mirage miracle,
à en rassembler les espoirs.
s'en retrouver las, quelque peu ailleurs, perdue dans ces lointains horizons à en défiler sous les onyx.
candeur absolue,
sur le bout des ongles.
qiqi comme divine comédie, qui se déroule dans les empyrées, à en croire que tout ne s'est pas arrêté juste après son départ, renouveau qui vient s'ancrer, et quelque part ça fait du bien. le battant rassuré, le sourire dominant. à en observer perles de pluie tomber, s'égayer de ces journées où les feuilles se colorent, teinte orangée qui s'en dessine.
il n'y a plus que la bonté qui contamine,
à en faire se mouvoir les silhouettes, précipitation orchestrée.
de ce train qui l'attend ( partira sans elle ) si elle n'en vient pas à se dépêcher, à force d'un peu trop trainer, regard curieux de ces âmes esseulées ; à en chercher les histoires, conter dans sa tête les vies qu'ils mènent. demoiselle perdue dans ses rêves.

premier wagon qui l'accueille,
à tenter d'en récupérer souffle coupé,
quelque peu morcelé ( malmené ) par sa course effrénée,
pourtant c'est le rire qui l'envenime, à chercher place dans les allées bondées. en voir chaque siège rempli de ces gens auxquels elle invente des paradis — vous monsieur, vous devez être un artiste à le lire sur le visage, en admirer phalanges allongées, certainement un pianiste à la carrière bien lancée.
ça l'amuse,
gamine solaire,
gosse trop solitaire,
c'est ainsi qu'elle menait son enfance ; à venir là en créer jeux et autres amusements. papa, maman, ne pensaient qu'à la compétition. qiqi, elle avait besoin de souffler, s'évader ( s'échapper ) se laisser le temps de profiter.
à en contempler les rangées,
s'efforcer de trouver endroit attitré,
pourtant le train se met en branle et le corps n'a cessé sa marche entamée. à se dire qu'elle finira par trouver. même un petit coin lui conviendrait. à se laisser soustraire à toute cette excitation, séoul la belle, séoul la grande. compétition à l'approche, pourtant ce n'est pas ce qui ravive la flemme, non, juste cette idée de découvrir la capitale.

et à trop rêvasser,
elle fait pas attention,
de ce freinage si soudain, poids du corps embarqué,
tombe à la renverse, se rattrape du mieux qu'elle peut,
sur cette silhouette féminine qui se prend le coup ; rougeur qui vient peindre les joues. à se confondre en milles et une excuses. oh mon dieu, pardon. je suis vraiment désolée. j'ai pas fais attention. vraiment je suis sincèrement navrée. politesse qui s'est accroché à la langue, c'est comme ça qu'on lui a appris qiqi, toujours faire bonne figure, s'excuser quand on est en tort. je suis si maladroite à en empêcher les rires nerveux de s'extirper, pourtant c'est le dos courbé qu'elle n'a de cesse de s'en vouloir ( stupide, stupide ) à tenter de ne pas se faire remarquer, c'est manqué.
et de ce regard plongé sur elle,
à en repérer les sièges disponibles,
oh, vous... vous êtes avec quelqu'un ou ? doigt pointé vers l'objet convoité, à ne pas redescendre, feu rougis sur le visage.

Elle est belle, Nana. Peut-être un peu trop.
Elle est blessée, Nana. Mais ça personne ne peut le voir.
Gouvernée par la peur ; y'a l'anxiété qui bouffe ses veines, y'a ses pensées qui empoisonnent son coeur, quand il se brise, encore.
Encore, encore.
C'est un éternel recommencement. Et y'a rien qui pourra la sauver, aucune main, y'a toute sa fierté qui crache, à ces visages, sur ces doigts qu'on tend, elle refuse d'être faible.
Refuse ces regards de pitié.
Nana va bien.
Les joues trempées, même lorsqu'il fait beau, c'est une pluie immortelle sur les pommettes qu'on vient recouvrir de rose, pour cacher ce visage disgracieux ;
Oublier les tristesses,
Les heures funestes.
Et si un jour j'peux fuir ;
J'aimerais pas regarder derrière.

Oh, look at you.
Dying.

Ô misérable, il n'y a rien à sauver, rien à récupérer, de bon. Il n'y a plus rien de lumineux chez elle ; ils ont tout emporté avec eux, ces foutus démons. Il n'y a plus rien à trouver, quand on l'a déjà dérobé de ces joyaux, quand on lui a tout arraché, la beauté et le bonheur ; quand elle s'est éprise de cette liberté qui n'est pourtant qu'un vil poison.
Eprise de tout ce qui pourrait la tuer, dans son gosier, sa brûle comme l'alcool consommé. Ca brûle comme toutes les plaies cachées, invisibles, elles sont reines sur le battant, elles sont impératrices secrètes sur les peaux jamais dévoilées.
Elle est un mystère ; complexe.
Sans qu'on arrive jamais à la comprendre, jamais à déchiffrer tout l'enfer qui s'abat dans ses songes. Elle ne dira jamais rien. Elle n'en dira jamais trop, Nana.

Et personne ne verra ;
Que l'étoile est en train de s'éteindre.

