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do not cross (ft seo joon)
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Sujet: do not cross (ft seo joon) -- Ven 15 Oct - 21:52
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Who hasn't asked himself, am I a monster or is this what it means to be human?

w/@choi seo joon


L’excitation est à son comble ; Ma Jisun n’est plus que trémulations et rires prodromiques :  si n’importe qui reconnaîtrait là un probable signe d’accident vasculaire cérébral, chez la jeune femme, il ne s’agit selon toute vraisemblance que de l’expression de ce qu’elle reconnaît comme le véritable thrill des stake out habituelles.  
A girl needs sa dose d’adrénaline.  
Et si la coréenne moyenne irait probablement au roller park ou aux arcades ( tous les goûts sont dans la nature d’après le vieil adage, chez Jisun, le doute pourtant persiste) pour se procurer son petit shot préféré, il n’en est pas de même pour celle qui a réussi à intercepter le système de communication de la police et qui grâce aux tips balancés par ceux qu’elle aime désigner par le titre ‘agent provocateur’ ,et qui huit fois sur dix préfèrent la réduire au statut de larbine café-réquisitionnée, se retrouve toujours sur les meilleures scènes de crime.
 
Paire de globes fixée sur l’urètre du patient de la chambre 106, si elle n’était pas sur le point de glisser une sonde urinaire par l’étroit conduit, probablement serait-elle déjà dehors, prête à sauter dans le premier wagon, ne se préoccupant peut-être même pas de se délester de son accoutrement d’infirmière (faisant vivre le plus vieux fantasme de tout homme sur les sept ssibal stations la séparant du dernier assassinat ayant eu lieu durant les dernières vingt quatre heures). - Inspirez, ajeossi  juseyo.  
Le glamour de la situation n’enlève en rien l’attraction de ce qu’elle imagine (dans l’espace very étroit de son crâne) comme étant l’une des nuits les plus intéressantes de toute sa vie.
Un hurlement de douleur et quelques vérifications plus tard, l’horloge indique à Jisun la fin tant attendue de son shift; haie d’honneur sur sa trajectoire (salamalecs de rigueur, ‘hey cadre-nim, n’oubliez pas de reporter mes quinze minutes sup’ d’aujourd’hui, merci’ !), furtive comme le serait Usain Bolt sous EPO, le passage par la case vestiaire se fait non sans manquer de déguster le coin du chariot réapprovisionné dans le pelvis.

C’est munie de son plus beau calepin et entière (pas un seul orteil manquant) qu’elle arrive sur le lieu déjà balisé. Bandes dissuasives et gyrophares aveuglants malmènent le voisinage qui apeuré (et composé essentiellement de voyeuristes) épie malgré tout, Jisun se joint à la foule amassée, mèches de cheveux collées au gloss dont elle s’est peinturlurée les lèvres (ayant pour objectif principal de filer quelques embardées à son inspecteur favori).
Lorsqu’elle le porte à son regard, l’écran de son téléphone cellulaire lui renvoie la réponse sur kakao du destinataire du texto rédigé  en route : la guigne pense-t-elle, soufflant, relisant une cinquième fois le message (des fois que) se sachant exposée à l’une des conjectures qu’elle déteste par-dessus tout. Inspecteur favori serait ,semble-t-il, en arrêt de travail, Jisun est donc sur le point de tenter le tout pour le tout.
Sa posture de suricate, adoptée dans la minute, lui permet de repérer la silhouette de celui dont elle n'arrive pas à percer la carapace et qui, plus ses visites au commissariat s'enchainent, semble développer un dégoût certain pour sa petite personne.  
Ce qui devrait lui faire une belle jambe l'asticote et tend à peser sur sa conscience pourtant habituée à jouer au dilettantisme. L'anse de son tote bag à l'effigie de Freddie Krueger lui scie l'épaule mais sachez que Ma Jisun définit le hustling et fait office de thug dans le milieu; elle, elle débarque voyez (et elle rafle tout). - Inspecteur Choi - minaude-t-elle, croyant surement qu'en coordonnant quelques hair flips, elle réussira à se frayer un chemin dans les petits papiers d'un individu qui jusque lors n'a pas cessé d'esquiver ses attaques. - Inspecteur Choi - répète-t-elle, agitant une main ornée de bagues en argent dans la direction de l'homme, encore un peu et elle pourrait se mettre à croire qu'il l'ignore sciemment. Oserait-il ?



