Red lights

Inévitable, la chute des idylles, fracassante, les portes d'un paradis rêvé qui se ferment à l'avancée du concerné. Elle est redevenue froide, Yeona, cassante, méprisante. Le silence qui les englouti n'est pas apaisant, il oppresse, se joue des tensions, rit de ce cœur qui se brise aux paroles finales de la beauté froide. Elle ne perd pas sa contenance, la princesse, elle regarde son interlocuteur droit dans les yeux, insensible à la lueur de rage qui se dessine sous son regard blessé.

« Bref. Je garde le sac que tu m'as offert la semaine dernière, quand même, ça serait dommage de le jeter. » L'insolence au bout des lèvres, elle caresse le cuir brillant du dernier modèle Chanel qu'elle garde sur les genoux. L'homme est trop abasourdi pour répondre à son audace, il demeure ainsi cloué sur sa chaise, les poings et la mâchoire serrée. « Et à propos de ça... » Nonchalance exaspérante, elle soupire, lève les yeux au ciel lorsque la tête de son interlocuteur se baisse. « Mh. » Nonchalance exaspérante, elle soupire, lève les yeux au ciel lorsque la tête de son interlocuteur se baisse. « Au revoir, Oppa, au plaisir de ne jamais te recroiser. »

Pantin de bois abusé
Pantin de bois abandonné.

L'assise quittée, les talons claques au sol, elle serre la bandoulière de son sac à main, trimballe mollement le bouquet de l'autre. La cloche de la porte résonne, un courant d'air soulève sa chevelure brune tandis que sa silhouette disparaît, laissant dans son sillage, une multitude de visages intrigués ainsi que la mine abattue de celui qu'elle vient de plaquer.
Yeona s'avance jusque derrière l'enseigne, elle jette le bouquet dans la poubelle la plus proche avant de se poser près du mur. Elle sort son paquet de cigarettes, en glisse une entre ses lèvres, l'allume et se laisse porter par le sentiment de satisfaction qui accompagne sa première inspiration.

« Yah ! Moon Yeona, espèce de salope ! »

Virulence d'un homme qu'on vient de blesser dans son ego, la belle se redresse et tourne un visage grimaçant vers celui qui apparaît non loin d'elle, furieux. Le téléphone brandit, elle sent sa poitrine se soulever légèrement tandis qu'il s'avance un peu plus, l'air trop mauvais, violent. « Aish. C'est quoi votre problème, vous les hommes, vous êtes pas capable d'accepter une rupture calmement ? » Grince-t-elle entre ses dents, avant d'ouvrir ses messages.

Hwa.

T'es où bordel ?

C'est qu'elle avait déjà une longueur d'avance Yeona, comme souvent, d'ailleurs, elle s'était préparée à cette éventualité, elle l'avait prévenu, Jonghwa, pour qu'il vienne la récupérer.

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Red lights

que les mots étaient vagues.
sur les écrans, à haïr les syllabes.
chien des enfers ! et il en suivrait docilement les ordres. à pourtant s'énerver entre les rues, lui prisonnier des ombres. car il n'aurait qu'à lever les doigts pour en faire disparaître les sourires, écraser les demeures quand elles en étaient si fragiles. alors quand sonneraient les écrans dans les rues, messages oubliés ((à ne pas répondre)) ; évidence bien trop claire, à en connaître l'enfant risible, et lui : n'avait qu'un sens particulier du devoir, où il devait en être maître. et pourtant il en connaissait si bien les scénarii, quand de ses pas sur les asphaltes, en sonnaient les plus belles mélodies.
se dépêcher :
pour en voir les visages,
perturbés par les virulences.
et ô Hwa, sans doute n'était-il pas le plus agréable, ni même celui sur qui l'on pouvait le plus compter. mais les colères provoquaient feux ardents, à alors s'approcher ! poings tremblant de ces enfantillages. car sans doute en était-ce là passion des plus fugaces d'en attaquer les visages impétueux. "j'espère que vous vous amusez pas trop sans moi ?", à pousser les épaules de celui sans doute trop proche de la belle, à rire des situations : quand tout lui en paraissait des plus ridicule. pousser les silhouettes, frapper doucement les arrières de la tête de la plus frêle, quand il en barrait pourtant les accès à celui en proie aux violences. "tu m'appelles encore pour régler tes problèmes de mecs ? je vais finir par croire que je sers qu'à ça. même s'il doit avoir toutes les raisons du monde de vouloir t'en foutre une." rictus passif ! à pourtant en être là gardien si désagréable.

regarder les alentours ! quand les journées en avaient été dérangées. à croire qu'elle en était si douée pour en agacer les nerfs. attraper alors le col de celui se voulant plus intelligent : pour en effrayer les visions. car jonghwa en était sans doute cruauté parmi les anges qu'on ne saurait voir. "je sais que l'envie de la défigurer doit être tentante, mais dégage de là si tu veux pas que je t'en refoute une.", de ces poings qui le démangeaient : à toujours vouloir en frapper les peaux. regards vers la jeune femme, presque agacé ! à claquer de la mâchoire quand il pourrait en être des plus productifs. "et toi arrête de me sonner pour des trucs aussi débiles.", à pourtant être venu : quand il aurait pu en ignorer les quelques lettres.

