Peu importe ce qu'on laisse. À tous ceux qui nous délaissent. Qu'on survive ou qu'on disparaisse. Peu importe qui nous blesse.

Il y a ce vide sidéral.
Que son départ a laissé dans tout ton être.
Il y a ce froid carcéral.
Qui est revenu alors qu'il avait mis l'été dans tes veines.
Il y a cette peur vorace qui s'invite, s'infiltre.
Cette peur qui t'empêche de dormir.
Te répétant sans cesse.
Tu finiras seul Ziggy. Seul et jamais aimé.
Pourtant avant Ashley, jamais tu n'avais regardé les hommes. Depuis ton enfance l'idée même te faisait horreur. Te ramenant vers cet enfer que ton beau-père t'avait fait subir. Mais lui, il a d'un simple sourire ouvert les portes du paradis. Tu n'as pas oublié votre première rencontre. Ashley il a déboulé comme un soleil ardant dans ton hivers, fracassant tout ton univers et faisant naître le votre. Il a mis l'été et des fleurs ont poussé sur ton sol gelé.
Tu as encore du mal à y croire.
Et pourtant sur tes lèvres le goût de ses baisers, des baisers interdits qui t'ont électrisé. Avec lui tu aurais pu déplacer des montagnes, avec lui tu as vu, un instant l'espoir naître de ton désespoir. Tout a été éphémère mais tellement puissant que tu as mal dans chaque centimètre de ton corps, de ton cœur. Tu lui aurais tout donné. Même cette part de toi qui tu t'es toujours refusé de donner. Te laissant mal traiter par tes clientes qui payaient grassement les blessures octroyées. Tu as serré les dents, c'était mieux que de finir dans le lit d'un homme qui aurait porté outrage au dernier rempart de ta dignité.
Mais Ashley lui il aurait tout eu.
Parce qu'il y a eu cette alchimie sublime dés le premier regard. Sa voix, ses yeux, son sourire, sa peau, sa bouche tout de lui t'emportait loin de l'horreur que tu vis quotidiennement.
Est ce que ce que tu ressentais s'appeler : de l'amour ?
Tu l'ignores.
Non tu ne cherches pas à le savoir.
Pour ne pas souffrir d'avantage.
Pour ne pas sombrer dans cet univers noir.
Ou sa seule lumière t'avait permis d'y croire.
Et tu n'as rien compris.
Pourquoi d'un coup il s'était envolé.
Évaporé. Te laissant à nouveau seul.
Terriblement seul.
Jamais tu n'aurais du goûter à ce fruit défendu.
Jamais.

Et tu erres depuis son départ comme une âme égarée, cachant ta souffrance toi qui il y a quelques semaines avaient des étoiles dans les yeux. Un ciel tout entier c'était même posé dans tes pupilles. Et là plus rien. Ne reste qu'un trou noir que tu pares de faux sourires et de tout va bien qui sonne plus comme des adieux qu'une envie de vivre.
Mais comment avoir envie de survivre ?
Quand on t'arrache le cœur.
Quand on t'ôte l'envie de vivre.
Tu n'avais jamais cru au bonheur.
Tu l'as frôlé quelques secondes.
Et on te l'a repris.
Sans penser aux conséquences. Sans penser à ta douleur. Parce que putain que ça fait mal. Mal à en crever. Et cette idée t'effleure avec arrogance et ténacité. Tu n'as pas osé la laisser t'envelopper. Tu ne sais pas pourquoi. Peut être parce que les anges veuillent sur toi ? Même s'ils ne disent rien. Ils te voient. Ton malaise ne passe pas inaperçu, tu fais juste en sorte que la cause tombe sur le  boulot. Balançant qu'elles sont toujours plus voraces et qu'elles épuisent ton corps de leurs baisers avides et de leurs caresses acides. Que leurs griffes et leurs crocs rentrent d'avantage dans ta chair.
Eux aussi ils subissent.
Alors ils saisissent l'ampleur de ta douleur.
Que se soit Minzhe, Ari ou Dawn, chacun a son compte de souffrances. Vos vies ne sont faites que de cette sensation. Alors tu fais tout pour les préserver de la tienne. De celle que tu ne gères pas, plus. Parce qu'elle est nouvelle. Parce qu'elle est déroutante. Parce qu'elle te dépasse. Parce que pour la première fois tu voudrais tout changer. Fuir et le retrouver.
Mais c'est impossible et tu le sais.
Alors tu restes là assis dans la cuisine, remuant les aliments qui ne veulent pas s'avaler. Les mettre dans ta bouche paraît impossible. Depuis le départ de Ashley, l'eau passe mais le reste trépasse. Même le sucré toi qui y voue un culte de gourmand. La douceur s'est faite acide depuis que ton soleil s'est éteint. Comment arriver à avancer quand tout s'écroule comme jamais ? Et ta fourchette s'agite et tu soupires blasé. Tu as horreur de gaspiller et si ton mac le sait, il ne va pas te louper. Tu vas morfler. Mais qu'importe. Si ses coups pouvaient te sécher et t'envoyer directement dans les limbes. Au moins tu cesserais de penser.

