Parce que t’as su rester la même, tu m’as sauvé d’tellement d’mauvais choix
Parce que je sais qu’tu t’sous estimes, tu ries trop fort et la pièce s’illumine

Une nouvelle venue. Une nouvelle victime. Ça te filait la gerbe. Il avait encore réussi à manipuler une âme fragile, et probablement aussi brisée que les vôtres. C’était clairement pas ton idée de préparer un repas tous ensemble et c’était ton air de connard antipathique que t’affichais. Si tu voulais bien cuisiner pour eux la plupart du temps pour te faire pardonner tes frasques, tu refusais de jouer les professeurs. T’étais pas assez patient pour ça. Mais Sena, elle faisait partie de la famille maintenant. Une famille un peu bancale, souvent secouée, mais toujours soudée. Tu pouvais pas nier que ça te faisait (un peu) plaisir de passer du temps avec eux même si tu savais qu’Ari allait probablement t’agacer. T’en avais marre de l’entendre râler, tout ça pour attirer l’attention. T’étais pourtant mal placé pour le juger, toi qui les provoquais juste pour te donner l’impression que t’étais pas transparent et que tu comptais assez pour eux pour réussir à les mettre en colère. T’étais pas facile à vivre avec ta fierté mal placée. « Vous faites pas n’importe quoi !» que tu disais d’un ton sec, une poêle à la main. Ici, c’était ton univers et t’avais pas envie qu’ils foutent le bordel dans ton organisation. Le gentil c’était Ziggy. C’était sur lui que tu comptais pour mettre la petite dernière un peu à l’aise. Toi tu lui ferais sûrement peur avec tes airs détachés et tes paroles souvent tranchantes. Tu le savais. T’avais conscience de ton caractère de merde, mais c’était ta manière de te protéger. T’estimais que t’avais déjà trop souffert et que si tu blindais pas ton cœur, il finirait par exploser, et que tu pourrais plus recoller les morceaux. « Et si vous avez des questions stupides, me demandez pas.» Putain t’étais crevé. T’avais pas envie de jouer les baby-sitter. Pourtant c’était un léger sourire qui ornait tes lèvres quand tu leur tournais le dos. Y’avait bien longtemps que vous aviez pas fait ça. Passer du temps ensemble.

♡ busan vibe ♡

Tu es de ma famille. Bien plus que celle du sang. Des poignées de secondes, dans cet étrange monde. Qu'il te protège s'il entend.

Les courses ont été déposées.
Comme vous l'avez demandé.
Qu'est ce qu'il peut être aimable par moment votre mac.
Il doit surtout vouloir que sa nouvelle fleur, tout fraîchement arrivée, se sente à son aise et s’épanouisse au milieu de vos âmes brisées.
Vous vouliez marquer le coup.
Et il a accepté. Même s'il n'y a pas de quoi être fier d'arriver dans la famille des anges. Enfin elle en vaut bien une autre. Vu comment étaient les votre. Tu sais que Dawn va assurer, derrière les fourneaux il est doué. Il ne va pas falloir le faire chier, l'aider oui mais sans marcher sur ses plates bandes. Parce qu'il pourrait bien disjoncter pour un peu de farine sur son plan de travail. Tu espères que Ari ne ramènera pas trop sa fraise en râlant à tout beau de champ. C'est son domaine favori et il va certainement vouloir montrer combien il le maîtrise. Histoire de refroidir la demoiselle si elle veut sympathiser. Tu les connais par cœur, alors ce repas en famille il t'enchante comme il te fais flipper. Pas que toi tu sois l'ange parfait, non tes imperfections sont tes plus grandes faiblesses. Mais tu as juste peur que Sena elle fasse une connerie. Parce que cette vie elle ne va pas être des plus drôle. Et en plus le mac il te l'a mise dans les pattes, de pute de luxe à la merci des garces, tu es passé baby-sitter. Tu en chialerais presque. Même si déjà la môme tu l'aimes.
Comment ne pas aimer une Innocente pareille ?

Et vous voilà dans les cuisine, toi avec tes craintes au fond des tripes à surveiller cette fratrie bancale et mal assortie. Et déjà Dawn joue les chefs. « Ne t'en fais pas on respectera tes casseroles. » Petit sourire en coin alors que tu t'approches pour lui filer un coup de main. Tout en couvant du regard Sena. « Comme ça on va vachement avancé Dawn. » Puis tu lèves les yeux vers Ari et Sena. « Je pense qu'on peut trier les légumes sans prendre le risque d'avoir le grand chef cinq étoiles sur le dos. Il gérera les cuissons. Vous m'aidez. » Tu es certain que la gamine elle va donner un coup de main, après reste à savoir si elle est douée. Quand à Ari tu imagines déjà qu'il va trouver un truc à dire juste pour échapper à la tâche. Mais bon c'est un râleur né tu n'y peux rien et la gamine elle s'y fera aussi. De toute façon ici c'est marche ou crève. Et dans les moments de répit il faut mieux se serrer les coudes et en prendre son parti. De toute façon la récompense sera au bout de toutes les préparations.
Enfin tu l'espères.
Car il suffirait d'une petite étincelle.
Pour que l'équilibre fragile pète.

