Sometimes I fantasize about

Les deux jours, se sont transformés en semaines puis un bon mois c'est écoulé depuis le soir où Yune a débarqué avec son orchidée, trempée. Elle est toujours craintive tout en découvrant une autre vie. Au début, c'était étrange. Elle s'était endormie dans le divan et s'était réveillée dans le lit de Kyung Chul, ce dernier la serrant contre lui. Tellement surprise qu'elle est tombée du matelas apportant la couverture dans sa chute. Il s'est réveillé… En quelques mots, Yune a comprit qu'elle avait eu un cauchemar durant la nuit, il l'a entendu, a voulu la réveiller. Et elle l'a empêché de partir en lui attrapant le bras dans son sommeil. A chaque fois, la demoiselle s'endort dans le divan et se réveille dans le lit contre Kyung Chul, sa tête sur le torse de l'homme ou dans des positions cocasse. Elle rougit bien souvent, surtout quand leur visage ne sont cas quelques centimètres l'un de l'autre et que leur souffle se melange. Ou quand, elle sent sa main chaude poser sur son ventre.

Ils ont dû s'habituer l'un à l'autre, s'aprivoiser. Et y a un jeu de regard qui s'est lancé quand ils sont dans la même pièce. Elle baffouille souvent quand elle lui parle, détournant le regard de peur qu'il constate qu'elle rougit. Et puis la rencontre avec les ouvriers. Surtout elle, le bras droit, et une jalousie à prit possession de Yune. Elle pense qu'ils sont ensemble, tellement ils sont proches. Surtout que la mécano a débarqué dans l'appartement le lendemain de l'arrivée de Yune en déposant des vêtements sans parler. Elle ne l'a même pas regarder.

Pourtant aujourd'hui, Yune, même si elle est toujours jalouse de la proximité des deux. A passé l'après-midi avec cette dernière pour faire les boutiques. Elles reviennent en discutant, passe la porte du garage en rigolant. La benjamine cherche du regard Kyung Chul ce qui fait sourire la femme qui l'accompagne. Tout le monde a comprit que la plus jeune en pinçait pour le patron du garage, et ceux qui en doute en ont la preuve avec love alarm qui se déclenche dès qu'ils sont a proximité. Yune, elle l'éteint à chaque fois de peur que Kyung Chul comprenne.

Les sacs posés dans un coin du garage, la demoiselle s'avance vers son colocataire. Elle penche la tête, debout à côté de lui, essayant d'attirer son regard. "Tu as besoin d'un coup de main ?" Une demande comme il y en a eu temps depuis les quinze derniers jours, depuis que Yune ne se cache plus derrière lui quand les ouvriers sont là. "J'aime bien les illuminations de Noël." Et un sourire s'étire sur son visage qui garde les traces des années de souffrance et pourtant arrondie pour le moment. "On va les voir ce soir ? " Et toujours son air enfantin. Elle se penche vers lui, souriant tout en plantant son regard dans le sien. "Tu l'as promis." Dit-elle avec une petite moue mignonne.

Tout le monde entend la conversation. Dambi lance un regard à son meilleur ami sachant très bien qu'il ferait n'importe quoi pour voir les yeux pétillant de la poupée et surtout se réchauffer à son sourire. Mi Cha rigole rigole du tableau devant lui. Et le charger administratif à une nouvelle fois décidé de taper sur les nerfs à tout le monde, et surtout à KC. Il s'approche de la demoiselle, pose sa main sur son épaule et la tire contre lui. " Il a du travail. Mais on ira ensemble." Yune le regarde avant de croiser ses bras. C'est pas avec lui qu'elle veut y aller, mais Kyung Chul. Elle lui lance un regard déçu tout en se mordillant les lèvres.

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Aujourd’hui était une journée chargée, comme celles que KC avait l’habitude d’enchainer depuis plusieurs jours déjà. Il fallait dire que les récentes chutes de neige avaient provoqué à la fois de petits accidents sur la route, mais aussi la panique des propriétaires à l’idée que leurs bolides hors de prix ne soient endommagés. Il fallait donc vérifier les paramètres, changer les carrosseries ou les renforcer, booster les moteurs, placer les pneus neiges. En soit, ce n’était pas un travail bien compliqué, mais les deadlines étaient courtes et la petite équipe ne machait pas ses efforts.
Mais voilà, Kyung Chul avait aussi d’autres préoccupations, gardant toujours un œil attentif sur la silhouette qu’il pouvait distinguer dans un coin à les observer, qui avait fini par se familiariser avec tous le monde. Devant elle, personne n’avait posé de questions, en privé c’était autre chose… surtout Dambi qui avait d’abord cru que la demoiselle était l’une des nouvelles conquêtes de son boss avant de se rendre compte que la chose était bien plus compliquée que cela.
Il n’avait pas fallu longtemps pour que le hacker et garagiste et Yune finissent par se créer une sorte de routine. Ils préparaient leurs plats ensemble, regardaient la télévision le soir, elle allait se coucher, lui il restait sur le canapé plus longtemps et puis il finissait par l’entendre pleurer dans son sommeil alors il rentrait discrètement et venait la prendre dans ses bras. Au début il avait cru à un super pouvoir, son bras passé autour de sa tête suffisait à la calmer presque instantanément. Il avait de nombreuses fois faillit lui demander si elle voulait qu’il l’accompagne au moment de se coucher, mais il n’avait pas osé, arrivant comme un ange au cours de la nuit plutôt. Son cœur n’avait pas mis longtemps avant de finir par craquer complétement, et c’était à son initiative qu’il avait finit par convaincre Dambi d’emmener Yune faire du shopping afin qu’elle puisse sortir et vivre aussi en dehors de sa surveillance et de son regard qui ne la lâchait jamais vraiment.
Profitant de cette occasion, KC travaillait à s’en mettre du cambouis sur les pommettes sans s’en rendre compte, et alors qu’il essuyait une énième fois son front, un rideau de cheveux tomba sur lui et de beaux yeux bruns se plantèrent dans les siens. Ne pouvant retenir un sourire benêt, le garagiste passa sa main derrière l’oreille de la demoiselle tentant de lui remettre la mèche de cheveux qui lui cachait le visage, une autre habitude qu’il avait prise. C’est alors que les requêtes fusèrent, et avant qu’il n’ait le temps de répondre l’assistant administratif s’immisçât dans la conversation.
KC n’ajouta rien, il n’avait pas grand-chose à rajouter, c’était vrai qu’il avait beaucoup de travail, mais il n’était pas certain de vouloir laisser Joon Ki seul avec Yune. Peut-être avait-il tors de penser comme cela aussi.
« Je trouverais du temps on ira ensemble. » assura Kyung Chul en se relevant de sa position et en attrapant les sacs de Yune au passage. Elle semblait bien avoir profiter de son temps dehors et c’était tout ce qui comptait. « Moi aussi j’aime bien les décorations de noël, et on aura bien tous mériter une pause. » assura le gérant avant de planter son regard dans celui de Joon Ki avec une forme de désinvolture sereine qui lui était propre avant de se retourner vers la demoiselle qu’il hébergeait. « Comment était votre sortie ? » demandât-il en laissant son regard croiser celui de Dambi une fraction de secondes afin de décrypter si il y avait eu un quelconque problème.

