my face : pseudo : unknown. sosie : faceless being. crédits : @hana multi : only one. here since : 20/05/2019 posts : 973 home : anywhere the winds blows. heart status : not your problem. vice : what do you think. dark vice : maybe. about me : you wish.
Fraîcheur, dans cette brise marine si agréable de la ville de Busan, chaleur envahissante, comme les périodes estivales que la belle pouvait offrir à ses habitants. Et c'est bien pour cela que la ville décida d'organiser, en cette période, un peu de divertissement et de rafraîchissement pour ceux qui en avaient le plus besoin.
Festival de l'eau, Qu'affichent tous les écrans et annonces publicitaires.
Parc éphémère sur ce sable si chaud. On y trouve tout type d'activités telles que de grands toboggans, des jets d'eau, stands de nourritures comme des stands de jeux, tout y est gratuit et accessible pour le plaisir de tous. De plus, vous pouvez retrouver dans cet espace délimité par des bouées, appareils gonflables et jeux d'eau.
Et en soirée, ne ratez surtout pas le feu d'artifice en bord de mer, pour pouvoir vous émerveiller ne serait-ce qu'un peu plus. Alors n'hésitez pas à y jeter un œil !
++ COMMENT PARTICIPER ?
Il suffit de poster une réponse à la suite A noter qu'on favorise les réponses courtes pour avancer et s'amuser. N'hésitez pas à taguer les autres dans vos réponses pour jouer avec eux.
Haeundae beach, il fait chaud. Très chaud. Trop chaud. Hajun déteste ça, l’été. Il y a trop de gens, trop de bruit, impossible de mettre un pied dehors sans cramer au bout de dix minutes, ses chats ne font rien de la journée… Bref, l’horreur. Pourtant, le voilà au stand de nourriture – les pizzas, plus précisément. Comme il est du quartier et que c’est plus ou moins son métier, le blond n’a pas trop le choix. En plus, ils paient un peu plus pendant la période alors autant en profiter. Les lunettes et le chapeau protègent du soleil ET son identité d’ailleurs, tant que les collègues ne crient pas son nom, tout devrait bien se passer. Dans tous les cas, Hajun est assis sur une chaise un peu en retrait, à côté d’un ventilateur en train de réparer un mini-four. Rien de mal ne peut se passer. Si ? Les clients passent, la vente se déroule plutôt bien. Les parts partent vite, c’est au tour du blond de s’occuper du stand. Il ne sourit qu’un minimum, mais bon pour de la bouffe faut pas trop lui en demander non plus. Pchit pchit, brumisateur sur la face et secouage du t-shirt pour aérer, et ça repart. Un petit moment de répit arrive au bout d’une heure. Les gens sont sûrement en train de se baigner. Le jeune homme décide d’enlever son chapeau et relever ses lunettes pour profiter un peu de la brise passante. Un long soupir s’échappe de ses lèvres, mais le garçon se pose trop tôt sur ses lauriers. En effet, alors qu’il est sur le point de se prendre une boisson, un individu débarque en maillot de bain. Cet individu en question garde le silence jusqu’à ce que Hajun lève les yeux vers lui. Oh nan. N’est-ce point le fameux, l’ultime, le très cher Mino ? « Mais c’est pas vrai… » le vendeur râle. « Qu’est-ce que tu fous là ? » crache-t-il ensuite. Son regard est sombre, mais baladeur. Il zieute ce corps exposé et – pour le grand malheur de Hajun – bien foutu. Heureusement, il n'a pas remarqué l'autre garçon à l'aura similaire, celui avec qui il s'était engueulé dans un café... Ah, ça ne saurait tarder.
L'été est là, chaud, lumineux, l'été et toutes ses célébrations idiotes auxquelles Mizuho va devoir assister. Le festival de l'eau, c'est quel genre de conneries ça encore? Il fut un temps où Elle appréciait de se rendre à ce genre de fête avec sa mère. Depuis que celle-ci est sortie de sa vie, la brune méprise tous ces événements. La voilà qui déambule entre les stands, exigence de son agence qui souhaite qu'elle « se montre en public » afin d'attirer l'attention. Dans un autre contexte, elle aurait peut-être apprécié l'idée.
