MIRROR : NOISY NIGHTS

ô miroir !
joli miroir ,,
glace à refléter les âmes.
à n'y voir qu'ombre, quand les doigts en effleuraient les traits du visage pour les détruire. et ce soir, tout serait entre leurs mains ! à avoir décider de prendre contrôle de ces vies frugales, à venir enfin marcher là où il pourrait aspirer à futur ((vibrant)) loin d'eux, à fuir les chaleurs, quand lui voulait en toucher encore les cordes de sa guitare, comme passion dévorante. à ne savoir faire que cela, quand tout n'était que chaos dehors. quand de ses paumes abîmées, phalanges éclatées décorées de bandages dégradés, il ne pouvait qu'en garder le dos droit : pour affronter celle à qu'il viendrait vendre rêve musical. à vouloir lui aussi, en créer musique, partager là émotions, quand il s'en sentait si vide à l'intérieur.
à mourir,
loin des lumières,
alcools dans les veines.
se laisser pourrir ! quand personne ne viendrait le déterrer, jusqu'à ce que le souffle se brise, de ces terres perfides. mais ce soir : ô il en montrerait fierté, à celle qu'il voulait impressionner. à lui dire ,, lui murmurer : qu'il en serait docile ((mensonge)) pour en accomplir là ces orchestres aux allures bien plus libres. car de ses pas, vers les bars aux odeurs si familières, il en viendrait tenter de lui prouver  qu'il en était bien plus qu'une grande gueule à ne faire que sortir paroles haineuses et poisons. car peut-être qu'elle viendrait finir par le croire : quand il en cachait si vainement les plaies au fond des organes.

jusqu'à briller à deux ,,
sur les devants :
des enfers.

quand il arriva au bar, de ses retards légers, à regarder autour de lui, à se diriger vers le bar pour en commander deux verres, avant de partir à la recherche de celle aux caractères tempêtes. faire mine d'en paraître bien trop audacieux, si agaçant ! quand on le connaissait. à ne pas tarder à en poser les verres devant la jeune femme, quand il souriait déjà de tout son être infatigable. "Nana c'est ça ?", qu'il s'assit en face d'elle, guitare posée sur le sol quand il s'appuya de ses coudes contre la table. "J'espère je suis pas trop à la bourre. y'avait beaucoup de piétons." désinvolture fragile, quand les épaules s'en haussait nonchalamment, à pourtant avoir dans ses regards, les envies de faire naître partitions sur les doigts. "On est obligé de passer par l'étape présentation ? je suis pas intéressant, on a déjà bien parlé. à moins que tu veuilles savoir un truc sur moi ?", arrogance permanente, quand pourtant il n'y en avait rien d'extraordinaire, à dire sur lui.
mais Nana :
tu viendrais en remarquer ,,
les audaces puériles.
quand il voulait se faire remarquer, venir l'ouvrir toujours bien trop grand ! à en énerver tout le monde. quand ses regards en vinrent pourtant tout doucement s'apaiser. car il désirait bien trop : rejoindre les aventures avec elle. c'est qu'il viendrait un jour être lui-même ! venir la chercher, Nana, l'embêter : comme il le faisait d'habitude. à peut-être s'attacher un peu,, que de simples professions, où ils pourraient à deux, venir faire fleurir leurs passions de leurs caractères explosifs. à en montrer feux d'artifices, pour braver le froids des hivers de leurs musiques.

car ils ne finiraient pas :
s e u l s.

♡ busan vibe ♡

MIRROR : NOISY NIGHTS

Quelques mensonges glissent le long de ses lèvres jusqu'à son menton. Comme les goutes de rosées sur les pétales au lever du jour ; pourtant Nana ne rayonne pas comme les plus belles tulipes, ni même les roses, elle n'a rien de leur beauté ni même de leur grâce. Ses gestes ne sont pas tendres ni doux, ses paroles ne sont pas soignées, plutôt maladroites, attitude rebelle, trop impulsive, à tout envoyer valser. Nana, c'est le tonnerre un soir d'été, quand l'air chaud retombe sur les épaules, l'électricité dans l'air qui s'apprête à frapper le sol à chaque instant, l'intensité, la peur et l'angoisse qui font vibrer les doigts.
Et elle pourrait tout faire éclater, tout exploser, parce simple impulsion, parce qu'on ne pourra jamais la contrôler, Nana, électron libre et effrayant, ça fait si peur quand elle s'approche, quand elle sombre sans qu'on ne puisse l'apercevoir.
Et aucune main ne pourra la retenir, quand le poison s'écoule entre ses lèvres, coule dans ses veines ; les loups hurlent à la pleine lune, destin déjà tout tracé.
Elle ne pourra jamais assez crier, jamais assez chanter, les anges ne l'entendent plus, et elle se perd dans les limbes, dans les ténèbres, parce qu'elle sait que plus rien ne l'attend, que plus personne ne se tient au bout du chemin.
Alors pourquoi continuer à essayer, vainement.
Pourquoi se battre, quand elle pourrait tout envoyer valser.
Disparaître.