Départ qui s'annonce, d'un chaos ; comète qui vient soudainement s'effondrer sur son corps fragile, d'un sursaute qui fait resserrer ses phalanges dans le creux de ses paumes ; et de ses orbes qui se posent sur la silhouette maladroite, douce.
Jolie.
Bordel... Qu'elle vient prononcer, les mots caresses ses lèvres alors qu'elle se redresse lentement, de peur de l'effrayer. Jamais tendre, Nana. Ca va ? Tu as mal quelque part ? Je m'en voudrais que tu te sois blessé sur moi. Main délicatement portée sur le coeur ; les mots sont sincères alors que le visage se fend en deux, d'un sourire tendre qui vient l'animer. Rare, pourtant honnête.
Ce n'est pas grave, ça arrive à tout le monde.
Mais Nana, ses maladresses,
On ne peut pas lui pardonner.
Quand ses doigts ne font faire que pour pourrir.

Et ses yeux suivent les siens, quand elle s'abaisse doucement, à laisser un rire s'échapper de gêne. Elle n'est rien, elle n'est personne Nana. Elle ne mérite pas des excuses, ni même cette politesse qu'elle connaissait si bien, avant de quitter le paradis sauvage. Non non vraiment ! Agitant les mains face à elle, jusqu'à laisser quelques étoiles briller dans son regard, quand la demande s'extirpe des pulpeuses divines ; d'une caresse, elle voudrait y gouter.
Oh, non il n'y a personne, fais comme chez toi !
Elle a tout perdu, ces bonnes manières, ces jolies phrases. Elle ne sera jamais aussi jolie, aussi grâcieuse.
Plus jamais.
Plutôt crever.
Tu montes sur Séoul aussi ? C'est mieux parfois de ne pas faire le trajet seule.

Parce que toi Nana ;
C'est l'hiver dans ton coeur.
C'est la solitude qui te reste pour te lamenter.

divine mascarade,
sublime les espérances.
à n'y voir que du feu, illusions factices qui s'en dessinent, trouve fatalité dans les routes empruntées.
doucereuse apparence,
à s'en amuser bien trop.
de ces jeux qui ne font offense à personne, qiqi comme maitresse des cérémonies, à venir tout orchestrer de ses doigts qui dansent, tout tangue, c'est beau à observer. quand dans son regard se perd les aspérités, horizons qui s'en esquissent quand elle s'égare sur le bas côté ; prendre garde à l'enfant de la pluie.
car elle pourrait surprendre le monde,
l'embarquer dans ces lointaines galaxies.
comme un voyage céleste, voûte du ciel empruntée, jusqu'au point de non-retour, car elle ne veut pas devoir y retourner, à cette vie faite de misère, de ces angoisses empoisonnées ( tueuses ) qui l'ont souvent asphyxié, à manquer d'air constamment, à devoir faire le nécessaire pour être la meilleure. ô et au grand jamais, ne pas les décevoir.

et pour rien au monde,
elle ne reviendrait en arrière.
elle ne referait pas les années passées même si elle pouvait en changer. elle garderait là dans la mémoire fendue, les moments cabossés, les instants apprivoisés, où le corps a maintes fois voulu la lâcher, mais elle a tenu bon. gamine étoilée. elle a gardé le cap de cet avenir joyaux. et aujourd'hui, elle en emplie les espaces de ces sourires qui n'ont plus rien de factices.
ils sont réels,
aussi bien que ce coeur
qui cogne sous la cage thoracique.
à l'animer un peu plus, quand s'en dessine les beautés émerveilles, elle qui vient les saisir entre les phalanges précieuses. à tenter d'en apposer sur les chemins de la vie, candeur magnanime, elle se fait coton, pureté inébranlable qui s'en devine. c'est qu'elle est douce qiqi, quand le monde autour semble pourtant si noir, obscurité qui se refuse de l'envelopper.

parce qu'elle renferme la maladresse, qiqi,
de ce corps qui penche et se renverse ( fébrilement )
quand elle fini par se relever pour se confondre en excuses bafouillées.
c'est que personne n'oserait l'approcher ( la toucher ) pour venir la souiller. bien trop ingénue pour ces vices sinueux. c'est que qiqi, elle n'a que la poudre rosée qui camoufle les joues, la parole qui se perd entre les lippes maquillées. parce qu'elle a les onyx rivés sur cette silhouette si emprunte à faire voltiger le monde ( son monde ) par sa beauté glaciale.
à sursauter vivement aux mots employés,
à venir se relever tout en restant le dos courbé,
de ces politesses qu'on lui a tant de fois asséné ; ne fais pas de faux pas. parce que ça pourrait le lui coûter, être retenu, noté comme atteinte à ces valeurs qu'elle prône.
et tenter d'en dissimuler les rougeurs violentes, sur l'épiderme porcelaine ( teint de pêche ) à l'écouter parler, se laisser bercer par les vocalises si tendres. elle pourrait presque s'y perdre sans sourciller. avant de réaliser, qu'elle n'est que la bouche grande ouverte, forme de o s'en révélant quand elle tente de reprendre ses esprits quelques peu embourbés. oh euh non non ça va. ne vous en faites pas, je n'ai rien à se regarder, tâter la peau pour en ressentir la moindre douleur ; rien. je vais bien, merci. à sourire bêtement, se sentir fébrile. et vous, je... je vous ai pas fait mal ? à vouloir s'en approcher, vérifier, mais finalement retirer sa main au dernier moment ; à quoi joues-tu, qiqi oh pardon, c'est mal poli de ma part de vouloir toucher une parfaite inconnue.