Voilà qu'elle passe devant le stand de Pizza par hasard. Deux garçons sont en train de passer commande auprès du troisième que Mizuho reconnaît instantanément. La Japonaise se met à sourire largement alors qu'elle s'approche du stand et du serveur. « Juuuuuuunie ! » lance-t-elle pour embêter le plus vieux. Le voir ici à servir les autres, quelle image délicieusement hilarante. Mizuho sort son téléphone et ne se gêne pas pour capturer l'instant. Elle se concentre alors un peu plus longtemps sur les deux clients et remarque une tension qu'elle n'aurait pas soupçonnée. Son regard se perd sur les corps dénudés de ces deux baigneurs, elle les juge sans arrière-pensée avant de se concentrer de nouveau sur Hajun. « Tu me refais ma journée vraiment t'as pas idée. »
C’est enfin l’ouverture du Festival de l’eau, événement que son père préparait déjà en début d’année. Halyce avait été un peu obligée de venir et surtout mettre un maillot de bain. « Mais tu es belle, mets toi un peu plus en valeur » Voilà ce que sa Madame Jeon lui avait dit en lui montrant un bikini noir alors que sa fille allait prendre un simple une-pièce. Résignée à faire un plaisir à sa mère puisqu’elle aussi avait fait des compromis sur la couleur du maillot de bain. Après tout, Hally avait échappé à un sublime bikini tie & dye.
Habillée d’un simple débardeur et un short cachant son maillot de bain. Bien sûr elle avait prévu un appareil photo. Hally ne savait pas encore ce qu’elle ferait mais il est certain qu’elle allait faire des nombreux clichés mais pour cela, elle aimerait échapper un peu à sa mère. « Maman, je vais faire un tour pour rejoindre Young Hoon » mentit-elle mais cela fut une réussite puisque sa mère, allongée sur un transat, lui fit un geste d’acquiescement. Est-ce vraiment un mensonge si elle croisait Hoon sur la plage ? Pour ça fallait qu’elle s’éloigne.
La dernière du Maire s’approcha des stands, il y a vraiment pour tout le monde, son père ne s’était pas embêté pour les commerçants. Au loin, elle pu voir un stand de pizza qui semblait populaire, Trois clients déjà, mais Hally fut appelée par son addiction, le chocolat et donc par extension, une glace. Elle s’approcha du stand et demanda une glace au chocolat.
Glace délicieuse au parfum envoûtant en main, Halyce continuait son périple tout en dégustant sa friandise glacée. Peut être croisera-t-elle une connaissance voir même Luna.
Le festival de l’eau, cela faisait un moment que tu n’avais pas sorti le nez de ton boulot. C’était une bonne occasion pour le faire. Tu pouvais aussi passer un peu de temps avec ton frère, puisqu’il semblait avoir quelques difficultés en ce moment. La chaleur était étouffante et si au début, tu avais gardé un débardeur sur ton torse, tu l’as vite retiré. « on va se manger une pizza ? » demandas-tu en direction de ton petit frère. Si tu avais l’habitude de bien mangé, tu t’accordais tout de même quelques plaisirs. Tu t’y rendis accompagné de Ren, mais tu étais loin de te douter que tu allais lui faire face une nouvelle fois. Tu restas figé l’observant, jusqu’à ce qu’il te remarque enfin. Ton regard croisa celui d’hajun, Il n’avait pas spécialement l’air heureux de le voir pour le coup, lui qui te faisait une proposition quelques jours plus tôt. Tu fronças les sourcils et l’observa rapidement. « je ne suis pas non plus enchanté de te voir » dis-tu en croisant les bras sur ton torse. Une demoiselle fit finalement son entrée, prenant le monopole. « l’accueil est vraiment merdique, on mange ailleurs ? » dis-tu en direction de ton frère, mais assez fort pour que les deux autres protagonistes entendent.