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Juste un moment rien qu'eux deux, un geste simple, doux. Une main remettant de cheveux derrière l'oreille. Ils sont dans leur bulle. Bulle qui explose quand les joues de Yune se mettent à rougir par le contact de la main près de sa tempe. Il suffirait d'un rien, pour qu'il comprenne les sentiments naissant. Pour garder contenance, les questions fusent, sans vraiment laisser le temps d'une reponse. Sauf à la dernière qui ne vient pas de celui qu'elle attend.  La jeune femme lance un regard noir à Joon Ki.  Aller avec lui voir les illuminations. Avant de simplement bouder.  Depuis une bonne semaine, le jeux des ouvriers est de voir combien de temps leur patron va résister à leur manigance à les pousser l'un vers l'autre.

Le sourire disparut, refait surface en entendant les paroles de Kyung Chul. Même si ils iront tous ensemble. Du moment qu'elle est près de lui, Yune est contente.

Il attrape les sacs, se retourne vers elle. Ses yeux s'écarquillent à la question. Son regard est fuyant un moment, se posant sur Dambi qui rigole, la traitresse. Oui oui Tout s'est très bien passé. Si on enleve l'idée saugrenue de la mécano avec des déshabiller et des sous-vêtements un rien provocant au goût de Yune. Même pour les photos qu'elle vend, elle ne porte pas ce genre de tissus. Elle relève son regard en mordillant ses lèvres. "Tu verras ce que jai trouvé".  Avant de se rappeler d'une chose importante. Elle s'approche de lui, attrape un des sacs et sort un cache-œil. "Vous allez pouvoir l'appeler le pirate." murmure-t-elle en se tournant sur elle-même cherchant sa peluche qui suit Kyung Chul dès qu'il passe au garage. Elle sourit dès qu'elle trouve le panda installé près des tasses. "Et voilà le travail."

Dambi s'approche vers son meilleur ami, chuchotant à son oreille " Tu vas apprécier mon cadeau. " Et une nouvelle voiture apparaît à l'entrée du garage. Yune, se recule. Elle commence seulement à s'habituer à la présence des trois autres. Mais les clients c'est autre chose. Surtout quand c'est une femme qui ose lui sourire. Elle récupère les sacs, et fonce vers l'appartement. Avant de passer par la salle de bain, et que la cliente entre. Elle crie "Travailler bien".

Y a les habitudes, la routine qui s'installe petit à petit. Quand un client arrive, Yune disparaît. Elle s'occupe le plus souvent des plantes à l'aide de l'application de Kyung Chul. Ou bien, elle prépare des mixture pour nettoyer, récupérer les tâches de cambouis sur le divan. La dernière préparation était même une réussite, une petite fierté de la belle.

Son regard se pose sur l'orchidée qui a bien grandie depuis leur arrivée. Elle sourit en se souvenant qu'ils se sont retrouvés couvert d'engrais le jour où ils ont changé le pot. Et puis son regard se pose sur d'autres plantes, ceux qu'il ne veut toujours pas lui dire à quoi elle serve. Même l'application n'a aucune informations. Peut être qu'en portant ce que Dambi a voulu qu'elle achète, il voudra bien lui dire.... en pensant à ça, elle récupère le sac sur le divan, rentre dans la chambre. Il lui faut une cachette pour bien enterrer le contenu. Ses pupilles se posent sur le lit, puis sous le lit. Sauf qu'il tombe, le contenu se répand sans qu'elle s'en rende compte, le tout du côté de son colocataire.

La soirée est bien avancé, Yune est changé, portant ses nouveaux vêtements, un rien classique, un blue jeans, un t-shirt à imprimer et un sweat appartenant à Kyung Chul. Le maquillage a changé, plus discret, un effet naturel, pour cacher les cicatrices invisible dont elle a l'impression que tout le monde voix. Elle joue sur son téléphone, attendant qu'il sorte de la chambre. "Tu crois qu'il y aura des marrons chaud ?" Tout en lui parlant. Son regard pétille en passant un niveau. Avant de se rappeler que son père lui en offrait dès que la neige installait son blanc manteau.

