Insolence des rayons solaires sur les chevelures plongées rapidement entre les douceurs des pièces enfermées : ô beauté des muses qui en ravissait les plus insouciantes des personnes, alors que des tenues des plus élégantes, les mèches en étaient rabattues aux arrières de la tête, pour en dégager les visages concentrés. Douceur des gestes, sur les tissus beaucoup trop appréciés, et qu'elle préférait encore plus pouvoir décorer des aiguilles et de fils. Car elle, passion pour la couture, ne pouvait que vivre dans les ombres des souhaits familiaux et incendiaires ; qui en détruisaient les espoirs d'une enfants déjà prometteuse.  Pourtant, boutique fermée, aux heures si matinales, mannequins qu'elle déplaçait avec aisance entre les petites allées de la boutique : pour en ravir les vitrines des nouvelles compositions à offrir aux yeux de tous.

fragilités exquises ; parfums entre les paumes.

Pourtant, la matinée avait été des plus complexes : quand reproches sur reproches par téléphone, elle avait pu enfin profiter des repos dans ces appartements remplis de vie. Drôles de personnages, qui habitaient finalement avec elle, et dont elle devait s'habituer aux présences. Mais ô la solitude n'avait que beaucoup trop tenue compagnie à la douce, et quand les nocturnes l'entouraient, elle n'en était plus que seule : avec ces démons éternels. Alors travailler n'était que des plus plaisant, à ses yeux, car cela devenait bien trop nécessaire, pour la sortir de ses cauchemars vivants. Boutique qu'elle ne faisait que hanter, comme pour ne désespérément jamais avoir à rentrer chez elle. Là, seule, aux heures bien trop fraîches d'une journée entamée : pour en ravir les lieux des présences si gracieuses. Car elle savait, que les plaisirs en seraient secrètement partagés, d'en associer couleurs et délicatesses dans les lieux

Légèreté des touchers, retouches parfois nécessaires pour en accorder les tissus aux fins corps inanimés, et elle lança un léger regard vers la seule figure qu'elle n'avait fait qu'attendre : celle qu'elle exposerait entre les murs de cette boutique sans vie. Car elle faisait un peu ce qu'elle voulait, ici, territoire de jeu permanent, à celle qui aimait sans doute bien trop jouer de ses doigts sur les compositions. Regard bienveillant ; mais froid, car elle n'en connaissait que les politesses frigides, nymphe aux visages pourtant si doux. "Désolée de vous faire venir aussi tôt.", qu'elle s'inclina tout doucement vers la belle, avant d'en relever les regards vers les visages délicats. "J'ai commencé
à organiser les mannequins à habiller pour que nous soyons efficaces.", qu'elle commença tout doucement, avant d'en montrer deux tasses fumantes sur l'une des étagères. "J'ai aussi préparé du thé et du café si vous le souhaitez. Et quelques pièces que l'on pourra essayer d'associer avec vos créations. Cela vous convient ?", car de sa voix posée, elle en finissait sans doute par éclairer les alentours, des plaisantes et pourtant si mystérieuses aura.

magie de ses réseaux que pourtant tu exècres ; instant magique que cet instant où ce message est entré dans ta vie. envie d’exposer tes créations dans cette boutique qu’elle manage ; marque luxueuse dont le prestige n’est aujourd’hui plus à prouver. surprise, tu as d’abord cru à une blague - du genre mauvaise, mais les palabres émises ont su te convaincre. quelques passages entre ses murs, découverte de l’autre et de cette collaboration qui s’installe. et l’acte est alors signé, celui de cette opportunité qu’elle t’offre. joie immense partagée au tien ; langue déliée révélant tous les détails - mère au bord des larmes, et père aux lèvres étirées trahissant la fierté qui l’anime en cet instant.

