Une promesse à la fois

Immense vide.
les lumières ont tout brûlé, il ne reste plus rien. Coeur à l'abandon, le battant qui s'habille en noir, jour et nuit. Il porte la solitude,
Il porte un deuil qui refuse de se faire.
Comme une faille immense dans sa poitrine, trou béant qui ne se referme pas. Les maux creusent, les plaies s'infectent, il est en train de pourrir de l'intérieur. Bientôt plus que poussière sur le sol sale de Busan. Misérable, sans aucune sortie de secours. Sans aucun espoir.
Le coeur s'est fait dévorer par les démons.
Et les dieux, eux aussi, l'ont un peu mangé. Son âme avec. Ses joies, ses sourires, ce qui brillait en lui.
Sei n'a jamais été sombre, étoile du chaos qui brillait malgré lui dans les cieux. Sei n'a jamais été mauvais ; ni même seul.
Mais il ne trouve plus aucun refuge. Il est perdu, on l'a laissé là, sur un morceau de route, des secrets plein la gueule ;
Une colère qui le consume.
On l'a laissé là, avec les vilains, pris au piège.
Victime, animal blessé, jusqu'à ne plus laisser personne apposer ses doigts sur la chair en putréfaction.
Mais il sait maquiller ce mal, il sait porter ce masque fabriqué avec soin, sculpté pour les courbes de son visage. Les yeux rivés sur les pages du livre qu'il dévore lentement, marchant à son rythme dans les rues de la cité, l'air caressant ses cheveux, l'esprit ailleurs, plongé dans un monde bien différent. Seule façon de ne pas penser.
Il ne prête pas attention à la vie autour de lui, rien ne mérite d'avoir son attention, par même le chant de ces oiseaux qui menacent le froid qui arrive. Le menton vient se cacher de nouveau dans sa veste, les lunettes sont remontées le temps d'un instant, mais rapidement les voilà qui valsent loin de lui, quand le corps s'écroule soudainement sous le poil de l'animal. Le livre percutant le sol, ses coudes fragiles cognent contre les pavés. Surprise et douleur, les yeux se rouvrent légèrement pour se poser sur le chien.
Purée... Il jure sans même le cacher, cherchant en tournant la tête le propriétaire de celui-ci. Fille à l'horizon, perdue, pourtant accourant dans leur direction. Il soupire un instant alors qu'il tente de se relever sans la moindre délicatesse. C'est ton chien ? Tu pourrais faire un peu attention, si ça avait été un enfant... Ca aurait pu être dangereux.
Mais les mots restent poisons, il a l'amertume à la gueule, il a la haine contre tout le monde s'en même s'en rendre compte.
Excuse moi, c'est pas sympa... Ce n'est pas ta faute. Les excuses sont réelles, sincères, s'agenouillant face au chien pour lui déposer quelques caresses sur le haut de sa tête. Il m'a pas l'air d'être blessé, au moins il va bien. Et toi ? Il a dû t'échapper rapidement des mains, non ?
Les mains viennent rapidement ramasser les lunettes et le livre, remettant ce dernier dans le fond de son sac.
Détaillant l'inconnue, il a presque peur de l'effrayer.
Il a presque peur d'être mauvais.

♡ busan vibe ♡

Une promesse à la fois

Courir, encore et encore, à tenter d'en rattraper les cœurs animés ; à avoir voulu là permettre aux peaux de s'aérer. Souffler un peu, sourire à nouveau (tout recommencer ensemble) : apprendre à venir bâtir autour d'elles, les rouages des vies comme si plus rien ne comptait. Car elle n'avait que son miroir, au creux des paumes, à vouloir la combler de ces douceurs si fugaces. Mais elle courait ! Ô non pas pour en essouffler les myocardes fragiles ; juste pour en rattraper, les canins énergiques, qui se vivacité, en avait fait glisser la laisse du bout des doigts. A l'appeler en plein milieu de la rue, à essayer d'en aligner deux pas sans ne même tomber contre les sols.

car les joues étaient rouges :
de ces incidents affolants.

Panique, à tenter de le rattraper, à se faufiler entre les personnes, ô misère : sans doute aurait-elle dû entraîner ce corps si frêle aux endurances, à n'être que gracile futilité, celle aux paroles mélodieuses, à n'être qu'idylle candeur dans les mondes si perturbés. Et quand les yeux en trouvèrent de nouveau la boule de poils, à courir bien plus vite de ses jambes tremblantes, elle l'avait vu, sauter sur les figures qui basculèrent, à la faire s'agiter un peu plus tandis que le corps en était à bout de souffle. "T-Tu vas bien ?" Trop tard : corps relevé, affaires éparpillées, et à venir tenter de reprendre la laisse, elle se baissa, encore et encore, courbant le dos comme piètre maîtresse qu'elle était. "J-Je suis vraiment désolée ! I-Il m'a échappé des mains ! T-T'es pas blessé ? Je t'ai vu tomber...! J-Je...Vraiment désolée !", à analyser là de ses regards les quelques dégâts passagers, à observer discrètement ses coudes de ses doigts tremblants.

à ne plus savoir où regarder ;
de celui abîmé par les inadvertances.