Les sourcils de l'actrice s'arquent à l'entente des paroles du garçon. La brune n'est pas connue pour sa patience et sa personnalité douce, dès lors que les mots sont enregistrés, la voilà qui se braque. « Nan mais c'est quoi son problème à celui-là? T'es pas content mon beau? La sortie c'est par là. Aller, choo choo ! » lui répond-elle en venant placer ses lunettes de soleil sur son visage. De cette manière, elle a l'air encore plus infecte. « Nan mais vraiment les gens, ils savent plus ce que c'est que les bonnes manières. » lâche-t-elle à Hajun en soupirant. Comique venant de sa part. « Junnnnie ! Tu me servirais une part ? Puisque ces messieurs n'ont pas l'air de vouloir manger, je veux bien prendre leur place ! » Elle s'avance et s'installe à leur place en les repoussant sur le côté sans gêne aucune, avant de se mettre à lire le menu. « Tu me la fais gratuite hein? Pour moi, ta chouchoute. Merciiii ! » C'est plus un ordre qu'une demande à ce stade-là, mais Mizuho ne semble pas dérangée par son comportement. « T'en as pour toute la journée? Je suis venue mais je t'avoue que je me fais chier toute seule et Sanha n'est pas disponible... Donne-moi la margarita, je suis au régime, c'est bien c'est simple. » Au régime mais à manger des pizzas, mais oui Mizuho, quelle intelligence... La brune se retourne vers le duo de plus tôt. « Encore là? Faudrait savoir. Junie chéri, tu vas vraiment servir ces deux-là? » Demande-t-elle avec dédain en continuant de les juger derrière ses verres tintés.
Dans quelle situation le destin l’a encore fourré, hein ? Hajun est coincé entre deux personnes qui ont une histoire avec lui, et il doit choisir. L’un décide de partir, mais à peine finit-il sa phrase qu’Hajun laisse échapper un « Non ! » Ah. C’est sorti tout seul. L’homme veut se rattraper, mais soudainement, Mizuho débarque. Elle en fait des caisses comme d’habitude, et le hackeur commence à paniquer intérieurement. Merde, merde, merde ! Bon. Il faut rester calme pour maitriser la situation. Tout d’abord, faire taire le chihuahua au régime. Un sourire étire les lèvres du blond – ah, la fausseté de ce rictus est terrifiante. « Au régime, dis-tu ? Très bien, je te prends une part pas trop grosse. » Hajun se retourne et va derrière les caisses – une margarita tiède à l’extérieur, mais brûlante à l’intérieur. Oh mais, la touche du chef, c’est le très long filet d’huile pimentée ajoutée en cachette. Là, même si la brune supporte le piquant, ses intestins s’en souviendront. « Voilà pour toi, princesse. » sa voix est calme, il offre naturellement la pizza aussi piquante qu’un cactus à l’actrice – mais c’est gratuit ! Retour face au jeune homme. « J’m’excuse pour le contretemps, les enfants n’ont aucun tact ces jours-ci. Qu’est-ce qu’il t’faut ? » Soupir exagéré, fier de lui, Hajun remarque enfin que Mino est accompagné ; et pas par n’importe qui. Ce gosse… Il l’a déjà vu quelque part, et récemment. Où ça ? Dans la rue ? Chez le coiffeur ? Pendant les courses ? Dans un… Dans un café ! Ce même gosse qu’il a embrouillé avec la tasse renversée. Oh. « Oh merde. » Son cœur entame un rythme effréné, mais rien est perdu, c’est peut-être un malentendu ? « Vous… vous connaissez ? »
