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Bouleversements. (Ashley)
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Sujet: Bouleversements. (Ashley) -- Lun 25 Oct - 8:35
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Me laisse pas là, emmène-moi, envole-moi
Croiser d'autres yeux qui ne se résignent pas..
✧ ✧ ✧ Ashley x Ziggy
Et les secondes s'étirent, se transformant en minutes longues.
Puis en heures interminables. Puis en jour sans fin.

Et toi tu les comptes une à une, attendant désespérément que votre mac vous donne le feu vert. Les libertés se sont retrouvées closes un temps et tu as l'horrible sensation de ne plus pouvoir respirer. Même si tu vois un bout du ciel quand tu sors de l'immeuble avant de monter dans la voiture qui t'attend. Voiture qui te conduit chez ta cliente. Et qui sera là pour te ramener. Pas question de rentrer à pied. Le plus jeune a déconné et ce sont tous les anges qui trinquent. Mais tu le comprends, vous le comprenez tous et personne ne lui en veut. C'est dur de vivre en enfer tous les jours de sa vie quand on vient tout juste d'avoir vingt ans. Alors vous le rassurez quand il rentre, quand il pleure, quand il refuse de manger. Quand il va mal, parce que vous allez mal aussi. Vous êtes encore plus soudés dans ces instants de perdition profonde. Mais en plus chez toi il y a une nouvelle douleur, une douleur amplifiée par le fait de ne pouvoir le voir.
Il te manque et c'est horrible. Tu n'arrives pas à contrôler.
Ton cœur qui se serre, Ton souffle qui s'épuise.
La brûlure de ses lèvres sur ton poignet.
Tu vois son visage quand tu fermes les yeux.
Tu entends sa voix quand le silence se fait.
Ash cette âme aussi broyée que la tienne.
Cette âme si belle, qu'elle te bouleverse comme personne ne l'a fait.
Avant. Et tu ne veux plus de cet avant. Tu veux juste un après.


Alors tu comptes, tu comptes les secondes en tournant en rond dans ta chambre, dans les pièces communes de la maison. Tu essaies de tout apaiser, de t'apaiser. De ne pas penser au fait qu'il ait pu t'oublier. Non ça jamais te crie ton cœur au bord du précipice. Et tes nuits sordides entre les bras de celles qui ignorent tout de toi. Qui ne voient que ton corps à maltraiter. Sans jamais apercevoir la tristesse de ton regard. Ash il a vu, il a tout vu. Même si tu te doutes qu'il y a encore des zones d'ombre sur la réelle nature de ton enfer. Et c'est peut mieux comme ça. Tu ne veux pas qu'il souffre à cause de toi. Il a déjà assez encaissé. Il a vu la mort en face, toi elle ne fait que te frôler. Elle essaie de te séduire et de te faire succomber.
Mais l'instinct de survie et plus fort que l'envie de mourir.
Même si ta vie ne vaut pas grand chose.

Et tu espères, tu désespères ce moment ou ton mac vous dira : je vous donne une heure mais pas plus. Tu sais que se sera trop court pour le voir, mais au moins tu pourras répondre à ses messages. S'il y en a sur ton téléphone. Oui il y en aura. Ce ne pas être autrement. Et quand le moment arrive quand au bout de trois jours faits de peurs immenses, de souffrances atroces, de silences assourdissants, de touchés indécents, tu as envie de hurler de joie. De bondir sans te retenir. Mais tu restes silencieux, tu courbes l'échine, tu baisses la tête et tu dis merci d'une petite voix. Car tu ne veux pas que ce bonheur qui t'inonde comme un tsunami devienne suspect. Et qu'il se retourne contre toi. C'est en silence et lentement que tu files dans ta chambre pour te changer, une heure c'est tellement court. Tu soupires.
Te sentant privé de tout.
Priver de LUI ; Ash ton été après tant d'hiver.

Un jean, une chemise, un sweet que tu passes à la hâte, tu as envie d'être beau pour lui. Tu en oublies même les nouvelles galaxies sur ta peau, parce qu'il n'y a pas eu que des nuits, tes journées aussi ont été offertes. Parce que votre mac il ne vous laisse pas en paix et encore moins quand un a joué au con. Mais tu t'en fous, pour la première fois tu t'en fous. Ces douleurs ne t'atteignent pas. C'est une autre qui te torture et celle là elle efface tout. Et au moment ou tu vas sortir une main se pose sur ton bras, te retenant, t'emprisonnant. Ton cœur s'arrête quand tes yeux rencontrent les siens. Aurait-il changé d'avis ? « Tu as bien bossé mon ange. » Sa main libre vient caresser tes cheveux, ton visage. « Tu es particulièrement beau, les heures en plus semblent t'avoir fait du bien. » Et tu avales difficilement ta salive. « Tu peux prendre trois heures Ziggy, tu les mérites. » Il te sourit et s'approche pour venir murmurer à ton oreille. Son souffle sur ta peau te donne envie de vomir. « Mais attention à la moindre entourloupe tu sais ce qui t'attend. Ton cul sur le marché me rapporterait gros. Alors sois sage mon ange. » Et il s'éloigne. Te rendant pour deux heures en plus ta liberté. « Merci. » Et tu sors, sans laisser exploser ta joie parce que tu sais qu'il pourrait te faire suivre.
Ne rien laisser paraître pour ne pas éveiller les soupçons.

Et à peine dehors tu te mets à courir, même si tes muscles te font souffrir, parce qu'il y a la fatigue cumulés dans ce laps de temps qui t'a semblé si long. Mais tu les oublies, ton esprit s'emplit de la douceur de Ash et tout est beaucoup plus supportable. Tu souris comme un gamin à qui on a promis la terre entière et même la lune, voir l'univers. Tu souris comme un idiot heureux. Sans savoir si c'est vraiment du bonheur. Ash il a mis de la potion magique dans tes veines. En un claquement de doigts il a fait exploser tellement de choses que tu as encore du mal à y croire. Et la gare approche et le souffle te manque. C'est épuisant que tu finis contre le casier de ta consigne. Reprenant tes esprits. Tout est un peu embrouillé dans ta tête. Mais tu n'as qu'une hâte voir l'écran de ton téléphone. Et pourtant au moment d'ouvrir la consigne, tu as peur, tu hésites, tu trembles.
Et s'il n'y avait pas de messages.
Si c'était juste un vide sidéral.

Et la clé tourne, ta main lentement s'approche de l'objet, toi qui commence toujours par passer autour de ton cœur le ruban bleu précieux. Et tes doigts le saisisse. « Allez courage. Il ne peut pas t'avoir oublier. » Et tu ouvres le clapet. Et là victoire. Tant de messages. Et des photos. Ton cœur n'arrive plus à se contrôler. Trop d'émotions d'un coup t'enlace. « Il a pensé à moi, autant que j'ai pensé à lui. » Et tu souris de ce bonheur trop fort, trop grand, trop bouleversant. Que t'arrive t-il ? Et tu réponds fébrile et impatient de lire d'autres messages. Mais surtout de le voir.
Trois heures c'est énorme.
Trois heures cela vous laisse du temps.
Le temps d'aller à la plage.
Pour compter les vagues.

En plus tu as quelques billets en poche, pourboire généreuse donné par ces femmes abusives, pourboire que tu as caché, et que tu vas partager devant une glace ou autre chose avec Ash. Argent chèrement gagnée, tu n'en es pas spécialement fier, car il transpire ce que tu es : une pute. Mais au moins il vous offrira durant ce temps de liberté quelques gourmandises. Tu finis par mettre l'alliance autour de ton cou, tout en surveillant ton portable. Et puis tu fermes la consigne et tu sors pour attendre Ash.

Et tu comptes les secondes.
Ne voulant pas les voir se transformer en minutes.

Et tu le vois. Enfin. Soulagement dans ta poitrine serrée. Nouvelle explosion d'émotions dans tout ton être malmené. Il est là Ash, à quelques pas de toi. Séparé par un rien. Et tu le regardes arriver. Hésitant à courir vers lui. Hésitant à te jeter dans ses bras pour le serrer contre toi. Tu le regardes et c'est comme si l'instant se vivait au ralenti. Comme si tout le reste s'effaçait et qu'il n'y avait que lui.
Lui et toi.
Toi et lui.
Idiot que tu es. Mais c'est plus fort que toi.

Et tu ne cherches pas à comprendre parce que ce que tu éprouves et juste beau, chaud, enivrant, envoûtant. Toi qui ne te souviens plus de ce genre de sensations. Toi qui n'as jamais eu de picotements dans tout le corps. Comme si Ash te grignotait. Comme s'il s'infiltrait en toi. Rongeant le mal pour n'y poser que du bien. Et quand il est à ta hauteur tes yeux se posent dans les siens, Silence éclatant de pensées positives. Et puis tu ouvres tes bras pour lui offrir ton refuge. Et tu les serres autour de lui pour t'offrir son refuge. « J'ai cru que jamais ce jour n'arriverait. C'était si long d'attendre. » Mots murmurés contre son épaule. Alors que tu prends tout de plein fouet. Son odeur. Sa chaleur. Sa vie qui se lie une nouvelle fois à la tienne. « Tu m'as vraiment manqué. Je ne savais pas qu'on pouvait être en manque de quelqu'un. Et encore moins de cette façon. »
Parce que tu en es retourné et cela se sent dans ta voix criante de sincérité.
Aveu d'une faiblesse qui devient à cet instant une force immense.


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Sujet: Re: Bouleversements. (Ashley) -- Lun 25 Oct - 15:24
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Me laisse pas là, emmène-moi, envole-moi
Croiser d'autres yeux qui ne se résignent pas..
✧ ✧ ✧ Asley x Ziggy
OutfitUne éternité. Oui, t’avais eu l’impression de patienter une éternité. Les yeux rivés sur ton écran, à l’affût du moindre texto reçu. Souvent déçu. C’était probablement stupide. D’attendre avec tant de passion un simple message. Mais depuis que t’étais rentré chez toi, depuis que tu l’avais quitté à la gare, tu n’avais pas cessé de penser à lui. Il s’était infiltré dans ton esprit, dans tes veines. Tu le voyais partout. Qu’importe la direction que tu prenais. Il était toujours là, devant toi et tu ne pouvais plus t’en libérer. Prisonnier. T’étais enchainé à ce que ton corps te faisait ressentir. A ce que ton cœur t’obligeait à comprendre. Et jour après jour, ce sentiment prenait plus de place. Le manque s’était installé, envahissant chaque parcelle de ton esprit, dévorant tout ton être. Des nuits sans sommeil à se faire bousiller par l’inquiétude. Et tu comprenais pas, comme un presque inconnu avait pu prendre tant de place en si peu de temps. Ziggy, il s’était frayé un chemin jusqu’à ton cœur et c’était volontiers que tu lui avais fait une place. T’avais simplement pas prévu que ce serait aussi violent. D’une intensité extrême. Même ce que t’avais pu ressentir pour Alex n’avait pas été aussi dévastateur. Allongé sur ton lit, tu fixais le plafond, rattrapé par les souvenirs de sa fragilité et de son regard triste. La douceur de sa peau, son odeur devenue une obsession. Et tu voulais embrasser chacune de ses blessures, chaque marque sur son corps, pour lui prouver qu’il était beau. Unique. Sa détresse était palpable, elle t’avait frappé en pleine gueule et tu supportais pas d’être aussi inutile. Cette puissance dépassait chaque combat que t’avais mené. Une passion. Une flamme. De l’ardeur. Si ce n’était pas la colère qui t’animait dans ces instants, ils n’en n’était pas moins brutaux.

Tu te demandais comment t’avais pu continuer à vivre durant ces jours silencieux. A suivre les cours, sortir avec tes amis. Et même si tu souriais, ton âme était restée aux côtés du garçon. T’avais pas envie de t’amuser. Tu voulais juste retourner sur ce banc, ton épaule contre la sienne, vibrer au son de sa voix et de ses caresses. Mais il ne répondait pas. Et t’avais peur. Peur qu’on lui ait fait du mal. Qu’il se soit fait du mal. Accablé par des questions qui restaient sans réponses t’avais l’impression de suffoquer. Plus tu pensais à lui et plus tu te laissais gagner par l’angoisse. Et puis égoïstement, t’avais pas envie de le partager. Tu voulais que ces sourires qui illuminaient son visage te soient uniquement réservé. Une possessivité surprenante qui ne faisait qu’éveiller la culpabilité en toi. Parce que t’étais pas ce genre de mec. Tu voulais pas l’être. Quand ton téléphone vibrait, t’y croyais pas vraiment. Probablement tes amis ou une pub stupide. En fait, t’avais même pas envie de regarder, bien trop épuisé par tous ces faux espoirs et le manque de sommeil. Tu te demandais si tu l’avais pas rêvé Ziggy. Si la maladie n’était pas revenue, provoquant de hallucinations. Sauf que c’était son nom qui s’affichait sur ton écran et tu te redressais d’un coup, fixant ton téléphone comme la huitième merveille du monde. C’était lui. Pour de vrai. Alors tu sautais de ton lit, vidant l’entièreté de ta garde-robe dans ta petite chambre. Tu voulais qu’il te trouve beau. Encore. Tu voulais qu’il ne voit que toi. T’optais pour quelque chose de sobre, de clair pour illuminer sa journée. Un pantalon et un col roulé blanc et t’enfilais ta veste avant de sortir. Tu voulais pas perdre une seule seconde. Oh oui Ash tu savais à quel point le temps était précieux. Que tout pouvait basculer en une fraction de seconde. Et il ne te fallait pas longtemps pour le repérer au milieu de tous ces gens. Merde. Il était encore plus beau que la dernière fois. Et tu te sentais tout petit face à son regard d’un million d’années.

Quand tu te retrouvais contre lui, quand ton corps semblait enfin avoir trouvé sa place, tu t’agrippais à son T-shirt, comme pour t’assurer qu’il était bien là. Réel. Une étreinte qui pouvait sembler amicale, mais qui ravageait ton cœur en miettes. Tu te faisais balloter au milieu de toutes ces sensations nouvelles et il te fallait de longues secondes pour assimiler sa présence. T’en profitais pour t’enivrer de son parfum avant de lui rendre sa liberté, à contre cœur. « Je suis content de te voir. Tu m’as manqué aussi. J’ai eu peur que tu reçoives pas mes messages… Désolé si je t’en ai envoyé beaucoup… » Tu voulais pas l’effrayer et passer pour un cinglé. Mais c’était bien la première fois que tu te faisais ronger par l’absence de quelqu’un. Mais lui, il n’était pas juste quelqu’un. T’avais pas de mots à mettre dessus et t’avais pas envie d’en mettre. Parce que c’était bien comme ça. Lui et toi. Un peu de couleur dans ton ciel gris. Un sourire un matin de tristesse. Tu crevais d’envie de prendre sa main, mais tu voulais pas attirer les regards sur vous, alors, tu te contentais de le frôler. De frissonner chaque fois que tu sentais ses doigts si près des tiens. « J’ai beaucoup pensé à toi… Tout le temps en fait…» Il hantait tes jours et tes nuits. « On s’est quitté trop vite la dernière fois… J’ai pas eu le temps de tout savoir sur toi !» Surtout les petits détails. Les plus importants à tes yeux. De quel côté du lit il préférait dormir. Ce qu’il aimait manger. La chanson qu’il écoutait dont il avait le plus honte. Et tu voulais pouvoir énumérer ses sourire, ses peurs, comme s’ils t’appartenaient. Tu voulais écouter ses silence et ses hurlements. Le connaître par cœur, tout simplement. « Tu as mal quelque part ? » que tu demandais pour t’assurer qu’il allait bien. Autant que possible, quand on était privé de liberté. Tu le couvais du regard, affichant un sourire tendre. Il méritait d’être étouffé d’amour Ziggy. « J’aimerais bien te dessiner la prochaine fois… Tu me laisseras faire ?» Graver dans ta mémoire chacun de ses traits.