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Avoir le pouvoir de suspendre le temps, de faire le point, de pouvoir pleinement faire les choses à son rythme ; cela avait toujours été le plus grand désir de Kyung Chul, lui à qui on avait imposé cette vie depuis sa plus tendre enfance, avait fini par se révolter. Fini les jours et les nuits à travailler, fini cette sensation d’être bien dans le moule comme on attendait de lui qu’il soit, terminer de se faire exploiter pour correspondre à l’image d’une société imparfaite dans laquelle il ne croyait pas. Il avait envie de vivre autre chose, de faire autre chose. C’était pour cette raison qu’il avait tout plaqué pour ouvrir son garage, pour cette raison qu’il avait monté une équipe sur mesure, et pour cette raison qu’il avait participé à la création du DARK VICE. Mais on ne pouvait pas toujours faire comme on le voulait, il fallait se rendre à l’évidence. La conversation interrompue par l’arrivé d’un nouveau client remit toute l’équipe au travail et fit disparaitre de sous les yeux du jeune homme sa source de joie la plus récente.
Dambi se mit à rire et lui fit un clin d’œil, Micha se remit au boulot et Joon Ki s’éloignât en sifflotant vers le client afin de prendre ses coordonnées et les papiers du véhicule. Au fond de lui KC avait le présentiment que quelque chose était en train de se tramer dans son dos, mais il n’avait ni le temps ni l’énergie de poser des questions. Il voulait aller vite pour emmener Yune voir les illuminations de la ville, peut-être qu’ils s’arrêteraient dans un restaurant ou un fast-food vegan sur le retour.
Toute l’équipe termina sa journée. Comme à leur habitudes Joonki et Dambi s’engueulèrent en quittant le local et Micha prit une longue douche. KC soupçonnait que le gosse n’ait pas d’eau chaude chez lui alors il ne disait rien et attendait patiemment avec Monsieur Panda avant de fermer le garage. Ils se retrouveraient tous directement dans le centre-ville, chacun avait à faire avant d'y aller, du moins le prétendaient-ils.
Une fois chose fête il soupira longuement et prit la peluche avec lui. Il ressemblait effectivement à un pirate maintenant. Le garagiste allât ensuite prendre une douche et renfila son bleu de travail avant de se faufiler dans la chambre pour se changer.
Depuis le temps qu’ils vivaient ensemble maintenant ils avaient trouvé des parades pour éviter de se dénuder l’un devant l’autre. Pourtant ils dormaient bien tous les deux, mais un blocage certain apparaissait lorsque leurs regards se croisaient, et ce rouge pétillant sur leurs joues ne facilitait pas les choses.
KC opta pour un t-shirt simple blanc et une veste en velours cotonnée noir cotellé, se permettant la fantaisie de passer un peu de cire dans ses cheveux afin que ses mèches décolorées ne lui tombent pas sur le visage. Il avait besoin d’une coupe et d’une nouvelle couleur c’était certain. Choisissant un large jean noir, il sorti en chaussette de la chambre, après avoir désespérément essayé de remettre sa tignasse en place et abandonnant au dernier moment.
Yune était là, assise sur le canapé à s’adresser à lui. Il ne lui connaissait pas ce jean, mais reconnaissait le sweatshirt et un sourire lui échappât. C’est alors qu’il se rappela qu’il n’avait pas mis de parfum et que sa dernière bouteille était vide. Il avait quelques recharges dans une boit sous le lit et s’accroupit tout en répondant à la demoiselle.
« Oui, ils doivent avoir ça je pense … c’est la saison. » tâtonnant sous le lit le garagiste mit la main sur un sac ce qui attira sa curiosité car il était à peut près sur qu’il n’avait pas mis de sac de shopping sous ce lit et il le tira à lui. Il reconnut alors le logo des magasins qui se trouvait sur les affaires qu’avait ramené Yune et leva le sac au-dessus de sa tête en levant le bras afin de lui parler à travers l’ouverture de la porte. « Tu peux mettre tes affaires dans l’armoire tu sais ! » dit-il avec un sourire alors que l’une des anses cédait et … qu’une pluie de dentelle lui tomba sur la tête.  

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Dambi a constaté durant les essayages imposée à la protéger de son meilleur ami, qu'elle portait un soutien-gorge abîmé par le temps. Et puis avec les deux autres, ils avaient décidé de pousser leur patron vers la gamine depuis une semaine. Ils s'amusaient tout les trois de leur comportement, totalement dans leur monde quand ils étaient l'un vers l'autre. La garagiste avait donc eu l'idée d'emmener Yune dans un magasin de lingerie et avait elle-même choisit les modèles, de la dentelle assez affriolante, des déshabiller, et même un porte jartelle. Le tout sous différentes couleurs. Et c'est le sac que la poupée avait glissé sous le lit, ne sachant pas trop quoi en faire, à part peut être le brûler.

Nul n'aurait pu se douter que tout se passait bien entre eux, ils avaient vite trouvé un rythme dans leur cohabitation. Yune ressemblait encore à un chaton sauavage, se cachant derrière KC quand des éclats de voix retentissait dans le garage. La peur constante d'avoir commis une erreur, de se ramasser des coups ne pouvait malheureusement pas être parti aussi vite. C'est ce qui peuplant ses nuits agités jusqu'à ce qu'il la prenne dans ses bras.

Levant les yeux de son téléphone quand il passait près d'elle, Yune ne se douta pas que l'instant allait devenir gênant. L'envie de marron chaud était un rien présent dans son esprit, souvenir de moment heureux avec celui qui l'a abandonné. Elle se lève, haussant un sourcil aux paroles de celui qui rythme les battement de son cœur, le téléphone en main.

En soirée, quand ils ne sont que tout les deux, une certaine application est mise en silencieuse. Sauf qu'à ce moment précis, Love Alarm s'enclenche. Si il n'y avait que ça. Ses yeux se pose sur Kyung Chul et la lingerie sur lui, et devant ses pieds. Yune détourne le regard hésitant entre rigoler ou qe trouver un petit trou pour s'y cacher jusqu'à la fin de ses jours. Elle se mordille les lèvres, rouge de honte. Avant de reporter son regard sur lui, la sonnerie toujours présente autour deux.

"Regarde pas." la phrase n'est que murmure. Elle lève la main pour prendre un soutien-gorge rouge sur le sommet du crâne du curieux. Avec le gel, l'attache c'est coincé dans la chevelure. Elle est obligée de prendre appuie contre lui. Sa main sur son torse, Yune se met sur la pointe des pieds. Mais impossible. Et sans réfléchir, elle met une pression contre le torse pour l'obliger à reculer, à s'asseoir sur le lit. En califourchon sur lui, elle se penche, leur visage pas loin l'un de l'autre, trop proche pour leur propre bien. L'attache se laisse détacher. Elle lance le coupable de son côté du lit.

"C'est pas se que tu crois." C'est totalement ce qu'il croit. Ils ont été manipulé tout les deux, à leur insu. "J'ai dit non, mais elle a insisté. " un baffouillement à peine audible. Elle ne bouge pas de l'endroit où elle est. Les joues rosées par la gêne. La lingerie jongeant le sol. Et son regard gêné qui brille d'amusement a cause de la situation cocasse. "Tu as pas le droit dd regarder. " Elle bouge, se penche encore plus proche de lui, et place ses mains devant les yeux qui la déstabilise à chaque fois.