te changer les idées, c’était ce que tu voulais faire maintenant. ne plus penser à lui, ne plus penser à rien d’autre que de prendre du temps pour toi. alors tu avais suivi ton frère au festival de l’eau sur les bords de plage de busan. il faisait beau et l’ambiance festive te plaisait bien, pourvu que tu ne croises pas yijun là-bas. « ouais, si tu veux. » tu réponds au plus grand, suivant ses pas jusqu’au stand de pizza, mains dans les poches. tu réfléchissais à ce que tu prendrais et ne fit pas vraiment attention au vendeur jusqu’à ce qu’il semble entamer une conversation avec mino. tu fronces les sourcils, totalement perdu. « euh, bah… ouais, c’est quoi ce bordel. » derniers mots surtout pour toi-même. puis tout s’enchaîne et tu restes silencieux en regardant maintenant une autre cliente s’ajouter à la conversation. surpris par leur manque de respect, tu restes aux côtés de ton frère, mauvais œil pour la cliente qui parle de vous à la troisième personne alors que vous êtes encore là. « c’est quoi son problème ? » tu poses la question à ton frère, ne faisant pas d’effort pour baisser ta voix. puis ça te vient d’un coup. ce visage. flashback, ton ordinateur, le café, le désastre. tu relèves la tête d’un coup vers le vendeur, oui c’était bien lui. « vous vous connaissez ? » les mots qui font échos, paroles prononcées aux mêmes moments et pour la même personne. « on peut aller ailleurs ouais, je dis pas non, hyung. »
Mauvais caractère oblige. Tu n’as pas spécialement apprécié te faire accueillir de cette manière. Après tout, tu venu en tant que client et non comme emmerdeur professionnel. Tu n’étais pas monsieur chat après tout. Tu étais sur le point de faire demi-tour quand tu l’entendis très clairement dire non. Cela te surpris un instant, mais pas tant que ça finalement. Une cliente aux allures de princesse déluré fis son arrivée. Ton regard voulait tout dire alors que tu observais cette pimbèches de haut en bas. Ca ne te surprenais même pas qu’elle soit ami avec monsieur chat. Ils étaient tous les deux plutôt désagréables. Finalement, tu reportas ton attention sur le vendeur de pizza, se rappelant du surnom que cette folle venait de lui donner. Junnie. Elle avait le droit de connaître son identité mais pas lui. Un gros malus pour le blondinet. « c’est mon petit frère, à croire que tu lui as aussi fait une bonne impression » dis-tu avec un sourire moqueur. Ton regard se posa sur Ren, comprenant qu’il voulait lui aussi partir. « tu as envie de manger quoi d’autre ? … Junnie est trop occupé avec son acolyte » dis-tu en plongeant son regard dans celui de monsieur chat en prononçant son surnom, un sourire moqueur mais amer collé sur son visage.
Panique à bord. Toutes les alarmes sonnent, Hajun perd les commandes. Que dire, que faire avec ces trois personnes ? Bon, avec Mizuho, c’est déjà plus ou mois réglé. Le problème, c’est lorsque le blond pose la question à Mino, l’autre répond. Hyung. Hyung ? Comment ça, hyung ? « Hyung ? » Sa voix est basse, comme un murmure, le sourire disparaît aussitôt quand l’homme fait le rapprochement. Cette aura ressentie au café, cette impression de déjà-vu, ce sosie qui n’en est pas un… C’est parce que c’est son frère. Les deux garçons qui lui font face, avec qui il s’est déjà embrouillé, ils sont frères. Déjà que Hajun n’est pas très bronzé de nature, on le voit pâlir tout d’un coup. Aussi blanc que son t-shirt, il balbutie des inepties – sauf qu’il faut que Mino en rajoute une autre couche en prononçant ce surnom affreux et ridicule qu’a inventé l’actrice. L’homme aux chats se sent partir peu à peu. Il a besoin d’un lait à la fraise, sinon c’est la chute dans les pommes. Vite, il tourne le dos aux clients quelques secondes pour se prendre une brique bien fraîche, planter la paille et aspirer une très grande gorgée. Retour face à eux, Hajun prend une grande inspiration avant de prendre la parole. « j’vous… j’vous offre la boisson si vous l’désirez… » son accent de Jeju ressort fortement alors qu’il prépare rapidement les pizzas. Il jette un regard sur le grand frère mais le détourne soudainement. Merde merde merde. Le rouge commence à lui monter aux joues. « Je… Hum… Je finis… » Bégaiements pitoyables, Hajun fait de son mieux. « J’finis à 18 heures… » dit-il tout bas, mais assez fort pour que Mino puisse l’entendre. « J’bouge pas… j’bougerai pas… d’ici… »
