silent cry in the night

Le monde est devenu gris ;
Vide de toutes ses couleurs. Fade, il n'y a plus rien qui résonne. Une étoile a disparu dans son ciel. Elle a tout emporté avec elle. La joie, la beauté, le bonheur, l'enfance. Bulle qui a éclaté d'un coup. Quand cette voiture a percuté le corps. Leur fin sonnait déjà.
Avais-tu déjà imaginé tout ça, Ara ?
Jamais.

Naïve. Fei était immortel à ses yeux. Dans son coeur.
Fei était unique dieu, il ne pouvait pas se blesser, il ne pouvait pas mourir. Et aujourd'hui, elle vient maudire les cieux ; les dieux. Elle vient hurler au désespoir, dans ses draps immaculés. Elle a tout emporté avec elle, la faucheuse. Elle n'avait pas le droit. Pas le droit de lui prendre. Mais elle l'a volé, lui, lui et leur amour. Elle l'a volé, sans pouvoir lui dire à quel point elle l'aimait.
Peut-être le savait-il ?
Idiote. Il est trop tard.
Trop tard pour lui courir après, attraper son bras, l'embrasser et lui murmurer tant de mots. Il est trop tard, et son battant ne peut pas le supporter. Il se contracte à chaque seconde, et c'est toujours aussi douloureux.
La solitude possède son jeune corps, et les forces n'existent plus. Si Fei est parti, Ara doit le rejoindre.
Combien de fois a-t-elle pensé à le rejoindre ? Trop souvent.
Si jeune ; déjà en morceaux.
Elle se décompose.
Si jeune ;
Son souffle n'apporte que souffrance.
Rendez le moi.
Elle l'a supplié encore et encore.
Aux medecins,
A ses parents,
Aux dieux qu'elle ne vénère pas. Plus.
Mais sa voix n'est jamais revenue.

Il n'y aura jamais de pardon. Pour personne. Pour ces êtres qui volent encore des vies, pour ceux qui préfèrent fuir. Pour ceux qui viennent tout arracher, comme une toile que l'on vient déchirer. ( Fei, j'ai si peur. )
Elle le murmure encore, dans chacun de ses sanglots.
Elle n'a pas cessé, depuis le jour où, de son coma, il ne s'est jamais réveillé.
( Pourquoi tout est sombre ? )
Personne ne lui répond jamais. Elle a fermé toutes les portes de son monde. Aucune d'elle n'est ouverte.
Elle ne veut plus sortir, plus voir le monde. Un univers sans lui ne mérite pas d'exister.
Mais elle sent ces présences dans l'appartement. Elle entend sa porte d'ouvrir, d'une faible lumière qui transperce les ténèbres. Elle resserre la couverture sur son visage. Sur sa tête. Va t'en, Ash.
Elle ne peut rien y faire. Rien sauver.
Même l'amour de sa jumelle ne parvient pas à la réveiller.
Elle refuse, caprice d'une enfant dans le déclin.
Ara, si candide, elle ne reviendra jamais.
Il fallait grandir, mais pas de cette façon.
Si tu n'as rien à dire, sors.
Si froide, et sa main balance un coussin en sa direction.
Sans jamais être violente.
Seulement ruinée.

♡ busan vibe ♡

silent cry in the night

Mutisme entre les pièces ; poumons soufflant les cacophonies : à en rendre les myocarde douloureux, sous les pleurs imaginés. Car la belle ignorait tout des douleurs éternelles, à faire les cent pas dans les salons, à ne pas savoir quoi faire pour en bercer les corps peinés. Souffrir ; à la voir de ses visages ravagés. Faire face aux portes, s'immobiliser, errer pour en trouver les mots : à n'avoir jamais été doué. Ô Ash, maladresse si tendre à ne pourtant faire qu'ignorances, à ne vouloir que rassurer les épaules si frêle pour ne pas la voir s'écrouler à son tour. Laisser les douleurs parler, silences affreux, à dévisager les mondes, à ignorer les royaumes qu'on leur avait promis : où les amours fleurissaient sans ne jamais tarir, ou les joues n'en rougissait que des fébriles sourires. Et non des vies si trop vite terminées.

s'entrouvre les portes !
pour approcher discrètement les silhouettes
aux corps immobiles.  

