Poursuite de ces sentiments trop puissants, à braver la nuit et ses interdits, jeunes adultes à qui on offre le monde sans jamais rien leur refuser. Comme une tradition annuelle, la soirée de l’année est organisée dans un chalet voisin, par des gens qui eux non plus n’ont pas vraiment besoin de compter. Les Moon sont toujours invités, et cette fois, ils ont pris soin d’amener leurs meilleurs amis. La musique a déjà envahi le quartier, le personnel engagé s’active à circuler entre la foule endiablée, servant boissons et verrines sans jamais s’arrêter. Yeona voit le monde tourner à une vitesse qui lui donne des ailes. Les basses résonnent dans son cœur et la font s’envoler, elle profite de la fête sans retenue, laissant les problèmes de son quotidien là où elle refusera d’aller ce soir. Un énième verre vidé finit sur le plateau vide d’un serveur en tablier. Les regards se croisent, se soutiennent, Yeona fronce les sourcils avant de finir par lui envoyer un de ses meilleurs sourires.

Sans plus attendre les corps s'attirent et finissent sur le canapé d'une salle isolée. L'alcool lui brouille l'esprit, elle se laisse aller sans mesurer la situation, les baisers s'échangent dans une danse endiablée, elle s'agrippe au costume du serveur pour le tirer plus près. Et puis c'est comme un flash qui la ramène à la réalité. L'image de Zhen lui occupe soudainement l'esprit, elle rompt le contact de leurs lèvres et se recule instinctivement. « Attends. » Murmure-t-elle, le souffle court. Ses pupilles peinent à rester fixes, elle ne comprend pas ce soudain état d'âme, elle qui ne s'est jamais sentie restreinte par l'idée de loyauté. L'inconnu se presse un peu plus contre elle, il attrape son menton pour tourner son visage vers lui. Yeona n'est pas une fille qu'on contraint, il en faut également peu pour l'agacer. Elle le repousse brusquement. « J'ai dit attends ! » Elle se lève et se prend la tête dans les mains afin de faire passer son tournis. « Putain, fais chier ! » Elle jure, car elle n'aime pas se dire qu'elle s'est mise à développer des sentiments réels pour quelqu'un, car elle s'est toujours pensée indépendante, de nature à papillonner.

« Ah. Putain les meufs, vous êtes vraiment toutes des salopes. Vous aimez trop séduire pour repousser après. » La brune se tourne vers lui, offensée. « Pardon ? » Elle lui lance un regard noir tandis qu'il se lève pour la surplomber. « Les riches comme toi, vous prenez trop les gens de haut, alors que vous êtes juste des putes. » Le sang de la belle ne fait qu'un tour, elle lève le bras et abat sa paume sur la joue du malotru. « Tu te prends pour qui ? Tu crois que j'en ai quelque chose à foutre de ton ego à deux balles ? Laisse-moi perpétuer la tradition chéri. Tu sembles un peu traumatisé par les femmes, je vais juste m'ajouter à ta collection de meufs trop bien pour toi. Dégage. » Répond-elle avant de lui tourner le dos. Et sans qu'elle ne comprenne ce qui se passe, voilà qu'il l'attrape par le poignet et la force à retourner sur le canapé. Elle n'a même pas le temps de protester, qu'il se jette sur elle et se met à essayer d'arracher sa robe. « Alors là, si tu crois que j'vais pas te détruire ma belle, c'est tout ce que les connasses dans ton genre méritent. » Elle se sent partir Yeona, trop choquée pour réagir, tétanisée, même si l'alcool atteint sa raison, elle n'a jamais été si lucide de sa vie, mais la terreur l'empêche de protester, elle qui ne s'est jamais sentie oppressée par rien ni personne, se trouve soudainement bien empêchée.

et tout s'embrumait, dans les regards ,, à venir faire voltiger les espoirs ; ô mélodies merveilleuses, de quelques luxes jamais réellement touchés du bout des doigts. jonghwa n'y connaissait rien à ces mondes, à découvrir saveur des alcools contre ses lèvres, se faufiler entre les silhouettes comme jeu incertain. c'est qu'il pourrait s'y perdre, s'oublier un peu parmi les foules, à se laisser porter par les rythmes : de cette occasion à venir faire fleurir les éclats. et tout brillait, dans les chaleurs des chalets où tout contrastait des extérieurs ,, où neige avait fait chemin comme petite merveille, à orner les mondes de ses plus beaux manteaux de nacre. quand au milieu des pièces s'en montrait là valse des plus exubérants, à en fuir les animations pour en observer sur les balcons voies lactées qui en donnaient envie de rêver juste un peu. et après tout, peut-être qu'ici parviendrait-il à trouver fine chaleur, sous les éclats des nuits ,, le vent entre les sapins : à faire voyager les esprits. amis suivis, ignorance de ceux aux envie de grandeur, il s'en fichait, en réalité, de n'être que pantin à vouloir tout ce que les autres avaient.
à en aimer ,,
les parfums :
de famille.
sous les luxures ,, vérités à ne jamais se troubler, il n'y avait que sincérité, ici ; où ailleurs ne venaient se répandre que les mensonges permanents. et c'était un peu une part de lui, quand il en préférait étrangement les calmes aux animations. à fixer les serveurs venir danser entre chacun d'entre eux pour en servir boissons que lui ne se gênait pas de récupérer ,, détailler quelques corps comme si s'affichait face à lui tableau où il pouvait en montrer son plus grand désintérêt. alors de quelques pas, à en chercher déesse aux caractères infernaux pour venir se plaindre de tout ce qui l'agaçait, il venait à fouiner dans les pièces, lancer quelques regards nonchalant comme s'il pourrait en brûler les visages des autres. peut-être aurait-il trouvé toute cette mascarade amusante, s'il avait pu y inviter l'enfant gardé sous les mains comme joyaux. recherche bien longue entre les murs de la demeure, à claquer de la langue tant il n'en n'aimait pas devoir attendre autant ,, ô pourtant il en arriva face à une scène aux allures de théâtre : à en plisser des yeux sous les comédies à achever !