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Le souffle court, Kyung Chul se retrouvait assaillit de bien trop d’informations et de visions contradictoires qu’il n’avait pas su se reprendre suffisamment rapidement pour empêcher cette situation de dégénérer. Il avait l’impression que tout s’était passé à la fois au ralentit et très lentement. Il sentait que ses gestes étaient comme figé complétement à la merci de l’empressement de Yune. Les sous-vêtements qui lui étaient tombés dessus était colorés, comme des petits papillons. Mais il n’avait pas osé poser plus longuement son regard dessus, sentant bien qu’il y avait là une ligne qu’il se devait de ne pas franchir.
Mais voilà, ça ne suffisait pas de ne pas regarder, il avait maintenant une jeune fille qui tentait d’enlever son soutien-gorge de ses cheveux et lui qui poliment n’osait pas bouger et se laissait se faire asseoir sur le lit.
« C’est pas grave. » murmurât-il, obnubilé par le visage de Yune au-dessus du sien qui s’était assis à califourchon sur lui.
Elle arrivât enfin à le débarrassé de toute la dentelle superflue et elle lui posa les mains sur les yeux.
« Yune… je ne vais pas regarder. » dit-il en essayant de ne pas faire trop de geste brusque par peur qu’elle interprète mal son action. Et avec douceur il posa une main sur la hanche gauche de la jeune fille en essayant de se redresser un peu. Elle paniquait, il pouvait le sentir et il ne voulait pas que la situation la mette mal à l’aise, maintenant qu’ils avaient trouvés un équilibre ; ils vivaient relativement en harmonie, chacun trouvant sa place entre le garage et l’appartement et quelque part KC était content de voir qu’elle lui faisait confiance et il ne voulait pas briser cela. Il avait vu les marques sur ses bras, il avait séché ses larmes dans son sommeil.
« Yune. Ce n’est pas la première fois que je vois des sous-vêtements tu sais … c’est juste que … », passant sa main sur les siennes il dégageât les petites poignes fines de la jeune fille et se retrouvât nez à nez avec elle, si proche qu’il pouvait presque se toucher le nez.
Il avait envie de l’embrasser, ce n’était pas la première fois, mais c’était bien la première fois que cette envie lui tordait l’estomac à le chambouler. Il sentait le rouge lui monter aux joues et la chaleur l’envahir. Ils n’avaient jamais été aussi proche éveillés tous les deux … en même temps du moins.
Sa main sur la hanche de la jeune femme se sera doucement. Il sentait le creux de ses reins et la maille douce de son propre sweat-fort.
« Tout vas bien, tu as le droit de porter ce que tu veux je n’aurai pas dû regarder, excuse-moi. » soufflât-il en ne quittant pas les deux iris brunes qui se trouvaient devant lui, si près que presque tous le reste du visage de sa colocataire était flou. Il sentait son souffle contre le sien et sans s’en rendre compte, sa main libre vient lui effleurer la joue doucement comme pour la rassurer, du bout des doigts.
Dans sa poitrine son cœur gardait un rythme stratosphérique et il sentait que malgré l’afflux de sang immense qui parcourait ses veines il n’arrivait pas à bouger, à se sortir de l’emprise pourtant poids plume de la demoiselle, car au fond de lui il n’avait aucune envie de quitter cette proximité.

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Avant, durant leur long moment de discussion, Yune, avait eu le béguin pour la personne derrière l'écran. Depuis, leur rencontre ce soir de pluie, le beguin s'était transformé en sentiments. Les mots réconfortant, la manière de la rassurée. Les jours passés près de lui, ont transformés le coup de foudre en sentiment. Laissant souvent place à une jalousie qu'elle cache, certainement mal.

Sur le coup, Yune n'avait pas trouvé l'idée de s'installer sur ses genoux face à lui. Mais depuis que la chose opportun était enlevée, c'était tout autre. La main le long de son corps après les paroles de Kyung Chul, la demoiselle sursaute en sentant la main sur sa hanche, la gène cohabitant ensemble dans ses pupilles. Et pourtant la douceur est là dans les gestes et les paroles. Comme bien souvent, elle se laisse hypnotiser par le regard sombre en face d'elle. Ils sont si proche et sont réveillés. Elle se noie dans son regard, essayant de le déchiffrer.

Leur visage proche, juste quelques centimètres les séparant. Leur souffle se mélangent.  Un hochement timide pour réponse. Ayant totalement oublier ce qu'il vient de lui dire. Son attention est posé sur le visage proche du sien. Ses pupilles se posent dans les iris sombres, descendent sur le percing, plusieurs fois.

Il pose sa main doucement sur sa joue, sa tête se penche pour apprécier les caresses du bout des doigts sur la joue. La distance entre eux diminuent. Yune n'a pas la sensation de bouger, et pourtant, elle est celle qui pose doucement ses lèvres contre celle de Kyung Chul. Son cœur tambourine dans sa poitrine. Elle presse leur lèvres sans attendre de réponse. Timide, effrayée par son propre comportement. Ce n'est pas le premier baiser de la poupée, juste le premier dont elle prend l'initiative. C'est doux, léger, bon. Elle pourrait rester ainsi longtemps, toute sa vie, sans bouger, juste leurs lèvres l'une contre l'autre. Elle pourrait passer ses bras derrière la nuque, mettre ses mains dans le chevelure décoloré. Arrêté le temps, un instant, une seconde.

Mais il y a le son d'un message reçut sur un GSM qui la sort de son cocon. Elle lève son regard paniqué, avant de se lever d'un bon. "Désolée. "  ses bras se croisent, elle retient les larmes, et ses joues sont teintés de rouge, honteuse, gênée. "On peut pas." et le regard fuyant revient, comme au début. Sa voix se fait base, plus qu'un chuchotement.Elle a commis une erreur, il est en couple avec la mécanicienne. Elle veut se cacher, tourne la tête vers le living, son corps suit. Il faut qu'elle sorte, mettre une distance entre eux. La lingerie toujours sur le sol entre la chambre et la pièce à vivre. Elle sait où se cacher, derrière l'armoire où se trouve son orchidée. Elle a mal au cœur, elle est perdue, totalement perdue. Avant de quitter la chambre, la jeune femme lui lance un dernier regard.