"S-Si c'est de ma faute ! T'as pas à t'excuser, c'est moi qui t'es fait tombé. T-Tu veux qu'on aille à une pharmacie ?", car elle paniquait, la belle, de ses paroles balbutiées. "Oh lui j'en doute pas qu'il va bien ! M-Mais il a l'air de...t'apprécier ? C'est peut-être pour ça qu'il t'a sauté dessus. Même si c'est pas une raison évidemment ! P-Puis on s'en fiche de moi, c'est toi qui es tombé !", à en perdre la voix, à tenter de reprendre les respirations normales, tandis qu'elle se retenait de ses yeux larmoyants. "T-Tes verres de lunettes ! Ils sont pas cassés ? J-Je te les rembourserais ! V-Vraiment je suis beaucoup trop maladroite, je suis vraiment désolée !" Et d'une main, elle tenta de retenir l'animal qui étrangement s'était calmé des présences bien plus grandes, et de l'autre, elle laissa les doigts tout doucement venir observer les peaux du jeune homme. "D'ailleurs tu t'es pas fait mal au dos ?", regard inquiet, à bien se moquer qu'il ne puisse s'énerver contre elle : car il en avait tous les droits, à presque être pourtant bien plus inquiète pour lui que pour elle-même.

♡ busan vibe ♡

Une promesse à la fois

Comme des poumons épuisés ;
L'eau s'est infiltré dans sa poitrine, jusqu'à laisser le sel marin pourrir ses veines, le fond de sa gorge irrité, sa bouche si sèche de ne pas parvenir à respirer.
Comment reprendre son souffle, quand il est coupé depuis si longtemps, un poing dans le coeur, une boule dans ses entrailles. A ne pas savoir se soigner lui même ;
Poursuivi par ses démons ; poursuivi par ses pêchés.
Et il ne pardonne pas, laisse la rancune l'envahir jusqu'à ce que l'esprit se fasse violence comme vengeance ! Il y a tout une âme à réparer, reconstruire, enfermée dans ses songes, dans cette prison de verre.
Il laisse les fantômes l'aimer ; le hanter.
Il laisse les mains translucide venir caresser ses joues, comme un enfant,
Comme lorsqu'ils n'étaient que des gamins sans ombre.
Il laisse ses murmures chatouiller ses tympans, elle n'est plus qu'un souvenir dans le vent qui ne cesse de le suivre, douce illusion d'une soeur volée ; il ne pardonnera jamais.
L'air est lourd ; le corps se laisse pourtant voguer sur les flots, jusqu'à ce qu'ils finissent par les vagues puissantes et ravageuses.


Il a croisé l'diable, quelque fois, sans même lui donner l'heure.
Sans même l'écouter, à ne jamais parier ce qu'il refusait de croire. Ne pas accepter cette réalité douloureuse, jusqu'au point de non retour, jusqu'au point où la faucheuse délivre les mirages contre ses lèvres.
Désespoir ; minable.
Blessé, à l'intérieur.
L'extérieur est encore solide, mais il menace. Il menace de s'effondrer dans la brise vient le bousculer, quand les carcasses entrent en collision.
Et il pardonnera, la maladresse, l'innocence.
Il aurait aimé être encore comme ça, Sei.
Il aurait aimé, ne jamais grandir, laissé les sourires le bercer.
Rester dans cette époque où tout n'était que douceur et sucreries.
Ca va, t'inquiètes.
Mensonge, l'amour fait crever.
A laisser le regard se poser sur elle, sur l'animal qu'il vient caresser, avant d'inspecter son propre corps.
Ses lésions sont internes, elles n'existent pas à la vue de tous. Elle n'existe que dans son esprit, dans son estomac qui se tour encore et encore. Ca n'existe pas pour les autres, cette douleur qui est en train de le pourrir.
Tableau sublime qui perd peu à peu ses couleurs.
Fade.
Gris.
Hey. Voix si neutre, sans jamais être douce, pourtant, elle n'est jamais violence, il laisse le rire s'échapper quelques secondes, jugeant l'être face à lui, ce n'est pas si grave. Il a bien pire. Il le sait.
Il le sent.
Y'a vraiment besoin de rien, je t'assure. Puis j'ai un bon karma avec les animaux. Il a peut-être senti mon chat. Il aime beaucoup squatter mon placard contre il doit y avoir son odeur sur ses vêtements.
Pis j'avais un chien quand j'étais gosse, je sais ce que c'est. Vraiment.
Souffrance invisible, dans ses yeux y'a aucun artifices.
Dans ces yeux, il y a des étoiles un peu fausses, celles qu'on vient maquiller ; cacher derrière des masques de toute beauté.
Derrière ces lunettes, barrière inutile à un monde qu'il tente pourtant de cacher, les verres reviennent se poser sur le bout de son nez, un geste signalant que tout va bien.
Réellement ?
Vraiment, tout va bien. Et l'esprit vient s'inquiéter pour celle qui n'est que responsable de cette collision stellaire, alors que ses mains viennent rencontrer les siennes, à venir constater les dégâts. La laisse n'a pas brûlé ta peau ?
Hm, ça a l'air d'aller.
Sourire bref sur le visage alors qu'il tente de rassurer l'âme en panique, c'est son coeur qui est brisé, pas son coeur.
C'est sur lui qu'il faudrait déposer des pansements.
Un peu rose, un peu doux.
Il... S'appelle comment ?
Il est mignon après tout.
Quelques secondes, et les mots s'échappent de nouveau de ses lèvres alors qu'il tend soudainement sa main, sans se rendre compte de son impolitesse. Pardon. Je m'appelle Sei. J'ai l'air d'un impoli maintenant.
Main caressant frénétiquement sa nuque, le regard qui s'envole ailleurs, il n'a pas besoin de rencontrer des gens ( mensonges ).
Il a besoin d'être sauvé.

Là sous sa poitrine,
Le battant cogne pour l'abîmer.

