AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
01. ➳ bienvenue sur busan vibe ♡ !
02. ➳ les réservations d'avatars durent quatre jours ♡ !
03. ➳ on vous invite à lire les annexes pour une totale compréhension du forum ♡ !
04. ➳ n'hésitez pas à checker la trente-troisième maj ♡ !
05. ➳ les stars du mois sont na hyean et choi sahan ♡ !
06. ➳ N'hésitez pas à venir jeter un coup d'œil aux pré-liens et scénarii !
top sites
gazette
actuellement en pause
wanted

seo-gu gang
(pl groupe)
                                                                                             
                                                                                           
membres du mois
nabi
solsken
jaehee
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Will the whole world trick me ? ((Minho))
NEW
ANSWER
Invité
Anonymous
≛ profil
Invité

Will the whole world trick me ? ((Minho)) Empty
Sujet: Will the whole world trick me ? ((Minho)) -- Dim 8 Nov - 19:50
quote éditer supp

Will the whole world trick me ?
✧ ✧ ✧ @jeong minho
Le ciel de Busan commençait à se teinter de violet lorsque Jihyuk sortit de la patinoire. Ses muscles étaient encore sous tension alors qu’il se dirigeait vers son café fétiche, son corps et son esprit lui criant de consommer le plus rapidement possible la moindre quantité de sucre ou de caféine à sa disposition. La saison des concours nationaux pour la sélection des participants aux mondiaux allait commencer dans peu de temps. Tout le monde était poussé à bout dans l’équipe. Le brun était tombé plus d’une fois aujourd’hui, mais il n’avait pas été le seul. La fatigue devenait pesante, conduisant à des erreurs qui auraient pu être évitées. Mais voilà, leurs coachs sont impartiaux. « Il ne faut pas relâcher ses efforts maintenant. La pression doit vous booster. » Or, dans le cas de Ji, elle ne faisait que le ralentir. Il avait commencé en prodige passionné, très jeune. Et maintenant, il n’était plus qu’un prodige vétéran, la passion s’étant envolée alors que sa grâce faisait encore tourner les têtes des jurés et spectateurs. Certes, il était encore jeune, la vingtaine. Sa carrière n’était pas finie, plutôt vers le milieu. Mais il se sentait déjà épuisé. Il voulait tout lâcher, quitter ses parents et leurs discours si serrés, abandonner la gloire de la glace pour une vie un peu plus tranquille. Malheureusement, cela revenait à se détourner de toute sa vie, dans sa globalité. A oublier tous ses sacrifices, si durs, qui lui marquaient le cœur en profondeur. Etait-il seulement prêt à le faire ? Non. Autrement, il aurait déjà fuit.

Son café en main, il ignora l’appel entrant avec le numéro de sa mère, préférant aller s’enterrer dans le métro le plus proche. Rentrer tout seul, il en avait pris l’habitude depuis quelques années maintenant. Avant, on refusait de le laisser se déplacer sans être accompagné. Parce qu’il était précieux. Mais maintenant, même si c’était toujours le cas, il s’esquivait. Lors de la dernière vision du ciel qu’il eut, les étoiles imaginaires, qui n’apparaissaient jamais dans le ciel pollué de Busan, lui firent un clin d’œil. Ses lèvres allèrent boire une gorgée de sa boisson chaude alors qu’il se rendait sur sa voie. Il y avait un peu de monde. Normal, il se faisait tard et tout le monde voulait soit rentrer chez eux, soit sortir pour profiter de la soirée. Lui, il ne voulait ni l’un ni l’autre. Sa maison était pire qu’une prison parfois, mais son corps était tellement épuisé qu’il ne voulait que s’allonger et profiter des bras de Morphée. Il pourrait peut-être aller faire un tour à la plage, se trouvait un coin tranquille, et se posait là jusqu’à ce que le froid le fasse bouger. Il pourrait oui. Il le devrait même.

Mais ses pensées furent coupées lorsque le train passa devant lui, les portes s’ouvrant une fois à l’arrêt pour avaler et déverser son peuple. Attendant un peu pour ne pas se faire bousculer, le Lin continua de siroter son café au sucre plus plus plus. Enfin, il se dirigea vers les portes, y rentrant rapidement alors que la sonnerie d’annonce de fermeture retentissait déjà. Ses yeux parcoururent un instant le petit endroit fermé, pas franchement bondé, mais aux sièges tous principalement pris. Jusqu’à s’arrêter sur un visage en particulier. Extrêmement beau, fin, délicat, un corps svelte et élancé. Une figure qu’il connaissait très bien. Et qui le fit se retourner aussitôt, prêt à ressortir le plus rapidement possible pour éviter toute confrontation. Déjà, parce qu’il n’avait pas la tête à cela. Et en plus, parce que Minho était devenu encore plus beau et surtout, Ji ne ressemblait à rien après une journée d’entraînement éreintante. Sauf que les portes automatiques se refermèrent devant son nez, l’empêchant de fuir comme il savait si bien le faire.

« Et merde… » qu’il souffla alors, baissant les yeux en remarquant que la lanière de son sac de sport était coincée entre les portes.

Pourquoi fallait-il toujours que les sacs sportifs soient en bandoulière comme ça ? Calant son café entre deux doigts, il tenta vainement de tirer sur le morceau noir qui le retenait de bouger de l’entrée de la rame. Il inspira doucement, espérant franchement que Minho ne l’ai pas remarqué, que personne dans ce wagon ne l’avait vu se prendre la porte, et qu’il n’avait pas l’air suspect à tirer sur son sac comme ça. Quelle horrible journée. Qu’est-ce qu’il allait arriver maintenant hein ? Il allait renverser son café sur quelqu’un ? Il allait tomber dans les escaliers ? Une fois dehors, il allait pleuvoir ? Nan mais franchement… Son côté prince intouchable n’existait pas lorsqu’il n’était pas sur la glace. A l’extérieur, il était maladroit, idiot, perdu. Et là, il se fichait bien la honte. Même si, le pire, ce serait que son ex-petit-copain, assis à quelques mètres de là où il se battait contre les portes automatiques, ne décide de bouger et de venir le voir. Non, franchement, il ne voulait pas avoir à le confronter. Pas après tout ce temps. Et pas après ce qu’il lui avait fait. Un goût amer, coincé dans la gorge, qui refusait de partir. Même s’il avait pensé être passé au-dessus en retrouvant Hae. On n’oublie jamais un premier amour, non ?
♡ busan vibe ♡
Invité
Anonymous
≛ profil
Invité

Will the whole world trick me ? ((Minho)) Empty
Sujet: Re: Will the whole world trick me ? ((Minho)) -- Lun 21 Déc - 21:05
quote éditer supp

— WHILE THE WHOLE WORLD TRICK ME ?
@LIN JIHYUK — 전세계가 나를속이는동안.