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Sujet: Re: do not cross (ft seo joon) -- Jeu 21 Oct - 21:28
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Un appel, une voix meurtri et désemparé et la police se rend sur les lieux en même temps que les urgences. Les rues s'affolent sous les lumières rouge bleu, aveuglantes et répétitives qui entourent toute l'habitation de ces clignotements de gyrophare incessant. Le ciel est couvert aussi silencieux que l’intérieur de ce lieu macabre ou désormais plus personne ne peut être sauvé.  Seo joon faisait partit des premiers arrivés sur la scène à son grand désarroi, ce genre de mission était pour lui des plus pénibles et la violence dont faisait preuve l’être humain surpassé toujours ces attentes. Arme à la main il était entrée en seconde position, protégeant son odorat de son coude comme il le pouvait. Dans ces moments là toutes ces pensées sont suspendues, il se doit d'agir à la lettre, laisser les émotions de coté et être le plus pragmatique possible, pas toujours facile quand un élan de nausée vient le surprendre et le compressé au niveau du ventre.

Odeur désagréable, vision d'horreur, parquet peint de rouge et d'objet volé en éclat. Un de ses collègues le plus ancien tente de détendre l’atmosphère – on mangera léger ce soir. Ou peut être même pas du tout si on en croit la tête de certains. Après avoir vérifié chaque placard et chaque recoins c'est sans surprise que l'acteur principale de ce désastre s'était envolé.

Des heures maintenant qu'il se trouve là à interroger le voisinage, enregistrer oralement ce qu'il a vu est ressenti sur les lieux, tous les détails sont importants et seo joon prend son travail très en sérieux. Les tensions grandissent lorsque des cris de désespoir se font entendre, ça peut être de la famille proche, des amis qu'importe, les plus choqués sont emmené loin d'ici, loin des curieux et de ce lieu devenu trop douloureux pour eux.

Sans fatiguer, il intercepte les appels messages de chaque collègue, faisant office de lien entre tout le monde, ce n'est pas le premier meurtre que seo joon gère mais disons que ce n’est pas non plus très habituel comme phénomène et puis c'est bien loin d’être une partie de plaisir. Talki en main bouche scellé à celui ci ,ça n’arrête pas, on lui demande d'élargir le périmètre de sécurité, trop de monde commence à s'attrouper, sans parler des journalistes qui ne vont pas tarder à rappliquer.

Et évidement, comme ci ce n'était pas assez compliqué comme ça, une petite tête familière apparaît furtivement au milieu du bazar. Ah ça il la connait bien, véritable habitué du commissariat malgré un casier vierge, sans problème avec la loi et pourtant toujours là jamais trop loin d'un uniforme, un vrai paparazzi du glauque au plus grand désespoir de seo joon qui ne s'attendait pas à devoir aussi s'occuper d'elle.

Haussant le ton il se fait plus nerveux et dissuasif afin de faire reculer l'attroupement plus vite. Trop tard elle l’appelle déjà par son nom et malgré les regards fuyants, l'oreille sourde, elle ne faiblit pas et prononce son nom de nouveau, incroyable, elle s'est faufilé aussi vite qu'un...qu'une... - Une fouine sur le terrain, je l’intercepte. Il relâche le bouton gardant l’émetteur proche de son visage,  la réponse ne se fait pas attendre bien que la voix derrière semble très dubitatif ''eu l'animal ?''. Enfin il la regarde, aucun doute sur le fait qu'elle l'entend très bien, il parle fort, articule bien et hésite l'espace de quelques seconde à peine tout en la foudroyant du regard – oui.Quoi ? Qui sait si elle n'en est pas vraiment une, pour être aussi borné, se faufilé aussi vite tout en sortant de nul part.