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Sujet: Re: Bouleversements. (Ashley) -- Mar 26 Oct - 10:24
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Me laisse pas là, emmène-moi, envole-moi
Croiser d'autres yeux qui ne se résignent pas..
✧ ✧ ✧ Ashley x Ziggy
Les dernières secondes avant que tu ne puisses sortir de l'appartement te semblent éternelles. La main de ton mac sur ton bras procure à tout ton être une douleur infâme. Tu as peur qu'il voit dans ton regard l'excitation de ton cœur, ce besoin incontrôlable d'aller le voir. Qu'il décèle une joie trop grande, joie que même si tu en éprouves au moment de liberté accordée, n'est pas aussi visible et violente que celle qui s'invite à cet instant. Et puis il y a ses mots, beau toi, tu n'as rien mis de spécial pourtant. Tu es banal, suffisamment pour être invisible aux yeux des gens.
Sauf pour ses yeux à lui.
Car tu veux qu'il ne voit que toi.
Et une nouvelle fois tu te trouves idiot de penser ainsi.

Et cet enfer prend racine, tu veux juste sortir. Courir pour gagner un peu de temps sur cette heure précieuse qu'il t'offre après trois jours d'enfermement. Tu lui en es reconnaissant, tu pourrais même lécher ses chaussures si là il t'en privait pour une raison quelconque. Mais cet enfer prend enfin fin quand il rallonge royalement le temps offert. Cadeau pris à bras le corps. Si seulement il savait qu'à cet instant ton cœur bondit dans ta poitrine, ivre de ces deux heures supplémentaires. Mais tu restes discret ne voulant éveiller aucun soupçons et ainsi prendre le risque que tout te soit retirer plus vite que ça t'a été donné. Et tu sors enfin de l'appartement. Et puis de l'immeuble.
Et tu te mets à courir. Courir comme un fou.
A courir après le temps. Même s'il a été rallongé.

L'espoir caresse ton âme, l'espoir de le revoir, d'entendre sa voix, de frôler sa chaleur. Alors même si tous les muscles de ton corps te brûlent atrocement, tu ne ralentis pas. Impatient de voir si tu as des nouvelles. Et ton cœur bondit de joie quand tu lis tous ses messages. Le bonheur envahit ton être et le ravage de chaleur intense. Tu réponds fébrilement, espérant que lui aussi aura du temps.
Du temps à te donner.
Du temps pour vous.
Qu'importe ce que vous ferez.


Et tu attends. Guettant chaque coin de rues qui arrivent à la gare. Guettant sa silhouette donc les traits sont restés profondément gravés dans ta mémoire. Et tu la vois se dessiner de loin. Et elle accroche ton regard, effaçant tout le reste. Elle devient ton seul centre d'intérêt. Et ton sourire se fait immense alors que Ash avance. Tu te retiens de courir vers lui. Toujours mettre en avant la prudence, éviter dans un mouvement trop vif de susciter l'attention des autres, même si là ils n'existent plus rien pour toi. Sauf LUI. Tu sais que la terre continue de tourner et qu'un rien pourrait briser cette magie qui s'installe alors que la distance entre vous se réduit. Et plus elle s'amenuise et plus ton cœur danse dans ta poitrine.
Ivresse des profondeurs des émotions que tu ressens.
Et tu ouvres tes bras voulant devenir son port d'attache. Son île dans l'océan de sa vie. Voulant devenir le point culminant de sa vie. Tu ne veux même pas que les autres le regarde. Cette idée poignarde ton cœur avec violence, tu ne la saisis pas. Elle arrive quand tu as l'impression que des regards vous observent alors que tu l'étreins.
Comme un frère. Un ami.
Comme un amour perdu enfin retrouvé.
Comme un amour nouveau que le monde t'apporte.
Comme tout ce que tu as fortement espérer et que tu n'as jamais eu.

Et c'est bouleversant de tendresse et de sincérité. Et ça te bouscule. Avec violence. Avec rage. Avec envie. Avec désir. Avec amour. Tu n'en mesures pas la grandeur, pas la force. Parce que tout ça tu ne connais pas, tu expérimentes pour la première fois. Mais c'est là et ça prend toute la place. Et vous restes là cœur contre cœur, autant secoué l'un que l'autre.

Et les mots arrivent et avec eux cette trace du manque qui vous a affecté tous les deux. Il a été puissant de son côté comme du tien. « Non c'était cool de les voir tous quand j'ai ouvert mon téléphone. J'ai eu tellement peur de ne pas en avoir. Que là les voir apparaître c'était comme une explosion de petites bulles de joie dans mon cœur. » Et tu souris, parce que oui tous ses messages tu les avais trouvé touchants, beaux, chauds. « En plus les photos c'était trop chouette. Moi je ne peux pas en envoyer avec le mien. » Triste réalité de ton manque de moyen à avoir un téléphone un peu plus ressent.  Et enfin tu le lâches, mais tu restes prêt juste pour sentir sa chaleur, la douceur de sa main quand elle effleure dans un geste la tienne. Juste pour être certain que Ash ne disparaisse pas. Qu'il ne s'envole pas dans un souffle de vent. Comme l'avait fait ta feuille ce jour là. « Moi aussi j'ai beaucoup pensé à toi. » Même dans ces moments ou tu n'aurais pas du. Ou tout devenait indécent et que tu avais peur de souiller de cet acte la pureté de cet ange tombé du ciel. « J'ai trois heures aujourd'hui, au départ il en avait donné qu'une  .. mais j'ai bien  .. » Hésitation dans la voix. « Bossé .. alors il m'a offert deux heures de plus .. on va avoir le temps de parler. »
De se raconter un peu plus.
Même si tu vas garder tes secrets.
Surtout les plus sombres.
De se découvrir au travers des mots.

Tu as tellement de choses à lui demander. Mais oseras tu ? Et vous êtes là planté face à face, sourire aux lèvres. Regard embrumé d'émotions criantes. « Non ça va. Quelques bleus de plus mais rien d'alarmant. Penser à toi m'a servi de bouclier. » Il t'a dit de ne pas avoir honte alors tu dénonces les marques qui gravitent sur ta peau. Sans rien en dévoiler vraiment, les emplacements restent discrets. Tu imagines, à cet instant, ses lèvres se poser en douceur sur ces nouvelles étoiles, comme il l'avait fait sur ton poignet. Cette pensée te fait frissonner, tu sais que jamais elles ne frôleront ces endroits là. Car ton corps est réservé pour ces femmes qui paient. Personne d'autre ne peut le toucher. Même si là sans comprendre le désir de sentir sa peau contre le tienne fait irruption dans ton esprit. Dévastant tout. Et une nouvelle fois tu te sens secoué par tes ressentis.
Ash est un garçon et il rend inédit tout ce que tu éprouves.
« Oui bien sur. Moi je ne sais pas trop dessiner les visages. Enfin j'ai essayé mais c'est loin d'être top. » Toi c'est plus les paysages, les réels, les irréels. « On y va. » Parce que tu ne veux plus perdre une seconde. Et vous voilà marchant côte à côte. Ton bras frôle son bras, ta main frôle sans main. Contact discret mais présent qui t'électrise. « Tu sais il y a des choses que je ne pourrais pas te dire sur moi. » Tu n'en as pas le droit. Tu le mettrais en danger. Tu as surtout peur que d'apprendre que tu es une pute fasse fuir Ash.
Et ça  ..
Ça tu ne le supporterais.

Et ta gorge se serre en pensant le perdre parce que tu fais un boulot qui donne la gerbe, qui fait grandir ta honte. Tu n'éprouves aucune fierté pour ce que tu es, pour l'homme que tu es devenu. Au final tu n'as jamais été fier de toi, toujours rabaissé parce que tu as croisé et celui qui a pris ta vie en main. Peut être dans tes premières années de vie quand ta mère te couvait du regard. Mais après jamais plus. Et tu voudrais être fier pour Ash. Parce que tu ne veux pas qu'il voit cette horreur au fond de toi. Même si tu en as laissé transparaître lors de votre première rencontre. Tu ne veux pas qu'il voit tout. Qu'il voit cet homme dont l'on vend le corps et qui ne sait pas comment se libérer des chaînes qu'on a mise à ses poignets, à ses chevilles, à son cœur, à son âme, à sa vie.
Tu ne veux pas qu'il voit le pantin, le jouet.
Celui que l'on abîme par envie.
Celui que l'on salit pour jouir des plaisirs de la vie.

Et enfin la plage vous fait face et avec elle la mer, cette étendue sans fin qui donne à ton regard des étoiles en plus. Même si à cet instant celles qui y dansent sont des cadeaux de Ash. Cadeau que tu emprisonneras plus tard quand viendra le douloureux moment de la séparation.
Mais là tu n'y penses pas.
Non pas encore.
Vous avez un peu de temps avant.
Et ce temps là il est précieux.
Comme ASH.



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Sujet: Re: Bouleversements. (Ashley) -- Mar 26 Oct - 13:56
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Me laisse pas là, emmène-moi, envole-moi
Croiser d'autres yeux qui ne se résignent pas..
✧ ✧ ✧ Asley x Ziggy
Outfit Quand t’avais tout quitté pour venir ici, tu t’étais demandé si t’arriverais à t’épanouir. A Londres, il ne restait que des mauvais souvenirs. Les bons, ceux d’Alex, ils étaient gravés dans ton cœur et tu pouvais les emporter partout avec toi. Les seuls que tu refusais d’abandonner parce qu’ils avaient rythmé presque toute ta vie. Tu pensais tout recommencer à zéro, comme un gamin normal. Vivre des aventure sans être écrasé par l’épuisement et les traitements. Tu t’étais rarement plein, parce que t’avais conscience qu’il y avait toujours pire. Que toi t’avais la chance d’être entouré. Et tu voulais profiter de ce temps qu’on t’avait accordé. La maladie, elle était déjà revenue une fois et rien ne te garantissait un avenir très long. Ce qui t’importait, c’était de n’avoir aucun regret. C’était probablement ce qui te poussait à être aussi franc, à ne pas dissimuler tes émotions. T’avais si longtemps hurlé en silence que tu refusais de garder tes sentiments à l’intérieur. Que ce soit pour tes joies, tes tristesses et même tes colères. T’étais sincère avec Ziggy même si t’étais pas certain de ce que tu ressentais. C’était nouveau, intense. Il t’avait touché en plein cœur d’un simple regard, d’un simple dessin. Une plage qui avait trouvé sa place juste au-dessus de ton lit et que tu ne te lassais pas d’observer. Elle te rendait encore un peu plus accro à la présence du garçon. Jamais personne n’avait provoqué en toi un tel flot de sensations. Un attachement soudain. Inexpliqué. Même aujourd’hui t’avais pas de réponse. Peut-être que cette escapade au bord de l’océan allait clarifier certaines choses. En vérité, tu t’en fichais un peu. Tu voulais juste être avec lui. Le plus longtemps possible. Tu voulais te laisser bercer par son odeur, par la chaleur de ses doigts et ses lèvres que tu sentais encore sur ta joue.  Est-ce qu’il voudrait bien recommencer ? Est-ce que t’allais oser lui demander ? Tu détestais les traces qui marquaient sa peau. Les blessures qu’on lui imposait. Alors tu voulais pas le toucher sans ton accord ou même lui demander de te toucher. Tu valais mieux que ça. T’avais juste du mal à contrôler ce que tu ressentais, souvent submergé par sa beauté et sa candeur. Quand ton corps fragile se heurtait au sien, t’aurais pu en trembler. Ton âme appelait inlassablement la sienne et t’avais l’impression de te sentir moins vide. Enfin à ta place. Entre ses bras.

« Je voulais pas que t’oublies mon visage.» que tu disais très sérieusement. Et tu voulais qu’il pense à toi. Ce n’était pas juste une question de physique. Oh non, c’était bien plus profond. Viscéral. Toi aussi t’aurais aimé avoir des photos de lui à garder précieusement dans ton téléphone, mais t’avais bien vu le sien et t’étais déjà bien content qu’il puisse recevoir et envoyer des messages. La prochaine fois, tu lui en offrirais un. Parce que son absence devenait insupportable. Et le son de sa voix te faisait toujours vibrer. « Trois heures ? On va bien en profiter alors. Ne perdons pas une seconde de plus.» Tu te doutais bien de quel boulot il parlait. Tu faisais juste semblant de ne pas comprendre pour ne pas l’effrayer. Ça te filait la nausée. Pas parce qu’il te dégoûtait mais parce que tu supportais pas l’idée que l’on puisse se servir de son corps, que l’on brise son esprit et ses attaches pour le rendre plus docile. Tu voulais pas le réparer, juste apaiser ses peurs et ses douleurs. « J’ai des tonnes de questions à te poser.» Et la première concernait son état. « J’aime pas qu’on te fasse du mal Ziggy….» Et qu’est-ce que t’allais faire ? Parce que t’étais loin d’être une armoire à glace. Et lui, il risquait probablement sa vie à trainer avec toi. Alors tu pouvais pas lui demander plus. Tu pouvais pas lui proposer de s’enfuir. T’étais pas capable de le protéger. Pas encore.

Tu le suivais,  faisant bien attention à ne laisser que quelques centimètres entre vous. Tu savais pas comment faire autrement. Tu savais pas comment prendre tes distances. « Chacun sa spécialité.» que tu disais pour le rassurer. « Y’a plein de trucs que je sais pas dessiner tu sais !.» Tu te concentrais sur les portraits et la création de vêtements. La prochaine fois, tu prendrais tes cahiers, pour lui montrer. Des prochaine fois, t’en voulais des centaines. Des milliers. « Tu peux me dire tout ce que tu veux. Tout ce que tu peux.» Tu ne le pousserais pas à t’avouer de dont il ne voulait pas parler. T’avais pas besoin de ça pour le comprendre, pour deviner ses angoisses. T’étais encore saisi par l’insondable mélodie de sa tristesse. « Wah ! Regarde y’a plein de vagues !» et instinctivement tu te saisissais de sa main pour se rapprocher de l’eau. Ici il y avait moins de monde. Ici, vous pouviez passer inaperçu. « Si tu as froid, je te donnerais ma veste d’accord ? Alors n’hésite pas à me le dire. Je ne veux pas que tu tombes malade.» Toi t’avais vaincu le cancer, deux fois, alors tu pouvais bien affronter un petit rhume. Tu mêlais tes doigts aux siens, comme s’il n’y avait rien de plus normal et naturel. Juste pour être certain qu’il ne disparaisse pas. T’avais tellement peur qu’il s’échappe, qu’il ne soit qu’une illusion. Une chimère. Peur de devoir faire face à une solitude qu’il était le seul capable de combler. « Raconte-moi qui tu es Ziggy. Tout ce que tu as le droit de me dire..» Tu ne voulais rien rater.