Jeong ; Minho.
Môme aux maux loin d’être idéaux.

Des consonances qui riment avec errance ; répugnance. Loin des apparats d’aisance — aux bords de la malchance. S’il venait à peindre son portrait, tout ne serait que faisandé. Une nature morte, erreur programmé. Empli de déchéance, de regrets — et autres calamités. À peine avait-il ouvert les yeux qu’il avait été condamné ; à n’être qu’une copie diabolisée. Il se devait être comme ses aînés ; vide de toutes pensées. Agir pour soulever dans la société ; être doté d’une psyché bien rangée.

paraître délicat ;
être scélérat.

Aux antipodes de ce qu’il ressent ; entrailles malmenés. Ses viscères étaient rétractés — au même titre que son honnêteté. Cela le fatiguait, d’être un reflet. Celui qu’on désire observer, qu’on a modelé. Il ne désirait guère être l’une de ses statues grecques ; agreste. S’il devait se comparer à une œuvre d’art, il préférerait être un Picasso. Cassé de partout, certes, mais verdict — où coule en ses veines et artères la vérité. S’opposant aux traits parfaits d’un Vermeer ; lissés.

« Tu dois être parfait, Minho. Tu ne dois pas faillir, jamais. Tu es l’avenir de la lignée, celui qui ferra de grandes choses. Qui s’élèvera plus haut que quiconque. »

Foutaises.
Balivernes — fournaise.

Parce qu’il refusait tout cela, l’indompté. Dilemme de sa parenté ; qui ne comprenait guère cette révolte insurgée. Se mentir à lui-même, c’était fini. Depuis des mois, depuis des années — quitte à se faire répudier. À se faire insulter ; comme ce qu’il venait de s’orchestrer. droit ; froid. Le môme était de ces âmes énigmatiques ; mystique — dont l’aura semble magnifique. Vêtu de marques hors de prix, classe. Il respirait la confiance, l’aisance. Parfois, la méfiance — bien qu’incessamment la magnificence. De sa stature, Minho imposait un certain respect. Parce qu’il était beau, malgré tout. Parce qu’il était de ces êtres damnés ; autrefois archangéliques. Qui était tombé, ardeur déchue. Certains hochent, d’autres tremblent — Minho ne mouve guère. Fixé, comme visé au sol barbouillé de ce métro parsemé. La foule était dispersée ; libérant cet espace prisée. Écouteurs visées, il crachent des mélodies à ses tympans maltraités. Il reste de marbre, ne se décollant nullement lorsque le métro s’arrête. Statufié, de ceux qui émerveillent les provinciaux lorsqu’ils débarquent — se damnant comment il fait pour ne pas tomber.

L’élégance, la prestance — ce que Minho  préfère nommer l’accoutumance ; refusant qu’il puisse sortir du lot. Ses iris rivées sur l’écran de son téléphone, il est absorbé. Par un texte qu’il découvre, qu’il dompte de son appétence. Techniques de dessins, nouvelle composition créée à l’aide de fusain — qui suscite son entrain. La musique se termine, et l’espace d’un instant le silence au creux de ses oreilles — attention attirée par des rires extérieurs [à peine feutrées]. L’œillade glaciale du môme s’élève, abandonne son téléphone, pour se poser sur l’objet risible. Un charnel, qu’il reconnaît dans la seconde. Jihyuk ; et l’énonciation mentale de son patronyme resserre sa gorge. Haine, tristesse — il ne saurait l’interpréter. Si les demoiselles semblaient s’amuser de la situation, le coréen s’apprêtait à détourner ses onyxs métallisées. Malgré cette envie de l’ignorer, le concerné parait empêtré. À se démener, à se remuer ; la situation étant vite analysée. Iris qui frôlent la voute céleste lorsqu’il les lève, il se rapproche en silence vers celui qui a été son premier amour.

« Toujours aussi maladroit » — qu’il souffle, tirant un grand coup sur la lanière qui se libère. « De rien, Jihyuk. »

Quelques palabres, que Minho ne sait s’il les a articulé, crié ou murmuré. Il n’entend rien, ses écouteurs déversants leurs crachats anglophones. Ses phalanges retrouvent la barre à quelques centimètres de lui, s’agrippant quelques instants. Le temps de laisser le métro tourner avec une vitesse incontrôlée ; ne lâchant guère des yeux ce siège attitré qu’il désire récupérer. S’il avait choisi de l’aider, cela ne voulait pas dire qu’ils se devaient de parlementer ; surtout qu’il n’avait rien à lui dire — en dehors d’une haine à cracher.
Invité
Anonymous
≛ profil
Invité

Will the whole world trick me ? ((Minho)) Empty
Sujet: Re: Will the whole world trick me ? ((Minho)) -- Lun 28 Déc - 21:56
quote éditer supp

Will the whole world trick me ?
✧ ✧ ✧ @jeong minho
Son cœur résonnait en tambour jusqu’à ses tempes. La fatigue engourdissait ses bras, alors qu’il tirait le plus possible sur cette traitresse de lanière. Les coutures l’inquiétant tout de même un peu, Jihyuk essaya de se modérer. Ce n’était pas le premier sac qu’il déchirait pour une idiotie, et il n’avait aucune envie de devoir s’en racheter un autre alors que celui-ci était neuf. Il les entendait très bien, les rires à peine camoufler qui fusait autour de lui. Un idiot complet. Mais ce n’était pas ça qui l’inquiétait le plus. Non, ce qui le faisait réellement paniquer était que Minho n’était pas loin, possiblement en train de le regarder à ce moment précis. Leur rupture (si l’on pouvait appeler cela une simple « rupture » et non une « déchirure » brutale) l’avait marqué. Il le savait, qu’il était responsable. Il se blâmait de tous les maux, se souvenant encore de la détresse dans laquelle il se trouvait à l’époque. Poussé par ses parents qui l’avaient démasqué, fragilisé par la fatigue engendrée par son travail, sensible de ne plus ressentir la chaleur de son sourire, il avait craqué, prenant une vision sans situation pour accabler Minho de tous ses problèmes. Il l’avait cassé, brisé, tout comme il s’était détruit et isolé. Mais, ce qui l’avait définitivement achevé à cette époque, fut le fait qu’il n’eut jamais un aussi bon score durant son programme court, pulvérisant le record du monde. Lorsqu’il était monté sur la glace ce jour-là, il avait pleuré. Un sanglot l’avait secoué juste avant que la musique ne commence. Il avait patiné en oubliant la foule et le jury. Le cœur brisé. Pour devenir le nouveau champion du monde.