Mizuho se saisit de la part de pizza avec enthousiasme remerciant son ami d'un sourire complice avant de se retourner vers les deux autres une nouvelle fois. Elle a été surprise par la réaction d'Hajun. Le plus vieux n'est pas du genre à faire des efforts pour les autres, pourquoi l'a-t-il retenu alors que le garçon avait clairement l'intention de partir? La Japonaise observe la scène sans rien dire, croquant à pleines dents dans sa part de pizza, en oubliant presque le régime qu'elle a revendiqué. Son attention se reporte alors sur le deuxième garçon qui se trouvait derrière. Voilà que Hajun le reconnaît lui aussi. La brune ne comprend pas grand-chose, mais la situation l'amuse. Venir à ce festival n'était pas une si mauvaise idée que ça finalement. Elle ne peut s'empêcher de rire intérieurement alors qu'elle observe Hajun perdre tous ses moyens face au duo. Tout prend sens soudainement. Le fantôme qui ne cesse d'apparaître dans la vie de son aîné, c'est sûrement un de ces deux-là oui. Perdue dans ses pensées, elle ne se rend pas compte de la sensation de brûlure extrême qui envahit son palais et ses papilles. Elle s'arrête soudainement de mâcher, son visage se décomposant derrière ses lunettes de mouche. « KWON HAJUN ! » beugle-t-elle subitement. Ses yeux se mettent à pleurer tant la sauce lui est montée au nez et elle se réjouit d'avoir eu l'idée d'enfiler ses lunettes car sa tête ne doit pas être très belle à voir. D'un geste impulsif, elle envoie la pizza dans la tête du serveur et se penche vers lui. « Donne-moi une bonne raison, là tout de suite maintenant de ne pas te faire bouffer tes tomates et ton gruyère parce que je te jure que je suis à deux doigts de te foutre la raclée de ta vie ! » Elle retire sa pensée, venir ici était une très mauvaise idée.
tu n’avais pas envie de le recroiser, et tu pensais même ne jamais avoir à le faire. mais c’était bien lui, il était là, en face de toi, et mino semblait le connaitre. tu lui demanderas comment ça se fait plus tard. alors que tu comptais lui répondre réfléchissant déjà à ce que tu voudrais manger d’autre, le vendeur se met à bagayer tentant de vous faire rester. tu arques un sourcil, c’était quoi ce bordel ? est-ce que c’était vraiment le gars que tu avais rencontré dans ce café l’autre jour ? le gars qui avait bousillé ton ordinateur avant de rejeter la faute sur toi en te manquant de respect ? puis soudainement la jeune femme qu’il venait de servir à ses côtés se mit à crier. en voyant son expression, on pouvait deviner qu’elle venait de manger quelque chose d’extrêmement épicé. tu sursautes un peu lorsqu’elle jette la pizza sur lui, et un fou rire te prend doucement. tu essaies de te retenir, posant ton front contre l’épaule de ton frère. « mais où est-ce qu’on a débarqué ? » puis tu te redresses, retrouvant difficilement ton calme. il y avait autre chose que tu croyais avoir entendu. même s’il l’avait dit à voix basse. « comment tu le connais ? vous avez rendez-vous tout à l’heure ? » tu demandes innocemment à ton frère avant de te retourner vers le vendeur et sa cliente. elle l’avait appelé kwon hajun, donc c’était sans doute son nom.