♡ busan vibe ♡

Une promesse à la fois

Et les cœurs hurlaient, de ses douleurs à elle. A se retrouver si inutile dans des mondes bien trop infernaux, à ne vouloir qu'en voir les sourires s'épanouir, comme merveilles absolues. Mais tout était abstrait : et elle avait couru, tellement sans doute, à bout de souffle, à en avoir les poumons paniqués. Car les regards posés n'étaient qu'inquiétudes, car elle se sentait si désemparée, de ses doigts incompétents. A se perdre en permanence : entre les rues, dans ses pensées ((dans les néants.)) Et ô Ash, à ne vouloir que papillonner partout, finirait par tomber encore, trébuchant contre les roches pour disparaître dans les sols. Protéger les autres sans ne même penser à elle ; naviguer à l'aveugle, alors que le monde ne faisait que l'effrayer toujours plus. Alors quand les corps si sveltes en avaient fini devant ceux amochés par sa faute, à la faire tanguer, divaguer, illusion des âmes faites là comme pour se mentir à elle-même. Elle ne voulait plus qu'une chose.

ne pas imploser,
et toujours briller.

"E-Evidemment que je m'inquiète...!", que les prunelles luisaient, que les horreurs tintaient, et elle en ferait se transformer les cauchemars en simples délicatesses. Car elle ne savait faire que cela, faire raisonner myriades et insensibles, sourire jusqu'à en perdre les raisons, pour en faire dévoiler les plus beaux des secrets. Faire briller les yeux, éclater les indécisions, et faire renaître les myocardes endoloris. Alors sans doute que le visage n'avait fait qu'être bien trop anxieux, lèvres à être mordues, abîmer les visages si enfantins pour le regarder lui et seulement lui : inconnu merveilleux aux calmes improbables. "Je !", qu'il riait, à la faire rougir d'embarras. "O-On sait jamais ! Un chat ? Mais il adore les chats ! C'est peut-être pour ça du coup oui...! Puis ça se voit, que tu es à l'aise avec les animaux !", à y voir là logique si niaise qu'elle se mettrait à briller comme étincelles sous les soleils.


Frissonner, ne rien comprendre, à être celle qui s'occupait des autres en général, à ne pas laisser les regards la faire se perdre. Mais ô les doigts en trembleraient presque, quand la tête se secouait pour replier ses propres doigts loin des siens. "N-Non j'ai rien du tout !" Sourire fier aux lippes, à le suivre comme enfant joyeuse, à tendre ses paumes vers lui et en déployer les doigts comme étoiles si précieuses. Car ils l'étaient, à ses yeux, car il n'y avait qu'eux d'important, sur ce petit corps malhabile. "Il s'appelle Lucky ! En plus il comprend son prénom ! Hein Lucky ?" , rire aux éclats, de ces fantasques douceurs, à se dire qu'elle voudrait les offrir à tous, alors que les astres ne s'alignaient plus dans ses yeux.

et tout s'éteignait, parfois,
et plus rien ne battait, sous les poitrines.
à se faire invisible, à ne plus vouloir être trompée ;
de ceux la voyant si faible.

Main tendue, à venir tout doucement lui offrir la sienne, à sourire, encore et encore, de ces fragments de cieux oubliés, comme massacre à évité : pour en faire battre les regards ! "Moi c'est Ash ! Enchantée !", tandis que les têtes ne faisaient que tout nier en boucle. "La seule qui ait l'air d'être impolie c'est moi ! Après tout il t'a fait basculer par terre...Alors peut-être que je peux t'offrir un café ou un thé ? J-Juste histoire de me faire pardonner !", qu'elle retenait encore son chien de courir partout, de ses mèches devant ses yeux qui basculaient, flottaient, à en rendre tout comme tendresse, à venir bercer les regards de ces fragiles lueurs. "E-Enfin je te propose ça parce que je connais un bon café dans le coin ! Puis...Lucky t'apprécie alors...Mais promis je voudrais pas te retenir plus que ça ! C'est vraiment pour me faire pardonner de t'avoir fait tomber !" De ses yeux presque suppliant, à ses légères moues si délicates, celle frémissant des moindres problèmes : à ne vouloir que combler les instants des quelques rayons gardés entre ses doigts à peine rougis.

car elle courrait ;
pour en faire apparaître dans les yeux en face :
les étoiles si précieuses.

♡ busan vibe ♡

Une promesse à la fois

Les mains abîmées, à force de devoir gravir des montagnes avant de s'effondrer, de se retrouver plus bas que terre. Là où l'herbe l'avale, digère lentement les battements de son coeur, alors qu'il se faufile, si lentement, dans les entrailles d'un monde qu'il aimerait garder que pour lui. Pour en protéger l'organe qui y vit. Pour ne plus rien laisser apparaître aux yeux de tous.
Car plus qu'hier, Sei est vulnérable.
Sei est fragile.
Nae n'est plus là, traitresse qu'il voulait tant aimer, tant amener sous l'Autel des dieux, à l'avoir pour lui seul. Pour toujours. Egoisme qui le dévore encore, à entendre en boucle des mots qu'il voudrait oublier. Ce n'est pas possible.
Mais tout a implosé.
Quand les ténèbres se sont éloignés d'une sombre vérité, c'est lui, Sei, qui s'est laissé se faire bouffer le battant jusqu'à devenir aveugle à toutes les beautés qui vivent autour de lui. Jusqu'à ne plus avoir envie d'ouvrir les yeux, et de voir les pourritures qui gisent à ses pieds.
Il a peur.
Mais moins que demain, quand la solitude le rongera encore un peu plus. Quand il sentira sa peau se faire déchiqueter tous les crocs de ses propres démons.
Et quand cet astre vient briller face à lui, il peine à se laisser illuminer. il peine à comprendre, pourquoi les autres brillent aussi. Quand la vie est si douloureuse. Il ne comprend pas, d'où vient toute cette gentillesse, quand il n'est qu'un poison, quand il n'attire que le malheur. Il aurait du savoir.
Il aurait du savoir que ça se terminerait ainsi.
Confiance envolée.
Il fait route seul, peut-être est-ce donc cela, la paix.
Car le rire est difficile à s'échapper de ses lèvres, maintenant. Il sourit simplement, le regard qui se perd de temps en temps. Il a du mal à se raccrocher à cette réalité. A revenir poser ses deux pieds sur le sol de Busan, quand il se sent encore enchaîné au fond d'un Océan d'injustice. Victime.
Prince prisonnier.
A demander pardon.
Pourquoi ?
Pour tout.