à en entrevoir le sourire,
sentir ce palpitant manquer un battement,
se relever de ce dos encore baissé, et se remettre droite
( comme on te l'as toujours appris, qiqi, n'est-ce pas )
avant de peindre croissant de lune à son tour sur les lèvres carmines. oh mais je suis quand même très maladroite à penser qu'il n'y a qu'elle pour commettre pareille erreur, se retrouver à tomber sur les jambes des étrangers, parce qu'elle a bien trop la tête perdue dans ses pensées. à pourtant venir en rire, de la voir agiter ses mains pour l'empêcher de courber l'échine.
à se dire que jamais,
telle chaleur n'a émané,
et son aura semble si divin.
qiqi le sait, cette femme est une création des touts puissants.
vraiment, je peux ? merci beaucoup à finalement s'asseoir à ses côtés, en observer chaque détail qui la magnifie, énumérer les traits dans sa mémoire, comme une photographie qu'elle viendra garder quand le temps semblera si long ( loin de tout ) dans cet ennui mortel.

et comme toujours,
elle vient se perdre,
à en brouillonner une vie ( fausseté )
à l'imaginer artiste, danseuse, peut-être même lanceuse de couteau.
parce qu'elle dégage ce que personne d'autre ne possède, à n'avoir jamais ressenti ça dans toute sa petite existence. à en secouer la tête quand elle lui parle, tente d'en écouter chaque syllabe. oh euh oui à laisser l'excitation prendre le pas sur le reste, se perdre dans les discours échangés je monte pour une compétition, ma soeur pouvait pas m'accompagner alors j'ai décidé de prendre le train comme une grande toute seule à en dessiner les pans de sa vie, laisser apercevoir qui elle est tout au fond et mon frère, il voulait venir au début mais finalement il a eu un empêchement. rigoler, réaliser que cette famille qu'ils ont créé lui manque ( parfois ) quand la solitude prend le pas. mais c'est pas grave, j'ai hâte de découvrir la capitale pour la première fois à parfois mâcher les mots quand son coréen se confond avec son chinois, à encore se perdre dans les excuses, toujours un peu plus. ah pardon, je parle beaucoup trop laisser sa main se perdre sur sa bouche, tenter d'en empêcher les palabres de s'en échapper. et toi alors ? tu vas y faire quoi ? curiosité piquée oh, je peux te tutoyer, hein ? sans jamais se rendre compte, que l'identité n'a pas encore été dévoilée.

But,

can you hear my voice,

Qiqi?


.
.
.
.

Comme des notes apposées sur le grain ; il y a des secrets sur sa peau, à chaque centimètre de son épiderme. Il y a des baisers d'antan, comme des caresses oubliés, elle ne sait plus que ce que c'est ;
D'être aimée correctement.
Elle n'a jamais su.
Il n'y a personne dans son enfer, qui l'attend. Qu'il hurle son nom, suppliant qu'elle reste un peu plus longtemps dans ces coeurs meurtriers ! Est ce qu'il y a quelqu'un au bout de ce chemin ?
Ses pieds sont épuisés ;
Ses jambes fatiguées de se trainer encore et encore. De supporter ce poids trop difficile, c'est l'enfer sur ses épaules ! C'est le chaos dans sa tête ;
Et elle porte du maquillage.
Il y a ce joli fard, un peu sombre, et ce rouge à lèvres trop rouge. Mais Nana, elle est jolie comme ça. Quand elle n'est plus naturelle.
Quand la pluie ne se mélange pas à ses larmes, et que le masque ne coule pas. Elle est jolie, quand elle n'est pas elle même. Ange à protéger ;
Mais ils n'ont jamais su le faire, démon écroulé dans son dos, à en porter toute la misère ! Toutes les plaies. Quand elle ne peut plus avancer, elle a peur du noir.
Elle a peur de cette solitude qui ronge.

Nana.
Elle est encore une enfant.
C'est un bébé que l'on a forcé à grandir.
Elle voulait se cacher dans des bras, elle voulait pleurer contre la laine de maman. Mais il n'y avait pas de chaleur ; jamais naturelle.
Tout n'était qu'intérêt.
Ne voient-ils pas ; à quel point je ne sais plus rire ?
De ces mélodies perdues dans le temps. A ne plus jamais espérer les chimères de son visage, se courber sous les rayons du soleil. Nana, elle n'aime pas l'astre brulant.
Elle aime la lune.
Elle aime le froid.
Elle aime la mort, dans le fond de ses entrailles, elle l'attend.

Et de ces cieux ! En tombe les oiseaux !
Les anges, ô mascarade divine, à en recevoir les collisions étranges, sans jamais accueillir dans ses bras, lumière salvatrice. A n'observer là que beauté offertes par ces dieux ;
Mais Nana, elle n'a pas le droit d'y toucher.
Elle n'a pas le droit d'y songer.
Ô elle ne mérite que les souillures du diable !
Sans pouvoir arriver à en baisser le regard, et les yeux transpercent son âme, inconnue dont elle ne connait rien ;
A vouloir l'envouter, l'emporter avec elle, dans cet océan d'espoir quand, Nana, elle ne croit plus en rien.
Ni personne.
Elle étonne, Nana.
Elle déconne, toujours.
Elle a le poison au bord de ses lèvres, elle a la vie, qui quitte ses doigts, dès qu'elle ose toucher tout ce qui brille, tout ce qui est trop beau pour elle.
Et encore une fois, elle voudrait tout briser, tout gâcher.
Ce si beau tableau qui se dresse devant elle, comme coup du destin !
A ne pas y croire.
Tant mieux alors, ne vous en faites pas pour le reste. Je vais bien
Quand sourire gravé ! Se courbe sur les pulpeuses brûlantes d'embrasser les ambitions, d'embrasser le monde et ses constellations, les sentir éclater contre sa peau ; dans son coeur ! Là où tout est mort.
Plus rien ne vit.
Plus rien ne sait revivre.
A laisser un peu de place à ses côtés, quand elle est le froid, elle est l'hiver !
Solstice d'une journée glaciale. Flocon éternel, et même dans les paumes chaudes, elle ne pourra jamais fondre.
Elle est reine ; quand on voudrait la tuer.

