once upon a time on a friday afternoon

Les noms étaient tombés en ce début de matinée -désignés par le hasard des petits papiers- pour savoir qui allait rester après les cours pour nettoyer la salle de classe. Le nom de Soojin était ressortie avec celui d'une autre fille dont il n'a jamais pris le temps de réellement lui parler, juste de l'observer du coin de l'oeil. Le jeune lycéen se fait taquiner par ses potes sur le fait qu'il va devoir rester avec la demoiselle en question dont des rumeurs cours sur elle et ses hallucinations. En vérité, l'australien se fichait des rumeurs, elle ne lui avait rien fait personnellement et par moment la défendait auprès des autres camarades. A croire que la cruauté n'avait pas d'âge.

C'était une constation qui lui faisait froid dans le dos.  Vivrait-il le rejet si on apprenait pour son accident ? Lui-même avait dû mal à vivre avec, un nuage noir flottait souvent au-dessus de sa tête témoin de ses idées noirs, de la brume vaporeuse qui envahie ses pensées et de ses nuits agitées. La dernière sonnerie venait de retentir dans l'enceinte prévenant les élèves et le corps professoral de la fin des cours. Du côté de l'adolescent, il prend son temps pour ranger ses affaires et son pupitre vu qu'il doit rester pour nettoyer. Il salut ses amis d'un signe de la main alors qu'il va vers la jeune fille.

- Oh...hum, on doit nettoyer ensemble. Tu viens m'aider à chercher les balais, torchons ?

il apostrophe la demoiselle, avec un ton détaché qui dévoile son accent aussie bien présent avec quelques fautes de coréens dans la phrase vu que ça ne fait pas longtemps qu'il est dans le pays. Malgré tout, il essaye de faire un sourire avenant pour ne pas la faire fuir, et se gratte l'arrière de la nuque un peu gêné d'avoir une vraie interaction avec elle.


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♡ busan vibe ♡

once upon a time on a friday afternoon

perdue dans les nuages ,, à ne jamais trop regarder les tableaux directement : enfant perturbée ! quand de prénoms interpellés, elle en serait conviée à venir partager quelques instants avec figures méconnues. ô mais agitation toujours présente, quand de chacun de ses gestes les douceurs n'en étaient que bien trop calmes ,, à connaître secrètement tous les noms de ceux qui en effleuraient les mêmes sols qu'elle : sans ne leur avoir jamais parlé. d'une peur dans le ventre ,, à toujours redouter les mots contre les peaux : elle était effrayée du monde, Jaehee. de quelques pilules entre les doigts, à attendre patiemment les heures, pour en faire resplendir les calmes pesants.

petite étoile ,,
à ne jamais
briller.

d'un rejet permanent, quand elle en était bien trop polie, peut-être finirait-elle de nouveau raillée, sous les regards d'un camarade. de rumeurs à se glisser aux oreilles ,, à toutes les ignorer : car elles en était toutes vraies ! d'une sonnerie à retenter pour en vider les classes ,, elle s'en tiendrait tout doucement debout, à cligner des yeux sous les mots du jeune homme avant de n'en hocher la tête délicatement/ "hmm...faisons cela.", d'une toute petite voix ,, bien trop délicate, bien trop silencieuse, comparé aux chaleurs des voix de son compagnon. accent qui résonnait entre les murs, à en appeler soleil à ses oreilles : il n'y aurait que douceur dans son regard, pour celle donc chaque regard était rempli d'attention.
à vouloir vivre ,,
juste un peu,
elle aussi.
gêne palpable, quand d'un geste elle se dirigea tout doucement dans le couloir pour rejoindre la salle à matériel, elle tourna tout doucement son regard vers lui. froideur contre les peaux pâles ,, à n'être pourtant qu'innocence. "désolée...que tu sois obligé de te retrouver avec moi.", murmure bien trop léger, à baisser timidement le regard d'anxiété. doigts à jouer entre eux comme simples marionnettes : chemin bien trop long, jusqu'à la petite pièce ,, et peut-être qu'une fois arrivés il n'y aurait que chaos permanents.

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once upon a time on a friday afternoon

Voix qui s'oppose à la sienne bien trop brute, bien trop étrange. Douceur qui le trouble, il est captivité l'espace d'un instant par ce timbre alors que ses yeux observent ce visage grisâtre dont les nuances se font absentes. Un pas après l'autre, il suit sa camarade qui le guide vers le placard où se trouve le matériel pour faire le grand nettoyage. La gêne est palpable, réciproque entre les deux adolescents. La tête dans les nuages, il se fait surprendre par le regard de Seon sur sa personne. Un sourire s'esquisse sur ses moelleuses, créant un halo de douceur autour de son visage autrefois enfantin devenant doucement adulte.

