vague à l'âme

≛ profil Invité

❝ vague à l'âme

outfit • Le soleil était encore doux aujourd'hui, c'était plutôt rare ces derniers temps. La pluie et le froid avaient pris place, annonçant l'arrivée de l'hiver à grands pas et il était devenu difficile de profiter de la vie en extérieur. Rien qui n'effrayait plus le jeune homme depuis qu'il avait passé l'hiver dans la rue. Il avait de quoi s'équiper à présent et savait qu'il avait un endroit où dormir où il serait au chaud. Il enfila simplement un gros pull et passa la sangle de sa guitare dans son dos. Ses colocs seront heureux d'apprendre que le musicien comptait s'entrainer à l'extérieur une dernière fois avant que les flocons ne prennent place.

La plage était comme toujours bien animée, des habitants, des touristes on y trouvait de tout et ce malgré que ça soit un après-midi un jour de semaine. Ari connaissait un endroit un peu en retrait, caché par des buissons ou en général personne ne se posait. Une sorte de cachette que seuls les anges connaissaient. La place n'était pas bien grande mais elle était suffisante pour 2-3 personnes et la vue y était tout aussi belle que là où toute la populace se rassemblait. Il sortit une des bouteilles de soju qu'il avait pris en passant dans une supérette avant de venir, en but une ou deux gorgées avant de sortir sa guitare et sa tablette se mettant à composer. Il était toujours plus inspiré alcoolisé. Le bruit des buissons qui s'écartent le fit légèrement sursauter, le tirant de ses pensées. Ziggy, ça ne l'étonna même pas le voir, lui aussi cherchait en général à fuir la coloc. « On t'a jamais appris à frapper avant d'entrer ? », qu'on se l'avoue, s'était plus râler pour râler. Mais Ari ni serait pas Ari sans une petite pique en guise de salutations.

≛ profil Invité

Alors toi mon ami, dont les jours sont de pluie. D'heures toutes perdues. Écoute et souris.

✧ ✧ ✧ Ari x Ziggy

Course contre le temps.
Toujours.
Pour grappiller tes secondes de liberté chèrement gagnées. Tu les attends ces précieuses avec une impatience de gamin. Dans un parc, sur la plage, ou dans un coin de la ville, qu'importe où tu te poses, l'essentiel c'est d'être loin de ton enfer. Loin de la coloc même si elle reste ton principal refuge. Tu es toujours déchiré après le boulot, entre l'envie de traîner en route. Quand le petit matin se lève, tu as la sensation que ville t'appartient. Et l'envie de presser le pas pour retrouver ce qui te sert de foyer, et ta famille. Déchiré parce que tu sais qu'une fois la porte franchie.
Tu devras attendre sa permission pour ressortir.
Chaque instant offert en dehors du boulot, chaque instant ou tu es simplement un homme comme un autre, doit avoir son aval. Il lui arrive parfois de vous priver, quand un ange joue au con ou bien qu'il est tout simplement mal luné, à cause d'une mauvaise journée Souvent il retombe sur vos épaules le poids de ses propres erreurs. Mais tu as pris l'habitude et quand il te dit non et bien tu attends sagement que le oui vienne.
Peut être trop sagement parfois.
Contrairement à Rebelle.
Ou même Râleur qui rouspète jusqu'à épuisement complet des anges.
Mais c'est ta vie.
C'est une chienne mais c'est la tienne.

Alors comme un cadeau tu l'attends ce mot de trois lettres. Et à la seconde ou le oui tombe de ses lèvres, tu files. Tu ne te le fais pas dire deux fois. Habillé simplement, jean, sweet et blouson, tu sors. Aussi rapide que le vent, tu cours passant toujours par ta consigne pour récupérer les affaires que tu caches à son regard assassin. Tu hésites un instant et puis tu fonces à la plage, la lumière est belle et tu pourras dessiner les vagues s'écrasant sur les roches ou caressant le sable. A part que ton esprit divague et que tu finisses avec un paysage imaginaire pour t'y évader.
Course contre le temps.
Toujours.
Pour ne pas perdre une miette de ces secondes de liberté. L'air frais fouette ton visage, tes yeux en pleurent presque. Ta gorge se sèche à respirer trop fort le vent. Puis tu vois la plage, cette belle étendue apaisante. Tu pourrais te poser sur les rochers, ou directement sur le sable mais tu préfères aller te réfugier dans ce coin que vous avez trouvé.
Loin des regards des autres.
Loin de la douleur du monde extérieur.
Tu pousses les buissons et tu sursautes à ton tour. Tu n'es pas le seul à avoir eu cette idée. Ari a déjà posé ses fesses avec sa guitare et bien sur il t’accueille à bras ouverts. Tu soupires face à sa petite attaque. « Ici c'est une maison sans porte. Tu as oublié. » Et tu souris avant de soupirer. « Moi qui pensais avoir la paix. » Et tu t'installes à ses côtés. « C'est rare qu'on soit sur le même créneaux. Il c'est planté dans sa distribution de nos heures de liberté ? » Cela ne te dérange nullement de partager ce moment avec Ari, enfin s'il ne te cherche pas des poux. Parce qu'il est le roi pour faire d'un petit détail une montagne. Et pour rajouter une couche de peinture là où il y en a déjà un bon paquet. Mais bon tu devrais arriver à la supporter, sinon tu as toujours la solution de le noyer. Tu as la mer à quelques pas. Enfin de ce geste tu n'en seras jamais capable. Tu capituleras devant ses râleries plutôt que d'y faire du mal. « J'espère que je ne te dérange pas .. enfin si je te dérange c'est pareil, pas la force ni le temps de bouger ailleurs. »
Parce que cela voudrait dire perdre des secondes.
Ces précieuses secondes qui te permettent de respirer.
Et surtout de dessiner.