Merci. Qu'il répond simplement, sans savoir s'il est réellement à l'aise. Ou bien si c'est seulement la compagnie des humains qu'il a commencé à détester, jusqu'à laisser pourrir longuement son âme sur les terres d'un tartare brûlant. Les yeux posés sur les paumes encore douces et rosées. Et il se rassure.
Il n'a blessé personne de par son existence.
Pas aujourd'hui. Mais les phalanges s'éloignent rapidement des siennes, le regard vient retrouver le sien ; redevenant plus calme, plus vide qu'il ne l'était. Il l'observe, regarde l'animal s'agiter, il sent toute cette chaleur, mais elle ne vient jamais l'envahir. Il pourrait l'envier jusqu'à la nuit des temp.
Alors, enchanté à vous deux. Lucky et Ash. Les yeux se déportent rapidement vers la montre à son poignet, mais personne ne l'attend. Personne n'est et ne sera à sa recherche. Il veut seulement s'assurer que, quelque part dans cet univers, quelqu'un pense à lui. D'accord. Je veux bien. Fais moi découvrir ce bon café, et peut-être que j'y reviendrai si je me sens seul un jour. Sac de nouveau balancé dans son dos alors qu'il passe lentement une main sur le chien, jamais calme, lui qui vit d'une joie qu'il n'a plus. Et Lucky n'a pas l'air d'avoir envie de me dire au revoir pour le moment.
Quelques notes symphonies s'échappent alors qu'il l'invite à lui montrer le chemin, suivant précieusement ses pas, les mélodies ne sonnent plus dans sa tête, c'est vide, trop vide. Il a besoin de mettre fin à ce calme, il a besoin qu'on lui parle, de garder le cap. Pour ne pas s'enfoncer dans des douleurs plus infames. Pour ne pas laisser le diable s'emparer de lui jusqu'à manger son âme entièrement. Tu vas souvent à ce café ? Tu y fais quoi, si tu y viens seule ?
Fausse curiosité, ou alors les mots sont réel. Peut-être qu'il s'y intéresse réellement, mais il n'arrive pas encore à le discerner. Quand elle n'est qu'à ses yeux, qu'une inconnue trop polie, trop douce.
D'une gentillesse que lui-même ne mérite pas.
Mais il a accepté.
Dans l'espoir de penser à un autre enfer.

♡ busan vibe ♡

Une promesse à la fois

Frêles, étaient les regards, maigres, les poignets si fragiles, pantin délicat qu'on ne croirait que comme poupée sans vie : à toujours sourire, à toujours rire, de toutes les situations possibles. Car c'était comme cela, qu'elle avait appris à encaisser, refreiner les peurs, les cacher tout au fond d'elle. Monstre à dissimuler, de ces corps si abattus ((battus)) ; à ne vouloir faire que sourire les entourages. Peur de blesser quiconque, de ses gestes maladroits, à ne rien savoir faire, si ce n'était briser les ficelles des joies, comme facilité si pertinente. A n'avoir que chaos entre les paumes, alors qu'elle voulait créer là havre de paix.

qu'importe les mots
si le corps
ne suivait pas.

Alors elle tentait, face à cet être aux regards si vides, d'en faire éclore artifices et éclats, comme seul domaine qu'elle maîtrisait à la perfection. Mais peut-être que rien ne la regardait, Ash, qu'elle n'avait pas à s'occuper du bonheur de tous ceux qu'elle croisait. Mais peut-être aussi aurait-elle aimé qu'on ne soit là pour elle : quand elle n'avait fait que poser les pieds dehors pour en perdre les myocardes ensanglantés. Alors elle souriait : lui souriait, à presque frémir quand les paumes saisies n'en étaient que frayeurs, à pourtant n'y voir là que douceur sans ne jamais réellement comprendre. "Si j'avais pensé que je ferais des rencontres comme ça !" , à bousculer les mœurs, à n'avoir jamais pensé que Lucky en apporterait autant de ferveur. Ô mais c'est qu'elle détestait déranger, la belle, quand les regards posés sur les montres vinrent tout doucement lui faire baisser le regard, avant d'en entendre les accords si mélodieux.


"V-Vraiment ? Tu veux bien ?", peur qui en avait été, s'agrippant aux estomacs de ces refus possibles, alors que les yeux se mettaient à briller : heureuse, d'en passer de nouveaux moments si appréciés. "Tu vas voir, il est vraiment très bon ! Sûre que tu y reviendras !", rire cristallin, à guetter, zieuter : admirer les ententes entre les deux. "C'est vrai ça ! Je suis même sûre qu'il va s'habituer à ta présence...il est vraiment affectueux en plus !", affirmation si claire à ses yeux, alors qu'elle ne pouvait que s'emballer un peu plus de ces émotions si affluentes. Joie aux lippes, à retenir de nouveau l'animal de ne pas en prendre les devants des ballades, à lui montrer les chemins : de ces endroits qu'elle ne fréquentait que bien trop. "Oh, moi ? J'y travaille !", fierté certaine, et peut-être était-ce étrange, de l'inviter dans ces lieux qu'elle aimait tant ? "J-J'espère que c'est pas trop...bizarre ? Que je t'y invite ! M-Mais promis je sers les meilleurs cafés et thés possibles !", rougeurs au visage, à cligner des yeux en se rendant compte : que les modesties n'y étaient plus. "E-Enfin c'est pas ce que je voulais dire...! Si ça se trouve tu vas pas du tout aimer et...et je me retrouverais bien bête mais..."

bégaient, les attentions offertes ;
à avoir l'impression de paraître si ridicule :
face à celui attaqué.