Et tu es là devant ton assiette. Grelottant d'un froid qui n'existe pas. Nauséeux de n'avoir rien dans l'estomac. Le teint pale, les yeux vitreux. Tu retiens tes larmes et ton envie de hurler. Ton envie de tout casser. Le silence est pesant, étourdissant mais au moins personne ne te voit. Tu pousses ton assiette. Et tu poses ta tête sur la table.
Épuisé. Détruit.
Tu entends la porte s'ouvrir. Nouveau soupir, faut que tu bouges car même parler devient compliqué. Tu sais que tu n'es pas le seul à la coloc à vivre l'enfer. Mais cet enfer là tu ne le supportes pas. Il fait trop mal, un mal de chien. Il est trop froid. Et tu vois avant que tu ne bouges, la silhouette de Dawn apparaître. Ton Rebelle préféré. « Salut. » Tu ne lèves même pas ta tête, il y a juste tes yeux qui viennent se perdre dans les siens.
Comme si tu lui tendais ta main.
Espoir d'un peu de compagnie.
D'une écoute secourable. Ou bien échappatoire.
Face à la souffrance trop grande et trop vorace. « Tu vas bien ? » Ta voix est basse, fatiguée comme si tu avais trop crié. Tes yeux brûlent de larmes retenues. Tes joues se sont creusées. Tu ressembles plus à un fantôme qu'à un homme. Mais tu n'es pas le seul à avoir cette apparence entre les murs de ce logement. Tu n'es pas le seul meurtri.
Mais toi à l'amour tu n'y connaissais rien.
Si tu avais su la douleur qu'il faisait naître.
Tu ne lui aurais jamais ouvert ta porte.

♡ busan vibe ♡

Peu importe ce qu'on laisse. À tous ceux qui nous délaissent. Qu'on survive ou qu'on disparaisse. Peu importe qui nous blesse.

fatigue.
y a ces jours comme ça où y a rien qui va,
ces jours-là où le moral, la volonté, l'envie de vivre sont au plus bas.
y a ces jours où même sortir de son lit est compliqué,
ces jours où on a juste envie de se laisser crever.

ces jours-là ça fait des années que dawn les cotoie. depuis qu'il a fui la chine pour changer d'air, depuis que sa passion a décidé de se faire la malle, et son corps avec. depuis qu'il a foulé le sol corée sous la flotte pour se faire repêcher aussi mouillé et misérable qu'il poisson hors de l'eau par le mac. depuis ces jours sombres sa vie a perdu toute sa lumière, et ce type de journée qu'on passe blasé sans l'envie de rien, dawn les voit passer au quotidien.

encore un autre jour où le mac l'a appelé pour qu'il aille travailler. un autre jour où il a râlé, fait mine de refuser ; comme s'il espérait qu'il puisse continuer à être payé à rien foutre, comme s'il allait continuer à être nourri logé et blanchi gratis sans plus jamais aller bosser. une belle illusion. au fond de lui il sait que c'est impossible, il est pas con ; mais il continue de se donner cette illusion. pourtant même en trainant des pieds, il continue d'y aller. continue d'offrir plaisirs et fantasmes aux femmes mûres, épouses d'hommes d'affaire pleins aux as mais trop absent, en manque d'affection et de sensations fortes. et il en a encore vu une aujourd'hui ; une qu'il a l'habitude de voir désormais, qui l'a choisi comme son préféré depuis déjà plusieurs annnées.