♡ busan vibe ♡

≛ profil Invité

❝ vague à l'âme

< ft @darker ziggy >

outfit • De tous ceux de la coloc, Ari est probablement celui qui est le plus reconnaissant et redevable envers leur mac. Il lui a sauvé la vie, littéralement puisqu'il était en train de claquer dans les rues glacées de Busan. Certes, il n'a pas vraiment choisi de finir ici, si il avait pu choisir en leur mac qui le prostitue ou un daddy ultra riche qui le couvrirait de cadeaux le choix serait vite fait. Mais il est tout de même là, presque par choix et c'est surtout une voie qui lui convient pas si mal au final. Il a l'attention qui lui manque et ça lui va. C'est le point qui le différencie des autres colocs. Eux cherche à s'enfuir, lui pas forcément. Se vendre c'est à peu près tout ce qu'il sait faire ou pourrait-il aller d'autre de toute façon ?

Être sage avec le mac, être un des chouchous grâce à son bon comportement ça pourrait lui permettre de recevoir une permission de sortie. Mais Ari il n'est pas comme ça. Si il veut sortir il le fait, il se prendra les foudres du patron plus tard. C'est ainsi qu'il se retrouve devant l'étendu bleu. Sa précieuse autorisée, négocié avec le mac en échange de clients difficiles, entre les mains de l'alcool à porté de celle-ci. Un de ses meilleurs plans de sortie. Il ne s'attendait pas à être rejoint pas Ziggy. Il était plus que rare qu'ils puissent sortir en même temps, il fallait avoir réussi à rendre le mac d'excellente humeur pour que ça arrive et avec le caractère de certains ce n'était pas gagné. Il sourit de son arrivée non sans lui glisser une petite pique qu'il lui retourna. « La paix ? T'es pas obligé de venir ici tu sais, t'as qu'à aller te mêler avec tout le peuple plus loin si c'est plus "paisible" pour toi. » il grogne, comme à son habitude. L'autre homme est habitué à son caractère de chiotte. Il prend une énième gorgée de soju avant de hausser les épaules « Non, je suis sorti sans lui demander. Il m'a pas encore harcelé d'appels, j'imagine qu'il est ok ou qu'il me prépare un client capricieux j'imagine. », Ari savait les risques qu'il prenait à partir sans autorisation. Parfois, ça se remarquait même pas. Il espérait que ça soit le cas sinon il assumera simplement sa petite fugue. « C'est pas moi que tu vas déranger, c'est pas moi qui vais finir avec les oreilles cassées à force d'écouter la même mélodie incessamment. ». Il lui tendit une de ses bouteilles de soju, il en avait tout un stock. Un peu indécent pour une personne seule, acceptable pour deux personnes « Un peu de soutiens ? ». Puisque Ziggy était là, il en profita pour faire ce qu'il sait le mieux faire avec lui : le coller. Il appuya son dos contre lui, lui permettant d'être plus confortable et de façon à ne pas le déranger pour dessiner. Ce lieu, sa guitare et Ziggy en compagnie, tout est rassemblé pour rendre Ari heureux.

≛ profil Invité

Alors toi mon ami, dont les jours sont de pluie. D'heures toutes perdues. Écoute et souris.

✧ ✧ ✧ Ari x Ziggy

Tu ne réfléchis pas longtemps.
Sur le lieu de ta destination.
Tu as pas beaucoup de temps. Alors tu vas rêver de grands espaces face à la mer. Cette étendue bleue qui n'a pas de frontières et qui te fait espérer qu'un jour toi non plus tu n'en auras plus. Que tu pourras être une vague et t'échouer sur n'importe quelle plage. C'est certainement fou comme réflexion mais cela te permet de tenir et d'affronter tout ce qu'il t'impose. Croire que demain sera bien mieux qu'aujourd'hui, moins dur qu'hier. Même si souvent tes demains ressemblent toujours au jour présent. Mais difficile de faire mieux, faut savoir ce contenter de ce qu'il te donne, souvent au compte goutte. Ce qui est écrit aujourd'hui n'est pas acquis pour demain. Du moins en ce qui concerne tes instants de liberté. Et même si parfois tu déjoues les règles, ce ne sont que de petites fractions de rebellions. Et la note est toujours salée quand il s'en rend compte. Tu n'as pas le courage de Ari, pour te battre contre votre mac à longueur de temps, le défiant comme une bête enragée.
En tout cas te voilà dans ce lieu.
Où seul les anges semblent venir se perdre.