♡ busan vibe ♡

Pour la première fois je meurs.
Sans toi, j'ai mal au cœur, tout cet émoi ça me fait peur et toi tu dors encore

Il n'avait pas envie. Clairement pas envie. Parce qu'il savait comment ça allait tourner. Spoiler alert : mal. Il y a plus de chance pour qu'ils effraient la gamine plus que de réellement lui souhaiter la bienvenue. Maximum de chance pour que Dawn ne fasse qu'à sa grosse tête, possessif de ses casseroles et que ça fasse monter les tours pour Ari. Et Ziggy, lui il temporisera la situation... ou il marquera les points ça reste encore à définir. Ce dernier avait dû sortir le guitariste par la peau des fesses de sa chambre car comme d'habitude il se faisait désirer. Sa Seigneurie Ari était des leurs à présent, alors autant mettre la main à la pâte et tenter de faire quelque chose de comestible. Il n'avait même pas encore touché à quoique ce soit que Dawn lui faisait déjà une remarque « Putain, t'es sérieux ? J'ai même pas encore commencé ! », certes le guitariste était bien plus doué de ses doigts sur une guitare qu'en cuisine mais quand même ! Il jeta un coup d'œil à la gamine fraichement arrivée, il ne voulait pas faire mauvaise impression dès le début alors il ravala un million de remarques en plus et se concentra simplement sur les légumes que Ziggy leur demandait de trier. Ca allait leur faire bizarre aux deux gars de le voir silencieux pour une fois... enfin pour le moment. Il prit une planche à couper et se mit à trancher les légumes le plus proprement possible de façon à ce que le chef cinq étoiles n'ait rien à redire. Ca lui rappela sa propre arrivée à la coloc' pour lui aussi ils avaient cuisiné un petit repas. Il y avait eu un drôle d'ambiance quand ils avaient découvert le caractère perfectionniste d'Ari. Perfectionniste ou grande gueule ? Un peu des deux mais il se rappelle avoir failli être épinglé par Dawn qui ne pouvait déjà plus le voir en peinture à peine il avait mis les pieds dans l'appartement. Il était presque un peu triste il n'était plus le petit dernier... non enfaite il était carrément jaloux. Il grimaça de mécontentement à la simple idée de cette réflexion. Il n'avait plus le privilège du petit dernier.

♡ busan vibe ♡

Je veux savoir, montre-les-moi, ces étrangers qui seraient faits comme moi. Apprends-moi, montre-les-moi, ces inconnus qui seraient pareils à moi

Une mauvaise idée
Voilà ce que c’était. Et si on voulait être un peu plus précis, c’était même le risque d’un chaos en cuisine.
Rester dans sa chambre. Ne pas se mêler.
ça, c’était la version bonne idée.
Mais elle était sortie, elle était dans cette cuisine à se pincer discrètement les doigts tandis que son regard passait timidement sur les participants de cette folie inconsciente.
Pourquoi t’es là Sena ?
Des efforts. Elle avait eu envie de faire un effort. De sortir le bout de son nez et d’essayer…
D’apprendre à les connaître un peu ?
Oui. Quelque chose comme ça.
Dawn. Ari. Ziggy.
Trois prénoms. C’était un début. Mais pour avoir une suite, il fallait oser un peu.

Et ne pas fixer le dos de Dawn avec un regard un peu craintif.
ça ira Sena, tu vas rien leur faire à ses casseroles
Le respect elle leur devait comme venait de le souligner Ziggy.
Mais d’incompréhension, son regard se tourne l’espace de courtes secondes sur Ari.
Animé. Bien plus vivant que la chambre où elle se terre sans doute trop oui…
ça va aller Sena, dis quelque chose de gentil.
Quelque chose de gentil. Oui.
« ... »
Ou fais le poisson. Après tout, peut-être qu’ils aiment ça le poisson. Ou alors peut-être que Dawn allait la cuire dans une casserole.

Un jour, elle arrêterait avec les images stupides. Aujourd’hui, encouragée par Ziggy, elle se rapproche pour aider. Trier des légumes, ce n’est pas très compliqué.
« ...J’aime beaucoup la cuisine... »
Et ça, c’est la première connerie qui lui vient.
Elle ne l’avait pas déjà dit ?
Peut-être. La vraie question, c’était de savoir si elle en avait déjà fait !