Une présence se fit sentir à ses côtés, insufflant un parfum qui l’enveloppa un court instant. « Merde… » se répéta-t-il tout seul, intoxiqué par sa voix qui fit remonter une panoplie de souvenirs angoissants. Il ne pouvait pas, il ne le devait pas. Ce sentiment d’avoir raté une étape, d’avoir brusquée une fin qui ne demandait qu’un peu de temps, lui collait à la peau. Il avait changé depuis le lycée. Ce n’était plus le garçon coincé dans la matrice de ses parents, affublés d’un rôle qu’il ne voulait pas. Il avait lu des dizaines de livres pour occupés ses voyages, appris des centaines de choses pour combler les heures, s’était passionné pour tout et n’importe quoi, tant que cela chassait l’ennui. Maintenant, le secret de l’univers était devenu un passe-temps, tandis qu’il continuait de découvrir les pays qui l’hébergeaient pour une semaine de compétition. Seulement, lorsque son nom roula dans sa bouche, chuchotant à son oreille un million de douces promesses, il retourna à l’adolescence. Son torse criblé des balles d’un cœur flétri qui reprenait des couleurs depuis peu. Il se retourna alors, espérant entrevoir son visage. Son « merci » s’évanouit dans sa gorge, les cordes vocales nouées plus fermement que jamais. Il devait dire quelque chose. Il ne pouvait pas rester silencieux, totalement sourd à l’appel de son esprit.

« Merci... » arriva-t-il enfin à prononcer, retenant de justesse la blague légère qui avait failli lui échapper.

Ce n’était pas le moment de ne pas réfléchir. Impossible de dire tout ce qui lui passait par la tête tant les informations étaient nombreuses. Rien n’était clair, une confusion qui l’étourdissait. Avait-il seulement songé qu’aujourd’hui, il le retrouverait, après autant de temps d’un silence complet ? Pas qu’ils n’avaient pas de nouvelles disponibles l’un pour l’autre. Mais c’était tellement dérisoire. Totalement contradictoire. Il fit un pas en avant, prêt à le rattraper. Pour quoi ? Il ne savait pas. Pour s’excuser, s’expliquer, se justifier ? Se faire prendre en pitié, en méchant, en idiot ? Sauf qu’un son bouleversa complètement la situation. Il n’avait même pas ressentit le titillement de son propre cœur. Mais l’alarme se déclencha d’elle-même, bruit assourdissant qui se propagea dans l’habitacle en mouvement. Son Vice était toujours allumé, il avait oublié de l’éteindre pour s’occuper de son sac. L’écran dans sa main s’alluma, se rappelant à son bon souvenir. Le téléphone étant presque devenu une extension de sa propre main, il l’avait complètement oublié. Jusqu’à cette forme de cœur, indiquant qu’il venait de faire sonner la love alarm de quelqu’un. Paniqué, il s’accrocha tout de même pour éviter de chuter alors que le métro s’arrêtait de nouveau. Les portes s’ouvrirent, prêtes à laisser passer n’importe qui. Et Jihyuk hésita. Il voulu fuir, ne pas affronté le regard inexpressif de celui dont le téléphone venait de résonner. Parce que c’est bien de cela qu’il s’agissait. Il venait de faire sonner la Love Alarm de Minho. Comme s’il avait toujours un résidu de sentiment. Comme s’il éprouvait toujours pour lui une forme d’amour. C’était impossible, inimaginable.

« Heu, je… je… » bafouilla-t-il.

Le claquement sec des portes automatiques lui indiqua qu’il était de nouveau pris au piège. Il ne pouvait plus s’enfuir. Son sort était scellé. Pour une application qu’il aurait dû supprimée.
♡ busan vibe ♡
Invité
Anonymous
≛ profil
Invité

Will the whole world trick me ? ((Minho)) Empty
Sujet: Re: Will the whole world trick me ? ((Minho)) -- Lun 15 Fév - 22:00
quote éditer supp

— WHILE THE WHOLE WORLD TRICK ME ?
@LIN JIHYUK — 전세계가 나를속이는동안.


Le destin ;
Un brin malin.

E
ntéléchie en laquelle il ne croyait guère, ces chimères étaient pures affabulations à ses mirettes. Cette rencontre, elle n’avait rien à voir avec une quelconque destinée. À vrai dire, ils s’étaient tous deux retrouvés dans ce métro par hasard — et seule cette idée comptait. Aucune force psychique n'avait décidé de les réunir, de faire en sorte qu’ils se croisent. Qu’ils s’aident, s’entraident. Enfin, surtout l’un d’entre eux. En réalité, cela le faisait rire [intérieurement]. Car, comme à son habitude, le môme ne laisse rien passer. Son facial est froid. Sa prestance est figé. Il est dénué d'émotions, Minho — ô être accoutumé à ne rien laisser paraître [transparaître].

Sa mâchoire se serre.
instinctivement.

Parce que des souvenirs remontent à la surface, souvenirs qui l’avait blessé à l’époque. Il se souvient de ces accusations, de chacun de ces mots qui avaient meurtri son myocarde à jamais. « Tu m’as trompé, Minho, je le sais. T’es infidèle. »nouvel échec. Il n’avait jamais pu en parler, car il avait toujours pensé que c’était vrai. Sa parenté trouvait aussi qu’il était un raté, un gamin qu’on ne pourrait jamais montrer avec fierté. Ce genre de boulet incessant qui sempiternellement sera affligeant. Navrant. Ce sont ses ressentis qui attaquent sa cage thoracique, manquant de lui transpercer les poumons.