Mais quand tu pousses la porte, enfin les branches, tu constates que tu n'es pas le seul a avoir eu cette idée. Ari est déjà là, jouant de sa guitare. Emplissant le silence de ses notes. Il t'accueille un peu froidement. Ari et son super caractère qui veut toujours mettre de la distance entre vos ailes. Mais tu vois souvent clair dans son jeu, même si tu fais celui qui ne capte jamais grand chose. Tu appliques cette facette avec Dawn aussi.
Histoire de laisser ces deux là.
Croire qu'ils sont les plus forts.
Qu'ils n'ont pas besoin de tendresse.
Tu es sûrement maladroit quand tu donnes la tienne, parce qu'on ne t'a pas appris ces choses là. Et que l'enseignement que tu en as est bien bancal pour un être humain normal. Mais bon tu t'es rendu compte qu'être considéré comme des humains n'est pas dans le programme des anges. Vous êtes juste … Enfin. Tu n'as pas envie de penser à ce qui se passe à la coloc et quand tu deviens la pute au service de ces dames affamées.
Après tout c'est ton instant de liberté.
Trop court pour le laisser se bouffer par l'enfer de ta vie.
Ou les petites piques de Ari. D'ailleurs tu ripostes. Gentiment. « Le peuple plus loin ? Non mais tu veux ma mort c'est ça ? Je préfère supporter ta musique et ta présence. » Et tu lui souris, d'un sourire qui te fait ressembler à un gosse. Toi l'homme de presque trente ans, tu as bien trop des airs de gamins abîmés. Mais l'homme ne vient te caresser que lorsque leurs mains se posent sur ta peau nue. Un frisson de crainte traverse ton corps entier quand Ari te dit qu'il est sorti sans permission. « Tu joues avec le feu tu le sais. Tu devrais être plus prudent Ari. Tu sais combien il peut devenir fourbe et méchant. Il se fout de nous .. » Des mots prononcés dans une voix teintée d’inquiétude. Parce que même avec son sale caractère tu l'aimes Ari et que s'il souffre de cette escapade non donnée, tu en souffriras aussi. Parce que les douleurs même si elles restent discrètes et muettes vous les partagez autant que les maigres instants de bonheur. « Fais juste gaffe ok. » Tu sais qu'il va te rabrouer. Faire comme si tu te faisais trop de soucis pour lui et qu'il n'avait pas besoin de cet apport de complicité. Mais tu sais aussi que sa réaction ne sera qu'une façon de se protéger.
Trop s'attacher peut devenir mortel pour vous.
Parce qu'il pourrait jouer de cet attachement dévoilé.
Vous faire souffrir plus étant son but premier.

Et tu éclates de rire à ses mots, comme si sa musique allait te casser les oreilles. Alors que tu aimes l'écouter jouer. Mais c'est du Ari tout craché. « C'est toujours mieux que les soupirs implorants de celles qui en veulent toujours plus au point de me laisser presque mort. » Tu soupires, comme tu aimerais les rendre muettes parfois. Leurs couper le souffle même. Les voir inertes sur le lit. Et tu secoues la tête chassant tes pensées noires. « Ta musique je l'aime et tu le sais alors tu peux répéter les notes à l'infini, au moins elle comble le silence et elle m'évite de trop penser. Et puis avoir un peu de compagnie est agréable. »
Même si elle se lie de silence.
Au moins il y aura la chaleur de sa présence.
Et ça vaut tout l'or du monde.
Tu récupères la bouteille de Soju. « Tu sais que l'alcool et moi ça fait deux. » Pas que tu n'en bois pas, avec tes clientes tu es bien obligé d'en avaler parfois. Tu dois savoir maîtriser pour ne pas sombrer. Avoir l'esprit embrumé n'est pas permis dans ton métier et puis va savoir ce qu'elles pourraient te faire. Elles sont parfois plus chiennes que ton mac. « Et tu as un sacré stock dis moi. Tu veux oublier des trucs ? » Ton visage s'illumine à sa proposition. Une habitude signe de votre complicité et du besoin de contact. « Oui toujours. » Ainsi appuyé l'un contre l'autre comme deux piliers qui ne veulent pas tomber, vous pouvez l'un comme l'autre vous laissez porter par vos arts respectifs. Ari peut jouer de la guitare sans que tu le gènes et toi tu peux dessiner sans trembler à cause d'un mauvais appuie. Guidé par sa mélodie.
C'est peu de chose mais ça réchauffe :
Vos cœurs meurtris, vos âmes déchirées.
Cela recolle un peu vos vies disloquées.
« Tu sais je suis content au fond que tu sois là. Au moins je peux me raccrocher à toi si je coule. » Parce que parfois quand tu dessines tu pars si loin que tu te demandes si tu vas revenir. Avec Ari à tes côtés tu ne perdras pas de vu qu'à un moment il te faudra revenir à bon port et rentrer. Qu'importe le lieu dans lequel tu seras posé.