Evidemment !
…
Une fois ou deux. A l’orphelinat, quand il fallait aider.
Et tu te souviens comme les autres enfants ont été malades ?
Peut-être qu’elle avait légèrement occulté ce fait. Peut-être qu’elle ne faisait réellement pas le rapprochement avec le fait qu’on ne lui avait plus imposé les corvées de cuisine.
Mais pour ce repas, elle semblait au moins vouloir s’appliquer.
Est-ce qu’elle n’avait pas peur de passer pour la perdue avec ce regard qui avait étudié discrètement les gestes de ses camarades de légumes ?
Définitivement, elle allait passer pour une amatrice qui avait cru bon de singer les gestes de Ari en se mettant à la coupe de légumes. Sans planche de son côté (fatale erreur) et en choisissant les oignons (erreur de débutante).
Tu sais ce qu’on dit sur les oignons Sena
« ça pique... »
Maintenant tu le sais. Pleure en silence.

♡ busan vibe ♡

Parce que t’as su rester la même, tu m’as sauvé d’tellement d’mauvais choix
Parce que je sais qu’tu t’sous estimes, tu ries trop fort et la pièce s’illumine

C’était toujours comme ça entre vous. Enfin… Entre toi et les autres plus exactement. Parce que Ziggy et Ari, ils s’entendaient un peu trop bien, et t’avais l’impression que la petite dernière allait sûrement rejoindre leur groupe. Ce serait pourtant si simple de t’y mêler, de t’ouvrir un peu plus, mais t’étais bien incapable d’assumer tes sentiments. T’avais tout enfoui au plus profond de toi pour ne pas sombrer et t’avais fermé ton cœur. Le truc, c’était que tu savais pas où t’avais foutu la clé. « Le chef cinq étoiles il va vous laisser vous démerder ! Et puis c’est trois étoiles le maximum.» T’avais la chance d’avoir eu une éducation, de vivre dans um monde que tu haïssait où l’argent et le pouvoir valaient bien plus que tout le reste. Mais en vérité, t’aurais sûrement aimé ça, ouvrir un restaurant à l’autre bout du monde, juste au bord de la mer. Pourquoi pas en Italie ? Et tu jetais un regard à Ari. « Je te connais, j’anticipe.» Il fallait être naïf pour croire que ce moment de partage allait bien se terminer. C’était ce qui faisait les meilleurs souvenirs. T’avais rien. T’avais qu’eux. Et même si ça se voyait pas, t’y tenais, aux anges. T’y tenais suffisamment au point de rester. Sena, elle avait rejoint votre univers peuplé de violence et de dégoût. T’aurais aimé pouvoir les protéger de ce que t’avais vécu, mais t’arrivais à peine à prendre soin de toi. Au moins, elle aimait la cuisine, peut-être qu’elle pourrait rattraper la maladresse des autres ? Un espoir bien vite balayé quand tu l’entendais. Tu te glissais derrière elle dans un soupir agacé alors que tu te saisissais de ses poignets avec douceur pour l’emmener jusqu’à l’évier et laver ses mains. « C’est des oignons. Bien sûr que ça pique. T’en as déjà mangé au moins ? Occupe-toi des carottes.» Et un enfant de plus à rajouter à la liste. Tu jetais un coup d’œil désespéré à Ziggy avant de t’occuper toi-même des oignons. Et tu pouvais sentir la jalousie silencieuse du râleur de service. T’esquissais un rictus avant de t’installer à côté de lui, ton épaule contre la sienne. Ta façon de lui dire qu’il resterait toujours le préféré.

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Tu es de ma famille. Bien plus que celle du sang. Des poignées de secondes, dans cet étrange monde. Qu'il te protège s'il entend.

Tu préfères te dire que tout va bien se passer.
Pour que la petite dernière se sente à son aise. Vous êtes des adultes alors vous devriez gérer la situation. Ce n'est que la préparation d'un petit repas, mais avec Dawn et Ari dans la même pièce vous pouviez vous attendre à tout.
Et surtout au pire.
Des piles électriques c'est deux là, jamais fatiguées de te fatiguer. Entre un sale caractère et un râleur, tu tiens le rôle du filet. « Trois ou cinq quelle différence !! » Tu vas essayer de temporiser au moins pour Sena, ayant l'habitude de leurs chamailleries. Même si elles se font tempêtes, elles finissent toujours par retrouver leurs calmes. Et il ne faut pas grand chose pour que les hostilités soient lancées. « Vous allez faire peur à Sena. Franchement quelle opinion elle va avoir de nous si déjà vous vous chamaillez comme un vieux couple. » Et tu regardes Dawn et Ari à tour de rôle en faisant les gros yeux.
Menace bancale.
Tu ne fais pas crédible du tout et tu le sais.