A l o r s ;
il  i n s p i r e.

Le métro termine sa boucle, ce qui lui permet de retrouver son équilibre perdu. Une dernière lorgnade sur cet être oublié, et il s’apprête à retourner s’asseoir. Un pas, puis deux. Et il s’arrêta net — coupé  de court. Son entendement est interloqué, sa compréhension est bouleversée. Sa mine, si glacée, s’anime. Ses sourcils se froncent — et ses iris transcendent leurs homologues pétrifiées. Bruit familier, son téléphone se met à vibrer. Une sonnerie résonne, légère comptine. Ses phalanges s’emparent de son téléphone, là où s’affiche sur son écran sa love alarm.

A l o r s ;
il  c o m p r e n d.

Nul besoin d’être doté d’innombrables neurones, tout était clair. Jihyuk venait de faire sonner sa love alarm. L’arrêt se marque, la foule s’évapore du métro. Nulle âme ne semble avoir remarqué ce qui venait de se passer, bien trop occupée à se concentrer sur leurs petites personnalités. L’engin reprend sa route, les deux êtres n’ayant pas bougé. Son œillade s’ancre sur cet écran, ne sachant guère ce qu’il devait acter. À vrai dire, il se trouvait désarmé. Son mobile retrouve la poche de son trench coat, s’enfouissant dans le tréfonds de ce dernier. Il reste inexpressif, pinçant ses lèvres entre elles. « Ça, c’est la meilleure. » — qu’il articule finalement. Ô sarcasme ambiant, dans un rictus qui laisse un instant apparaître sa dentition. « À croire que c’est vraiment une journée de merde. »
Invité
Anonymous
≛ profil
Invité

Will the whole world trick me ? ((Minho)) Empty
Sujet: Re: Will the whole world trick me ? ((Minho)) -- Dim 14 Mar - 10:59
quote éditer supp

Will the whole world trick me ?
✧ ✧ ✧ @jeong minho
Cette fois, fuir était une bonne option. Il pouvait s’envoler, d’un coup, disparaître et ne plus revenir, oublier cette journée, cet instant, pour ne plus jamais y repenser. C’était humiliant. Jihyuk, dont le cœur était pourtant accroché à quelqu’un d’autre, avait encore un brin d’amour – en était-ce réellement ? peut-être s’agissait-il d’affection, tout simplement – pour Minho. Ce même homme qu’il avait accusé de tous ses maux à une période charnière de sa vie. Poussé par ses parents pour se détacher de lui, obnubilé par ses scores toujours insatisfaisants, fatigué, épuisé et à fleur de peau. Il n’avait sans doute aucune excuse pour l’avoir ainsi lâcher, pour lui avoir fait porter sa propre incompétence sur les épaules. Mais sans lui, sans ça, il n’aurait jamais atteint cette récompense finale. Car, cette fameuse danse, qui l’avait propulsé dans la cours des grands, celle-là même où il y avait été tel un fantôme égorgé, il l’avait dansé avec les regrets de sa rupture et les sentiments déchirés de son premier amour. Alors, peut-être avait-il encore de l’attachement pour Minho. Mais cela, valait-il réellement de faire sonner cette alarme ? N’était-elle pas cassée ? Les battements de son cœur avaient très pu s’accélérer en se rappelant sa propre culpabilité. Les portes du métro étaient fermées ; Jihyuk ne pouvait pas s’enfuir comme il l’aurait voulu. La voix, sarcastique de ressentiment, presque mauvaise, de Minho le rendit nerveux. Il aurait voulu lui répondre avec la même brillance d’esprit. Mais cela semblait hors de ses capacités actuellement. A la place, il se retrouva à éteindre son téléphone, les doigts si froid qu’il frissonna.

« Désolé, dit-il enfin, faut croire que ce petit geste m’a fait quelque chose et que Vice le sait. »

Peut-être avait-il raté sa station, ou alors peut-être qu’il lui en restait encore quelques unes avant d’arriver au plus proche de chez lui. Dans tous les cas, il allait sortir au prochain arrêt, quitte à ce qu’il doive attendre le prochain métro ou même qu’il aille prendre un bus. Cette situation, elle n’aurait pas existé si Vice – plus particulièrement sa fameuse love alarm – n’existait pas. Ils se seraient croisés et, à part pour la sangle entre les portes, ils se seraient ignorés. Tout simplement. Parce que deux ex-amoureux, se croisant par hasard dans le métro, n’ont qu’une interaction minimale. Surtout dans leur cas. Les yeux du patineur se relevèrent sur la ligne de pointillés indiquant les stations, se rendant compte qu’il était encore loin de chez lui. Mais peu importe, il allait sortir. Il suffoquait. Et si Minho décidait de laisser son regard sur lui, il allait courir. Très vite et très loin. Il se sentait honteux, d’avoir un cœur ou d’avoir un esprit, au choix. Peut-être qu’il n’aurait pas dû parler. Se taire et continuer sa route en oubliant se passage comblé de fantômes du passé. Des scènes, des images, d’une relation terminée qui hantait encore, comme des traces indélébiles qui n’apparaissaient que sous l’influence de la magie. S’ils ne s’étaient pas revus, toute cette histoire serait restée dans une boite dans le fond de sa mémoire, dans un tiroir. Et la seule personne connaissant son emplacement et aillant la clé permettant de l’ouvrir, était devant lui. A son plus grand malheur. (Ou bonheur ? L’opposé était tout aussi terrifiant.) Minho faisait se rappeler à Jihyuk, un lui qui n’était plus.