à avoir accouru ,
mors à la lettre !
pour en faire pallir
les v i s a g e s.

alors peut-être que pour une fois il en ferait bonne action : de ces doigts incapables de ne faire quoi que ce soit, quand les maux en devenaient pénombre. "qu'est-ce que tu veux que je fasse de ce type ?", dévisager les regards, quand la plus fourbe en calculait sûrement déjà les avenirs. et lui : n'y voyait que funestes futurs, pour ceux qui comme lui, n'avait goût que des douleurs.

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Red lights

Et si Yeona est une bombe, Hwa est un missile. À cette guerre enfantine qui dure depuis tant d'années, eux cinq contre tous, ils regardent le monde plier sous leurs pieds, les prières d'un avenir meilleur depuis longtemps oubliées.  Jonghwa entre dans la danse sans même se questionner, dominant de son aura diabolique celui qui affiche désormais un visage apeuré. Elle joue de ses airs insolents, reportant son regard sur le bout de ses ongles acérés. «Hwa Mon chou si je t'appelle toi, c'est parce que c'est toi le plus courageux. » Les flatteries trop grosses pour être sincères, elle joue des vérités, gonfle l'ego mal placé du plus violent, qu'il se sente revigoré. Yeona observe de ses yeux fourbes, un mauvais sourire étirant ses lippes tandis que les menaces tombent librement. Elle jubile face à l'impuissance d'un être qu'elle veut réduire à néant. De leur amour ne reste qu'une illusion, Yeona a une fois de plus rembobiné la cassette, il ne l'intéresse plus, elle a des vues sur un autre, et c'est Hwa, comme d'habitude, qui récolte le droit de corriger cet homme un peu trop présomptueux.

Vilain masqué, à la frontière de l'héroïsme, il n'y a que rage et folie qui danse dans l'ombre de ses prunelles, tout comme elle, mais Yeona a autre chose à faire ce soir que de se salir les doigts, Hwa fera l'affaire, il fait toujours l'affaire. « C'est la dernière fois, promis ! » Mensonge, habitude impossible à corriger, ce n'est pas la première, ni la dernière fois que Yeona jettera un homme à la poubelle, et Hwa dans tout ça ? Elle le voit comme la bête tapie au fond de la déchetterie qui attend sagement qu'on la nourrisse. Oui, voilà ou s'arrête l'étendue de son estime pour lui, mais c'est ainsi que fonctionnent les choses entre eux, ils se cherchent, se trouvent, mais ils s'aiment, à leur manière.

« J'en sais rien moi, coupe-lui les couilles, ça le calmera. Comme les chiens, tient. » Elle instaure le doute quant à la véracité de ses intentions. Yeona est capable de souhaiter une chose aussi abominable, et sûrement est-elle sincère lorsqu'elle lui suggère l'idée, mais elle sait aussi parfaitement que personne ne se risquera à ça, alors elle se contente de sourire, d'un sourire trop confiant. « T'es venu en voiture ? C'est ce connard qui a forcé pour venir jusqu'ici. Je commence à avoir mal aux pieds... » Un soupir traverse ses lèvres, elle change de centre d'intérêt, le reporte sur les enseignes environnantes, comme si la scène n'avait absolument plus aucun intérêt. « Ça me rappelle, j'ai quelque chose pour toi chez moi. Tu as le temps de passer ? »

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de maux en mots ;
à tracer constellations,
sur les visages à détruire !
quand de regards : il en soupirerait de ces audaces permanentes. ô gamin à dompter, quand il n'en serait pas monstre des nuits, à devenir ce qu'il était si fréquemment de simples messages. et peut-être n'en était-il là que reflet de ce que l'on avait crée. boîte de pandore si souvent ouverte pour en offrir méandres aux rues dégradées. arme au service des plus agaçants, quand pourtant il était venu sans traîner des pieds. et qu'aurait-il pu bien s'imaginer ? à part qu'il ne s'agissait là que des aventures miraculées d'une nymphe bien trop insolente. "tss c'est quoi ça encore, t'essaie de faire la mignonne ? je sais même pas pourquoi ce type voulait sortir avec toi." , car lui n'était pas aussi manipulable. à n'en croire aucun de ses mensonges ! quand ils sortaient de ces lippes nécrosées.

paroles malhonnêtes !
à n'y voir : aucun mérite,
du haut de ses talons.