c'est donc encore une fois écoeuré qu'il se fait reconduire à l'appartement des anges. le pas rapide pour se jeter sous la douche sans même faire attention à s'il y a quelqu'un ou pas dans la salle de bains, il se fout à poil et lave son corps de toutes les traces de cette femme sur lui, dégouté. puis l'estomac encore une fois douloureux d'être resté trop longtemps vide, c'est vétu d'un simple jogging et les cheveux encore mouillés qu'il se décide d'aller le remplir dans la cuisine.

un simple café fera l'affaire ; il n'a aucune envie de manger après avoir passé une séance pareille. c'est un coup à le faire tout rendre, inutile de gaspiller. mais alors qu'il pensait être seul avec ses pensées, il sursaue presque en viyant un ziggy totalement amorphe étalé sur la table. dawn hausse un sourcil, croyant pas se rappeler l'avoir déjà vu dans un état pareil. pourtant l'ainé prend quand même la peine de le saluer ; et en un seul regard, dawn comprend. qu'il veut qu'il soit là. qu'il faut pas le laisser tout seul. "hey." il répond simplement, avançant dans la pièce pour aller se faire couler un café.

question habituelle, celle qui demande si ça va. les anges se la posent tout le temps entre eux, pourtant ils savent tous que non, ça va pas. rien ne va jamais dans leurs vies. cette foutue question n'est qu'une porte ouverte à la discussion, qu'un moyen de réclamer attention pour pouvoir raconter ce qui va pas. "hm. j'viens de rentrer." il souffle et il sait que ziggy comprendra ce que ça veut dire : il vient de rentrer d'une heure avec une cliente. et donc, non, ça va pas. pourtant dawn développe pas, parce qu'il sent bien que ziggy, c'est de lui qu'il faut qu'il parle, là. alors son café coulé il vient s'asseoir à table à ses côtés ; et lui témoignant affection et attention de son seul regard, il l'interroge. "et toi?" et il est pas aveugle dawn, ilvoit bien que ça va pas ; mais la seule question suffit à lui faire comprendre que quoi qu'il se passe de si triste dans sa vie, il est prêt à l'écouter, prêt à l'épauler.
après tout, c'est ce que font les anges.

♡ busan vibe ♡

Peu importe ce qu'on laisse. À tous ceux qui nous délaissent. Qu'on survive ou qu'on disparaisse. Peu importe qui nous blesse.

Depuis le départ de Ashley.
Tu as l'horrible sensation.
Qu'une partie de toi t'a été violemment arraché.
Pourtant ce temps partagé fut de courte durée.
Certains diraient qu'il ne fut qu'éphémère.
Mais pour toi il a été comme une éternité.
Avec lui tout semblait si facile, si beau, ta vie avait pris d'autres couleurs. De belles couleurs. Même tes journées de boulot semblait plus douces parce que tu pouvais lire et relire ses SMS, voir ses photos. Et là plus rien. Le silence comme si tu étais plongé au fin fond des profondeurs de l'océan. Le vide comme si tu étais perdu dans l'espace. Et la douleur vorace qui lancine ton palpitant qui s'était attaché bien trop vite à cet être, que tu voulais aimer de  tout ton cœur innocent de ce sentiment. Tes lèvres brûlent encore de vos baisers gourmands. Et tu te hais d'avoir été si faible. De t'être fait avoir par son regard, par son sourire. Mais en même temps comment t'en vouloir ou même lui en vouloir.
La vie n'est qu'une sale pute.
Comme toi. Et les coups pourries elle adore.
Alors te faire sourire un temps.
Pour ensuite voir tes yeux se noyer de larmes.
Elle a du adoré le moment.
Et tu soupires, dans cette cuisine ou tu te sens seul, abandonné. Et en même temps tu apprécies cette solitude que tu cherches à combler devant ton assiette qui perd tout son attrait plus tu essaies de la manger. Pas d'appétit depuis ce jour ou ton dernier message est resté sans réponse. Depuis ce jour ou tu as attendu des heures sa venue et qu'il n'y a eu que le froid qui t'a tenu compagnie. Et depuis tu as mal, si mal que tu ne sais plus comment gérer cette douleur qui s'invite. Qui s'infiltre.
Tu as cru mourir par le passé.
Mais tu découvres vraiment la mort.
Depuis le départ de Ashley.

