Sometimes I fantasize about

Il rigole, et elle le fixe. Il rigole et elle sourit. Son rire ne la blesse pas,  une délivrance, un poid tombe de ses épaules. Il ne la blessera pas. Les opales sombres scrutent le minois triste. Elle a envie de se cacher une nouvelle fois, c'est si facile de laisser ses cheveux glisser devant son visage. Mais à  chaque fois Kyung Chul lui remet derrière l'oreille, et le regard de se dernier est triste. Le reflet des pupilles ne renvoie pas ce qu'elle pense être, elle est jolie, désirable. Tout est nouveau pour elle, et la peur qu'il la rejette en voyant les cicatrices invisibles lui déchire le cœur. Durant un moment, elle souhaite effleurer du bout des doigts le bonheur d'être aimé, un instant. Elle sait, Yune, elle se doute qu'il va un jour la voir sans maquillage. Mais pas aujourd'hui, pas maintenant. "Je suis pas un panda." un doux murmure, alors que sa main se pose sur la joue, et qu'ils se noyent dans la profondeur de leur regard.

Y a la demande, de quitter la pièce un instant. Mais en même temps, elle l'embrasse doucement comme une promesse d'un futur meilleur. Étendue sur lui, elle ferme les yeux en sentant les lèvres du garagiste se poser sur les paupières alors que son cœur accélère les battements.

"Je ne vois pas de quoi tu parles.". Il ne quittera pas le lit, ils ne quitteront pas la chambre. Yune passe timidement une main dans les cheveux décolorés, elle sourit entre deux baisers. La sensation est nouvelle, et si bonne. Toujours dans ses bras, elle se laisse glisser sur le côté le tirant avec elle.

Le désordre sur le plancher n'a plus d'importantes. Les tâches noirs sur ses joues non plus. Y a que lui qui compte, et la sensation des baisers. Les frissons dans son corps, les papillons dans le ventre. Elle est bien là, pour la première fois depuis longtemps. Ses mains se perdent dans les cheveux, elle enlève la cire, le trouvant plus beau sans. Leur nez se touche, et elle sourit. "Je veux rester ainsi pour toujours." un chuchotement contre les lèvres de Kyung Chul tout en l'embrassant. Cette fois-ci plus aventurière, timidement, elle approndie le baiser. Ses mains lâchent les cheveux, se posent à l'arrière de la nuque, le tire contre elle, ses jambes ne restent pas en reste, l'encercle pour qu'il ne puisse pas partir.

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Parfaite Yune, aux yeux de Kyung Chul il n’y a rien d’autre en ce moment. Elle pourrait lui faire perdre l’équilibre, heureusement pour lui il est allongé. Elle le prend dans ses bras, elle l’embrasse, elle lui parle, elle le touche. En plein cœur, la flèche le transperce et il se rend compte qu’elle a cessé de pleuré. Elle est parfaite Yune, mais il craint qu’elle comprenne qu’il n’a vraiment pas grand-chose à lui offrir, parce que lui aussi il est un peu brisé.
Doucement il lui rend son baiser, doucement il lui caresse les cheveux, la nuque et pose son pouce sur sa joue.
Il la sent se presser un peu plus contre lui et l’entourer de ses bras et de ses jambes. Il la sent, douce, mince, et soudainement beaucoup plus vive et entreprenante. KC sent la chaleur l’envahir, douce et prenant, obnubilé par les regards, sourires et tendresses qu’elle lui envoi.
Son souffle se mêle au sien et un instant KC oubli tout. Pourquoi et comment elle est arrivée ici et ce qui a fait qu’aujourd’hui ils se retrouvaient comme ça, après avoir pleuré, s’être expliqué et encore une fois avoir tout ramené aux pandas, encore et toujours, emblème de cette relation sans s’en être rendu compte.
Alors entre deux souffles, sans avoir remarqué que sa main est passé sur la cuisse de la demoiselle il s’écarte doucement de son visage.
« Yune. Ne te sens pas obligé de … m’embrasser parce que je t’ai avoué mes sentiments. Ni de quoi que ce soir parce que tu vis chez moi … d’accord ? »
Doucement il pose ses doigts sur sa joue et essuie du pouce un peu de maquillage qui a glissé le long de la paupière basse avant de lui embrasser le front dans un sourire.
« Tu es chez toi ici, tu le sais ça ? »
Il lui renvoie son regard, attendant de voir ce qu’elle dirait. En lui disant qu’elle voulait rester ici pour toujours elle avait éveillé un sentiment de culpabilité en Kyung Chul qui se demandait si elle ne faisait pas ça parce qu’elle se sentait coincé et emprisonnée à ses côtés. Le sens des sous-vêtements sur le sol de la chambre était peut-être celui-là. Elle se sentait obligé de le séduire pour rester. Son cœur sentait devenir brumeux et confus. Un sentiment qu’il faisait disparaitre dans un peu de fumée habituellement, mais en cet instant il ne pouvait, il ne voulait pas.