et le voilà arrivé ce fameux jour, celui où tes créations vont quitter ton atelier pour trouver le chemin de véritables portants. sourire qui teinte tes traits, sourire impossible à déloger. habits légers que tu viens délicatement installer dans ses pochettes. pochettes qui rejoignent par la suite ses grands sacs préparés pour l’instant. un par un, doucement, il faut dire qu’elles sont un petit bout de toi ces créations. et la dernière est enfin rangée, soupir qui glisse entre tes lèvres ; accord qui pour l’instant ne t’autorise à exposer que quelques pièces - petit bout de ta collection mais seul importe pour l’instant cette possibilité de faire connaître ton nom, ta marque.

heure matinale, tu t’extirpes difficilement de ses doux songes ; rapide passage par la salle de bain, juste ce temps de passer de l’eau sur ton visage et de brosser tes dents, puis te voilà déjà à remplir le coffre de la voiture familiale. sacs soigneusement installés, temps alors venu de rejoindre ce centre.

et la boutique est atteinte - plutôt gagnée, et ça à la force de tes bras. sacs que tu poses quand tes pas s’arrêtent face aux vitrines. billes qui croisent les siennes quand elle vient t'accueillir. « par pitié laisse tomber les formalités, tutoie-moi je t’en supplie. » prononces-tu en rigolant, alors qu’elle s’écarte pour te laisser pénétrer dans l’endroit, et tu hoches la tête quand elle t'explique son organisation. « yes parfait ça  ! » sacs remis à ton épaule, viennent à nouveau retrouver le sol, tout comme tes genoux pour venir les ouvrir, et commencer à sortir tes précieux. « au vu des dernières tendances, je pense que les ensembles en satin, avec brassière triangle seront les plus à même d’attirer la clientèle. » tu farfouilles dans le sac pour mettre en évidence ta pensée. « quelque chose comme ça par exemple ? »  ensemble noir, l’autre plus nude. tu es à ton aise, bien trop, animé par ta passion et par cette envie de la transmettre.  « oh super oui ! je prendrai du thé. » et tu retournes au pourquoi tu es ici. « je pense que jeanne, pourrait clairement bien se marier avec cette pièce. » jeanne, nom du modèle noir sorti plus tôt. « tu en penses quoi ? »

Rouages mélodieux, qui de joies visibles sur les visages semblaient en faire rayonner les boutiques : bien souvent trop strictes. Et peut-être était-ce car on lui avait toujours dit de ne jamais rompre politesses et modestie qu'elle s'en voyait à s'adresser à tous ainsi. Trésor dissimulé pour en faire pâlir les beautés permanentes. Ô frugalité des temps : pour en faire fleurir les plus délicates des attentions ; et orner le monde de couleurs brusques et d'élégances. Alors d'un vague sourire, essayant d'en devenir naturelle ; celle qui ne connaissait que les dures lois des paroles, elle hocha délicatement la tête pour lui accorder les banalités fugaces. "Je...Désolée. Les habitudes sont parfois tenaces.", et ô lippes étirées de merveilles, pour en faire blêmir les blafardes vitrines qu'elles ornementeraient de leurs passions. Délicates figure s'abaissant pour en sortir créations des plus merveilleuses ; beauté qu'elle percevait de là où elle se situait : et dont elle se ferait joie d'accueillir en ces lieux si délicats.

Et les yeux analysaient les compositions probables, qu'elle appréciait parfaitement. Ô tout n'était que charme entre les tissus, pour venir ravir les corps des plus innocentes. "Je vois parfaitement de quoi tu parles. Ces assemblages devraient être somptueux. Hmm..." qu'elle hocha la tête avant d'en pétiller d'avance. "Je pense qu'on pourrait même les assortir avec des vestes longues pour en faire des robes ceinturées en plus de ces compositions, non ?", avis toujours plus demandé, car après tout, elle voulait simplement en mettre en valeur tissus et dentelles pour en faire ravir les corps. Mains occupées, à en préparer douceurs pour les papilles, thé alors réchauffant les paumes, elle n'en attendit pas plus longtemps pour venir en tendre la tasse, tout en observant légèrement la belle. "Personnellement j'aime beaucoup. C'est très élégant et sensuel." que la noiraude approuva alors, venant tout doucement se saisir de quelques pièces pour venir visualiser les quelques tenues probables.