♡ busan vibe ♡

≛ profil Invité

❝ vague à l'âme

< ft @darker ziggy >

outfit • Même si parfois les disputes sont inévitables, tout le monde deal avec le caractère de chacun. Tout le monde est habitué à voir Ari râler, tellement que si il ne le fait pas ils auraient tendance à s'inquiéter et à craindre la tempête. Alors, Ziggy ne semble même pas étonné tandis que le jeune brun lui lance une énième pique, il y répond même. C'est sa manière à lui de parler avec amour, c'est rarement méchant dans ses propos. Juste exagérément sincère. Il lui fait par de ses inquiétudes à son sujet et de ses fugues tout en prenant place vers lui. Ca aussi il fallait s'y attendre. De la surprotection. « Arrête un peu de t'inquiéter... je sais ce que je fais. Et très sincèrement, je vois pas comment ça pourrait être pire que tout ce que j'ai vécu jusqu'à être pris sous son aile. », il a déjà été battu, il a déjà souffert de faim, de froid, de maladie, maintenant qu'il est prostitué il n'est même pas sûr qu'un viol pourrait même l'affecter. « Si il en venait à s'en prendre à vous à cause de moi... je me remettrai probablement en question mais sinon il peut toujours venir. », à nouveau il hausse des épaules en se concentrant sur ses doigts sur les cordes.

Ari ricane quand à sa réponse sur sa musique. « Je me sens très honoré de savoir que ma musique et au moins un peu mieux qu'une dame en chaleur, j'espère valoir un petit peu plus que ça dans ton estime dans le futur ! », il rit légèrement. Il sait que Ziggy a toujours bien apprécié sa musique, comme la plupart des colocs par ailleurs. C'est aussi grâce à eux qu'il a l'autorisation d'avoir une guitare à l'appartement. Il lève les yeux au ciel tandis qu'il lui parle de sa tolérance à l'alcool « On t'a jamais appris que l'alcool c'est comme le café ? Faut se forcer d'en boire au début pour savoir l'apprécier plus tard ! ». Il rit un peu moins tandis qu'il lui demande pourquoi il a autant à boire avec lui. Par habitude ? Par besoin de réconfort ? C'est quoi la vraie raison ? « Ma vie pourrit n'est pas suffisante à oublier tu penses ? Je devrai me trouver d'autres problèmes ? Mmmh peut on peut juste dire que je bois parce que mes mélodies sont pas terribles quand je suis sobre. Comme ça c'est un problème et une explication en même temps. », une réalité surtout. Il était, comme la plupart des musiciens, bien plus inspiré en étant alcoolisé que sobre. Il avait certes beaucoup d'alcool mais il connaissait ses limites, il n'irait jamais trop loin... mais peut-être qu'il passerait la nuit là à décuver car plus assez en forme pour se rentrer.

Il adorait cette complicité qu'il avait Ziggy. Son hyung, il le considérait vraiment comme son grand frère. Il est une de ses meilleures et plus belles rencontres. Car ce gars avait ce quelque chose qui le rendait bien, qu'il le faisait sentir chez lui et qui lui remontait toujours le moral. Il le lui rendait mal, il avait toujours l'impression de ne pas être assez, que Ziggy devrait mériter plus et de ne pas pouvoir l'aider comme il fallait. Alors, son cœur fit des sauts quand il avoua être heureux d'avoir Ari comme bouée de sauvetage. Il était un petit peu important pour les yeux de quelqu'un et ça le rendit si chaud qu'il en rougit un peu. Il était content d'être dans une position qui ne permettait pas à l'autre homme de voir son visage. Il se racla la gorge « Bien sûr que je suis là pour toi... je te ramènerai même sur mon dos si il faut. Enfin... coule pas trop loin s'il te plait, je ne sais pas nager. », petite dose d'humour mais au fond presque un peu métaphorique de ce qu'il a l'impression de représenter pour Ziggy. Il sent la peine de son ainé, il n'en est pas aveugle mais il n'a pas encore su trouver la clef pour l'aider parfaitement. Laissant l'alcool de côté un moment, il refit sonner les cordes essayant de reproduire une mélodie qui traîne dans sa tête.

≛ profil Invité

Alors toi mon ami, dont les jours sont de pluie. D'heures toutes perdues. Écoute et souris.