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Sujet: Re: Bouleversements. (Ashley) -- Mer 27 Oct - 9:51
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Me laisse pas là, emmène-moi, envole-moi
Croiser d'autres yeux qui ne se résignent pas..
✧ ✧ ✧ Ashley x Ziggy
Enfin tu le tiens contre toi.
Enfin tu entends sa voix.

Tout devient limpide et clair à nouveau. Parce que Ash il efface la brume noire et épaisse qui plane sur ta vie. Il a effacé à la seconde ou vos regards se sont croisés, ou il a tenu entre ses mains ton monde créé sur ta feuille de dessin. C'était comme une évidence, une réponse attendue depuis des années, depuis des siècles. Tu ne cherches pas à comprendre cette attraction qui dépasse même l'attraction terrestre. Parce qu'il n'y a pas de réponse à ce lien qui s'est tissé ce jour là. Un fil vous raccroche et il semble assez solide pour te donner le sourire. Pour te montrer qu'il reste en toi une part d'humanité. Qu'ils n'ont pas tout détruit avec leurs souillures, avec leurs blessures. Et cette idée, te fait depuis votre rencontre, voir un morceau de ciel bleu. Et à cet instant il s'élargit, il prend toute la place.
Et tu deviens un gamin heureux.
Mais aussi un homme ébranlé par ces sensations exquises et divines.

Si tu savais prier, tu prierais tous les dieux de la terre, de l'univers, pour que jamais ces sensations ne te soient enlevées. Parce que c'est ta première crainte que cette réalité ne soit qu'un rêve dans ta réalité trop sombre.
Alors tu ne veux pas le lâcher.
Tu ne veux pas l'oublier.
Tu ne veux pas qu'il t'efface.
Et tu serais prêt à tout, même au pire pour que ce rêve jamais ne se termine.


« Oublier ton visage ?? C'est impossible Ash, il s'est gravé tout seul dans ma mémoire, rien ni personne ne l'en sortira. Jamais. » Il pourra te frapper, te rabaisser, te menacer, te priver. Elles pourront te salir encore et encore, te brimer. Ils n'y arriveront pas. C'est une promesse silencieuse que tu fais en glissant ton regard dans le sien. Une promesse que tu te fais et que tu rendras solide comme un roc. « Tu me prendras en photo avec le tien comme ça tu auras aussi mon visage pour les moments ou je ne pourrais être là physiquement. » Parce que tu sens bien qu'il en a besoin Ash. Et ça te tue de ne pas pouvoir lui en envoyer. Mais vous pouvez communiquer c'est mieux que rien, enfin quand tu as accès à ton portable. Là il vient de traverser, comme toi, trois jours de silence pesant et étouffant. Mais vous avez trois heures, cela ne rattrapera pas trois jours mais c'est toujours mieux que rien. Ne pas devenir trop gourmand, cela pourrait se retourner contre toi. Et quand tu l'observes tu as la sensation qu'il comprend tout Ash. Qu'il voit ce que tu n'oses dire de peur de le salir aussi de cette indécence que tu vis au jour le jour. Tant physique que morale. Et tu ne veux pas que cette pourriture touche sa peau. « J'en ai aussi. » Les trois heures qui vous sont offertes vont vous permettre de mettre de la lumière sur des zones d'ombres. Peu à peu vous lèverez le voile. Même si tu sais que sur toi, une grande part restera secrète.
Par honte.
Par peur.
Par pudeur.

Et tu ne rebondis pas à sa phrase, tu baisses juste les yeux. Toi non plus tu n'aimes pas qu'on te fasse de mal. Mais chacun son fardeau et le tien est bien moins gros que celui qu'a traversé Ash tu en es certain. La mort on ne la croise pas pour rien. Même si elle semble avoir décuplé les forces de celui qui vrille ton cœur et ton âme comme personne ne l'a fait auparavant.

Et vous partez vers la plage, l'idée de voir les vagues avec Ash fait pétiller tout ton être. Tu en sautillerais presque de joie en marchant. Tu en éclaterais de rire. Tu te dis qu'il t'a peut être ensorcelé. Mais si c'est le cas c'est le plus beau des sortilèges. Et tu ne veux que personne ne vienne te délivrer de ce piège. Vous parlez dessin comparant vos talents respectifs. « Je t'apprendrais si tu veux à faire des paysages sortis tout droit de ton imagination. Si tu n'y arrives pas je les dessinerais pour toi. » Tes mots sont dits dans un enthousiasme que tu ne contrôles pas. Tu es prêt, si Ash le désire, à lui donner toutes tes heures de liberté. Parce que maintenant tu ne les vois pas sans lui à tes côtés.
Tu étais si triste avant.
Toujours seul.
Tu étais si vide avant.
Toujours creux.
Et là Ash comble tous les vides.
Alors t'imaginais une seconde sans lui, devient l'enfer le plus dur à vivre.

Toi qui ne pensais pas éprouver une douleur plus grande que toutes celles déjà éprouvées. Voilà que l'idée de la douleur de l'absence de Ash dépasse tout. « Tu ne m'en voudras pas d'avoir des secrets. » Parce qu'un ami se doit d'être sincère et tu ne peux pas l'offrir cette sincérité là. Et ça te troue le palpitant.
Surtout qu'il est ton premier ami.
Ton premier tout.
Même si encore tu ne définis pas ce TOUT.

Et vous arrivez à la plage. Tes pupilles s'agrandissent, même si tu as l'habitude de ce spectacle, tu restes toujours ému et touché quand tu le vois. Toujours surpris par la splendeur et la grandeur de cette étendue bleue qui vient caresser le sable comme une main caresse une peau. Comme Ash caresse ton cœur. Et tu n'as pas le temps de répondre que tes doigts se retrouvent prisonniers des siens. Tu souris juste, ce geste tu y as pensé tout le long du chemin. Et sans même ôter vos chaussures vous avancez dans le sable, laissant vos empreintes. Premier réel chemin que vous faites ensemble, le marquant de vos pas qui s'enfoncent dans les grains dorés. « Non ça va. Je n''ai pas froid. Mais merci. Il ne faut pas non plus que tu attrapes froid. » Et ton regard se perd dans ce bleu aux multiples reflets. Il danse doucement, berçant l'instant de son murmure alors que les clapotis résonnent en roulant sur la plage. « C'est vraiment beau. » Peut être encore plus beau car tu n'es pas seul aujourd'hui.
Tu l'as LUI.

Et tes doigts serrent un peu plus les siens. Ton pouce effleure même sa peau dans une tendre caresse. « Viens il y a des rochers là bas. On va s'y asseoir dessus. » Vous serez mieux pour parler. Et tu l'entraînes dans une course vers le coin où tu veux que vous posiez. Et même une fois installé tu ne lâches pas ses doigts. Tu te racles la gorge et tu le lances, un peu hésitant et fébrile. « Alors déjà je suis né le 1er avril 2014 à Busan. A vrai dire ma mère ne savait même pas qu'elle était enceinte. Et je ne connais pas mon père. J'ai appris à mes 20 ans qu'il était mort avec sa femme et sa fille dans un accident de voiture. Par la même occasion j'ai découvert que j'avais un demi frère dont j'ignore tout sauf le nom de famille. Maigre indice pour le retrouver. » Ton regard alterne entre Ash et l'océan. Ta voix est calme, mais ton cœur frappe fort dans ta poitrine, parler de ta vie te secoue. Mais tu veux dévoiler tout ce que tu peux à Ash. « Ziggy n'est pas mon prénom de naissance. Ma mère m'a nommé Mok ce qui veut dire âme, mais ayant perdu la mienne, j'ai changé quand j'ai fuis la maison après sa mort. J'avais à peine 14 ans. Tout ce qui me reste de ma mère est .. » Tu sors le ruban bleu au bout du quel pend l'alliance. « Ce bijou, mon camion de pompier, une photo de nous deux et le coffre qui est dans la consigne. A vrai dire la consigne c'est elle qui l'a ouverte et qui y a mis tous les articles concernant mon père biologique. » Tu poses ta tête sur l'épaule de Ash. « Et toi ? Parle moi de toi. » Parce que tu as besoin de faire des pauses pour ne pas couler tout entier dans ton passé et l'horreur qui y est lié.
Et de sentir sa chaleur contre toi.
Te donne la force.
Celle de faire face à la suite de ton histoire.  



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Sujet: Re: Bouleversements. (Ashley) -- Mer 27 Oct - 11:36
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Me laisse pas là, emmène-moi, envole-moi
Croiser d'autres yeux qui ne se résignent pas..
✧ ✧ ✧ Asley x Ziggy
Outfit Avec Ziggy, tout te semblait simple, malgré la complexité de tes sentiments. T’avais pas imaginé un instant qu’une rencontre aussi hasardeur pourrait te bouleverser au point de t’en faire perdre le sommeil. Son regard, son sourire, la douceur de sa peau. Il était devenu une véritable obsession. Son absence était une lente agonie et son silence te terrifiait. T’étais prêt à tout accepter de lui. A chérir chaque instant passé à ses côtés. Tu te disais que t’avais enfin le droit à ta part de bonheur. Que la vie avait mis sur ta route cet ange pour te récompenser d’avoir traversé des épreuves difficiles alors que t’étais qu’un gosse. Mais tu savais aussi que cette vie était sans pitié et qu’à tout moment, elle pouvait t’arracher ce rayon de soleil. « Tu sais quoi, le mieux c’est qu’on prenne des photos ensemble.» Juste vous deux. Pour les jours où il ne serait pas là, pour les jours ou le manque de sa présence effacerait ton si joli sourire. Tu voulais pas que cette journée se termine, tu voulais pas regarder sa silhouette s’effacer en te demandant si tu le reverrais un jour. Trois heures. C’était peu, et pourtant tellement. Alors sa main, tu refusais de la lâcher, tu la liais à la tienne pour annihiler toute tentative de fuite. Elle tenait parfaitement dans la tienne, et ses légères caresses te faisaient frissonner jusqu’à l’échine. C’était doux, surprenant. C’était mille choses à la fois. Un peu de lui, un peu de toi. Les couleurs de vos deux mondes qui se mélangeaient à la perfection. . « Apprend moi Ziggy..» A dessiner comme toi. Apprend moi à vivre à nouveau. Il avait remis en marche ce cœur que tu croyais broyé depuis bien longtemps. Depuis qu’Il était parti, te laissant un goût amer dans le fond de la gorge et un chagrin immense pour seule compagnie. T’étais surexcité d’être là, du sable plein tes chaussures, à ses côtés. « Je t’en voudrais jamais d’être qui tu es..» Les secrets en faisaient partie. Et puis t’avais pas besoin d’explication. Sa situation, tu l’avais comprise avec ses réactions et l’état de sa peau. Tu le prenais comme il était. Le bon comme le mauvais. T’avais pas peur d’affronter ses démons. Un jour, tu serais capable de les terrasser.

Toi tu posais ton regard sur l’océan, puis sur lui. La plus belle œuvre d’art que t’aies jamais vu, alors tu confirmais dans un doux murmure sans le quitter des yeux « Ouais… c’est vraiment beau.» Tu le suivais sans aucune hésitation, avant de poser tes fesses sur un gros rocher, tes doigts toujours agrippés aux siens. T’étais prêt à l’écouter, prêt à te faire bercer par le son de sa voix durant trois heures s’il le fallait. Tu gravais sa date d’anniversaire dans ta mémoire pour lui souhaiter le moment venu. Dans quelques mois. T’avais envie de croire qu’il serait encore avec toi. Il semblait avoir une histoire difficile Ziggy et tu retenais chacun de ses mots. Tu te demandais comment t’aurais évolué si t’avais pas eu tes parents. Ce cocon familiale apaisant. Tu serrais sa main, doucement, pour lui donner un peu de ton courage. « Un nom, c’est toujours mieux que rien. Je pourrais t’aider si tu veux. J’ai du temps.» T’avais surtout ta liberté. T’observais le précieux bijou et tu sentais ton cœur se serrer, se déchirer dans ta poitrine. Sa vie se résumait réellement à ce petit butin. Mais chaque objet avait une valeur sentimentale. « Tu préfères que je t’appelle comment ?» que tu demandais très sérieusement. Tu l’aimais bien son nom de naissance aussi. Pour le consoler, tu posais ta tête contre la sienne, peu habitué à aborder le sujet de ta propre histoire. T’avais jamais parlé de ta maladie depuis que t’avais mis les pieds à Busan. Pour éviter les regards de pitié et les petites attentions dont t’avais pas besoin. Parce que t’étais pas fragile. Tu l’étais plus. Ton corps avait été abimé par les traitements et les opérations, mais tu faisais une force de tes expériences. « Moi je suis né le deux février. A Londres, mais j’ai toujours vécu en banlieue. A l’autre bout du monde. J’ai mes parents et une petite sœur.» Tu parlais pas souvent de Lily. Elle qui avait dû subir tes allers-retours à l’hôpital. Elle qui s’était effacée parce que tu prenais toute la place. « Quand j’avais cinq ans, on m’a diagnostiqué un cancer. Un truc facile à soigner normalement. Sauf que non. J’ai passé beaucoup de temps à l’hôpital et j’étais tellement fatigué que je pouvais rien faire.» Douloureux souvenirs qui te serraient la gorge. « Mais j’avais mon meilleur ami pour me soutenir, et puis j’ai guéri ! Et mon meilleur ami est devenu mon petit ami.» Ça te semblait important de parler d’Alex. Parce qu’il avait été ton plus grand soutien. « Je pensais que je serais tranquille mais la maladie est revenue quand j’avais quinze ans. J’ai loupé beaucoup de chose dans ma vie. Puis Alex est parti et je l’ai laissé faire pour pas lui imposer d’autres épreuves. Il était trop jeune pour ça…» Il méritait tellement mieux que toi. « Là je suis en rémission et j’essaye de rattraper le temps perdu et de poursuivre mes rêves..» Ziggy, il était ton nouveau rêve. Tu respirais l’odeur de son shampooing pour te détendre. C’était jamais simple de te confier aussi ouvertement. Mais quand tu le faisais c’était toujours avec sincérité. « T’as déjà été amoureux Ziggy ?» T’étais curieux de savoir si quelqu’un avait déjà attrapé son cœur ou si tu serais le premier à essayer.

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Sujet: Re: Bouleversements. (Ashley) -- Jeu 28 Oct - 8:26
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Me laisse pas là, emmène-moi, envole-moi
Croiser d'autres yeux qui ne se résignent pas..
✧ ✧ ✧ Ashley x Ziggy
TW/  Tu ne t'ai jamais posé de question sur ce que tu attendais de la vie.
Qu'est ce qu'un mec comme toi peut en attendre ?
A la fois tout et rien.
Tu ne t'ai jamais demandé si un jour elle t'apporterait autre chose qu'une lourde et écrasante peine.
Qu'est ce que cela t'aurait apporté d'espérer ?
Plus de souffrances. Plus de peurs.
Tu te disais qu'il n'y avait pas d'espoir pour toi.
Tu te disais qu'il n'y avait pas d'avenir pour toi.