-  Pourquoi tu t'excuses ? il questionne, honnêteté qui brûle dans ses paroles. ça me dérange pas à moi, je devrais m'excuser que tu sois avec moi ?

Il se met à sa hauteur, la dépassant d'une bonne taille alors que l'anxiété de la jeune fille le frappe.

- it's ok seon !

Anglais qui revient au galop tel que son naturel déconcertant. Ses yeux se plissent devant la pièce obscure, il ne voit rien, la panique s'infiltre vicieusement dans ses veines alors qu'il cherche maladroitement l'interrupteur pour éclairer. Finalement, la lumière éclate dans la pièce, exposant les balais, serpillières et essuie-tout. L'angoisse s'éclipse à ce moment là.

- Bon, il nous reste plus que à prendre tout ça et à nettoyer cette classe.

Soojin rentre dedans, dans le petit espace et se remercie de ne pas être claustrophobe. Il tend un saut avec des éponges à l'intérieur à sa camarade, essayant de ne pas lui donner du trop lourd et se charge du reste.

- Tu as une préfère dans les tâches ménagères ?



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♡ busan vibe ♡

once upon a time on a friday afternoon

princesse des temps perdus, à mourir un peu sous les lumières quand elle en préférait secrètement le secret des ombres : elle se cachait derrière les politesses, celle aux calmes presque apaisants. à en observer un visage si dynamique ,, expressivité à contraster avec les glaces de minuit ; et peut-être n'en serait-ce là que douceur à se dégager des échanges, quand de quelques distances : elle voulait en préserver les âmes meurtries. honnêteté qui en venait à la frapper, enfant presque timide à cligner des yeux quand pour elle tout n'était que d'une évidence ,, il y avait peut-être innocence dans les mots ! sans ne jamais le lui faire remarquer. "tu te fiches de ce qu'on dit alors ?", à lui demander sans arrière pensée ,, à venir le regarder discrètement, sans ne jamais persister. "tu sembles gentil, Soojin.", calme entre les voix, tendresse presque affective !

car il n'y avait ,,
que délicatesse :
dans ces vérités.

d'un sourire à naître faiblement sur le bord de ses lèvres, enfant choyée ! sous les constellations à briller dans son regard. d'une pièce finalement atteinte, noire à effrayer les regards quand chaque forme venaient à en créer désillusion ; elle en cacherait les effrois, Jaehee, pour venir entrer après le plus grand comme pour simplement le suivre. sceau tendu ! à le saisir délicatement, elle regarda un peu autour d'elle, sans ne savoir réellement quoi prendre. "hmm...tout me va...je peux faire le sol si tu veux. et le tableau. tu es plus grand...alors je peux te laisser les vitres ?", qu'elle tenta d'en séparer les tâches avant de ne se retourner vers lui en penchant un peu la tête.

"ça te va...?" et d'une main libre elle en saisit un balais, avant de n'entendre un claquement derrière son dos comme si une malédiction venait de les frapper. "la porte...elle...s'est fermée...?" à tout poser mécaniquement ! de ses doigts à agripper la poignée : avant de froncer des sourcils ,, et d'en comprendre que rien ne s'ouvrirait à présent.

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once upon a time on a friday afternoon

- Thank ! You Too Jaehee.

La qualité fuse de la bouche en coeur, surprenant le grand gaillard, sûrement qu'il ne s'entend pas à recevoir cet adjectif positif. Enfant des îles qui a souvent été qualifié de gentil garçon car il écoutait ses parents, suivant les directives sans s'émanciper. Les mains chargées, il jette un dernier regard pour voir s'il manque quelque chose.

- Oh yes ! Ça me va. Je passerais la poussière en plus.


L'Oiseau de paradis sourit, d'une douceur vaporeuse, saisissant les coeurs, voleur à ses dépends. D'un oeil extérieur, les deux âmes cassées se touchent timidement, créant un faible halo les reliant. Soudain, la porte se referme derrière eux, claquement sonore se fait entendre dans la pièce exiguë alors qu'il écarquille les yeux de surprise.

- C'est...pas...Possible... Si ?