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@ma jisun
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Sujet: Re: do not cross (ft seo joon) -- Ven 22 Oct - 13:04
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La risette en ligne nette sur la graphie faciale marque le scabreux passage de l’engouement presque enfantin au criard désenchantement, la désillusion n’a pourtant pas la sapidité de la nouveauté.  
Voyez-vous, dans ce ballet tout droit sorti des culs de sac étroits des méninges d’une entité particulièrement encline à lui faire vivre des fails de championnat, l’infirmière incarne la constance qui ne faiblit et qui ne plie pas, héroïne d’une histoire qui ne fait que se répéter de cette manière inlassable que les dramaturges prêteraient au registre de la fatalité. Jisun accuse le blow avec l’élégance fine d’un ninja habitué à voire valser sous son regard les étincelles d’un katana.
Ses paupières se plissent sensiblement, sous leur voile, le visage de l’inspecteur apparait sous une telle acuité qu’elle pourrait en faire le blue print d’un édifice dont elle ferait une ruine d’un simple éternuement. Il faudrait probablement plus qu’une invective mal exécutée dans sa direction - allô, ici ladite fouine – pour caresser les bordures de son ego et les froisser. Choi seo joon ou “el inspector desagradable” ou – et celui qu’elle préfère par-dessus tout - ‘le détenteur de la flamme d’Anor’ se dresse comme un obstacle qui pourrait résister aux intempéries et lui refuser l’accès à toutes les scènes de crime (comme au panthéon des amateurs de ce genre qu’elle chérit un chouïa outre mesure) juste parce qu’il semble , contrairement à certains de ses collègues, tenir fermement à des principes passés de mode depuis des décades (pour ne pas dire, n’ayant jamais réellement été catalogués comme trendy).  
Elle attrape la anse de son sac, ajoute deux centimètres de profondeur au pli qui lui mord déjà les trois premières couches de peau et faisant passer ses cheveux d’une épaule à l’autre, gagne le temps de se composer une contenance. Le concept qu’elle s’apprête à développer est le suivant : Ma Jisun essayant de déployer des trésors de ruse pour attirer Choi Seo Joon dans ses filets.  
Les gyrophares et les uniformes des officiers venus prêter main forte aux inspecteurs pour relever les preuves (et contenir la foule) ne constituent pas vraiment la scenery officielle de ce qui pourrait presque faire office de toile de fond pour une romance impromptue : si elle était du type à apprécier ce genre de scénario plan plan ou à apprécier le male lead actuel, ce qui n’est de toute évidence pas le cas et qui transparait dans la note d’animosité vaporisée avec subtilité sur les paroles qui quittent aussitôt sa bouche. - Moi aussi je suis très contente de vous voir – coquète-t-elle, laissant ses billes embrasser le voisinage quelques secondes avant de venir se poser à nouveau sur le visage qui lui fait face, toujours aussi agréable et avenant à ce que je vois – derniers mots balancés avec une pointe de ressentiment, elle croise les bras sous sa poitrine et hausse les épaules.
Quelques journalistes échangent avec des officiers dans la périphérie de son regard, ce que Jisun trouve très frustrant. Pourquoi ,eux , auraient-ils des passes droit et pas elle ? Le Graveyard Club connait un succès non négligeable sur le web aussi bien auprès des jeunes que des has been et si elle n'est jamais prompte à s'apitoyer sur le sort que connait son travail, il est désagréable de ne jamais être prise au sérieux. - En tout cas, je vais bien, gomawo de le demander. Elle plonge une main dans son sac et en sort une cannette de café qu'elle décapsule et dont elle prend une gorgée. - Inutile de tourner autour du pot - elle penche la tête sur le côté. J'ai bien l'intention d'enregistrer un podcast et de suivre cette affaire, je finirais bien par avoir accès aux infos les plus juteuses - comme toujours, que ce soit auprès de son inspecteur préféré ou X ou Y personne : ses méthodes ont déjà porté leurs fruits. Le seul problème, c'est que si elle veut être plus alerte que n'importe quel torchon dispo dans les stores, il faut qu'elle offre les détails le plus dérangeants aussi bien à ses auditeurs qu'à ses lecteurs, dans les délais les plus brefs. Elle ne peut décemment pas se payer le luxe d'attendre; il caille et la véracité des datas qu'elle risque de glaner dépend  hautement de la source. - Vous avez l'air épuisé; je vous offre un vrai café bien chaud ? bribe the cop, not a good idea tho.


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Sujet: Re: do not cross (ft seo joon) -- Mer 27 Oct - 17:09
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L'ignorer était peine perdue, être en face d'elle c'était être en face de la persévérance en personne, cette petite tête plus solide que du béton armé ne lâché jamais prise et faisait toujours en sorte d'arriver à ses fins, Seo Joon le sait, il l'avait vu à l’œuvre tant de fois que même après ses nombreuses visites il restait, malgré tout, surprit de voir une personne doté d'une motivation aussi débordante. Un travail prit au sérieux, une passion, peut être les deux à la fois, il en serait presque admiratif s'il ne se retrouvait pas tout le temps au centre de son ouvrage dont il ne comprenait d'ailleurs pas grand chose. La comprendre n'était de toute façon pas dans ses projets, il s'était souvent contenté de garder un silence de mort à son égard, n'étant jusqu'à présent réceptif à aucun de ses stratagèmes dont l'imagination semblait sans limite. Ne lui ayant adressé que très peu la parole il connaissait néanmoins son prénom par cœur, il l'avait retenue malgré lui comme on retient une marque tout droit sortit d'une pub qui se répète chaque jour et dont on ne peut passer au travers, ça lui correspondait bien.