paradoxe ,,
à animer colères.

et peut-être en avait-il vu assez : pour ne pas pouvoir se retenir. "je te dérange pas peut-être ?", que d'un geste brutal il en attrapa les épaules du serveur pour venir en cogner sa joue de son poing et le faire s'éloigner rapidement de son amie. à en asséner coup ! comme si les rues en avaient toujours été son refuge. quand les phalanges rougies il ne se rendait plus compte des violences ,, des haines à le submerger sans faire attention à celui en face. "ça va gamine ?", d'un col attrapé, à ne pas lâcher l'individu des yeux quand il le projeta contre le sol d'un coup sans faire attention aux meubles alentours pour finalement se retourner vers la plus petite quand les pièces en étaient devenue sans doute bien trop silencieuses. "il t'a fait un truc que j'aille l'achever ?", quand les dos bien droits en finiraient par ignorer tout ce qui l'entourait : à en poser main sur l'épaule de la belle comme réconfort quand les inquiétudes se lisaient sur le visage malgré les arrogances. "tu veux que j'aille prévenir la sécurité  ? sûr qu'ils se feraient un plaisir de le virer de là. même si je le ferai bien moi-même, mais tu vois il a pas l'air de vouloir bouger." ,, prononcé sans en avoir remarqué : les corps inertes contre le sol.

Et devant ses yeux figés, les fatalités s'exécutaient.
Sauveur de ces nuits, à reconnaître la silhouette d'un être bien trop cher, puissance des colères propulsant celui qui n'a pas voulu être sage à l'autre bout de la pièce. Elle reste immobile Yeona, l'esprit si confus, à ne pas savoir si elle doit rire ou pleurer de cette situation. Et Hwa dans sa délicatesse habituelle, choisi de blesser celui qui a cru bon de porter atteinte à la princesse. Yeona regarde , impuissante, s'abattre sur l'imprudent le courroux d'un garçon qui apprivoise la violence quotidiennement. Et si ça ne l'avait jamais dérangée avant, le corps inerte du serveur sur le sol alarme la brunette qui se redresse comme elle peut, haletante, incapable d'aligner deux mots. La main qu'il pose sur son épaule devrait la rassurer, car après tout Hwa a toujours été là, et sans Hwa peut-être que sa vie ne serait pas si facile, mais gamine sursaute et fuit le contact en se ratatinant, sans savoir si c'est la démonstration de violence ou la scène de plus tôt qui l'a traumatisée.

« Ça va... » Prononcé difficilement comme un vilain mensonge que l'on n'assume pas. Et le masque déjà récupéré, elle n'ose pas quitter des yeux celui qui ne bouge plus depuis trop longtemps. Le visage impassible pour cacher les faiblesses, elle se lève, tremblante, incapable de cacher quoi que ce soit finalement. Ses pas la mènent jusqu'à l'agresseur, elle s'agenouille, passe ses cheveux derrière ses oreilles avant de tendre une main tremblante vers la jugulaire de l'individu. Elle palpe son cou, cherche son pouls qui ne vient jamais. Les pupilles de la brune vibrent, elle se sent vertigineuse, mais se force à rester sur ses appuis, tournant un visage horrifié vers son ami. « Hwa, qu'est-ce que tu as fait... » À peut-être briser quelque chose entre eux ce soir, quand elle n'aura pas su le remercier comme il se doit, quand elle aura choisi de lui reprocher un geste censé la sauver. « Je- je crois qu'il est mort... » Mais même si les gratitudes ne sont pas exprimées cette fois, Yeona n'abandonnera pas son meilleur ami face à une si terrible histoire, elle ne le laissera pas couler lorsqu'il aura juste voulu l'aider. Se redressant péniblement, son esprit retrouve sa clarté, l'efficacité de sa réactivité la forçant à chercher une solution. « Va-t-en Hwa, tu n'es jamais venu ici, je porterais le blâme, légitime défense, hein ? Ça peut marcher n-non ? » Panique qui fait vibrer ses cordes vocales, elle ne peut pas voir un autre des hommes de sa vie la quitter pour finir derrière les barreaux, elle ne l'autoriserait pas, mais la police choisira-t-elle de la croire dans ses propos ? Elle a trop entendu d'histoire Yeona, des histoires qui racontent que les femmes ne sont pas entendues.

garçon dont le monde était empli de violence ,, à en balancer les mots : en transformer tout en maux. quand de maladroits coups les agresseurs en finissaient sur le sol. phalanges démontées, sang à pulser, il n'y avait que les horreurs, dans les pièces ! celles qu'il avait voulu balayer de quelques poings sans en faire de carnage , il n'était pourtant pas très intéressé par ce qu'il se passait derrière lui. à en observer celle apeurée de tous les maux ,, quand les regards en semblaient effrayés. de ces mensonges, d'un contact à faire sursauter les corps, à en faire ranger sa main dans sa poche sans ne dire mot. car plus rien ne comptait réellement.
des enfers :
à être atteints !
finale risible.
"hmm. si tu le dis.", quand il n'en croyait aucun de ses mots, d'un visage terrorifié vers le coupable de toute cette mascarade. à la regarder instant, quand le serveur ne semblait plus en bouger. doigts tremblant à se cacher dans ses poches, à se rapprocher tout doucement, il plissa des yeux presque muet : à ne pas vouloir en croire ce qu'elle venait à lui dire. genoux à terre, à vérifier par lui-même le poux, il se laissa tomber en arrière, respiration à se bloquer quand tout en semblait irréel. "mais je l'ai à peine poussé ?", à ne rien y comprendre ! à tenter de s'en reprendre quand il en joignit ses mains sur la poitrine du jeune homme comme pour se donner meilleure conscience encore. à appuyer ,, encore et encore ! "t'es folle si tu crois que je vais te laisser avec ça sur le dos. j'ai rien à perdre moi. alors laisse moi faire et te salie pas les mains pigé ?" ,, qu'il en tentait de faire respirer celui qui en était fautif : à ne rien réussir sous la panique !