ootd — Cela faisait plusieurs jours depuis que Chulhei avait rencontré le père et sa fille dans le salon de coiffure où il était en professionnalisation. Ils avaient gardé le contact car la rencontre avait été agréable et Chulhei avait promis à Hana de lui présenter Kimchi, sa petite chienne. Le jeune homme avait donc sauté sur l’occasion du festival de l’eau organisé par la ville afin de proposer cette activité à la petite famille. Il avait hâte de profiter lui-même des différents stands qui y seraient sûrement proposés et il espérait ainsi que Kimchi s’adapterait peu à peu à être entourée de monde. D’ailleurs, il faudrait bientôt qu’il retourne au refuge pour montrer que l’animal était en pleine forme et que tout se passait bien dans son nouvel environnement. Dès que le coiffeur fut prêt, il accrocha la laisse au collier de la chienne, verrouilla la porte de son appartement et se rendit à pied au festival. Kimchi trottait fièrement à côté de lui et il ne manqua pas de lui offrir plusieurs caresses en récompenses une fois qu’ils furent à l’entrée de l’événement. Les festivités battaient déjà leur plein, mais Chulhei n’apercevait pas encore Hana et son père. Il s’accroupit vers Kimchi en attendant et fit plusieurs photos d’eux qu’il posta ensuite sur son compte Instagram. L’animal semblait se prêter au jeu au plus grand bonheur du jeune homme. Il y avait déjà du monde qui profitait des divers stands, et il se demanda par quoi ils pourraient bien commencer quand il aura retrouvé ceux qu’il attendait. En rangeant son téléphone portable dans sa poche, il releva le visage et ne fut pas long à voir sa petite cliente aux cheveux coupés courts et son père qui arrivaient. Il fit un petit signe de la main en s’approchant d’eux.
« Bonjour, leur sourit-il. J’espère que vous allez bien depuis la dernière fois ? »
De son côté, Kimchi s’approchait déjà des deux inconnus pour leur renifler les pieds et japper doucement autour d’eux. Chulhei rit un peu et s’agenouilla pour lui demander de se calmer un peu. Il n’avait pas envie d’effrayer Hana.
OOTD + Hana OOTD C'est avec l'esprit léger que Tae Jun avait garé son véhicule sur le parking près de là où se déroulait le festival. Il avait été agréablement surpris en recevant l'invitation de Chulhei pour que sa fille et lui viennent y passer un petit moment avec lui. Dire qu'à la base le jeune homme n'était que le coiffeur d'Hana, voilà que maintenant ils finissaient tous les trois les pieds dans le sable, la vie réservait décidément beaucoup de surprises. Pour l'occasion, il avait même troqué son célèbre costume pour des vêtements un peu plus décontractés, il était même si peu habitué aux pantacourts qu'il se sentait presque nu -attention aux âmes sensibles, on lui voyait les genoux. Il alla naturellement à la rencontre du garçon lorsqu'ils arrivèrent sur place, les yeux de sa fille semblant doubler de volume en découvrant la petite boule de poils pas plus haute que trois pommes qui gambadait par leurs jambes.
« Ça va très bien et toi ? Répondit-il aux salutations avant de se sentir obligé d'éclaircir un certain point. Je pense qu'on peut se tutoyer, n'est-ce pas, on est sûrement plus à ça près ? »
Il n'avait personnellement rien contre le vouvoiement mais le fait qu'ils se voient à l'extérieur impliquait certainement qu'ils puissent se montrer plus personnels ? Lui ne voyait en tout cas pas de souci au fait de se faire tutoyer par son cadet. En tout cas, s'il y en avait une qui ne se formalisait pas de ce genre de choses, c'était bien sa fille Hana, tenant son bas d'une main tandis qu'elle semblait en pleine lutte interne pour ne pas caresser l'animal tout mignon face à elle. Il lui avait toujours apprit à ne pas caresser les animaux sans avoir l'accord des propriétaires -comment lui expliquer à un tel âge que si un chien lui mangeait trois doigts, il serait obligé de lui faire greffer des petites carottes à la place, sans la traumatiser à vie ? Alors elle tenait dans sa petite main libre un morceau de sa robe d'un jaune vif. Oui, parce que la règle 31 du manuel de survie du jeune père célibataire -purée ça sonne bien, il devrait vraiment écrire un livre- stipulait que : dans tout endroit regroupant plus de 10 personnes, il est nécessaire de vêtir son enfant d'une couleur flamboyante afin qu'il puisse être visible à des kilomètres à la ronde, même si à un moment donné on veut plus le voir. Le but c'est pas qu'il ressemble à un feu tricolore, mais un bon gilet jaune réfléchissant de sécurité, c'est pas trop mal déjà pour commencer. Alors sa fille n'avait pas l'air d'un lampadaire, ça allait que sa petite robe était mignonne, mais disons qu'elle passerait aisément pour un petit soleil ambulant, ou un bus scolaire américain, à voir...
