Poupée de cire ; Que l'on voudrait enfermé derrière les barreaux de la plus divine et sublime des cages, dorée, pour pouvoir en préserver chaque morceau de sa chair, douceur de son âme quand on sait à quel point elle aime rugir, sauvage, à ne jamais se laisser faire. Elle voudrait vivre et frissonner de toute une liberté ! S'élever dans les célestes jusqu'à en toucher les dieux ; S'emparer de leur beauté, De leurs joyaux. Quand ils n'en méritent aucun, Face à celle qui vient se noyer dans les eaux misérables de son propre nom, bafoué, trainé dans la poussière jusqu'à en récoler les mots poisons sur ces langues interdites. Elle n'est rien ni personne, ne possède pas tout l'or du monde, ni même les plus beaux diamants. Elle aime mentir, jouer, manipuler jusqu'à tout obtenir. Elle est vipère qui murmure aux tympans de ces pantins de bois, et ne sont-ils pas plus misérables qu'elle ? Elle n'est faite que de ces illusions, des mirages qu'elle aime créer de ses mains, de ses paroles qu'elle a appris à sublimer à travers bien des livres, bien des conversations. Elle est fausse ; trop souvent. Mais pas avec lui. Jamais avec toi. Moitié de son âme, Nao est l'ancre qui vient la ramener à la réalité, encore et encore, qui lui apporte l'amour dans le battant, caresse sur un océan qui se calme à chacun de ses regards, quand sa voix s'élève vers elle, quand elle revient petit à petit dans leur petite bulle qui n'existe que pour eux ; Frère à protéger, à garder pour elle, Elle est égoïste, trop souvent ; Trop mortel. Et parce qu'ils ne savent jamais vivre l'un sans l'autre, quand de son absence ! Elle pourrait en mourir étouffée par ses propres poumons, par son propre air, quand l'oxygène ne fait que disparaître quand lui n'est pas à ses côtés, plus rien n'a de ses. Le monde s'écrouler, petit à petit, lentement, silencieusement, jusqu'à son retour. Jumeaux du malheur ; et comment vivre sans toi ? Le soleil brûle, dans leur monde comme dans l'univers, il vient chauffer le goudron, les peaux, laissant la sueur perler le long des nuques et des fronts, l'été s'annonce sans même encore être là ; il s'approche lentement, le corps allongé contre le sol et les yeux rivés sur le plafond, jamais loin du ventilateur, mais ce n'est jamais assez pour en faire chuter les températures qui finiront par la rendre folle. Too hot... Main qu'elle porte à son front pour en essuyer l'humidité, elle se relève soudainement pour attraper sa bouteille d'eau, quelques gorgées avalées pour en apaiser quelques secondes seulement, le volcan qui rugit en elle. Do you want to do something today? C'est l'ennui, le vide, quand la chaleur est là, la tête tournée vers lui, frère jumeau, frère repère sans le néant alors que le buste se rallonge soudainement contre le sol, les bras qui s'étendent ; désespoir de survivre à la canicule qui arrive. I swear to god... Imma die. Pièce de théâtre.
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Sujet: Re: Favorite crime ♡ Nao -- Jeu 26 Mai - 21:56
il y a dans ces soleils trop violents, quelque chose qui vient rappeler les années d'innocence. celle où les corps et les esprits sont encore trop jeunes pour comprendre que les piège sont déjà renfermés sur eux et que la maladie qu'était ce cercle privé s'était déjà approprié leur innocence pour créer les vices qui les rongent actuellement. quand les chaleurs tapent contre les vitres, et font subir en double, il se souvient sans bonheur particulier des temps où on ne pouvait même pas se permettre de courir acheter une glace plus bas dans la rue.
si assassin était le soleil, cette étoile qu'il déteste sur le moment ne lui donne même plus le plaisir de se souvenir des naïvetés d'enfants et n'en laisse que des regrets.