Alors de ses moues au visage, à ne faire qu'observer le sol comme enfant qui ne savait plus se retenir d'en ouvrir les paroles aux festives envies : de ne faire que partager les caractères qui pouvaient bondir de partout. "J-J'espère...que je te fais pas trop peur...Les gens me trouvent un peu étrange. Mais promis j-je vais faire attention à pas trop parler...", qu'elle murmura légèrement, à continuer de traverser les rues sans se perdre pour une fois. A pourtant ne reconnaître que partiellement les pavés, à ne savoir qu'être ignorance entre les lueurs d'un soleil magnifique. "On...y est !" Journée de repos, à venir lui ouvrir la porte, pour se faufiler entre les tablées. Chien calé derrière le comptoir, à l'inviter à s'asseoir en face d'elle. "Alors...Qu'est-ce que je peux vous servir Monsieur ?" Et de nouveau, de ses lippes étirées, elle en viendrait presque à se pencher en face de lui en attendant les réponses, léger jeu auquel elle jouait, à juste l'inviter à en goûter les créations merveilles : de douceurs aux sucres, de ces caféines aux caramels, mélanges de saveurs pour en créer perfections intimes.

♡ busan vibe ♡

Une promesse à la fois

A gratter le sol, se ses phalanges souillées, jusqu'à ce que le sang tâche la terre à son terre. A hurler, chercher, jusqu'à abandonner, il n'y a plus rien à trouver. Il n'y a plus rien à cacher, plus rien à découvrir.
A en avoir vomi jusqu'à rendre ses trippes.
A avoir attendu, encore et encore, que les murs de son château revivent de leur beauté d'antan.
Mais rien.
C'était vide, dans sa tête.
C'était vie, il n'y avait que ses pleurs pour couvrir toute la solitude de son battant.
Il n'y avait que son coeur, pour hurler à la mort, ces soirs de pleine lune. Il n'y avait rien.
Plus de chaleur, plus de bras, plus de rires.


Tout résonne,
Ca fait de drôles d'échos.
Ca fait rire les enfants, mais Sei.
Ce n'est plus un enfant.
Ce n'est plus un Soleil.

Petite étoile soudainement, quand il préfère le noir ;
Quand il ne voudrait plus laisser personne le transpercer.
Sei, les failles sont béantes, les trous ne se comptent plus dans la poitrine. Il n'y a plus rien de beau, de joli. Non. Il n'y a plus rien.
Tout simplement.
J'ai encore fait le même cauchemar ;
J'veux plus fermer les yeux.
Et la différence emporte,
La différence l'emporte, dans ce sourire qu'il ne connaît pas. Dans ce rire inconnu. Innocent, d'une candeur qui crèverait son coeur.
C'est beau, quand rien n'est brisé.
Qu'en sait-il ?
Peut-être qu'elle aussi, elle est en morceaux. Mais qu'elle brise, de son triste chaos.

Invitation acceptée, partir à l'aventure !
Il l'a hurlé, encore et encore, quand il n'étais qu'un gamin.
Quand y'avait ses genoux en sang, de s'casser les dents contre le béton, parfois contre l'herbe. A brûler la peau de ces chuttes.
L'aventure, elle était plus belle avant, avec toi, Dina.
L'aventure, elle est devenue torture, pour toi, Nae.
Et les souvenirs l'emporte, chaque soir, dans un tourbillon de pensées qu'il voudrait éviter, en vain.
Mais il a accepté, se le répète dans sa tête alors que les pas suivent la jolie, il voit ses cheveux virevolté contre ses épaules, il voit son sourire, il ne comprend pas, pourquoi c'est si beau ?
Tellement bien que je vais y revenir ? Ecoute. Je te laisse le bénéfice du doute, je suis très difficile t'sais. Lèvres légèrement courbées, il se laisse porter par le vent, par les effluves dans ses narines. Il se laisse promener, sans savoir où ses pas se dirigent, car son univers est noir.
Son monde est sans lumières.
Aaah, je comprends mieux. C'est ton boulot. A laisser le rire s'échapper quelques instants, sans jamais penser à autre chose. Pas de jugement, confiance aveugle, il n'y a plus rien rien qui puisse le blesser. Il n'y a plus rien qui puisse lui arracher ce battant torturé. J'te fais confiance va. Je suis sûr que c'est bien, si tu y bosses.
Des paroles qu'il ne comprend pas toujours, alors que les sourcils se fronces avant de se détendre, le rire reprend doucement, rassurant, jamais méchant. Il ne l'est jamais, Sei. Tu peux parler t'sais, moi aussi je parle beaucoup. Et il ne bannira jamais les mots sacrés, jamais cette présence bienveillante à ses côtés, quand il ne l'a pas vu arriver, mais qu'il l'a laissé s'installer et prendre place sans jamais la repousser.