quand de ses regards il en dévisageait les horreurs permanentes, à faire là don de loyauté quand il en viendrait pourtant à ne faire qu'hurler qu'il en détestait servir de marionnette. "je vais t'en foutre des promis. tu me dis toujours la même chose gamine.", quand pourtant les visages en étaient écrasés sous les poings fermement serrés, à tenir en laisse celui qui ne viendrait que craindre de s'approcher de la plus fragile, aux mots pourtant ((vermeilles)). et lui, qu'était-il ? si ce n'était qu'ombre de ceux qui viendraient en briller aux devant. corbeau à l'aile cassée, rampant pour en obtenir les derniers morceaux d'une vie si funèbre. "tu crois que j'ai que ça à foutre que gérer ton mec et lui couper les couilles ? fais le toi même.", quand de gestes brusques : il en venait à lui asséner coup dans le tibia jusqu'à en transformer les couleurs de son visage en océan lointain.
trop violent,
à se frotter les doigts :
de ces horreurs
à commettre.
et loin, si loin, en viendrait les flammes brûler les corps. car lui n'en lâcherait les silhouette que quand les limbes l'auront récupérée. à alors devoir en écouter les plaintes bien trop bruyantes ! jusqu'à regarder de nouveau les visages plus délicats. "t'as cru j'étais ton chauffeur ? déjà vire tes pompes t'auras moins mal aux pieds. ça te rendra pas plus grande ou plus intelligente.", à toujours l'attaquer, sans lui laisser le temps de reprendre. "je suis venu à pied. j'ai pas les clefs de la caisse. va falloir marcher princesse l'emmerdeuse.", qu'il en avait effrayé la proie, à juste ranger ses poings abîmés dans ses poches pour en cacher les bleus passés. "bah maintenant que je suis là. autant aller chez toi." et tout doucement il la dépassa, pour marcher sur les trottoirs, à ne pas l'attendre ! quand tout en semblait si intrépide. "ah et dépêche toi. je compte pas te porter.", qu'il ne voulait que l'irriter un peu plus ,, à pourtant ne faire que l'attendre silencieusement.

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Red lights

Tableau violence, une brèche dans l'espace-temps, et tout pourrait s'arrêter simplement, mais ils ne sont jamais rassasiés, alors ils commettent, péché sur péché, à croire que la croix qui orne le cou de Yeona n'est qu'un accessoire aux valeurs illusoires. Hwa grogne, mais il massacre sous ses poings renforcés, il redessine le visage de celui qui pensera avoir tout perdu ce jour-là, et Yeona observe, un sourire malsain qui orne ses lèvres, encourageant silencieusement le garçon à tabasser son prochain.

Vils esprits,
Jouer des limites,
Impérissables,
Inatteignables.

Les visages se reconnaissent sans prendre en compte le brisé, Yeona ne cherche pas à fuir les braises du regard de Hwa, elle l'affronte, la tête haute, une moue déformant ses traits pour marquer son inconfort. « Tu crois que je vais marcher pieds nus sur le goudron toi ? T'as fumé. » La grâce oubliée, révéler les tendances si peu appréciées, mais lui est comme un frère, il la connaît sous toutes ses facettes. Il n’y aura pas une once d’amour dans les paroles qu’il lui réservera, et pourtant, c’est avec lui, avec eux, qu’elle se sent le mieux. « Mh, tu sers un peu à rien du coup… » Lâché si légèrement, comme si l’homme à côté n’était pas en train d’agoniser. Le regard de la belle se pose pourtant sur le blessé, l’indifférence se lisant si facilement à l’intérieur de ses prunelles. « Je pense que tu devrais partir, ça vaut mieux pour toi, t’as eu ton moment, maintenant dégage, on veut pas de vermines à côté de nous, tu gâches le paysage. » Et le voilà qui déguerpit sans même argumenter. Yeona se redresse, elle soupire, observe la silhouette boiteuse s’éloigner, subitement douteuse. « Tu crois qu’on en a trop fait ? » Et pourtant elle n’est pas du genre à culpabiliser, mais à le voir, là comme ça, alors qu’elle a partagé ses draps, ça lui reste un peu sur la conscience. « Tant pis. »

Hwa la dépasse déjà, il s’est détourné si rapidement de cet abruti, et parfois Yeona se console en se disant qu’il est pire qu’elle. Il l’appelle, lui ordonne de bouger plus vite, sur un ton que peu de personnes se risquent à employer face à elle. Yeona réplique d'une simple grimace, elle se met ensuite à trottiner comme elle peut avant de sauter sur le dos du plus grand, s'agrippant sans douceur avant de passer ses jambes autour de sa taille et de verrouiller sa position en les croisant. « En route ! »

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Red lights

c'est qu'ils fabriqueraient leurs mondes.
juste à eux, à tout repeindre, tout resculpter.
de ces violences enfantines, à n'être que cataclysme contre les pavés. et Jonghwa se fichait bien : d'en laisser derrière lui, proie immaculée. car les mots de la belle avaient sonné, car lui n'en était que laquais du mal. à respirer : comme il haïssait. gamine perfide ! à en broyer les démons comme ils étaient. jeu fragile, auxquels ils s'adonnaient, sans ne pouvoir s'en empêcher. car tout viendrait s'effondrer, l'un de ces jours. "t'es gonflantes. ça te fera redescendre de marcher pieds nus.", quand lui n'avait pas peur : de la contredire.