Sur tes vingt sept années d'existence, il y en a juste cinq ou tu t'es senti heureux. Même si peu à peu ce bonheur là s'est effacé de ta mémoire, rongé par toutes les souffrances que tu as enduré et que tu endures encore. Tu as oublié ce temps béni de l'enfance, de l'innocence, ou tout t'avait semblé si simple. Il ne t'en reste que quelques bribes qui s'effilochent doucement. En retour tu n'as eu que la cruauté de la vie, elle t'a broyé os après os, te rendant docile et invisible. Tu es devenu au fil des années un objet façonné et manipulé. Tu pourrais ne plus respirer et disparaître que personne ne s'en apercevrait. Sauf lui à cause du fric qu'il perdrait. Comme ton beau père qui a du prendre conscience de ton absence au moment ou tu t'es barré. Dans un cas comme dans l'autre la poule aux œufs d'or a été vite et serait vite remplacé. Au final depuis tes cinq ans tu es juste un point insignifiant dans l'univers. Une poussière sur laquelle on souffle pour s'en débarrasser.
Tu n'es rien qu'un :
Homme enfant qui a du grandir trop vite.
Tu n'es rien qu'un :
Homme enfant qui a du affronter sans bouclier le monde des adultes.
Et maintenant que tu es cassé, brisé qui peut te réparer ?
ASH ? Tu l'ignores encore.
Mais il fait naître de nouveaux rêves.
 

Et des rêves tu en as fais. Tu as espéré que l'on vienne te sauver. Tu as finis pas baisser les bras et par te résigner. Peut être que tu ne le méritais pas. Peut être que tu ne mérites rien. Et pourtant il est là à tes côtés comme une douce friandise sucrée, comme un parfum enivrant, comme une caresse éternelle. Et tu te sens perdu, bouleversé, emporté, dérouté, aimé et ce sentiment là tu avais oublié ce qu'il faisait.
L'as tu réellement éprouvé un jour ?
« Oui se sera encore mieux d'être tous les deux sur la photo. » Une photo devant les vagues, l'infini du monde derrière vous. Pour effacer un peu de la noirceur de ta vie. Avec en cadeau sur tes lèvres un sourire pour lui montrer qu'il compte bien plus que tu ne l'as la facilité de le montrer. Parce que tu te retiens de peur de le voir fuir. Parce que tu ne sais pas réellement comment on fait quand on s'attache à une personne. Toi tu ne t'attaches qu'aux traits de crayons qui te permettent de hurler en silence sur du papier. Tes dessins ils reçoivent toutes tes douleurs, toutes tes craintes, et parfois tes espoirs comme le jour où le destin a mis sur ta route Ash. Ce jour là ton dessin il n'était que tendresse. « Je t'apprendrais promis. » Tu veux que lui aussi puisse poser sur une feuille vierge tous ses rêves et ses espoirs, mais aussi ses craintes.
Tu pourrais même en devenir le gardien s'il te le demandait.
Tu dresserais même une forteresse autour de lui s'il en avait besoin.

Tu as du mal à te protéger, mais tu trouverais le courage de le protéger lui. Parce que sa vie est bien plus limpide que la tienne. Parce que tu vas devoir garder des zones d'ombre pour ne pas le blesser. Pour qu'il ne voit pas ce qu'on a fait de toi. Tu ne veux pas mettre sur sa vie cette noirceur là. Même s'il en devinera peut être la profondeur. « Merci. » Tu te sens soulager qu'il accepte que certains voiles restent en place. Mais tu culpabilises aussi de le cacher qui tu es vraiment. Car cela pourrait fausser votre lien.

Et vous voilà face aux vagues et le monde autour de vous devient minuscule face à cette étendue. Il ne se concentre même que sur vos deux silhouettes accrochées par vos doigts liés. Serments, promesses, sincérité, tendresse, tout passe par ce geste fort et vrai.
Il y a t-il besoin de mot à cet instant ?
Non, le silence suffit amplement à te faire prendre conscience de ce bouleversement qui grandit en toi.

Tu n'en saisis pas tous les éléments, mais cela t'es égal. Tu saisis l'instant présent et c'est le plus important. Et la beauté vous éclabousse, rendant la seconde plus belle. Vous finissez sur un rocher, toujours liés et pas du tout prêt à lâcher l'autre. Peut être que vous vous donnez la force d'accepter les pans de vie qui vont être comptés. Avec en fond le clapotis des vagues qui se meurent sur le sable avant de ressusciter pousser par l'envie de vivre. « J'ai eu aussi un nom celui de ma mère pendant 14 ans, avant de le changer pour Darker l'ajoutant à mon nouveau prénom. » Tu avais abandonné ce qui tu raccrochais à elle car tu savais que jamais elle ne reviendrait pour t'abandonner entièrement à ce que la vie aller t'offrir. « L'un comme l'autre sont emprunt de douleurs que jamais je ne pourrais effacer. Je n'ai plus rien de Mok, cet enfant est mort depuis bien longtemps. Et Ziggy même s'il s'est bâti dans la souffrance c'est celui que je suis à présent. Même si je ne suis pas grand chose .. » Et si un jour tu changes, tu sors de ce carcan peut être que tu retrouveras le prénom que ta mère t'a donné à ta naissance. « Zig si tu veux. »
Et tu te livres délivrant tes souvenirs.
Et en retour tu l'écoutes.
Et des larmes bercent tes yeux alors que son histoire pénètre ton cœur.


Tu te doutais qu'il y avait derrière son doux regard de la souffrance. Ash sourit. Ash est fort. Mais il a traversé des épreuves. Et tout se grave au fer rouge dans ton palpitant. Il tatoue chaque centimètre de ta peau de son passé, de ses souvenirs qu'il partagent. Et tu le vois couché sur son lit d'hôpital à lutter contre cette putain de maladie. Et tu vois son ami, son petit ami, ce lien met un drôle de goût entre tes lèvres. Pique ton cœur comme une lame affûtée. Tu mets même ta main libre contre ta poitrine ne sachant que faire de cette nouvelle douleur. Avant qu'elle ne s'efface dans son regard plus intense.
Tu as encore plus envie de le cajoler, de la câliner.
Tu te retiens de le toucher.
D'arranger la mèche qui tombe sur son front.
De glisser ta main sur sa joue, dans son cou.
 
Et puis il y a sa question. Et tes yeux se perdent sur les grains de sable posés devant les roches. Tu essaies de les compter restant silencieux un instant.
Est ce que tu sais au moins ce que ça fait d'aimer ?
Puis avec lenteur tu relèves ton visage et tu viens plonger tes yeux dans les siens. Et tu fais ce geste que tu as retenu il y a quelques secondes. Tes doigts frôlent ses cheveux pour les remettre en place, ils effleurent sa joue et se placent contre son cou. « Non jamais. La vie ne m'a jamais permis d'aimer. Ou d'être aimer. Je ne sais même pas si j'en serais capable. Je suis trop noir à l'intérieur. » Ton cœur s'emballe, et une chaleur étreint tout ton être avec violence. Tu as la sensation de manquer de souffle et pourtant respirer n'a jamais été aussi facile. Tes yeux accrochés aux siens, tout palpite.
Est ce que je pourrais t'aimer toi ?
« J'ai fuis de chez moi parce que je me suis dis si je restais tout serait pire, même si mon beau père disait toujours on regarde mais on ne touche pas. Mais ses mains m'ont souvent effleurer ne serait ce que pour arranger ma position pour que la photo fasse plus … suggestive. Être touché est compliqué pour moi. » Et pourtant Ash l'a fait avec une facilité désarmante. Tu avales difficilement ta salive. « J'ai souvent espérer que ma mère remarque son petit manège .. mais elle semblait être aveuglée par l'amour qu'elle lui portait .. je passais au seconde plan .. durant presque dix ans la peur vissée au ventre car il la menaçait je l'ai laissé faire .. dehors je gardais mes distances avec tout le monde .. je ne voulais pas qu'on sache .. j'avais honte .. alors j'ai toujours été solitaire … et puis le soir de l'enterrement quand tout a failli déraper j'ai fui .. » Et tu viens appuyer ta tête une nouvelle fois contre l'épaule de Ash, voulant cacher les larmes qui t'assaillent. Tu soupires. « Je pensais que fuir était la solution, je me suis qu'à 14 ans je pouvais tout affronter et qu'ailleurs se serait mieux  .. et j'y ai cru quand je l'ai rencontré  .. »
Mais il n'y a pas eu de mieux, il y a a eu juste un nouvel enfer.
Avec de nouvelles règles. Et de nouvelles souillures.

Et tu relèves la tête pour venir retrouver ses yeux, les tiens sont humides de larmes. « Alors la vie ne m'a jamais donné l'opportunité d'aimer. J'évite les rencontres aujourd'hui comme je les évitais dans le passé. Mon monde est restreint et les gens que je croise ne sont pas des gens qui m'aiment .. enfin pas comme on définit le mot aimer. » Parce qu'elles t'aiment quand tu es dans leurs lits. « Tu es l'exception Ash. Toi tu changes tout .. Tu me donnes envie de tout .. Même de choses que je pensais impossible .. On n'a jamais eu un geste de tendresse  envers moi sauf ma mère et  .. encore je me demande si certains n'étaient pas juste là pour me faire accepter l'inacceptable  .. il y a les anges, des paumés comme moi  .. mais là aussi cela n'a rien à voir .. » Il n'y a pas l'intensité qu'il y a avec toi. Tes doigts se perdent dans sa nuque alors que ton cœur rate un battement face à la puissance du moment.
Tu te sens comme un papillon attiré par la lumière.
Attiré par sa lumière.
Apprends moi à aimer Ash.
Montre moi tout ce que ce sentiment fait éprouver.
Quitte à en avoir le cœur et les tripes retourner à jamais.
Quitte à mourir après d'avoir oser t'aimer.


Et tes lèvres tremblantes se posent sur sa joue.


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Sujet: Re: Bouleversements. (Ashley) -- Jeu 28 Oct - 12:19
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Croiser d'autres yeux qui ne se résignent pas..
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Outfit Un nom c’était important. Lui il n’avait même pas pu garder le sien et ça te semblait impensable. On lui avait arraché son innocence et le peu de chose qu’il avait. T’étais révolté, mais qu’est-ce que tu pouvais faire ? T’avais aucun pouvoir face à son désespoir, face à ceux qui détenaient sa liberté. Tu pouvais juste lui offrir des instants de répit, des voyages imaginaires pour soulager ses peurs, une promesse d’un avenir meilleur. T’essayais de voir la lumière même dans les plus profondes abysses. Parce que c’était le seul moyen de ne pas sombrer, de se raccroché à l’éclat d’un espoir. T’étais la preuve vivante que les choses pouvaient s’arranger, même si ta situation n’était clairement pas comparable à la sienne. Alors oui t’avais souffert, mais dans des circonstances bien différentes. T’avait conscience d’être un gamin chanceux. Aujourd’hui tu pouvais vivre, comme tu le désirais. T’avais enfoui au plus profond de toi tes angoisses pour ne pas te laisser submerger par l’appréhension d’une nouvelle rechute. Ziggy, il était coincé dans un enfer qui semblait sans fin et duquel il n’était pas autorisé à s’échapper. Parce qu’il n’avait personne. Nul part où aller. Toi tu voulais bien être sa personne. Son nouveau chez lui. L’accueillir au creux de tes bras tant qu’il voudrait bien de toi. Aucun être humain n’était forgé pour subir autant de souffrances. Il était bien plus courageux que tu ne le serais jamais. Tu le regardais avec admiration, avec passion, et tu supportais pas de le voir se dévaloriser. Alors tu murmurais « J’aimerais que tu te vois comme moi je te vois…» Il était beau. Vraiment incroyable. Il te faisait chavirer d’un simple regard et tu te noyais dans ses yeux à la tristesse infinie. « Tu n’es pas rien.» Il était tout. Depuis que t’avais croisé sa route, il était devenu le centre de tes pensées et il occupait constamment ton esprit. Alors ça te semblait logique, de te confier, de lui livrer tes secrets dans la plus grande des franchises. Tu lui épargnais les détails sordides des effets des médicaments et de tes pensées trop sombres, mais l’essentiel était là. Dans les mots que t’avais choisi. Y’avait cette boule au fond de ta gorge qui faisait trembler ta voix, mais tu retenais tes larmes. Ce passé, tu voulais l’enterrer.

Surpris par son geste, tu sentais ton corps tout entier céder à sa tendresse. Un geste simple, pur. A cet instant, tu regrettais pas d’avoir laissé pousser tes cheveux et tu penchais légèrement la tête pour sentir un peu plus la pression de ses doigts sur ton cou. Il était vraiment magique Ziggy. Il faisait fuir tes doutes et tes incertitudes en une fraction de seconde. A certains moments, t’avais l’impression d’être celui qui devait le protéger malgré ton jeune âge, puis à d’autres, il te faisait te sentir en sécurité, comme si plus rien ne pourrait jamais t’arriver dans ce monde terrifiant. A tes yeux, il n’y avait rien de plus beau que l’amour même si t’avais fini le cœur en miettes. Et tu te sentais tellement triste pour lui qu’il n’ait jamais eu la chance de connaître tout cette exaltation. Et son histoire, elle te bouleversait encore un peu plus. Elle te mettait en colère. Contre la terre entière. Contre cet homme qui avait abusé de sa pureté. Contre sa mère trop aveugle. Contre la société pour l’avoir laissé entre les griffes d’un monstre. Ça te filait la nausée qu’on puisse se servir d’un enfant pour combler les désirs malsains de ceux qui en avaient les moyens. Tu sentais cette rage remonter tout droit des tréfonds de ton âme et t’avais envie de l’étouffer d’amour. Combler ses années de solitude. Tu voulais lui offrir tout ce que t’avais. Tout ce que t’étais. Le meilleur, mais aussi le pire. Tu pouvais entendre ses larmes, et tu le laissais déverser sa peine en silence le regard rivé vers l’océan. Tu prenais le temps de te calmer, de desserrer ta mâchoire qui commençait sérieusement à te faire mal. « Je suis vraiment désolé que tu aies eu à vivre toutes ces choses...» Et ce n’était pas terminé. Il avait fui la folie d’un homme, pour en rencontrer celle d’un autre, probablement plus violent. Tu levais doucement ta main libre pour essuyer ses pleurs de ton pouce. Lentement. Pour ne pas le brusquer. Pour lui prouver qu’il n’avait rien à craindre de toi. T’étais vraiment écœuré par la nature humaine. « Je pourrais jamais réparer ce qu’on t’as fait, mais je veux te montrer qu’il y aussi des belles choses à vivre. Je te ferais jamais de mal.» Certainement pas volontairement.