Les yeux se perdent sur les passants à l'extérieur, les oreilles se font sourdes aux bruits ambiants, ne laissant rien perturber l'esprit encore embué d'une nuit à boire, sûrement trop comme toujours, laissant les souvenirs s'envoler sans douceur, brutalement, quand elle finira peut-être par tout oublier, petit à petit, sans s'en rendre compte. Hm. La tête se tourne lentement, les yeux suivent le reste de son corps alors qu'ils se déposent sur lui, détaillant chaque détail, léger sourire dans le coin de ses lèvres alors qu'elle lui fait signe de s'asseoir. Pousse les, la prochaine fois. J'veux dire, ces p*tains de piétons. Lâché comme un couteau contre la peau, sans tact, d'une maladresse qu'on lui doit toujours, Nana, elle en a rien à faire des autres, rien à faire du monde et des autres.
C'est comme ça que ça marche, la survie.
Comme ça qu'elle a grandi loin des murs de sa maison.
J'ai bof envie d'un gamin de riche qui va péter plus haut que son cul donc j'ai quand même bien envie que tu te présentes, pour savoir si je te crache à la gueule ou si je partage une bouteille avec toi. Et les doigts se referment autour du verre qu'elle vient gouter,
La folie dans ses veines, quand dans son regard il n'y a que les provocations, le désir d'en savoir plus, pour peut-être pouvoir partager un peu de sa route avec elle. Tu aimes boire ? C'est un critère important, sache le.
A en rire doucement ;
De ces déboires qui causeront sa perte.

♡ busan vibe ♡

MIRROR : NOISY NIGHTS

et les pas l'avaient mené !
là où il voulait y croiser futur.
se forger lui même ,, épouser les obstacles.
et de quelques pas : ô il en avait croisé sublime symphonie, où les croches s'agrippaient, où les souvenirs s'envolaient. car à présent il restait plus que les enfers pour eux seuls maîtres. alors il avait espéré sans doute, y trouver rédemption auprès de la belle ,, s'offrir une nouvelle vie : quand Jonghwa, tu ne valais rien. et peut-être s'étaient-ils bien trouvés, à vouloir faire connaissance de celle qui en cherchait là musique pour vivre. à se présenter là comme sauveur indésirable. car assis, à l'observer à son tour comme pour la découvrir, elle en semblait passionnante à sa façon ; bien plus que lui qui ne regorgeait aucun secret.
alors les regards ,,
à juger le monde :
de leurs arts.
quand d'un geste il s'assit alors, à rire tout doucement de ces arrogances similaires. "bonne idée ça. j'aurai dû les pousser.", épaules à se hausser, et il en aimait ces propositions qui en étaient des plus réalisables. c'est qu'il en aimait les humours ,, à commencer à trouver cela intriguant : quand les mains s'en posèrent sous son menton pour maintenir son visage. "moi ? un gamin de riche ? je crois j'dois être encore plus pauvre que toi gamine. mais okay, je me présente. juste pour la bouteille.", qu'il s'installa au fond de sa chaise, en croisant les bras. "hein ? si j'aime boire ? j'adore ça, boire. je suis même plutôt doué pour ça.", qu'il se mit à sourire avant de reprendre. "que dire. je fais pas d'étude, je joue presque tous les soirs pour me faire des sous. ah et ça fait un bail que je fais de la guitare. quoi d'autre...", à vouloir tout lui dire de lui : quand il n'avait rien à cacher.

ne mentir ,,
que sur les arts
de la nuit.