Tu te concentres sur le tris des légumes. Pas évident quand tu as trois gosses à surveiller. Ari s'y met en gardant le silence. Tu te demandes ce que ça cache.
Une explosion à venir plus grande ?
Dawn s'occupe dans son coin, tu lui jettes un coup d’œil de temps à autre. Sena s'ajoute, elle semble aimer la cuisine. Mais elle est attaquée par les oignons qu'elle commençait à peine à peler. Tu n'as pas le temps d'agir, Rebelle le fait. L'embarquant à l'évier pour lui laver les mains. Tu essuies tes yeux. « Non mais ils sont vraiment méchants ces oignons. Même moi j'en pleure. » Alors que tu t'occupes des patates. Tu pousses les carottes vers Sena en gardant une pour toi dans laquelle tu croques. « On est bien à cuisiner tous ensemble,  vous ne trouvez pas ?  » Un sourire se dessine sur tes lèvres, alors que tu cherches à détendre l'atmosphère.
Car Dawn semble désespéré vu le regard qu'il t'a jeté.
Qu'est ce que tu y peux si vous êtes tous irrécupérables ?
Ari reste muet, pire qu'une carpe.
Qu'est ce qui pourrait sortir de ce silence inhabituel ?
Et Sena. Elle est fait si douce que ton sourire s'agrandit.
Va t-elle survivre à tout ça ?
« Tu sais ils ne sont pas méchants, ils sont juste ... attachiants ... » Tu marques une pause regardant avec douceur Dawn et Ari. Hésitant un peu avant de te rajouter. « On a un rebelle et un râleur alors tu comprends que rien n'est simple avec eux. » Tu ne précises pas qui est qui, la petite Innocente devra deviner toute seule. Tu ne veux pas finir ballonner pour avoir trop parler. De toute façon le surnom des deux compères auraient fini par tomber.

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Pour la première fois je meurs.
Sans toi, j'ai mal au cœur, tout cet émoi ça me fait peur et toi tu dors encore

À l'autre bout de la cuisine, il lança un regard noir à Dawn avant de se mettre au travail. Il devrait commencer à le connaitre depuis le temps, ce n'est pas parce qu'il est chiant qu'il est pour autant inutile. Quoique. Il ne sait pas faire grand chose de ces dix doigts le garçon mais s'occuper des légumes ça il sait. Un regard appuyé de Ziggy après ce début de dispute le convainc de se la fermer. Si il y avait bien une personne qu'il écoutait c'est celui qu'il considérait comme son grand frère. Et le mac, mais ça de gré ou de force il y était bien obligé, bien trop de respect pour cet homme qui lui avait sauvé la vie avant de l'enfermer dans une fausse cage dorée.

La nouvelle était plutôt comique, à faire croire qu'elle savait y faire avec la cuisine... visiblement "aimer" la cuisine et "savoir" cuisiner était deux choses bien différentes. C'était plus fort que lui mais Ari sentait un peu de jalousie commencer à monter. Ce repas c'était pour elle, toute cette mascarade aussi. Y en avait que pour elle et ça ne lui plaisait pas. Sa tête lui disait que c'était normal, c'était la nouvelle arrivée mais son cœur était en pls, symptôme de bien trop d'abandon et de manque d'attention dans sa vie. Étonnamment Dawn semblait l'avoir remarqué car il vint se poser vers lui, imposant de sa présence et ça le rassura un peu. Ca lui ressemblait de faire ça en incognito, mais mieux valait pas lui faire remarquer sinon il l'enverrait bouler. Ari est bien trop observateur, ce genre de petites attentions ne passe pas inaperçu pour lui. Il tiqua fasse aux paroles de Ziggy « Quoi râleur ? Je râle pas ! Je ne fais qu'exposer la stricte vérité ! », il jeta son couteau sur sa planche déjà agacé de couper des légumes... ou plutôt de déchiqueter ceux-ci au vu de la tête de ses découpes. « La cuisine c'est chiant, vous faites ça mieux que moi. », il soupire lourdement, va se laver les mains avant de venir se caler contre le dos de Ziggy qu'il vient enlacer comme il en a souvent l'habitude, ne l'empêchant pas pour autant de continuer à cuisiner. Il regarde Sena sans aucune méchanceté, il n'a absolument rien contre la gamine, au final ce n'est que lui qui est détraqué « Crois pas que c'est un agneau lui non plus... lui aussi il est attachiant à sa façon. Evite de le croiser quand il rentre après une dure journée. C'est juste un conseil comme ça... », il en est de même pour tout le monde par ailleurs.

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Je veux savoir, montre-les-moi, ces étrangers qui seraient faits comme moi. Apprends-moi, montre-les-moi, ces inconnus qui seraient pareils à moi

Maximum 3. Elle l’ignorait mais elle l’avait noté comme une enfant qui apprend bien sa leçon. La concentration à son maximum pour ne faire sans doute qu’un massacre si on lui faisait trop confiance.
Et pour ce qui était des chamailleries de vieux couple, elle n’avait pas vraiment osé dire que malgré son évidente hésitation à ne pas trop savoir comment s’y prendre, elle appréciait ce bruit qui venait chasser le silence dans lequel elle se torturait ces derniers jours. En réalité, ça aurait pu être un peu plus bruyant, dans le même style et sans vraiment de violence, ça ne l’aurait pas dérangé. ça empêchait un peu de réfléchir. Oui, même si l’idée de terminer dans la poêle en poisson à frire en cas de faux pas trottait toujours quelque part dans sa tête.