Symphonies achevées, pour les disharmonies tragiques, à en entendre les doucereuses voix s'élever, à lui provoquer tressautement sous les yeux s'engorgeant. Car elle avait si mal, de la voir ainsi, à ne rien pouvoir faire : pour en apaiser les peines. "A-Ara...", qu'elle se prit le coussin en pleine figure, doigts se resserrant autour de lui sans pour autant la faire partir. Etre là pour elle, comme elle l'avait toujours été avec elle. "Non...Je partirais pas...", à s'approcher des nymphes échouées, à tout doucement s'allonger près d'elle pour en passer les bras autour d'elle. A serrer, serrer si fort de ses chaleureux amours ; à vouloir l'enrober, à en caresser ses cheveux sans ne plus jamais la lâcher. "Je te lâcherais pas...", qu'elle chuchotait, à venir se blottir contre elle pour en bercer les sanglots.


Caresses et douceur, à ne jamais l'écouter. Car elle ne partirait pas, Ash, à supporter à ses côtés les douleurs des Enfers ; tenter d'en reposer les esprits : alors même que les souffrances ne partiraient jamais. "Tu sais...Je pense que...ça serait bien, si tu sortais un peu...Hmm ? On pourrait...aller simplement se promener ? Juste prendre l'air...", susurré sans violence, calme et douceur entre les voix pour ne pas élancer les refus directs, à savoir pourtant qu'elle n'en bougerait pas des draps. Lui laisser le temps : de guérir un pulsant déchiré. "Ca te ferait du bien...", même si elle devait en penser le contraire, même si pour le moment, tout était bien trop brusque. Malédiction, frappant les plus délicates des créatures. Comme si tout avait été trop beau, à la toucher elle parmi toute les étoiles, à l'emmener lui comme sacrifice impensable. Et elle en serait dégât collatéral, qu'elle protégerait de ses faibles embrassades. Mais ô elle serait là, à en soutenir les journées éparses, à transformer les journées chaotiques en apportant ces parfums de soleil. Pour en recolorer tout doucement, ce qui semblait être perdu à jamais.

joyaux aux éclats brisés ;
à faire fleurir de nouveau. 

♡ busan vibe ♡

silent cry in the night

Aucune caresse, aucun baiser ne pourra panser les maux laissés.
Aucun mot ne pourra le rendre cet étoile ; un morceau de son passé ( déjà ). Aucune prière ne pourra ramener cet être qui donnait un sens à son existence ; quand elle pouvait s'envoler sans crainte d'un futur incertain. Il n'y a plus que des ruines de ce qui devient jour après jour, un souvenir trop douloureux à porter sur ses frêles épaules. Royaume à l'abandon, elle a laissé les roses faner, les tournesols pleurer jusqu'à redevenir poussière. Et Ara, parfois, elle aimerait bien elle aussi, ne plus exister. De ne plus avoir mal. De ne plus avancer dans le noir, là où elle ne distingue plus aucune main qui se tend vers elle. Elle a peur, coincé dans cette bulle, les parois ne se brisent pas. Elles sont trop solides, pour protéger ce coeur de cristal, déjà prêt à éclater. Il a perdu de ses couleurs, lui aussi. Il est devenu blanc, comme un coeur sans nuances. Sans sentiments. Parce que tout est noir, tout est trop difficile à accepter. D'un deuil qu'elle doit faire, sans même en avoir le courage.
Ara a arrêté le temps dans son esprit.
Elle est restée coincer à ce moment là.
A ce dernier souffle.
Ce premier cris.
Tout est silencieux.

Il n'y a rien de bon, quand le calme est roi.
Quand l'eau s'endort, qu'aucune vague ne se montre à l'horizon.
Non, il n'y a rien de bon pour elle.
Elle a demandé pardon aux dieux, à Fei.
A ceux qu'elle aimait plus que tout.
Pardon d'être si faible.
De s'écrouler dans des bras bien plus solides.