à même s'amuser,
d'en guetter :
les réactions.

mais ce soir, il ne voulait pas en garder les enfants en peine, quand lui en était bien trop meurtri. à ne servir que de poings, pour ceux qui se moquaient du monde. mais peut-être que de ces horreurs, arrivaient-ils à y trouver réconfort : chacun à côté des uns et autres. "bien content de pouvoir te servir à rien.", quand lui fuirait les lieux : pour ne plus avoir à en avoir les poings en sang. quand à l'entendre, les remords n'en seraient jamais présents. "quoi ? tu regrettes maintenant ? faudrait savoir gamine. change pas d'avis ", à abandonner derrière lui, les âmes en peine d'avoir tout perdu. mais il s'en fichait, lui n'était pas venu pour cela, quand on l'avait supplié, d'en mettre fin aux théâtres.
pour que les étoiles,
ne s'éteignent,
ce soir.
sans âme, sans pitié, à continuer son chemin sans ne même se détourner. à lui n'avoir aucun remord, de ces actes de violence qui venaient en animer les vies en lui. à se dépêcher ! jusqu'à en sentir coup sur son dos, à en sentir les jambes qui en manquèrent de le faire basculer en avant, quand la légèreté en avait pris place sur son dos. "S-Saleté !" mains venant la soutenir tout doucement, à lui en retirer ses chaussures pour ne pas avoir à les ramasser plus tard, il en laissa les paumes s'agripper à ses jambes, avant de soupirer bien trop dort sans doute. "purée tu saoules. je te préviens si tu m'étrangles je te fais tomber en arrière.", quand pourtant il en était si soigneux, dans le moindre de ses gestes. "si j'avais su je serai pas venu. en plus t'es lourde.", mensonges ! à venir la guider entre les rues , à marcher plus doucement, quand pourtant les bâtiments s'en affichaient à eux. "t'as tes clefs ?", que les évidences en venaient à se rencontrer.
quand il en tourna vaguement la tête :
sourcils froncés !
à en détester ,,
les corvées.

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Red lights

Gamins aux éternelles lumières ténèbres, et il n'y que devant certains élus que les sourires se peignent d'honnêteté. Le reste du monde n'aura droit qu'aux flammes de l'enfer, ses moments de joie, il n'y a qu'avec eux que la belle les partage, car il n'y a qu'eux, pour véritablement comprendre ses états d'âmes et les partager sincèrement. Hwa la rassure dans ses remises en question, si bien qu'elle en oublie déjà le visage de celui qu'ils ont humilié.

La voilà installée sur le dos du garçon, proximité si rare mais appréciée. Elle en rirait presque, de le voir user de toute la douceur du monde lorsque ses mots prennent la forme de couteaux. Yeona sourit, elle pose sa tête contre celle du gamin, se met à observer comme elle peut le paysage urbain. « Si t'avais su, tu serais quand même venu Hwa... Fais pas genre d'avoir pas de cœur. » Et elle sait qu'il y en a un, battant avec tant de passion, un cœur forgé avec le plus ardent des feux, un cœur qui ne battra que pour ceux qui le mérite suffisamment. Yeona s'agrippe pour ne pas glisser, elle est contente de pouvoir reposer ses pieds, se dit, comme à chaque fois, que les talons, c'est fini, même si elle est sûre de ressortir une paire pareille le lendemain. « J'ai mon code dans la tête oui ? Pourquoi tu me demandes les clés ? » À se demander parfois, si Hwa vit dans la même réalité. « Puis tu connais très bien mon code en plus. » Elle sourit, resserre un peu sa prise. « Tu sais plus quoi dire quand je suis sur ton dos Hwanounet ? » Et elle se pince les lèvres pour ne pas rire à ses propres paroles, de crainte d'être forcée à redescendre. « Tu voudrais pas rester manger ce soir ? Ma mère est pas là. Yeosang sera content aussi. » Peut-être bien que non, après tout, Yeosang s'en fiche sûrement.

Le chemin n'est pas long, heureusement pour Jonghwa qui peut enfin lâcher la demoiselle. Pieds à terre, elle récupère ses chaussures, les enfile en grimaçant avant de prendre les devants. « Merci pour le transport. » Lâche-t-elle simplement avant de s'engager dans l'immeuble. Elle ouvre les portes, marche sans réfléchir jusqu'à l'ascenceur pour l'appeler. Posée devant les portes de métal, elle observe ses ongles, les bras croisés, perchée sur ses échasses. « Tu faisais quoi aujourd'hui pour être libre au moment où je t'ai demandé de venir ? »