✧ ✧ ✧ Ari x Ziggy

L'inquiétude tapisse ta voix.
Vous avez tous morflés avant lui.
Vous savez encaisser et accepter les blessures supplémentaires.
Souffrir ne te fait pas peur.
C'est les voir souffrir eux qui t'effraie le plus.
Mais Ari s'en sort encore avec une pirouette quand tu lui dis d'être prudent. Qu'à force de jouer avec le feu, il finira par se brûler plus profondément. Ses mots face à tes mises en garde ne t'étonnent pas. Tu soupires un peu. « Reste juste prudent d'accord. » Avant de sourire. Tu as du lui dire des milliers de fois ce style de phrase, mais pour toi c'est jamais trop. Protéger les anges c'est difficile, tu as parfois du mal à te protéger toi même. Mais tu essaies comme tu le peux, avec les moyens que tu as. C'est aussi une forme d'amour fraternel que tu déverses en parlant ainsi. Et tant pis si le Râleur en hausse les épaules, fait comme si ça ne comptait pas. Tu sais qu'il est touché, mais sa manière de le montrer diffère de la normale.
Mais chez les anges la normalité à d'autres couleurs.
Et voilà qu'il laisse ses doigts frôler les cordes de sa guitare faisant naître des notes pour combler le silence. Et puis les taquineries reviennent, comme si votre monde était d'une banalité affligeante, comme si les blessures étaient juste superficielles. Une façon de vous protéger. « Si je t'envoie trop de fleurs d'un coup tu vas avoir les chevilles qui gonflent ou pire tu vas prendre la grosse tête et elle ne passera plus par la porte. » Et tu le pousses gentiment en riant comme un gosse heureux.
Parce que dans ces moments là.
Tu effleures le bonheur, enfin la notion du bonheur.

Et puis la présence d'un autre compagnon vient colorer votre conversation.
L'alcool. Remède à bien des maux.
Et ouverture vers l'inspiration d'après Ari.
« Je ne suis pas fan du café non plus. Mais bon je ne vais pas refuser un verre si gentiment proposé. Et puis si je suis pompette et bien tu m'aideras à retrouver le chemin du retour. » Et si ton esprit est un peu embrouillé ce soir, comme le dit si bien le Râleur, cela t'aidera à oublier la situation et ta vie pourrie. Tu verras ta cliente d'un autre œil. Du moment que tu assumes ton rôle et que tu lui donnes tout le plaisir qu'elle demande. Bon faut pas non plus que tu finisses pas aller vomir tes tripes. Mais tu ne préfères pas penser à cette solution là. L'image serait dégradante surtout si le souci arrive chez ta cliente. Ou devant votre mac.
Oublier vos vies pourries.
Bonne idée. Bon début.
« Non c'est une bonne raison pour vouloir boire. Ne dis pas n'importe quoi tu n'as pas besoin d'être bourré pour faire de la bonne musique Ari. » Tu le regardes alors que le son de ta voix c'est fait plus sérieux. « Ne te dévalorises pas. Pas dans cet art ou tu excelles. » Franchise exposée, explosée comme une évidence. Et sur ce sujet là aussi tu as envie de lui dire de jouer la prudence, mais tu ne le fais pas. Ari n'est plus un enfant et il connaît ses limites. Même si les franchir ne lui fait pas peur.
Du moment qu'il ne bascule pas dans l’excès.
Et l'instant se fait propice aux confidences. Pas toujours facile quand vous êtes à la coloc entourés des autres anges. Mais là vous êtes juste entre le ciel et la terre, à la porte de la mer. Alors tu avoues sans détour ce ressenti profond.
C'est comme les notes d'une chanson.
Un souffle. Un murmure de vie.
Mais se sont des mots vrais.
De ceux qu'on dit à une personne qui compte.
A un ami, à un frère.
Et tu souris de ce petit bonheur que tu éprouves et qui se loge dans ton coeur comme une flamme chaude. Ne cherchant pas à regarder Ari, de peur qu'il voit tes émotions, trop fortes, trop grandes. « Je ne sais pas nager non plus alors je n'irais pas trop loin. Et puis j'aurais froid si je m'éloignais. » Et tu éclates de rire pour que le moment soit moins touchant. Et ton regard part vers l'horizon qui s'ouvre sous tes yeux embrumés, alors que la musique de ton ange retentit. « Est ce que parfois tu te demandes ce qui se cache au delà de cette horizon ? »
Fait-il meilleur là bas ?
La vie est-elle plus douce ?
Y a t-il un avenir ?
Trouveriez vous la lumière si vous partiez là bas ?
« Bon on le boit ce verre. » Et tu te tournes vers Ari sourire enfantin aux lèvres. Regard empli d'un espoir que tu espères un jour voir se déposer dans ton cœur.