Heureusement, la distance que parcours un métro n’est pas longue. Le temps s’étirant comme une éternité, il ressentit le chemin comme une traversée d’univers. Mais finalement, les portes s’ouvrirent et les gens s’échangèrent d’espace. Jihyuk sortit du métro en inspirant. Il pensait que son cœur allait se desserrer une fois à l’extérieur du transport en commun. Mais ce fut le contraire. Sa cage thoracique pressurisait complètement ses poumons. Ce geste, cette sonnerie, ce regard, cette voix. Un enfer, pour lui, qui pourtant, était passé à autre chose. Ça remontait à longtemps, leur histoire. Le lycée. Toute une vie, à leur âge. Mais une poussière temporelle dans l’univers. Ils n’étaient plus ensembles. Et Jihyuk venait de retrouver Hae. Ce n’était pas le moment de sombrer dans un souvenir. Et puis, si cela se trouvait, Minho avait trouvé quelqu’un. Il ne savait pas quoi faire de cette information. Ses pieds s’activèrent, s’écartant du bord du quai pour regarder dans combien de minutes passait le prochain métro. Il allait attendre, car il ne pouvait pas supporter cette atmosphère plus longtemps. Seulement, si Minho décidait de sortir également, par un nouveau coup du sort tragique, Jihyuk n’aura pas d’autre « exit ». Mais la confrontation, il voulait l’éviter. La dernière, cela avait mal fini. Qui pouvait dire que cette fois, cela finira autrement ?
♡ busan vibe ♡
Invité
Anonymous
≛ profil
Invité

Will the whole world trick me ? ((Minho)) Empty
Sujet: Re: Will the whole world trick me ? ((Minho)) -- Dim 11 Avr - 3:26
quote éditer supp

Will the whole world trick me ?
✧ ✧ ✧ @lin jihyuk
Il savait pertinemment qu'il devait se rendre chez ton paternel, qu'il avait des responsabilités à orchestrer. Il devait déposer un dossier à sa tutrice de stage. Il devait faire quelques courses. Il devait retrouver son appartement, pour s’habiller correctement. Parce qu'il avait promis d’être présent ; d’être foutrement charmant. là, à un dîner d’affaires — où il pourrait être un trophée. le fils qu’on affiche pour parader ; le fils dont on ne connait guère la psyché. savait-il qu'il se détestait ? il s’en contrefichait, tant qu'il acte comme il le veut. à être beau, armé d’un costume au prix exagéré. à prétendre reprendre l’affaire familiale, alors qu'il préfère dessiner. à lui faire miroiter une union éthéré avec une fille fortunée, alors que ton œillade se pose sur la gente opposée.

Profil digne d’une idylle ;
Face masqué tachée de crasse.

Pensées qui hantent sa psyché, tandis qu’il guette le prochain arrêt. Lui, il est déjà passé à autre chose. Il s'est reculé, décalé. Cette sonnerie ne représente rien à ses yeux [autrefois endeuillés]. Lui, son cœur avait été brisé. Lourdement, il y a des années. Cela l’avait beaucoup blessé. Il en gardait encore des séquelles, bien cachées. Ce manque de confiance en lui, cette non-croyance aux relations amoureuses — qui le dégoutait. S’il est devenu une essence sans émotions, c’est parce qu’il a été blessé. Qu'à l’époque, on lui a fait croire qu’il était une mauvaise personne, qu’il avait trompé. Sans broncher, il avait tout assumé — alors que tout n’était que mensonges éhontée. Suppositions énoncées par un môme énervé ; qui s’était attaqué à l’être aimé.

Rabaissé ;
Blessé — à jamais.

L’arrêt est marqué, il s’extirpe du métro ; dans une rame bondée. Il n’a pas le temps, il doit s’éclipser. Avec rapidité, s’envoler avec vélocité. Son œillade s’égare contre sa montre afin de s’informer de l’heure qu’il est. Il a de l’avance, tout est contrôlé. Jusqu’à un soucis, l’empêchant de rejoindre de la sortie. Là, il fronce les sourcils — tentant de comprendre ce qui se trame [interloquée]. Il s’empare de son AirPods, libérant son oreille. Les hauts-parleurs crachent, la foule s’agite — attention médusée.

Il n’a pas compris, le môme. Alors, il demande à la personne se trouvant à côté de lui. Elle lui explique qu’un enfant vient d’être enlevé, qu’ils viennent de tout bloquer afin de le retrouver. Étonnement, ils avaient réagit avec vivacité. Cependant, il était coincé. Dans un troupeau énervé qui ne cesse de vouloir se mouver, tentant de s’extirper. Désastreusement, c’est impossible. Il souffle, devant ces personnes agacées. Lui aussi il est pressé, lui aussi il aurait préféré ne pas être coincé [retardé]. Et surtout, il aurait préféré que l’âme à ses cotés soit restée dans le métro ; que son épaule ne frôle cette prestance regrettée.

« Qu’est-ce que tu fous là ? » ; qu’il demande alors. Les dires ayant pris le pas sur ses pensées. Pourtant, son questionnement est brusquement effacé. Un mouvement qui les oblige à reculer. Un commun des mortels impatient, qui semble criser contre les forces de l’ordre. Ils veulent sortir, ils refusent d’attendre. Certains s’énervent, d’autres angoissent. Les esprits s’échauffent. Des vociférations, quelques injures — Minho ressent une tension accroître. Il recule, encore. De quelques pas, se rapprochant de la bordure du quai ; beaucoup trop à son goût. « Eh, arrêtez de reculer ! » — qu’il énonce aux personnes devant lui, tentant de se faire entendre [en vain].

Là, une femme manque de tomber, s’accrochant à sa manche. Elle s’excuse, gênée. « Jihyuk, fais gaffe ! » ; coup d’œil furtif, il entrevoit l’écrasement d’une prestance poussée. Épaule agrippée, il décale son compère oublié. Pour qu’il évite ne tombe, qu’il ne finisse écraser. « Ça va ? » — qu’il demande. Le regard froid qu’il arborait à l’accoutumée s'étant évaporé. « C’est quoi leur problème, sérieux. Suffit d’attendre, ils sont tous en train de câbler. »  
♡ busan vibe ♡
Invité
Anonymous
≛ profil
Invité

Will the whole world trick me ? ((Minho)) Empty
Sujet: Re: Will the whole world trick me ? ((Minho)) -- Dim 9 Mai - 18:53
quote éditer supp

Will the whole world trick me ?
✧ ✧ ✧ @jeong minho
Visiblement, ce n’était pas son jour de chance. A peine sortie de la rame, il se retrouve coincé, corps bloqué par un mur humain. Ses yeux cherchent une échappatoire, prêt à se glisser dans la foule pour la traverser et rejoindre l’air libre. Malheureusement, tout semble obstrué, gardé par des portiques fermés et des agents qui tentent de calmer les choses par-dessus le brouhaha ambiant. Un homme d’affaire fit cogner sa mallette dans le genou de Jihyuk alors qu’il reculait. Serrant les dents, le patineur se décala pour éviter une seconde attaque, voyant déjà les allers-retours de l’objet. Son épaule rencontra celle d’un autre. Pour la deuxième fois, le Lin se dit qu’il n’aurait pas dû prendre les transports en commun. Ses yeux croisèrent ceux de Minho, qui avait décidé de descendre à la même station que lui. Franchement, si on voulait parler de mauvais timing, il n’y avait qu’à regarder leur interaction d’aujourd’hui. Qui pouvait se vanter d’avoir croisé son ex-petit-ami dans le métro pour ensuite le retrouver dans un mouvement de foule alors qu’on le fuyait ? Jihyuk, apparemment, en avait désormais le droit.