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et dans sa tête ils hurlent ,,  ceux voulant faire du monde simples étrangers ; quand pourtant gestes et mots n'en étaient que trop différents. paradoxe à l'agacer, quand il voudrait en brûler les amitiés sans pourtant pouvoir y parvenir. à être bloqué par la raison : quand même de ces myocardes il n'arrivait pas à en réduire en cendre les subjectivités.
de ces soupirs,
à être des plus agacés ,,
sous les vérités.
il n'était capable de rien, Jonghwa. à n'avoir jamais été quelque chose ,, simple marionnette qui voulait s'en donner airs de grandeurs quand pourtant il ne savait plus rien faire de ses doigts. simple musique ! à être si calomnieuse. "ferme là. je suis venu parce que tu sais pas te démerder toute seule. pourtant pas l'envie qui me démange de t'en foutre une.", haïr les mots, quand sans doute en réalité ne serait-il qu'incapable d'en toucher là belle colombe aux ailes bien trop noires, elle aussi. à trop le connaître, jouer de ces quelques paroles pour l'énerver si facilement quand elle savait si bien que tout n'était que façade.

à croire :
que même lui,
ne se connaissait
pas réellement.

"je sais pas, comme t'as pas de cerveau ça a dû jouer à me dire que t'aurai pu oublier ton code.", à grimacer, quand les visages s'en tournaient vers elle. "ouais, mais tu vois j'ai certaines manières encore apparemment." à en entendre les surnoms ! venir agripper un peu plus ses mains sur elle pour la faire basculer en arrière sans danger ,, à juste vouloir l'effrayer un peu, quand il en trouvait insupportable qu'elle en prenne autant ses aises. "rappelle moi encore une fois comme ça et je te fous au sol, pigé gamine ?", quand pourtant il ne la ferait jamais tomber. car il savait, qu'elle devait sans doute rire : de ces situations. "si tu fais à bouffer pour me remercier, ouais. je pourrai y penser.", à l'embêter de nouveau : celui qui s'installerait sans lui en demander l'autorisation.
à finir par la lâcher ,,
reprendre les habitudes,
de ces dos de nouveau
droits.
yeux roulant en arrière, à la laisser prendre les devants, attendre devant l'ascenseur, quand il en observait les postures de la jeune femme. "hein ? pourquoi mon emploi du temps t'intéresse ?", qu'il s'appuya contre le mur de son épaule. "et bien sache que j'avais fini mon boulot. alors je me suis dit quoi de mieux que de venir te faire chier." porte ouverte ! à entrer alors nonchalamment dans l'ascenseur avant de la fixer. "et toi alors ? j'espère que tu t'es bien amusée avec ce type. il avait même pas l'air amusant, tes goûts sont de pire en pire.", à en faire simple constat, quand rapidement les étages en seraient atteints, à ne plus l'attendre, presque se dépêcher, pour simplement pouvoir se reposer un peu.

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Red lights

À l'attente des montées, Yeona et Jonghwa toujours à se chamailler pour mieux s'apprécier. La jeune femme observe le garçon parler du coin de l'œil, un faux sourire étirant le coin de ses lèvres. Qui des deux s'amuse-t-il réellement à emmerder l'autre ? Au final, gamins s'usent à deux, ils se piétinent de leurs discours affligeants, sans jamais le prendre personnellement. Ce qu'elle aime Yeona, quand elle est avec Hwa, c'est que rien n'est interdit, tout est permis, il ne juge jamais la violence de ses réactions, elle ne juge jamais la violence de ses actes. Un duo plus toxique que bénéfique, pour ceux qui les croisent bien sûr, eux ne semblent pas affectés par les tournures de leurs conversations. « C'est beau, je suis la première à qui tu penses en sortant du boulot. » Feindre d'essuyer une larme au coin de son œil, Yeona comédienne, elle ne trompe pourtant jamais personne. « Fais gaffe de pas trop tomber amoureux quand même Hwa, j'ai pas du tout envie de blesser ton petit cœur. » Qu'elle appuie sur les mots en le suivant à l'intérieur. Les portes se referment, gamins se jaugent, Yeona pouffe et se tourne finalement vers la porte de métal.  « Bah... J'avoue que c'est pas ce que j'ai fait de mieux. Il était piètre au lit en plus. Mais bon, c'est pour ça que je l'ai largué super vite. En plus il était super oppressant à déjà me parler de mariage et d'enfants, le boug on se connaissait depuis deux semaines oh. »

Les portes s'ouvrent, gamins s'engagent à la cime du bâtiment, là où l'entrée est unique, immense. Fortune qui aurait dû être détruite, faillites qui leur a frôlé le cul, qu'ils s'en sont tout de même sortis grâce aux fortunes de maman, mais ce qu'elle ne sait pas vraiment Yeona, c'est que les dettes de son père ont gravement creusé dans le compte en banque de sa mère. Les jumeaux continuent pourtant de vivre en rois, à se penser supérieur à tout le monde, à faire danses les cartes bancaires au rythme des scanners de codes-barres. Yeona fait glisser le boîtier de la poignée vers le haut, elle compose le code, attend que la musique valide son entrée avant de refermer le boîtier et d'ouvrir la porte. « Enlève tes chaussures, j'te sors une paire de pantoufles. » Elle lui laisse la place d'entrer, de se mettre à l'aise, glisse ses pieds dans ses propres chaussons avant d'ouvrir la paroi miroir qui dissimule une partie des collections de chaussures possédées par sa famille. Elle range ses talons, tire une paire de pantoufles qu'elle tend à Jonghwa avant de refermer la paroi, se dirigeant déjà vers le couloir qui mène au salon. L'envergure du penthouse est impressionnante, l'entrée est probablement plus grande que certains studios, les nombreuses vitres donnent une impression d'immensité. Yeona aime cette maison, elle aime démontrer sa richesse autant que sa mère, sûrement autant que Yeosang et que tous les riches du monde entier. « Je vais voir si mon frère est là. »