les pensées noires et la solitude affamée qui menace de faire carnage, elle est là pour tout arranger. si sa simple présence lui permet de respirer plus longtemps, il ne la voit pas juste comme un moyen de survie dans un endroit où l'on ne veut pas d'eux. ana s'élève au rang de sacrée sainte à ses yeux même si les pêchés ont déjà accroché sa peau. si lui peut la canaliser et l'empêcher d'exploser, c'est en son contraire qu'elle lui offre les émotions dont il manque cruellement. sans elle, je pense que je ne serai plus là. ils fonctionnent à deux, se quittent quelques fois mais se retrouvent aussitôt et personne ne se risque à les séparer trop longtemps. si cette famille désordonnée peut prétendre avoir un endroit dans son coeur, ana elle a sa place à part dans une forme d'affection bien plus forte et sincère.
pauvre garçon à supporter les temps capricieux d'une météo illogique, c'est assis devant le ventilateur qu'il a l'air d'attendre son heure. les palmes tournent trop lentement à cause de l'âge de l'objet, menaçant de s'arrêter pour de bon. l'impression dégoûtante de coller lui ronge l'esprit et le fait détester un peu plus chaque moment de la journée jusqu'à ce qu'elle fasse entendre sa voix. naturellement ses yeux quittent leur point invisible pour se poser sur son identique.
- i don't know. maybe we can get ice cream. parce que maintenant ils n'ont plus à supplier dans des caprices à une mère qui ne voudra rien savoir. la proposition soufflée, pourtant nao ne bouge pas d'un poil si ce n'était que pour passer sa main sur sa nuque, imitant ana plutôt pour enlever la sueur. - this old thing will die tomorrow at this rate.. we need an air conditioner. le souhait énoncé, le problème restait le même que tout petit, certainement pas l'argent pour quand une bonne partie partait pour les addictions malsaines. il était certains que si personne ici n'avait succombé à un quelconque mal-être, ils pourraient tous vivre sans maudire le monde.
Frère repère dans l'espace temps ; Ils sont nés à deux, Ils ne sont jamais lâchés car les âmes sont liées d'un fil rouge intouchable, que même le temps ne saura jamais briser, jamais user. Les mains ne se lachent jamais assez longtemps pour en oublier les sourires et les rires, ni même ces affections. Ils sont deux ; contre le monde. Contre le temps. Contre les démons qui dévorent leur chair, font de leur corps des cadavres contre le sol brûlant, sous le soleil qui vient tout bouillir sur son passage. Et si Ana rayonne tout aussi fort que lui ; Nao est la lune qui vient voler de sa chaleur quand il n'apporte que le froid de la lune contre elle. Quand il est fraicheur de l'aube, elle est puissance d'une fin d'été, d'une fin de journée quand les fleurs viennent se cacher dès qu'elle ose se montrer. Carapace qui enveloppe son esprit, Ana, elle doit se protéger quand ils vivent dans un monde trop cruel, quand ils n'ont jamais appris ce qu'était la douceur ; Il n'y a que dans tes bras que j'en trouve un peu ; Quelques miettes.
Maman n'a jamais été un grand exemple d'amour, quand fratrie se bat continuellement pour survivre, quand ils ne seront probablement jamais glorieux, on ne célèbrera jamais leur compte comme des rois et des reines ! Ils ne sont que la misère qui se traîne sur le sol, rampe sous les yeux des dieux. Ils n'ont rien, pas grand chose et vivent avec ce coeur à moitié rouillé. Ils ne savent pas toujours comment ça marche, ici il n'y a pas assez de place pour l'espoir. I don’t have money for ice cream, do you...? Regard à peine offert quand les yeux sont de nouveau rivés vers le plafond. Non, l'espoir n'est plus là, pas même en cette journée qui brûle les corps. Les soupirs soulèvent la poitrine avant d'en laisser l'air s'extirper. Les joues se gonflent parfois, l'ennui est mortel, et il n'y a rien à faire, encore moins quand l'argent n'est pas source de richesse entre leurs paumes. Son rire s'échappe quelques instants quand son Nao mentionne cette folle idée ; ils sont trop pauvres. And how are we going to pay for it? Even I can’t get enough for it... we’re just going to die like that at this rate. Les bras s'étirent vers les airs avant que le corps ne se retourne vers lui, en attrape l'une de ses mains pour la nouer à la sienne. You are the genius between us. I invoke your brain so that we can find an idea and... become all rich. Except mom. Grimace le temps d'un instant alors que le sourire reprend de nouveau place contre ses lèvres ; Parce qu'au fond, Il est son seul espoir.