Alors qu’il allait lui répondre en toute sincérité, de nouveau, un mouvement les oblige à reculer. Tentant de voir par-dessus les têtes, il n’arriva pourtant pas à distinguer la raison de ces pas en arrière. Il sent le vide derrière lui, savant pertinemment qu’ils ne sont qu’à une enjambée des rails. Les mains devant lui, il tente de repousser ceux qui poussent dans son sens. Il entend la voix de Minho s’élever à côté de lui, dans l’espoir de résoudre la situation ou ne pas l’aggraver. Cela ne porte pas ses fruits, la foule totalement imperméable à un quelconque ordre, alors que les sons ne faisaient qu’en s’en amplifiant. N’ayant pas prêté attention à ses jambes, beaucoup plus concentré sur le vide derrière lui, il ne ressent que trop tard le nouveau coup dans son genoux qui lui fait perdre l’équilibre. Il n’avait pas mis sa protection pour le voyage, ne s’étant pas douté que cela finirait dans cette situation. Peut-être devra-t-il être un peu plus prévenant à l’avenir, pour éviter ce genre de douleur. De nouveau, c’est Minho qui apparait à ses côtés, le décalant et lui permettant de reprendre une certaine stabilité en lui évitant de tomber. Il n’était pas aussi insensible qu’il voulait le montrer. Jihyuk le savait, de toute manière, qu’une façade composée le visage sombre de l’autre jeune homme. Masque dont il était en parti responsable.

« Ça va, merci, répondit en se redressant. C’est rien, c’est mon genou qui a pris. »

Levant la tête à la remarque de Minho, Jihyuk tenta de comprendre pourquoi tout le monde agissait ainsi. Il devait y avoir de l’irritation dans l’air, quelque chose comme le fait de vouloir absolument rentrer chez soi, pour retrouver un foyer ou une personne, sortir s’amuser, aller au cinéma, prendre un verre, bref, tout sauf être enfermé sous terre. Une petite dose de claustrophobie et d’effet de foule et il ne fallait pas longtemps avant que les mouvements deviennent problématiquement dangereux pour tout le monde. Il comprenait, Jihyuk. Et il était bête aussi. Parce que s’il était sorti à la station d’avant, il n’aurait pas à s’en faire et il n’aurait pas encore plus embêté Minho. Encore mieux, s’il n’était pas venu dans ce métro, rien ne serait arrivé. Il l’avait remarqué, que les yeux de l’autre avaient perdu de leur superbe glacée. Et cela l’avait fait fondre partiellement. C’était comme si un souvenir tentait de s’infiltrer et de s’installer pour détourner encore plus ses sentiments.

« Ça ne devrait plus tarder, je pense, ils vont bien finir par ouvrir les portes… »

Vu comment les gens se bousculaient, ils allaient bien finir par succomber à la foule. La puissance des rassemblements ne devraient pas être sous-estimé. En réponse à son affirmation, il y eu une vague en avant, libérant de l’espace pour ceux qui s’étaient retrouvé acculé au bord du quai. Sauf que, de ce que pouvait apercevoir Jihyuk, les portiques n’étaient pas ouverts. Il s’agissait juste de forcing, qui allait bientôt revenir vers eux. Aussitôt pensé, aussitôt fait. Voyant très clairement que cela allait déraper, Ji attrapa l’avant-bras de Minho, l’attirant alors dans un coin relativement plus calme de la station. Il suffisait d’attendre, en évitant de se faire prendre au jeu des bousculades. En plus, Ji n’était absolument pas sûr de pouvoir supporter d’être heurter de nouveau au niveau de son genou malade. Déjà, il le sentait trembler, répercussion de sa journée d’entraînement. Mais il serra les dents, repoussant dans un coin de son esprit la douleur.

« Ah, et pour répondre à ta question de tout à l’heure, j’essaye de te fuir pour éviter le… malaise… Tu sais… (Il fit un geste entre eux, qui ne voulait rien dire et qui expliquait tout à la fois.) Mais ça ne marche pas apparemment… »

C’était si gênant. Ne pas avoir fini sur de bonne base, se retrouver malencontreusement coincé ensemble, à deux reprises, alors que l’un essayait d’éviter la confrontation et que l’autre semblait totalement hermétique. A une époque, Jihyuk adorait voir le regard de Minho qui se transformait en l’apercevant, synonyme de tous les sentiments qu’ils partageaient. A une époque, Jihyuk n’aurait jamais imaginé terminé comme ça avec lui. Il était le responsable premier de leur situation. Il avait été influencé, stressé, poussé, sans jamais résister, parce qu’il n’arrivait pas à répondre à ses parents. Il avait changé, mais trop tard par rapport à leur relation. Aurait-elle fini différemment s’il avait été plus courageux et avait tenu bon ? S’il ne s’était pas arrêter à la bonne excuse qu’on lui avait donnée pour couper les ponts ? Aurait-elle même été terminée ? Tellement de questions, qui n’auront sans doute aucunes réponses.
♡ busan vibe ♡
Invité
Anonymous
≛ profil
Invité

Will the whole world trick me ? ((Minho)) Empty
Sujet: Re: Will the whole world trick me ? ((Minho)) -- Mer 16 Juin - 18:25
quote éditer supp

Will the whole world trick me ?
✧ ✧ ✧ @lin jihyuk
Ces mouvements étaient insupportables. des âmes peu notables, qui ne cessaient de se rendre lamentables. Ces vagues humaines l’exécraient, il n’avait qu’une envie — les repousser. Cependant, il ne pouvait pas faire grand chose. Ses poings étaient vain face à ces essences turbulentes qui ne désire nulle attente. Frasques anthropiques ô combien dangereuses, il est évident qu’ils doivent avant tout se protéger — par peur d’une souffrance. Tomber, s’écraser contre les rails. Une hantise. Il ne voulait guère se retrouver à frôler la mort, voire à l’embrasser. Ce qu’il désirait, bien que peu stimulé, c’était continuer à perdurer [encore quelques années].