car il n'avait jamais
soigné personne.

"t-tu crois qu'avec du bouche à bouche...?" qu'il s'en pencha vers lui, terrorifié lui aussi de ces catastrophes ! à se laisser emballer, tentative de le réanimer quand il en sentit vague pouls revenir comme illusion ! car il n'en était que panique, Hwa, à en espérer l'impossible. "v-vient voir ! tu crois qu'il respire ou j'hallucine ? on devrait le laisser là et se barrer...", qu'il tourna la tête vers la jeune femme, à essayer de trouver comment se sauver eux deux. "y'a des caméras ici ? faut qu'on se débarrasse de lui. o-ou alors je prends tout sur moi. de toute t'as rien à voir avec ça... c'est moi qui qui ait donné les coups." respiration à en faire trembler les jambes ,, ô jamais n'en avait-il été autant en effroi. à tenter d'en garder les têtes froides ! quand au fond de lui : quelque chose s'était brisé ,, à ne faire que s'éparpiller, à rester finalement immobile face au corps quand le sien ne voulait plus en bouger.
paralysé !
comme en plein,,
cauchemar.

Victimes de leur propre tyrannie, gamins soudainement parés d'innocence face à l'inévitable, qu'ils ne savent plus rien du monde alors qu'il se vantait d'en être les rois. Les prunelles suivent, tremblantes, et Hwa ne vient que confirmer les dires de la demoiselle qui pose une main sur sa poitrine, la respiration difficile. Elle fronce alors les sourcils, trouvant la situation bien extrême pour une si petite intervention. Hwa se met à performer des gestes désespérés, Yeona préfère tourner autour de la victime afin de comprendre ce qui a pu lui ôter la vie. « Tu l'as à peine touché, mais assez pour que ça fasse de toi le coupable. » Ses yeux suivent une traînée de sang qu'elle n'avait pas remarquée. « Je pense que ça sert à rien Jonghwa. Il s'est cogné la tête... » Dit-elle doucement en venant poser sa main sur l'épaule de son meilleur ami en tentant de le stopper dans ses tentatives de sauvetage maladroites. « Ne fais pas- » Mais il plonge déjà afin de réanimer le corps par la force de son souffle. Yeona l'observe, vidée de toute émotion. Cet homme est sûrement mort de leurs mains, mais pour une raison évidente, elle est loin d'en être attristé. Il n'y a que la peur d'être découverte et accusée qui l'éveil, le destin de ce connard ne remue absolument rien en elle.

« Hwa, stop. » Elle le force à se redresser, attrapant son visage dans ses mains pour le faire redescendre sur Terre. « Il est mort d'un choc à la tête, c'est pas du bouche à bouche et un massage cardiaque qui va le ramener. » Elle devient plus lucide, se force à ne pas laisser la panique l'envahir plus qu'elle ne l'a déjà fait. « Et c'est hors de question que tu portes le blâme tout seul. Je reste avec toi, on réfléchit et on agit. » Et elle devient la grande sœur ce soir, elle devient celle sur qui gamin pourra compter, se reposer, car après tout, ils ont toujours été là l'un pour l'autre, et ce n'est pas près de changer. « Je pense qu'il vaut mieux qu'on n'y touche pas, qu'on le laisse là. En soit, tu l'as juste poussé, y a pas d'arme ou quoi que ce soit, ils n'ont aucun moyen de prouver que c'était toi ou moi. » À se penser détective, quand en réalité elle ne sait pas vraiment ce qu'elle dit. « Récupère tes affaires, on s'casse. »

et de toutes les violences qui le composaient, Jonghwa n'en avait jamais tué personne. ((raté)) à nouveau réalisé ! quand il en avait les mains maudites ,, à en être emplies de poison qui se répondait entre les veines sans ne plus jamais s'en dissiper. peur à le conquérir quand il n'avait jamais voulu en commettre pires péchés encore que tous ceux qu'il portait sur ses épaules ,, à presque s'effondrer : visage à se décomposer ; paniquer ! quand il viendrait à ne plus rien écouter. réanimation inutile, à le savoir au fond de lui, quand il ne voulait simplement pas s'y résoudre. mots qu'il n'entendait plus, ô Yeona, nymphe à pourtant en prononcer évidences ,, il en balaya légèrement sa main pour en tenter le tout pour le tout ,, quand d'un corps finalement épuisé il regarda finalement la jeune femme. visage à se faire surprendre entre ses  mains, nez à se froncer, il détourna les yeux sous les vérités ; sans ne plus bouger. "on sait jamais. j'aurai préféré qu'il crève en attendant qu'on le remarque ici. c'est pas toi qui vient de buter un type." colère entre les iris ,, c'est qu'il  n'avait pas de compassion, lui, à ne juste pas vouloir que tout cela se répercute sur eux.

calomnie ,,
à en créer
chaos !