Il n'y a aucune chaleur pour l'accueillir, seulement celle d'Ash. Fébrile, elle sent ses bras l'entourer. Elle sent ses mots se glisser à ses tympans. Et rien ne va, elle coeur se comprime une nouvelle fois, et même là, elle ne se sent pas protégé. Elle se sent vulnérable. Elle a peur.
Je ne veux pas sortir. Il n'y a rien de joli dehors.
Parce qu'égoïstement, il a tout emporté avec lui.
Il n'y a plus aucune couleur. Ara est devenue aveugle, elle refuse d'ouvrir de nouveau les yeux sur le monde, car elle sait qu'il sera bien trop vide sans lui. Elle sait qu'elle ne pourra jamais le supporter. Jamais avancer seule. Prisonnière de cet amour maudit ; interdiction des dieux.
Ils ne seront jamais plus réunis.
Ils ne seront plus jamais ensemble.
C'est plus comme avant. Ca sera jamais plus comme avant.
Je veux juste qu'il revienne, Ash.
Et elle aussi, elle ne pense qu'à elle.
Elle se sent si seule, quand elle ne l'est pas réellement. C'est seulement cette fissure dans le battant, elle ne laisse rien de bon entrer en elle. Elle laisse le diable s'emparer d'elle, toute entière.
Elle voudrait être sauvée, elle qui voulait tant vivre.
Pourquoi tout est si effrayant ?
Les sanglots s'étouffent dans le silence, dans le tempête de leur souffle.
Tu crois...? Tu crois que c'est ma faute ?
Si je n'avais pas été là, peut-être que rien ne tout ça ne serait arrivé.
Les phalanges se resserrent, jusqu'à ce que la paume de ses mains devienne blanche, comme les cieux. Blanche, comme les corps putrides. Comme lui.
Tu crois... Qu'un jour ça ira mieux ?

Parce que moi je continue de penser,
Que ça n'irait jamais.

♡ busan vibe ♡

silent cry in the night

Dur, était-il de respirer, quand de sanglots en devenait bien trop sombre les idées, quand rien n'éclairait plus les regards des douceurs nymphes : de celle qu'elle était. A ne faire que refléter douleur dans les voix, à juste en sentir le cœur se briser toujours plus, à chaque parole prononcée, à chaque étreinte offerte. A se briser toujours plus, sous les tendresses : à se dire qu'elle ne servait à rien, pour en réparer les peines insolentes.

beauté fragile ;
chaos destructeur :
à faire vaciller mes mondes.

Doigts effleurant les prunelles de ses yeux ; à caresser les têtes pour la cacher contre elle sans ne plus bouger. La protéger du monde, de ces étoiles qui ne brillaient plus, de celui qui en avait laissé détresse entre les corps. Mais elle, Ash, n'en voulait que voir les joies revenir, tout effacer pour retracer les histoires, sans ne jamais en faire subir là les fins mirages, à celle qui en était son monde. "Ara...", sanglots retenus, quand de ses paroles le monde semblait s'écrouler. Car elle voulait lui montrer que les couleurs pouvaient revenir,  A laisser le chien s'installer auprès de l'ange désolé, à en poser sa truffe contre les couvertures. "Je...Je sais bien...que tu veux qu'il revienne...", qu'elle murmurait de ses voix si douce, à juste toujours plus la serrer entre ses bras : lui offrir abris contre lesquels elle pouvait se réfugier.

temps arrêté ;
à en laisser partir les amours. 

"Mais tu sais...il partira jamais vraiment...Il sera là avec toi dans tes souvenirs...dans ton cœur... toujours un peu à tes côtés.", qu'elle tentait de ses maladresses d'en combler les solitudes. A en embrasser tout doucement ses cheveux, à la caler toujours plus contre elle, à vouloir simplement essayer d'en apaiser ce que les cœurs n'arrivaient plus à dire. Car elle ne connaissait pas, ces sentiments, à juste vivre dans la peur de toujours perdre les autres : à juste espérer, suffire ne serait-ce qu'à quelqu'un. "C'est pas du tout ta faute...tu sais ? Tu n'as rien à te reprocher...Rien du tout...Loin de là....Tu lui as offert ton amour, et encore maintenant. C'est le plus beau cadeau que tu puisses lui faire.", murmure délicat, à toujours essayer : à juste vouloir lui montrer que tout n'était pas fini.

