|	coffee spell @Jung Aerin

— Repos dans les journées amères d'une vie bien trop calme, chevelure détachée de celle qui avait essayé de ne pas trop en faire, c'était aujourd'hui que les regards se recroisèrent, aujourd'hui qu'elles avaient décidé de venir laisser tomber les barrières du travail. Ô mais la noiraude n'en avait pas l'habitude, de délaisser ses aiguilles pour retrouver visages étincelant dans les rues piétonnes. Car on ne voulait pas la connaître, car on ne voulait pas la regarder, et elle se muait dans un silence maudit quand on finissait par trop se rapprocher. Sans doute avait-elle accepté par politesse finalement : ou par cet intérêt soudain qu'elle avait cru apercevoir dans les prunelles d'une femme au caractère enflammé. Mais ce n'était que cela, rien d'autre, et les myocardes ne battraient jamais si facilement. Elle faisait fuir, au lieu d'attirer, et elle ne pourrait le nier.

(( bombe à retardement que personne ne supporterait. ))

Alors elle était là, créature venue toujours trop en avance car elle avait été élevée ainsi. Ponctualité, politesses toujours beaucoup trop présente, celle qui ne baissait jamais ses gardes, celle qui n'en faisait qu'à sa tête en dehors des regards. Car elle ne faisait que faire ce qu'on lui avait toujours dit de faire : suivre les ordres, gamine qui en réalité ne savait faire que cela. Combien de fois s'était-elle fait réprimander ? Il n'y avait qu'à voir ce qu'elle était devenue, carcasse vide au monde rempli d'illusions incompréhensibles. Et on la prendrait pour une folle si elle osait en parler, de ces fantômes incessants, de ces créatures de la nuit. Alors elle se faisait muette, mystérieuse : glaciale. Sans doute était-ce quelque chose que l'on essayait de creuser quand on ne la connaissait pas. Du moins, c'est ce qu'elle pensait pour celle à la chevelure en or.

Pas qu'elle remarqua, tandis que son visage se pencha tout doucement en observant son rendez-vous, elle se détacha de l'endroit où elle était pour s'avancer calmement vers la jeune femme avec un visage calme et apaisé. "Comme on se retrouve, Madame Jung.", qu'elle prononça en souriant vaguement : semblant d'émotion sur un visage qui se réchauffait au contact des autres. "Comment allez-vous depuis la dernière fois ? J'espère que votre journée n'était pas trop chargée." Ô car elle savait que la jeune femme travaillait beaucoup trop, et qu'elle n'était pas prête de s'arrêter pour quelques paroles prononcées. Trop directe sans doute, sur les termes. "En tout cas je suis ravie de pouvoir vous voir.", car elle ne rencontrait personne, la noiraude, car elle fuyait en permanence. Peut-être ainsi arriverait-elle à balayer ses peurs inconscientes. Ô mais les cieux ne lui accorderaient sans doute pas autant pour une seule soirée, moment où les éclairages les plus propices la laisserait en paix quelques minutes. Et elle l'invita à entrer, sous les jougs des étincelles.

|	coffee spell @Seon Jaehee

— ootd

Elle accueillit la caresse du vent comme une bénédiction, celle qui de sa crinière dorée se détachait des lueurs ternes de ce début de soirée. Et quand le monde enfilait son manteau d'hivers, que les jours s'écourtaient et que les nuages s'accumulaient dans le ciel, c'était à ce moment précis que la jeune femme était la plus occupée. Les préparatifs des fêtes et des événements s'enchaînaient sans que la blonde ne parvienne à trouver un moment de répit. C'est peut-être à ce moment que l'entrepreneuse se sentait le plus stressé, elle qui d'habitude faisait preuve d'un calme imperturbable et d'une stabilité admirable. Ce soir, pourtant, elle s'était permis de libérer un instant, instant si futile dans l'immensité de son emploie du temps qui pourtant ferait la différence. Ce soir, c'était elle qu'elle voyait, celle dont la douceur des traits avait su attirer son attention. Rin avait l'habitude de faire la cour à ceux qu'elle estimait méritants, mais elle n'avait pas l'habitude de se donner tant de mal pour obtenir les faveurs de quelqu'un. Pourtant, la brune n'avait jamais rien laissé paraître en compagnie de la Lionne au contraire, Aerin s'était heurtée à une carapace plus solide que la sienne. Peut-être voyait-elle là un challenge à relever, défis nouveau pour celle qui excellait dans la plupart des domaines, car Rin était une intellectuelle, mais en matière de cœur, sa médiocrité aurait fait pâlir les moins avertis.

Aerin la femme au coeur de pierre pourtant si faible devant les charmes d'une belle.