Place qu’elle méritait sans doute si on jugeait sa stupidité.
Sena, pourquoi il a fallu que tu choisisses les oignons ?
La voilà maintenant à relever le regard coupable de l’enfant prise en faute alors que le chef 3 étoiles - et non 5 - venait corriger sa bêtise. Sans un mot, elle s’était laissée entraîner et avait regardé bêtement les mains que Dawn débarrassait de l’arme fatale « Si… mais ils piquaient moins dans l’assiette... » sans un mot ou presque. Mais sa défense pitoyable est finalement un peu redressé par le soutien de Ziggy. C’est sûr, ces oignons étaient plus forts que d’autres. Alors qu’une carotte, c’était si gentil. Alors elle en prend une de celle que son aîné vient de faire glisser vers elle et elle s’y attaque malgré le côté pacifique du légume.

Bien à cuisiner tous ensemble ?
C’était le moment. Le moment de dire quelque chose d’un peu gentil… un peu gentil et pas trop maladroit histoire de ne pas passer pour la débile du logement.
« Si… merci pour ce moment... »
Trop solennel Sena, coupe ta carotte
« Je veux dire, ça me fait plaisir … de passer un peu de temps avec vous... »
Et maintenant tu rougis, génial. On ne t’as pas demandé d’imiter une tomate mais de couper une carotte.

Ce qu’elle avait fait en écoutant les mots prononcés autour d’elle.
Ce qu’elle avait malheureusement continué à faire en relevant les yeux pour étudier Ari et Dawn du regard en cherchant à déterminer qui est qui. Mais finalement, le premier lui donne la réponse… en râlant et l’esquisse d’un sourire se forme presque sur ses lèvres.
Elle le suit à nouveau des yeux tandis qu’il abandonne pour venir se caler dans le dos de son voisin. Voisin qu’elle regarde un peu étonnée, c’est vrai.
« Oh... » elle se demande mais ne demande pas, et au final elle opte pour une dose de solidarité « Moi aussi, je n’ai pas très bon caractère parfois... »
Et est-ce qu’elle était capable de faire peur comme un Dawn qui protège ses casseroles ?
…
Tu détestes contrarier les autres Sena, et c’est ça qui te rend attachiante parfois. Ou plutôt agaçante.

♡ busan vibe ♡

Parce que t’as su rester la même, tu m’as sauvé d’tellement d’mauvais choix
Parce que je sais qu’tu t’sous estimes, tu ries trop fort et la pièce s’illumine

Quelle différence ? Sérieusement ? Il osait demander ? T’essayais de rester calme, parce que tu te souvenais que Ziggy, il avait pas eu la chance de grandir dans une famille riche. Tu massais l’arête de ton nez pour contrôler ta colère et tu lâchais un « La différence c’est que tu passeras pas pour un con quand on te parlera de restaurants trois étoiles !» Est-ce qu’il avait idée à quel point ces étoiles étaient difficiles à obtenir ? Le temps, le travail ? Tous les sacrificies nécessaires pour la réussite ? Tant de souffrance et tant de larmes pour atteindre la perfection ? Ouais. Peut-être que tu prenais le sujet un peu trop à cœur. Mais c’était ta passion. « Arrête de nous comparer à un couple !» que tu disais te fichant bien de ce que Sena pourrait penser de toi. Tu ne serais jamais qu’une pute trop lâche pour crever. Face à la fausse menace de la princesse (Ziggy, pas Sena) tu levais les yeux au ciel, déjà agacé de te faire reprendre alors que vous veniez seulement de commencer. Après t’être occupé de la gamine tu devais faire face à la mauvaise volonté du râleur. Et c’était quoi cette histoire de légumes méchants ? Putains mais ils avaient quel âge ? Peut-être que t’enviais cette innocence que t’avais plus depuis longtemps. Cette facilité de plaisanter, de voir le monde autrement que ce qu’il était réellement. T’étais trop lucide. Trop au courant de la perversion de cette société. Tu savais pas comment être heureux. T’avais rien à offrir. Et tu te vexais quand Ari il préférait étreindre Ziggy. C’était pas étonnant. Personne t’avait jamais aimé et tu faisais en sorte pour que ça ne change pas, trop habitué à la haine et au rejet. La tendresse. Ce genre de geste un peu trop doux te terrifiait. Tu demandais jamais rien. Tu te contentais du peu que t’avais. Et t’avais pas le courage de quémander pour un peu d’attention. Alors tu plissais le nez, déjà prêt à retourner dans ta chambre. Mais Sena, elle avait comment te rendre faible, et tu soupirais doucement, silencieusement reconnaissant de sa remarque pas vraiment crédible. Et puis tu pouvais pas nier que t’avais un caractère de merde. Résultat de tes traumatismes. Du manque d’amour qui avait rythmé ta vie. « Si vous êtes pas contents je peux vous laisser.» que tu disais sèchement en serrant le manche d’une casserole un peu trop fort. Tu l’avais bien cherché. T’étais doué pour ça. Pour pousser les autres à te détester.