♡ busan vibe ♡

≛ profil Invité

❝ vague à l'âme

< ft @darker ziggy >

outfit • Rester prudent. Il essaie. Mais la coloc c'est une cage dorée. Un endroit où on est bien, chaleureux, bien entouré mais surveillé, maîtrisé. Des anges mais pas libres. Il y a de très bons côtés positifs comme d'horribles cotés négatifs à vivre là-bas, à être pris en charge par leur mac. Ari en joue un peu, il en a conscience, il a conscience aussi d'avoir particulièrement été pris en pitié par son patron mais cela n'allait surement pas durer éternellement. « C'est plutôt à toi de rester prudent... il est beaucoup moins souple avec les plus agés. », c'est un fait, comme si il pensait qu'il y avait encore un peu de naïveté à préserver chez les plus jeunes.

Sa pic sur sa musique le fait rire un peu. Ce n'est pas dans les coutumes d'Ari de prendre la grosse tête mais il est comme tout le monde. Il apprécie quand on le complimente sur son travail. Et il ne parle pas de son travail au lit en parlant de ça évidemment mais rien que d'avoir la permission de ses colocataires pour pouvoir s'entraîner de tant en temps à l'appart lui suffit. Ca lui suffit à se dire qu'il fait quelque chose de plus ou moins agréable à entendre. Il n'a d'ailleurs pas besoin d'attendre bien longtemps avant que Ziggy lui lance finalement des fleurs. Il sourit doucement « Fait attention avec tes fleurs, mes chevilles gonfler. », ça le touche plus qu'il le laisse paraître. Il n'a pas le sentiment d'exceller dans ce domaine encore moins quand il est question de composer mais encore une fois, ça fait toujours du bien d'entendre ce genre de parole. « Disons que la musique m'aide à penser à autre chose et l'alcool m'aide à oublier. Ca va de paire et parfois, ça me fait écrire et composer 2-3 musiques pas si mal. », paroles tuent mais Ari sait à quoi Ziggy pense. Comme souvent, celui-ci doit être en mode protecteur et parler de consommation d'alcool... le musicien sait parfaitement ce que l'autre retient entre ses lèvres. « Je n'ferai pas de bêtise ne t'inquiète pas. Je sais où sont mes limites, je sais quand m'arrêter pour n'avoir qu'un sale mal de tête le lendemain. ». Et finalement, sa consommation n'est pas si régulière que ça. C'est plus récréatif.

L'ambiance est un peu à la confidence. Les langues se délient tandis qu'ils sont libres de leurs barreaux dorées. Des sous-entendus et des métaphores mais Ari est sur qu'il comprend aussi ce qu'il cherche à dire. Toujours là pour lui, quoi qu'il arrive. « Y en a qui dirait que je sais plutôt bien réchauffer l'atmosphère mais je n'suis pas sûr que c'est de ce réchauffement là dont tu as besoin... bien que je sois quand même là si besoin. », il rit doucement, parlant sur le ton de l'humour. Il vaut mieux en rire qu'en pleurer quand on parle de prostitution. Suivant ses paroles, il leva le nez de sa guitare pour plonger son regard dans l'horizon. « Mmmh... je vais te décevoir, mais je préfère ne pas y penser. Ne pas savoir ce qu'il y a là-bas car je sais que ça pourrait potentiellement me faire prendre une mauvaise décision. Penser et agir par rapport à des "et si" ne m'a jamais apporté du bon... "et si" je n'étais pas venu en Corée, "et si" je n'avais pas fuit ma famille, "et si"... Quand je regarde l'horizon je me dis juste que c'est beau, que ma vie est peut-être pourrit mais du point de vue de celle-ci l'horizon est beau, sans chercher à en savoir plus et c'est suffisant pour me réconforter un peu. », il boit à sa bouteille et en tend une à son partenaire de crime. « Pas de verres ici hyung, c'est à l'ancienne. Et tu vois, l'alcool ça me rend philosophique. », la vérité c'est qu'il n'est de loin pas bourré, il est à peine à la moitié de sa bouteille. Mais il lui faut bien une excuse à ses belles paroles. Cependant, il est tout de même intéressé par le point de vue de Ziggy « Et toi ? Est-ce que l'horizon t'appelle ? »

≛ profil Invité

Alors toi mon ami, dont les jours sont de pluie. D'heures toutes perdues. Écoute et souris.

✧ ✧ ✧ Ari x Ziggy

La bienveillance elle fait partie de vous.
Du moins envers les anges car le mal est toujours là.
A vous guettez prêt à vous égorger.
Il vous est difficile de lutter, parce que vous rebellez ne ferait que rendre votre vie plus misérable. Votre mac sait comment vous faire plier, comment vous humiliez, vous rendre encore plus minables. Il n'hésitera pas à user de son pouvoir pour briser vos rêves, même s'ils sont minimes, presque invisibles. Tu sais que tu lui dois chacune de tes respirations car il lui serait facile de mettre un terme à ton souffle. Même si c'est son compte en banque qui en prendrait un vilain coup.
Mais des anges il y en a plein les rues.
Des dociles, des faciles, des fragiles.
Ils n'attendent qu'une main tendue.
Main qui d'abord se fera douce et aimante avant de devenir vorace et étouffante. Il a fait de ta vie une survie, tu en es conscient, tout comme tu sais qu'il pourrait à tout moment rendre ton carcan bien plus douloureux. Parce qu'il s'en fout de toi et de tes envies. Ton petit cul vaut du fric et tu te doutes que le vendre est toujours dans un coin de la tête de votre mac. Il n'a peut être pas encore trouvé le bon client. Celui qui mettra le prix fort pour salir cette terre que tu protèges comme tu le peux. « En effet mais si un jour il me fait plier d'avantage, il ne me cassera pas. » Et tu dis tes mots dans une voix ferme. Pour le moment pas de doute de ce côté là et encore moins depuis que tu as trouvé Ash.
Mais demain tout peut arriver.
Demain Ashley peut s'envoler.
Et toi. Toi tu te briserais.
D"avoir espéré.