Regards aiguisés pour n'en perdre aucun détail, alors que les aiguilles dans les poches, la douce était prête à ajuster les tissus pour en vendre mieux les créations, elle observa tout doucement les alentours, avant de sourire délicatement. "En plus de ces tenues...Pourquoi pas faire un ensemble plus coloré ? Du bordeau...Qu'en dis-tu ? On pourrait...y associer un haut plus en transparence ?" qu'elle plissa vaguement des yeux, idées affluant alors sans s'interrompre, tandis qu'elle piocha sur les étales les pièces qu'elle imaginait.  "Avec un pantalon à pince taille haute..." qu'elle proposa alors, regard se reposant sur la jeune femme avant de lui sourire plus doucement. "Tes pièces sont très inspirantes. Un vrai plaisir de travailler avec..." Ô qu'elle tentait d'en montrer comment tout cela ne faisait que la passionner, tandis que d'un rire discret elle en redressa un peu le dos. "Devrions-nous commencer à habiller Jeanne ? Après tout il y en a pleins ici. Alors si tu veux également en exposer dans la boutique, n'hésite pas.", car la nymphe n'en était pas contre : de mettre en valeur beautés et trésors.

douceurs sur les peaux ; à faire briller.

c’est que les échanges se font évidents quand la passion est partagée ; elle t’enchante jae hee - sincérité de ce coup de cœur suintant par tous les pores de son corps. et il y a ce sourire qui ne quitte pas ses lèvres, et cette voix douce dont les tonalités enjouées ne sont dupes pour personne. tu es heureuse sanae, ravie qu’une telle personne ait décidé de concrétiser l’une de tes ambitions les plus fortes. il faut dire que cette marque - dots, c’est ton enfant, ton bébé, ta petite entreprise pour laquelle tu vois grand. possiblement trop, mais tu es de celle dont l’ambition est sans égal. puis tu t’accordes à ces paroles, approuve ces propositions qu’elle fait. visage que tu hoches rapidement, avant de laisser ta voix se faire entendre. « oh oui ! jouer sur le côté, habillé-déshabillé, c’est sensuel ça, j’adore ! » et tu récupères cette tasse au liquide encore fumant qu’elle te tend, puis ponctue ton geste d’un simple « merci » soufflant sur le contenu de la tasse, avant de le porter délicatement à tes lèvres, et de le reposer non loin de toi pour te replonger dans cet exercice que tu affectionnes.

puis la jolie brune émet l’idée d’un ensemble plus coloré ; tête que tu niches alors dans ce large sac pour en ressortir un ensemble dans ces tons qu’elle mentionne. « je vais avoir celui-ci comme modèle. » ensemble en dentelle fine ; dont l’imaginaire du corps se fait moins présent pour les précédents. « si jamais cela te paraît un peu trop révélateur, je peux te proposer celui-ci. » nouvel ensemble que tu sors, dont la dentelle se fait seulement présente sous le dessous des balconnets et où la seconde partie se compose d’un tissu cachant ces rondeurs arrière. et les idées continuent d’émerger, jae hee revenant avec ces pièces pour composer l’ensemble. « oh j’aime beaucoup ! je me disais même que le haut pourrait tomber un peu sur l’épaule ? » et le compliment qui franchit la barrière de ces lèvres, te touche. jamais tu n’aurais pensé entendre un jour ce genre de parole - valorisation faite à ton travail, à ces nombreuses heures passées derrière cette machine à assembler ces tissus pour former ce qu’on esprit avait alors imaginé. tu en es presque émue. « c’est vraiment gentil merci. je suis contente que l’on puisse travailler ensemble vraiment.» à cet instant tu es sincère ; palabre emplie de véracité car tu sens, et surtout souhaites que cette collaboration se passe pour le mieux. « je te laisse t’occuper des mannequins, je pense que ton expérience est à privilégier sur ce coup-là. » léger éclat qui franchit la barrière de tes lèvres.