Ses salutations respire le sarcasme, ce qui est tout à fait logique et mérité vu l'accueil tout particulier qu'il lui a si gentiment servit à son arrivé. Il reste attentif à ses paroles seulement d'une oreille, laissant l'autre au boulot, haussant la voix entre deux de ses phrases, ordonnant aux gens de continuer leurs chemin et qu'il n'y a plus rien à voir, chose vrai puisque le peu de trace rouge se trouvant à l'extérieur avait été nettoyé au plus vite,  dissipant la  possible curiosité des passants sur les faits désastreux qui ce sont produit sur le pas de leur rue bien que la présence policière donne déjà le ton sur le spectacle qui s'est produit. Il ne lui répond pas, son regard lorsqu'il croise son visage veut déjà tout dire, lassé, habitué et sachant pertinemment quel est son but premier en venant se scotché au bande jaune. Ça n'a pas l'air de la déranger, habitué elle aussi sans doute, elle arrive à tenir seul la discutions avec un naturel incroyable. - Si tu vas bien c'est que tu n'as pas besoin de mes services, je travail Ma Ji Sun.  

Elle le savait, pourquoi viendrait-elle le voir sinon ? ça rester bon de le lui rappeler au cas ou une pointe de raison apparaissait dans son esprit, l’entraînant à trouver des occupations plus banale que de venir le coller devant la maison des horreurs. Cette air persuasif lui allé bien, sure d'elle quand à la finalité de l'affaire, confiante en sa capacité à délier les langues, mais encore une fois, Seo Joon n'en avait que faire – Si tu le dit. Lui lança t il d'un air un peu détaché. En réalité, ce qui l'inquiété le plus était le suspect principal qui n'avait toujours pas été retrouvé, la folie nourrit la folie chez les hommes, et vu la violence de celui ci..c'était inquiétant et c'est en restant autant sous tension que Seo joon s'épuisait à la tache bien plus vite qu'à l'accoutumé, sans parlé du fait qu'il aurait du prendre sa pause depuis longtemps, ça faisait parti des aléas du métier, il ne pouvait pas prévoir.

Sueur naissant comme de la rosée sur sa tempe, gorge sèche, il avait lancé quelque regard furtif sur la boisson délicieusement attrayante de la plus jeune, sa fierté lui dicterait de mourir de soif plutôt que de quémander quoi que ce soit surtout après lui avoir fait comprendre qu'elle n'était pas la bienvenue et que rien ne servait de rester entre ses pattes. Son récepteur s'active lui faisant signe de prendre une pause mais de rester dans les parages, manque d’effectif. Elle sait y faire, elle ne pouvait proposer à un meilleur moment que celui ci, éreinter par le bruit, être debout depuis des heures, rien ne lui ferait  plus plaisir qu'un bon café. - Non oublie.

Il fallait s'y attendre, sa réponse n'avait rien de surprenant. Il s'écarte un peu du monde pour prendre en main son portable en toute quiétude, cherchant un itinéraire proche ou se poser tranquillement, batterie décharger, c'est tout ce que lui indiquera son tel qui rend l’âme devant ses yeux dépité. - évidement... soupir, ce n'est décidément pas son jour, son regard blasé se pose sur les siens, il fallait bien que ça arrive - ok.. tu perds ton temps avec moi mais si tu connais un endroit proche ou se poser c'est moi qui offre. Son honnêteté n'a rien de bien convainquant mais il ne peut l'a laissé espérer sans prévenir, ça fait parti de ses principes et puis une chaise, un verre chaud c'est la seule chose que son corps lui réclame en ce moment.