Mais tu chasses ses images sordides, tu ne veux pas transformer ton instant de liberté en enfer. Tu le vivras suffisamment ce soir quand tu retrouveras ta peau de pute et qu'elles viendront souiller ta chair offerte de leurs baisers et de leurs caresses. Là tu préfères profiter de la musique que Ari distille avec expertise alors que ton regard s'égare vers l'horizon.
Douce vision d'une échappatoire enchantée.
Et tu taquines le Râleur avec douceur, alors que des sourires se dessinent sur vos visages aux traits abîmés par les souffrances cachées. Instant sincère ou vous êtes juste deux frères, deux amis. Instant sincère loin de la pourriture de vos vies. « Peut être qu'un jour tu vendras tes chansons ou tu les joueras devant un public déchaîné. Moi j'aimerais bien voir mes dessins exposés .. mais ça n'arrivera certainement jamais. Je serais mort avant. » Parce que vu la vie que tu mènes si tu n'arrives pas à t'en sortir tu n'es pas sûr de faire de vieux os. Entre ce que tes clients et le mac te font subir, difficile de tenir le coup. Même si maintenant tu as une raison pour avoir envie de te battre.
Mais tu restes réaliste.
Le rêve peut s'effacer vite.
L'alcool t'aidera un peu à oublier cette partie de ton existence et à voir plus loin que l'avenir que tu te décides dans ta tête. Parce que même si tu t'imagines avec Ashley, tu sais que voir tout devenir réalité sera très compliqué. La laisse qui tient ton collier ne se défera pas si facilement. « Tant mieux. Et puis il vaut mieux avoir les idées claires dans notre boulot. Si un de nos clients nous sent trop faible il va en profiter … ils en profitent déjà assez de notre vulnérabilité. » En plus ils savent qu'ils peuvent en abuser, il suffit qu'ils paient et le mac autorise. Du moment que vous êtes en forme pour assurer la journée suivante.

Et vous voilà partis dans les confidences. Ouvrir son cœur n'est pas évident et les choses ne sont pas dites vraiment. Mais tu sais que Ari devinera entre les mots tes secrets cachés, tes craintes. Pas besoin de plus entre vous. Le lien tissé, la confiance acquise font tout le reste. Et tu joins ton rire au rire de Ari suite à sa réponse. « Un radiateur cela sert toujours. » Tu ne rajoutes rien. Tu retiens ce qu'il a dit, même si tu n'as jamais douté du fait qu'il sera toujours là pour toi. Il en est de même pour toi.
Peut que si avec Ashley vous allez plus loin.
Peut être que tu iras le voir avant ..
Histoire de savoir ..
Histoire de ne pas être idiot ..
Même si tu as dis à Ash que jamais un homme ne t'a touché. Mais vous en êtes pas là et puis tu ne sais même pas si au fond cela arrivera. Tu es une pute et tu n'es pas certain qu'il acceptera d'aller au bout avec toi. A part que se ne soit toi qui te ravise au moment venu ? Pour le moment te poser toutes ces questions ne sert à rien et tu préfères te concentrer sur la conversation. Sur cette liberté trop courte que tu veux savourer avec Ari comme la plus douce des gourmandises.
Tu l'écoutes aimant sa sincérité.
Tu trouves qu'il a raison.
Dans votre vie tout peut si vite se briser.
Pas la peine de vouloir l'inaccessible.
« Je comprends. On ne revient pas en arrière de toute façon. Parce que moi aussi je pourrais en mettre des "et si" .. "et si" ma mère avait dit pour sa grossesse à mon père .. "et si" elle n'avait pas rencontré mon beau père .. "et si" elle n'était pas morte .. "et si" je trouvais ce frère .. » Ta voix se fait murmure, quelques voiles levés sans réellement laisser voir la réalité de ton passé. Avant de prendre la bouteille et de boire quelques gorgées ..
Pour oublier.
« Plus souvent ces derniers temps. » Depuis cette belle rencontre. « Avant je n'y pensais pas .. je me disais que jamais je ne le frôlerais même du bout de mes ailes brisées … mais là … » Tu soupires. « Enfin comme tu le dis c'est beau et il ne faut pas trop chercher à voir plus loin. » La chute en sera moins douloureuse. Et tu rebois grimaçant un peu. « C'est fort quand même. » Et tu éclates de rire. « Je suis content que tu sois là Ari. »
Content de ne passer ce laps de temps seul.
Même si la solitude habite toujours ton cœur.
Même quand quelqu'un se trouve à tes côtés.
Et les secondes passent douces et essentielles.
Dans votre vie banale et minable.