Et il laissera le corps entrer à l'intérieur du bâtiment, les yeux qui se posent ; s'accrochent là où ils peuvent, parfois à quelques visages, tantôt à cette voix qui l'accompagne maintenant depuis quelques minutes. carcasse qui trouve place face à elle alors qu'il laisse ses coudes s'appuyer sur le comptoir, le sourire maître de ce visage, alors qu'il la regarde. Epuisé. Hmm... Un chocolat chaud, s'il vous plait, petite patronne. Qu'il vient s'amuser alors qu'il la regarde se mettre au travail, curieux, à se pencher un peu plus pour ne manquer ce doux spectacle, maladresse pourtant affective dans ses gestes. Tu fais ça depuis longtemps ? C'est pas trop chiant ? A admirer le travail, tout ce qu'il serait incapable de faire, lui. Les doigts qui ne sont fait que pour graver les mots d'une poésie certainement sur le papier. Ca a l'air cool, de savoir faire ça. J'sais même pas faire bouillir de l'eau... Mais rigole pas ! Alors que lui même, laissera les sons symphoniques l'emporter à ses propos.
Joie soudaine.

♡ busan vibe ♡

Une promesse à la fois

de ces sourires : à virevolter, tourner sur les bitumes, rire comme si rien n'était plus beau que les instants même. à en aimer les présences, à vivre de ces fébrilités si passives, quand le monde entier lui hurlait de faire attention aux ((monstres)) des extérieurs. navire à couler, quand les nymphes s'en agrippaient pour garder les visages poupons hors des eaux : à faire briller les regards, de ses altruismes mortels.

à la faire valser
contre les angles :
entre les cauchemars.

ô Ash, quand est-ce que les myocardes arrêteront de s'attacher ? de faire confiance. aux moindre inconnus passant devant les regards, aux moindres tendresses qu'on lui offrait là comme trésor des cieux. car les regards en étaient joyeux, car les doigts en étaient chaleureux ; à juste la suivre de ces invitations mélodieuses, à n'être qu'enfant sur ces pavés gelés. et peut-être qu'au final, elle n'en demandait à offrir attentions aux autres, celle qui voulait rester dans les ombres pour en dégager les papillons des cages. à vouloir sauver les florales endommager ((à s'abîmer elle-même.))


à le guider, à presque le tirer avec elle entre les lieux merveilles. car tout n'était que réconfort, quand les mots en sortaient comme évidences si réalistes. "T'es difficile ? Sûre que j'arriverai à te convaincre !", qu'elle en valsait sur les filaments, à vouloir réussir sur les battements de métronomes qui en berçaient les pas. à faire déchanter et chanter les corps, rythmer les pulsations jusqu'aux lueurs merveilles. "O-Oui...! J'y travaille ! J'espère que je force pas trop....? E-En tout cas je te ferai la meilleure boisson que j'ai jamais faite !", qu'elle riait en symbiose avec lui, à s'envoler dans ces douceurs partagées de quelques gourmandises. "Ca te dérange vraiment pas alors...Tu sais...T'es vraiment gentil !", que les mots sonnaient compliments : si glorieux, à être à l'apogée de ce qu'elle ne pouvait qu'accueillir.

pas de violence,
pour les candeurs brisées :
à aimer les grâces divines.

c'est qu'elle le faisait entrer dans les antres, sei, à lui délivrer secrets les plus intimes quand les minutes n'avaient que s'écouler sans ne jamais s'arrêter. à le servir, lui accorder de ses regards les chocolats les plus doux sans doute. "Je te fais ça ! Mais je suis pas petite !!", mélodies en symphonies, les voix qui sortaient des palais aux sourires tracés sur les visages. laisser les joies prendre place de ces confiseries qu'elle s'amusait à réaliser de ses doigts si frêles. à ne vouloir voir que les regards enfantins face à elle. "Euuh...Je dirais depuis j'ai commencé mes études au conservatoire ! Pour payer et rester un peu indépendante ! Presque 3 ans je pense ?" Que le temps passait si vite, quand les corps eux se désagrégeaient si facilement.


Rire retenu ! Pourtant échappé, à l'entendre comme contes si célèbres. "Promis je me moque pas ! Moi tu sais....Je tombe tout le temps ! Et je fais presque cramer tout ce que je veux faire cuire ! Alors t'as pas à avoir honte...y'a qu'ici que je sais un peu me servir de mes doigts...", du moins elle espérait, celle aux regards vermeilles, à dessiner les notes de chacune de ses paroles comme sur les portées. saupoudrer les boissons chaudes de cacao, y ajouter légèreté de ces crèmes blanches fouettées : à ne lui offrir que douceur, jusqu'à en faire glisser les tasses devant lui. "Tiens ! Te brûle pas c'est chaud...S-Si c'est pas bon je te ferai autre chose...!", à raviver les visages, se poser devant lui le visage entre les paumes pour ne faire que l'observer, de ses mèches tombant devant ses yeux.

quand vrillent les iris
à chavirer les cœurs,
de sa voix magnifique.

"On fait que parler de moi...et je suis pas intéressante...Mais je suis curieuse !!!", à en sembler bien trop intéresser, quand les archanges laissaient les prunelles naviguer sur les visages voisins. "Parle moi de toi ! A part aimer les chocolats chaud...tu fais quoi ?" alors chantent les promesses, de venir en caresser les tympans, à s'installer finalement à ses côtés sans ne pouvoir en quitter les proximités. "Hmm...Attend laisse moi deviner...! Tu es...Artiste ! Non ? C'est dur comme jeu...!", qu'elle riait, la gamine, à secouer ses jambes du haut de ses tabourets, à être si petite, à ses côtés. à juste vouloir jouer, faire rayonner les espérances que tout le monde n'était pas qu'immondices.

qu'un jour : les sourires deviendraient réels.