recul que tu prends alors de cette vitrine pour partir à la conquête de ce petit espace libéré pour tes créations. cintres dont tu te saisis alors pour commencer à les habiller. « et du coup toi tu ne fais que ça ? être en charge de la boutique ? » chacune occupée à sa tâche tu en profites pour en découvrir un peu plus sur le petit bout de femme qui se cache derrière la business women. « t’as de la chance n'empêche de pouvoir être en contact avec d’aussi belles pièces, surtout d’une marque aussi prestigieuse. » l’endroit est magnifique, tout comme ces articles qui vous entourent ; véritable chance que de pouvoir profiter de l’exposition offerte par ce nom doré.

Et les paroles résonnaient, comme harmonie entre les bâtisses si fructueuses ; ô Jaehee en appréciait sans doute bien trop pouvoir en partager les passions bien trop souvent mises à l'écart. Car elle ne voulait en réalité que pouvoir noyer ses cauchemars dans les tissus des habits, comme pour en confondre les peines et les matières ensemble. Famille qui en deviendrait folle, si on l'entendait vouloir suivre les milieux aussi prestigieux : comme pour suivre les parents d'un peu plus près alors qu'elle ne voulait que s'enfuir. Idées se rejoignant alors sous les compositions certaines : elle ne pouvait que s'en réjouir d'avance. "Contente si cela te convient. Nous avons les mêmes goûts apparemment." qu'elle lui sourit de ses délicates apparences ; elles qui s'y connaissaient encore davantage à deux comme pour en faire briller d'autant plus cette boutique bien trop calme.

étincelles permanentes ;
entre leurs paumes.

Pièces qu'elle observait avec grand intérêt, alors que les yeux pétillaient de ces beautés que la jeune femme lui montrait comme trésors inestimables. "J'aime beaucoup les deux pièces, même si on pourrait essayer de faire quelque chose de...plus osé ? Avec la première. Un peu comme un challenge.", grande joueuse était-elle ; pour en attirer les regards curieux.  Alors ensemble coloré apporté, sous les idées inspirantes de la jeune femme, elle en hocha la tête, pinçant légèrement la taille du haut avant d'en sourire plus franchement. "Tombé sur l'épaule...et taille ceinturée par une ceinture, ça pourrait rendre très bien effectivement...On a plus qu'à tenter de mettre tout ça en scène.", car là était jeu des tendances de parvenir à en faire ressortir les envies créatives emprisonnées dans leurs esprits. Paroles l'étonnant légèrement, commençant pourtant à habiller les plastiques dénudés, elle balaya d'un geste les remerciements qui ne lui en semblaient pourtant pas nécessaires. "C'est moi qui devrait te remercier d'avoir accepté. Après tout ça donne plus de vie à cette boutique qui n'avait comme aura l'élégance. Puis je suis contente de pouvoir partager un peu cette passion, surtout si c'est pour en afficher tes créations." Sincérité toujours des plus frappante, qui sortait d'entre ses lippes, alors qu'elle n'y voyait là qu'opportunités pour toutes les deux.