♡ busan vibe ♡

Tu es de ma famille. Bien plus que celle du sang. Des poignées de secondes, dans cet étrange monde. Qu'il te protège s'il entend.

Rien n'est parfait dans ton existence.
Mais cet instant tu veux qu'il le soit.
Tu veux que cette préparation de repas marque les mémoires de chacun. Qu'elle devienne une étoile dans leurs regards fatigués et éteints. Elles sont si rares qu'elles en sont devenues précieuses comme des souffles de vie. Tu sais que l'instant sera branlant, parce que chez les anges tout ne tient qu'à un fil. Que le vide est sous vos pieds en permanence. Mais à cet instant vous êtes là ensemble et c'est ce qui compte.
Ce qui est le plus important.
C'est ce qui rend ce moment parfait.
Et tant pis s'il y a des taquineries, des moues de gamins fâches qui ne dureront pas longtemps. Et tant pis s'il y a des légumes mal coupés, des yeux qui pleurent attaqués par des oignons récalcitrant. Tant pis si Ari râle ou si Dawn joue les durs. C'est ton quotidien, le seul que tu connaisses. Le seul qui te maintient en vie. Le seul qui à cet instant te donne la force pour continuer à avancer.
Et putain que ça te fait du bien.
D'entendre Dawn te reprendre sur le nombres d'étoiles, avant qu'il ne s'occupe de Sena. De voir Ari en râleur de service avant de devenir un vrai koala en se serrant contre toi.
Et putain que tu les aimes ces deux là.
Avec leurs qualités et leurs défauts. Surtout leurs défauts. Mais tu ne vas pas leurs dire sinon la cuisine va se transformer en champs de bataille. Déjà que tu sens la jalousie de Dawn pointé le bout de son nez, même si elle a du titillé Ari qui à présent n'est plus le petit dernier.

Et maintenant en plus tu as Sena a aimé.
Sena qui est contente de passer ce moment avec vous, et qui avoue avoir aussi un sale caractère. « Je sens que la coloc va encore être plus explosive avec des caractères comme les votre. Va falloir que je prévois des tenues de protection plus costauds. » Et tu rigoles parce que tu ne veux pas te laisser emporter par l'appel de la tendresse.
Même si tu en crèves d'envie.
Tu arrêtes ce que tu fais. « On est tous attachiants .. on a tous de dures journées et il y a en aura bien d'autres à venir .. mais tant qu'on aura des moments comme ceux là on tiendra le coup  … n'est ce pas …  » Et tu attrapes les mains de Ari, tu te tournes pour regarder les deux les interrogeant du regard comme pour être rassuré que ce que tu as dis sera une vérité toujours vraie. Même si tu sais qu'ils ne peuvent rien promettre, tout est si fragile ici. Puis tu attrapes Sena et tu l'attires vers toi avant de choper Dawn. « Câlin de groupe. » Et tu les serres tous les trois dans tes bras et tant pis si ça râle ou si ça rouspète. « Je vous aime qu'importe que vous soyez pénibles ou pas. » Tu les prends comme ils sont, parce que c'est tout ce que tu as. C'est tout ce à quoi tu peux te raccrocher. Et à cet instant tu as juste besoin de leurs dire. Puis tu les lâches et rigoles à nouveau pour dissimuler tes larmes. « Bon on le fait ce repas. » Et tu te remets à ta tache.
Rien n'est parfait dans ton existence.
Mais cet instant tu veux qu'il le soit.
Pour EUX.

♡ busan vibe ♡

Pour la première fois je meurs.
Sans toi, j'ai mal au cœur, tout cet émoi ça me fait peur et toi tu dors encore

Ils n'avaient pas encore commencé qu'Ari savait d'avance que ça allait mal tourner. Ils voulaient essayer de paraître normal, de paraître gentil et accueillant mais impossible pour eux de cacher leur vrai trait de caractère. Dawn qui n'en fait qu'à sa tête comme toujours, qui se vexe pour tout... Ari qui râle comme à son habitude sinon c'est qu'il y a quelque chose qui se trame derrière et Ziggy, on peut au moins compter sur lui pour remonter le niveau des deux autres. Il est tout de suite plus aimable avec Sena et a ce don de temporiser un peu la situation. C'est ce qui plait le plus à Ari chez lui, ça le calme d'être avec lui, en sa présence il a un peu moins besoin de râler surtout. Sans Zig probablement que cette colocation serait encore d'autant plus chaotique.