Chulhei se demanda quelques secondes s’il allait réussir à être vraiment à l’aise puis il se ressaisit en secouant doucement la tête. Bien sûr qu’il le serait, cela ne changeait pas grand-chose dans le fond, même si son interlocuteur était un peu plus âgé que lui. Il lui sourit donc en retour et fit signe à la petite fille qu’elle pouvait caresser la chienne qui sautillait dans tous les sens si elle voulait.
« Je vais bien aussi, merci, répondit-il alors en se redressant. Je vais faire de mon mieux pour te tutoyer aussi alors ! »
Il rit en sentant Kimchi tirer un peu sur sa laisse, visiblement aux anges que Hana la caresse. Chulhei reporta ensuite son regard vers les festivités.
« On y va ? interrogea-t-il la petite famille. Je me demande s’il y a un plan des activités ou des stands... »
Un instant, il se demanda aussi de quoi ils avaient l’air tous les trois - quatre avec la chienne. Deux frères et une sœur, deux amis et une enfant, ou bien... Chulhei se sentit rougir d’un coup et déglutit de travers avant de s’engager vers l’entrée du festival. Déjà, de nombreuses odeurs de nourriture lui arriva dans les narines et un large sourire s’étira sur son visage. Peut-être était-il plus excité de cette journée que la petite fille. Il désigna alors une affiche qui annonçait des feux d’artifice le soir.
Couleurs de l’été ; couleurs des beaux jours qui colorent la peau presque nacrée du canadien. Les heures s’écoulent sous la braise du soleil, sous les encens majestueux qui enjolivent les galeries de la magnifique ville. Et alors, bercé par les douceurs d’un monde solaire il se laisse emporter grâce aux doux zéphirs qui effleurent sa peau. Quelques messages envoyés ; un ami à ramener, mais surtout des consciences à délivrer lorsque l’esprit semblait s’emmêler dans les colères acrimonieuses. Pourtant Ilyan qui vivait le coeur affamé des plus belles affections que la soeur lui donnait, il allait devoir s’y faire et accepter que l’adorable princesse s’échappe vers ses propres contes merveilles; quelques sourires lancés à son écran, garçon content de retrouver le seul qui arrivait à supporter ses comportements de méchant.
Tenue sûrement adéquate au thème qu’allait imposer ce festival de l’eau, un rafraichissement qui semblait bien couvrir son visage des plus beaux sourires. Et de ses mains moites, cachées sous l’agréable chaleur de ses poches - Ilyan se dirigea à l’entrée du parc, achetant déjà deux boissons, avant que la présence du blondinet ne soit aperçue d’entre la foule. Ainsi, lorsqu’il commanda, le grand brun se fit interpellé. Sourire magnifique à ses lèvres si souvent maltraitées : « Oh, Seongie ! T’es vraiment venu ma parole ! » rire qui éclate sous l’astre ardent, rire chaleureux qui montrait toute sa bonté. « Bah j’espère que tu t’amuseras ici, on y va ? J’ai prévu un programme de choc, t’as peur des grandes attractions ? » qu’il dévoile, paille entre les lèvres face au garçon qui ne semblait pourtant pas si enchanté de se laisser à découvert.
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