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de soupirs en soupirs ! il finirait par regretter : d'en avoir autant aider les enfants ,, celle aux arrogances particulières , qui pourtant en amusait étrangement celui au caractère des plus étranges. et sans doute n'était que parce qu'il lui en laissait là liberté à ses côtés ,, à ne pas tant en haïr les présences, finalement. "rêve pas trop. je suis juste venu parce que j'ai reçu ton message avec aucune délicatesse.", qu'il enchaîna avant de la regarder. "désolé de briser tes espoirs gamine. t'es pas du tout mon genre. y'a qu'à voir ta sale tête.", épaules haussées ! à se moquer de tout ,, sans réellement y faire attention. car tout n'était que jeu permanent : là ,, dans ces rues sans nom. à pourtant la suivre dans ces tour si bien fermées , dans ces cages de fer...
là , à écouter :
idioties sans aucun doute ,,
à bien trop la
connaître.
"rien que ça. tu tombes vraiment sur des cas. c'est que t'as dû lui faire de l'effet s'il voulait déjà t'offrir une bague. t'aurai peut-être dû attendre un peu finalement.", jouer sur tous les plans, à ne penser que matériellement : car peut-être en aura-t-elle obtenu diamant délicat ,, à valoir sous et fortunes. "mais je confirme t'es débile jusqu'au bout. dommage.", à ne faire qu'affirmer encore et encore ,, à en rire quand les lèvres en esquissaient là sourire si fragiles. palais à atteindre ,, monde à découvrir et redécouvrir qu'il connaissait que trop bien, ô peut-être avait-il l'impression d'y voir palace : quand lui ne savait pas réellement où il habitait. d'un code entré , à une porte ouverte, il en laissa un léger rire, se déchaussant sans vraiment attendre. "quelle gentillesse, Yeona. je m'y habituerai presque fait gaffe.", qu'il se saisit alors des pantoufles tendues, à venir faire comme chez lui.
un peu trop ,,
sans doute.
quand les lieux :
en étaient merveilles.
"fais donc. moi j'vais faire comme chez moi.", qu'il l'abandonna pour se détourner vers la cuisine, à préférer se débrouiller par lui même par peur qu'on ne l'empoisonne. "il est là Yeosang ?", qu'il venait hurler pratiquement dans les espaces ,, réveiller les alentours ; pour en motiver à le rejoindre. "tu veux bouffer quoi Yeona ? vu comment t'es douée je préfère m'en occuper finalement.", qu'il fouillait dans les placards sans se gêner, à sortir quelques ingrédients, quand en réalité Jonghwa n'était pas si nul pour cuisiner. il fallait dire qu'il se débrouillait bien trop souvent ,, à ne compter sur personne, quand sans doute il en préférait venir s'offrir tout ce qu'il pouvait sans l'aide des autres. ego bien trop catastrophique , à n'en dompter aucune colère.

à être carmin
cendré par les poisons ,
jusqu'aux veines.

"Moon Yeona t'as de la bière ?", venir l'appeler pour tout et pour rien ,, comme si les attentions n'en étaient pas suffisantes. et Jonghwa n'en était qu'enfant insupportable : à n'arriver par lui-même que trop peu de choses sans doute. alors il voulait en attirer les regards, se montrer roi d'un monde trop peu idyllique, quand tout s'écroulait en permanence, sans ne jamais se remettre en question. car il en était : catastrophe des temps modernes.

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Les miroirs défilent, son terrible reflet avec, elle avance dans son antre, à la poursuite de sa paire, mais plus les portes s'ouvrent, plus le vide se fait comprendre, Yeosang n'est pas là, il leur aurait déjà sauté dessus sinon. Elle ne sait pas si ça lui plaît, de savoir qu'elle est seule avec Hwa ce soir, mais elle ne sait pas si la présence de son frère aurait été plus bénéfique. Yeona ne répond pas à la voix du garçon, elle continue de parcourir l'immensité jusqu'à sa chambre, histoire d'aller chercher ce qu'elle avait promis. La veste est mise en valeur, accrochée sur un cintre aux barreaux de son lit de princesse. Elle sourit en la voyant, espère que ça fera le même effet à Hwa que la dernière fois qu'il a posé les yeux dessus. Elle peut l'entendre brailler à travers toute la maison, à lui demander tout et n'importe quoi, tel un enfant impatient. Elle finit par lever les yeux au ciel et soupirer, tendant sa menotte pour attraper le présent, avant de se glisser hors de sa chambre. Elle avance en soupirant, descend les escaliers, se dirige jusqu'au salon dans lequel elle abandonne son cadeau, en espérant surprendre le garnement. La voix de Jonghwa résonne encore une fois, et elle se dit qu'il a beau jouer les associables, il ne peut pas s'empêcher de se faire remarquer, un peu comme elle au final.