Difficile de cerner Sena pour le moment, Ari observe, étudie la demoiselle pas méchamment mais par curiosité parce que même sans le vouloir elle va un peu prendre sa place de petit choucou, du dernier arrivé. Il n'aime pas ça. Mais elle à l'air si adorable qu'il ne peut pas ne pas l'aimer déjà. De derrière le dos de Ziggy, la tête posée contre son dos, oreille contre son corps parce qu'il trouve ça amusant d'entendre respirer et parler les gens ainsi, il entend alors son frère de cœur se moquer du caractère des colocataires. Il grogne et se prépare à rouspéter quand celui-ci prend le brun de court en prenant sa main pour venir enlacer tout le monde d'un coup dans un grand câlin grouper. Se retrouvant coincer au milieu de tout le monde Ari grogne plus fort. Il voulait de l'attention, il en avait... mais il n'en avait pas besoin d'autant ! « Je vous aime aussi mais... vous puez les gars sérieux ! », il leva un peu la tête au-dessus de la marée de bras qu'il l'entoure jusqu'à arriver vers Dawn. Celui qui lui semblait avoir la meilleure odeur sur le moment, bien que personne ne pue vraiment, c'était juste une question de râler pour la forme. Bien qu'il soit tous les un sur les autres, il réussit tout de même à se glisser un peu plus vers l'un de ses plus grands frères (Dawn) « Fait pas la tête comme ça, je peux aussi t'en faire des câlins. », il ricana avant de s'écarter lui aussi. La cuisine ce n'était pas son truc mais il savait au moins faire la vaisselle alors il se mit déjà à nettoyer ce qui n'était plus utile.

♡ busan vibe ♡

Je veux savoir, montre-les-moi, ces étrangers qui seraient faits comme moi. Apprends-moi, montre-les-moi, ces inconnus qui seraient pareils à moi

Elle est sans doute supposée dire quelque chose au chef.
Et tandis qu’elle y médite, le silence s’installe un peu plus certainement sur ses lèvres.
Dawn, elle ne le connaît pas vraiment, elle vient de le rencontrer, et pourtant l’idée que ce ne sera pas pareil s’il s’en va lui traverse l’esprit. Alors, c’est sans doute le mot reste qui se forme dans son regard.
Pour elle qui a tant de mal à les aborder, elle sait que si Dawn s’en va maintenant, demain elle n’osera probablement pas faire l’effort de lui décrocher plus de quelques mots.
Elle aimerait bien pourtant. Dawn, comme Ari, ou comme Ziggy.
Parce qu’elle ne se sent pas vraiment bonne dans le rôle de la colocataire idéale alors qu’elle l’a pensé à plusieurs reprises…
Au moins, tu n’es pas toute seule
Oui… passer un peu de temps avec eux, des mots sincères qu’elle aurait aimés moins maladroit.

Ses pensées cherchent toujours une conversation, quelque chose pour avoir l’air un peu moins gourde quand elle se sent entraînée dans une étreinte qui lui fait, fort heureusement, lâcher son couteau sur la surface du plan de travail.
Loin d’être anticipée, elle ne fuit pourtant pas l’étreinte collective où les grognements d’Ari lui parviennent. L’idée qu’elle y est de trop la traverse pourtant… mais la tentation de prendre ce qu’on veut bien lui donner est plus grande.
Et si elle s’accroche plus aux mots rassurants de Ziggy, ceux qu’il semble si doué à dire, qu’à une étreinte un peu timide, la reconnaissance ne s’en lit pas moins dans ses yeux quand tout le monde retrouve sa liberté.

« Merci de m’accueillir... » c’est ce qu’elle souffle en regardant à nouveau ses carottes. Ce n’est pourtant pas eux mais lui qui a décidé qu’elle avait sa place ici. Mais si le deuxième ne mérite aucun remerciement, ce n’est pas le cas de ceux qui vont devoir la supporter.
La supporter elle, le boulet qui, la tête un peu ailleurs, confond la carotte et son doigt dans un sursaut « Aïe... » qui lui fait détailler l’index en sang qu’elle cache ensuite bêtement dans son dos comme une enfant qui tente la technique du pas vu, pas pris.

♡ busan vibe ♡

Tu es de ma famille. Bien plus que celle du sang. Des poignées de secondes, dans cet étrange monde. Qu'il te protège s'il entend.

Dans la cuisine. Les forteresses tombent.
Même si chacun garde de la retenue.
Se dévoiler entièrement vous étant trop difficile.
Tu les regardes tour à tour. Passant de Dawn à Ari, de Ari à la petite dernière Sena. Et puis dans le sens inverse. Qu'importe les journées dures, tu te raccroches à ces instants. Ils n'ont rien de bien glorieux entre ceux qui se chamaillent comme des gamins en mal d'amour. Avec ceux qui mordent et attaquent avant de se faire douceur. Chacun met sa touche, apportant ce qu'il sait faire. Donnant des conseils. Tissant un peu plus le lien. Après tout vous n'êtes que des pièces rapportées qui ensemble forment un semblant de famille.
Mais il y a de l'amour entre vous.
Et s'il est maladroit, s'il reste invisible par moment, il est bien présent. Même plus qu'il ne paraît. Et là dans cette cuisine où les forteresses tombent pour ne laisser place qu'à de la tendresse. Il devient visible cet amour. Malgré les râleries, les petites piques, les grognements, l'innocence, malgré la noirceur de vos vies. Il illumine la pièce. Et toi tu souris comme un gosse heureux. Heureux de les avoir EUX.
Avec leurs qualités et leurs défauts.
Avec leurs fragilités et leurs forces.
Avec leurs doutes et leurs rêves.
Avec leurs caractères pas toujours évident.
Avec leurs larmes et leurs rires.
Et c'est dans un câlin de groupe que tu les étreints. Et tant pis s'ils grognent, il n'y a pas de mal à se faire du bien.