La jeune fille a le réflexe d'abaisser la poignet qui se refuse de céder, ne voulant pas les libérer de cette pièce.

- Attends, c'est une blague de l'univers ou quoi...

Marmonnement, alors qu'il pose les sauts pour s'avancer et aider la jolie fille. D'une voix douce, il lui demande de lui laisser la place pour essayer d'ouvrir, il met toute sa force, mais la poignet reste en place. Un soupir se fait entendre, et il sort son téléphone, dépité, il voit qu'il n'a aucun réseau ici.

- Tu as du réseau ? Moi, non... Je peux appeler personne.

?

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once upon a time on a friday afternoon

fine chaleur à se répandre au creux des poumons, quand les longs cils en semblaient presque dérisoires et que les regards s'en perdaient sur les profils du jeune homme, elle n'en croirait sans doute aucun de ses mots ! comme si plus rien ne l'atteignait réellement, celle aux couleurs d'hiver. "oui...d'accord. faisons comme cela alors." de ses doigts à en saisir tous ce qu'elle pouvait : à paniquer, pourtant, de ces poignées immobiles. car les pièces en étaient bien trop étouffantes pour en calmer les crises. à s'acharner ! baisser la poignée et la remontrer comme calvaire qui ne faisait que commencer.

sans que rien :
ne s'ouvre
jamais !

"apparemment si ..." nez à se froncer, quand les corps en reculèrent tout doucement pour laisser la place au plus grand. mains à tout doucement trembler, qu'elle vint à dissimuler entre ses paumes, elle secoua tout doucement la tête avant même de ne vérifier/. "mon téléphone est dans mon sac...je ne l'ai pas sur moi...", qu'elle murmura tout doucement : quand elle n'aurait eu personne à appeler. "ne te fais pas mal... attendons simplement que quelqu'un ne vienne. après tout le gardien...fait bien un tour quand il ferme le bâtiment, non ... ?" soupir presque fébrile, à venir détourner le regard pour venir s'asseoir dans un tout petit coin de la pièce, elle serra ses genoux entre ses bras, ongle à s'enfoncer dans les peaux. "heureusement qu'on a au moins de la lumière..."
quand autrement :
il n'y en aurait
que frayeurs totales.
"on pourra...frapper sur la porte...à l'heure de fermeture, si tu veux...ou dès qu'on entendra...du bruit...?" de ses épaules si petites, à se recroqueviller comme pour disparaître ,, ô elle en détestait les petits espaces : à se demander combien de temps ils auraient à tenir dans cette pièce.

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once upon a time on a friday afternoon

La nouvelle tombe comme un cheveu dans une soupe, ils n'avaient donc aucun moyen de contacter le monde extérieur. Le jeune garçon lâche un soupir désabusé de cette situation rocambolesque qui pourtant était digne d'un mauvais scénario d'un vieux drama du dimanche soir. Pourtant, ils étaient entrain de le vivre à l'instant.


- En principe oui... J'espère qu'il aura l'idée de passer par là, ce n'est pas forcément le lieu le plus fréquenter de l'école...

Est-ce que Soojin était doué pour rassurer les gens ? Absolument pas. Un poil défaitiste, il force une dernière fois la porte avant de se laisser tomber contre elle. Il fait un sourire à sa camarade qui doit être tout aussi dépité que lui.

- Et qu'on soit deux dans cette galère ! Imagine tout seul.

Il l'observe s'entourer de ses maigres bras ses genoux tout aussi fragile. Elle semble aussi vaporeuse que le coton et ça lui donne envie de toucher cette douceur attirante. Se rendant compte de ses pensées peut-être un peu trop osé. Il rougit un peu. Il se ressaissit, se relève pour aller frapper la porte, haussant sa voix pour appeler une quelconque personne. Des minutes s'écoulent, démontrant que ce qu'il fait ne sert à rien ce n'est blesser un peu ses mains. Un râlement se fait entendre de sa part et il tombe au sol, donnant un sourire d'excuse.


- Je crois qu'on peut attendre encore un peu.