Et les paroles s'enchaînent ! Jusqu'à se demander ;
D'où vient toute cette énergie.
Quand elle est si silencieuse, Nana. Quand elle se plaît dans cette bouche qui n'offre plus rien, accueillant simplement les confessions d'une vie qu'elle ne connaît pas ; étrangère aux saveurs d'ailleurs, elle vient en boire tous les mots, avaler ses rêves ;
Se contenter de la voir briller.
Quand elle, elle est trop sombre ; impératrice de ses propres cauchemars.
Qui te sauveras ?
Je vois. A vrai dire... Je trouve ça mignon, que vous parliez autant. Je ne suis pas bavarde. Et ça ne me dérange pas. Vous avez bien raison.
De dévorer les joyaux du monde !
De ses lèvres étirées, à vouloir les épouser ; sans même en comprendre pourquoi.
D'une chose qui l'attire, sans savoir si elle finira par la revoir. Seul trophée qu'elle ne veut pas approcher ; accrocher dans son coeur ou bien même entre ses cuisses.
Trop belle pour être désirée, trop belle pour être aimée.
Fais donc, je m'autorise à faire de même. Tête légèrement inclinée alors qu'elle caresse son sac à dos de ses mains fines ; de ses ongles sombres.
Un concert. Pas grand chose en soit. Je suis chanteuse.
Rien qui ne puisse te charmer.
Douceur.
Mais c'est du rock alors, je sais pas si c'est vraiment ton truc. Tu écoutes quoi d'hab ? Sans jamais mâcher ses mots ;
Elle ne sait plus les politesses, ne sait plus comment se comporter.
Mensonges.
Elle a tout oublié volontairement.
Parce qu'elle était malade de tout ; un peu d'eux, peut-être un jour ;
Un peu de toi.
Y'a des flocons dans son esprit, et dehors ! Il fait déjà sombre de ses journées qui s'éteignent aussi vite que les flammes dans les cheminées.
Ephémères.
Comme Nana.
Séoul, c'est super grand. J'espère que tu aimeras.

Et moi ;
J'voudrais m'y perdre.
Pour qu'on me retrouve jamais.

couleur émerveille,
de ces vies dessinées,
petit bout de candeur qui s'en tient sur le bord du chemin. à venir danser sur le creux des chairs adorées, à en déposer baisers radieux sur les épidermes chéris. de cette vie doucereuse,
s'enquiert les âmes charitables,
à en entrevoir bonheur délectable.
qiqi comme muse de ces jeux malicieux, à en imager paresse incongrue, en esquisser bordure des luxures. et le monde se mélange, reprend forme sous les joies qu'elle sublime de ses fantaisies. insouciance mutine, quand de ses bras, les chutes s'allongent, à tenter d'en retenir les poids ; insupportable ( irrécupérable ) elle fini par devenir.

à jouer de ces clameurs,
vient l'insolence des esprits,
quand pourtant l'âme est pure.
c'est qu'elle n'en voit pas la cruauté de ce monde, qiqi. bien trop exquise, si tendre à en croire que l'univers virevolte dans des louanges constellées quand suinte de chaque pore une nécrose envahissante. elle est aveuglée, qiqi. quand les amours en sont profonds, elle qui ne pense qu'aux délectations. à en définir le monde comme arc-en-ciel, à en croire qu'au dedans tout est rose.
mais tu sais qiqi, c'est pas ça la vraie vie
quand suppure les plaies béantes, quand démange les cicatrices géantes. gangrène soufflée sur le creux des lèvres, et au bord des précipices s'en va la vie. faucheuse est venue récupérer son dû.
à pourtant n'y prêter attention,
c'est que le regard ne voit que le bon,
même au travers les onyx qui veille à mal.
oh, je suis heureuse si vous allez bien à tenter d'en appauvrir sa condition, c'est qu'elle se sent soudainement honteuse, de ces rougeurs espatant le battant. foudroyer en un coup, elle a toujours eu si peur des mauvaises impressions.