Assemblant alors pièces sur pièces avec habilité pour en illuminer les regards de sa partenaire du jour, elle en réfléchissait pourtant aux mots, avant de pencher la tête. "Hmm ? Et bien...J'en suis en charge mais je fais aussi office de tailleurs dans la boutique. Toucher les tissus...Y planter les aiguilles...C'est sans doute l'une des choses que je préfère pouvoir faire ici. Un peu plus manuel...Mais tout aussi plaisant." qu'elle avoua tout doucement avant de la regarder un instant, comprenant sans doute bien trop ses mots. "C'est une manière de voir les choses. C'est vrai qu'on peut dire que c'est un honneur de pouvoir travailler avec ce genre de produit, mais par rapport à ce que tu fais toi, vendre est bien plus aisé. Je trouve que créer procure un plaisir certains, différent de pouvoir...travailler ici." , car les créations en avaient à ses yeux de bien plus belles réussites, et elle espérait, que sur les mannequins : les dispositions en marquaient les regards. "Je dois dire que je suis plus captivée par toi et tes créations. C'est vraiment...bien plus remarquable. Tu fais ça depuis longtemps d'ailleurs ? La couture...Ca doit être formidable de pouvoir les exposer ainsi et de créer des pièces.", question posée comme pour en assouvir ses curiosités avant de lui montrer le premier mannequin terminé, en attente de sa validation. "Ca te convient ainsi ? Je te laisse corriger si tu vois quelque chose à rectifier ou modifier. Après tout tu as beaucoup de goûts." Plis choisis à l'endroit près, pour en ravir les courbes factices ; et en faire croître joies entre les opales si candides.

alors elles brilleraient, de leurs passions.

et comme elle résonne ces paroles exprimées ; rien n’est plus plaisant que ce contact dont elle te parle - celui de ces matières, celui de ces aiguilles. jamais tu n’as connu pareille sensation sanae. alors bien impossible pour toi que de vivre sans cela aujourd’hui. il faut dire qu’il est devenu presque vital ce besoin que de toucher, que de piquer, que d’assembler. « rah, mais comme je te comprends. je ne pourrais rien faire d’autre que ça. » il remonte ce premier contact entre toi et le tissu, mais il marquera pourtant ta petite existence ; choix érigé que d’en faire ton métier pour toi dont les facultés scolaires étaient bien en peine. tu as alors eu cette prise de conscience que tu n’es pas de celles qui théorisent mais de celles qui s’activent. internet devenu ton meilleur allié, pour apprendre tous les rouages de cette passion qui t’anime. et que tu as pu coudre sanae, rhabillant cette famille qui est la tienne ; ouvrage peu fameux au début, tu as su évoluer pour ne plus simplement suivre mais créer ces idées bourgeonnant dans ton esprit. et des vêtements tu t’es pourtant rapidement lassé ; volonté bien trop présente que de jouer avec l’invisible, avec ce qui ne se montre pas ou alors que dans cette intimité. habiller ces courbes sublimes, sensuelles et différentes que celles des femmes, les faire se sentir ce qu’elles sont vraiment mais ne peuvent montrer dans cette société où les codes ont encore la vie bien trop durs. et il perdure ce plaisir, ta même pousser à créer ta propre marque. une petite entreprise dont les débuts n'ont pas été faciles. recul que tu prends alors de voir ce chemin parcouru depuis, de voir ces créations ainsi exposées dans un tel lieu.

cintres que tu continues de revêtir, remplissant petit à petit cet espace libéré. « la couture j’ai commencé il y a pas mal d'années maintenant oui, peut-être dix ou onze ans, quelque chose comme ça. quant à dots, je me suis lancée dans le projet juste après avoir fini le lycée, et économisé assez. » tu poses tes billes vers elle, tandis que tu reprends.  « créer c’est vraiment ce que je préfère dans mon métier, pouvoir partir de ces idées qui fourmillent dans ma tête pour ensuite arriver à un produit final. c’est vraiment incroyable, magique. » sourire qui ponctue ces paroles ; chaque fois tu la ressens cette joie, cette fierté d’aboutir à ce projet qui n’était que pensées.