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C’était leur premier baiser. Il sentait ses lèvres chaudes contre les siennes, comme des pétales doux qui d’abord n’avaient fait que l’effleurer avant qu’elles ne deviennent légèrement plus pressantes. Ses yeux s’étaient doucement fermés tendis qu’il sentait son cœur battre à tous rompre. Sa pression sur la hanche de la jeune femme se déplaçât et il allât doucement la positionner dans le bas de son dos. Il aurait voulu que cet instant dur pour toujours. La main qui se trouve sur sa joue l’enserre avec douceur. Le baiser devient plus profond, quand soudain la jeune femme se détache de sa douce emprise et s’écarte. Kyung Chul ouvre les yeux surpris. Elle semble s’en vouloir et reprend cette attitude d’enfant peureuse tendis qu’il l’observe, le souffle court, surpris, le rouge aux jours et la sensation que son corps va se consumer instantanément comme une allumette.
Déjà elle regarde par où fuir et Kyung Chul a un réflexe, il se lève et l’attrape doucement par la main. Lui aussi veut s’excuser, il sent que c’est en parti de sa faute. Il à l’impression que quelque chose se trame et qu’il n’a pas suffisamment veillé sur elle.
Alors il tient sa main dans la sienne, car il ne veut pas qu’elle disparaisse. Le garagiste n’a jamais retenu personne, il n’a jamais laissé personne entrer dans cette zone de lui-même qui a tant besoin des autres. Il ne connait pas l’issus de cette histoire, mais il savait au fond de lui que ce jour arriverait, il l’espérait du moins.
« Yune, excuse-moi. C’est ma faute. Je crois qu’il faut qu’on en parle. Ne part pas s’il te plait. » Sa demande ressemble à une complainte et doucement il l’attire à lui pour qu’elle lui fasse face à nouveau. Ce baiser pouvait tout aussi bien signer la fin de tous ce qu’ils partageaient depuis des semaines qu’un nouveau départ, mais il ne voulait rien imaginer seul. Si KC devaient affronter des réalités plaisantes ou non, ils le feraient à deux.
Il lança un regard à la lingerie par terre, son sol habituellement blanc ressemblait à une version victoria secret d’un Jackson Pollock. Mais rien de tout cela n’avait d’importance, car ce n’étaient pas les bouts de tissus sur le sol qui l’intéressait vraiment. C’était plutôt la raison de cet achat. Il craignait de demander, il avait peur d’affronter des réalités qui ne lui plaisaient pas. Il se doutait de pleins de choses de la vie de la jeune femme dont il n’avait pas voulu effleurer la surface et il s’était empêché de fouiller trop loin dans sa vie alors qu’il pourrait le faire en un clic. Mais il avait participé à la création du Dark Vice, et sur ces réseaux, les rumeurs allaient vites.
« Tu fais ce que tu veux de tes affaires. Mais tu fais attention à toi d’accord. » ajout-il en se rapprochant toujours un peu plus d’elle. Il enroule ses doigts autour des siens et plonge son regard dans les yeux en amandes qui lui avaient offert leurs plus grandes douceurs quelques secondes plus tôt.
« Je suis désolé que tu n’ais pas aimé notre baisé, mais ne m’évite pas s’il te plait. Si tu le souhaites ça n’arrivera plus. Je vais essayer de trouver un moyen de me faire une autre chambre dans le garage. » Cela faisait plusieurs jours qu’il y réfléchissait, mais il n’avait pas voulu en parler à la jeune femme, car perdre ce contact matinal, et ne pas veiller sur son sommeil lui semblait aujourd’hui aussi indispensable que de respirer.

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Le cœur en émoi, les émotions trop fortes, une douleur vive dans les iris voilés par des émotions diverses, tristesse, fautive et désir. Elle n'a pas le droit d'espérer plus, Yune le sait. Elle a observé le comportement de Kyung Chul, il est proche, trop proche de Dambi pour être de simple ami. La jalousie gronde dans le corps fragile, et le silence continue d'être son seul compagnon. Pourtant, durant un court instant, une chaleur infime s'est répendue dans son être. Et là, elle fuit pour cacher la douleur, la tristesse de son âme.

Une main sur la sienne, Kyung Chul la regarde, elle se noie dans le regard qui lui promet pourtant mille et une merveille. Il suffirait qu'ils parlent, qu'ils se disent ce qu'ils ressentent vraiment à la place de se chercher du regard. Mais personne n'a apprit à Yune à parler de senriments et encore moins des siens. Les yeux s'écarquillent en l'entendant s'excuser, la bouche s'ouvre mais nul son ne sort. Si elle parle, les larmes vont inonder son visage si moche. Sa mère lui a dit que personne n'aimerai un monstre comme elle, si souvent. C'est une doctrine ancrée dans son esprit, au plus profond de son âme.

Parler ? Elle baisse le regard sachant qu'il va lui demander de partir. Elle a été trop loin. Et même s'il s'est excusé, c'est de la faute de la coréenne. Elle le sent s'approcher d'elle, leur doigt s'entre mêle. Son visage remonte, leur regard ne se lâche pas, plus. Un léger mordillement des lèvres prouvent sa nervosité. Ses affaires ? Il parle de quoi ? Mais c'est la fin qui la déstabilise. Elle veut protester, lui dire qu'elle a aimé leur baiser. Lui dire qu'elle veut recommencer, être contre lui, sentir ses mains sur elle.

Il continue, parle d'une autre chambre. Elle veut pas, non, impossible. Yune a besoin de lui auprès d'elle. Il est celui qui chasse les cauchemars juste par sa seule présence. Puis entendre le cœur de Kyung Chul battre durant son sommeil est devenu une drogue pour la jeune femme. Le regarder dormir, sentir ses bras l'entourant, sa tête dans sa nuque. Non, il ne doit pas. Sauf que... "Cest mieux pour Dambi" un murmure remplit de tristesse. Et la réalité frappant la raison du replit de la belle.


Ses iris descendent sur les lèvres de Kyung Chul. Il suffirait juste d'un geste, d'un mot. Elle résiste, se rappelant qu'elle n'a pas le droit. Il ne l'aime pas comme elle le voudrait. Et même si il l'aimait qu'est-ce qu'elle pourrait lui apporter ? Elle n'a jamais connue de relation amoureuse. Elle remonte son regard, tend sa main libre. Hésite un instant tout en mordillant ses lèvres, Hésite d'effleurer la joue de celui qui a reussit a prendre une place importante dans sa vie. Il suffirait juste d'un geste, d'un mot. Elle n'arrive pas à comprendre le regard dans le sien. Elle a mal, juste mal de ressentir une chose qu'elle ne connaît pas.