Doigts tentant d'en relever tout doucement son visage, pour effleurer ses joues de ses pouces, essuyer là, les peines "Je suis sûre que ça ira mieux un jour. Tu te souviendras que des bons moments, et la douleur disparaîtra un peu...j'en suis sûre.", à ne pourtant pas savoir Ash, si ces vérités s'appliqueraient efficacement. Pourtant elle voulait la rassurer, lui dire que tout irait bien : qu'elle devait vivre pour ne pas que tout s'efface. "Il aurait pas aimé, te voir comme ça tu sais ? Soit heureuse pour lui. Et pour toi.", à ne jamais vouloir la lâcher, alors qu'elle tentait de lui en offrir légers sourires. "Alors on peut commencer tout doucement si tu veux...en faisant des choses ensemble. Pas forcément en sortant...juste...en faisant des trucs...ça te dit de cuisiner un peu ?", car elle était prête à tout : à ne plus jamais la laisser seule. Venir illustrer là de simples plans évasifs sans ne la forcer à quoi que ce soit. Même si elle voulait venir tout doucement la faire penser à ce que lui réservait le future. Car elle était prunelles de ses cieux, à en enluminer les pages et histoires pour en tracer là les chemins ensemble.

création divine que les sentiments :
à être les tourments les plus affreux,
mais les bonheurs d'une vie.

♡ busan vibe ♡

silent cry in the night

Les larmes sont des rivières salées, où les merveilles s'écoulent. Pourtant elles sont tristes, quand les dieux auraient amé qu'elles ne soient que joie ; pour ces nymphes, trop belles pour souffrir.
Tout est gris.
Tout est fade.
Alors comment voir la lumière, dans cet océan de nuit ; océan de desespoir.
Comment voir ;
Les constellations encore là, encore vivantes, quand elle est hantée, jour et nuit, par le fantôme de celui qu'elle aurait aimé épouser sous l'Autel éternel. Comment survivre, quand elle vit dans l'illusion qu'il reviendra demain, ou après demain.
Un jour, quand elle s'y attendra le coin, il frappera de nouveau à sa porte, tendait un nouveau bouquet de fleurs. Un jour ; où elle pourra lui avouer son amour, ailleurs que face à cet océan. Il est trop loin, Fei.
Il est au dessus des nuages ; au dessus des mers, continent inconnu, et il a emporté son coeur avec lui.
Sa poitrine est vide, sa poitrine n'est plus jolie, cristal brisé.
On ne pourra pas le réparer.
Pas même Ash.
Ara n'a jamais été la plus forte ; soeur défaillante.
Ara n'a jamais été la plus forte ; trop fragile pour affronter ce monde et ses douleurs.
Ara, elle éclate en morceaux, dans une tempête silence, pourtant destructrice. Pourtant violence, pourtant mortelle. Ara, elle se fane comme les fleurs de ce jour là, et Ash, caressant ses cheveux, sa peau, essuyant ses larmes, prise dans la tempête. Ash, elle l'emporte avec elle, dans le fond de son enfer.
Elle supporte son poids, son mal, ses fardeaux pour elles.
Et un jour, elle finira par s'en vouloir de lui avoir tant imposé.
Mains tremblantes, agrippées dans le dos de sa soeur, les sanglots s'apaisent lentement, à mesure que les mots viennent caresser son esprit, à mesure que sa douceur rassure son coeur. Pour quelques minutes, quelques heures.
Demain, ça fera toujours aussi mal.
Il est revenu pour moi. Il est revenu et il m'attendait. Et à cause de moi... A cause de moi, il est plus là. A cause de moi, tout est détruit.
Lèvres mordues, à laisser ses démons l'emporter, laisser le diable murmurer à ses oreilles, les horreurs qu'elle n'aurait jamais dû voir.
Pourtant docile, elle laisse les doigts parcourir son visage, remontant lentement la tête vers elle, ouvrant lentement les yeux, comme aveuglée par sa lumière, quand Ara n'est plus que sombre.
Est-ce que...Tu peux te souvenir pour moi ? J'ai peur d'oublier un jour.
Elle se sait malade, elle se sait si faible.
Elle sait qu'un jour, plus rien n'ira.
Peut-être qu'elle perdra la mémoire, ou bien son dernier souffle.
Peut-être.
Et j'aurais besoin de toi pour me souvenir de la beauté de cette vie ; à vos côtés.
Phalanges se décollant lentement du tissu, alors qu'elle glisse ses mains autour de son visage, Ash est une étoile si différente ; et pourtant si semblable à elle.
Fermant les yeux un instant, inspiration qui vient remplir ses poumons, avant de les rouvrir. Est-ce qu'on peut... Faire des gaufres ?
Candeur jamais réellement abandonnée, quand elle vient protéger l'enfant, quand l'innocence vient recouvrir les plaies jusqu'à les cacher aux yeux de tous.
Il faut protéger ce noyau.
Ash... Est-ce qu'on peut mettre beaucoup de chocolat...? Comme pour cacher les gros bobos...?
Comme maman disait si souvent ;
Ca n'a jamais été aussi nécessaire.