c'est eux,
qui empoisonnent,
quand elle ne peut penser qu'à cette image qu'elle renvoie.
eux, qui ont matricé l'esprit dans le simple but qu'elle soit parfaite ( impeccable ) poupée de porcelaine que l'on manipule. malléable entre les phalanges, pour en faire ce que bon leur semble.
à s'en perdre sur les chemins,
quand pourtant les vies s'en délivrent.
c'est qu'elle ne sait que trop parler, qiqi. à venir en épancher histoire auprès de ces âmes inconnues, comme si les palabres en devenaient plus faciles à s'effilocher entre les barrières sacrées. avant d'en faire silence roi, de cette main qui recouvre la bouche. tu parles trop, qiqi et peut-être qu'au fond, elle n'a été que trop habituée à se taire, à ce qu'on l'empêcher de parler librement.
et aujourd'hui,
ô on lui offre tout
sur un plateau d'argent
de ces possibilités à l'infini.
à en sourire tendrement, de ce regard rivé sur la silhouette magnétique. oh ? je... vraiment ? quand les poudres refont surface, à tenter d'en cacher les visages emplis d'un quelque chose qui semble nouveau. car ce n'est pas la honte qui l'habite. timidité inouïe. je vois... à tenter d'en reprendre son naturel, quand pourtant elle en demeure fascinée. je suis contente si c'est pas... hm dérangeant ? à en laisser sonorité cristalline s'en escarper.

quand les douceurs s'éveillent,
à en faire rouler les connaissances,
qiqi n'est pas habituée à tout ceci ; vacarme ambulant.
c'est que ça cogne sous la cage thoracique, quand les paroles sont converties, venant chanter dans le creux des tympans. oh mais c'est génial de ces excitations permanentes, elle en découvre des bribes de vie. et au fond, elle ne s'était pas réellement trompée. c'est marrant, parce que de loin, je te voyais bien être une artiste ; secret délivré.
quand elle l'a toujours caché,
cette facilité à inventer des histoires.
hm, je sais pas ça dépend ? je dirais un peu de tout réflexion intense, quand de ses dents elle vient en mordre les lèvres, de ses sourcils qui se froncent. moue quelque boue boudeuse quand elle en devient pensive. je pense que j'aime bien le rock quand elle n'en connait aucunement les mélodies. a-t-elle seulement déjà écouté d'autres symphonies que celles sur lesquelles on l'a forcé à s'entrainer. enfin je suis sure que tu dois chanter magnifiquement bien à en laisser compliments tombés ;
frivolité légère,
elle est ainsi faites.

à en admirer les paysages,
nocturnes qui s'en réveillent,
quand les iris basculent sur elle.
oh, je suis sure que oui car un rien l'éblouit. à s'émerveiller de tout. qiqi comme une enfant où les yeux scintillent de milles étoiles. j'espère juste ne pas me perdre car la peur l'ensorcelle, autant que l'idée est envoûtante.
à se laisser voguer,
dans les ruelles bondées.
séoul et sa beauté effrontée.
puis si jamais je prendrais un guide. ça doit bien se trouver, non ? quand elle a encore tant à apprendre, étrangère à cette sainte terre. elle veut tout voir, tout apprendre.
qiqi et les mystères,
à en venir les résoudre.
du coup, tu y vas uniquement pour un concert. le tiens je suppose ? tu.. tu as un groupe ? curiosité malice, c'est d'elle, qu'elle veut tout savoir.

You know Qiqi,

I came to this place searching for somewhere to die.

So, what in the world am I still doing here?


.
.
.
.

Il y a une sorcière dans son crâne. Elle le sait. Elle l'entend, chaque jour, à chaque instant. Elle l'entend chanter ces invocations ! Ces sons qu'elle ne comprend pas, à en maudire le monde. Et parfois.
Parfois c'est elle peut plus clair,
Quand elle transperce sa peau pour venir murmurer à ses tympans, toutes ces choses horribles. Tout ce qu'elle ne voudrait plus jamais entendre, pouvoir sa peau en frissonne encore ! Des chuchotements aux couleurs cauchemardesques, qui s'écoulent contre ses lèvres, comme un poison ;
Comme le pétrole, épais et collant qui vient alourdir ses ailes.
Elle ne pourra plus jamais voler Nana.
Elle s'est perdue sur bien des chemins, où ses démons sont des rois d'anciens royaumes ! Elle s'est perdues, et elle sent encore les poignards arracher ses entrailles, lui voler ses rêves et ses gloires. Les merveilles qu'elle a désiré tant quand le temps était encore candeur.

Mais Nana.
Elle n'est pas plus belle que tout ce qui vient pourrir dans les limbes. Elle a la gueule de ces démons tatouée contre sa peau, contre ses cuisses, dans ses paumes qu'elle n'ose plus regarder.
Nana, elle est trop différente pour ce monde ; elle n'en ressent pas les joies, elle n'en ressent aucun bonheur au creux de son estomac, ni même épousé contre ses lèvres. Il n'y a aucune saveur, aucune étoile pour briller ! Elle est là, sans couleur, elle est bercée dans les ténèbres.
Et chaque jour, les oiseaux viennent se nourrir de son cadavre contre le sable encore chaud de Busan, les anges viennent récolter ses larmes pour en faire ces liqueurs infimes ; divines.

Nana, elle ne voulait pas vivre ;
Quand tout l'a bandonné.
Quand elle s'est envolée loin de tous, pour ne plus jamais en ressentir les douleur, alors pourquoi tout fait encore si mal ? Contre ses phalanges destructrices.
Elle en a perdu la tête, s'est noyée dans l'alcool, contre ces poudreuses enneigées. Nana, elle a creusé, de ses mains fatiguées, le sable dans l'espoir d'en déterrer ses mensonges, ses fausses joies.
Mais tout est plus difficile aujourd'hui, pour faire semblant.
Elle n'a plus la force.
Masque pourtant encore fièrement porté.