Le pas léger mais déterminé, Rin entra dans le centre commercial faisant claquer ses éternels talons alors que les lumières se reflétaient sur le sol carrelé. De sa prestance naturelle, la blonde attirait le regard sans jamais s'en rendre compte, trop distraite dans son arrogance pour poser les yeux sur ce peuple qu'elle plaçait naturellement plus bas qu'elle, car elle les trouvait tous idiots sans même les connaître. Ce soir, il n'y avait qu'une seule personne occupant son esprit, et c'était bien la poupée macabre aux yeux ténébreux. Celle-ci s'avança vers elle un sourire poli aux lèvres, faisant preuve d'une telle diplomatie que la blonde se demanda si elles n'étaient pas là pour parler affaires. « Je vous en prie, appelez-moi Rin, tout simplement. » lança-t-elle avant de répondre à ses salutations. « Les journées sont encore plus lourdes ces temps-ci, mais j'y suis habituée, et pas de jet-lag perturbateur cette fois. » ajouta-t-elle sur un ton blagueur. « Tout le plaisir est pour moi. » Ô qu'elle était ravie la mignonne, presque aussi gaga qu'une adolescente devant son nouveau crush. Son visage restait de marbre pourtant, car la belle ne savait pas démontrer ses sentiments.

Elle suivit l'autre à l'intérieur d'un café charmant, laissant son regard vagabonder entre les visages attablés de ces dames qu'elle jugea inconsciemment. Rin était sans doute accompagnée de la plus belle d'entre elles, et cette pensée la fit sourire. Rare expression qu'elle s'empressa de supprimer lorsque ses yeux croisèrent ceux de Jaehee, car ses joues s'empourprèrent instantanément. Les deux jeunes femmes rejoignirent la file, prêtes à commander leurs boissons. « Vous avez rencontré des problèmes ces derniers jours à la boutique ou moi et cet homme étions les deux seuls enquiquineurs ? » Car elle se savait insupportable la blonde, encore une chose qui lui passait au-dessus. Si elle a ait eu le choix peut-être se serait-elle faite plus aimable, mais la vie avait voulu qu'elle soit ainsi. Elle tourna alors son regard vers la jeune femme pour détailler son visage si froid, appréciant la grâce de ses traits de manière trop évidente. « Je ne pensais pas que vous viendriez. » Lâcha-t-elle avant de reporter son regard devant elle. Son sourire s'était frayé un nouveau chemin jusqu'au coin de ses lèvres peintes alors qu'elles se rapprochaient un peu plus de la caissière.

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— Air de fêtes, dans les allées qu'elle ne regardait à peine, la noiraude n'avait jamais aimé cette période : surprises néfastes qui pour elle se résumaient aux enfers de la solitude. Et peut-être allait-elle finir un jour par simplement se perdre dans les tréfonds des ombres, les seules qui lui tenaient compagnies, celles qui faisaient battre ces peurs sans fin. Pourtant, c'était bien au creux des lumières qu'elle se tenait, sous la silhouette qu'elle ne put que remarquer, brillante de ces étoiles qu'elle ignorait. Alors elle s'était approchée, la noiraude, beaucoup trop polie : car elle ne savait faire qu'ainsi. Ô les amitiés, elle n'en avait que très peu, trop peu, et sans doute n'était-elle que d'un ennui sans égard pour les autres. "Rin alors. Appelez moi Jaehee dans ce cas. Ce sera beaucoup plus simple." qu'elle offrit alors son nom en offrande, pour les déités les plus douces. "J'imagine bien. Faites attention à prendre des pauses cette fois-ci. Cela serait dommage de ne pas vous reposez en ces temps de fêtes." Et elle imaginait bien, que c'était dans ces périodes que le travail affluait bien plus, que les envies d'évasions ne pouvait que se faire plus prenantes. Elle même voulait fuir loin de toute cette agitation, loin de toutes ces foules enfantines et irréfléchie. Alors sourire léger aux lèvres, comme pour partager ces envies communes, elle se réjouissait d'avance, de ces rencontres inopinées.


Pas les menant à l'intérieur du café, calme régnant dans les alentours silencieux et chaleureux, elle n'adressa aucun regard à ceux qui pouvaient bien les observer en discrétion inutile. Car elle voyait tout, même les sourires de la blonde, que ses yeux eurent le plaisir d'observer en se posant dans les siens. Etrange idée, pour celle qui ne pensait pas que cela lui ferait autant plaisir de partager une tasse de café ainsi. Amusée de ces réactions, elle observa son visage tout doucement se colorer sans en comprendre réellement la raison : embarras sans doute de la situation, alors qu'elle même ne savait pas quoi ressentir de ce simple rendez-vous. File à atteindre, pour obtenir les trésors entre leurs doigts délicats. "Ne soyez pas si catégorique voyons...Tout s'est bien passé durant les derniers jours. Et je dois dire que vous êtes sans doute l'une de nos clientes les plus aimables.", et elle ne rigolait pas sur ce point. Entre ceux qui ne faisaient que tirer la tête, ou ceux qui ne faisaient que donner des ordres, sans doute la blonde était-elle la plus agréable du lot. "Et à vrai dire...J'apprécie vous avoir dans la boutique.", car l'habiller restait quelque chose de passionnant entre autre. Paupières qui se fixèrent sur le visage angélique de la jeune femme, elle ne put s'empêcher d'être surprise de ses mots, alors qu'un sourire se voulant rassurant se forma sur son visage. "Comment ça ? Je respecte mes engagements...Puis...Cette sortie me paraissait plutôt agréable. Enfin...l'idée de vous revoir ne me déplaisait pas.", et il fallait dire pour cela qu'elle ne savait tout simplement pas gérer ce qu'elle ressentait. Inconnu face au monde en déclin.