Ses mots faisaient trembler ton cœur et tu te sentais important, rassuré d’être le seul capable de provoquer toutes ces émotions. Tu comptais pas le laisser tomber. T’allais te battre pour Ziggy, de toutes tes forces. Et quand tu sentais ses lèvres contre ta joue, tu baissais légèrement la tête pour dissimuler tes joues légèrement rouges derrière te cheveux. « T’es capable de tout faire tu sais. Faut juste que tu y crois un peu. Aimer, c’est naturel, y’a pas besoin de réfléchir. Ça te prends aux tripes. C’est beau. Parfois, ça peut faire aussi très mal. Mais ça en vaut vraiment le coup…» que tu murmurais, noyé sous les souvenirs de ton premier amour. T’étais loin d’être un expert, tu voulais simplement partager ton expérience. « T’es pas obligé si t’en as pas envie. Je trouve que ça serait juste dommage de passer à côté d’une belle histoire.» La vôtre ? Peut-être. Tu savais pas. Tu savais plus rien depuis qu’il avait mis ton cœur dans tous ses états. Tu voulais pas précipiter les choses, qu’il ne se sente pas pris au piège. « J’aime bien être avec toi. Et… je pensais pas ressentir à nouveau quelque chose d’aussi fort… de plus fort…» Et savoir que ce sentiment était réciproque te faisait sourire comme un crétin. Tu te sentais pousser des ailes et tu trouvais le courage de demander « J’ai… très très envie de t’embrasser. Est-ce que tu voudras bien me laisser faire quand tu te sentiras prêt ou… c’est un peu trop déplacé ?» Toi, tu voulais rien faire sans ton accord. Et t’étais même pas certain de lui plaire. Peut-être que tu t’étais un peu trop enflammé, que t’avais mal interprété ses mots. Et tu te sentais soudainement vraiment très con. Alors t’essayais de te rattraper en jouant nerveusement avec sa main. « Excuse moi, j’aurais pas dû demander ça…»

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Sujet: Re: Bouleversements. (Ashley) -- Jeu 28 Oct - 18:49
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✧ ✧ ✧ Ashley x Ziggy
Et doucement le voile tombe.
Comme les pétales d'une rose qui se fanent.

Tu n'es pas grand chose, qu'un grain de sable dans le rouage d'une vie bafouée. Brimé et muselé tu sais que tu es voué à une existence sombre et dénué de tout sens moral. De toutes émotions intenses. Tu n'es qu'une curiosité que l'on sort au moment adéquate. Une pauvre bête qui se retrouve prisonnière quand on a obtenu ce que l'on attend de toi. Et si à l'extérieur la beauté demeure, renforcée quand vient l'instant par des apparats, par des tenues de luxe. Tu n'as pas une grande opinion de l'image que tu renvois. Vagabond de la vie, qui n'a pas de port t'attache mais une laisse tissée d'une main de maître par ton mac. Tu te demandes même ce qui peut faire rester Ash à tes côtés. Ce qui a pu l'attirer vers toi.
Lui qui dégage tant de lumière.
Lui qui respire la vie.
Alors que toi c'est la pourriture qui t'engloutit.

Tu ne respires que parce qu'on t'en donne le droit. Un pas de travers et ton souffle sera éteint aussi facilement que l'on souffle sur la flamme vacillante d'une bougie. Et les pétales tombent une à une libérant le cœur, mais un cœur flétri, un cœur meurtri. Pourtant les mots de Ash sont un rayon de soleil qui irradie ton âme. Vague sensation d'une existence qui vaut le coup d'être vécu.
Tant de batailles menées.
Tant de chutes.
Tant de blessures.
Est ce que tu as tout enduré pour le rencontrer LUI ?
Est-il la réponse à tes cris ?
Est-il la réponse de la vie ?

Le cadeau si chèrement chéri et attendu enfin là avant que Noël ne vienne. Tu n'oses à peine y croire. Et pourtant. Ses mots sont si touchants. « Montre moi comment tu me vois. » Parce que si tu n'es pas rien à ses yeux tu es quoi ? Pour toi il prend toute la place, mais il n'y avait personne avant. Alors il semble facile de te glisser dans ta vie vide d'essence vitale. Mais lui, lui qui a tout même si les douleurs ont été souffrances. Même s'il a perdu une part de lui dans sa bataille. Ash a tellement de choses à offrir à un autre que toi. A la terre entière.
Que lui donneras tu en échange ?
De ce temps qu'il t'offre comme si à ses yeux tu étais précieux.


Il fait naître en toi tellement de bouleversements. De questionnements. D'envie d'interdit. Tu pourrais basculer dans ses yeux, t'y noyer et ne plus vouloir en sortir. Tu voudrais te perdre contre sa peau. La frôler et ne plus la quitter. Et tu oses. Tu oses l'effleurer comme jamais tu ne te le permets. Comme jamais tu ne t'en donnes le droit. Par peur des représailles. Parce que tu n'as personne à toucher. Ce genre de geste ce n'est pas pour un mec comme toi. Et celles que tu touches n'ont jamais cette tendresse. N'auront jamais ce que tu es prêt à donner à Ash.
Ce bout de toi que tu pensais mort depuis bien des années.
Ce bout de toi que tu ne sais pas contrôler.
Ce bout de toi que tu sais pas réellement donner.
Parce que tu n'as pas appris à aimer et à être aimé.

Et dans ta tête tout valse, bercer par une musique qui vous emporte. Et dans ton être le soleil qu'il a levé ne semble pas vouloir se coucher. Pourtant les mots sont forts, noirceur de ton existence. Même si tu le préserves des détails, il voit combien on t'a sali, on t'a tué de l'intérieur. Tu te dis qu'il ne le supportera pas. Qui supporterait ce genre d'aveu ? Mais il reste. Tendresse de l'instant quand tu te laisses aller contre lui. Respirant un peu plus son odeur.
Enivrante sensation.
Que tu voudrais rendre plus intense.

« Je sais Ash et jamais je ne te demanderais de me réparer. C'est impossible. Personne n'a ce pouvoir. Tu m'en fais vivre des belles choses à cet instant. Depuis que tu es venu vers moi. C'est déjà beaucoup ce que tu m'offres. J'ai jamais eu autant. » Voix qui tremble de ce ressenti profond qui t’anéantit autant qu'il te rend fort. « Je ne te ferais jamais de mal non plus. Plutôt mourir que de faire souffrir. » Et à cet instant l'idée de ne plus le voir t'est insupportable. Tes instants de liberté vont devenir encore plus précieux. Tu vas les attendre, espérant que ton mac ne t'en privera pas. Espérant qu'il ne découvre rien de cette histoire. Amitié qui s'égare dans une romance qui déclenche autant de craintes que de joie.
Tu vas l'attendre :
Comme la neige attend l'hiver.
Comme les fleurs attendent le printemps.
Comme la plage attend l'été.
Comme les feuilles attendent l'automne.

Et tant bien tu en mourras. Mais avant tu goûteras au souffle chaud qu'il distille en toi. Oubliant que demain pourrait apporter une froide morsure.

Et tes lèvres retrouvent la douceur de sa peau. Tu frissonnes de ce contact léger mais troublant, et tu n'es pas le seul troublé à cet instant. Tu souris en le voyant cacher son visage derrière ses cheveux, cheveux que tu caresses avec tendresse. Tes joues sont aussi empourprées, car si le geste est naturel tu prends conscience du message qu'il délivre. Et ses mots résonnent une nouvelle fois dans tout ton être. Tu te sens comme un adolescent qui découvre le monde. Les émotions qui y sont liées. Tout au moins les plus belles et les plus fortes. La palettes la plus éclatantes. Car la plus sombre tu la connais par cœur. « Ce n'est pas que j'en ai pas envie. C'est juste que j'ai toujours mis des barrières ..  je me suis dis que personne ne voudrait de mon cœur  .  même les chiens errants ont plus de chance que moi de se faire aimer  .. et je ne veux faire souffrir personne .. j'ai un fardeau à porter je ne peux l'imposer ..  et le partager est compliqué il y a beaucoup de contraintes et pas sur que même par amour quelqu'un soit prêt à l'accepter .. » Tu es conscient que ta vie est un frein à une histoire d'amour. Alors tu t'es toujours préservé de tout.
Sauf de Ash.
Tu n'étais pas prêt.
Mais là tu veux rien lâcher. Tu ne veux plus le lâcher.


Et ses mots font voler ton cœur. Le font exploser. Tu te sens perdu, tu as l'impression de couler. Mais en même temps une chaleur foudroyante se repend dans tout ton corps. Tu trembles et tu frissonnes. Ash vient de te dire qu'il voulait t'embrasser. Ta bouche a du s'ouvrir comme un O. Ton cœur s'agite dans ta poitrine et tes mains sont moites. Tes joues sont certainement cramoisies vu l'incendie qui s'invite dans tout être. Tu ne contrôles plus rien. Et puis il s'excuse. Alors doucement tu glisses tes doigts sous son menton pour lui faire relever la tête et plonger dans son regard. Tu lui souris timide et empoté. Tu bouges les lèvres pour parler mais sous le coup des émotions aucun son ne sort. Alors tu te racles la gorge, ce genre de situation tu ne l'as jamais vécu. 27 ans et tu te sens comme un innocent face à sa première expérience. « Ne t'excuse pas tu n'as rien fais de mal. J'aime ta franchise. Et tu es beau quand tu rougis. Je suis bien avec toi aussi. » Ton pouce vient effleurer ses lèvres. « Tout ce que tu me fais ressentir je le découvre c'est une explosion autant effrayante qu'enivrante. » Un savant mélange entre peur et ivresse. «  Je n'ai jamais embrassé par envie et encore moins par amour. J'ai jamais imaginé qu'un garçon pourrait m'attirer.. » Ton passé a faussé la donne. « Mais je ne sais pas si les femmes m'attirent .. » Ce n'est pas parce que tu couches avec que tu en as envie. « Enfin c'est compliqué. Tout ce que je sais c'est que tu me bouleverses, que tu me troubles. Que depuis que je t'ai vu tu envahis mes pensées  .. mêmes les plus intimes. » Et tu ne caches pas la couleur que prenne tes joues en avouant cette réalité. « Je sais que l'idée de te perdre m'est insupportable. L'idée de ne pas te voir aussi. Ces trois jours ont été le pire des enfers Ash. J'ignore ce que tout cela veut dire. J'ai jamais été aussi paumé. Mais j'ai jamais été aussi heureux. Et je te le dois. Et j'en veux encore de ce bonheur fou. Mais j'ai peur aussi car je ne veux pas que les souillures que je porte et donc je ne peux me débarrasser salisse la pureté que tu es. Parce que ce que je fais n'a rien de glorieux .. » Ta main glisse dans son cou. « Est ce que je mérite tes baisers ? Est ce que je mérite plus de toi ? Je ne veux rien t'imposer. Mais je ne refuserais rien de ce que tu me donneras. »
Tant que cela fait battre ton cœur.
Tant que ça te donne chaud.
Tant que ça t'enivre.
Et que ça te redonne le goût à la vie.

« Je saurais me contenter de ce que tu voudras m'offrir. Tes sourires, ton regard, ta présence à cet instant c'est déjà beaucoup Ash. Tellement plus que ce que j'ai jamais eu, tellement plus que ce que j'aurais jamais. »

Alors le reste c'est juste du bonus.


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Sujet: Re: Bouleversements. (Ashley) -- Ven 29 Oct - 15:37
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Me laisse pas là, emmène-moi, envole-moi
Croiser d'autres yeux qui ne se résignent pas..
✧ ✧ ✧ Asley x Ziggy
Outfit Comment est-ce que tu le voyais ? Tu regrettais de pas avoir pris tes crayons pour lui montrer. T’avais plus de facilité à transmettre tes émotions sur une feuille de papier. Tu réfléchissais, pour utiliser les bons mots. T’étais pas d’ici et même si tu parlais bien la langue, tu voulais pas te tromper pour être certain qu’il comprenne bien ta vision. « Je te vois comme… Comme un ange. Un vrai. Je vois ta beauté, je sens ta pureté et ta sincérité. Je sais que y’a des zones d’ombres et des choses dont tu veux pas parler. Mais j’arrive à les comprendre. Je sais Ziggy. Je ne connais pas les détails, mais je sais. » Que son corps n’était utilisé que comme une vulgaire marchandise et qu’on ne lui laissait pas le choix. « Je sens tes fragilités, tes angoisses. Je devine ta douceur. Je vois la couleur de tes rêves et celles de tes cauchemars. » Tu voulais pas qu’il pense que tu pourrais fuir face à sa situation. Que t’étais dégoûté par ce qu’il faisait. Ce n’était pas le cas. Tu voulais juste le protéger. Lui donner confiance en lui. Lui ancrer dans le crâne qu’il n’était pas seul et qu’il pouvait compter sur toi. T’acceptais ses chagrins, ses silences, et même ses petites joies. « Je veux pas que t’aies peur avec moi. Je veux que tu sois toi-même et que tu puisses me dire tout ce que tu veux. » Parce que tu jugeais pas les gens. Tu l’avais jamais fait et tu comptais pas commencer aujourd’hui. Sûrement pas avec une âme aussi belle et sincère que celle de Ziggy. Tout comme toi, il refusait de faire mal, et il était bien trop précieux pour ce monde. Tu savais pas comment tu pouvais égayer sa vie. Lui permettre de tenir le coup et de ne pas sombrer trop profondément dans ses sombres abysses.

T’aurais pu vendre ton âme au diable pour qu’il ne cesse jamais de te toucher avec une telle tendresse. Comme s’il avait peur de te blesser de ses doigts si fins et délicats. Tu voulais découvrir chaque parcelle de sa peau, te les approprier avec douceur. Lui montrer à quel point tu le trouvais parfait. Tu te sentais un peu bête d’avoir demandé si tu pouvais l’embrasser. Tu comprenais pourtant ses appréhensions et ses craintes. T’avais pas pu t’en empêcher. Parce que tu savais que ce n’était pas un caprice, ni une expérience. Ziggy il était un véritable bouleversement dans ta vie, un bulldozer qui avait tout emmené sur son passage, ne laissant que des sentiments inconnus et cette forte envie de t’emparer de ses lèvres. Tu gardais le silence, trop occupé à te perdre dans son regard, encore une fois. « Je…euh… t’es pas obligé. Je veux pas te forcer surtout… et puis t’as le droit de pas être attiré par les hommes tu sais, c’est pas grave. Ou les femmes…» tu bafouillais, t’arrivais plus à réfléchir et former des phrases cohérentes. Parce qu’il était d’une telle évidence que t’avais même pas imaginé un instant ses préférences. Mais tu te surprenais à sourire devant ses joues un peu plus rouges et sa confession. Tu pouvais pas nier que t’étais ravi d’occuper ses pensées. Toutes ses pensées. Et ses mots te frappaient en plein cœur. T’avais l’impression d’exister. Après toutes ces années à te demander qui tu étais vraiment. Il te donnait envie de vivre encore plus fort. « Arrête de croire que t’es sale, ou de penser que tu vaux rien. Je vois rien de tout ça. Et je me fiche de ce que tu dois faire pendant qu’on n’est pas ensemble ok ? C’est pas ta faute.» Même si ça te brisait le cœur de ne pas pouvoir le sortir de ce tourbillon infernal, tu te promettais de rendre ses journées plus belles, qu’il comprenne que cette vie, aussi pourrie soit-elle, elle méritait d’être vécu malgré tout. Que ça ne s’arrêtait pas là. Qu’il y aurait un demain. Plus beau.