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@ma jisun
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Sujet: Re: do not cross (ft seo joon) -- Jeu 28 Oct - 21:48
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Si elle n’était pas dans le paramédical, elle serait probablement assise sur un de ces chaises pliables n’ayant pas l’air très confortable à annoncer via mégaphone les directives auxquelles devraient vraisemblablement se plier tout un crew, réalisatrice au talent discutable versée dans l’illustration physique de la peur et encline à faire passer les giclées d’hémoglobines pour une manifestation particulièrement rare du fameux “génie de l’artiste”. Donnant corps à des idées esthétiques relativement communes, de la manière la plus primitive qui soit : fight response face à la potentialité du danger.  
Quelques secondes s’égrènent entre l’instant où sa langue fourche sur une invite anodine et celui où le rejet pourrait faire apparaître sur sa joue, déjà mordue par le froid, les traces rouges de phalanges imaginaires. Que l’inspecteur Choi n’ait pas l’intention de faire le moindre effort ou même de se prêter aux us et coutumes en décidant de lui accorder un soupçon d’intérêt (elle ne demande certainement pas un rein) : pourquoi pas en usant du langage formel – comme elle le fait à son encontre, puisqu’il s’agit de son “”Aîné”- au lieu de la tutoyer comme s’ils avaient un jour été responsables d’un élevage caprin ? L’idée qu’elle poursuive une chimère lui rappelle qu’elle devrait se positionner quelque part dans l’enchaînement des théoriciens et se demande si Nietzche saurait répondre, lui. A Deux phalanges de tomber dans l’existentialisme, Jisun contemple déjà les problématiques, d’un œil quasi hagard. Wé ? La question revient en boucle et malmène tant et si bien sa matière grise qu’il se pourrait qu’on en voie des morceaux dégouliner par tous ses orifices faciaux. Elle regrette presque amèrement d’avoir lancé la ligne car ce gros poisson mal luné semble camper sur ses positions ; l’intérieur de sa joue est mordu jusqu’au sang, la douleur n’est rien comparée à celles que dénombrent aussi bien son ego que sa fucking fierté. - Ma cervelle doit être mal oxygénée, ai-je bien entendu ? Souffle-t-elle. Prétendre qu’elle s’attendait à une tout autre réponse : un peu fort de café (sans mauvais jeu de mot); n’est-ce pas le tango dansé depuis l’ouverture du maudit bal ? L’inspecteur refusant ses avances, elle ne démordant pas, comptant sur son ‘incommensurable détermination’ et, quant à lui, sur son ‘incommensurable masculinité’ pour lever le drapeau blanc face à son ‘incommensurable pouvoir de pète-couilles’. Pas le premier pas pivot esquissé donc, pas vraiment une nouveauté, pas de vexation ultime et pourtant, adjurée par la fatigue (résultant de l’enchainement de deux shifts consécutifs), quatre nuits totalement blanches, le rent due in two ssibal days, you got it ? - : de,la,buée, sur,son,cristallin. Un sacré combo pour que ses nerfs ne soient plus qu’à un trille de voir leur harmonie suggérer un séjour en secteur psy.
La silhouette s’éloigne et Jisun percute que tous les mouvements de sa chevelure associés à ceux de ses paupières alourdies par du mascara (dont elle refuse catégoriquement de vérifier l’effet waterproof right now) ne peuvent émouvoir l’espèce de congélo qu’est Choi. Les paroles restent bloquées quelque part entre ses lèvres et sa glotte et elle jurerait qu’un problème trachéal menace de lui couper toute ventilation (a-t-elle les boules ?). Cependant, contre toute attente (pourquoi pas l’intervention d’une déité majeure ?), il revient et abdique d’un simple ‘ok’.  Il lui épargne la grandiloquence d’un discours de monarque ou un monologue digne d’une farce théâtrale - parce que, s’il vous plait, c’est de Choi Seo Joon qu’on parle - : ces deux lettres (même suivies d’une mise en garde) résonnent comme un poème de Keats à ses oreilles tristement tannées à la cordialité de son contact. Pas émotive pour un won, Ma Jisun pourrait presque sauter de joie et vénérer le macadam sous ces pieds. C’est d’ailleurs pour cette raison (= l’invraisemblance de ce qui vient de se produire) qu’elle demeure sur la réserve. - Est-ce que je viens de faire l’objet d’une hallucination auditive ? Sourcil arqué, regard oblique, Choi Seo Joon vient-il de lui retourner l’invitation - avec l’enthousiasme d’un condamné à mort ? - Suivez-moi, ne perdons pas de temps – sachez que la brunette verbalise le fond de sa pensée, la suite logique serait : “ne perdons pas de temps, avant que vous ne changiez d’avis”. D’un mouvement du menton, elle lui fait signe de la suivre, vite, vite, direction nord, un café alternatif à la décoration minimaliste se dessine au bout de dix minutes de marche et alors qu’elle se cale dans un fauteuil inspiration club, elle décide de tout faire pour spoiler le droit de rétractation de l’homme qui l’accompagne. - Je peux prendre tout ce que je veux puisque que c'est vous qui invitez ? Je peux vous tutoyer ?  billes noires expectatives qu'elle glisse sur le visage de l'inspecteur, Ma Jisun s'accoude à la table. - J'ai tellement de remarques à faire au sujet de cette affaire qui pourraient potentiellement vous être utiles.

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