famille à protéger , gamins en fuite ; jusqu'à en créer devant eux nouvel avenir."réfléchir et agir...j'vois pas trop ce qu'on pourrait faire là à par s'enfuir ou planquer le corps mais pour le coup ça ferait vraiment de moi un meurtrier.", qu'il plaisanta sans aucune lueur dans les yeux, à être presque être bien trop tétanisé pour en penser les moindres mots. car il se fichait bien de celui qui gisait sur le sort : à en être devenu presque plus horrible encore maintenant. Yeona, à en prendre figure si grande, il hocha simplement la tête sous les dires, à se faire si silencieux, quand il n'en était qu'enfant à ne plus savoir quoi faire. à admirer les force en silence. "o-ouais...y'a pas de caméra dans cette pièce ?" yeux à venir se relever tout doucement, à en serrer les poings pour en cacher les frayeurs ,, quitte à en paraître sans cœur.

corps à venir se relever ,, mains à attraper les affaires de son amie, celles qui traînaient et qu'il semblait reconnaître, il finit par lui en saisir son poignet pour l'entraîner hors d'ici sans ne vraiment y réfléchir. "on sort par où ? tu connais mieux cette baraque que moi.", de ses doigts à tout doucement se resserrer autour d'elle comme pour ne pas la perdre de vue, "à croire qu'on a une putain de chance. faut toujours que ça tombe sur nous les merdes." karma à venir s'abattre sur les figures ,, culpabilité sur les épaules : il n'y aurait qu'eux deux ce soir ; pour épouser les nuits si frigides.

Et en fin de compte, la vie ne tient qu'à un fil, un minuscule fil qu'une seule action peut venir briser. Certains diront qu'il n'a eu que ce qu'il méritait, mais pour Hwa et Yeona, il n'est qu'une bêtise de plus, une connerie qui risque de laisser une tâche indélébile dans leur propre vie. Yeona a du mal à poser ses yeux sur la victime, et pourtant demoiselle ne peut pas dire qu'elle n'a pas déjà eu envie de tuer son prochain, mais entre le penser et le faire, le fossé est plus grand qu'il n'y paraît. Les mots de son meilleur ami résonnent amèrement, et soudainement, c'est comme si Yeona aurait préféré que ça soit elle la fautive, car il est toujours plus simple de porter le blâme lorsqu'on a l'âme déjà noire, et Hwa, il n'a pas beaucoup de moyens pour se sortir des emmerdes, à part elle et les autres vilains. « Ouais. Mais je suis autant dans la sauce que toi, au final. »

La musique ne cesse de résonner de plus en plus fort, n'améliorant pas leur état déjà semi-conscient. Les basses font bondir leurs cœurs de plus belle, et même s'ils se concentrent, ils peinent à réfléchir correctement. Gamine lève les yeux vers le plafond pour s'assurer qu'ils n'ont pas été filmés. « Non, je suis sûre que non. » Et pourtant, sa voix tremble sous la pression. Elle plonge son regard ébène dans celui de son ami afin de lui apporter le soutien dont il pourrait avoir besoin, et s'il n'y a que les calamités qui les rapprochent chaque fois, au moins ils savent qu'ils peuvent compter l'un sur l'autre, que ce n'est pas seul qu'ils s'enfoncent dans les profondeurs de ce monde.

Elle se redresse à la suite de Jonghwa, se laisse entraîner par la poigne assurée du garçon qui les mène hors de la pièce. « Passons par la cuisine, y a une porte arrière qui mène au jardin, on pourra passer par la forêt après ça. » Et avant qu'elle ne puisse répondre à ses dernières paroles, une figure se présente devant eux avec l'intention d'entrer dans la pièce qu'ils ont quitté. Yeona sent son battant s'accélérer, l'adrénaline la gagne et avant que Hwa ne puisse dire quoi que ce soit, elle s'avance devant et se dégage de son emprise pour poser ses mains sur les épaules de l'inconnu qui semble confus. « Nah je te conseil pas. C'est un bordel monstre et ça pue le vomi. On m'a demandé de condamner la pièce pour ce soir. » Elle prend un air soudainement plus sévère, levant le menton pour défier celui qui fronce les sourcils. « Aller, oust. » Crache-t-elle, menaçante. Il hésite, mais n'insiste pas plus et se retourne. Elle respire à nouveau, attrape à son tour la main de Hwa afin de le tirer vers la cuisine. « Aller, on dégage. »

et tout se bousculait, là, dans les esprits, sur les visages : à en empêcher les réflexions. car les humours étaient morts, car au fond il n'en restait que carcasse vide où les doigts en étaient encore plus dénués de vie. car peut-être ne venaient-ils d'ajouter qu'une erreur de plus à leur liste déjà si longue. et pour Jonghwa, rien n'était à jouer. lui était déjà foutu : de ces carnages à le ronger ,, à n'avoir rien à perdre, quand il n'en avait jamais effleuré les piédestal en cristal qui pouvait en orner parfois les corps. descente aux Enfers qu'il trouvait déjà bien trop longue, à vouloir fuir les pièces comme si les mains n'en avaient jamais ôtée les vies ,, à quoi ressemblerait-il à présent ? quand même les miroirs ne voudraient plus de lui. "dit pas n'importe quoi." ,, à ne pas vouloir : en gâcher vie qui pouvaient en réussir.

alors il en tiendrait les mains ,,
pour couler :
à sa place.