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Elle n'aurait jamais pensé qu'embrasser quelqu'un pouvait être remplit d'autant de senriment. Et la douceur des gestes de Kyung Chul, l'aide à se détendre. Les larmes ont cessés, remplacé par des sourires et surtout des baisers. Elle pourrait passer son temps à l'embrasser, même le percing ne la dérange pas, il fait parti de lui. Elle l'entoure de ses bras et de ses jambes, refusant de quitter l'étreinte. C'est là entre deux baisers, qu'il prend la parole.

Yune ne comprend pas de quoi il parle. Elle est perdue, c'est tout nouveau pour elle. Et si elle veut l'embrasser, goûter à ce qu'elle n'a jamais vraiment connue et si... Y a une compréhension qui passe dans son regard. Une conversation qu'elle a eu plutôt avec la garagiste. Conversation qui la rendue rouge de confusion et de gêne. Il veut parler de ça ? Non, il ne parle pas de ça.

Ses yeux se ferment sous les caresses sur sa joue. Et quand il pose un baiser sur son front, elle continue à réfléchir, à essayer de comprendre. "Je sais que je suis chez m..nous" Elle l'englobe dans sa réponse. Nous, pas lui, pas elle, eux deux ensembles. Mais elle continue à réfléchir à ce qu'il lui a dit et la conversation lui revient à l'esprit, c'est là qu'elle rougit. "Je veux t'embrasser. " Et peut être le reste, enfin elle croit. Mais pas par obligation, par envie. "J'ai envie de t'embrasser et de rester dans tes bras." reprend elle, sans le quitter du regard. "De me reveiller dans tes bras. De" Elle se tait, avant de descendre sa main sur celle de KC se trouvant sur sa cuisse. Elle l'attrape pour la remonter sous le sweat, sous le t-shirt pour qu'il sente la peau de son ventre, avant qu'elle murmure en rougissant. "Doucement", elle ne trouve pas les mots pour s'exprimer. Comment le pourrait-elle ? Elle garde leur main sur son ventre, savourant juste la chaleur, comme quand ils dorment et qu'il pose sa main au même endroit, sans le faire exprès. Jamais il n'a tenté quoi que ce soit. Elle essaye de lui passer le message juste avec son regard perdu. "Du moment que c'est toi, jai pas peur." Comprendra t il ce qu'elle essaye de dire.

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Les regards doux de Yune tentent de lui donner une réponse qui se perdent dans ses paroles et dans ses gestes. Kyung Chul essaye de ne pas la brusquer, de faire les choses correctement, car il sait qu’elle a souffert. Elle n’a pas besoin de le dire, il le sait depuis les premiers mots échangés sur l’application. Il sent sa main être guidé sous son sweat et sous son t-shirt, il sent la peau de son ventre sous ses doigts. Elle avait donc remarqué, parfois il se réveillait ainsi, avec sa main sur elle, car pour qu’elle arrête de pleurer dans son sommeil, il fallait qu’elle ait un contact, un contact simple, mais qui était une formule magique. Et lui, depuis qu’elle dormait à ses côtés, il n’avait plus besoin de sa fumette pour se perdre dans les limbes, car le rythme de sa respiration à elle lui suffisait la plupart du temps.
Elle n’a pas peur, mais elle lui dit doucement. KC se mort la lèvre et la regarde avec intensité, il cherche à lui faire comprendre qu’il prendra soin d’elle, qu’elle n’a plus rien à craindre, et en même temps il ne pouvait pas lui promettre quoi que ce soit, car la vie n’est jamais aussi rose qu’on le souhaitera.
« Yune. » murmure-t-il en l’embrassant à nouveau, pressant sa main un peu plus sur son ventre, laissant la peau de la jeune femme devenir sienne sous sa prise.
Mais il se retient, de tout son être, il se retient car elle pourrait se briser encore, celle qu’il veut à tout prit écarter de la peine et des pleurs.
Il veut la prendre dans ses bras, sentir la chaleur de leurs peaux, la douceur de leur souffle se joindre et la tendresse de leur baiser se transformer. Mais il se retient. Car elle parle de ses peurs et ça, ça l’effraie lui.
« Pourquoi tu aurais peur ? » il ne veut pas de réponses, et en même temps il en a besoin d’une, parce que s’il a besoin d’être sure, parce que KC sait aussi ce que c’est d’avoir peur des autres, des connexions avec autrui et de ce que l’on doit attendre de ceux qui nous entourent.