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Il n’y avait pas un instant depuis qu’il avait ouvert cette porte de garage ou la présence de Yune ici n’avait été remise en question. Kyung Chul le savait, au plus profond de lui, cet endroit ne lui appartenait plus, il était un repère pour son cœur à elle, le temps qu’elle se soigne, le temps qu’elle répare ce qui devait être réparer. Il voulait qu’elle se sente en sécurité avec lui. Mais ce baiser était capable de tout ruiner, si elle fuyait maintenant, s’il n’arrivait pas à la retenir, qu’allait-il lui arrivé à elle ? Qu’allait-il lui arriver à lui.
Les yeux de KC cherchaient ceux de Yune, il voulait comprendre ce qu’elle avait en tête. Peut-être qu’elle lui en voulait d’avoir laisser cet instant durer. Il aurait voulu que ça dure plus encore. Il aurait voulu lui montrer qu’il était capable de la garder dans ses bras pour toujours.
Son cœur était trop moue qu’on lui disait souvent. On lui reprochait d’avoir des crush sur toutes les jolies filles qui lui accordaient un sourire. Peut-être que c’était un peu vrai, mais il y avait quelque chose de différent avec Yune. Il ne ressentait pas la même chose. Ce n’était pas la même émotion. Il y avait un sentiment profond de peur qui était là avec elle, une peur dont il n’arrivait pas à comprendre l’origine mais qui n’avait jamais été présent dans ses autres relations. La peur de la perdre elle, la peur qu’elle finisse par le haïr, par lui en vouloir… la peur qu’elle finisse par découvrir qu’il n’était pas quelqu’un d’aussi gentil et sans histoire qu’elle pourrait le penser.
Mais visiblement, elle ce n’est pas de tout cela dont elle a peur. C’est de Dambi …
Kyung Chul hausse les sourcils et se met à pouffer de rire, sans raison, il se cache le visage avec sa main tellement il rougit. Toute la tension qu’il venait de ressentir s’évaporait en une fraction de secondes. Il s’attendait à tous les reproches, toutes les remarques, mais pas à ça, pas à ce que Dambi vienne sur la table. Il ne comprenait pas pourquoi encore, mais il sentait bien qu’il y avait un quiproquo.
« Quoi Dambi ? On ne peut pas s’embrasser à cause de Dambi ? » s’étonnât-il en essayant de calmer son petit rire nerveux. Pourtant ce n’était pas comme si elle en avait vu passer des coups d’un soir par le garage Dambi. Elle ne lui avait jamais rien dit, elle s’en fichait un peu. Si une fille restait plus de deux nuits elle lui demandait s’il allait bien. Il répondait souvent que oui et puis l’interrogatoire était terminé.
Depuis que Yune était arrivée, Dambi avait eu certes des sautes d’humeur. Mais au fond KC savait que c’était parce qu’elle s’inquiétait pour lui plus qu’autre chose. Elle avait fini par prendre la jeune femme sous son aile, comme elle l’avait fait avec lui. Elle l’avait adopté en quelque sorte et joué son rôle favori, celle de mauvaise marraine la fée, à tout surveiller du coin de l’œil prête à taper avec sa clé de douze si l’un d’eux commençait à faire un peu trop n’importe quoi.
Il pouvait faire confiance à Dambi, comme Yune pouvait lui faire confiance. Et c’était peut-être là que ce trouvait le problème.
« Tu … tu crois que Dambi et moi on est ensemble ? » la question venait de lui passer par l’esprit et il se sentait soudain idiot de ne pas avoir compris plus tôt. Ses mains se faufilèrent entre les cheveux de Yune et il les posa doucement sur son visage, relevant sa tête subissement pour voir els yeux de la demoiselle et essayer de comprendre s’il avait vu juste pour une fois.

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Si la garagiste savait que son idée ne fonctionnerait pas comme ils en avaient discuter la vieille, si elle savait que Yune pensait que KC et elle étaient en couple. Elle aurait peut être  comprit le comportement de la plus jeune lors de leur après-midi fille. Elle lui aurait dit, expliquer qu'ils étaient juste ami. Et peut être que Yune n'aurait pas fuit après leur baiser. Car pour la poupée,  ils n'ont pas le droit, elle n'a pas le droit de vouloir plus que son amitié. Même si, elle en a rêvé de se baiser. Avant, bien avant qu'ils se rencontrent réellement. Y a des sentiments en elle qu'elle ne comprend pas. Et ce besoin de savoir qu'il est proche, qu'elle peut le voir, la rassure. Pour lui, elle essaye de manger sans courir à  la salle de bain, elle essaye d'être plus vivante, et ne pas se laisser porter par la vie. Leur moment à  eux sont importants, à jamais gravé dans son esprit. Et puis, on lui a jamais apprit à  aimer, personne ne peut lui expliquer la chaleur  d'un regard, rougir  à  cause d'un sourire, se sentir en sécurité dans ses bras à  lui. Tout le monde a remarqué les yeux qui brillent, cette bulle entre eux et la tention quand ils sont dans la même pièce. Et le son du Love Alarm qui s'enclenche à  chaque fois.

Alors oui, ce serait mieux si ils ne dormaient plus ensemble pour Dambi. Elle remonte son regard qui s'était attardé un peu trop sur les lèvres et le percing  de Kyung Chul. Et elle blanchit en l'entendant rire. Son poignet toujours emprisonner dans la main du garagiste. Yune gigote pour essayer de fuire, se cacher. Il rit d'elle et elle a mal. Une unique larme roule sur son visage, entraînant dans sa chute le mascara.

Et cette question qui l'amuse, et sa main qui joue avec ses cheveux. Yune recule, ses opales dans ceux de Kyung Chul. Elle veut hurler, crier, elle a mal. Une douleur qu'elle ne connaît pas. "Oui" la réponse chuchoter en détournant son visage. Il est trop près. Elle  pose sa main sur celle qui emprisonne ses cheveux. Tout en continuant de reculer jusqu'à ce que son dos rencontre la porte. "Je.." Elle ose essayer de parler. Elle voudrait lui dire qu'elle ne regrette pas leur baiser. Qu'elle veut recommencer. Qu'elle... Mais à la place, elle baisse la tête. "Je vais partir.", c'est mieux pour eux deux.