Caissière enfin atteinte, elle passa commande, demandant à la jeune femme à côté d'elle ce qu'elle désirait prendre. Sans doute s'était-elle posée sur un thé accompagné d'une part de gâteau. Pour une fois qu'elle pouvait se faire un plaisir en dehors de ses murs, elle ne comptait pas se retenir. Payant alors calmement sa part, yeux pétillants, elle observa calmement sa partenaire de journée avant de se pencher un peu. "Voulez-vous que l'on aille s'installer ? Ils viendront nous apporter notre commande." qu'elle prononça alors avant de se redresser tout doucement, main passant machinalement dans ses mèches noires lâchées. "Je ne sais pas pour vous, mais je n'ai pas l'habitude de sortir ainsi. Je dois dire que j'étais assez impatiente. Ce n'est pas trop une corvée pour vous j'espère ?" qu'elle commença alors tout doucement en essayant de paraître la plus douce possible, regard délicat se posant sur elle alors qu'elle lui proposa une table un peu à l'écart de tout. Tranquillité du monde beaucoup trop amer pour elle. "En tout cas j'espère que je ne vous paraîtrait pas trop ennuyeuse." Affirmation qu'elle ne connaissait que trop bien, alors qu'elle tentait de ne pas se montrer inexpressive. Juste pour elle, juste pour cette cliente qu'elle affectionnait maladroitement sans aucune arrière pensée.

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— ootd

S’il y avait bien une chose que la blonde n’entendait pas souvent, c’était le qualificatif d’aimable la concernant. Ô qu’elle avait pu les rendre fous, ceux qu’elle prenait de haut avec ses airs de madame je sais tout ainsi que ses regards tranchants. Non, Aerin n’était pas une personne très aimable, bien qu’extrêmement diplomate, mais à en juger par les dires de la brune, il y avait pire qu’elle. Et lorsque la belle ajouta ces quelques mots bienvenus, le regard se redressa, et le cœur rata un nouveau battement. Prise de cours, celle qui ne savait plus sur quel pied danser. « Oh, je-, oui, moi aussi, j’apprécie vous vous voir à la boutique… Non pas que je vienne uniquement pour vous voir, non, fin, je veux dire, si, non, oh tient, c’est à nous, commandons ! » Qu’elle en perdait ses moyens face à la divine, celle qui prenait garde de ne jamais commettre de faux pas d’habitude, mais sous ses airs de séductrice le félin se trouvait être une véritable novice lorsqu’il s’agissait de faire dans la subtilité. Rin d’ordinaire ne passait jamais par quarante chemins, elle repérait, abordait, conquerrait, et passait à autre chose. Aveugle aux folies de l’amour, elle n’était que désir et passion, trouvait son bonheur dans les instants passagers, les regards languissants et les peaux qui se réchauffaient sans se connaître pour autant. 

Ô, désir candide de ces âmes contraires, l’histoire n’était pourtant pas écrite pour les déesses de ces contes formidables.

Commande passée, les belles se détournèrent du comptoir tandis que l’une proposa à l’autre de prendre place plus loin. Aerin accepta volontiers, suivant la belle tandis que ses prunelles se perdirent à nouveau dans la douceur de ce visage si fermé. Jaehee trésor verrouillé aux prétentions de la blonde, irrésistiblement intangible, fantasme assumé. Et tandis qu’elles rejoignaient les tablées, les vérités furent mises à jour, jugement inexistant pour celle qui n’avait pas non plus été habituée aux rendez-vous préparés. « Pour être honnête, moi non plus, et si ça peut vous rassurer, je me suis préparée trois fois pour être sûre d’être à la hauteur de vos exigences. » Les regards fusionnèrent à nouveau, Rin semblait plus confiante. « Quel aurait été l’intérêt de vous inviter si cela m’importunait plus qu’autre chose ? » Elle recommençait inconsciemment, celle qui devait toujours tourner les choses de manière à dénoncer les idioties des autres. Le but n’était pourtant pas d’humilier la dame, loin de là. Les assises furent abordées, Aerin se débarrassa de son manteau et de son sac à main, révélant l’élégance de sa tenue, peut différente de son style de d’habitude. « Ne pensez jamais ça de vous-même Jaehee, jamais. » Moralisatrice au possible mais pas malveillante, maladroite lorsqu’il fallait faire preuve de tact, de toute évidence. 