Il te coupait le souffle Ziggy, avec sa franchise et son air presque timide. « Tu mérites d’avoir le monde à tes pieds. Tu mérites d’avoir tout de moi. Ne doute jamais de ça.» Il avait volé une partie de ton cœur ce jour-là, marqué ton âme au fer rouge. T’étais pas sorti indemne de cette soudaine rencontre. C’était avec douceur que tu choyais sa joue, approchant ton visage du sien pour capturer ses lèvres. Un baiser chaste pour ne pas l’effrayer. Mais un baiser dans lequel tu transmettais tes sentiments, tes incompréhensions, toutes tes dualités. T’avais l’estomac noué alors que tu cessais de respirer, enivré par la beauté du moment. Tu savais pas combien de temps t’avais passé contre sa bouche mais c’était bien à contre cœur que tu te reculais avant de demander, inquiet « Ça va ? Si… si t’as pas aimé, ou si ça t’as mis mal à l’aise, il faut me le dire. Je le referais plus.»Toi t’avais adoré ça, et tu devais te contenir pour ne pas y replonger, pour ne pas voler une deuxième ration. Il y avait bien longtemps que tu n’avais pas embrassé quelqu’un. Et tu pouvais les sentir, les fameux papillons dans le ventre. Ceux qui venaient te chatouiller quand tu dessinais. Tu remettais nerveusement tes mèches de cheveux derrière tes oreilles. Tu voulais rien précipiter. Et pourtant t’étais impatient de recommencer. De retrouver cette ivresse des premiers instants. De la passion. De l’ardeur.

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Sujet: Re: Bouleversements. (Ashley) -- Sam 30 Oct - 11:16
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Me laisse pas là, emmène-moi, envole-moi
Croiser d'autres yeux qui ne se résignent pas..
✧ ✧ ✧ Ashley x Ziggy
La peur est là, serrant tout ton être. Elle est virulente, violente. Elle te ronge comme de l'acide. A cet instant elle est la maîtresse du jeu. Découvrir comment Ash te voit, devient primordial, viscéral. Même si la peur de n'être pour lui que le pâle reflet qu'une ombre malsaine, se visse à tes tripes. C'est horrible comme sensation. Tellement horrible que tu pourrais hurler la douleur que tu ressens. Toi qui ne te voit que comme un minable, un raté, une chose insignifiante qui disparaîtra de la terre sans que personne ne le sache.
Exister au travers de ses yeux.
Exister vraiment.
Devenir beau. Devenir pur.
A travers ses mots. Sa voix.
C' était respirer enfin.
C'est enfin vivre.

Et tu l'écoutes. Te laissant bercer par le timbre de sa voix, ce son doux qui fait envoler ses mots les posant directement sur ton palpitant déchiqueté et en émoi. Toi l'enfant sali, l'adulte bafoué, tu deviens un ange, un vrai. Malgré tes zones d'ombre. Malgré le fait qu'il sache. Qu'il est compris le poids que tu portes. Et ta gorge se serre. Et dans ce silence qui caresse l'instant Ash peut lire dans tes yeux tout ce qu'il vient de mettre dans ton cœur. La tendresse et la douceur que tu n'as jamais reçu, et bien plus encore. Il ajoute une couleur à la palette de ta vie. Une couleur que tu ne peux définir et qui se décline en une myriade de coloris. Partant d'une teinte claire pour aller vers une teinte plus foncée, vrillant tout ton être. « Et tu n'éprouves pas de dégoûts ..  » Murmure qui s'égare. Tremblement dans ton être. « Je n'ai pas peur .. sauf de te perdre .. » Parce que tout était trop beau à cet instant.
Tu découvres à peine une nouvelle saveur.
Et tu es déjà accro.
Alors l'idée de la voir disparaître.
Tu ne peux pas la supporter.  


Et il y a ce trouble puissant, imposant, qui t'enlace et t'emporte. Un trouble qui te ravage comme un tsunami, mais rien ne se détruit à son passage. Bien au contraire, tout se construit. Pierre après pierre, Ash monte les murs de ta vie. Toi qui te pensais vagabond sans port d'attache, tu viens de trouver la lumière de ton phrase et il te ramène à bon port. Tu ignores si ce rêve là, un jour tu le vivras dans d'autres moments que tes maigres heures de liberté. Mais cela t'importe peu car tu sais à présent que ces sensations existent. Et qu'elles sont sublimes, exquises, divines. Et que le reste à côté n'est qu'une épreuve que tu vas pouvoir traverser. Car Ash vient de t'armer pour enfin lutter. Quitte à lutter dans le vide. Tu tiens entre tes mains la puissance de l'espoir. Ou plutôt il tient entre ses mains la puissance de ton espoir.
Tout est nouveau, inédit, surprenant, inattendu.
Mais tout est vrai, sincère, pur.
Et tu y crois comme jamais tu n'as cru.

Et dans son regard un horizon flamboyant se dessine. Et sur ta peau des frissons naissent brûlant la peau d'un feu d'une puissance rare. Et tu n'as pas envie de contrôler ces émotions parce que jamais tu n'en as éprouvé des aussi belles. « Tu ne m'obliges en rien. Ni tu ne me forces pas. A vrai dire je ne me suis jamais vraiment posé de question sur mes préférences .. de toute façon elles n'ont pas réellement eu le temps de se dessiner .. ce sont juste mes souffrances et mes blessures qui me les ont dicté .. » Tu plonges un peu plus tes yeux dans les siens. « Là c'est mon cœur qui parle .. et je sais que je peux l'écouter. »
Car tes doutes deviennent ses vérités.
Car tes peurs deviennent sa sincérité.

Même s'il reste toujours accroché à ton esprit ce fait que tu es loin d'être une âme pure. Que tu es loin d'avoir un corps pur. « Qu'est ce que j'ai fais pour mériter de rencontrer quelqu'un comme toi, avec une âme si belle, avec un cœur si bon. » Tu as parfois imaginé une personne qui pourrait te voir autrement, tu te disais qu'elle ne pouvait pas exister. Qu'elle n'était qu'une chimère de ton esprit. Un mirage impossible à réaliser. Et pourtant cette personne se trouvait là tout contre toi.
Ton Graal.
La quête de toute une vie.

Ash t'accepte tel que tu es. Il accepte, il a ce pouvoir là. Il ne s'attarde pas sur la réalité de ta vie, juste pour avoir ces instants. Ceux que ta liberté t'offre, ceux que tu es prêt à lui donner sans condition.
Maintenant. Demain et à jamais.

« Et tu mérites d'avoir tout de moi. » A vrai dire il avait déjà tout. Sans même t'en douter, sans même t'en rendre compte, tu lui avais tout donner à la seconde ou tu l'avais rencontré. Parce que ce jour là tu n'as pas détourné les yeux. Parce que ce jour là tu as été toi pour la première fois et que tu l'as laissé entrer dans ton cœur. Il a été une évidence à cette seconde. Une évidence qui se dessine avec plus de force et de profondeur alors que tu sens son souffle caresser ta peau, sublimant l'instant de confusions profondes et enivrantes.
Et le temps s'arrête.
Et ton cœur s'emballe.
Plus ivre que jamais.

Tes lèvres goûtent pour la première fois la saveur d'un vrai baiser. Un baiser partagé. Et tu trembles, tu frissonnes, tu brûles, tu t'enflammes. C'est doux, chaud, envoûtant, désarmant. Terriblement agréable. Addictif. Et le temps de ce baiser, aussi fragile qu'une larme, aussi fort qu'un soupir, tout s'efface. Le noir de ta vie disparaît, ne reste que la lumière que Ash rend plus belle. Et tu voudrais que le temps ne reprenne pas sa course alors que tes doigts posés contre sa nuque frôlent un peu plus sa peau. Et lorsque vos bouches se séparent tu le regardes, le trouble agite tes yeux. Ton palpitant danse. Ton souffle est court. Tes joues se sont empourprées. Et une vague de chaleur s'égare dans tout ton être. Tu poses tes doigts sur tes lèvres les effleurant en silence avant de venir les poser sur les siennes comme pour imprégner ta dextre de ce contact bien trop court à ton goût. Et c'est avec un baiser que cette fois toi tu lui donnes que tu réponds à ses craintes. Passant ton autre bras autour de sa taille pour l'attirer contre toi. Le sentir un peu plus. Dévorer de ta chaleur la sienne. Tu es aussi doux que lui.
A cet instant vos âmes se tissent l'une avec l'autre.
Vos battements de cœur s'accordent sur le même rythme.
Vos peaux s'embrasent.
A cet instant tu aimes.

Sans en connaître réellement les tenants et les aboutissants car ce sentiment tu le découvres comme un nouveau né découvre le monde sublime qu'on lui met à porter. Mais ton monde il s'écrit d'une seule façon :
Avec les lettres d'un prénom : ASH.
Et vos lèvres se séparent à nouveau et tu as juste l'impression de voler. De ne plus toucher terre. « Je ne pensais pas qu'un baiser puisse être aussi puissant en émotion. » Tu en frisonnes encore. Et tu souris d'un sourire qui rayonne et qui illumine ton visage. « Je n'aurais plus jamais peur .. je ne me sentirais plus jamais seul .. car je sais maintenant ce qu'aimer peut faire .. » Et ce n'était qu'un baiser. Un simple baiser. Tu n'oses même pas imaginer le reste. Et tu éclates de rire, heureux et enivré de ce morceau de vie que tu reçois comme le plus beau des cadeaux.


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Sujet: Re: Bouleversements. (Ashley) -- Dim 31 Oct - 9:49
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Me laisse pas là, emmène-moi, envole-moi
Croiser d'autres yeux qui ne se résignent pas..
✧ ✧ ✧ Asley x Ziggy
Toi aussi t’avais peur de le perdre. Peur de voir disparaître la seule personne capable de faire battre ton cœur aussi fort, de te faire sentir vivant après tant d’année à combattre la mort. Plus de la moitié de ta vie avait été rythmé par les angoisses, les douleurs, les craintes de tout recommencer. Tu te réjouissais d’être en bonne santé aujourd’hui, mais t’étais seul depuis que t’avais atterri ici. Trop étranger pour te faire accepter. Ton accent, tes excentricités, ta sexualité, et tes traits trop fins pour être considéré comme un homme par les dictats de cette société. Ziggy, il avait remis de la couleur dans ton monde, il te donnait du courage, la volonté de devenir meilleur pour lui suffire. Parce que tu savais, que ce ne serait pas bien difficile de trouver mieux que toi. Derrière cette assurance que beaucoup t’enviait se dissimulait tes fragilités, toutes les séquelles de la maladie. On disait que t’étais un battant, un survivant. T’aurais juste voulu être un enfant.  Conserver ton innocence. Peut-être que t’avais dû vivre tout ça pour devenir plus fort, assez fort pour soutenir ce garçon à tes côtés. Pour devenir son pilier. Le gardien de ses secrets et de toutes ses souffrances. Parce que oui, t’étais capable d’encaisser sans faillir. Tu prenais ton nouveau rôle très à cœur. Son sourire si précieux tu voulais le protéger. Pour lui. Et égoïstement un peu pour toi. Pour continuer de ressentir cette douce chaleur qui traversait ton corps dès qu’il posait son regard sur toi. Tu devais être digne de lui. T’allais tout faire pour.

Sa présence, elle était réconfortante. Rassurante. Il comblait ce vide en toi. La dernière pièce du puzzle. Tu savais que tu ne pourrais jamais lui faire oublier toutes les épreuves qu’il avait traversé. T’aurais jamais la prétention de dire que tu pouvais le comprendre. C’était pas le cas. T’avais tes parents, une famille aimante, un premier amour qui n’avait jamais lâché ta main dans les moments difficile. Personne ne t’avait privé de ta liberté, personne ne te forçait à vendre ton corps à des inconnus pour quelques billets. Personne n’avait bafoué ta dignité. Personne ne t’avait brisé en si petits morceaux qu’il était impossible de tous les recoller. Même si tu savais pas ce qu’il ressentait, t’avais assez d’empathie pour discerner sa peine et sa désespérance. «Je crois que j’ai toujours su que j’aimais les garçons. Mais c’est qu’un détail. Je pense. L’important c’est d’être avec quelqu’un qui te fait te sentir bien. Qui te fait te sentir important. » Si tu le trouvais très beau, tu pouvais voir bien au-delà de son physique. C’était son âme qui te faisait chavirer. « Dis pas n’importe quoi. Je suis juste un gars normal, et j’ai plein de défauts aussi. Mais je préfère ne pas te les montrer tout de suite pour ne pas te faire fuir !  » que tu disais en riant simplement avant de te faire secouer par ses mots. T’étais terrifié de ne pas être à la hauteur de ses espoirs. « Ça tombe bien, je veux tout de toi. Le temps que tu pourras me donner. Et même ce boulot que tu trouves dégradant. Je prends tout Ziggy. » tu te sentais obligé de préciser pour qu’il n’oublie jamais que tu ne l’abandonnerais pas par dégoût. Tu voulais juste lui tenir la main, l’aider à rendre ses journées plus tolérables.

Alors oui, c’était une évidence de t’emparer de ses lèvres. De lui offrir un baiser tendre et sincère. Et tu pouvais le sentir frémir sous tes doigts. Il te donnait l’impression d’avoir tous les pouvoirs sur lui, que tu pourrais fracasser son cœur si fragile d’un geste un peu trop brusque. Tu ressentais le besoin de vérifier qu’il allait bien, que tu ne l’avais pas brusqué. Parce que même si ce n’était pas ton premier baiser, tu te sentais maladroit. Et il te répondait de la plus délicieuse des façons. Les yeux clos, tu le sentais te traverser, ta poitrine se soulevant au rythme de ta respiration plus rapide. Son bras autour de ta taille, la chaleur de son corps, tu te sentais un peu plus courageux. Tu t’agrippais à son haut, alors que tu te montrais plus aventureux, ta langue caressant ses lèvres sans pour autant te montrer pressant. Le regard brillant, tu sentais que tes joues étaient encore rouges. Il n’y avait eu qu’Alex dans ta vie. Avec lui, tout avait été facile. Parce que tu le connaissais par cœur, depuis que t’étais gosse. Là, tu crevais de trouille de faire un faux pas. « Et encore t’as rien vu !  » que tu disais en lui offrant un clin d’œil pour détendre l’atmosphère. Son rire, il s’infiltrait en toi faisant vibrer ton être tout entier. La plus belle des mélodies. Tu voulais le graver dans ta mémoire et pouvoir le réécouter en boucle. « Je serais toujours avec toi…  » Tu posais ton index sur son front. « Là.» et ton doigts glissait lentement jusqu’à sa poitrine. « Et là aussi.» Tu serais partout avec lui. Jusqu’à ce qu’il se lasse. Jusqu’à ce qu’il sorte de ce tourbillon infernal et vive une vie qu’il méritait. T’aurais aimé lui donner quelque chose mais tu savais qu’il ne pourrait rien garder sur lui. Et ça te mettait terriblement en colère. « Dis… tu vas me prendre pour un cinglé mais… les marques sur ton corps…Il les connait toutes ? » Son mac. « Je pourrais t’en laisser une… pour effacer toutes les autres. Pour que celle-ci ait un peu de valeur… pour être un peu avec toi le temps qu’on soit séparé. » Tu plissais ton petit nez, lui offrant tes airs un peu perdus. « Je dois passer pour un pervers à dire des trucs pareils…  » Et tu baissais la tête, cognant ton front contre ta paume. Ziggy, il te fraisait perdre tous tes moyens.


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Sujet: Re: Bouleversements. (Ashley) -- Dim 31 Oct - 17:38
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Me laisse pas là, emmène-moi, envole-moi
Croiser d'autres yeux qui ne se résignent pas..
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Il y a des choses qui ne s'expliquent pas.
Des émotions. Des sensations. Des instants.
Il y a des choses qui s'écrivent comme ça.
Dans un souffle. Dans un regard. Dans un geste.