Pour hanter ;
Ses pairs détestés.

« M’éviter ? T’en es encore là, Jihyuk. Sérieux, il serait tant de passer à autre chose. Ça changera rien sur le fait que tu m’as brisé le cœur » — qu’il énonce, d’une froideur inégalée. Là, quelque peu éloigné de cette foule aliénée. Le môme n’était pas un monstre, il avait juste été blessé. Autrefois, ses rêves s’étaient envolées. Sa confiance en lui avait été malmenée, il s’était retrouvé à être traité comme un moins que rien. Aléas d’une existence pénible au possible, il avait dû se contenter de panser ses plaies béantes [ô vile souffrance].

« Ça va, ton genoux ? » — qu’il articule, changeant de sujet. Son expression restée inchangée, simplement parce qu’il était préoccupé. Tourmenté par ses sensations qui refont surface, ce sentiment déplaisant d’être un raté. Tracassé par ses pulsions dans sa poitrine qui lui rappellent qu’il était amouraché, d’un gars qui ne faisait que le blesser. À nouveau, il réitéré ce que Jihyuk lui avait inculqué. Angoissé, par cette cohue humaine qui ne cessait de s’échauffer.

Exaspérée ;
Excédée.

« Faut qu’on sorte d’ici. » — qu’il souffle, à lui-même. Malgré ce coin tranquille, le môme n’était pas serein. Il remarque qu’ils sont poussés, vers ce quai qui ne peut s’allonger. Ses yeux observent, ils s’enivrent des environs : jusque’à trouver une solution. « Tu me fais confiance ? » ; la réponse n’est pas attendu. Bras tendu, il attrape le poignet de son homologue pour l’inviter à le suivre. Alors, il saute. Sur les rails, idée douteuse [cafardeuse]. Il le sait, mais il sait aussi que son plan est innovant. Il tire sur l’avant-bras de son compagnon, pour traverser l’esplanade ferrée. De l’autre côté, il s’empresse de grimper sur le quai. Il sait qu’ils n’ont pas beaucoup de temps. Il a inspecté les minutes qui les séparaient des prochains métros, leur laissant une minute. Soixante petites secondes. Il attrape les épaules de plus petit, qu’il aide à se mettre à l’abris. Fragments temporels envolées, le bruit du métro se fait entendre. À toute vitesse, il passe, sans s’arrêter dans cette station déjà hantées.

Par des êtres,
Ô combien excités.

« On est tranquille, on a plus qu’à sortir tranquillement » — qu’il annonce, fier de son idée. Néanmoins, il espère que cela ne va pas déclencher une vague de mimétisme. À deux, cette manœuvre était possible. Bien qu’imprudente et risquée. Une ribambelle d’âmes serait un réel suicide, là où chacun pousserait son prochain pour son propre salut. « C’est moi ou tu boîtes carrément ? » — qu’il remarque, s’étant mis en marche vers la sortie. « C’est de ma faute ? »  
♡ busan vibe ♡
Invité
Anonymous
≛ profil
Invité

Will the whole world trick me ? ((Minho)) Empty
Sujet: Re: Will the whole world trick me ? ((Minho)) -- Jeu 8 Juil - 15:44
quote éditer supp

Will the whole world trick me ?
✧ ✧ ✧ @jeong minho
« Outch, lâcha Jihyuk en se frottant le cœur. Pas besoin de me rappeler que je suis puéril et débile tu sais… »

Cela faisait vraiment mal. Parce qu’il l’avait aimé, réellement, pendant toute la durée de leur relation et même après. Première relation, première fois, premier déboire. Mais il s’en était remis, même s’il s’en voulait toujours. Parce qu’il avait honte d’avoir céder aux remarques acides de son père, aux regards lourds de sens de sa mère. Cela l’avait épuisé, il avait pris peur et avait trouvé la bonne excuse pour se séparer de lui. Mauvaise idée, pour un adolescent mis sous pression, qui voulait encore faire plaisir à ses parents. Maintenant, il était adulte, un peu plus expérimenté mais avec autant d’habilité sociale qu’un enfant qu’on a enfermé dans une tour. Il avait ses petits groupes d’amis et de connaissances, qui se limitaient à ses études et son sport. Se reconnecter avec de nouvelles personnes lui étaient difficiles, surtout lorsqu’il s’agissait d’une simple rencontre. Heureusement, Haeseong avait les mêmes difficultés et leurs moments de gênes étaient rapidement devenu légers comme une plume, en souvenir de leur enfance. Avec Minho, pourtant, il s’agissait d’une chape de plomb, qui l’enfonçait toujours un peu plus dans le béton du sol de la station de métro.

Levant un sourcil à sa question, il ne fit qu’hocher la tête. Comment avait-il pu remarquer, alors que tout le monde les poussait et que les exclamations de colère s’élevaient autour d’eux ? Ce n’était pas si important, un genou, pour les autres. Et même pour Jihyuk, qui le négligeait toujours méchamment, il n’était qu’un contretemps. Alors cette petite attention, même après lui avoir ramené dans la figure qu’il l’avait fait souffrir, brisé son cœur, le réchauffait un peu. Comment pour se dire que peut-être, leur affection n’était pas totalement effacée par les erreurs du patineur. Espéré, c’était peut-être naïf de sa part. Surtout devant ses yeux n’exprimant que la lassitude et son visage fermé. Son regard se porte de nouveau devant lui alors que les services de sécurité ne semblaient pas prêts à libérer la voix.