Les mains jointes, elle se tenait droite, trop droite, mais comment se tenir face à une femme telle que Jaehee ? Aerin était frustrée d’être si facilement déstabilisée par celle qui partageait sa table, mais elle ne le montrait pas, gardait la tête haute, les yeux ancrés dans ceux de la poupée. « Vous savez, la tenue que je suis venue acheté chez vous, a eu l’effet attendu, et la convention s’est déroulée à merveille. Je reviendrais souvent, dorénavant, vous pouvez en être certaine. J’espère que vous pourrez vous occuper de moi encore la prochaine fois. » Les paupières séductrices dans leur danse, regard intense qu’elle savait trop bien user. Les boissons arrivèrent finalement, elle du rompre le contact visuel pour remercier la serveuse. S’appuyant contre le dossier de la chaise, elle croisa ses jambes, se redressa, tout en souriant légèrement. « Et bien, bon appétit ! » 

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— Sourire délicat sur les lippes colorées, caractère de celle qui tentait de ne pas paraître trop commerciale sous les visages dissimulés derrière les barrières des langages. Ô car elle ne voulait pas garder les distances qu'elle mettait avec tout le monde, car au final, qu'avait-elle à gagner de toutes ces façades si risibles qui n'exprimaient là que les fantômes déchus. Sans doute n'avait-elle dit là que des tristes vérités, car la blonde était bien des plus sympathiques à habiller en réalité : elle savait ce qu'elle voulait, et cela aidait plutôt bien. Léger rire, alors qu'elle l'observa doucement paniquer, elle s'approcha un peu du comptoir avant de doucement murmurer. "Alors vous venez juste pour me voir à présent ?" D'humeur joueuse, la gamine à la peau laiteuse, qui pourtant n'y connaissait rien, au jeu des charmes. Car on ne l'avait jamais regardée ainsi, la belle, car elle ne savait pas ce que cela faisait, d'être charmée. Pourtant elle avait passé commande, avant de rejoindre les tables qui feraient leur journées sans doute. Et elle ne savait pas réellement comme s'y prendre en réalité, car la belle ne connaissait rien aux rendez-vous : catastrophe qu'elle laissait arriver sous son myocarde insensible et sans vie. Car les visages froids qu'elle laissait apparaître, n'était là que les cauchemars enfouis sous les invisibles couvertures.

"Trois fois ? A la hauteur de mes espérances ? Enfin vous n'aviez pas besoin de faire tout ça juste pour un café avec moi..." qu'elle articula, amusée, souriant alors doucement. Elle ne savait pas comment le prendre, sans doute était-elle un peu charmée de voir dans quel état cela avait bien pu mettre la blonde en face d'elle. Pourtant les apparences en restaient élégantes, sous les prunelles qui se croisaient, détaillant alors la fine silhouette sous ses yeux qui allait apprendre à la connaître bien trop vite. Car ô combien les masques ne tombaient que rarement avec elle, ô combien la glace ne fondrait pas si aisément, même si elle le voulait. "Vous êtes bien entreprenante de ce que je vois. J'espère que ce que vous me dites là est vrai." qu'elle se mit alors à sourire avant de doucement passer quelques une de ses mèches derrière ses oreilles. La morale, sans doute ne s'y était-elle pas attendue : car personne ne lui avait jamais parlé sur un tel ton. A la fois doux mais direct, chose dont elle ne pouvait que sourire vaguement, comme pour réfréner les maladresses des esprits.

besoin d'évasion,


qui ornaient leurs visages.

Lippes légèrement étirées, alors qu'elle se tenait poliment sur sa chaise, comme pour ne rien laisser paraître, elle hocha tout doucement la tête sous ses dires. "Je suis ravie de vous l'entendre dire. Puis n'hésitez pas. Je serais toujours disponible pour m'occuper de vous, et je m'en ferais un plaisir. Vous n'aurez qu'à me demander. De toute manière je travaille tous les jours, alors vous ne pourrez pas me rater.", qu'elle pencha la tête, iris charmeurs sans réellement le vouloir dans ceux captivants de la déité en face d'elle. Tourbillon qui ne l'emportait pas, car elle n'était pas faible, loin de là, juste nécrosée de ces incroyables fascinations aux lueurs éternelles. Commande qui arriva, pour la plus grande de leurs envies, elle se mit à sourire élégamment avant de se redresser. "Bon appétit." Légers mots articulés, alors qu'elle commença à se délecter des sucreries, humant son thé avec patience.

