confessions ★ @Song Eren
ootd - tu revois la scène et tu sens encore ton cœur battre si fort que tu ne parvenais à rien entendre d’autre que les battements irréguliers de l’organe surmené. tu te revois encore devant lui, les mots aux lèvres qui bougent et pourtant aucun son qui ne sort.
tu étais plein de bonnes intentions. tu voulais lui parler de ce que tu ressentais. tu voulais lui dire que tu avais merdé et que tu ne pouvais plus tenir la promesse que vous vous étiez faites. tu ne pouvais plus respecter votre accord et lui mentir plus longtemps. tu comptais lui dire que ce n’était pas que du sexe, que ce n’était plus que du sexe.

tu voulais lui dire que tu avais des sentiments.
tu lui aurais sans doute expliquer tout ça en lui parlant de ta jalousie, de ton envie si forte de l’avoir à tes côtés et auprès de personne d’autre. lui dire que tu voulais l’exclusivité, que tu voulais ses jours et ses nuits et que tu ne voulais pas avoir à choisir ni à partager. tu avais prévu de lui expliquer tout ça sans lui demander forcément quelque chose en retour. tu voulais qu’il le sache, tu ne voulais plus faire semblant.
il n’y a que toi.
je ne pense qu’à toi.
lui dire que ça n’était jamais arrivé avant lui, que tu ne t’étais jamais senti comme ça avant de le rencontrer. alors tu ne savais pas vraiment comment te comporter, que d’habitude ce sont les autres qui s’attachent, et toi qui lâches. et cette fois c'était différent.

mais tu n’avais rien dit de tout ça. comme un idiot tu t’étais retrouvé à lui reprocher des choses qui ne comptaient même pas en réalité, qui étaient si insignifiantes par rapport aux paroles que tu aurais voulu lui confier.
et tu te détestais pour ça,
tu ne pouvais pas t’empêcher de tout gâcher.
et alors que les lèvres restaient muettes durant les jours et les semaines qui avaient suivi,

elle avait sonné.
simplement, comme ça.
alors que tu faisais attention à ne jamais l’allumer.


et tu avais menti. encore une fois. qu’est-ce que tu pouvais bien faire d’autre ? tu n’allais pas le lui dire devant tout le monde alors que seul à seul tu n’y étais déjà pas arrivé. mais tu te sentais encore plus idiot maintenant, et même s’il avait semblé ne pas comprendre ce qui se passait, tu sentais que tous les autres eux l’avait compris. alors ça ne serait qu’une question de temps, pas vrai ?

tu avais tenté de te faire discret depuis le black-out. tu n’avais pas particulièrement parlé à eren, mais tu ne l’avais pas évité non plus pour ne pas te faire remarquer.
tu n’avais pas pu lui offrir ton cadeau personnel la dernière fois, avec tous les évènements qui s’étaient enchaînés, tu n’avais pas trouvé la bonne occasion. tu l’avais pourtant prévu depuis des mois et tu te revoyais encore tout exciter à l’idée de le choisir.
vraiment idiot.
et alors que vous sortiez tous du hangar pour rentrer chez vous, tu pris ton courage à deux mains pour t’approcher de pride. « eren ? » tu commences et lorsque tu as son attention, tu continues. « hm, est-ce que t’as un peu de temps ? » tu ne voulais pas que les autres le remarque alors tu les laisses avancer, de toute façon vous n’alliez pas tous dans les mêmes directions. « je voudrais te parler d’un truc. » tu hésites, ne sachant pas trop quoi lui dire pour qu’il l’accepte après votre dernier tête à tête chaotique.

 

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confessions ★ @khan levi
ootd - Jiayi t’avait mis en garde, il t’avait répété que ce serait compliqué, que tout ça n’allait pas mener à un final idéal, mais justement c’est ce que tu avais toujours voulu éviter. Que les relations se compliquent, que tout devienne difficile à gérer et que tu doives choisir, te ressaisir. Ton cœur battait un peu trop pour envy, tu le sentais, tu le savais. Tes sentiments étaient présents, mais tu les niais depuis déjà longtemps, surement trop de temps pour te convaincre que tu ne ressentais rien, que ce n’était qu’une erreur, que tout ça allait s’arrêter et que tu te faisais des idées.

Dispute.
Distance.
Tension.

Chacune de vos rencontres laissées un gout amer depuis ce soir-là, il devait te dire quelque chose, mais c’est parti dans une conversation qui n’avait aucun sens, ça n’avait fait que dégénérer les choses entre vous et ça se sentait. Dans l’air c’était palpable, tu pensais être discret, mais ton meilleur ami t’a faits comprendre que tu ne l’étais pas, vous deux, en vérité tu aurais dû-t-en préoccuper. Tu aurais dû prendre les choses en main, c’est toi qui aimes la maitrise, tu aimes le contrôle. Seulement tu aimes aussi quand tu le perds avec lui, mais désormais est-ce que tu peux encore te permettre de te laisser aller ?

Ton anniversaire avait réuni tout le monde, évidemment si les choses s'étaient passées normalement ce serait un miracle. Coupure de courant, blackout total, puis retour à la lumière et sonnerie de ta love alarm qui s’y met. Tout s’enchaine en ce moment et te fait perdre pied, tu ne sais pas trop où tu en es, t’aimerais éclaircir tout ça, savoir enfin ce que tu veux et où tu vas ! Tu continues d’entendre les mots de Jiayi, tu n’es pas influençable, tu n’écoutes souvent que toi, mais est-ce que tu peux mettre en danger les autres, le groupe, cette famille que tu as réussi à trouver, à construire, ce cocon où tu te sens si bien pour un cœur qui s’emballe, pour une relation que tu sais plus forte que ce que tu voudrais qu’elle soit, mais … à quel point es-tu prêt à prendre des risques pour suivre cette voie ?

Tu avais besoin de réfléchir, trop de choses se mélangent, des mensonges aux vérités, des songes à la réalité, tu dois faire le tri, tu dois essayer de te ressaisir, d’avancer, de trouver des solutions et d’enfin te poser.

Arrête de fuir Eren… tu es pride, un homme fier et sûr de lui, tu dois assumer tout ce merdier, tu dois le régler avant que tout cela ne t’échappe davantage et que tu ne continues de chuter sans savoir où la descente va s’arrêter…

Tu aurais aimé ne pas y penser aujourd’hui, mais Levi est là, il t’arrête avant que tu ne puisses quitter les lieux. Tu le regardes et te demandes ce qu’il veut, pourquoi subitement vouloir te parler ? Tu n’es pas contre, tu as surement besoin d’y voir clair justement, de comprendre pour toi-même réalisé des choses que tu ne veux simplement pas avouer. Peut-être que tu n’en as pas entièrement conscience, mais tu penses surement que tu les gardes en toi, les barricades, empêchant cette faiblesse sortir.

« Bien sûr. » Dis-tu simplement en faisant un pas de recul pour rester dans le hangar, tes affaires posées. « De quoi tu veux me parler ? » Tu le questionnes, curieux. Tu espères vraiment que ça ne va pas se finir comme l’autre fois, mais tu attends, pendu à ses lèvres. « Rassure-moi, tu ne comptes pas encore me faire de reproche ? » La scène était tellement « identique » que tu ne pouvais pas t’empêcher de le demander, voulant éviter une autre dispute si c’est possible, tu penses en avoir assez de voir votre relation se détériorer sans trop savoir pourquoi, tout semblait si bien il y a quelques semaines de ça…

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confessions ★ @Song Eren
ootd - elle avait sonné. elle avait sonné et tu savais bien qu’elle sonnait grâce à toi. et tous les doutes que tu pouvais encore avoir avait disparu à l’instant où les regards s’étaient levés. tu l’aimais, tu l’aimais tellement que cette fichu alarme s’était déclaré à ta place.
et tu savais bien qu’il n’y aurait plus de retour en arrière. tu le savais depuis un temps maintenant, depuis que ta jalousie était devenu incontrôlable et que tu voulais pride pour toi tout seul. tu savais que vous n’étiez pas exclusifs, et si toi tu ne voyais personne d'autre, tu ne pouvais pas reprocher quoi que ce soit au chef de la bande parce que vous ne vous étiez rien promis.

mais maintenant toi tu voulais les promesses,
tu voulais les paroles et les engagements. tu voulais être le seul avec qui il passait ses nuits où se réveillait les matins. tu voulais être dans son esprit comme il l’était dans le tien. tu ne voulais plus que du sexe, tu voulais plus. tu voulais que ce soit compliqué, que vous vous preniez la tête sur vos sentiments s’il fallait. tu voulais tout ça, tu voulais l’attachement et tout ce qui allait avec. elle était bien loin cette résolution audacieuse que vous vous étiez jurés, du sexe et rien d’autre ?
non, ça tu n’en voulais plus.

alors tu ne pouvais plus coucher avec eren comme vous aviez l’habitude de le faire quand vous aviez l’occasion. parce que tu n’arriverais plus à lui mentir, dans ses bras, dans son lit, contre ses lèvres. tu ne parviendrais pas à lui dire que ce n’était rien d’autre que du plaisir. parce que c’était tellement plus que ça pour toi. gamin résolu, tu as accepté ton sort parce que tu n’avais plus le choix.

tu lui demandes d’attendre, s’il a un peu de temps à t’accorder. et dans ta poche ta main se crispe sur la petite boite que tu caches en pensant aux mots que tu choisirais pour lui offrir. « quoi ? non, non, pas cette fois. » tu réponds maladroitement quand il te rappelle tes exploits passés ou comment faire d’une déclaration d’amour une dispute désastreuse qui gâche tout, un programme de khan levi. tu te grattes la nuque en hésitant un instant. « hm, j’ai pas eu l’occasion la dernière fois, avec la coupure de courant et tout ça… » tu commences avant de prendre une grande inspiration et sortir ce que tu cachais de ta poche.

le cœur qui bat plus vite, les mots qui s’emmêlent. « tiens. » les situations s’enchaînent et se ressemblent, comme si tu ne pouvais tout simplement pas lui avouer, pas lui dire comme ça. « c’est pour toi. joyeux anniversaire, encore une fois. » et tu évites son regard en ouvrant la boite pour y sortir un joli bracelet d’argent sur lequel ses initiales étaient gravés. tu l’avais acheté avec ton argent, prenant pour l’occasion et avec des mois d’avance des petits boulots ou vendant des fringues. « je sais qu’en ce moment entre nous c’est… bizarre ? » tu fais une pause, cherchant un mot plus adapté avant de finalement laisser tomber. « enfin, tu m’as compris. j’avais prévu ton cadeau depuis longtemps alors j’allais pas le garder… » tu tentes de te justifier pour détendre l’atmosphère un brin gênante.

« je suis désolé. » sincère, tu mords ta lèvre. « pour la dernière fois, je suis désolé de m’être énervé et t’avoir fait des reproches. j’aurais pas dû. » tu confesses sans te défiler cette fois.


 

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confessions ★ @khan levi
ootd - La tension entre vous tu la sentais bien sûr, ce n’est pas comme si tu pouvais l’ignorer alors que c’est à peine si vous vous adressiez un mot. Ton anniversaire avait réservé des surprises, mais tu es surement le seul à ne pas savoir à quel point ce moment était révélateur. La sonnerie de sa love alarm qui s’impose, les derniers évènements entre toi et Levi, tant de choses qui aurait pu te mettre la puce à l’oreille si tu ouvrais ton esprit à cette possibilité on ne peut plus vrai. Le manque de parole, d’échange, les mots parfois passaient sous silence et restait suspendu aux lèvres pour ne pas franchir la barrière. Tu es loin d’être le genre de mec à fuir, tu assumes tes choix, mais tes sentiments ? Tu en as peur, encore incertain, encore trop coincé dans la crainte de voir tout s’envoler, de faire éclater en mile morceau de verre ce que tu as réussi à construire, à trouver. Tes questions, ton hésitation t’empêche clairement d’y voir ce que tu veux vraiment, ce que tu aimerais réellement.

Lui.

Cet idiot qui te fait des reproches sortis de nulle part, cet idiot qui te rend fou même quand il n’est pas là, plus encore quand il n’est pas là, créant un manque que tu ne pouvais soupçonner. Ce soir alors qu’il te retient, tu acceptes de rester, de l’écouter. Prenant ce temps pour le regarder alors que tu as l’impression de ne pas l’avoir fait depuis une éternité. Pas cette fois ? Te voilà rassuré et le sourire s’installant sur tes lèvres en témoigne. Tu n’es pas d’humeur à te disputer avec lui, pas encore. Tu ne veux pas que votre relation devienne ce genre de relation là, celle où vous êtes incapable de parler, incapable de passer du temps sans vous quereller, tu ne veux pas de cette distance entre vous que tu sens bien trop présente depuis l'autre fois, mais que faire quand tu te trouves au bord d’un gouffre sans savoir si tu dois rester en haut ou sauter ? Tout devient compliqué.

Ça t’intrigue cependant, ses mots, cette boîte qu’il sort de sa poche et te tend. Ramenant tes doigts jusqu’aux siens pour venir prendre le bracelet sorti de son emballage, ton regard déviant du sien jusqu’au bijou que tu détailles, les initiales ne t’échappe pas.

« Merci. Il est parfait. » Tu es touché, tu te sens réellement heureux de l’attention porté par celui qui hante un peu trop tes pensées, plus tu observes son cadeau plus tu sens que c’est important. Bien plus personnel que tous ceux que tu as pu recevoir, bien plus symbolisant à tes yeux que tu ne pourrais l’expliquer. « Tu me le mets ? » Tu le laisses reprendre le bracelet en tendant ton poignet. « Bizarre en effet. » Souffles-tu en continuant de le regarder. « Pourquoi tu ne me la pas donné avant ? » Tu sais bien que c’est du fait de votre relation actuelle, mais tu ne veux justement pas que ce soit « bizarre » ?

« Ce n’est pas ton genre de t’excuser, tu es malade ? » Tu plaisantes, mais c’est surement aussi pour détendre l’atmosphère à ta façon ou juste pour rebondir sur un sujet important, qui sait ? « Je crois qu'il faut qu'on parle non ? » Tu ne vas pas l’accabler maintenant, tu ne veux pas revenir sur ce qui s'est passé, juste trouver une manière de briser la glace entre vous donc s'il souhaite te dire ce qu'il souhaitait ce jour-là tu l'écouteras, il a fait le premier pas vers toi, tu ne veux pas reculer après ça.

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confessions ★ @Song Eren
ootd - les mots échappés de l’organe battant dont les lèvres retiennent encore les échos. les vérités qui crient et les réalités qui ne peuvent plus nous échapper. levi il a compris qu’il ne peut plus fuir, qu’il ne peut plus faire comme si de rien n’était, que personne n’était dupe et que s’il ne trouvait pas l’occasion de se confier sur les émotions étrangères qui prenaient son être en entier, quelqu’un ou quelque chose d’autre le ferait à sa place.

et tout se mélange quand les intentions sont caduques, quand les promesses sont brisées. et il règne sur le groupe un climat étrange dont les deux principaux acteurs se dévoilent enfin aujourd’hui. pour son anniversaire tu lui avais offert un cadeau unique et les significations fortes qui y découlaient laissaient en réalité transparaître ce que tu n’avais jamais eu l’occasion de lui dire avant.
parce que tu avais peur, de tu ne savais plus trop quoi.
de perdre ce que vous aviez sans doute, ces instants particuliers que vous pouviez partager tous les deux quand plus rien d’autre ne comptait. tu ne voulais pas le perdre, et pourtant tes bêtises, tes colères, tes jalousies et tes envies faisaient déjà le travail.

tu lui tends son cadeau et il a l’air sincèrement heureux. les lèvres qui s’étirent en miroir, et le cœur qui bat un peu plus fort, un peu plus vite, pour les traits éternellement séducteurs de pride. tu ouvres l’attache du bracelet pour le lui mettre comme demandé et lorsqu’il est enfin attaché tu ne lâches pas tout de suite son poignet. « il te va bien. » tu chuchotes sans même t’en rendre compte, naturel des compliments que tu n’offrais pas souvent (à lui surtout). tu relâches ensuite ta prise quand les paroles glissent hésitantes. « hm, je sais pas… avec le blackout et tout ça… je sais pas trop, j’ai pas trouvé le bon moment j’imagine. » tu te justifies sur les raisons qui t’avaient poussé à retarder ce moment.
des excuses.
parce que tu lui en devais, tu le savais. et ce n’était pas commun venant de toi, et sans doute que les mots avaient été durs à prononcer, mais tu avais décidé qu’il méritait que tu le fasses. il méritait que tu sois honnête pour une fois et que tu ne continues pas de lui prendre la tête pour de fausses raisons. et puis tu pensais que si vous en étiez arrivé là où vous en étiez, c’était en grande partie par ta faute, de tes crises et tes caprices.

tu lèves les yeux quand il se moque, mais tu souris légèrement le remerciant au fond de prendre tout ça avec légèreté. « tais-toi, t’habitues pas trop à mes excuses. je risque pas de t’en faire souvent. » tu réponds en plaisantant toi aussi. l’atmosphère était un peu plus détendue lorsque l’aîné se fait un peu plus solennel. parce que lui non plus n’était pas aveugle, il n’était pas stupide et tout ce que tu sentais entre vous il l’avait aussi ressenti. « ouais… » tu réponds avec un peu moins de conviction.      

bizarrement nerveux tu mords ta lèvre en repensant aux mots que tu t’étais répété avant d’oser enfin venir le voir. « hm, je… » tu commences avant d’arrêter en cherchant tes mots. « ça avait l’air beaucoup moins compliqué dans ma tête… » tu souffles à voix basse pour toi-même.

« j’ai rompu la promesse qu’on s’était faite quand on a commencé tout ça. » tu finis par dire d’un coup, poussé d’un étrange courage. « je pensais pouvoir tenir sans problème, honnêtement. je pensais que ce serait que du sexe et que ce serait facile. » tu avoues sans réellement le faire, confession implicite des sentiments qui ont pris le dessus. « et je me suis trompé. »

 

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confessions ★ @khan levi
ootd - En fuyant les complications tu te coupes d’une vérité qui pourrait t’offrir tellement plus que tout ce que tu essayes d’éviter. Les battements de ton cœur son bien présent, ils sont réels, tu respires dans ses émotions qui s’imposent et te rendent plus vivant à chaque fois qu’il est devant toi. Tu pourrais te baigner dans les sentiments si forts, si vrais, si seulement tu n’étais pas aussi borné. Fuir te rend heureux ? Bien sûr que non, tu le réalises un peu plus en laissant ton regard se poser sur lui, cette impression de l’avoir perdu des semaines durant à cause d’une embrouille te rend fou, il te manque et durant cette période tu n’as eu aucun désir de voir ailleurs pour satisfaire quelconque plaisir charnel.

Ce bracelet accroché à ton poignet résonne comme un symbole, un message, tu ressens la force de son attachement dans cette attention, c’est bien plus personnel que tous les cadeaux que tu as pu recevoir à ce jour… Sa prise qui demeure une seconde, deux ou plus à te tenir dans l’admiration de ce bijou désormais à sa place sur ton poignet. « Je comprends t’inquiète pas. » Tu lui as demandé, mais il est évident que te le donner en présence du monde dans la tension qui était palpable entre vous ne devait pas être facile, tu devrais bien le savoir… Le principal c’est qu’il ait fait ce pas vers toi aujourd’hui, tu sembles trop fier pour le faire ne pensant pas être coupable de la dernière querelle entre vous. Tu attendais simplement après lui, espérant qu’il finisse par revenir.

Te moquant un peu de lui suite à ses excuses, choses bien trop rares de sa part pour que tu ne le soulève pas, au final ça détend l’atmosphère. « On verra bien. » Tu n’attends pas des excuses de sa part « souvent » juste quand il y a des raisons d’en faire, même si tu préfères éviter les situations dépensant souvent la pensée et créant ainsi des regrets. Tu oses demander à parler, toi comme lui savait qu’il est urgent de mettre des mots sur tout ça. Cela fait déjà trop longtemps que le silence prône, fuyant sans assumer, sans poser les vérités, il est temps désormais.

Levi prend la parole, mais ça semble plus difficile que prévu, tu souris en le regardant comme pour l’inviter ou l’encourager à dire ce qui semble pendu à ses lèvres ne demandant qu’à sortir. « C’est souvent le cas. » Réponds-tu à ses mots soufflés, les ayant entendus tu ne peux taire cette évidence, même toi tu le sais et pourtant tu n’es pas du genre à être en général handicapé par la franchise qui est naturelle chez toi. Cependant, tu ne sais pas trop au fond si tu veux que Levi ait le courage d’aller au bout, tu ne sais pas exactement ce qu’il s’apprête à te confier, même si tu ne peux pas dire non plus que tu l’ignores totalement, c’est plus un doute qui plane pour toi, un choix à faire, une décision à prendre entre choisir ton cœur et la raison, choix très difficile, bien plus que tu ne voudrais, même si… tu sais lequel te mènerait au bonheur.

La promesse… Cette promesse. Tu continues de l’observer en silence, si tu repenses aux derniers évènements tu étais déjà au courant. Sa jalousie, sa demande l’autre nuit où leur relation compte, faire l’amour avec des sentiments et non juste comme des bêtes, tu savais déjà la vérité à ce moment-là, tu le ressentais toi-même, mais tu as enfermé toutes tes émotions comme pour te protéger, le protéger de ce petit quelque chose qui est devenu bien trop grand, trop intense, trop imposant pour rester sous silence… Toi aussi, tu l’as rompu, alors pourquoi ne pas le dire ? Pourquoi ne pas le rassurer dans cet aveu qui doit le couter ?

« Sois plus clair. » tu lui demandes de ne pas être implicite, mais de faire face à ce qu’il tente de t’avouer à travers ces mots. « Cela fait un moment que ce n’est plus que du sexe non ? » Tu commences à dire comme si c’était évident, mais tu t’arrêtes, sortant ton téléphone de ta poche. « C’était toi ? » Même si la réponse peut paraître évidente tu lui demandes de but en blanc, sa love alarm… ça ne peut être que lui pas vrai ? Même si sur le moment tu es surement le seul à avoir fermés les yeux sur cette réalité. « Qu’est-ce que tu veux Levi ? Qu’est-ce que tu attends de moi ? » Tu ne le demande pas pour le mettre au pied du mur, tu veux juste savoir ce qu’il est prêt à te demander, tu es un peu perdu dans tout ça, mais au fond de toi ton choix est déjà fait… Il ne te rester qu’à l’accepter.

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confessions ★ @Song Eren
ootd - et les mots se jouent des tiens, les paroles que tu ne veux pas dire, que tu ne veux pas expliquer. parce qu’elles signeraient vraiment la fin de votre jeu, votre mascarade dans laquelle vous vous plaisiez si bien depuis plusieurs mois. chaque regard, chaque remarque, chaque geste que tu aurais envers lui seraient différents après tout ça, ne seraient plus comme avant. et les baisers ou les soupirs non plus, peut-être même que tu avais déjà vécu les derniers. si tu lui disais, tu savais devoir faire une croix sur tout ça, définitivement. parce qu’il n’y avait aucune chance qu’il continue à coucher avec toi s’il savait ce que tu ressentais pour lui.

alors les syllabes sont pensées comme hésitantes, les mots sont choisis difficilement. tout ça paraissait plus simple avant que tu ne te lances, avant de sentir son regard sur toi et ses lèvres qui s’impatientent. c’était plus simple quand il n’était pas devant toi à attendre tes explications qui peinaient à venir. mais tu prends ton courage et les déclarations s’envolent, subtiles. tu avoues que tu as rompu votre promesse, votre accord que tu te ventais de pouvoir suivre sans problème. tu avais eu tort. tu avais eu tellement tort et que c’en était stupide d’avoir même instant pensé que ce serait possible et que ce serait simple. du sexe et pas de sentiment ? ce n’était vraiment pas pour toi, surtout quand cela concernait pride. comment est-ce que tu pouvais lui résister ? comment est-ce que tu avais pensé pouvoir t’en contenter ?

tu voulais plus.
tu voulais tout.
tu ne voulais pas que l’amitié, pas que les rapports physiques.
tu voulais pride tout entier et tu voulais qu’il te veuille tout autant.

et quand tu oses enfin lever les yeux vers le bourreau de ton cœur, tes orbes prennent à nouveau la fuite. sois plus clair. et tu le maudis pour ses mots, tu le trouves cruel de vouloir te faire dire ce que tout ton être lui criait déjà. mais tu restes silencieux, tu ne lui réponds pas parce que tu ne savais pas quoi lui dire.
les mots magiques campent à tes lèvres et tu les retiens encore.
quand il sort son téléphone d’un coup, tu fronces les sourcils ne comprenant pas où il veut en venir tout de suite. puis tu comprends, la love alarm, et tu n’oses pas dire que oui. bien sûr que oui. bien sûr que c’était toi, qui d’autre ? tu l’aimais tellement.

« tu veux vraiment me le faire dire ? tu trouves que je suis pas assez embarrassé comme ça, sérieux ? » tu lui réponds cette fois, sur la défensive en regardant son téléphone. « si tu le sais déjà, pourquoi tu me poses la question. » et ce n’était pas une interrogation, mais un mécanisme de défense. parce que tu perdais tous tes moyens, tu n’avais jamais été dans cette situation. tu ne savais pas comment te confesser. alors oui, tu l’avais déjà vu dans les séries, au cinéma, tu l’avais même déjà vécu toi-même, dans les rôles inversés, mais quand il s’agissait de toi dans le rôle principal c’était une autre histoire.

« je… » tu hésites, encore. tu ne savais pas à quoi t’attendre en lui disant tout ça, et tu ne savais pas si tu avais le droit d’espérer. « je sais pas ce que je veux, je sais pas, je… » tu cherches comment lui expliquer. « j’ai jamais ressenti ça... je veux pas que ce soit bizarre entre nous ou avec le groupe. » tu tentes de remettre en ordre tes idées, mais tu ne peux pas t’empêcher de rougir aux mots que tu prononces, terriblement gêné d’avoir à lui déclarer tout ça. « honnêtement, je voudrais que ce soit plus qu’uniquement les rapports qu’on avait… je voudrais que ce soit exclusif, et que ce soit plus que du sexe. » tu oses. « mais je veux pas que tu te sentes obligé à quoi que ce soit, je… c’est juste que je voulais que tu le saches, même si t’avais peut-être pas envie d’entendre ça. je sais que gâche un peu tout avec mes sentiments stupides… » et les mots utilisés ont du sens. « mes sentiments… » tu répètes à voix basse, et puis tu reprends en le regardant dans les yeux. « eren, » tu allais lui dire. maintenant. comme ça. « j’ai des sentiments pour toi. je sais pas depuis quand. peut-être même que j’en ai depuis le début et que je l’avais juste pas remarqué. »

 

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confessions ★ @khan levi
ootd - Comment savoir si ça serait la fin sans mettre des vérités sur table, vous êtes tous les deux convaincus que les sentiments pourraient être nuisible d’une façon ou d’une autre, convaincu que c’est une erreur. Toi, en tout cas c’est ce que tu penses, ou plutôt ce que tu pensais. Tu essayais de t’en convaincre par peur de franchir la limite, cette ligne que vous vous étiez dès le début donné pour éviter justement que cela devienne compliqué, mais l’erreur c’était de croire que ça ne finirait pas par compter. Tu es humain, lui aussi, vos cœurs ont battu ensemble, éprouver le désir, le besoin de l’autre, bien sûr que le temps a joué sur les sentiments et tu dois arrêter de fuir ce que tu ressens. La promesse est rompue depuis longtemps, toi comme lui avait laissé ça trainer en pensant que ça pourrait changer quelque chose, quelle bêtise.

Tu le fixes, lui demande d’être plus clair alors que tu as bien saisi au fond ce qu’il tente de dire, mais tu as besoin des mots, tu as besoin que ça te percute pour que tu puisses prendre conscience pleinement de ce qui se cache dans ton cœur. Pourtant il semble avoir du mal à les prononcer, comme toi la barrière semble tenace et tu uses du matériel pour le pousser davantage, ton téléphone qui a sonné pour ton anniversaire, cette sonnerie spéciale annonçant un amour vrai, ne pouvant mentir aux sentiments.

Levi semble vraiment sur la défensive suite à tes questions, bien sûr que tu peux deviner que c’est lui, mais tu n’as aucune certitude non plus, après tout sur le moment tu as bien fermé les yeux sur la réelle personne ayant fait sonner ton alarme non ? Tu t’es mis des œillères pour ne pas faire face à la vérité, à l’évidence, tu as fui et tu pourrais fuir encore aujourd’hui, pourtant tu décides de le suivre, de pousser les aveux. Tu as peut-être besoin de ça pour avoir le courage toi-même de faire face à tes sentiments, tu as beau les comprendre peu à peu, tu sais que rien ne sera facile et que tu pourrais perdre gros, mais face à lui, quand tu le regardes, entend sa voix, l’observe avec cet air embarrassé tenté de faire face à ce qu’il ressent pour toi, tu sais que tu n’auras pas de regrets. Tu as besoin de lui autant qu’il semble avoir besoin de toi, ton cœur en sa présence qui bat n’est pas un mensonge.

Tu gardes le silence pour lui laisser la chance de s’exprimer, l’écoutant essayer difficilement de répondre à ta question. Il se dévoile devant toi, il prend son courage pour se faire comprendre et t’avouer ses sentiments, tu souris finalement alors qu’il a lâché le morceau, comment tu pourrais résister à cet homme ? Dès le début ce hasard n’en était pas un, cette attirance réciproque alors que vous veniez de vous rencontrer, ce désir et ce regard que tu aimes tant, qui t’hypnotise si aisément.

« Active là. » Tu sors ça comme ça, mais tu as tes raisons. « Ta love alarm. » Eren active la sienne pour entendre la sonnerie du cœur, celle qui résonne et traduit ce « je t’aime » qui n’a pas encore trouvé le moyen de se glisser entre leurs lèvres. Quand c’est activé, il ne faut pas plus longtemps pour entendre les deux téléphones sonnés à l’unisson, témoignant de ces sentiments réciproques.

« Je t’ai déjà dit que tu étais le seul l’autre soir, je n’ai pas besoin des autres conquêtes qui me draguent ou me désir, j’ai seulement besoin de toi. » Tu n’es pas très doué pour tourner autour du pot, même si tu ne fais pas des déclarations d’amour tous les jours, tu es décidé à suivre ton cœur cette fois, tant pis si ton meilleur ami te le reproche ou pense que c’est une mauvaise chose, tant pis si les autres ne sont pas ok avec ça, tu seras toujours leur leader, le « pride » de la bande, mais le « Eren » a besoin de son Levi.

« Ça compte pour moi aussi, tous les deux. » Tu te rapproches du garçon sans le quitter du regard. « Et tu as toujours été exclusif, le seul que je touche, le seul qui me touche, tu peux penser que je mens, mais c’est la vérité. » Tu veux qu’il comprenne que c’est réciproque. « Il serait peut-être temps que j’arrête de fuir ce que je ressens non ? » Tu te poses autant la question à toi-même qu’à lui, parce que tu n’es pas du genre à fuir en général, alors pourquoi le fais-tu depuis si longtemps à propos de tes sentiments ? La peur du changement, la peur de la dépendance, la peur tout simplement ? Peut-être. Mais tu es prêt aujourd’hui à mettre de côté toutes ses pensées superflues qui t'empêche simplement de céder à l'amour.

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confessions ★ @Song Eren
ootd - si tu aimes quelqu’un, dis-lui.
même si tu as peur que ce ne soit pas la bonne chose à faire, même si tu as peur que ça te cause des problèmes, que ça détruise ta vie.
si tu aimes quelqu’un dis-lui, haut et fort.

déclaration des sentiments si longtemps tus, si longtemps cachés et enfouis. les mots magiques que tu as pensé si fort tellement de fois déjà, qui passent tes lèvres dans une tirade embarrassante et pourtant si véridique. tu aimais pride. tu l’aimais déjà bien avant que ta love alarm ne sonne cette fois-là, tu l’aimais quand vous étiez censés n’être que des amis, tu l’aimais quand tu t’efforçais de penser à quelqu’un d’autre. tu aimais eren toutes ces fois où tu te perdais dans ses bras, dans ses bras, tu l’aimais aussi toutes les fois où tu criais au reste du monde que ce n’était pas le cas. tu l’aimais comme un idiot, comme un gamin, comme un premier amour. tu l’aimais tellement que tu ne pensais qu’à ça, tu ne pensais qu’à lui.

tu l’aimais, et tu avais décidé de lui dire. parce qu’il méritait de savoir, parce que tu méritais de pouvoir lui dire aussi. et surtout parce que tu ne pouvais plus garder tous ces sentiments pour toi, tu n’y arrivais tout simplement plus.

courage des confessions qu’on croit vaines et pourtant utiles pour passer à autre chose. tu affrontes les orbes quand les paroles valsent et sortent naturellement. tu avoues. tu ne savais pas depuis quand, ce n’était pas le plus important. et tu restes comme ça, sans rien ajouter, les joues rosées et tu le savais. tu mords ta lèvre ne sachant pas trop quoi ajouter et priant pour qu’il te réponde quelque chose, n’importe quoi, mais ne reste pas silencieux plus longtemps.  

et tu ne comprends pas tout de suite où il veut en venir. active-là. tu ne fais rien, fronces les sourcils. « de quoi ? » à peine, qu’il te répond déjà. tu hésites, effrayé par tu ne savais pas trop quoi. puis tu sors ton téléphone à ton tour,
elle n’avait pas sonné cette fois-là, pourquoi est-ce qu’il fallait te faire revivre ça une nouvelle fois ?
« je sais pas si… » tu voudrais pouvoir trouver une excuse pour t’éviter ça, mais finalement tu l’actives quand même.

et elles sonnent.
de cette mélodie particulière qui berçait les cœurs depuis plusieurs années déjà, qui régnait sur les unions et gouvernait les sentiments.
ta love alarm, la sienne. à l’unisson.
ensemble.
l’un pour l’autre.
elles sonnent.

et tu restes captif de ses mots, de ses orbes. j’ai seulement besoin de toi. rêveries, chimères, des mots tant espérés et imaginés dans une éternité vaine. celle que tu pensais ne jamais pouvoir atteindre, parce que tu pensais être le seul à ressentir tout ça. et quand il se rapproche tes yeux s’ouvrent plus grand comme émerveillé et incapable de rien. est-ce que c’était la vérité ? est-ce qu’il venait sincèrement de se passer ce qu’il venait de se passer ? est-ce que tu avais le droit d’espérer, le droit de le vouloir en entier, pour toi, juste pour toi, rien que pour toi. le droit d’attendre de lui qu’il te retourne tes sentiments,
le droit à ce que tes plus belles envies se réalisent.

« elle a sonné… » tu murmures pour toi-même, incapable d’y croire. tu regardes l’écran de ton téléphone. elle avait sonné, elle avait vraiment sonné et vous n'étiez que tous les deux. « est-ce que… ça veut dire que… tu ? on ? » et tu avais l’air encore plus idiot maintenant, les joues encore plus rouges qu’elles ne l’étaient déjà. « je suis vraiment le seul ? » tu te surprends à demander comme si tu n’y croyais toujours pas. comme si tout était trop beau. et pourtant tu te retenais difficilement de sauter dans ses bras, de l’embrasser comme tu avais tant voulu le faire tout ce temps où vous ne vous parliez plus tellement.

« ça me fait flipper, parce que j’ai jamais ressenti ça pour personne. » et tu oses lui avouer encore, te confier sur ce que tu n’avais jamais osé dire à quelqu’un avant lui. « et je suis qu’un petit con donc je vais sans doute tout gâcher au final. » rictus plus nerveux qu’autre chose, absolument pas sûr de toi quand il s’agissait de ces choses-là. « je vais faire n’importe quoi et tu regretteras sûrement d’avoir dit ce que tu viens de me dire. » tu continues, « mais tu sais, je… je… je suis vraiment heureux là maintenant… » alors que tu n’oses plus le regarder, sourire aux lèvres et le cœur qui s’emballe.  

 

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confessions ★ @khan levi
ootd - À cet instant tu dois bien avouer que tu trouvais que toi comme lui était de beaux idiots. Toi surement plus que lui pour avoir cru être capable de ne pas faire face à tes sentiments. Tu n’as jamais vraiment vécu de confessions, tu en as souvent reçu, mais tu n’es pas celui qui tombe amoureux facilement, tu as toujours été cet oiseau libre. Quoi qu'il en soit, tu n’avais pas prévu d’aimer, mais quand tu y pense, tu es tombé sous son charme dès le premier jour, dès le premier regard. Cette attirance que tu ressentais, elle n’était pas anodine, c’était surtout plus simple de n’y voir qu’un avide besoin de passer à l’acte plus que d’écouter un cœur battre.

Tu peux t’y prendre mal, tu peux être maladroit aussi et manquer de confiance sur le sujet, mais lorsque tu es sûr de toi alors tu fonces et c’est exactement ce qu’il en est à cet instant. Lorsque tu lui demandes de l’activer, tu sais parfaitement ce que tu fais, c’est risqué ? Peut-être, mais tu connais désormais ses sentiments que tu avais volontairement fait taire. Tu sais que si ton téléphone avait été allumé ce jour-là pour ton anniversaire, alors elle aurait sonné. Tu vois bien qu’il hésite, il a peur, mais dès l’instant où les sonneries retentissent, tu sais aussi que ça va le rassurer et toi aussi. Tu as fait le bon choix, c’est ce que tu dis car la preuve, tes sentiments se déclarent, le son qui se propage entre vous est un « je t’aime » silencieux, mais sincère.

Elles sonnent comme elles n’ont surement jamais sonné, réciproquement et à l’unisson. Tu souris, heureux après tout d’avoir brisé les tabous imposés. Puis tu hoches la tête.

« Elle a sonné. » Tu le répètes comme pour lui confirmer que c'est bien réel. L’expression sur le visage de Levi est épique, tu le trouves tellement adorable, tu aurais dû lui dire avant et t’en a bien conscience, mais il faut croire que le bon moment finalement, c’était maintenant. Alors que tu es plus sur que jamais de tes sentiments.

« Tu es le seul. » Ta voix résonne avec sérieux et profondeur, tu voulais qu’il sache que c’était vrai, tu voulais qu’il y croie parce que tu ne mentais pas. Un pas de plus vers lui, tu brises petit à petit la distance entre vous. « On est deux. » C’était la première fois pour toi aussi, pense-t-il que tu tombes amoureux toutes les semaines ? C’était une première ce genre de relation, durable et vrai, tu voulais vraiment la chérir. Tu n’en peux plus, plus tu l’entends et plus tu veux briser cet espace, le tirant finalement contre toi pour le prendre dans tes bras.

« Idiot. » Souffles-tu. « Mon seul regret est de ne pas en avoir pris conscience avant, c’était si évident. » Que tu l’aimais. « Ce jour-là, elle était éteinte. » Tu sais qu’il a surement été déçu à ce moment-là alors tu lui explique. Te reculant un peu pour le regarder dans les yeux. « Depuis le premier jour où on a couché ensemble, il n’y a eu personne d’autre Levi. » Tu n’avais besoin de rien de plus que lui et c’est encore plus vrai aujourd’hui. « Tu étais le seul et je veux que tu le sois encore. » Tu peux paitre un peu romantique ou niais avec tes phrases, mais tu as besoin d’être clair avec lui. « Alors, qu'est-ce que tu veux de moi Levi ?» Qu'il te dise, lui, ce qu'il désire.