♡ busan vibe ♡

≛ profil Invité

❝ vague à l'âme

< ft @darker ziggy >

outfit • Ari n'était pas dupe. Ziggy semble sûr, fort face à leur situation. Mais qui sait ? Qui sait réellement comment il va réagir quand le drame arrivera ? Quand le patron aura décidé d'aller un peu trop loin, de dépasser les limites d'un peu trop loin. Comment savoir si on sera assez fort pour le supporter ? Ari ne peut qu'espérer que ni lui ni Ziggy se verra plié de la sorte face à leur ange gardien. Il lui jette un regard d'inquiétude sans pour autant savoir comment réellement protéger l'autre homme. Il n'y a rien d'autre à faire qu'espère que ce jour n'arrive jamais.

La musique c'est un peu comme une bouée de sauvetage pour Ari. Sa guitare l'a toujours accompagné, quelque soit ses bonnes et ses mauvaises passes. Elle est veille et usée, elle sonne un peu bizarre elle est comme lui. Elle a souffert du temps et des événements. Pourtant, il ne la jettera jamais. C'est son seul bien et évidemment son plus précieux. Gratter les cordes de celle-ci ne lui remonte pas toujours le moral mais l'aide à surmonter sa vie. Ses chansons ne sont pas toujours appréciées mais peut lui importe. Il aime la musique, ça le libère car c'est la seule chose qui lui appartienne vraiment et dont il peut manipuler comme il le souhaite. Sa vie ne serait probablement pas aussi stable si son gardien n'avait pas autorisé qu'il joue de temps en temps. Les paroles de Ziggy le fit sourire doucement. Des rêves, il osait à peine en avoir. Trop peur d'être déçu. Il préfère guetter les opportunités quand elles sont présentes sans pour autant trop les attendre. « Je vendrai mes chansons quand tes œuvres seront exposés... et j'espère bien que ça sera avant notre mort, je veux voir tes dessins accroché, moi ! », tel une promesse, une petite tentative de donner de l'espoir à l'autre. Rien n'est impossible, il en a conscience, ils peuvent évoluer, ils peuvent s'en sortir. Mais faut-il encore le vouloir ? Ari n'est pas si certain d'être bon à autre qu'à faire du bien...

Oui, malheureusement on ne peut pas revenir en arrière avec des "et si". "Et si" seulement c'était le cas, Ari ne saurait même pas jusqu'à où rembobiner sa vie. À quel moment ça a vraiment dégénéré ? Au ton de sa voix, le guitariste comprend que c'est aussi dur pour son partenaire de se remémorer le passer. Parler de sa vision de l'horizon, lui avait fait se ressasser de mauvais souvenir et il s'en voulait un peu. Il posa sa main sur son épaule en guise de soutien à défaut de pouvoir faire vraiment mieux. Quelques gorgées plus tard, il reprit la parole une petite lueur d'espoir dans le regard. Ce qui donna le sentiment à Ari qu'il avait rencontré une personne qu'il le faisait un peu rêver à un plus bel horizon. Il était heureux pour lui, son visage exprimait un peu d'espoir mais aussi un peu de retenue et il devina que c'était encore un peu tôt et qu'il semblait un peu craintif. Il comprenait. Leur situation les rendait soucieux de tout. Il rit en le voyant grimacer face à la boisson. Il suivit le mouvement à son tour « C'est bien si c'est fort, ça fait penser à autre chose ! », il avait un peu arrêté de jouer au fil de la discussion se concentrant sur son interlocuteur pourtant il avait toujours sa précieuse entre ses bras, qu'il enlaça un peu contre lui. « Je suis content que tu sois là aussi... pas que maintenant mais tout le temps. Je suis heureux de t'avoir rencontré et j'espère sincèrement que je pourrai faire parti de ton plus bel horizon. », ça le changeait d'être plus doux. Si il ne râlait pas, il était terriblement attachant. Il avait des traits insouciants, un adulte encore enfant, ne supportant pas l'abandon et qui s'attache désespérément pour ne pas être seul. Parfois il en souffrait, parfois on l'abandonnait, souvent même, mais c'était plus fort que lui, il s'attache à qui veut bien de lui. Même si les gens ne veulent pas de lui, il ne peut que leur souhaiter le meilleur. Ari ce n'est pas qu'un râleur c'est aussi un cœur tout mou au final... « Tu es une bonne personne, tu mérites mieux que le mac et je suis sûr qu'un horizon encore bien plus beau que celui-ci t'attend quelque part. »

≛ profil