"D'ailleurs vous n'avez pas à être aussi nerveuse. Ce n'était qu'un rendez-vous...Devrions-nous peut-être abandonner le vouvoiement en dehors du travail ?" qu'elle lui demanda en clignant un peu des yeux, penchant vaguement la tête sous les illuminations des prunelles. Car elle n'était que délicatesses derrière les apparences, car elle n'était pas aussi rigide que ce qu'elle prétendait, que ce qu'elle affichait. "En tout cas je suis étonnée que vous m'ayez invitée. Enfin...On ne m'a jamais invitée ainsi. Alors sans doute dois-je vous en être reconnaissante ?" qu'elle la questionna en souriant délicatement, buvant alors une gorgée de sa boisson chaude avant de s'emparer de sa cuillère et d'en prendre un morceau. "En tout cas...On peut dire que ça change de la boutique non ? Et vous de vos bureaux j'imagine.", et elle ne faisait que supposer, car elle ne connaissait pas les réalités d'un monde si traumatique. Travail qui ne faisait que hanter leurs vies à toutes les deux : sous un destin bien plus que funeste.

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— ootd

Et tandis que les échanges se poursuivaient, les belles se débarrassaient des diplomaties, abandonnant les formalités au profit des relations. « Faisons ça oui. » Car au final, elles n'étaient pas là pour parler affaires. Quoi que, avec Aerin, le travail était un des seuls sujets de conversation qu'elle maîtrisait parfaitement. « Vous n'avez jamais... Pardon. Tu n'as jamais songé à faire autre chose que vendeuse ? Je veux dire, travailler plus haut, chez les couturiers ou même créer ta marque par exemple ? » Rien de désobligeant dans son discours, la belle était simplement curieuse de ce monde qu'elle ne connaissait pas bien. Jaehee était une femme probablement talentueuse, elle ne comprenait pas pourquoi elle restait ainsi au service des autres, pion sur l'échiquier. Aerin n'avait jamais envisagé de faire partie des ouvriers, elle avait visé le sommet dès qu'elle avait pu prétendre à l'idée, mais maintenant qu'elle y pensait, elle ne savait pas ce qu'elle aurait fait si son frère n'avait pas été destitué. Les paroles de Jaehee la tirèrent alors de ses rêveries tandis qu'elle retrouvait ses prunelles sans oublier de boire son café. « Vraiment ? Jamais ? C'est étonnant. » Et elle aurait pensé qu'une femme telle qu'elle aurait de nombreux prétendants, quoi que, c'étaient les beautés froides qui faisaient le plus peur aux gens. Aerin, malgré les serrures de son cœur avait été doté d'un visage de poupin lumineux aux airs angéliques et aux traits d'une douceur rassurante, on la prenait pour un agneau, alors qu'en vérité, c'était elle le loup dont il fallait se méfier. 

« Ça change, c'est sûr, mais ça fait du bien, les derniers jours ont été rudes du côté de Python. La fin d'année est toujours une période difficile. » Et c'est en parlant justement de Python que l'agence apparue subitement sur les écrans de télévision disposés un peu partout dans l'établissement. Aerin redressa un sourcil avec son regard, sirotant doucement son café en écoutant le discours des infos sur son entreprise. « Quand on parle du loup... » Soupira-t-elle alors qu'elle apparue sur l'écran accompagnée de son frère. « Oh, c'est pas vrai, me dit pas qu'ils sont encore bloqués là-dessus ! Il l'a même pas frappé ! » S'indigne-t-elle alors que la vidéo d'Aejun perdant son sang-froid défile aux yeux de tous. Certains visages se tournèrent vers leur table et Rin leur renvoya des regards noirs pour les dissuader de s'attarder trop longtemps. Son portable se mit soudainement à vibrer, la blonde s'en empara et vérifia le contact avant de souffler. « Le seul jour où je m'autorise à sortir faut qu'on vienne me faire chier avec les histoires de cet imbécile. Excuse-moi, j'en ai pour deux minutes. » Elle porta le combiné à son oreille et décrocha, sans prendre la peine de se mettre à l'écart. « Allo? Oui, bah oui, je vois les infos qu'est-ce que tu veux que je fasse ? Ils déforment tout, comme d'habitude, et de toute manière, on a déjà réglé les choses. Aejun s'est excusé publiquement, je sais pas ce qu'ils veulent de plus ces rapaces... Non, on va rien faire, c'est pas à nous de faire quelque chose. Eh oh, je suis pas encore à la tête de Python hein, mon père se fait vieux, mais il a encore toute sa tête. Bon, je suis occupée, je te rappellerais après pour qu'on en discute plus sérieusement, mh ? Ok bye. » Et elle raccrocha, laissant glisser l'appareil sur la table. « Pardonne-moi, les médias ça rend fou. » Elle força un sourire, un peu gênée à l'idée d'avoir été ainsi exposée. Il ne s'était rien passé de grave pourtant, juste un petit écart de son frère qu'elle avait rapidement calmé. Bien évidemment les médias prenaient un malin plaisir à déformer la vérité, accusant Aejun de choses exagérées. L'art de l'extrapolation dans toute sa splendeur. Le téléphone de la blonde se remit à vibrer sur la table. « Ah non ça suffit ! » Elle empoigna l'appareil et le força à s'éteindre avant de le ranger dans son sac. « Je suis navrée que tu aies à assister à ça... » Soupira-t-elle finalement en lui renvoyant un regard désolé.

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— Sourire discret aux lippes alors que les formalités avaient été mises de côté pour un petit moment, elle ne pouvait que se réjouir passivement de pouvoir parler bien plus librement au final malgré les épaules tendues et les muscles crispés. Question qui la prenait légèrement au dépourvu, alors qu'elle ne savait pas réellement ce qu'elle voulait elle-même. "Oh...Et bien je ne sais pas trop...En réalité j'ai juste suivi ce que mes parents désiraient. Coudre...créer...J'aime le faire surtout quand c'est pour des personnes que j'apprécie. Je ne sais pas réellement si j'aimerais en faire mon métier à temps plein." qu'elle répondit tout doucement, un peu hésitante : car elle ne savait pas. Ô elle n'allait pas lui mentir et s'inventer une vie, elle n'y avait jamais réfléchi, car elle n'avait jamais eu le choix de choisir. Et peut-être apprécierait-elle un jour de pouvoir faire ce genre d'activités. Finissant par hocher la tête, elle se mit tout doucement à cligner des yeux, comme si elle s'en étonnait pratiquement. "Etonnant ? Vraiment ? Je ne trouve pas...Je suis pas très agréable à vivre alors je trouve ça plutôt normal." qu'elle lui sourit vaguement en penchant un peu la tête, prunelles qui se plissèrent comme soudainement intriguée par les intentions de la jeune femme. Ô pourquoi était-elle si entreprenante avec elle ? Beaucoup trop mystérieuse sans doute, tellement que l'on voulait en découvrir plus sur elle avant d'en être déçu. Car au final : c'était elle qui finissait sur le bas côté.

Yeux qui pétillaient d'ordinaire de ces échanges, alors qu'elle n'était en réalité qu'inexpressivité. Chance rare pour la blonde de la découvrir aussi apaisée après tout. Pourtant elle était bien d'accord sur une chose : que l'année avait bien mérité de se terminer au plus vite, car tout dérapait toujours dans ces périodes là. "C'est bien vrai...C'est pour ça qu'il fait en profiter du mieux que nous le pouvons. N'est-ce pas ?" Regard joueur alors qu'elle ne faisait là qu'essayer d'être bien plus agréable. Et pourtant les oreilles sifflèrent, et pourtant le regard perdu de la noiraude ne pu que se rediriger sous les prénoms prononcer. Syllabes qu'elle ne connaissait que trop bien malgré le bruit, et qui la fit se redresser d'un coup comme si le ciel venait de lui tomber sur la tête. "Aejun...", qu'elle laissa s'échapper, visage se crispant alors qu'elle essayait de rester le plus neutre possible. Ô sans doute lui manquait-il une bonne partie de l'histoire, même si elle connaissait la trame de base, et la vidéo qui tournait en boucle de celui qui restait son seul ami faisait tressauter ses doigts trop fins. Mots qui la firent réagir, elle retourna son visage vers la blonde légèrement incrédule sous ce qu'elle venait de prononcer. "Mais qu'est-ce-que..." qu'elle murmura tout doucement, essayant d'éviter les regards alors que les doigts se resserrèrent visiblement sur la table. Mais rien à faire : téléphone qui sonna pour la stresser encore plus, car elle ne comprenait plus rien la belle.

Et tout ce qu'elle pouvait faire, était de l'écouter récupérer cet appel alors qu'elle ne put que hocher la tête, essayant de garder sa prestance du mieux qu'elle le pouvait. Mots qui tombèrent les uns après les autres comme des révélations, découvertes toujours et encore plus absurdes : elle savait bien ce qu'il avait fait l'imbécile, et c'était bien pour cela qu'ils avaient pu en parler. Mais elle n'avait pas pensé à ce qu'il se passerait ensuite, car sans doute en connaissait-elle moins que ce qu'il ne paraissait au final. Et pourtant, regard dérivé comme pour faire semblant de ne pas écouter, politesse émise alors qu'elle essaya délicatement de siroter sa boisson, elle secoua délicatement la tête une fois le téléphone reposé, ne sachant plus réellement quoi penser. Sang froid pourtant bien trop présent, alors que les lippes s'étirèrent de nouveau en une façade qui masquait son anxiété. "J'imagine bien...Ne t'en fais pas. J'espère...que ce n'est pas trop grave...", car si l'on ne l'avait pas forcée à rester cachée et que les parents n'avait pas vite fait d'étouffer son cas de santé, sans doute que tout le pays serait déjà au courant. Grave, ça l'était pourtant de son point de vue, mais elle ne pensait pas que tout s'articulerait aussi rapidement. Pourtant tant de questions lui traversaient l'esprit "Ne t'excuse pas, vraiment. Ca ne me dérange pas...Puis si c'est important ne retourne pas ton téléphone juste parce que je suis là hmm ?" qu'elle finit par doucement articuler, remettant quelques unes de ses mèches en place. Elégance implacable comme pour dissimuler l'anxiété permanente.

Elle avait peur de comprendre, celle qui ne faisait plus que détailler tout son vis-à-vis qui semblait des plus gênée, pourtant elle voulait comprendre, elle voulait enfin lever ce voile étrange qui ne faisait que stagner. "Mais du coup...Tu le connais, Aejun ? Enfin j'ai cru comprendre que oui mais...j'ai du mal à...tout saisir..." qu'elle prononça délicatement avant de pencher un peu la tête tout en se mordillant calmement la lèvre. "Hmm...Je...j'avouerais que je suis un peu perdue mais...Attend..." qu'elle essaya de trouver les mots un peu maladroitement, car elle n'avait jamais été douée pour cela. Et elle ne voulait pas gâcher ce seul moment qu'elles avaient pour se détendre un peu, sans doute que tout cela ne ferait qu'empirer si elle le lui demandait directement. Et tout se connecta d'un coup dans sa tête, alors que les yeux s'étaient baissés pour finalement vite se retrouver sur le visage délicat de la jeune femme en face d'elle. Pourquoi n'avait-elle pas deviné bien plus tôt sous les regards similaires ? Noms de famille identiques, alors que tout coïncidait parfaitement. "Tu...Tu es sa sœur ?" Prunelles aiguisées, alors qu'elle finit par tout doucement rire de ce qui semblait là une comédie. Car tout cela l'amusait, malgré le calme apparent. Sans doute que leur rendez-vous ne serait pas aussi calme qu'elle ne l'avait pensé.

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— ootd

Et tandis qu’elle pouvait lire dans les yeux de la poupée une compréhension bienveillante, elle put lire aussi quelque chose de contradictoire, une lueur de panique qui n’échappa pas à son regard de vautour. Elle décida de ne pas commenter pourtant, laissant le loisir à la brune de s’exprimer en retour, bien qu’elle lut dans sa voix une hésitation certaine. À l’écran, l’image changea, pour son plus grand soulagement, relatant désormais de faits qui n’avaient plus rien à voir avec elle, son frère ou Python. Elle ne sentit plus sur elle la pression de ces regards trop curieux et ça lui permit de détendre ses épaules tandis qu’elle reprenait sa dégustation, sirotant sa tasse avec lenteur sans détacher son regard de la figure visiblement mal à l’aise de sa compagnie. « Ça ne te dérange pas, mais moi, si. » Toujours ces paroles sèches et trop honnêtes, Aerin ne changerait jamais, même sous la pression la plus cruelle. « Je dois prendre une pause tout les six mois un truc comme ça, j’estime avoir le droit de couper tout contact avec l’entreprise dans ces moments-là. » Et d’entendre la blonde dire ça paraîtrait irréel à ceux qui la connaissaient trop bien pour savoir qu’elle était tout bonnement incapable de se séparer de ses devoirs. Sans doute s’empressera-t-elle de rappeler une fois le rendez-vous terminé, mais pour le moment, elle préférait se concentrer sur la jeune femme qui lui faisait face. Celle-ci se mit à balbutier à propos d’Aejun, parlant de lui comme une personne de son entourage, ce qui eut le don d’interroger la blonde, qui reposa sa tasse délicatement avant de poser sa main sur celle de la brune, histoire de la rassurer, geste inoffensif qu’elle se permit d’exécuter sans arrière-pensée. « Tout va bien ? » Demanda-t-elle, visiblement concernée. « Aejun, Jung Aejun, je le connais oui, très bien même… Pourquoi, toi aussi ? »

Et plus elle l’observait se perdre dans sa confusion, plus les choses devenaient flous pour la belle, qui se redressa à la réalisation soudaine de la brune, coupant court au contact qu’elle avait instauré. « Sa petite sœur, oui. » Répondit-elle en arquant un sourcil face à l’attitude soudainement étrange de Jaehee. « You know Aejun. » Murmura-t-elle, plus pour elle-même que pour elle. Et elle ne savait pas si elle devait se réjouir à l’idée qu’une personne comme Aejun ait pu croiser la route de Jaehee. Les pires scénarios se dessinaient alors dans sa tête, elle repensa à leur aventure avec cet harceleur, quelques jours plus tôt, s’imaginant que son imbécile de grand frère pouvait parfaitement être du genre à faire ça. Elle n’osait pas imaginer les circonstances de leur rencontre, n’imaginant pas une seconde son frère capable d’autre chose que de pourrir la vie d’autrui. « Jaehee ? » Prononça-t-elle alors, le ton plus grave que d’habitude. Elle attendit que ses yeux s’ancrent dans les siens avant de continuer. « Si mon frère t’a fait quoi que ce soit… » Elle serra sa mâchoire, n’osant pas finir sa phrase, car après tout, elle n’en savait rien, la blonde, ce qu’il y avait entre eux. 

|	coffee spell @Jung Aerin

— Ô surprise au ventre, quand sous les mots elle osa sans doute en comprendre bien trop de significations. Et tout se remuait, tout tournait en boucle dans sa tête aux airs effarés qu'elle tentait pourtant de maintenir dissimuler sous les carapaces. Inutile : car sous les prunelles elle savait que la blonde en déchiffrait bien plus qu'elle ne le disait. Paroles qu'elle comprenait et qui la firent tout doucement sourire, cachant malaise délicat alors qu'elle n'hocha la tête que pour approuver, elle pouvait comprendre au final que la jeune femme ne désire que pouvoir faire une pause de temps en temps. Et même si elle était persuadée que si elle n'avait pas été là la plus jeune aurait sans doute conservé l'appel, elle devait se dire qu'un peu de repos ne lui ferait pas de mal. "J'imagine bien. Et c'est une bonne chose en réalité que tu fasses des coupures.", car elle-même n'en faisait pas beaucoup. Travailler, toujours travailler, sans ne plus jamais observer ce que les alentours avaient à offrir. Malheureusement, épaules crispées sous les choses qu'elle avait pu entendre, ne rien cacher, car elle ne le pouvait tout simplement pas cacher les inquiétudes sous les iris de la belle. Indélicatesse de celle qui se prônait reine des froids.

Main sur la sienne qui la fit légèrement sursauter : contact furtif quand les craintes se révéleraient à elle comme pour ne faire que l'en inquiéter un peu plus. Yeux qui se plissèrent tout doucement, hochant alors calmement la tête pour lui répondre, elle se mit à sourire vaguement, comme amusée de comprendre ce qu'il se passait. "Tout va très bien. C'est juste que je viens de me rendre compte de quelque chose." qu'elle articula délicatement, avant que la jeune femme ne vienne confirmer ses pensées bien trop embrouillées. Rire qu'elle n'arriva pas à retenir, essayant pourtant de se maîtriser comme elle le pouvait, elle la regarda tout doucement, iris amusés alors que d'un visage rassurant elle secoua la tête. "Ne t'en fais pas. Ce n'est rien de tout cela." Ô car Aejun n'était en rien aussi désagréable qu'elle ne le lui disait, et même si de son caractère bien trop fort il ne manquait pas de s'exprimer, elle savait gérer la chose. Mais sans doute n'était-ce là que la preuve qu'elle avait encore bien des choses à apprendre sur lui. "Sa petite sœur hmm...Ca ne m'étonne pas si je ne t'ai pas rencontrée avant alors...Sûre que nos parents ont tellement étouffé l'affaire que tu n'en as sûrement pas entendu." qu'elle s'amusa tout doucement, avant de reprendre ses airs sérieux et de soupirer tout doucement. Car au final cela l'attristait, la noiraude. Que se passerait-il, si les vérités étaient révélées et que tout ne faisait que fuir la belle ?

Ô anxiété collée au creux du ventre, quand d'un regard discret elle observa doucement sa main comme pour se rassurer que tout irait bien, qu'au final il n'y avait qu'à rétablir les catastrophes et les non-dits. "Bon...Et bien je devrais sans doute te le dire maintenant mais...On a été fiancé.", honnêteté qui ne faisait là que frapper de nouveau, car elle n'avait pas l'intention de le lui cacher. Et sans doute que les choses allaient être étranges à présent : déflagration qui se refléterait dans leurs regards chaotiques. "Mais ça a vite pris fin. J'imagine que c'est mieux ainsi je l'aurais pas supporté autrement." qu'elle ajouta comme pour reprendre un peu plus d'aisance, cuillère en main pour se concentrer sur sa part de gâteau qu'elle commença à grignoter. Paix intérieure : épaules plus légères, sous les coups d'un destin beaucoup trop cruel. "Enfin je ne sais pas si c'est très rassurant. Passons..." Peut-être que tout cela ne finirait qu'en tragédie : car qui s'amuserait à venir combler les paroles des plus vils ? Et seulement quand tout serait compris, peut-être pourraient-elles enfin se confier plus amplement.