Je t'assure que non. Visage détendu, à en laisser les sourires transparaître dans cette vilaine comédie, où elle n'est pas personnage principal, quand elle n'est que spectatrices des tempêtes de l'horizon, quand elle n'est qu'étoile dans le temps, supernova qui explose lentement, qui finira par tout emporter sur son passage.
Un jour, il n'y aura plus rien.
Un jour, il n'y a plus de jolie Nana.
Plus de voix.
Plus rien.
Seulement le silence,
Comme l'univers après sa fin.
Ah ouais ? Je pense que c'est jamais surprenant quand on me voit de toute façon. Douceur à s'en échapper de ses lèvres, à l'admirer elle, petite ange venu se déposer dans l'innocence à côté d'un démon qui ne fait que tout détruire, de ses phalanges empoisonnées ;
A l'imaginer elle ! Victime de ses baisers poisons.
A l'imaginer elle, s'éteindre entre ses bras.
Tu penses ? Crois-moi, si j'avais pas une journée chargée, je t'aurais faire découvrir toutes les merveilles du rock ! D'un petit coup donné contre l'étui de sa guitare bien gardée ; bien cachée derrière ce qu'on ne peut pas voir. Hmm, je ne vais pas dire que je chante mal. Je pense que c'est assez correct. A se satisfaire elle même de ces notes dont elle est créatrice ! Dans sa gorge qui finira par elle aussi, pourrir entre les gueules de ses démons ; du diable en plus même.
Et que feras-tu un jour, Nana,
Si tu ne sais plus chanter ?
Sans avoir le coeur d'imaginer un tel destin, quand il se serre à ses pensées, elle sait qu'elle finirait par en dépérir lentement, dans un long chagrin, dans ces rivières où elle rêverait de se noyer, encore et encore.
Ca devrait aller pour toi, je pense. Si tu fais attention. A en chercher pourtant son téléphone, les cartes et renseignements pour ne pas qu'elle finisse par se perdre, dans ces rues où les immeubles finissent par dominer, jusqu'à en donner le vertège ;
Jusqu'à s'en raccroche à ces barrières invisible, d'une réalité où tout est faux ; où tout flanche ;
Et Nana aussi,
Ce n'est qu'une menteuse.
Ouais, mais évite de te faire arnaquer avec ces trucs là. Ils te font payer une fortune, et t'es jamais plus aidée que ça. A en sortir les précieux conseils de ses lèvres, quand elle se penche de nouveau vers elle, main qui soutient son visage, sans prêter attention au visage qui défile dehors. Dos qui lentement vient s'étirer à ses questions, doigts qui retrouvent leur chaleur dans le fond des poches de sa veste en cuire. Yep, mon concert. Et je joue avec quelques potes mais c'est rien de vraiment stable. Y'en a un qui menace de nous quitter tous les jours, donc je crois que je vais bientôt me retrouver en panne d'un role dans mon groupe. Mais pas grave, je finirais par trouver la perle rare et on pourra réellement avancer vers des trucs plus grands et... Se rendant contre qu'elle parle trop, les joues qui rougissent à ses pensées, et la tête est tournée vers l'horizon, pour en éviter les jugements, son regards à elle aussi. Et on sera un vrai groupe...
Quand les secondes s'écoulent, et le silence devient plus pesant qu'elle ne le voudrait, soupir qui caresse ses lèvres, bras qui viennent à leur tout s'étirer alors qu'elle se retourne de nouveau vers elle, beauté de l'hiver, beauté des horizons glacés. Et toi ? C'est pour quoi ? 'Fin j'veux dire... Elle se coupe un instant, envoyant un chewing-gum dans le fond de sa bouche avant de lui tendre la boite. Une compétition de quoi ? Du sport je suppose. Danse ?

A tenter de deviner ;
D'où viennent les grâces éternelles.

petite douceur étoilée,
de ces vitrines bien arrangées.
qiqi c'est le joyaux précieux qu'on garde dans le creux. bonbon candide qui fond sur la langue. quand elle n'a de délicat, que les imaginaires. à laisser voguer les pensées dans les constellations lointaines. histoires inventées, elle vient en dessiner des valses oubliées. de ces regards qui tentent de tout déchiffrer, à s'accommoder à ce qui est à sa portée. à vouloir graviter autour des astres. pourtant elle n'a plus à en quémander les fiertés. liberté chérie venue étreindre son âme ;
elle vole dans les constances,
s'amourache des paradis solaires.
comme pour en apprivoiser les affections. à se faire maitresse des illusions. sourire sucré sur le bout des lippes. à venir en déposer miel sur les âmes cajolées. quand les mots dansent dans les airs, à se perdre sur les lèvres. à se nourrir de ces tranquillité. sérénité qui contemple leurs corps. être fait de soie quand les rires en résonnent. à en trouver un certain réconfort dans les échanges, quand elle en offre ses propres visions. tu as tout d'une grande là où elle parait si petite. comme une poupée porcelaine qui viendrait à se briser d'une simple chute.
quand elle viendrait à s'en émerveiller,
de rencontrer en ces lieux une vraie célébrité.