Et puis chacun reprend sa place. Un peu plus d'étoiles dans le regard. Tu sens bien que pour Dawn c'était un peu trop, il est là devant la cuisinière à attendre la bonne occasion pour prendre la tangente. Surtout que Ari l'a serré un peu plus. Et Sena douce comme la rosée sur des pétales de fleur, qui vous remercie de ce geste pas encore réellement réalisé. « On ne fait que notre boulot de grands frères. » Des grands frères qui parfois seront plus fracassés que les vagues. Mais pour le moment vous vous montrez solides comme des rocs. Avant qu'un aie ne retentisse dans la cuisine et que le doigt de Sena ne délivre un liquide rouge tachant la table et la carotte.
Pas de temps de dire ouf.
Dawn s'éclipse, certainement à la recherche de pansements.
Il a été vif sur ce coup, tu n'as pas eu le temps de respirer qu'il s'était envolé. Il avait besoin d'espace le Rebelle. Tu attrapes un torchon propre. « Tiens mets ça sur ton doigts et serre. » Tu regardes Ari pour être sur qu'il ne tourne pas de l’œil. Parce que le Râleur il est sensible quand même. Un gros ours qui grogne mais au fond c'est juste de la guimauve qui fond comme neige au soleil. « Attends laisse moi regarder pour voir si c'est profond. » Manquerait plus qu'il lui faille des points. Là vous seriez un peu dans le caca. Parce qu'il aime pas que ce genre de petit incident arrive votre mac.
Avec Ari vous vous penchez sur la plaie.
Le cœur battant de découvrir la blessure.
« Dawn apporte du désinfectant aussi. » Tu es sûr qu'il doit retourner l'armoire à pharmacie pour tout trouver. « Et des compresses. Il doit tout avoir dans le tiroir. » Tu te dis que l'instant était trop beau, mais bon il semble à première vue qu'il y ait plus de peur que de mal. A voir ce qu'en penseront Ari et Dawn quand il sera revenu avec de quoi soigner Sena.

♡ busan vibe ♡

Pour la première fois je meurs.
Sans toi, j'ai mal au cœur, tout cet émoi ça me fait peur et toi tu dors encore

Bien qu'il ait râlé, Ari avait trouvé le câlin fort appréciable. Il aimait cette complicité qu'on pouvait trouver avec les membres de cette coloc. Certes, il ne s'entendait pas énormément avec Dawn mais il l'aimait quand même à sa façon... Sans lui, sans leur prise de bec, ça serait tout de suite moins drôle. Il avait hâte de connaitre mieux la petite dernière qui semblait plutôt sur la réserve pour le moment.

Ari était plutôt heureux de se coltiner la vaisselle. Il était plutôt doué en la matière. Bien plus que dans la cuisine. Il ne savait d'ailleurs pas très bien pourquoi il avait accepté de mettre la main à la pâte avec eux. Ses talents s'arrêtaient à faire chauffer de l'eau pour des ramyeon en général. Bon en nettoyage de vaisselle, excellent en tester de petits plats. Le aie qui retentit dans la cuisine le fit sursauter et comme ses confrères, son regard se tourna directement vers la plus jeune. Dawn partit à la recherche de pansement tandis que Ziggy et lui-même s'occupait de la demoiselle. Il remarqua le regard appuyé de son aîné sur lui et il leva les yeux au ciel. Il en avait vu d'autre. « Me regarde pas comme ça, c'est juste une coupure pas une éventration non plus. ». Ils observèrent la plaie qui lui sembla un peu profonde mais pas suffisamment pour des points de suture. Difficile à évaluer pour des non connaisseurs. « On devrait peut-être quand même l'emmener à l'hôpital ? », il n'y connaissait rien pour être honnête mais il souhaitait juste que ça ne soit pas un traquas de plus pour la demoiselle. Il apporta une chaise près d'elle pour qu'elle s'installe« Tu devrais t'asseoir Sena, ça va déjà aider de rester un peu plus calme... j'ai toujours dit que ces foutus couteaux coupaient trop ! ». Besoin d'un râleur pour en rajouter une couche ? Ari est là !

♡ busan vibe ♡