crâne à venir taper sur chaque son qui en résonnait contre les murs ,, regard à divaguer sur un visage livide pour tenter d'en reprendre conscience, il y avait une voix tremblante à son oreille : qui essayait de se persuader tout comme lui qu'ils pourraient s'en sortir tous les deux, s'ils en mettaient les pieds hors d'ici. mouvement de tête qui ne fit qu'acquiescer, à tout doucement attirer la belle loin de ces lieux qui en semblaient être tombeau, il nota le trajet à faire avant de se figer vers les figures qui voulaient en rentrer dans les pièces. panique à l'éprendre, visage impassible, il y avait l'impatience, entre ses doigts ,, cinéma que fit alors Yeona comme si les mots en étaient tous connus parfaitement, yeux à se baisser sur les sols avant d'en tirer une simple grimace, il resserra sa main autour de la sienne : cuisine à devoir être traversée, pour sortir des limbes. "t'aurais dû faire comédienne, t'es plutôt douée." marcher : toujours plus vite ! s'enfuir : toujours plus loin !
à ne plus vouloir ,,
regarder en
arrière.
et il aimerait tout oublier, tout ignorer. air frais à venir finalement frapper les visages pour en laisser le bruit des arbres leur en offrir un peu de repos, il tira finalement tout doucement la plus petite, à tenter de se faufiler en discrétion loin de ces lieux étouffant. "qu'elle fête pourrie.", qu'il souffla alors presque trop silencieusement. "j'espère que t'en as profité parce qu'on est pas près de revenir." à marcher sans doute bien trop vite, quand les corps en paraissaient si faibles. "v'la ce qu'on est obligé de faire putain, se terrer dans la forêt. on a pas l'air débile.", d'un nez à venir se froncer comme si tous les maux venaient à le frapper : quand il aurait préféré rester muet. "et maintenant ? on fait quoi ? on fait comme si ça s'était jamais passé ? et on rentre ?", murmure léger ,, à presque en être effrayé. "j'ai peur."

à l'avouer :
comme une première fois ;
à en offrir
confessions nocturnes.

Les fuites imposées, sous l'astre témoin de ces nuits où les drames sont commis, Yeona entraînée par celui qu'elle cherche à protéger, les lèvres pincées, à travers les arbres enneigés. C'est une bouffée d'air frais pour la brune qui se sent oppressée depuis qu'elle s'est retrouvée seule avec celui qui ne lui aura apporté que des ennuis. La silhouette du chalet se dessine encore en bordure de forêt, les deux fugitifs se tassent un peu plus vers les profondeurs avant de décider de s'arrêter, car la neige, la nuit et la forêt peuvent vite devenir source d'ennuis si on ne sait pas bien se débrouiller. Yeona fronce les sourcils, elle laisse Jonghwa extérioriser ses angoisses sans dire un mot, le regard dur mais compatissant. Elle-même a tant de choses à retenir de cette soirée ratée, des choses qu'elle aimerait pourtant oublier. Ses prunelles glissent sur l'ombre de du garçon, son visage à demi éclairé par la lune, elle cherche le confort de le voir lui à présent, lui en qui elle a une totale confiance.

Et les cœurs bondissent,
À ne plus voir que lui.

« Je vais envoyer un message aux autres pour les prévenir qu'on va rentrer. » Souffle-t-elle en baissant les yeux sur son portable qu'elle vient de dégainer. Chose faite, ils attendent un moment, échangent avec ceux qui sont trop atteints par les liqueurs pour comprendre la gravité de la situation. Elle s'agace un peu plus à chaque nouveau message reçu, entre les clowneries de Jiun, l'ignorance de Yeosang et la morale d'Eunji, Yeona n'a jamais été très patiente et ce n'est pas prêt de changer. « Mais putain, qu'est-ce qu'ils me gonflent ! » Jure-t-elle sans s'occuper de sa voix qui résonne dans ces lieux particuliers. « Bon, ils nous serviront à rien, viens, on s'en va, c'est mieux comme ça. »

Elle cherche sa main, son bras, son contact, et elle mentirait si elle disait que c'est uniquement pour le rassurer lui, car elle-même est effrayée. « Si le chalet est ici, techniquement le nôtre doit être dans cette direction. Ne traînons pas, flemme d'attraper froid. » Souffle-t-elle avant de serrer les dents. Ses talons hauts s'enfoncent dans la couche de neige épaisse, elle se cramponne au jeune homme comme si sa vie en dépendait, taisant comme elle peut la frustration qui grandit dans son ventre. Déjà, ses doigts la démangent, ils ne demandent qu'à détruire, mais elle a promis de travailler sur ses pulsions, alors elle serre les dents et se concentre sur le rythme de sa respiration. « Rien ne nous arrivera, Hwa. C'était un accident, et même si on se fait choper, j'ferais tout pour te sortir des emmerdes. »

et les arbres bougeaient, comme pour les capturer vivants. et la neige craquait, sous leurs pieds, comme pour en faire sursauter légèrement les épaules. fraîcheur à frapper les visages, peur au ventre sans ne plus rien en cacher : il mourrait à petit feu, à se tenir près de celle qui en rassurait de ses présences. car tout était chaos, ici, car à fuir ,, peut-être en avait-il laissé bout d'âme dans les pièces. soirée à effacer , à recommencer, quand il voulait étrangement en détruire chaque souvenir qui venaient à en refaire surface comme pour le persécuter un peu plus. pourtant il n'en était pas du genre à en avoir des remords, Jonghwa : à être simplement trop conscient de toutes les erreurs qu'il faisait.  à finalement trouver refuge, là où il aimait embêter.