Pour ça, elle devrait bouger. Ne pas rester contre la porte, ne pas le regarder en attendant une réaction de sa part. Elle s'en moque qu'il neige dehors, qu'elle ne connaît personne dans la ville. En vrai, Yune, elle veut juste ne pas souffrir comme maintenant. Elle lève sa main pour la poser contre la joue de KC, elle a envie de se blottir dans ses bras, encore une fois. Juste se sentir en sécurité. Mais c'est mieux pour eux. Et puis, personne n'aime un monstre. Personne ne peut aimer une fille comme elle.

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Elle veut fuir. Il a peur de la retenir de lui faire du mal. Yune agit comme le premier jour où elle est arrivée ici, son regard s’affole, KC a envie de la rassurer mais il n’a pas le temps de trouver les mots qu’elle recule encore et encore, il ne veut pas la perdre alors il la suit et elle se retrouve le dos contre la porte. Il a compris le malentendu mais il n’a pas le temps de lui répondre vraiment. Son pouce effleure la joue de Yune. La main de la jeune fille se lève et se pose sur sa joue à lui. Elle a les doigts si fin, il se sent si laid sous son touché.
Le garagiste soupire, fermant les yeux un instant. Il a trop laissé faire, trop attendu, il aurait dû lui dire depuis si longtemps, peut-être qu’elle ne souffrirait pas autant, car ce qu’il voyait dans ses yeux, c’était le même sentiment que le sien, la même tristesse aussi.
« Je ne suis pas en couple avec Dambi. » murmure-t-il avec un sourire, essayant de capter le regard de la demoiselle pour lui montrer sa sincérité. Il sourit doucement avant de se mordre la lèvre là où se trouve son piercing.
Doucement, il lâche le poignet de Yune et de sa main nouvellement libre, il prend son téléphone dans sa main. C’est la première fois qu’il fait ça, son doit ripe sur l’application. Il la déteste cette application, il a lui-même participé à la coder, il sait ce qu’elle fait au monde. Mais il ne pourrait pas lui montrer plus de dévotion qu’en cet instant. Il allume sa love alarme. Elle résonne dans toute la pièce et il glisse le téléphone dans la main de Yune.
Kyung Chul a brisé un pacte de longue date avec lui-même. Ne pas être l’esclave de cette application maudite. Mais le plus important ce n’est pas lui. C’est elle.
Ils se sont rencontrés sur une application, cette relation est liée à cette confiance donnée par l’intermédiaire de cet objet si personnel qu’était leur téléphone.
Tant pis pour l’alarme, tant pis si ce n’était pas le son le plus romantique du monde. Kyung Chul se penche vers Yune et l’embrasse. Il sent la larme de la jeune femme s’écraser contre sa joue à lui. Rien à voir avec le baiser qu’elle venait de lui donner quelques secondes auparavant. Il l’enserre, une main sur sa joue, l’autre passant doucement sur ses hanches et derrière son dos.
Cela fait des jours qu’il rêve de cet instant, qu’il se réveille matin en la tenant contre lui et en se retenant d’écraser ses lèvres sur les siennes. Il sent son cœur battre fort dans sa poitrine. Battre car il n’y a quelle pour qui il a allumé sa Love Alarm.
Doucement il se redresse, laissant ses lèvres, et la regarde, elle est d’une beauté époustouflante alors que lui n’est que le crapaud de cette histoire.
« Je ne veux pas que tu t’en ailles Yuni… » soufflet-il, le petit corps de la jeune femme à l’abris entre ses bras, collant son front au sien en fermant doucement les yeux. Le garagiste à l’impression que pour la première fois depuis longtemps, sa cage thoracique est en feu et son cœur lourd. Si elle décide de partir, il la laissera faire, si elle le quitte, il aura mal.
 

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Fuir, pour oublier la douleur. Partir loin, l'idée n'est pas nouvelle. Sans ça, ils ne seraient pas dans cette situation qu'elle les a plongée. Si quelqu'un lui avait dit que son imagination avait tord. Ils seraient encore occupzs à s'embrasser sur le lit. Juste à y repenser, son sang afflue vers ses joues. Mais personne ne lui a dit qu'il ne voyait qu'elle. Et pourtant, les preuves sont là depuis le début. Personne ne lui a apprit à  exprimer ses sentiments, ne lui a parlé de cette amour qui la consume à petit feu juste en posant ses prunelles sur lui, celui qui est devenu son univers en un instant.

Et y a le regard surpris, les yeux qui brillent durant un court instant. Il n'est pas en couole. Yune pourrait en profiter pour fuir quand il la lâche. Mais le son de l'application la surprend. Le téléphone glissé entre ses doigts, elle regarde l'écran avant de le regarder, surprise.

La larme glisse sur son visage, une main poser sur la joue de celui pour qui son cœur bat. Il la tire contre lui. Leurs lèvres se frôlent, se touchent. Un baiser annonçant une autre vie, des moments heureux des disputes mais un avenir à deux.

Front contre front, Yune ferme les yeux. Un sourire heureux étirant ses lèvres. "Je partiraipas Kyung Chul." un murmure, doux comme les sentiments qu'ils ont un pour l'autre. Un jamais pas prononcé, mais en écho dans l'esprit de la poupée.

Doucement, ses paupières s'ouvrent. Elle enroule ses bras derrière la nuque du garagiste, se blottisant, essayant de se fondre en lui. Elle sourit, un petit sourire qu'elle ne connaissait pas. Se met sur la pointe des pieds pour être au niveau des lèvres qui lui donne envie. "On devrait peut être annuler la sortie ?", ils sont en retard après tout.

Et c'est là que le miroir lui renvoie son reflet. Souriante, les yeux qui pétillent mais... elle le lâche, déposant ses pieds au sol, et cachant son visage entre ses mains. Elle ressemble à  un panda. "Ne me regarde pas." Dit-elle  en se retournant.