« Quoi ? Evidemment que je te fais confiance mais - … »

A peine le temps de terminer, qu’il se sent emporté, tiré en avant. Les yeux grands ouverts, il descend à sa suite sur les rails. Il n’a même pas le temps d’avoir peur, de penser au danger ou à la mort. C’est tellement irréaliste, une idée qui ne lui serait jamais venu à l’esprit, qu’il ne prend même pas le temps de comprendre. Pourtant, le choc le saisit lorsqu’ils sont tous les deux de l’autre côté, le métro passant dans leur dos. Il était désormais séparé de la foule tumultueuse, libéré avec une sortie ouverte devant eux. Son cœur se met à tambouriner, emportant par l’adrénaline qui lui arrivait dans les veines. Lin Jihyuk avait toujours eu une vie remplie de compétitions où le stress prenait le pas sur la passion. Ce qu’il venait de se passer, ce moment inexplicable illégale, avait déclenché un rush inconnu en lui. Se relevant alors, il lâche un petit soupir en sentant l’étirement de son muscle en bas de sa cuisse. Etait-ce le choc répété un peu plutôt ou la course sur les rails ? Peut-être un peu des deux. La fatigue en plus. Il essaya de faire bonne figure, en se mettant à marcher aussi, mais cela n’échappa pas aux yeux de Minho. Comment pouvait-il tout voir ? Faisait-il autant attention ?

« Peut-être que courir sur des rails n’a pas aidé mais, non. Ce n’est pas toi. (Ce serait plutôt la faute de ses parents.) Je vais bien, ne t’inquiète pas. »

Il lui suffisait simplement de prendre un bus, pour pouvoir rentrer. Même si l’envie n’y était pas et qu’il boitait effectivement plus qu’il ne le voulait. Il choisit l’escalator, pour une fois, sortant alors son téléphone pour trouver une ligne de bus rejoignant son quartier. Contre toute attente, il était encore loin. Appeler quelqu’un à la rescousse était exclu. Car c’était toujours mieux de rentrer seul. Un peu trop concentré sur le petit écran, il trébucha en quittant l’escalier en mouvement. Evidemment, il fallait qu’il continue son humiliation lente et longue devant Minho. C’était obligé. Se tenant droit, car il n’était pas tombé, il sentit de nouveau un tiraillement, qui, même s’il était presque habituel, le força à prendre conscience que s’il restait debout encore quelques minutes ou s’il subissait de nouveau choc, se sera difficile de tenir la cadence demain. Alors, même malgré la gêne, la honte, la haine et le mélange acide de tout ce qu’ils avaient vécu, il se retrouva tout de même à demander :

« Tu habites dans le coin ? Parce que hum… si je pouvais mettre de la glace dessus avant de rentrer… Ce serait vraiment gentil. »

Puéril et débile. C’était comme abusé de sa gentillesse. Mais dans un rire, il lui dit que ce n’était pas obligé, qu’il pouvait très bien rentrer seul et qu’il allait s’en sortir. Dans quel état arrivera-t-il à la fin ? Bonne question. Il ne pouvait pas encore y répondre. Un léger espoir de pouvoir profiter d’un peu de fraicheur sur son muscle fatigué pour ensuite retourner à sa vie, ignorant l’étreinte glacé autour de son cœur, de cette fin tragique entre lui et Minho.
♡ busan vibe ♡
Invité
Anonymous
≛ profil
Invité

Will the whole world trick me ? ((Minho)) Empty
Sujet: Re: Will the whole world trick me ? ((Minho)) -- Lun 1 Nov - 0:32
quote éditer supp

Will the whole world trick me ?
✧ ✧ ✧ @lin jihyuk
Délicat ; la situation dans laquelle ils se trouvent. Là, à marcher l’un à côté de l’autre. Comme dans le passé — idylle où le cœur n’avait pas été brisé. Mâchoire serrée. Sensation amère qui hante cette gorge comprimée ; par des fantômes abîmés. Il ne savait guère les raisons de cet émoi. Pourtant, dès que ses pensées s’envolaient dans ces contrées éloignées, il était peiné. Comme un môme qui pense à son jouet cassé ; myocarde brusqué. Trahison. première fois qu’on lui montrait qu’il n’était rien. Ébauche d’un triste tableau où il était au dernier plan ; à succomber. Il lui en voulait, Minho. Il lui avait souhaiter du mal, que le mauvais augure s’abatte sur sa frimousse — élucubrations évaporées.

Souvenirs qui rongent une âme.
Souvenirs qui détruisent l’être.

« Grimpe. » ; qu’il prononce, probant de le porter sur son dos. Parce qu’il était trop gentil, Minho. Trop serviable, à toujours penser à autrui. À chercher à plaire, à être exemplaire. Et ses mains passent sous les cuisses musclées du brun, pour le soutenir — l’empêcher de glisser.

Piètre tableau ;
qui réveille ses maux.

Fragments envolés ; minutes écoulées. L’immeuble où il crèche est envahi, étage gravi. Porte déverrouillée, les voilà arrivés. Immense appartement — trop. Une âme y sévit, loin des questions de ses compères incompris. Il délaisse ses affaires dans l’entrée, où il rend sa liberté à son invité. Incongru, l’amour destructeur arpente son nid ; foutue torpeur. « Au bout du couloir, y’a le salon. Je t’en prie. »

Situation insensée.

Il retient un rire, Minho. Son faciès se hoche — amusé. Il s’éclipse dans sa cuisine. Il va chercher une poche de glace, qu’il place dans un torchon. Pour éviter que le froid agresse la peau, comme Jihyuk lui avait appris. Il souffle ; à nouveau. Joues gonflées ; salon où il réapparait. « Tiens. » qu’il énonce en tendant l’objet. « Tu devrais surélever ta jambe, ça serait mieux. Enfin je crois. » Il n’était pas spécialiste, après tout. Un simple ignorant qui avait effleuré ce monde ; là où sa moitié brillait.

Autrefois,
où les regards n’étaient pas aussi froids.

« Tu veux boire quelque chose ? J’ai de l’eau, du jus de fruit et certainement du soju. » Denrée peu appréciée, il en détenait pourtant. Parce que Mason avait dû en laisser, avant de s’évader — pour ne revenir qu’à la nuit tombée. « J’ai aussi de quoi manger, ou de l’aspirine si t’en as besoin. Et, au pire, on peut toujours appeler un médecin. C’est toi qui voit. »  
♡ busan vibe ♡
Contenu sponsorisé
≛ profil

Will the whole world trick me ? ((Minho)) Empty
Sujet: Re: Will the whole world trick me ? ((Minho)) --
quote éditer supp
-- Will the whole world trick me ? ((Minho)) --
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
busan vibe :: fun times :: rp abandonnés-
nouveau
répondre
Sauter vers: