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Silent pain. / Lan
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Sujet: Silent pain. / Lan -- Dim 18 Avr - 8:32
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“Nous appellerons émotion une chute brusque de la conscience dans le magique."

Regarder mes sculptures, c'est regarder ma vie m'échapper sans rien pouvoir contrôler. C'est réaliser que le chagrin que je ressens, depuis quatre ans, m'empêche de vraiment exister. Je suis impuissante face à ces faits. La seule chose positive qui sort de cette horrible vérité c'est que mon mal être nourrit la créativité de Phoenix.
Ce n'est pas vraiment moi qui octroie à ces œuvres torturés le droit de prendre forme.
C'est complexe à expliquer.
Quand je regarde le résultat final, je me demande comment mes mains ont pu donner à la terre glaise cette force, Force qui explose d'avantage quand l’œuvre est achevée. Est ce que se sont bien mes mains ? A l'instant ou la terre glaise se marie a mes doigts, tout change, tout bascule. Je change, je bascule. Tous mes ressentis s'échappent et viennent se glisser dans cette matière qui sous mon touché devient l'image de mes propres émotions.
Je cherche dans ces instants le souffle de ma vie tout en sachant qu'il a été réduit à néant. Qu'il a été anéanti.
Et ça me fait terriblement souffrir.
La souffrance lié à l'amour s'invite dans mon travail. Pas n'importe quel amour, juste celui que j'éprouve pour un homme. Le même depuis des années. Celui à qui j'ai donné mon cœur. Jihun.
Et là tout se mélange, et cet amalgame de sensations offre aux sculptures des émotions fortes et diverses. Elles sont frappantes, déroutantes, émouvantes, éprouvantes. Et elles se rependent dans mon être comme une traînée de poudre prête à prendre feu à la moindre étincelle.
Mais il n'y a peut être que moi qui les vois.

C'est pour cette raison que souvent je me pose des questions. Qu'éprouvent les gens face à mes œuvres ? Enfin face aux œuvres de Phoenix ? Pensent-ils que ce sont le chagrin et la souffrance qui leurs donnent vie ? Se doutent-ils qu'il y a aussi de la haine et de la rage derrière cette façade lisse de la terre cuite ?
Je revis souvent ce moment.
Celui ou les mots funestes sont tombés contre la peau de son cou, si pâle, si douce. J'aurais pu essayer de lutter à ses côtés. Je n'ai même pas imaginer une seule seconde qu'à nous deux on aurait été plus forts On aurait pu éviter le drame qui semblait se tisser.
Je suis juste partie.
Vu que rester mettait sa vie en péril. Et plus je pense à mon geste et plus je me dis que j'ai été faible. Que je n'ai rien fais pour garder et protéger notre amour. Amour qui encore aujourd'hui brûle mon cœur avec la même flamme vorace. Je m'en veux d'avoir été faible. Je m'en veux mais je peux rien faire. Juste accepter de l'avoir à jamais perdu. Et cette réalité passe aussi dans mes œuvres.
Mais qui la voit vraiment ?

Alors quand je marche dans la salle où sont exposées mes œuvres. Quand je ne suis que Jun et que je laisse les feux des projecteurs éclairer Phoenix. C'est tout ce que mon cœur garde en lui qui me frappe. Mon palpitant laisse échapper les épines douloureuses qui l'entravent, elles s'écrivent avec audace et indécence sur la sculptures, apaisant la violence ressenti. Sans la faire disparaître. Je ne sais pas combien de temps il faudra pour vider tout ce que cette rupture a engendré. Mais ce n'est pas demain que je verrais une âme sereine de dessiner, en observant ce que mes mains créent.
Et cette pensée me mine intérieurement.
J'ai même envie de pleurer, de crier. Ce qui serait inutile ? Et surtout incompréhensible pour ceux qui m'entourent. Alors je garde tout, je maudis en silence toutes mes émotions négatives. Celles qui à chaque fois augmentent la souffrance de mon cœur.

Et puis j'entends comme un appel. L'appel d'une autre âme en peine. Comme si la tristesse mise dans mes sculptures avait touché un autre que moi. Dans un premier temps je me dis que ce n'est qu'un écho de ma propre peine. Mais mes yeux cherchent la silhouette qui serait liée à ce ressenti.
Et je le vois.
Je ne m'approche pas tout de suite. Je n'ose pas. Mais il semble si triste. Alors je vais vers lui. « Bonjour. Tout va bien ? » Ma voix est calme et douce, j'ai mal pour lui, même si je ne connais pas la raison de son affection. Elle me touche, peut être parce que l’œuvre qu'il regarde est une de seule que j'aime particulièrement.
Un cœur brisé qui saigne et qui doucement crée un nouveau cœur de sa propre blessure. Comme une ode à la vie, un espoir qu'un jour la plaie guérira.
Espoir vain pour moi, mais il faut bien croire un peu en un avenir meilleur. « Je peux vous aider ? Vous apportez un verre d'eau ? » Je ne veux pas le brusquer mais le laisser ainsi est impossible.
 

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Sujet: Re: Silent pain. / Lan -- Sam 12 Juin - 14:48
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“Nous appellerons émotion une chute brusque de la conscience dans le magique."

Laid,
Le monde n’est pas si beau.
Pas dans ses yeux. Il ne rayonne pas comme ceux des autres.
Il n’y a pas ces étincelles de l’espoir, parce que Lan, il n’y croit plus. Il ne croit plus en rien. Lan, il s’est éteint il y a longtemps, fermant les yeux sur une réalité qui l’a tâché.
Réduis en cendres.
Lan,
Maudit d’Apollon et de ses flèches.
Malade, les maux l’emportent dans les abîmes.
Il n’y a pas de gloire, il n’y a rien d’ambitieux, il y a l’enfant qui grandit. Qui se laisse porter par les vagues d’une rivière violente, les torrents qui viennent tout saccager dans son cœur.
Il aurait pu être grandiose, mais il ne l’est pas.
Poussière depuis l’enfance.
Les étoiles ne brillent pas, elles ne sont pas belles. Le cœur est lourd, le corps est lassé, et dans ses tympans, les symphonies divines ne résonnent plus. Il n’y a plus rien que le vide, que sa peau martelée, ses idées écrasées, parce qu’il n’a pas le droit de vivre, jouissance envolée à la naissance. De ces coups imposés, de cette dépression qui l’emporte, année après année.
Souvent, il se demande, ce qu’il fait encore là.
Pourquoi il se réveille chaque jour, pourquoi avancer quand il pourrait tout abandonner du haut d’un pont, laisser la faucheuse l’aimer dans le creux de ses bras, chuchoter à ses oreilles ces doux mots, rassurer l’esprit maltraité.
Il est seul Lan, personne pour l’aimer,
Personne pour lui prendre la main.
Quand il se perd dans les rues de Busan, n’étant même pas conscient d’où ses pas mènent, l’inconscience comme défaut, les yeux se rouvrent souvent vers l’inconnu. Aujourd’hui, c’est l’art qui l’accueil. Les poings se resserrent contre ses cuisses, les épaules contractés, des larmes qui s’écoulent le long de ses joues épuisées, rosées comme la douceur de l’aube.
Il ne parvient plus à trouver la beauté dans ce monde. Il a mal, et il est perdu.
Parce que face à lui, le cœur se décompose, vient renaître de ses cendres. Mais le sien est déjà en morceaux, abandonné derrière ces souvenirs douloureux. Personne ne peut l’aider à ramasser ces cendres de lui.
Voix douce, se fait un chemin jusqu’à lui alors que le regard se détourne lentement, presque effrayé d’un contact inconnu, de trouver le visage de quelqu’un qu’il ne connaît pas. « Bonjour. » Voix timide, se cachant derrière tous les masques du monde. Paume de sa main qui vient récolter les bombes de cristal contre sa peau, alors que sa poitrine se gonfle de l’air empoisonné. « Je veux bien… Un verre d’eau. S’il vous plaît. » Parce qu’il n’avouera pas tout de suite que ça ne va pas. Mains tremblantes venant remettre délicatement sa veste sur lui. Le regard divague, de peur que les violences reviennent, là où rien ne lui semble familier.
 

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Sujet: Re: Silent pain. / Lan -- Mar 27 Juil - 10:08
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“Nous appellerons émotion une chute brusque de la conscience dans le magique."

Je reste là. Un instant. En retrait. Le cœur ballotté par les émotions. Je sens la sienne même si je n'en cerne pas la raison. Mais je n'en ai pas besoin. Je prends juste l'écho de ses larmes face à la sculpture d'un cœur déchiré qui renaît après avoir subi milles maux.
Le chemin que devrait suivre le mien.
Chemin qui s'avère compliqué. Facile de travailler la glaise, facile de lui donner la forme que l'on souhaite. Facile de lui faire refléter les souhaits que l'on porte au fond de soi. Plus compliqué de les voir se réaliser ou de tout faire pour les mettre en œuvre.
Je le regarde, me disant qu'il est un peu le reflet de ma pauvre âme. Cette douleur souvent muette que l'on retient face aux autres pour ne pas se montrer faible. Et qui ce soir semble pour lui oublier la retenue. Je le comprends j'éprouve ce genre de sensation. Je voudrais tellement pouvoir me laisser aller, couler et ne plus remonter.
Mais est ce la bonne solution ?
Est la réponse à ma souffrance ?
Est ce que je désire ?

Ou bien c'est juste une vague image d'une réalité un peu dure à supporter. Je n'ai pas toutes les réponses et il semble, vu son état que le jeune homme en face de moi je l'ai pas non plus. Mais je ne peux rester plus longtemps en retrait alors je m'avance et doucement je lui parle. Je ne cherche pas à cerner son mal être, il lui est propre et ce n'est pas le genre de chose qu'on aime partager. Même si parfois se serait la solution la plus facile.
La clé vers une forme de liberté.

Je le salue poliment, l'observant discrètement. Il me répond, sa voix montre sa détresse. Et il me serre le cœur. Est ce mon travail qui lui fait cet effet ? Il est vrai que cet œuvre si on la regarde vraiment, peut éveiller bien des émotions. Car elle donne à réfléchir sur le sens de la vie. Sur le sens de l'amour. Qu'il soit celui qu'on porte à sa famille, à un ami, ou à l'être aimé.
L'amour fait souffrir sous toutes ses formes.
La souffrance se teinte juste de couleurs plus ou moins fortes selon l'impact des sentiments. Je m'assure qu'il va bien et lui demande s'il désire un verre d'eau. « Je vais vous chercher ça tout de suite. Ne bougez pas. » Je vois ses gestes tremblants, sa détresse me frappe d'avantage. Quel douleur l'habite pour être si démuni ? C'est comme s'il absorbait que la vision négative de la sculpture de Phoenix sans en voir le message d'espoir.
Car il y en a un.
Même si moi même parfois, j'ai du mal à le voir.

Je m'absente quelques secondes. Un laps de temps dans lequel mon cerveau s'accroche au visage du jeune homme. A ses traits tirés. Si fragiles. Si triste. Est ce que mon visage arbore parfois la même sentence quand tout s'écroule autour de moi ? Ai-je la même expression quand je pense à Jihun sachant qu'il n'y a plus d'avenir pour nous ?
Et je reviens lui tentant le verre. « Voilà. Est ce que vous voulez vous s'asseoir ou vous isoler un peu ? » Peut être que ma demande va lui sembler bizarre, mais sur le coup je ne réfléchis pas aux conséquences. Je vois juste son désespoir.
Désespoir qui me frappe en pleine face.
Et qui alimente le mien.

Activant des vagues que je ne veux pas voir se faire plus voraces. « Je peux demander à l'accueil si vous pouvez vous poser dans un endroit calme, le temps de vous reprendre ? » Je le regarde avec douceur, je ne cherche pas à m'imposer juste à lui rendre l'instant plus supportable. « C'est la sculpture qui vous bouleverse ? Il faut dire qu'elle secoue pas mal les émotions. C'est comme si Phoenix nous ouvrait son cœur. » Alors que c'est Phoenix qui sous mes mains ouvre le mien. Ma voix tremble un peu et mon palpitant s'agite bousculé par cette situation qui me perturbe.
Il ne faut pas que je flanche.
Pas maintenant. Pas ici.
 

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Sujet: Re: Silent pain. / Lan --
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