Tu t'es toujours dis que tu avais la vie que le destin t'avait mise entre les mains. Peut être que tu aurais du te battre pour en avoir une autre. Mais tu n'as jamais eu les armes pour le faire, ni la force. Et tu t'es laissé envelopper par la noirceur, acceptant les douleurs. Tout c'est mis en place au fil des heures égrainées avec son lot de haut et de bas. Augmentant au cours du temps la certitude que jamais tu ne serais sauvé. Augmentant au cours du temps la certitude que jamais tu ne trouverais ton île de sérénité. Alors tu t'es dis que d'autres vivaient encore moins bien que toi. Que ton enfer n'était pas si mal. Que tu aurais pu connaître pire vu que tu ne connaissais rien de meilleur.
Et puis d'un coup Ash est apparu.
Et avec lui tout est apparu : la lumière au fond du gouffre, l'espoir dans le désespoir, l'agitation du palpitant, du miel entre les lèvres, les étoiles dans les yeux, l'air pur dans les poumons.
Il y a des émotions, des sensations qui ne s'expliquent pas.
Il y a des instants qui s'écrivent dans un souffle, un regard, un geste.

Avec Ash la vie a pris racine dans tes tripes, dans ton cœur, dans ton âme.
Et plus rien ne changera ce fait là.

Tu ne sais pas pourquoi il te voit si beau, si pur. Mais tu sais que ce qu'il te dit est vrai. Il n'y a pas de mensonges dans ses mots, mots qui apaisent tes maux. Tu te pensais perdu à jamais et tu viens de trouver un phare.
Ton phare.
Jamais plus tu ne seras égaré.

Même les douleurs les plus horribles semblent se faire douces à ses côtés. Et tu deviens un oiseau avec une folle envie de picorer dans tout ce bonheur qu'il distille avec tendresse. Tu sens sa force émanée et elle s'infiltre en toi. Caresse enivrante qui te bouscule. Tu sens aussi ses déchirures et ses craintes. Mais elles embrasent les tiennes. Se mêlant avec harmonie comme si vous étiez chacun le côté d'une pièce.
Comme si vous étiez un tout.
Et ce tout prend enfin vie.

Tu sais qu'il restera des zones d'ombre, mais tes zones d'ombre ne lui font pas peur. Et tu n'as pas peur des siennes. Ses démons tu es prêt à les affronter. Les tiens semblent si dérisoires à côtés. Si certaines questions se posent sur l'instant, les réponses semblent tomber avec évidence et cohérence. « Je ne fuirais pas face à tes défauts, je suis sur qu'il te rende tout aussi beau que tes qualités. Et quand tu me regardes de cette façon je me sens bien. Entier. Comme si tout ce que tu m'apportes c'étaient tout ce qui m'avait toujours manqué. » Tu ne vois pas comment expliquer cette puissante alchimie qui te ravage. Cette attirance plus forte que l'attirance terrestre qui te caresse
C'est juste l'effet ASH.
Et cet effet là n'a pas besoin d'explication.

Tu déglutis difficilement quand il te parle de ton boulot. Tu sais combien les gens sont mal à l'aise quand ce détail se glisse dans la conversation. Bien sur tu ne t'en vante pas, mais cela arrive. Mais Ash il veut tout de toi, même cette part de toi qui te donne la nausée et te dégoûte. Car il laisse toujours une saveur des plus amère sur tes lèvres et sur ton corps. « Tu auras tout de moi dans ce cas  .. même cette partie sombre. » Celle qui souvent t'a donné envie d'en finir avec la vie. Celle qui a cet instant te fait braver l'interdit juste pour découvrir ce que la vie peut réellement t'offrir. Et dire que Ash a vu en toi un ange alors que c'est lui qui en a toute la gloire et la beauté.

Et quand vos lèvres se frôlent une première fois. L'évidence se fait plus imposante. Tu goûtes bien plus que ses lèvres, tu goûtes son âme, son cœur. Et cette saveur là elle te secoue de toute part. S'infiltrant jusque dans tes veines, se liant à ton sang. Alors tu en redemandes, sans éprouver de gêne ou de honte, tu viens chercher un autre baiser. Et l'étreinte se fait plus intime, quand vos mains prennent possession de l'espace de l'autre. Dévoilant les émotions qui vous enlacent et vous emportent. Vous voilà dans une bulle, un cocon. Tu n'as plus envie  d'en sortir. Et quand tu sens sa langue contre tes lèvres tu frissonnes d'avantage. Dans un geste naturel tu viens quémander de la tienne cette saveur nouvelle, cette douceur grisante.
Laissant tes sens mener la danse.
Découvrant le plaisir d'un baiser plus intime.

Tu finis troublé et dérouté tout comme Ash. Tu te sens comme un adolescent qui vient d'embrasser pour la première fois. Pourtant des baisers tu en as quelques uns au compteur de ta vie. Mais ces baisers là ne t'ont jamais marqué. Alors que ces deux là s'écrivent au plus profond de ton être. Et tu te mets à rire, enivré par l'instant. Par cette profusion d'émotions intenses qui te donnent des ailes. Tu ne relèves pas sa phrase trop perturbé par la chaleur que tu ressens dans le creux de tes reins, dans ton bas ventre. Le clin d’œil qu'il te fait accentue l'effet. Tu rougis juste un peu plus, surtout que des images de vos corps enlacés perdent ton esprit dans une valse charnelle des plus sensuelle. Et quand Ash te dit qu'il sera toujours dans ton esprit et dans ton cœur joignant le geste à la parole, tu fonds littéralement. Tu emprisonnes sa main quand elle se pose sur ta poitrine venant la coller contre ton palpitant qui bat comme un fou. « Je n'ai jamais été aussi troublé .. mais putain que j'aime ça. » Et tu ris une nouvelle fois, te moquant de rougir comme une tomate.
Ash te met la tête et le cœur à l'envers.
Et le corps aussi.
Mais c'est tellement grisant que tu ne veux plus t'en passer.

Et tant pis pour le prix à payer. Car tu es conscient qu'il y en aura un si tu vas trop loin. Mais comment refuser le miel. Quand il est donné avec tant de générosité et de sincérité.
Avec tant d'amour.

Tu le regardes avec douceur face à sa demande. Tu ne t'attendais pas à ça, mais il est vrai que s'est la seule façon de l'avoir avec toi. Même si depuis votre première rencontre Ash n'a pas quitté tes pensées. Mais un objet tu ne pourras pas le garder prêt de toi, il resterait comme tes souvenirs dans le coffre de ta consigne à la gare. Une marque sur ta peau tu l'auras jusqu'à ce qu'elle s'efface avec toi. « Et non je ne te prends pas pour un cinglé ou pour un pervers .. parce que dans ce cas j'en suis aussi un pervers ... vu les pensées que j'avais tout à l'heure. » Tu passes fébrilement ta main dans tes cheveux alors qu'un sourire maladroit se dessine sur tes lèvres. Tu te dis que ton honnêteté te perdra peut être.
Mais le désirer aussi fort est-il mal ?
Tu ne veux nullement cacher à Ash la profondeur de ton trouble, ni tout ce qu'il éveille en toi. Un chaos immense et intense, mais un chaos qui te donne envie de plonger la tête la première dedans. «  Il s'assure juste qu'il n'y a pas de conséquences. » Ni avec celles qu'il te fait, ni avec celles que certaines de tes clientes te font. « Selon les marques il m'évite .. des clientes qui me veulent .. pur comme elles disent. » Tu marques un temps de pause. « D'autres aiment voir ma peau marbrée de galaxies bleutées .. alors une de plus passera inaperçue .. sauf pour moi .. » Tu le regardes. « Elles m'ont toujours fait horreur quand je les regarde .. mais cela là je la chérirais de tout mon cœur  se sera la plus belle des galaxies. » Tu serres d'avantage sa main qui est toujours posée contre ton cœur. « Parce qu'elle sera de toi. Tu aimerais la faire où ? » Parce que tout ton corps lui appartient à présent, même si tu ne peux réellement le lui donner comme tu le voudrais. Selon l'endroit choisi, il vous faudra trouver un endroit plus discret. « Tu voudras qu'on aille manger une glace après ou boire un truc ? Ou on peut aussi juste marcher sur le sable ou rester là. »
Tu t'en moques un peu du moment que tu gardes Ash prêt de toi.
Que tu peux sentir sa chaleur et son odeur.
Que tu peux goûter à ses lèvres. Encore.
Que tu peux frôler de tes doigts sa peau apparente.
Que tu peux l'écouter respirer.
Et entendre son cœur frapper contre le tien.




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Sujet: Re: Bouleversements. (Ashley) -- Lun 1 Nov - 15:12
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Me laisse pas là, emmène-moi, envole-moi
Croiser d'autres yeux qui ne se résignent pas..
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Tu te sentais heureux. Parfaitement à ta place sur ce rocher, face à la mer, à ses côtés. Comme si tu pouvais pas être ailleurs. Comme si l’univers tout entier t’avait poussé entre ses bras. C’était un « il était une fois » et tu savais pas s'il y'aurait un « heureux pour toujours », mais tu voulais juste profiter de sa présence, de la beauté du moment. C’était complétement fou de s’éprendre d’un inconnu, mais avoir un cancer à l’âge de cinq ans, ça l’était tout autant. Alors oui, ça te faisait peur, toute cette intensité, ces sentiments qui secouaient ton esprit. Ziggy il te donnait un but, une envie encore plus pressante de ne jamais rien abandonner. T’avais l’air d’un garçon valeureux et intrépide mais merde, t’avais que vingt-deux ans et tu pouvais pas porter le poids du monde sur tes épaules sans faiblir de temps en temps. Et ce garçon, il te rendait plus fort tout en autorisant à te reposer un peu sur lui. Tous les mots qu’il prononçait, tu les ressentais toi aussi. Il te frappait en plein cœur. « Déjà, je sais pas vraiment cuisiner, j’ai pas encore eu le temps d’apprendre. Ensuite, j’écoute de la musique country dès le réveil, gros gros défaut… » que tu confiais dans un sourire amusé. « Je dors avec une veilleuse aussi, depuis que mon cœur s’est arrêté la première fois j’ai peur du noir alors j’espère que ça te dérange pas pour dormir… » Parce que oui, tu voyais un avenir où il ne serait plus prisonnier. Un avenir où il aurait sa place dans ton lit. « Qu’est-ce que je peux dire d’autre… Je parle beaucoup. Souvent trop franchement. Mais quand je dessine j’entends plus rien. Alors c’est pas que je suis pas intéressé ou que j’écoute pas, je fais juste pas exprès… Je pense que ça tu le comprends.    » Lui aussi était un artiste. Bien plus doué que toi. « Je prends toute la couverture aussi… » que tu disais en mordillant ta lèvre. « Y’a encore plein d’autres petits détails qui peuvent être énervants… » Comme cette manie que t’avais de claquer ta langue contre ton palais quand t’étais contrarié ou ta passion pour les canettes de soda. Mais quand il parlait, quand il disait être capable de te prendre tout entier, tu le croyais, sans une once d’hésitation.

Ces baisers ils scellaient cette promesse de ne jamais s’abandonner, de se soutenir dans les mauvais moments, de rire et pleurer ensemble. Tu frissonnais, perturbé par tout ce qu’il provoquait en toi. Ses lèvres contre les tiennes, c’était intime. Ce n’était pas juste une expérience. Et tu te sentais rassuré que ce sentiment soit réciproque. Tu riais à sa confession, alors que tes doigts agrippaient les siens et tu soufflais « Moi aussi j’adore ça. Je me sens vraiment vivant avec toi. Et ça m’est pas arrivé depuis longtemps… » Parce que tout était sincère entre vous. D’une pureté sans pareille. Et cette demande de marquer sa peau, elle pouvait paraître malsaine. Mais pas dans ton esprit trop innocent. T’étais même surpris d’avoir provoqué des pensées scandaleuses dans le sien. T’affichais un sourire satisfait avant de le taquiner d’un « Quelle genre de pensée exactement ? » Et en le voyant passer sa main dans ses cheveux t’y glissait la tienne, parce que tu pouvais pas t’empêcher de le toucher, comme une urgence, un besoin viscéral. Tu détestais l’entendre parler de ses clientes, de cette façon qu’elles avaient de le voir comme un vulgaire bout de viande. Ziggy, il était bien plus que ça. Il avait bien plus à donner et ça te chagrinait que toutes ces femmes ne s’en rendent même pas compte. « Où ? » Tu réfléchissais de longues secondes avant de laisser le bout de tes doigts glisser le long de son cou jusqu’à son haut que tu tirais légèrement pour dévoiler son omoplate et tu te penchais pour y déposer simplement tes lèvres, juste en dessous. « Ici ? Je peux ? » Tu préférais lui demander son accord, pour ne pas lui causer de problème. T’avais pas réellement conscience du danger que tu pouvais être pour lui. Encore trop jeune, trop inconscient, loin de la réalité sordide de son monde. « Tu sais quoi, je vais te payer une glace et ensuite on aura qu’à marcher le long de la plage. Si ça te va ? Et tu pourras me raconter encore plein d’autres trucs sur toi !  » Tu voulais en savoir plus. Toujours plus. Ziggy, il était bien pire qu’une drogue. T’étais dépendant de sa présence. Il pouvait te mettre en pièce d’un simple regard blessé, ou d’un sourire enjoué. « C’est quoi ton parfum préféré ? Qu’est-ce que t’aimes manger ?  Ou qu’est-ce que t’aimes pas ? Je pourrais m’améliorer en cuisine pour te faire des trucs quand on se verra les prochaines fois.» Pour lui faire plaisir. Pour lui offrir tout ce dont il n’avait pas eu le droit avant toi. Avant vous.


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Sujet: Re: Bouleversements. (Ashley) -- Mar 2 Nov - 9:40
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Me laisse pas là, emmène-moi, envole-moi
Croiser d'autres yeux qui ne se résignent pas..
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Tu souris quand Ash te parle de ses petits défauts. Tu le trouves encore plus beau, tu te sens débile de réagir de la sorte, de t'accrocher à ces petits détails et de les laisser se loger un peu plus dans ton cœur. Il t'accepte tel que tu es alors comment refuser ce qui fait que sa lumière devient plus puissante. Comment refuser ce tout qui te fait sentir vivant. Qui te montre que la vie même avec ses saloperies peut avoir la douceur et le goût du miel. Et chaque défauts énoncés te fait plus sourire.
Ash c'est un univers.
Et cet univers il met un chant de liberté dans ton cœur.
Il met des étoiles filantes et éclates dans ton âme.
Il met un amour profond et pur dans tes yeux.
Ash c'est un tout et il te rend entier.

Tu as juste envie de n'être qu'à lui. Et si cette idée serre ton cœur d'une souffrance effrayante, car tu sais que c'est le genre de chose qu'il sera difficile de vraiment lui donner. Cette idée fait aussi naître un espoir grandissant et grisant. Avec un but un jour tu ne seras qu'à lui. Parce qu'il devient ton centre de gravité et que tu sais que tu seras perdu si vous vous éloignez. « Je ne suis pas fortiche en cuisine non plus. De la musique country je crois que je peux m'y faire. Tu as la tenue qui va avec. » Tu te fais taquin. « J'aime la musique aussi, je tape avec des morceaux de bois sur des objets pour en faire. Bon c'est plus une cacophonie parfois qu'un vrai morceau. Mais j'aime bien. » Puis tu es troublé par la suite de ses mots. Parce que toi la nuit tu dors rarement, c'est dans ces moments que tu bosses le plus. Et que d'un coup tu te dis qu'une nuit pour vous ce n'est pas pour demain. Avant de sourire à nouveau.
Oubliant les choses qui noircissent ton âme.
« Tu sais je dors en plein jour, alors ce n'est pas une veilleuse qui m'empêchera de fermer les yeux. J'espère que lorsque je serais prêt de toi tu n'auras plus peur du noir. » C'est comme une promesse, tu ne sais pas quand tu pourras la lui offrir. Mais tu veux qu'entre vous il se dessine une route et que cette route un jour finisse d'être sinueuse. Qu'un jour cette route vous y marchiez côte à côte.