♡ busan vibe ♡

Une promesse à la fois

A se raccrocher à ces quelques souvenirs qui hantent son crâne, hantent le coeur jusqu'à ce que ça résonne. Mais y'a plus que des échos, y'a plus que le vide de sa carcasse. Le reste a été abandonné, laissé pour mort, dans le fond des abîmes. Sans savoir comment il fait pour continuer à jouer cette divine comédie, sans savoir où il trouve la force de tenir encore debout, quand les poignards sont plantés dans son dos.
Sans que l'on ne vienne lui retirer ; sans jamais le sauver.
Pas un regard, pas une main.
Rien.

Il n'y a plus grand chose de joli, tout s'est arrêté. Il ne sait plus quand ; peut-être quand elle a cessé de soupirer. Peut-être quand elle est partie.
Peut-être quand la solitude l'a plongé dans ses tourments infâmes ; il pourrait croire qu'il en perd la tête, quand la nuit sombre enveloppe sa chair, épouse ses lèvres, l'emportant loin dans ses illusions, dans ces songes douloureux. Il n'y a aucun retour en arrière, il n'y aucun moyen de changer ce passé douloureux.
Et Sei s'enfonce, laissant l'eau et le sol marin l'étouffer, l'emportant dans les profondeurs de son propre enfer.
Combien de fois y a-t-il pensé ?

Les yeux glissent et se dérobent vers des ailleurs qu'il ne connaît pas, c'est l'inconnu qui l'appelle sans qu'il ne parvienne à fuir, parce qu'il est déjà perdu, déjà abandonné, sans rien ni personne. Il ne risque rien ; il risque tout,
Sans le savoir.
Sans comprendre, que ses ailes ne bruleront plus du même feu.
Il est rarement silencieux, Sei, il parle trop, trop bruyant, trop présent, quand le calme n'est jamais là, jamais destiné à brillant, quand c'est lui qui venait, autrefois, s'emparer de toute la lumière. Mais il ne laisse plus que les sourires caresser ses lèvres, il n'y a plus que ça, maquillage ; masque qui vient cacher les malheurs, tout ce qui dérange dans son coeur. Tout ce qui le brise.
Gentil ? Tu trouves ? T'es bien la seule j'crois. Qu'il vient s'amuser délicatement ; Sei, il sait qu'il n'est pas méchant. Il sait qu'il est loin de ses démons, seulement la langue est trop vicieuse, les paroles sont toujours trop cassantes. Et sans un mot de plus, il l'écoute divaguer, sans aucune mauvaise pensée. Sans avoir envie de fuir, ni même de se fermer au monde. Il l'écoute, apaisante dans sa façon de rire, quand il ne connaît rien d'elle. C'est étrange ; ce sentiment chaleureux.
Et il l'observe de sa hauteur, vagabonder ici et là, sans jamais abandonner, d'une motivation qu'il pourrait jalouser, quand lui ne ressent plus rien au fond de lui, se laissant seulement dépérir au fil du temps. Hm, ça fait un moment quand même. Ca te plaît ? Ca a l'air chiant... Enfin. Se raclant légèrement la langue. Si tu aimes ça, et que y'a de l'argent, je suppose qu'on peut faire abstraction du reste. Laissant le rire s'échapper quelques instants alors qu'il vient reposer ses bras sur le compteur, tête qui s'abandonne elle aussi sur le bois. Fermant les yeux quelques secondes. T'es courageuse.
Peut-être plus que moi, au fond.
J'suis sûr que tu dois être doué dans d'autres trucs. T'as l'air d'être quelqu'un comme ça. Doué dans plein de trucs sans le savoir. Quand lui n'a toujours fait qu'épuiser le corps pour y arriver, massacrant l'esprit, massacrant tout ce qu'il possède. Petit génie, pourtant doué en rien de ses mains, si ce n'est quelques mots apposés sur les coins de ses livres. Des rêves d'aventures à travers les pages, il n'ira jamais plus loin.
Et lentement, il se redresse dans la tasse se voit être offerte, souriant chaleureusement à la belle, signe de tête, politesse qui le ronge. Merci, ça sent bon. Il est beau en plus, ce chocolat.
Le regard s'y perd un peu, quand la douceur a quitté son quotidien, il ne sait plus comment la trouver ailleurs. Comment être si joyeux, lui. Il n'est plus qu'un vaste souvenir dans l'esprit de ceux qui veulent encore de lui, encore le traîner pour quelques minutes ; quelques années. La solitude d'un coeur qui le ronge.
Question qui vient le sortir de ses pensées, curiosité qui vibre entre les pulpeuses de la plus divine, il se laisse quelques instants pour y réfléchir, sans rien y trouver.
Les sons harmoniques résonnent quelques secondes, avant de secouer la tête, désapprouvant ce signe d'artiste. Malheureusement, je ne sais rien faire de mes mains, elles sont inutiles. J'étudie la littérature. Les livres, la philosophie, tout ce bordel là. Soufflant légèrement sur le dessus de la boisson si chaude, avant de la porter à ses lèvres, s'en délectant pour quelques gorgées ; quand il ne fait que se brûler la gorge dans une grimace. Délicieux, mais chaud. Il s'en amuse avant de reposer l'objet entre ses doigts. C'est pas glorieux, t'sais... Genre. Les mains s'agitent, sans jamais trouver leur chemin. Je passe ma vie à lire, étudier, et écrire des trucs. Rien de palpitant en soit. Rien d'aussi cool que bosser dans un café. En vérité, même mon appart est vide. Y'a rien dans ma vie. Et toi ?