puis il y a ce mannequin qu’elle tourne vers toi ; portant à ta connaissance son travail pour mettre en valeur le tient. chaque détail est vérifié, mais aucun n’est à modifier. « parfait ! » index et pouce rejoint pour former ce rond de validation. « et arrête avec les compliments je vais finir par avoir la grosse tête ! » éclat qui franchit la barrière de tes lippes, tandis que tu reprends cette place quittée. « et tu sais quoi ? si nous devons collaborer je pense qu’il est important de faire confiance à l’autre. je sens que tu aimes mes créations, alors sache que je te fais entièrement confiance pour les mettre en valeur. ok ? » tu es heureuse de cette union professionnelle sanae ; elle t’offre une opportunité inestimable, et tu serais prête à tout pour que cela fonctionne. « oh et d’ailleurs je me demandais. tu as l’air d’aimer coudre autant que moi, alors pourquoi j’ai le sentiment que tu n’oses pas vraiment franchir le pas ? » thé délaissé que tu retrouves afin de le porter à tes lèvres, appuyé contre l’un des murs de la boutique, sincèrement curieuse d’entendre sa réponse.

Impression d'être comprise qui venait en égayer les traits, car la douce n'avait que trop peu rencontré les passionnés, derrière ces vitres l'emprisonnant. Délicatesse des gestes qui en rendait toute création unique ; et qu'elle ne pouvait pourtant faire que vendre les tissus déjà sublimés. Et en un sens, peut-être n'était-elle qu'un débris laissé là, pour en pas encombrer : car les parents en avaient déjà que faire, de celle qui en avait gâché les unions. Alors elle se sentait chez elle, entre les rayons et étalages, entre ces mannequins lui tenant compagnie réconfort des tissus qu'elle pouvait effleurer, et qui en semblaient si fragiles. Alors les sourires finissaient par fleurir, sur ses lippes souvent trop tirées ; pour ne faire qu'approuver de nouveau. Après tout, tout semblait si similaire, entre leurs idées, qu'elle ne pouvait que faire qu'acquiescer, et écouter les souvenirs venir en expliquer bien plus qu'elle ne le pensait. "Ca fait un moment alors. C'est beau, de voir que les passions arrivent à pouvoir encore se développer maintenant." , car elles ne mourraient pas toujours, celles qui en faisaient briller les yeux.

Concrétisation qui faisait plaisir ; qui en prenait place dans les magasins pour réjouir la créatrice de la marque si délicate. "Une sorte de rêve qui se réalise alors, de pouvoir les exposer tes créations, non ?" , qu'elle ajouta, composition entre les doigts alors que de son visage de marbre, elle en laissa légèrement les surprises sous les syllabes, rire échappé sous les confiances offertes. "Tu as de quoi prendre la grosse tête d'abord. Après tout un tel travail mérite félicitations. Je risque même de vouloir en acheter une de tes pièces. Une recommandation peut-être ?" , qu'elle commença alors avant de sourire un peu plus, jeu délicat, alors que les sincérités en sonnaient pourtant si réelles.. "Effectivement...Et je t'en remercie alors. J'en prendrais soin. Même si bien sûr ton avis sera toujours le bienvenu. Alors n'hésite pas." , et elle devait le savoir, après tout : collaboration inédite, qui en ferait resplendir les regards de tous. Et elle espérait, que tout se vende si aisément, que les stocks ne se vident, pour finalement en voir étinceler un peu plus celle dont le talent émerveillait les yeux.

prunelles rayonnantes ;
sous les harmonies des arts.

Clignant alors tout doucement des yeux, elle arrêta tout doucement ses gestes, alors que les vêtements venaient un à un en habiller les statues en plastique. "Moi ? Hmm...Et bien en réalité...Je suis quand même tailleuse ici...Puis, je n'ai jamais eu l'opportunité de pouvoir réellement montrer ce que je réalisais. Et étrangement...J'aime coudre, surtout pour les autres. Mais je ne sais pas...Peut-être un jour ?" , qu'elle prononça tout doucement, celle qui ne devait pas être sur les devants de la scène. Avenir refusé ; car elle ne serait que cette folie qu'on avait toujours vu en elle. "Qui sait. Tu pourrais me donner envie de reprendre la couture bien plus souvent.", qu'elle avoua tout doucement sans pour autant s'en voiler la face : car sans doute aimerait-elle beaucoup trop, elle, pouvoir vivre de ces passions si intimes qu'étaient la couture. "On pourrait presque se faire une séance couture, en dehors du travail. Ca pourrait être amusant." Et c'était sans doute l'une des premières fois, que la douce en prenait les initiatives. Visage toujours si élégant, toujours si calme : mais pour les tissus sans doute en faisait-elle là les efforts ; pour en partager là les simples envies de créer un peu plus. Alors juste un peu plus, comme elle le pouvait, alors que tout doucement, les mannequins venaient à être tous parés de leurs plus belles tenues.