"j'ai vingt ans mais je suis pas un enfant. et tu le découvriras bien assez vite je pense.", qu'il pencha la tête, à venir saisir son verre pour en boire quelques gorgées. "et toi alors. qu'est-ce que tu recherches exactement ? au moins je suis rassuré, t'as pas l'air coincée." chercher toujours plus les miracles, quand lui ne voulait qu'en créer chaos à partager à deux. "au moins je suis sûr qu'on pourra boire ensemble. c'est quoi ton alcool préféré ? si on doit faire affaire, autant qu'on connaisse les minimums.", et chacun avait ses préférences. quand de ces scènes brillaient les immersions ,, à illuminer les regards quand il n'y avait que contre les instruments que les pulsants battaient réellement. et était-ce pareil pour elle ? quand les myocardes se devaient d'être ensorcelés par les sons pour vivre comme ils le souhaitaient réellement. "je te préviens j'espère que tu sais suivre le rythme.", à s'accouder contre la table, venir défier du regard : celle qui en viendrait peut-être à l'accepter.
là où personne ,,
n'avait voulu
de lui.

♡ busan vibe ♡

MIRROR : NOISY NIGHTS

When I wake up
I can't even stay up
I slept through the day, fuck

Il n'y a rien pour la sauver, Nana.
Corps qui sombre, s'enfonce dans les eaux sombres.
Il y a des pierres qui tombent contre sa poitrine, pour qu'elle touche le fond des abysses ;
Les abîmes comme ultime amour !
C'est faux ;
C'est faux !
Tout ira mieux.
A se noyer dans ses propres cauchemars ; quand il ne lui reste plus rien, seulement des illusions, des mirages, il n'y a rien de réel dans son esprit, dans sa gorge ni même contre ses lèvres où aucun amour vient se déposer. Rien.
Pas même l'espoir.
Et elle ne vit que pour cette musique, celle qui transcende son corps, celle qui vibre au rythme de sa voix, qui vient tout fracasser de sa colère, de ces textes beaucoup trop personnels, quand elle veut simplement en toucher les coeurs, en briser quelques bonnes consciences. Ce n'est qu'un vulgaire messages ; à travers la mélodie et les métaphores ;
Sauvez moi.
Par pitié.
Je ne veux pas mourir.

Et ne sont-ils pas ! Deux âmes à la dérivent.
Se faisant face l'une à l'autre.
Dans la misère du monde.
La misère du coeur et des corps.
Qui sont-ils réellement, derrière ces masques que l'on vient sublimer avec un peu de maquillage, quand les mots ne sont jamais beaux ; maladroits, trop francs.
Et les lèvres se courbent, à l'insolence qui s'échappe des siennes. Elle aime ça, Nana, quand il y a toute une rébellion dans les poumons ; quand les voix viennent rugir, quand l'âme n'est que violence ! Alors elle l'écoute, vient en rire de ses paroles, s'amuse de ce gamin qui ne cesse de frapper le monde de son ingratitude. Il est un peu comme elle, au fond, ils se ressemblent beaucoup trop. Est-ce que toi aussi, tu voudrais tout briser de colère ? Ta vie a l'air tout aussi misérable que la mienne, c'est quelque chose que j'apprécie. Les gens riches sont trop ennuyants, je t'aurais étranglé au bout de 2 minutes. Elle sourit de nouveau, parce qu'elle sait qu'il finira par l'énerver, de leur caractère de feu qui ne feront que s'affronter, encore, et encore. Je cherche quelqu'un d'aussi barré que moi pour vivre de ma passion, la musique bref, t'as capté. Je joue dans quelques bars déjà, ça rapporte pas mal. Liqueur sublime qu'elle avale pour en faire passer les amertume d'une renommée encore incomprise face à tous ; elle sait qu'elle est souvent seule dans ce combat contre ses propres rêves, contre elle même. Hm, whisky, vodka, le saké est pas mal aussi si tu veux mon avis. Et toi ?
Et ils sont presque déjà prêts à se vouer lutte et combat ;
A se massacrer mutuellement, autant qu'à se soutenir vers le chemin jusqu'à l'enfer ! Quand gamin ;
Ose venir défier celle qui n'a jamais su éteindre le feu qui brûlait en elle. Et elle s'en approche, l'imitant, sourire courbé dans le coin de ses lèvres. Tu sais pas à qui tu parles, sale mome. C'est toi qui va devoir suivre mon rythme, et je vais pas être tendre. De toute façon, la tendresse ça a pas l'air d'être ton truc et dieu merci. Je hais les momes qui pensent que tout est gagné. Pichenette sur le bout de son nez ; la bataille a commencé.
Paquet de cigarette qu'elle vient sortir de l'une de ses poches, l'une lui est tendue, dans l'attende de son invitation, quand elle en met également une entre ses lèvres. On va dehors ? Fumer. Y'a plus de place, si jamais je dois te latter un peu la gueule avec ton insolence, c'est mieux. Rire qui s'extirpe sans gêne alors qu'elle se lève et quitte déjà le confort du lieu ; trop mignon pour elle, fraichir de l'extérieur qui viendra se mêler au poison dans ses poumons.