Elle rejoint finalement la cuisine, là où Hwa est déjà en train de s'affairer. Et ça se voit qu'il en a passé du temps, ici, quand il n'a même plus besoin de lui demander où se trouvent les ingrédients, les ustensiles. « T'as regardé dans le frigo ? Sinon dois y en avoir dans le garde-manger. » Et elle reste plantée dans l'encadrement, à le regarder s'agiter. Elle attend qu'il daigne tourner son regard vers lui, le visage trop fier pour montrer son impatience.   « Yeosang n'est pas là, il ne m'a pas dit qu'il sortait pourtant... C'est chiant. Désolée si tu voulais le voir, ça sera que toi et moi. » Elle sourit faiblement, retrouve peu après son visage fermé. « Bien évidemment que c'est toi qui cuisines, c'est pas l'hôpital de la charité ici non mais oh. » Pour ne pas avouer qu'elle apprécie particulièrement sa cuisine à lui, bien plus que la sienne. « Lésine pas sur la quantité, Yeosang en voudra sûrement quand il rentrera. »

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Red lights

bruyant ! l'enfant entre ces murs qui en étaient un peu comme chez lui. c'est qu'il s'y sentait bien, lui, quand loin des maisons qui l'avaient abrité il trouvait refuge partout où il allait comme simple chien errant dans les rues. c'était un peu ce qu'il était, Jonghwa. oublié du monde dans lequel il vivait, à devenir fou ! quand il tournait entre les ruelles pour se perdre à son tour. cuisiner comme si cela en était passion, ô il ne ferait que vouloir se nourrir ,, loin de vouloir en faire plaisir à celle qui l'accueillait ici ((mensonge)). "j'vois. j'vais regarder alors. t'en veux une ?", qu'il regarda dans le frigo, épaules à se hausser quand il en sortit une canette pour la lui montrer sous le nez. quand lui en était accro à ces liqueurs poisons permanentes dans ses veines à lui. à la regarder finalement en penchant la tête. "m'en fout ça nous en fera plus à bouffer.", quand de mains levées comme pour s'avouer vaincu il retourna aux fourneaux ,, à parsemer saveurs et couleurs dans les plats.
pour en apaiser :
les appétits de tous.
"compris cheffe. mais je te préviens si c'est pas à ton goût j'en ai rien à foutre.", qu'il laissa la voix s'élever tout doucement avant de remplir plats et préparations. "d'ailleurs t'attends quoi comme ça ?", qu'il haussa un sourcil, avant de prendre la casserole emplies de délices fumants, pour ramener tout dans le salon et s'installer comme s'il était chez lui. "c'est quoi ce truc ?", de ses sourcils à se plisser quand pourtant les innocences retrouvées, il s'essuya les mains pour soulever la veste et cligner des yeux : étoiles incomprises ! enfances retrouvées. c'est qu'il l'aimait bien, cette veste ,, à pourtant ne faire qu'hurler sur le monde, ne rien mériter du tout en réalité. "tu fais dans la charité ou c'est pour me narguer gamine ?", posée en était la voix, aucune agressivité quand il en sourirait presque de ces attentions découvertes. "et vient bouffer ça va refroidir. j'en ai laissé à ton frère dans un plat là-bas.", comme si au final il les appréciait bien, les deux. tout un cirque : quand il venait à hurler comme enfant aux affections désabusées ; à pourtant y voir deuxième famille là où il ne faisait que fuir la sienne en permanence.
encore et encore ,,
Jonghwa : petit prince ;
à fleurir près des plus belles fleurs.

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Red lights

Risée de ce monde, rencontre des univers
et dans leur conquête, les âmes brisées s'échangent des morceaux et se reconstruisent ensemble. La plus dure des armures pour Yeona, c'est le lien qui l'unie à chacun d'entre eux, Hwa, son frère, Eunji, Nami, ils sont cinq et à cinq, ils ne craignent rien. Ce soir, ils ne sont que deux, mais il n'y a rien de bizarre, elle a l'habitude de vivre avec un garçon à côté d'elle, et il y a longtemps qu'ils ne sentent plus gênés dans des moments pareils. Gamine hoche vaguement la tête en réponse au garçon, une bière pour se détendre, oublier les ennuis de plus tôt, savourer un peu plus les promesses savoureuses d'un repas réconfortant, loin des salades diététiques que sa mère lui force à avaler depuis qu'elle «est trop grande pour ne plus faire attention à son poids». Elle tend la main, attrape la canette qui s'agite face à elle, remercie son invité qui est presque plus chez lui qu'elle-même. Décapsulant le contenant de métal, elle ne dit rien, sourit légèrement au paroles du chenapan avant de l'observer retourner à ses travaux. « Je pense pas que ça sera mauvais, je pense que tu vas particulièrement bien t'appliquer pour faire plaisir à mes papilles ce soir Hwa. » Finit-elle par dire en lui envoyant un sourire hypocrite. Et lorsqu'il lui demande ce qu'elle attend là, elle hausse les épaules, lève les yeux au ciel avant de se redresser. Elle porte la canette à ses lèvres et fait volte-face, comme pour ne pas avouer qu'elle attend avec impatience de manger. « Hmph. »