♡ busan vibe ♡

silent cry in the night

c'est que les mondes en semblaient si fragiles, de leurs petits yeux, à n'y voir que bonheur absolu : jusqu'à ce que tout s'écroule. car en un sens tout perdre n'était qu'une ironie du sort, à se souvenir n'avoir été que pantin pour ceux aux poignes bien trop fermes, à n'avoir aucune idée d'ô combien les douleurs pouvaient en arracher les espoirs. car Ara, les sentiments s'égareraient, un jour : car le temps soignait toutes les blessures du monde, lui avait-on dit. mais en avait-on oublié, que tout mourrait aussi, dans ces têtes aux idées égarées ?

absurde, de ces lieux inchangés,
de ces mondes détruits.
à la garder avec elle.

panser de ses mots maladroits, les perles au bout des cils, venir réchauffer ces peaux si fatiguées du bout de ses paumes. car ash donnerait tout, pour la revoir sourire, à s'en brûler les ailes, s'il le fallait, à tout abandonner, pour échanger avec elle les supplices infames. ô c'est qu'elle aurait voulu l'épargner, de ces maux si douloureux, à vouloir en réparer les fissures causées, lui montrer que tout pouvait encore briller sous ces blessures ouvertes.


"c'est pas à cause de toi..." , que les mots se glissaient contre elle, à tenter d'en bercer les sanglots pour ne faire que la rassurer un peu. précieuse était-elle, délicate fleur à protéger, pour ne pas en voir les couleurs flétrir. car à ses yeux elle en était si forte, car de ces épreuves, elle savait qu'elle s'en sortirait, ara. embrasser les pommettes, pour en recolorer les visages aux sillons tracés ; laisser les doigts caresser ses cheveux, pour en apaiser les pleurs. assécher les rivières, qui en traçaient joyaux scintillant. "hmm. je me souviendrais pour toi. même si je suis sûre que t'oublieras pas, Ara. tu es forte." , à ne cesser de le lui répéter. car elle sans doute n'aura-t-elle pas eu les épaules assez fortes pour en supporter les chocs.

brille de ses feux ,,
les beautés endormies.

poèmes dévoilés, à venir la faire sourire : de ces innocences innées, à venir dégager son fin visage de ses quelques mèches, à hocher la tête comme une enfant qui ne voulait qu'en combler les désirs. à vouloir en revoir un jour les joies sur son visage. "Des gaufres avec plein de chocolat ? évidemment que c'est possible ! On peut même en mettre pleeeins dessus ! ça sera les meilleures gaufres du monde !", qu'elle voulait lui en redonner goût : à ces quelques merveilles que pouvait en offrir les vies. et tout doucement, de mouvements délicats, elle se redressa tout doucement, ash, pour en tendre les mains à celle qu'elle voulait voir quitter les lieux des sommeils, retrouver la lumière de ces journées : pour tenter d'en reprendre les chemins vers les apogées.

alors les doigts tendus,
à vouloir la recouvrir de tendresse :
pour en réchauffer les myocardes.