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once upon a time on a friday afternoon

et dans les ombres, ils étaient deux à être enfermés. regards à divaguer, à chavirer, figure à vouloir fuir : loin des obscurités. c'est qu'elle avait besoin de lumière ,, la douce. à en voir ce qu'elle ne devrait pas, à visualiser ce qui ne devait pas être. beauté indécise : miraculée ! là où personne n'en accordait de regard sur elle. alors à essayer de garder son calme, à finir par en fermer les yeux là où elle s'était posée, elle hocha doucement la tête avant d'en frémir un instant. "La porte finira bien par s'ouvrir...", qu'elle fronça légèrement des sourcils, à resserrer ses doigts contre ses genoux, quand le plus grand en semblait tenter de nouveau de s'abîmer les épaules. "Fais attention à ton épaule. Tu t'es pas fait mal...?"

à murmurer !
comme secret :
à ne pas devoir
être entendu.

quand le temps en était ici leur meilleur ami. de ses effots vains, à frapper sur la porte, léger sourire à se tracer sur ses lippes : quand il s'en faisait presque rare. et de là où elle était, il en semblait un peu trop têtu, Soojin. "Je pense aussi...Le temps que tout le monde rentre, il finira bien par nous entendre, n'est-ce pas ?", qu'elle venait à en tracer des cercles, contre ses cuisses, d'une timidité presque infaillible, d'une peur si inégalée encore ! sous les regards et murs réduits au silence.

"Ca ne t'arrive pas souvent, de te retrouver dans ce genre de situations, je me trompe ?", qu'elle pencha légèrement la tête, à cligner un peu des yeux avant de les plisser légèrement. "C'est plutôt étrange, comme situation. voir presque cliché." et alors peut-être : qu'il n'y avait que cela pour pouvoir en délier les langues.

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once upon a time on a friday afternoon

Une grimace se trace sur son visage alors que son épaule se fait douloureuse à force d'être utilisé pour forcer la porte qui ne semble pas s'émouvoir devant sa force. Sa camarade a vu juste en parlant de se faire mal. Il se gratte l'arrière de la nuque, gêné, qu'on puisse entrevoir un moment de faiblesse. Le jeune garçon a dû mal à lâcher du leste dans sa vie surtout depuis son accident. Sûrement une manière à lui de se protéger, de reprendre du contrôle dans sa vie.


- Je suis sûr que oui ! Ils vont pas nous oublier. qu'il essaye de rassurer la jeune fille autant que lui-même.

Son regard observe les mouvements sur la peau, hypnotiser par la circularité et perd le fil de ses pensées brouillons. La timidité s'entrechoque contre lui.

- Je t'avoue que non, c'est bien la première fois que je suis enfermé dans un placard à balais. Et ouais, à croire que c'est la classe qui a fait exprès...!

Le ton rieur se fait entendre dans sa voix voulant alléger l'ambiance, gentiment, il fait tomber sa veste et la temps à Jaehee.

- Tiens, pour si tu as froid il marmonne gêné en détournant son regard.

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once upon a time on a friday afternoon

petite fée recroquevillée dans un coin, à observer celui qui souhaitait jouer au plus grand, elle tentait d'en rester impassible ! à ne pas vouloir laisser apparaître les quelques malaises de s'en retrouver dans une si petite pièce : comme si on l'y avait encore enfermée. tête à se hocher simplement sous les quelques espoirs qu'ils pouvaient tous les deux avoir, elle le regarda un instant, plissant légèrement des yeux avant de se redresser un peu. "Ca ne m'étonnerait pas. Mais alors dans ce cas je suis censée m'excuser. C'est sans doute ma faute."

car personne :
ne l'appréciait
réellement.

veste tendue qu'elle tira tout doucement du bout de ses doigts, elle tapota tout doucement de ses doigts à côté d'elle pour l'inviter à la rejoindre. "Je ne suis pas en sucre.", qu'elle murmura, avant d'étendre légèrement le tissus contre ses jambes. "Viens ici. tu dois avoir froid aussi, non ?", qu'elle cligna un instant des cils avant de l'attendre finalement. elle était sans doute bien trop franche, Jaehee, à ne craindre rien ni personne si ce n'était peut-être le noir. enfant à se faire toujours si sage, toujours si droite : sans ne jamais dévier.

"Quitte à attendre. Autant t'asseoir, non ?" d'une tête à finalement se pencher ! mèches à se faire si délicates contre ses joues, à reposer sa tête sur ses genoux sans ne plus bouger, elle se ferait silencieuse, celle aux visions délirantes, qui ne faisaient que diverger toujours et encore plus ! comme si la réalité : n'en était déjà pas assez compliqué. et personne ne pourrait réellement comprendre sans doute, que derrière tout cela s'en cachait finalement, douleurs à persister tout au fond.

♡ busan vibe ♡