♡ busan vibe ♡

MIRROR : NOISY NIGHTS

beauté perfide,
à immortaliser
les instants.
car les sons en étaient son seul univers ! seule réussite : à ne jamais être perçue comme telle, à en souhaiter reconnaissance quand même les familles y voyaient là absurdités. mais qu'importe, Jonghwa ne faisait rien comme les autres, rien comme ce qu'on voulait de lui (( à être unique )) dans ses horreurs. d'un souffle coupé en permanence, il viendrait suffoquer sur son instrument, mourir pour en devenir ronces à protéger les bois. car il ne pouvait plus s'enfuir de ces malheurs ,, sauf peut-être si les corps en trouvaient refuges auprès des scènes ; auprès d'elle ! à servir les déesses des sons aux liqueurs les plus infâmes.

et c'était leur monde.

là où personne ne voulait mourir, où les mains ne se tendaient que trop rarement. il n'y croyait plus, lui, à ces rêves déments ! à ces amours qui en gâchaient le temps qu'il n'avait déjà plus. car tout s'effilait, s'évaporait : loin de lui. alors peut-être que les regards se trouveraient enfin, dans ces horreurs. à se soutenir, à rire ! et qui étaient-ils réellement, eux ? jetés par tout un univers, voués à disparaître un jour, quand personne n'en remarquerait sa disparition. alors peut-être que les notes et poumons resteraient eux ,, à être gravés dans les mémoires : comme instants formidables.
arracher les étoiles ,,
détruire les sourires :
rebelles à mourir.
de masques fantasques ils en recréeraient ce qu'ils n'avaient jamais eu. briser tout ,, de quelques poings, quelques touchers : comme pour que l'on se souvienne d'eux. à faire rire les anges déchus sous les souffles venimeux, qui n'en étaient qu'arrogance insolente. "t'as vu ? pour ça que je dois te trouver assez sympa. je me serai déjà barré sinon.", de quelques sourires, à y trouver là similitudes dans les absurdes. "j'aurai au moins le mérite d'avoir survécu plus longtemps. quelle chance !", qu'il préférait en rire quand pourtant tout était si sombre. à se demander si les cordes pourraient leur en offrir réconfort ,, à eux : à elle. alors de leurs caractères, sans doute finiraient-ils par bien s'entendre, entre quelques bagarres à dénombrer. "la musique ouais. t'en fais pas pour ça c'est tout ce que je sais faire. et j'ai quelques bars aussi. on pourra cumuler, ça fera plus de fric.", de quelques épaules haussées, à se faufiler dans les solitudes d'un monde. ô jamais reconnu !

survivre
comme inconnu ,,
à combattre
contre lui-même.

"whisky. pastis. m'enfin je m'en fous je bois tout ce qui passe. alors on va bien s'entendre. au moins sur ça." d'un sourire à pourfendre les ignorances, il n'y avait rien de bien à vivre de débauche et solitudes ((car rien en réparait les vies.)). alors ils viendraient s'empoisonner un à un ,, à défier les grandeurs comme enfant qui viendrait sourire de ces figures si imposantes. "oh mais j'te demande pas d'être tendre. j'adore les défis. et tu m'as bien percé. c'est bien." à pourtant voir flou ! reculer pour en faire grimace sous les doigts qui en attaquaient les visages, à en tendre invitations ! qui n'en étaient pas refusables. "si c'est demandé si gentiment comment refuser voyons ?", à attraper nicotine entre les doigts, la suivre si bruyamment que les pas s'en feraient sans doute entendre. mettre le feu : à tout ce qui en était bien trop chaleureux sans doute. "et donc...tu frappes les plus jeunes que toi c'est ça ? je dois comprendre que je suis pris ?", qu'il agita tout doucement sa cigarette devant son nez comme pour en demander du feu. pencher sa tête vers elle de ces rictus insupportables. car au final, Jonghwa n'en était que gamin sorti trop tôt dans les ruelles, à se faire avaler : pour ne plus être regardé.

et peut-être : s'amuseraient-ils à deux, de ces calomnies.

♡ busan vibe ♡