à presqu'en oublier son propre chemin parcouru. comme si plus rien ne pouvait réellement compter. alors qu'elle en délivrait les symphonies. à quelque peu chavirer. c'est qu'elle n'en cacherait pas les estimes. à hocher de la tête aux palabres ;
ingénue élégante,
à s'enivrer doucement.
hm c'est vrai que tu as tous les attraits d'une star. quand elle l'imagine briller. être boule de feu qu'on ne peut oublier quand on l'entrevoit. à se demander à quoi elle ressemble, quand elle est sur scène. sous le feu des projecteurs. à électriser les foules. à en entendre presque dans les tympans, son nom être crié. à s'engraver sur la chair. à en rendre dingue ceux qui se déplacent juste pour la voir. je sais pas trop... mais la musique après tout, ça rassemble les gens, non ? à venir en supposer que le genre importe peu. c'est l'essence qui est mise dans les paroles qui vient à toucher les coeurs qui compte. quand elle se sait incapable de patiner sur des mélodies sans voix chantée. là où elle a besoin de donner sens à ses histoires.
c'est la glace qui la fait vibrer,
mais les musiques sont ce qui l'étreint.
à lentement la faire s'envoler. venir en toucher le bout des étoiles. ah ne t'en fais pas pour ça. je suis sure que je finirais bien par découvrir par moi-même. quand elle ne peut demander que ça vienne d'elle. à presque vouloir le sous-entendre ; une prochaine fois quand elle suppose que ça ne viendra pas. à alors se contenter d'imaginer, ce que sa voix pourrait avoir comme sonorité. à tenter d'en lever les voiles, quand les mystères sont encore bien portés. quand elle ne peut que rire aux paroles, à la trouver bien modeste dans sa description.

pourtant elle apparait comme une étoile,
si brillante qu'on n'en oublie toutes les autres.
correct ? je refuse d'y croire. mes sens me disent que tu as la voix d'un ange. à s'apposer avec le rythme des guitares. les vrombissements de la batterie. elle en esquisse des vibrations rien qu'à l'entendre parler. et les frissons sont intenses. à venir pulvériser son échine. elle rêverait de pouvoir l'entendre. à ne plus avoir besoin de simplement la faire vivre dans son esprit.
quand les secondes s'égrainent,
et que ces instants ne reviendront pas.
alors elle tente d'en accepter les évidences. à venir profiter de ces échanges aériens. comme si son âme avait été touchée de la providence. à n'être qu'admiration quand elle en comble les failles par l'humour. à en découvrir tout un monde méconnu. à presque se perdre dans les évidences. c'est qu'elle en verrait séoul pour la première fois. de ses yeux si grands qui en tomberaient un peu amoureux.
oui bien sur, je suis très prudente quand elle n'en connaissait que naïveté fragile. à être si fébrile. à vouloir tout découvrir. et peut-être suivre les silhouettes qu'elle ne devrait pas tenter de croiser. qiqi n'est qu'une enfant quand on y pense. quand elle la voit prendre le temps de lui montrer, lui expliquer. à ne faire que sourire et la remercier.
ô elle est tombée sur un ange,
à la voix douce et au regard envoûtant.
ah oui vraiment ? hm je ferais attention alors quand elle n'en connaissait aucunement les manigances. à être bien apte à tomber dans les traquenards. quand il faudrait qu'on lui apprenne tout, qiqi. parce que la vie, elle n'en connait que des bribes. bien loin des mondes gangrénés ; envers d'un décor qu'elle n'a que peu fréquenté. enfin j'essayerais de me débrouiller toute seule quand elle voulait se montrer grande ( forte ) prouver qu'elle n'a pas été évincée de la vie.

à se laisser docilement approcher,
et en noyer de regard les questions.
à vouloir en dénicher les trésors, merveille à ne plus se cacher. elle l'écoute. l'observe. attentive dans chaque action. à boire les paroles chantées. à se laisser emporter dans les fascinations. c'est qu'elle pourrait continuer de l'écouter parler. encore et encore. à laisser les heures défiler.
précieuse attention,
elle se laisse emporter.
oh ça a l'air vraiment génial. enfin moins pour celui qui te menace de partir. mais ça doit être si bien de s'amuser comme ça entre amis, de profiter et de partager la même passion quand dans ses compétitions on ne lui avait laisser guère le choix que d'être froide. à venir déclarer la guerre à ses comparses. pourtant, elle voulait simplement être capable d'en échanger sourires. mais je suis certaine que vous deviendrez un grand groupe. je serais même ta première fan. quand elle en ignorait jusqu'au nom qu'elle portait. à pourtant vouloir soutenir son rêve ;
la faire grandir,
espérer qu'il devienne réel.
à en regarder les paysages défilaient. silence qui tombe quand elle ne sait plus trop quoi dire. à simplement apprécier sa compagnie. jusqu'à ce que les notes tintent à nouveau. quand elle sourit fébrilement avant d'en refuser les propositions. corps qui doit rester bien plus sain qu'il ne le devrait. oh, oui c'est du sport. et en soit c'est presque similaire à la danse quand elle se perd dans les voluptés. à caresser les fils de neptune. je suis patineuse artistique. alors en soit je danse, mais juste sur la glace. quand elle revêt ses plus beaux costumes. à faire émerveiller le public.
de ces regards qu'elle cajole,
à voir luire les astres dans leurs iris.
j'en fais depuis que je suis petite. j'ai grandi en sachant faire presque que ça. alors j'enchaine un peu les compétitions, même si ça c'est pas mal calmé récemment. à ne plus en porter le poids de leurs onyx à eux. souffle qui se calme doucement. mais j'aime beaucoup ce que je fais. quand bien même le rêve s'est essoufflé.