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confessions ★ @Song Eren
ootd - et c’était comme si le monde prenait de nouvelles couleurs, et ce n’était jamais arrivé avant. c’était ce dont tu entendais parler parfois, ce que certains racontaient avec le sourire aux lèvres. c’était ce qu’on lisait dans les romans, dans les webtoons. ce qu’on pouvait regarder au cinéma ou à la télévision,
c’était quelque chose que tu ne t’attendais pas à vivre.
pas toi, encore moins avec eren.

i was screaming to heaven that i wasn't made for that, that i didn't need it, because i was afraid, because i preferred to be free, and then you arrived...

levi se confie, avoue, se confesse. et il met des mots sur le cœur battant dans la poitrine, sur l’avidité du toucher, des caresses, des baisers. ce n’était pas que du sexe, ça n’avait jamais été que du sexe, vous aviez été idiots tellement longtemps. tu ne lui avais pas dit les mots magiques, mais en réalité tu n’en avais pas besoin. et la nervosité monte et remonte, toujours plus haute à l’attente des prunelles jumelles, des paroles salvatrices. et tu campes à ses lèvres comme tu voudrais pouvoir les lui dévorer.
tu l’aimes.
tu l’aimes tellement que c’en était effrayant, tétanisant.
et peut-être qu’il t’aimait aussi.

et tu étais comme un gamin, à sourire sans rien pouvoir contrôler. et peut-être que vous regretteriez tout ça, qu’il regretterait de te donner ta chance et que tu regretterais de t’être confié, mais pas maintenant. pas aujourd’hui, pas quand tout semble tellement plus beau depuis que les mots se sont échappés. et la distance entre les deux corps s’éclipse de plus en plus,

et le temps est comme suspendu,
depuis combien de temps est-ce que tu avais arrêté de respirer ?  

il te tire dans ses bras et tu te laisses faire, le visage enfoui dans son cou un instant. et les mots te font rougir et tu te trouves stupide, embarrassé, gêné, de lui montrer cette facette de toi que tu ne soupçonnais même pas. tu voudrais encore t’enfouir, mais il recule et te force à le regarder, les mots te surprennent, mais t’enchantent. « pour moi aussi… » tu réponds doucement, « tu étais le seul pour moi aussi, dès le début. » et tu te mords la lèvre, nerveux.

tu passes tes bras autour de son cou, toujours aussi proche.
et viens picorer ses lèvres, assumant ce que tu voulais à cet instant.
les gestes sont d’une évidence magique comme s’ils avaient été faits pour l’être, les lèvres retrouvent leurs comparses complices, et tu t’accroches un peu plus à lui. « tout. » parce que tu pouvais enfin le dire maintenant, l’assumer complètement. tu l’embrasses encore, un peu plus fougueusement cette fois, avec moins de douceur. tu quémandes l’accès en mordant sa lèvre, et danses avec sa langue aimante. « toi. » tu as le temps de dire avant de reprendre l’échange. « qu’est-ce que tu fais ce soir ? t’avais quelque chose de prévu ? » tu restes très proche de lui, et les orbes proposent ce qui n’avait pas besoin d’être prononcé.

« reste avec moi... »

ce soir tu voulais qu’il n’y ait plus rien qui compte,
si ce n’était les révélations que vous veniez de vous faire.

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confessions ★ @khan levi
ootd - Tu n’avais aucune idée dans quoi tu t’embarquais, tu ne savais pas trop ce qui allait se passer à partir d’aujourd’hui, mais être honnête, mettre des mots sur ce que tu ressentais, sur ce qu’il ressent aussi est la première étape d’une nouvelle relation. Tu n’as jamais ressenti ça, ce besoin d’être si proche d’une personne, de le vouloir entièrement, de tout prendre chez lui et de tout lui donner, mais qu’importe si c’est une erreur ou si vous allez lancer une bombe, si tu décides d’assumer ce n’est pas pour revenir en arrière. Ta love alarm l’a confirmé, la sienne aussi, même si tu aurais dû le comprendre bien avant, tu as été idiot et aveugle trop longtemps.

C’est vraiment un sentiment de soulagement, comme une bouffée d’air fraiche de te confier ainsi, de lui dire ce que tu as sur le cœur alors que jusqu’ici tu laisser ces sentiments demeurer sous silence, comme si tu n’y croyais pas toi-même et pourtant.

Tu l’aimes.
Oui, tu l’aimes et tu veux le lui dire, le rassurer.
L’aimer sans barrière et sans secret.

Te rapprochant de lui, tu gardes ton regard dans sien, tu te perds dans ses yeux que tu aimais déjà depuis le début, tu lui as déjà donné plus que tu ne l’as fait avec quiconque, tu n’as jamais dépendu autant de quelqu’un, partageant autant, voulant le posséder entièrement et être à lui de la même façon, c’était un sentiment agréable et à la fois effrayant. Tu le tires contre toi, tu as besoin d’un contact, de le retrouver, de mettre des gestes pour accompagner tes mots. Pour toi il a toujours été le seul. Tu as était attiré par Levi dès que tu as posé tes yeux sur lui, si le sexe comblait votre relation, il y a toujours eu plus. Tu l’avais enfouie en toi car tu ne voulais pas le voir, peut-être pour pas être blessé de nouveau, peut-être parce que c’était de la folie, mais s’il a été le seul depuis, ce n’est pas pour rien.

C’est parce que tu ne désires que lui.
Juste lui.

Heureux d’entendre ses paroles, même si tu pouvais t’en douter, la jalousie de Levi était beaucoup plus évidente que la tienne. Enfin, tes lèvres retrouvent ses jumelles, tu es heureux, le cœur battant dans ta poitrine et un sentiment chaleureux qui coule dans chaque parcelle de ton corps. Tes bras autour de lui, tu approfondis l’échange à sa « demande » ce baiser n’est pas différent en pratique de ceux que vous échangiez jusqu’ici et pourtant, les émotions et la situation le rendent unique.

Tout.
Ce mot avait tant résumé.
Tout. C’était ce que tu voulais toi aussi.
Toi et lui, désormais ça prenait du sens, officiellement, ça prenait de l’importance.

Tu aurais bien gardé ses lèvres contre les tiennes, encore un peu, toujours plus, ça t’avait cruellement manqué et tu voulais en profiter maintenant que tu savais ce que tu ressentais. « Même si j’avais un truc prévu j’aurais annulé. » Tu souris en l’observant. « Je ne compte pas te laisser. » Hors de question. L’enlaçant encore une fois, tu soupires, un souffle de soulagement face à tout ça. « Je suis beaucoup trop heureux là, ça fait peur. » Tu espérais que ce n’était pas un rêve et que tout était bien réel.

« On fait quoi, on va où? » Demandes-tu sans pour autant le libérer de ton emprise.

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