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La main poser sur son ventre, elle la ressent durant son sommeil. Au début, Yune se réveillait paniquer, ne comprenant pas ce qu'il se passait. Avant de se calmer, en le regardant dormir. Et là, elle essaye de parler de cette peur qui la ronge, de ce mot que sa propre mère lui a mit dans la tête à un âge assez jeune, du regard des autres sur elle. Il remonte sa main, pas trop haut, là où il la pose durant leur sommeil. Et son cœur palpite un peu trop vite en sentant la chaleur de la paume, en sentant la petite pression sur sa peau. Le rouge de ses joues ne comptent pas disparaître de sitôt, elle en est consciente. Elle pourrait s'abandonner totalement à lui. Laisser à Kyung Chul le droit de la toucher, plus. Elle y a déjà réfléchit lors des moments où ils sont dans leur bulle. Mais, en douceur. Et surtout sans rien voir, c'est ce qui compte, elle ne supporterai pas de voir une déception dans les prunelles sombres qu'elle adore.

Puis la question n'est pas dérangeante en elle-même, c'est juste trouver les mots, réussir à parler d'un mal être qui la ronge depuis de si nombreuses années. Le rapport avec la nourriture, il le connait, il surveille même. Mais lui parler de ce corps qu'elle ne supporte pas voir. Y a aussi sa seule expérience avec un homme. Mais il veut connaître ses peurs à elle. Elle en pas vraiment envie d'en parler et le regard qu'il pose sur elle, l'incite à parler. Ce genre de regard chaleureux, remplit de doute, de crainte aussi "Je.." Trouver des mots, essayer de s'exprimer sur la peur, du dégout qu'elle risque de lui inspirer . De cette crainte qu'il la rejette car elle ne peut pas lui donner ce qu'on  peut attendre d'une relation charnel. Elle est novice dans le domaine, y en a qu'un qui la toucher, sa seule relation soldé par un échec. Yune sait que sa maladie l'empêche de réellement s'épanouir, elle a lu des informations, de la documentation sur le sujet, c'est normale. Mais est-ce qu'il serait l'accepté, maintenant ou à long terme d'être repousser, rejeter car le blocage est là, mentalement et physiquement ?

"Mon... corps,  tu ne dois pas le voir. " Elle a la tête tourné vers la tête du lit en parlant. Ses dents s'acharnent sur ses lèvres nerveusement. Et les photos qu'elle vend ? Ils la voient en lingeries alors qu'elle refuse à KC de la voir, de la regarder, d'admirer ce corps monstrueux. Yune retouche les photos, mettant plus de forme, plus de rondeur. Et elle porte un masque pour qu'on ne puisse pas la reconnaître. Et Puis ce n'est pas la même chose. Là, c'est deux cœurs qui battent à l'unisson cherchant un moyen de se fondre l'un dans l'autre, se découvre, s'apprivoiser.

Les yeux fermés, sa tête va se poser sur l'épaule de Kyung Chul, laissant l'espace pour que la main reste sur son ventre. "Tu me brusquera pas ?" un murmure au creux de l'oreille, une interrogation qui n'a pas besoin de plus d'explication. Ses opales dans ceux du garagiste, le doute se lit.  Il aurait pu abuser d'elle depuis le début. A la place, il a juste poser sa main sur son ventre et... elle l'a sentie son envie contre elle dans son dos pendant qu'ils dormaient. Elle l'entend le matin quand il se réveille avant de remettre la couverture sur elle. Elle se doute qu'il a envie de plus que des câlins, elle en a envie aussi. Mais Yune ne sait pas si elle arrivera à lui donner tout ce qu'il désire...

Sauf peut être maintenant.

Ses lèvres se posent sur la joue de Kyung Chul, descendant vers les pulpeuses qui l'attire comme un aimant. Contre celle-ci, elle chuchote en un souffle "Remonte tes mains." Cacher sous deux couches de vêtements, il ne verra rien mais elle a un besoin de sentir cette chaleur rassurante plus haut. Après tout, Yune est une femme et elle a aussi a envie de plus que des baisers.