à sembler presque :
en chercher ,,
ses regards.

tête qui se hocha alors, à détourner les yeux sur son téléphone, il se crispa bien trop rapidement sans doute, à finir par abandonner les dialogues sur les téléphones tant ils en étaient futiles et irritants. "décidemment.", qu'il soupira, presque dépité sans s'énerver, pour une fois ,, à être carcasse vide ! à ne plus savoir comment réagir. "c'était couru d'avance, de toute manière. autant partir et se débrouiller tous seuls." d'une main à s'attraper, de doigts à se chercher, il en serrait tout doucement les paumes comme pour ne plus les lâcher : certaine chaleur à se répandre, certaine crainte à s'envoler, quand tout en semblait plus facile, quand ils étaient deux. "hmm. ça doit être ça.", qu'il laissa s'échapper, à en baisser encore les yeux quand il en veillait à leurs pas. frustration bien trop facilement déchiffrée près de lui, énervement palpable comme si toutes les humeurs pouvaient en sortir d'un coup, il laissa un léger sourire se dessiner sur son visage : comme pour tenter de ne pas se laisser avoir par les espoirs. "on verra bien. de toute manière on peut pas y faire grand chose. autant...mieux réfléchir demain."

car tout était déjà : terminé.

alors dureté des pas, contre les flocons compacts, à soupirer un instant avant de s'arrêter, il fixa les pieds de la plus petite, à s'en frotter finalement le front sans réellement réfléchir. "grimpe sur mon dos.", qu'il plissa des yeux, à s'en faire presque trop gentil, quand il n'en répéterait pas les mots. "je veux pas à avoir à t'entendre râler quand on sera rentré parce que t'as des engelures. quelle idée de mettre des pompes aussi pourries. c'est une habitude chez toi." et peut-être essayait-il de compenser finalement ce manque de compassion envers celle avec qu'il pouvait être lui-même, sans avoir à en cacher les maux qui ornaient les têtes. à murmurer même sous les nuits, ô combien les affections en étaient réelles. à faire pourtant si noir, à présent, car les étoiles ne brillaient plus. "et puis arrête de te retenir on dirait que tu vas exploser. t'es toute rouge et ta tête fuse." humour presque déplacé ,, à juste vouloir se faire grand, à présent ,, à guider les pas : sans en lâcher les doigts pour autant.

Ils suivent les chemins tracés par leur instinct, enfants des ombres, poursuivis par les démons de leur existence. Et Yeona, à défaut de pouvoir marcher dans les traces de son père, c'est dans celle de Hwa qu'elle trouve du réconfort, car il est peut-être le seul à l'estimer et à la voir sous son vrai jour, celui où elle n'est pas seulement bourreau, pas seulement gamine insolente. Lorsqu'il s'arrête pour la prendre sur son dos, Yeona se met à voir leur histoire défiler, elle revoit chaque moment où le garçon s'est baissé devant elle afin de lui faciliter la vie, afin de la préserver de fatigues inutiles. Elle ne sait pas si c'est le contrecoup de leur soirée catastrophe ou le fait qu'elle soit touchée, mais elle se retrouve à devoir contrôler des larmes qu'elle ne pensait pas voir arriver. « Ça va pas ? Tu vas pas me porter dans la neige comme ça, idiot. » Et pourtant elle appose son petit corps frigorifié contre celui du garçon. « Et tu veux que j'aille comment à une soirée ? En après-skis ?! » Elle se rend toujours compte, une fois qu'elle est sur lui, qu'il a réellement gagné en carrure depuis le lycée, ça lui fait toujours bizarre, à Yeona, de le sentir si musclé quand elle est contre lui. Elle enfouit instinctivement son museau dans la nuque du garçon, respirant cette odeur qu'elle connaît par cœur. Elle ferme les yeux, cherche le réconfort. Les prochains mots du jeune homme ne manquent pas de lui remettre les idées au clair. « Un mot de plus et c'est ta gorge que je tranche avec mes talons pour me défouler. » Réplique-t-elle en resserrant ses bras autour du garçon. « Imbécile. » Murmure-t-elle affectueusement. « Tiens regarde devant, on voit notre chalet. » Et elle se sent rassurée de voir sa maison, car la forêt de nuit n'est pas l'endroit le plus rassurant du monde, surtout après ce qu'elle vient de vivre.

perdus dans les landes, à tenter d'en retrouver confort dans les lieux qu'ils connaissaient, entre les seuls visages qui en étaient réconforts : quand Yeona en était seule à pouvoir en apaiser les quelques terreurs à se tapisser tout au fond. alors il en avait élan de douceur, à vouloir couronner seule Reine sur son dos ,, à le faire de plein gré quand il aurait fallu lui en tirer les oreilles autrefois. délicatesse à presque se méprendre comme affection ,, à se baisser d'un genoux presque dans la neige, il soupira légèrement, à en retenir là quelques rires presque trop naturel : quand d'en retrouver ces complicités, il avait cette impression que tout irait bien mieux. "tu disais ?", qu'il glissa ses mains pour la maintenir tout doucement, à pouffer légèrement d'une tête à se secouer. "des après-ski ? remarque ça t'irait bien, tu serais hyper gracieuse. et au moins j'aurai pas à te porter..." à pourtant s'y habituer, laisser ses paumes en réchauffer vaguement les peaux quand il en resserra tout doucement ses doigts contre elle. épaules à se redresser légèrement, souffle à se faufiler contre son cou, il se remit à marcher.

encore, encore.
combat contre les froids.