Ils décident sans même se poser la question d'investir le salon trop grand, trop vide dans son désir de paraître raffiné. Et si sa mère était là, sans doute aurait-elle hurlé de les voir s'installer sur le canapé, mais Yeona s'en fiche, tout ce qui peut atteindre l'ego de sa génitrice est à prendre. Gamine zieute la réaction du garçon lorsque celui-ci découvre la veste laissée en évidence. Et sans se gêner, il la prend dans ses mains, oubliant de dissimuler l'enthousiasme qui se lit dans ses yeux. Yeona redresse son menton, elle hausse les épaules en réponse à ses mots, souriant avant de s'asseoir gracieusement sur le bord du canapé. « Yeosang ne met pas ce genre de vêtement, moi non plus. J'imagine que tu pourras repartir avec ce soir. » Elle n'avoue pas l'avoir choisie rien que pour lui, ce serait faire preuve de bien trop de bonté, Yeona n'aime pas avoir l'air gentille, ou bien simplement a-t-elle oublié qu'elle n'est pas toujours obligée de coller à l'image qu'elle s'est donnée.

Attrapant ses baguettes, elle se penche en avant, retenant ses cheveux de sa main libre avant d'engloutir une première bouchée de ces merveilles fumantes. Les papilles dorlotées, son visage s'illumine, elle redresse son regard vers le plus jeune en avalant. « Woh Rhee Jonghwa, à quand l'ouverture du restaurant ? Tu t'es dépassé ce soir. » Envoie-t-elle avec un clin d'œil. Sans attendre, elle en reprend, se décale sur le côté pour laisser la place au garçon de s'installer.

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Red lights

à préparer alors festins ! jusqu'à ce que la nuit ne reviennent les bercer un jour. vivre de ces cauchemars au creux des mains, sans ne jamais parvenir à s'en débarrasser ,, et peut-être n'était-ce là que réalité sans fin, pur ceux qui erraient sans réel but. boisson sublimée du bout des doigts, à se croire chez lui, quand de cannettes tendues, de plats à préparer comme une habitude qui lui collait à la peau. c'est que jonghwa savait en réalité maîtriser les saveurs ! de quelques plats à connaître par cœur les recettes, il en grimaça pourtant : à avoir cette impression de ne faire que suivre les ordres d'une enfant aux caprices encore plus insolents que les siens. "tes papilles j'en ai rien à faire, du moment que ça me plait à moi.", quand pourtant il voulait aussi faire en sorte : d'en faire plaisir à celle qui lui en abîmait tant les oreilles. de ses sourires, à ses réactions, à presque en sourire lui aussi ! sous les impatiences palpables ,, à en trouver là certaine douceur sans ne jamais rien lui dire.

car il n'en restait,,
qu'arrogance :
à tout exploser.

se faufiler entre les salles, à préparer les tables pour finalement s'installer ! quand les yeux captivés, il en tint entre ses doigts vestes des plus admirées, à en ignorer presque les commentaires de la belle quand il en était pourtant enfant à redécouvrir les cadeaux merveilleux. "ouais ouais si tu veux. merci gamine. j'adore être ta poubelle.", quand pourtant dans les discours : il ne viendrait jamais lui dire que les intentions en étaient compris. car elle devait en garder tête haute ! et lui, ne viendrait que finalement s'installer près d'elle, à hausser le regard sous les réussites qui en émerveillaient les visage de son amie. "c'est si bon que ça ? paie moi le local peut-être qu'on pourra faire un truc. mais profite je te ferai pas tous les jours à bouffer.", sans ne jamais le lui dire ! qu'il était content que tout lui plaise : car ce soir, ce n'était qu'eux deux.
sous les fumées ,,
à en partager :
simples saveurs !
et ce soir, quand les éclats ne brilleraient plus, ils en viendraient à simplement rire des quelques effluves ! quand ici , il en était un peu chez lui, sans pour autant trouver refuge là où il le souhaiterai. et ici, c'était sans doute dans les nuits ,, que viendraient se métamorphoser les pensées. à laisser vagabonder les figures ! boire, manger, jusqu' ce que ne plus rien ne puisse les arrêter cette fois encore.

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