à en sentir les arrivées,
se dire que le chemin se termine.
il va falloir dire au revoir. oh, on est bientôt à séoul. quand le visage ne cesse de briller. à en admirer les lumières qui valsent à l'extérieur. je suis excitée comme une puce quand elle bouge sur son siège, à n'être qu'enfant candide.
c'est qu'elle pourrait venir taper dans ses mains,
à en laisser l'enthousiasme la perdre bien plus que de raison.
pourtant elle reste sage qiqi. quand elle sait qu'il va falloir s'en aller. en tout cas, merci pour ce trajet. c'était vraiment agréable. à se lever pour se pencher. se rasseoir quand elle veut en éviter les chutes avant que le train vienne à freiner. j'espère que j'entendrais parler de toi et de ton groupe, en tout cas. à venir lui souhaiter le meilleur. sans savoir, que le fil du destin, vient à peine de les lier.

Dis, Nana.

Il ne suffit pas de tirer un trait sur nos erreurs et nos blessures pour qu'elles disparaissent. Même maintenant, je continue à appeler ton nom
malgré ma douleur.

Je continuerai, jusqu'à ce que tu me répondes.


.
.
.
.

Il y a des chaînes à ses poignets, à ses chevilles. Il y a quelques goutes de sang qui glissent le long de sa peau jusqu'à venir entacher le sol. Il y a la crasse sur ses doigts, la poussière sous ses ongles, à en gratter les murs de cette prison de fer, prison argentée ! Elle n'en sortira pas, en a perdu tout espoir. Personne ne l'entend crier, hurler, personne n'est là pour écouter toutes les complaintes du monde. Il n'y a personne, Nana est vide ;
Seule.
Il n'y a plus aucun signe de vie dans son coeur, il n'y plus aucun combat qu'elle voudrait gagner, aucune bataille qu'elle voudrait combattre. Il y a la vie qui trace un long chemin dans ses veines, le palpitant qui bat encore à peine, pompe le cruor, le poison qui se mélange en elle.
Et elle sombre ; elle tombe, Nana, dans un ange banni des cieux. Ses ailes sont brûlées par des guerres qu'elle ne pourra jamais oublier. Pas même ici, quand l'hiver en a glacé chacun de ses sentiments. Quand il n'y a plus aucun espoir vers d'horizons nouveaux. Nana, qui es-tu ?
Quand ô Soleil rayonne face à elle ! Douceur d'un jour nouveau, Qiqi sonne comme un doux renouveau. Comme l'espoir que l'on a abandonné après de longues heures à pleurer dans les tréfonds des abîmes.
Elle écoute a voix, comme message de l'au-delà, comme si soudainement, elle pouvait de nouveau la sauver.
Elle en absorbe tous les compliments, toutes ces promesses que ces mots doux viennent réveiller en elle. Nana n'est pas une star, ni même une étoile, mais elle la laissera y croire, un peu, car quand elle la regarde parler, elle voit toutes les étoiles d'un monde oublié, elle voit les merveilles, les joyaux, des diamants qui tombent des cieux pour se loger contre ses lèvres, dans les coeurs. Nana n'aime pas les compliments, alors il n'y a qu'un léger sourire qui vient trahir le sérieux de son visage, quelques rougeurs contre ses joues. Bouteille d'eau qu'elle sort de son sac pour en avaler quelques gorgées, et le coeur est serrée dans sa poitrine. Elles sont différentes. Qiqi brille d'une passion quand Nana s'est éteindre il y a si longtemps, quand elle n'a jamais réellement pu briller comme elle le voulait. Quoi qu'il arrive, je suis certaine que tu trouveras quelqu'un pour t'aider si jamais. Et elle voudrait que ça soit elle, au fond, mais elle n'ose pas ; n'ose pas proposer son numéro de téléphoner, son instagram ou un quelconque signe pour la retrouver. Parce qu'elle aimerait s'attacher à elle, comme une bouée. Elle voudrait qu'on la sauve aussi un peu, Nana. Vraiment ? Alors je devrai te donner des places VIP, si jamais je retrouve ma précieuse première fan. Et elle rit un peu Nana, ne sait pas si ces rêves finiront par se réaliser. Elle ne sait pas si la lumière viendra réellement éclairer leur chemin. Et elle l'écoute, comme si chacun de ses paroles était précieuse. Comme si le monde lui appartenait, et que Nana n'était que misérable spectatrice. Si tu aimes ce que tu fais, alors là est le vrai bonheur. J'aimerais beaucoup te voir patiner, mais je crains que dans ce train ça ne soit impossible. Elle n'a jamais aimé les jolies choses, Nana, pourtant, cette fois, elle aimerait qu'elle puisse l'émerveiller, qu'elle puisse lui montrer que la vie vaut quelque chose, qu'il n'y a pas que les horreurs qui se dessinent dans son quotidien. Elle aimerait, mais il n'y a rien, n'est-ce pas ?
Train qui en arrive bientôt à destination alors que les yeux cherchent les lumières dorées de l'extérieur, soupir quand elle trouve que ce trajet a été trop court. En effet. Je suis certaine que Séoul te plaira, c'est la ville des rêves et des ambitions. Elle sourit, se tourne un peu plus vers elle, se penche également comme réponse à sa politesse, celles que Nana a oublié avec le temps. Et j'espère que j'entendrai parler de toi, la petite étoile sur la glace.
Sans savoir qu'elle deviendra son étoile astre dans une nuit sombre ;
Trop noire pour en apercevoir le soleil.