sourcil à se hausser ! rire à pourtant sortir sans pouvoir le retenir, et peut-être n'aurait-il jamais retrouvé de ses mimiques, si ce n'était pas pour celles aux caractères qui en amusaient si aisément les figures. "encore une menace et je te fais tomber dans la neige.", qu'il prononça faussement, à en caler presque discrètement l'une de ses joues contre les bras de celle qui l'entourait. vision à se faire plus claire, plus radieuse, chalet à en réchauffer un peu le cœur, il resserra tout doucement sa prise sur la jeune femme avant de se mettre à trottiner. "tiens toi bien !" porte à enfin être franchie, soupir presque à se vouloir rassuré, il finir par déposer celle qu'il portait sur le canapé, à s'asseoir juste à côté d'elle, la tête à se balancer en arrière. "je pensais pas dire ça un jour mais ça fait du bien d'être rentré." et d'une main, à venir saisir une simple couverture, il la jeta contre les genoux de la plus petite ; yeux à se fermer finalement, décidé à ne plus bouger. "me demande pas de faire à bouffer ce soir..." tête à finir par se laisser tomber sur l'épaule à ses côtés, doigts à se serrer contre son propre genoux pour tenter d'en détendre les nerfs : il n'aurait plus qu'à espérer, que demain serait moins mouvementé.

Un dos qui prend des formes de seconde maison, à doucement devenir son endroit favori, car blottis ainsi contre lui, elle a l'impression que rien ne peut plus l'atteindre, que toute la négativité de sa vie s'est évaporée d'un coup, et ce soir, c'est de ça qu'elle a besoin, et il n'y a que Hwa pour le lui apporter. À deux, l'aigreur de leur univers paraît plus douce, presque sucrée, car ils peuvent haïr le monde ensemble, abattre leur courroux sur l'univers et peu importe les conséquences, ils savent qu'ils seront toujours ensemble. Yeona grogne doucement afin de marquer son opposition aux menaces du garçon. Elle vient doucement mordiller son oreille, une habitude qu'elle a prise dans l'unique but de l'embêter. « Ose. »

Ose m'abandonner.

La porte du chalet enfin traversée, Yeona aimerait que ses inquiétudes la quittent aussi simplement qu'elle quitte le dos de Hwa, mais aussitôt installée sur la banquette, elle ressent le besoin de retrouver son contact. Les images de leur mésaventure s'effacent doucement, mais le malaise, lui, obstrue toujours sa gorge, comme s'il attendait qu'elle relâche son attention pour la consumer vivante. Elle se sent si petite Yeona, là, dans la pénombre de la maison, car ils n'ont pas pris la peine d'allumer les lumières, sûrement trop peureux pour affronter leur reflet ce soir. Yeona s'écarte afin de laisser le garçon s'installer, se blottissant naturellement contre lui alors qu'il ramène une couverture contre elle. Les têtes se rapprochent, et la plus âgée reste silencieuse alors que lui cherche à détendre l'atmosphère, de faire tomber le voile qui a recouvert la lumière de leur visage.

It's not up to you
It's not up to me
When everyone tells us what we can be.

Elle lève un bras, glisse ses doigts dans la chevelure du gamin alors que ses prunelles restent focalisées sur un point dans les ténèbres. Elle caresse tendrement le crâne du jeune homme, toujours muette. Épuisée, perdue, elle redresse sa tête et tourne son visage vers lui afin de le regarder dans les yeux. Yeona ne sait pas quoi penser de leur relation. Elle a toujours tenu Jonghwa dans un coin spécial de son cœur, sans pourtant ne jamais oser le voir autrement que comme un ami. Ce soir, pourtant, durant ce moment précis, elle n'a jamais autant ressenti le besoin d'embrasser quelqu'un.

et peut-être n'avaient-ils pas à courir autant, ceux qui n'en avaient refuge qu'après des uns et des autres. ce soir encore, il ne voulait pas rentrer. rester à se bercer de quelques mirages, soutenir les corps jusqu'à l'épuisement, quand de quelques jeux il en fit tressauter les épaules comme pour la menacer facticement, à sourire presque comme si rien ne s'était passé. oreilles à rougir, quand dans ces réalités il n'en abandonnerait pas les silhouettes aux violences des hiver : il n'était pas si horrible, Jonghwa, juste un peu trop incompris ,, quand ici il n'avait pas à jouer de prose pour en cacher les émotions.
vide au creux des poitrines ,,
à s'emplir :
de chaleur !
car dans le sombre des pièces, à resserrer les corps comme petits être apeurés, d'une couverture posée contre leurs peaux, il y en avait étrange douceur, dans les silences ! à parcourir les échines, de ces yeux à se poser par moment sur la figure de la plus petite, il y en avait surprise dans ces gestes si délicats : caresse entre ses mèches, quand rougeurs à s'immiscer, il en viendrait à ne plus décrocher son regard. étrange sensation, à bourdonner au creux de l'estomac, réconfort trouvé entre les doigts de celle qui en avait toujours été là, c'était étrange comme les regards pouvaient en changer. de simples respirations, à s'approcher finalement tout doucement comme innocence ,, il y en aurait simple baiser contre l'une de ses commissures ; bras à se glisser autour de ses épaules, effleurer du bout des doigts sa nuque, pour en cacher les visages : presque trop perturbés.

sort : d'une nuit d'épouvante.

"désolé." ,, à ne pas le penser, pourtant ! gamin qui ne faisait qu'enfantillages permanents, quand il préférait détourner le regard. "me regarde pas comme ça, avec mes 5 verres dans le nez ça va mal finir." quand d'un nez à s'enfoncer contre sa chevelure, à en fermer légèrement les yeux : quand au fond, il n'y avait que de simples contacts ,, que les têtes pourraient s'en calmer. douceur si simple ; et pourtant ô jamais que trop peu connue. Yeona !
comme antidote :
dans les veines
apeurées.