Est ce que ce rêve qui prend forme à cet instant deviendra réalité ?
Tu l'ignores, mais tu feras tout pour.

Tu braveras tous les dangers, quitte à y laisser des plumes pour que votre avenir soit aussi lumineux que ce moment. Utopique certainement, car il ne te lâchera pas comme ça ton mac. Mais tu veux y croire. Y croire pour le voir un jour prendre forme. « J'adore ta voix alors ça tombe bien. » Un rire s'invite dans la fin de ta phrase. « Oui je comprends parfaitement cette sensation que plus rien n'existe quand on dessine. » Tu essaies de faire naître cette même sensation quand tu es en compagnie de certaines clientes. D’annihiler tout autour de toi, de devenir invisible en préservant ton âme et ton cœur, de toutes les horreurs. Tu obtiens rarement le résultat que tu recherches, elles te ramènent toujours une réalité blessante. Mais tu essaies, même si c'est perdu d'avance. « Pour moi dessiner est un besoin viscéral, je dessinais sur n'importe quoi avant que  Jo ... euh .. Secret. » Tu te repends pour ne pas dévoiler son prénom, il encaisse déjà assez pour toi. « .. Ne m'offre des feuilles et des crayons. » Feuilles et crayons que tu dois garder cachés. « Pas de souci je n'ai jamais froid et si j'ai froid je me servirais de toi comme couverture. » Tu imagines déjà tous ces moments à vous. Tous ces petits instants qui gonfleront ton cœur de nouveaux horizons. Qui feront exister un monde juste à vous. Et ton sourire se fait plus grand.
Il est permis de rêver et à cet instant tu rêves à deux.
« Je suis sur qu'ils sont plus adorables qu'énervants. Et j'ai ma part de défauts aussi tu sais. Par exemple je ne supporte pas d'être pris en photo. Je suis solitaire et assez sur la défensive. » Les coups durs de la vie t'ont façonné ainsi. Mais Ash semble avoir trouvé sans difficulté le chemin pour ouvrir les cadenas que tu avais mis à tes serrures. « Tu ouvres mes boites de Pandore. »

Et puis au bout de vos mots, il y a vos baisers. Douceurs qui s'écrivent dans tout ton être. Bousculant les codes établis. Bousculant chaque parcelle de toi de la plus grande à la plus minuscule. Conquis et conquérant tu vibres de la plus intense des harmonies. Elle ne se conjugue qu'avec un être Ash. Tes lèvres gardes le goût des siennes. Tout se grave profondément, indestructiblement. Tu es secoué mais c'était tellement bon que tu n'as qu'une envie en partager un autre. Et ton regard se pare d'une nouvelle lueur. Puissante et déroutante. Même toi tu es déstabilisé par tout ce que tu éprouves.
C'est effrayant.
Mais tellement envoûtant que tu en oublies toutes tes peurs.
Un instant.

« Et moi ça ne m'étais jamais arrivé .. » Parce que l'homme que tu es n'as jamais embrassé par envie. Par amour. Par passion. Ash il écrit tout. Il donne naissance à toutes tes premières fois. Et ce n'est que le début de l'histoire qui prend racine dans vos regards, dans vos cœurs, dans vos âmes. Le début de l'histoire. De votre histoire, même si tout est flou et que tu as du mal à y croire. Étant encore sur ton petit nuage. Et tu parles peut être un peu trop, pris dans cet élan incontrôlé. Pris dans ce bouleversement qui a mis le feu à ton corps et à tes pensées les plus intimes. « Euh .. » Et tu rougis un peu plus alors que le contact de ses doigts contre les tiens te fait frissonner. Tu t'approches de lui pour murmurer contre son oreille. « Je pense que je t'en parle cela va encore plus attiser le feu que tu as mis en moi. » Voix troublée qui laisse entrevoir la puissance de ton bouleversement. Et tu poses tes lèvres contre le lobe de son oreille. Et il y a sa demande surprenante et touchante, des galaxies ton corps en reçoit souvent. Tu ne les comptes plus, mais celle là aurait une autre dimension, une autre signification.
Elle serait la galaxie de Ash.
La plus étincelante de toute.
Il suffit juste d'y trouver sa place pour qu'elle trône sur ta peau.
En Reine. En Roi. Qu'importe.


Les secondes s'écoulent alors que Ash cherche l'endroit parfait. Tu sens sa main tirer sur ton haut, dévoilant un peu ta peau. Nouveaux frissons incontrôlés, délicieuse ivresse qui te fait chavirer. « Oui tu peux. » Et tu fermes les yeux pour savourer la naissance de cette galaxie étoilée de la tendresse de Ash. C'est ce trouble déstabilisant qui te fait proposer de manger une glace, ou d'aller marcher sur le sable. Tu veux tellement faire de chose avec lui.
Tu veux dévorer les secondes comme les laisser s'éterniser.
Tu veux découvrir les silences que vous n'avez pas encore écrit.
Tu veux connaître les bruits qui se dessinent du bout de vos lèvres.
Tu veux remplir ton espace de ses souffles, de ses regards.
Tu veux juste être avec lui.
Et oublier que ce temps prendra malheureusement fin trop vite.

« C'est parfait du moment que je suis avec toi. On pourrait même aller marcher sur la lune rien ne me paraît impossible avec toi. » Et tu ris, de ce rire qui mélange l'enfant et l'adulte. De ce rire que Ash fait apparaître avec tant de facilité qu'il te rend euphorique. « Je ne suis pas très difficile tu sais. A la coloc on a les basiques genre chocolat, fraise, café et vanille. La fraise et le café j'accroche pas. Après les autres parfums je ne connais pas trop. Quand je sors je ne pense jamais à découvrir des trucs. » Trop pris par le peu de temps offert et souvent juste consacré à dessiner et à t'isoler de toute douleur. « Les concombres et les cornichons pas mon fort, les anges essaient parfois dans glisser dans mon assiette mais je les recrache toujours. J'adore les carottes crues j'y croque dedans comme les lapins. » Et tu ris une nouvelle fois. « Je n'aime pas la viande et le poisson cru. J'adore les beignets de crevettes. J'aime les saveurs douces, pas trop épicées .. On cuisinera ensemble ce serait cool. » Comme le font les gens normaux. Toi qui tout en parlant te rend compte de tout ce que tu ne pourras peut être pas faire ou partager. Toi qui en parlant prend conscience de tout ce dont tu as été privé. Tu n'y accordais pas d'importance avant.
Mais là tout semble te tomber dessus avec une force décuplée.
Et tu laisses se poser un instant le silence, levant les yeux au ciel. « Il y a tellement de choses que je ne connais pas au fond. Je ne suis jamais allé au cinéma ou dans une fête foraine. Je fais jamais les boutiques il achète tout.  Je choisis très rarement mes fringues. » D'un coup le poids de ta vie devient plus lourd. « Je suis désolé c'est juste que je prends conscience à quel point ma vie est  … contrôlée. »
A quel pont tu as les poings et les pieds liés à cet homme.
Cet homme qui peut d'un rien tout briser.
Te briser.




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Sujet: Re: Bouleversements. (Ashley) -- Jeu 4 Nov - 11:04
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Me laisse pas là, emmène-moi, envole-moi
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Tu souriais comme un idiot, écoutant le son de sa voix. Il était prêt à supporter toutes tes petites folies, et tes particularités. Tu te demandais si tu méritais vraiment toute cette gentillesse. Est-ce que ce garçon, il n’était pas un peu trop bien pour toi ? Un peu trop beau ? Un peu trop tout ?   « J’ai le chapeau, mais j’ai pas le short et les chaussures.» que tu répondais à sa taquinerie. T’aimais ça, sentir qu’il était un peu plus à l’aise avec toi, qu’il se permettait d’être lui-même. Tu voulais connaître le vrai Ziggy. Celui qu’il était, celui qu’il était obligé de dissimuler à cause de cette laisse autour de son cou. « On devrait aller au karaoké une fois.» Même si vous ne saviez pas chanter, t’avais envie de vous créer un autre moment de bonheur. De rire. De soulager le poids qui pesait sur son âme le temps de quelques heures. Et puis depuis ton arrivée, t’avais pas eu l’occasion d’essayer. Des premières fois, t’avais envie d’en partager des centaines avec lui. On l’avait tenu loin du monde et toi tu voulais lui ouvrir les yeux sur la beauté de la vie. Mais à chaque fois que ses mots te rappelaient l’horreur de son travail, tu sentais ton cœur s’effriter un peu plus. « Mh. Ça sera mieux quand tu pourras dormir la nuit. Avec moi. Et je pense que j’aurais plus besoin de veilleuse. Tu me rassures.» Encore un sentiment que tu ne pouvais pas expliquer. Une nouvelle évidence. Tu te sentais mieux avec lui. Et même s’il te semblait parfois fragile, tu te doutais qu’il n’avait pas conscience de sa force et de son courage. Parce que toi, t’aurais jamais pu supporter ce qu’il avait vécu. T’avais de trop petites épaules pour autant de souffrance. Tu ne savais pas quand cet instant arriverait, mais tu savais qu’il arriverait. Tu voulais y croire. A cet avenir plus beau. A cette relation naissante.

Et cette passion en commun, elle te rapprochait un peu plus de son univers. Maintenant qu’il t’y avait laissé entrer, tu refusais d’en sortir. Tu comptais bien t’imposer dans son esprit, dans ses songes. Et quand il disait aimer ta voix, tu baissais légèrement la tête dans un sourire gêné. Il savait faire battre ton cœur un peu trop vite, le fourbe. Un sourire qui disparaissait alors qu’il prononçait le nom d’un autre. Tu te demandais quelle genre de relation il entretenait avec ce… Secret ? Et ce qui te rendait jaloux, ce n’était pas qu’il vive avec lui, c’était que cet homme-là, il le connaissait mieux que toi. Qu’il partage ses journées, ses douleurs. Qu’il ait le droit d’être présent à ses côtés. Alors oui, toi aussi tu pouvais bien lui offrir des crayons. Mais ce n’était pas assez. Tu voulais l’aider à arracher sa liberté et lui offrir le monde tout entier. « J’ai encore jamais joué le rôle de la couverture, mais ça m tente bien….» que tu disais en riant doucement. Ces nuits, t’allais les attendre avec impatience. Et c’était avec toute ton attention que tu écoutais ses petits défauts à lui. Des traits de caractère qui le rendaient encore plus attachant. « Sois toi-même, c’est le plus important. Et puis en parlant de photo…» Tu te hâtais de sortir ton téléphone et tu te collais à lui pour immortaliser ce moment. Cette photo, t’avais envie de la garder près de toi, comme pour te rassurer, te donner du courage. « Je sais que t’aime pas ça, j’en fais juste une pour t’avoir toujours avec moi !» Et c’était d’un sourire tendre que tu le remerciais d’avoir bien voulu poser. Tu voulais pas te montrer trop égoïste. De toute façon, ces baisers échangés te rendaient totalement amnésique.

Ziggy, il balayait tes angoisses, il terrassait les démons qui ne te quittaient pourtant jamais. Tu te sentais plus léger. Il atténuait tes cicatrices, tes peurs, tous tes doutes. Quand il te regardait, tu te sentais plus fort et tout prenait vie. La flamme au fond de toi s’embrasait et t’aurais presque l’impression d’être invincible. « J’ai envie d’être toutes tes premières fois. Si c’est pas trop égoïste…» et quand il murmurait si près de ton oreille, tu perdais tous tes moyens, un frisson te traversant. Tu sentais la chaleur s’installer au creux de tes reins et c’était d’un air faussement outré que tu l’observais. « Ah ! T’es pas si timide en fait !» et ce n’était rien comparé à ses lèvres qui osaient titiller ton lobe. T’en oubliais même de respirer. Tu te sentais rougir – encore- et tu mordillais ta lèvre pour gérer tes émotions. « Ok doucement. Tu me rends dingue. J’ai envie de prendre mon temps avec toi Ziggy. J’ai envie de te découvrir, de t’apprivoiser, et de t’appartenir. Tout est allé très vite déjà et… j’ai envie de faire les choses bien d’accord ? » Aussi bien que possible, même si ton corps appelait inlassablement le sien. Alors commencer par laisser une marque sur sa peau semblait être un bon compromis. T’attendais son autorisation avant de laisser tendrement et, peut-être un peu sensuellement, ta trace au milieu de celles des autres. Mais tu te fichais bien de toutes ces autres. Parce que tu savais, qu’il ne penserait qu’à toi. Quand il riait, le monde s’arrêtait de tourner. T’en oublierait presque ton propre nom. Ziggy il était vraiment une œuvre d’art. Dans son entièreté. « La lune c’est un peu loin, on va se contenter de la plage.» Tu reprenais sa main pour l’aider à se lever et l’entrainer avec toi. T’avais tant de choses à lui faire découvrir et si peu de temps. Mais toi, tu savais comment faire, parce que le temps, t’avais toujours cru que t’en aurait jamais assez. Tu savais pleinement profiter des choses. Probablement la raison pour laquelle tu ne te mettais jamais en colère. Tu préférais positiver, voir le bon côté des choses, pour être heureux. « Faudrait que tu goûtes menthe-chocolat. En général personne aime ça, mais moi, c’est ma préféré. Elle est vachement sous-côtée je sais pas pourquoi.» C’était comme l’ananas sur la pizza. Une hérésie. « Les carottes…. C’est noté mon petit lapin.» que tu disais en riant à ton tour. T’avais envie de le serrer dans tes bras, de l’étouffer de toute ta tendresse et de cet amour dont tu débordais. « Dis Ziggy… les anges ? Ils sont comme toi ?» Tu savais pas s’il pouvait en parler ou non, mais tu voulais t’assurer qu’une fois loin de toi, il soit un minimum en sécurité.

Tu serrais ses doigts un peu plus fort. T’avais pas de solution miracle à lui proposer, tu savais même pas comment l’aider. « On fera tout ça ensemble les prochaines fois. On profitera de chaque seconde. Les souvenirs c’est le plus important. » Tu t’arrêtais, tirant sur son bras pour l’attirer contre tes lèvres. Parce qu’il te faisait chavirer. Parce que tu perdais pied chaque fois que tu lisais la tristesse dans son regard. « Quand tu seras avec tes clientes... Pense à moi…» Un souffle contre sa bouche avant de reprendre la route jusqu’au stand de glace. Et tu le laissais choisir, sortant quelques billets de ta poche. Tu voulais l’inviter. Lui prouver que tu pouvais prendre soin de lui malgré ton jeune âge. T’avais même pas envie de lui dire ton âge. Pour ne pas l’effrayer. Pour ne pas paraître trop immature. T‘étais adulte depuis longtemps. Trop longtemps.


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