Et le silence est rompu par l'arrivée de Dawn. Tu essaies de faire bonne figure pour ne pas l'inquiéter. Te doutant que les anges ont repéré le malaise que tu te traînes depuis quelques jours. Tu as beau frôler les murs et les éviter pour ne pas avoir de discussion. Tu sais qu'au fond ils veillent et que même s'ils ne cherchent pas à savoir, leur instinct leurs dit que quelque chose cloche. Et cette chose c'est que ton cœur saigne et que tu n'arrives pas à le faire arrêter.
Comme réparer ce genre de blessure.
Tu l'ignores.
Tu n'aurais jamais du y goûter.
Au moins tu n'en serais pas au point ou tu en es.
Politesses d'usage pour essayer de masquer la réalité qui caresse ta peau et s'imprime avec rage sur ton visage. Et le "ça va" n'est là que pour faire genre parce que vous savez tous quand vous rentrez de bosser que rien ne va. Vous subissez, vous ne prenez jamais de plaisir dans ce que vous faites. Vous faites semblant, pour assumer votre rôle de pute. Mais tout ce que vous ressentez c'est un dégoût permanent. Qui colle à votre peau et part même difficilement sous les douches que vous prenez à longueur de journée. Et Rebelle qui traîne rarement dans la cuisine, s'installe alors que son café coule et te retourne la question. « Ça va. » Nouveau soupir, plus long, plus profond. Comme si tu laissais ton âme et ton cœur sur la table. « Non ça va pas. Je n'en peux plus. »
Et tes yeux se lèvent vers Dawn.
Des yeux chargés de toute ta peine.
Des yeux qui reflète l'enfer de ta douleur.

Et tu pousses une nouvelle fois ton assiette. Avant de remettre ta tête entre tes bras pour cacher les larmes qui arrivent comme des torrents. Larmes que tu ne peux pas retenir. Tu les as trop retenu. Elles inondent tes joues. Mouillant le tissu de ton pull. « Pourquoi ça fait si mal ? Je ne la supporte plus cette douleur. » Les mots sont étouffés par tes pleurs. Un instant tu perds le contrôle de tes ressentis et tout se vide sur la table. Toute cette souffrance qui te serre le palpitant avec une grande force qu'elle pourrait le faire exploser. Et puis tu te lèves, ton mouvement est violent. Comme si tu avais peur de te laisser aller. Même si c'est déjà fait. « Désolé je suis fatigué. » Excuse bidon. Tu tournes les yeux regardant ailleurs, t'essuyant un peu, même si il est difficile d'ignorer que tu as pleuré. De toute manière cela c'est entendu. « Ah ton café il est fini. » Et tu récupères la tasse que tu poses devant Dawn. Et puis tu t'assoies de nouveau à la place que tu occupais. Et tu regardes Rebelle. « Est ce qu'on peut cicatriser d'une blessure ? »
Question vague.
Question idiote sans réelle précision.
Parce qu'on cicatrise de ses blessures.
Et tu le sais. Ta peau en est couverte.
Tu passes ta main dans tes cheveux. « Je veux parler d'une blessure ici. » Et tu mets ta main sur ton cœur. La laissant un peu. « Il cicatrise lui ? » Et dans ta voix toute ta douleur passe. Cette douleur contre laquelle tu ne sais pas lutter. Tu n'as pas les armes pour. Pas sur que Dawn les ait parce qui peut aimer ce que vous êtes ? Qui peut aimer des putes sous des visages d'anges ? C'est peut être pour cette raison que Ahsley est parti, il n'a pas pu accepter le fait que pour de l'argent ton corps était touché par d'autres. Tu as du lui faire horreur au final.
Elle est là la réalité de son départ.
Tu le dégoûtais.
Et cette évidence te fait te dégoûter d'avantage.