Elle bat des cils, papillon fragile, papillon de nuit, sous les regards intense d'un homme qui n'a été que son ami, sous l'attention délicate de cet ami qui sait ce qu'elle aime, ce qu'elle déteste, qui lui parle avec franchise sans la prendre pour un monstre qu'on se doit de caresser dans le sens du poil. Et c'est seule, que Yeona s'inflige une telle réputation, mais au final, il n'y a peut-être qu'avec lui, qu'elle ne veut plus avoir l'air si mesquine. Douceur des lèvres qui caressent les croissants de chair, chasteté étonnante, ce besoin d'avancer prudemment, car ce sont des murs de bétons qui s'effritent doucement sous le poids des sentiments. Hwa lui paraît soudainement si grand, si beau, dans l'obscurité de leur intimité. Elle sent ses entrailles se tordre agréablement lorsque les souffles viennent caresser l'épiderme, et pourtant, les retenues sont immenses, et les excuses...

Je n'en veux pas.

« Ça te fait de l'effet quand je te regarde, Hwa ? » À ne jamais oublier de le taquiner, pourtant, la voix est posée, séductrice, à ne plus s'importuner des limites. Yeona, dépendante de l'attention qu'on lui porte, il était le seul qui n'était pas tombé dans ses filets, mais au final, leur amitié n'est qu'illusion cachant des réalités surprenantes, il n'aura fallu qu'un drame pour réveiller les instincts, un drame, un chalet et un moment de calme. « Regarde-moi. » Souffle-t-elle sans perdre son autorité. Ses doigts glissent le long du visage de son homologue, elle caresse sa joue, son menton, l'attire doucement vers elle. Elle sait jouer des regards, elle sait ce qui rend les hommes faibles, c'est presque inné chez elle, et Hwa ne sera pas exception ce soir.

Elle bascule sa tête sur le côté, la repose sur le dossier du canapé, comme une invitation à venir la cueillir, elle s'offre sans vergogne, prête à recevoir l'affection qu'il lui doit. Les prunelles sont trop confiantes, d'une audace admirable, elles naviguent sans lâcher prise, s'agrippent à cet élément, celui qui retient l'attention, qui donne envie de plonger dans l'interdit, et il ne sont pas à leur première entrave, ce soir, ils peuvent bien décider de se laisser porter.

« Embrasse-moi, Hwa. »

et peut-être qu'il n'y avait qu'une fine ligne ,, entre tentation et envie. à ne pas savoir faire la différence, Hwa, à toujours n'en faire qu'à sa tête : quand de simples gestes, il y en avait les amitiés à défigurer. à animer de nouveaux mots ! à ne pas réellement savoir, si ce soir les rationalités en étaient dûes aux effrois ou aux destinées. mais il s'en moquait bien ! à simplement voulu avoir en dépasser toujours un peu plus les limites, à provoquer : quand cette fois-ci tout n'était que douceur délicate. et ô, même les nuits ne pourraient plus les surveiller. encore un peu, juste un peu. sucre contre les lèvres, animosité à venir s'éprendre de ses doigts quand tout semblait brûler un peu plus les épidermes. de ces regards : à sembler aussi perdus que les siens, de ces irrationalités ,, à en offrir poisons bien trop dangereux même pour eux. car elle était resplendissante, Yeona, de ces caractères à en faire éclater les vipères, de ces paroles à ne jamais l'en considérer comme ce qu'il n'était pas. ((à se voir monstre !)) là, dans les horreurs et calvaires, quand les sens :
en mourraient ,,
encore et encore.
— and I'm not sorry, pretty.

alors sourire à se tracer, sourcil à se hausser, vocales à toujours savoir le dompter ,, gamin insensible aux battements de cils. et pourtant, il y en aurait quelques frissons : à venir le retourner ! abattre des dernières cartes ,, face aux douceurs ô jamais reçues. "si tu penses, que je suis comme les types que tu veux charmer comme tu le souhaites." défensive : à jamais ne se laisser faire. de quelques doigts à glisser sur son visage comme pour en capturer un instant son regard déploré. soupir presque las, de ces manèges, quand les affections en semblaient presque réchauffer un peu ces épaules trop esseulées. mirage à se forger sous ses yeux, princesse à en décider les règles du jeu pour la soirée, et peut-être pouvait-il simplement se laisser juste un peu aller : juste une fois. secret à enterrer avec leurs cauchemars, jusqu'à ce que ne viennent ressurgir les plus prudes des récompenses. "viens pas te plaindre."

que les lippes :
en seraient épousées !
reines d'une soirée :
à cajoler.

alors les doigts à se glisser contre sa nuque, à se pencher vers elle sans en faire marche arrière, il y en aurait légèreté, dans ces touchers. à simplement plonger dans les vices, quand les regards de nouveau relevé il viendrait en sourire presque bien trop arrogant. "tu donnes beaucoup d'ordre, je trouve.", qu'il en posa son épaule quand le dossier, à venir l'observer un instant quand d'une phalange il en caresserait le creux de son cou, à descendre contre son épaule et clavicules. "alors dit moi. on y gagne quoi ? une nuit à pas flipper ? et on regrettera tout demain ?", qu'il en était un peu trop sérieux, sans doute : sans ne jamais pouvoir l'être réellement. de ces murmures, à n'être que berceuses d'une nuit. "ou alors...tu vas me dégager quand t'en auras envie ? tu sais, je suis bien plus coriace que les types qui t'entourent en général.", à vouloir dire qu'on se débarrassait pas de lui si facilement. quand pourtant il n'y en avait que tendresse dans les voix, à presque se rapprocher pour en effleurer le bout de son nez : à ne pas vouloir ,, en mordre trop vite aux fruits interdits.