pour en mettre en valeur ;
les arts des fils.

sourcil que tu hausses, quand parvient à tes tympans ces quelques mots : « encore se développer maintenant » ; interrogations qui prennent doucement possession de tes pensées, pour toi qui ne supposais pas représenter telle exception. « car elles ne se développent plus autant aujourd’hui ? » regard posé sur les traits de celle habillant ses corps inhumains. « j’admets ne pas trop savoir, dans ma famille tout le monde à plus ou moins une passion qu’il cherche à développer ou développe... » domaines différents de celui qui est le tient aujourd’hui ; peinture, études, business, chacun de vous à cette petite chose qui l’anime, ce petit rien qui dans les moments durs permet de se libérer, de se ressourcer. alors oui, ta vision sur ce point semble biaisée car jamais tu n’as été confronté à autre chose que cette réalité qui est la tienne. et te voilà alors à prendre conscience de cette chance que tu as eue ; simplicité de cette vie offerte par tes parents, dont le soutien a été d’or lorsque tu as fait ce choix de ne pas poursuivre tes études pour te consacrer à ta passion.

« bordel oui, surtout dans une boutique aussi prestigieuse. ma petite marque entourée de si gros noms, c’est un vrai honneur. » et tu le penses sincèrement sanae ; parfaitement consciente de cette chance unique qui t’es offerte. jamais un jour tu n’aurais pensé avoir telle opportunité, alors tu ne boudes pas ton plaisir, encore moins ta fierté. travail acharné qu’est le tient pour ne serait-ce qu'espérer obtenir ce que tu touches aujourd’hui du bout des doigts. puis il y a cet éclat qui pour la première fois franchit les lippes de la brune ; tension des débuts laissant place à une douce légèreté. grisant que de voir cette collaboration encore balbutiante prendre une tournure aussi agréable. « mon frère te dirait qu’elle est déjà suffisamment grosse comme ça ! » rire qui s’échappe de tes lèvres tandis que tes prunelles s’illuminent lorsqu’elle te demande conseil. « c’est vrai je peux ? olalala ! » tu viens te rapprocher de la brune, prends le temps de la détailler discrètement, avant de prononcer quelconque avis. « l’idéal serait de partir sur un ensemble. avec ton teint je pense que les tons pastels s’adapteront parfaitement. » tu te tournes vers ces tissus rangés plus tôt, désignant celui qui te semble le plus adapté, et t’approche des chaires de la jolie brune. « à mon avis celui-ci serait idéal ! » ensemble de dentelle dans de jolis tons pêches, haut triangle pour un bas plus sensuel. « j’ose te proposer le string, mais sache qu’il existe aussi en culotte ! »

puis les paroles s'enchaînent, thé retrouvé et porté à tes lèvres quand tu lui parles de cette passion qu’elle semble partager. joie immense qui s’empare de ton être lorsque cette proposition t’arrive « ah mais carrément ! je pourrais même te montrer certaines de mes techniques. » la tasse vide est alors reposée, tandis que tu reprends. « t’aurais déjà des idées de ce que tu aimerais coudre ? on pourra se faire ça à mon atelier ? j’ai tout ce qu’il faut là-bas pour créer ce que tu as là-dedans. » index qui vient tapoter sur tes tempes, sourire à tes lèvres qui ne s’évapore pas, déjà bien trop excité à l’idée de partager ton savoir.