♡ busan vibe ♡

Peu importe ce qu'on laisse. À tous ceux qui nous délaissent. Qu'on survive ou qu'on disparaisse. Peu importe qui nous blesse.

patience.

le tracas est notable dans les yeux de dawn qui regarde sans un mot son acolyte, collègue, ami ? ce cher ziggy qui semble être en totale lutte intérieure contre ses ressentis, pas savoir s'il doit tout garder enfoui ou tout lâcher. il semble pas savoir s'il peut juste exploser en sanglots devant dawn qui reste immobile et silencieux à juste attendre de voir cette décision finale. le seul bruit résonnant dans la cuisine restant celui de la machine à café qui exerce sa fonction dans son boucan habituel, alors que ziggy gigotte, affirme que ça va, fait mine de manger, puis s'écroule. et il est loin d'être con dawn, il voit bien que non, ça va pas. mais qand est-ce que ça va exactement ? comment ça pourrait aller dans leurs vies ? la question perd tout son sens lorsqu'elle est adressée d'un ange à un autre. une simple question pour au fond, s'intéresser à combien ça ne va pas.

et ziggy se met soudainement à pleurer, semblant afficher sa décision finale de se laisser aller, et dawn reste immobile à l'observer avec compassion. "hey..." il souffle juste, se décidant à rapporcher sa chaise de celle où son ainé est avachi afin d'offrir présence plus prononcée. mais à peine a-t-til le temps de remuer que déjà ziggy se relève, annonce qu'il est fatigué, et va lui chercher son café. le laissant un peu pantois, sachant pas trop comment réagir. c'est rare que ziggy craque. il a pas souvenir de l'avoir déjà vu craquer en face d'un des anges en tout cas, lui qui veut toujours se faire soutien pour tous les autres. "euhm, merci." est la seule chose qu'il arrive à souffler quand sa tasse se pose devant lui. mais son attention est accaparée par son ami qui semble avoir une nouvelle interrogation.

sa question concerne des cicatrices et dawn hausse un sourcil. étant ainsi torse nu devant l'ainé, celui-ci peut facilement appercevoir les nombreuses taillades qui décorent la totalité de ses bras, la plupart étant cicatrisées depuis bien longtemps. et il sait que ziggy en a lui aussi, des traces d'anciennes blessures qui décorent sa peau procelaine. mais soudain la question se précise, quand il pose sa main sur son coeur, laissant dawn perplexe un instant. ah... ces blessures là.

la moue de l'ancien danseur se renfrogne et il prend une seconde pour y réfléchir, rivant son regard dans son café qu'il attrape pour prendre une gorgée. "j'sais pas, zig'..." il marmonne contre le bord de sa tasse, semblant réfléchir à ses poropres émotions tout à coup. son coeur s'étant pincé à cette demande qui lui évoque bien trop de choses, qui amènent un seul visage à apparaitre son son esprit, qui lui rendent la poitrine étroite et douloureuse. et agacé par ses propres émotions, il appuie sa langue contre le creux de sa joue, puis pousse un long soupire. "mais si un jour t'arrives à en guérir, file moi le tuyau, okay ?" il demande simplement avant de vider sa tasse.

la boisson noire et amère terminée, il repose sa tasse vide sur la table, puis remonte les yeux sur un ziggy toujours debout. d'un coup de pied il pousse vers l'ainé la chaise sur laquelle il était posé trois secondes plus tôt, l'invitant à reposer son cul dessus et revenir dans la bulle de leurs confidence, de leur confiance mutuelle. "raconte." jamais de grand discours avec dawn, jamais de mots compatissants ou de jolies paroles compréhensives. jamais d'étreintes non plus. mais son regard et le son de sa voix suffisent, pour ceux qui le connaissent bien, à comprendre combien il est attentif et soucieux.
et ça ziggy doit le savoir mieux que personne.

♡ busan vibe ♡