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Ce sentiment d’euphorie dans tout son être ne se dissipe pas même quand elle se sépare de lui pour le regarder. Au contraire. Depuis des semaines ils vivent ensemble et partage presque tout. Presque car il est là leur point faible, se faire comprendre à l’un l’autre qu’ils ressentent les mêmes choses.
Elle lui dit qu’elle ne partira pas, il sourit comme un gosse, elle passe les mains dans sa nuque, se rapproche de lui, pour la première fois malicieuse. Il tire doucement son téléphone de ses mains et éteint cette foutu alarme pour qu’ils soient tranquille, dans leur bulle. Il enverra peut-être un message, plus tard aux autres. Ce n’est pas sa propriété. Elle était sa priorité.
« Je vais le faire… plus tard. » murmure t’il avant de se pencher pour l’embrasser à nouveau, grisé par la tendresse de cet échange qu’ils avaient enfin l’un avec l’autre. Mais elle se dérobe encore, les yeux horrifiés. Le garagiste ne comprend pas. Kyung Chul se penche vers elle, affolé d’avoir commis une erreur.
« Pourquoi je ne peux pas te regarder ? » KC comprend qu’elle se cache de lui. Il n’a pas l’impression d’avoir fait quelque chose de mal, mais peut-être que si, il ne faisait pas toujours attention et il n’avait pas non plus l’habitude.
« Yune qu’est-ce qu’il y a ? » il l’enserre de ses bras, en passe un sous ses jambes l’autre dans son dos et la soulève. Elle est toujours poids plume, mais elle a repris un peu de vigueur depuis qu’elle est arrivé et ce premier jour où il l’a porté. Au fond cela lui fait plaisir.
Il la porte dans ses bras et colle son front à sa tempe avant d’aller doucement lui-même s’asseoir sur le lit gardant la demoiselle bien fermement sur sa poitrine.
« Parles moi, dis-moi ce qui ne va pas, ne te cache pas s’il te plait. » doucement il relève une de ses mèches tente de voir son visage, habitude qu’il a prise maintenant en toute circonstance de passer son doigt sous son menton. Il craint qu’elle lui échappe. Encore et toujours cette peur qui grandit en lui, qui pouce son instinct à essayer d’agir mais les mots ne sortent pas. Elle est capable de faire ses propres décisions sans lui après tout, mais il veut simplement qu’elle lui explique.

 

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Toralement dans leur bulle, Yune ose avoir des gestes qu'elle rêve depuis quelques temps, se blottir contre lui, se perdre dans les opales sombres, goûter aux lèvres qu'elle a faillit plusieurs fois embrasser. Elle a le droit, elle a le droit d'espérer un futur où Kyung Chul sera là, auprès  d'elle. Leur souffle se mélange, elle est comme une abeille attiré par le miel, souhaitant simplement ressentir la sensation d'un baiser. Mais le reflet du miroir lui renvoit une monstruosité. Elle le lâche, cachant son visage, refusant qu'il la voit avec les traces noirs sur son visage. Elle doit  se remaquiller et surtout cacher le début  de cette cicatrice invisible.

A la voix affolé, sa deuxième main se plaque sur son visage. Il ne doit pas voir à  quoi elle ressemble en vrai, sans maquillage. Il ne voudra plus d'elle, va rire d'elle. Et la douceur de Kyung Chul lui fait mal. Il va avoir peur si  elle lui montre. Il la serre contre lui, avant de la porter. Il pose sa tête contre sa tempe, tout en s'installant sur le lit. Il bouge la mèche qui la cache, encore. Il essaye de la voir.

"Je ressemble à un panda." Dis comme ça, elle trouve stupide sa réaction. C'est surtout cette cicatrice qu'il ne doit pas voir. Elle lève les yeux vers lui m, avant de regarder de son côté du lit et d'apercevoir une lingette demaquillante. Elle relève les yeux espérant qu'il n'a rien vu. Et surtout qu'il lui demande pourquoi elle dort maquillée aussi. Non, il ne doit pas savoir. Alors, elle murmures. "Tu peux sortir le temps que je rectifie ?" Elle lui sourit timidement. Avant de poser ses lèvres contre les siennes.

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Elle relève enfin la tête et KC tente de sourire bien qu’il soit inquiet. Ce qu’elle retient en elle, tous ce qu’elle ne lui dit pas, il le sent parfois ; il lui cache aussi beaucoup de choses. Le garagiste ne sait pas s’il sera capable un jour de lui expliquer ce qu’il avait vécu, peut-être que ça l’aiderait elle aussi à s’ouvrir à lui. Peut-être qu’il fallait qu’il lui parle de Jeju, de ses parents qu’il n’avait pas revu depuis presque quinze ans, de cette manie qu’il avait de ne pas être capable de rester une journée sobre, sans fumer. Depuis qu’elle était arrivée, il essayait de se cacher comme il le pouvait.
Finalement ils se cachaient tous les deux. Elle derrière ses cheveux et ce maquillage qui ne la quittait jamais, et lui derrière ce look unique et tous les mots qu’il ne disait à personne.
Kyung Chul se mit à rire doucement tandis qu’il regardait Yune dont le maquillage avait fait perler de petites traces noires sous les yeux. Ils ne les avaient même pas remarquées. Elle était belle, c’était tout ce qui comptait, et que le maquillage coule ou non ça ne changeait pas grand-chose à cet état de fait.
« C’est un très joli panda alors. » dit il dans un sourire avant qu’elle ne lui demande de sortir tout en l’embrassant lui envoyant tous les messages contradictoires du monde.
Il passa son bras autour de ses épaules et l’attira à lui en se laissant tomber sur le lit, leurs lèvres toujours collées. Avec un sourire il lui embrassa une paupière puis l’autre, puis son front et la regarda encore. Le jeune homme n’avait aucune envie de sortir, mais si elle lui demandait il le ferait.
« Je vais sortir d’accord ? Mais pour ça il faut que tu me laisses sortir et que tu arrêtes de m’embrasser. » avec un nouveau sourire Kyung Chul embrassa doucement la jeune femme, passa sa main dans ses cheveux avant de tenter de se relever du lit.
Et dire qu’il avait prit le temps de se faire beau, ou du moins d’essayer, pour elle, pour qu’elle le regarde lui et pas les autres. Pour essayer d’être à la hauteur de la manière dont il la voyait elle. Il voulait qu’elle profite des lumières de noël pour voir son visage heureux. Et tous ce qu’il avait gagné ce soir c’était de la faire pleurer encore … non … ce qu’ils avaient gagné c’était de s’être déclaré l’un à l’autre.
Dans sa poitrine, le cœur de KC battait fort. Il avait envie de l’emmener faire le tour de la ville en voiture de course, de la couvrir de baisers, d’aller dévaliser un magasin de plantes, de la voir manger dix plats, de se blottir avec elle sous une couette à regarder une émission de qualité moyenne sur une chaîne câblé. Il avait envie de partager sa vie si chaotique avec elle. Mais pour ça, il fallait encore qu’ils soient honnêtes sur tout l’un avec l’autre, et ça prendrait du temps.