Il n'y a plus rien ;
Quand tout a été volé, saccagé.
Les coeurs en peines.
Il n'y a plus rien.

♡ busan vibe ♡

Une promesse à la fois

silhouette merveilleuse , à voltiger pour l'emmener vers les cieux, à s'armer de ces douceurs : comme parfum à répandre. gamine trop innocente, trop magnifique, quand rient les naïades de ses regards sur eux. à trouver le monde fantastique, à inspirer les fraîcheurs de ces éclaircies : quand chantent les papillons presque muettement, à la guider à travers les rues pour lui en montrer les beautés du monde. car peut-être que de ses sourires, elle voulait en retracer les joies sur le voisin, recréer les étoiles dans ces prunelles étrangement si fades. mais qui sait ? quand les cils battaient, face aux ombres dansantes des arbres, les corps en valsaient : à presque vouloir l'emmener avec elle pour en admirer les univers.

et elle ne le connaissait pas.
lui non plus.
quand pourtant les merveilles
en tapaient contre les palabres
myocardes.

car Ash, à s'envoler, au moindre coup de vent,  cendres s'effaçant pour renaître au contact des soleil. peaux qui s'en brûlaient : à toujours courir bien trop sans doute vers les chemins inconnus. et quand les mots sortaient ; sans doute en était-elle folies incomprises, pour en délivrer ces tendresses aux plus désireux. "La seule vraiment ? Pas possible...! Pourtant c'est vrai ! tu me suivrais pas sinon...", car on la trouvait si étrange : à fuir, bien qu'aimée comme ces couleurs que l'on trouvait attachantes ((familières)). redondantes, qu'étaient les vocales.


alors les pas se faufilaient facilement pour lui en servir là les parfums d'enfance, apostrophe offerte pour en offrir répits. et Sei, savais-tu que les plus belles fleurs en étaient celles aux plus belles fêlures ? à s'harmoniser si facilement, à en offrir masque sans qu'on ne les remarque, et ô peut-être que tout en était des plus funeste derrière ces innocences présumées. "oh et bien tu sais...j'aime rencontrer de nouveaux visages ! et j'ai l'impression de savoir faire quelque chose de mes mains...alors je peux pas vraiment dire que je suis courageuse !" café qui en avait été échappatoire : et peut-être que les refuges crées, en étaient des plus doux à ses yeux. car les chandelles y brillaient, car les lumières chancelaient ; en offrant là danses les plus douces.

flambent les regards,
sourires vermillons :
aux lueurs d'automne.

"si tu savais...je casse tout ! et je fais beaucoup de bêtises ! c'est pas être douée ça...mais c'est gentil !", que les mots voulaient en capturer les beautés offertes. et peut-être réussirait-elle à en marquer les esprits, pour celui bien plus grand à ses côtés. chaleurs bohèmes, quand les aurores en tombaient sur les visages : et les chocolats entre les doigts, gamine aux sourires émerveilles, quand les semblants de nuages semblaient en plaire à celui des plus radieux à ses opales. mais ô hérésie ! entendue entre ses oreilles, à le voir se dégrader tant alors que pour elle, aux souvenirs inconnus, se persuadait déjà des talents dans les études. "inutile ? mais pas du tout ! tu sais, c'est compliqué, l'écriture et tous ces domaines là...je suis sûre que tu manies très bien les mots ! c'est pas rien !", que les encouragements se dessinaient : pour en rendre déités les paroles si violentes. "puis tes mains...elles savent donner de l'amour ! y'avait qu'à voir avec lucky...tout le monde en est pas capable."

alors Sei,
tu étais doté là :
d'un cadeaux des dieux.

et à ses yeux : rien n'était plus important que cela. d'offrir tendresse à ceux aux corps si fragiles. à le fixer, comme pour tout guetter, elle, promettait d'en être que rayonnante, sous les douceurs offertes pour en réchauffer les cœurs et corps si froids. "je suis contente alors...! t-te brûle pas !", murmuré de ses inquiétudes, à ne pas en regarder les minutes quand les instants semblaient si précieux. de la courbe de son nez au timbre de sa voix, à se laisser apaiser, bien que les corps sur les défensives. ô jamais sereine, ash, quand en venaient les hommes face à elle. à l'écouter, pour en prendre là les poésies : et lui montrer qu'il n'y avait rien de plus beau que les vies. "c'est peut-être pas palpitant pour toi...mais moi je vois ça comme quelque chose de glorieux tu sais ? pas tout le monde en est capable. puis tu aimes ce que tu fais non ?", à tout doucement lui dire là les avis les plus naïf. "parfois...vaut mieux être seul que mal accompagné ! moi je vis avec ma sœur et notre colocataire...alors je me sens pas trop seule..."

à lui en délivrer là :
les secrets intimes.

"mais si tu veux parler, tu pourras toujours venir ici ! comme je travaille souvent...e-enfin je risque de beaucoup te parler du coup...alors si tu veux travailler ça sera peut-être pas le mieux...mais pour la compagnie je sais faire !", qu'offrait là la douce, les sourires au plus mélancolique : comme pour en soigner toutes les blessures. "alors hésite pas !", invitations délivrée. à presque ne pas vouloir le laisser seul, ash.
et si tu savais, que les compagnies en deviendraient vitales. à s'arracher les ailes, manquer les respirations, quand tous semblait si triste dans les moindres mots : peut-être que le monde en prendrait là différentes teintes.

bien plus sombres,
bien plus noires.

à pourtant vouloir lui en offrir toutes les sucreries du monde : jusqu'à ce que les adieux ne se fassent, pour en tourner les chapitres déguisés en prémices du monde.

♡ busan vibe ♡