"tiens ! Tu peux mettre ça ! c'est confortable et t'auras pas froid !", à vouloir la recouvrir de ces gilets si doux et magnifique. la cajoler, l'enrober comme protection face au monde. "Tu viens ? On fera même de la chantilly si tu veux ! P-Puis...si ça te fait du bien alors on pourra en faire pour demain aussi !", et tous les autres jours : encore et encore. effleurer les cieux de ces prétentions, s'imaginer que derrière les peines, persisteraient les quelques parfums d'antan, où elle arrivait à lui en faire retrouver le sourire.

à espérer : la revoir à ses côtés ;
jusqu'à ce que les envies reviennent.
jusqu'à ce que les astres l'illuminent.

♡ busan vibe ♡

silent cry in the night

Elle est seule au milieu d'un champ de bataille ; au milieu de ces fantômes, sans même en reconnaître aucun. Sans arriver à poser des noms sur ces visages livides. Et le sien n'est pas là.
Elle est seule et pourtant, il y a encore quelques fleurs qui persistent ; se laissent fleurir dans les cœurs de ces cadavres, sur ce sol de boue et de cendres. Il y a encore un peu d'espoir, quand la soleil vient briller de toutes ses forces derrière les nuages sombres. Il y la chaleur qui l'enveloppe ; elle porte son nom.
Ash.
Elle a ce visage qui vient rayonner dans son enfer ; dans sa prison, sans qu'elle ne puisse encore la libérer. Trop tôt, les clés ont disparu. Elle a ses mains douces pour caresser ses plaies, calmer ces saignements dans lesquels elle ne fait que se noyer ; hurlant de désespoir.
Elle est son étoile, quand tout l'a abandonné. Quand plus rien n'existe à ses yeux. Quand il n'y a plus rien de joli ; mais avec elle.
Avec elle, tout semble toujours si facile.
Toujours si doux.
Quand elle est la plus faible d'elles ; Ara est un échec, mais jamais à ses yeux. Elle vit dans son regard, se prend à aimer entendre les battements de son coeur quand elle s'endort dans ses bras, je t'en supplie, ne pars jamais.


Ô Ash, elle promet, sans se souvient du poids qu'elle prend sur ses épaules ; devenant son Atlas. A porter tout son monde sur ses épaules si frêles ; à récolter ses larmes, calmer ses tremblements ; sa colère quand tout l'emporte, quand ses démons sont accrochés à ses lèvres, sans pouvoir s'en détacher. Ils en sont amoureux ; et elle ne fait que les haïr.
Ash, elle ne sera comme tous les autres ; elle l'aime quand elle se déteste. Elle tend ses mains, tendres et chaleureuses, et elle ne sait plus, Ara, si elle le mérite réellement, si elle en a le droit ;
De les accueillir de ses paumes souillées.
Elle a si peur de l'emporter dans sa noirceur, trop peur de la perdre, elle aussi. De cette solitude rongeant sa chair jusqu'à ce que ses os ne soient plus que poussière. Sa peau est fragile ; elle a ce besoin d'amour, d'un peu d'attention.
De ces quelques potions magiques pour que ce corps ne s'empoisonne plus ;
Pour qu'il puisse de nouveau tenir debout.
Mais tant que tu es là, tout ira bien
N'est-ce pas ?

D'accord. Alors que les phalanges se glissent lentement entre les siennes, contre sa chair toujours si blanche. D'une carcasse si frêle, elle se brise à sa caresse ; à chaque épine qui frôle la porcelaine. Elle se brise, dans un soupir ;
Dans un baiser.
A cause de cette vie devenu cauchemar. Sourire à peine esquisser, c'est la douceur qui l'enveloppe, quand le vêtement est ramené à ses épaules, quand elle pourrait s'écrouler ; mais elle reste.
Vivante, de ces gestes qui ne sont qu'amour, quand elle n'est qu'un vaste chaos, qu'une vaste ruine à l'abandon. Elle ne renaîtra pas au printemps, Ara, jamais. Hochant seulement la tête, elle serait prête à la suivre n'importe où, tant qu'on l'éloigne de ses peurs ; de ses démons.
De son propre diable.
Tant qu'elle peut encore rire, loin de ses désirs d'ailleurs ;
Disparaître.

Alors ne lâche jamais ma main ;
J'ai peur de me perdre dans les bois.
Tu es mon unique âme soeur.

♡ busan vibe ♡