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Sujet: Re: Favorite crime ♡ Nao -- Ven 3 Juin - 4:08
si les plus vieux de quelques mois ou une année n'ont pas eu la chance d'être accompagné dans leurs larmes de nouveaux nés, lui a vu ça avec le temps comme une bénédiction. plus jamais seul dans une prison où on a jamais voulu de lui, elle a toujours été là pour agir comme les brises salvatrices d'été dont on prie la présence. ana c'est ce courant d'air qui fait frissonner alors que le soleil menaçait toujours de s'abattre sans aucun regret.
sa main dans la sienne, c'est lui rappeler qu'on voulait bien de lui quelque part. c'est quelque chose qu'il pouvait se risquer à appeler maison. parce qu'il n'y a qu'avec toi que je me sens accepté.
alors ils pouvaient bien finir brûlés vifs sans personne pour les pleurer, ça lui allait si c'était avec elle. il l'écoute parler sans un mot, buvant les mots et ses plaintes sans jamais s'en offusquer. c'est cette part de vérité qui l'attriste. trop misérables pour même survivre à des saisons capricieuses, les billets entre les doigts s'échappent trop vite et quand c'est la maternel qui les récupère on n'en voit plus la couleur. dans ses airs innocents qui leur vont si bien, il hoche la tête quand ses doigts viennent naturellement resserrer leur emprise autour de sa main avec douceur.
- i have some cash left yes. paraître trop sage quand on vient d'une famille qui respire la pourriture semble presque un luxe. il se plaît presque dans ses airs de dernier espoir pour tout le monde alors qu'il savait bien que s'il devait choisir une figure qui pourrait éviter la mort que se nom maudit inflige, elle était sous ses yeux. ana infirme qu'elle ne peut rien contre cet astre qui les tue à petit feu. - not even one of your boyfriend can buy you that ? c'est supposé mais sans espoir, et surtout avec beaucoup d'ironie. il n'a jamais compté sur les faux amours de sa soeur pour les sortir de ces enfers. encore, il ne pouvait compter que sur eux-même et c'était misérable mais quand elle prie pour qu'il ait une solution, c'est qu'il avait déjà les grandes convictions. - i don't know if it can make us rich, but at least we can buy an air conditionner and even a heater for winter. soufflé comme si c'était si facile que ça. ses yeux quittent enfin le vide pour la considérer réellement elle et juste elle. - it's only if you're okay with that. i don't want you to be hurt or anything and i'll be there anyways. parce qu'ici on ne parle jamais de se trouver un emploi et d'économiser comme toute personne qui se respectait. ici on parle d'une jeunesse déjà morte et qui ne sait plus respirer normalement. le temps des confidences, même s'il n'y a personne entre ses murs qu'on force à appeler maison, c'est dans les murmures qu'il avoue, presque recouvert par le bruit du ventilateur. - what if we rip off some men ? you don't have to do anything with them but they have to think they paid for your service if you know what i mean. l'idée de lui infliger ça n'avait rien d'agréable, mais il ne savait que trop bien qu'il ne pouvait dire ça qu'à ana. - you just have to make them pay you, and we can threaten them to call the police to report them or giving us more money. et c'était horrible, parce que c'était dit trop calmement, comme on parle du ciel trop bleu et d'une météo idéal pour se balader sur le sable qu'offre cette ville de malheur.