À l'âge des amours mortes

Boite à musique brisée ;
Danseuse qui n'y danse plus.
Mélodie disgracieuse ! Son coeur s'est affaiblit, elle aussi. Ses jambes épuisées de trop valser ; valser devant les yeux de l'enfant, quand elle suffisait à calmer les pleurs. Je n'entends plus ton chant.
Je suis caché, au bord des larmes.

Merveille abandonnée dans le fond de ses cartons ; de peur de l'ouvrir, à y avoir enfermé ses démons ; ses maux, comme Zeus et la sublime boite, offerte à Pandore. Maladroite, ô curiosité à en jeter les sorts sur l'univers. Mais moi, je ne veux pas mourir. Comme un gamin caché derrière les rideaux ; à jouer avec le diable, attendant que les dieux viennent le sauver. Que les nymphes viennent panser ses blessures ; ses mains sont fatiguées d'avoir tenue dans leur paume, un soleil trop brûlant.

Des ambitions néfastes.
Sei ; c'était lui même qu'il tenait.
Mais sublime lune, n'a fait que taire l'astre ; ô il est temps de dormir ;
Sommeil éternel.

Quand l'espoir a quitté ses doigts ; son coeur ! Autrefois grandiose, il brillait si fort, à en aveugler les damnés, éblouir les rois. Il brillait ; encore et encore.
Un peu trop.
Un peu trop.
Trop.
Course au désespoir, ses pieds ont foulé des terres inconnues, il n'y avait plus de fleurs, il n'y avait plus rien que les cendres, ces roches sombres. Et il sentait son coeur si lourd dans sa poitrine, des poignards dans le dos. Le sang dégoulinant contre sa chair ; je suis celui qu'on entend pas.


Appartement trop vide ; il n'y a plus aucune vie, que ces félins aimés, adorés, adoptés pour combler la solitude qui l'emporte. Il ne veut pas rentrer à la maison, il n'y a rien pour lui. Elle ne sera plus jamais là, Dina.
Il n'y a personne qui l'attend, Sei.
Quand il ne cesse d'attendre, étoile merveille qui ne fait que le rencontrer ; bousculer, d'une beauté rayonnante, il n'y aurait jamais cru. Qu'elle puisse un jour réchauffer le coeur glacé ; autrefois si chaud. Il n'y aurait jamais cru, pouvoir laisser les âmes s'attendrir, bien plus qu'une amie, quand ces quelques termes sont apposés entre eux. Mais il a peur Sei ;
Peur de s'attacher, déjà trop tard.
Peur d'aimer ; quand on lui a tout volé ; tout arraché.
Quand il n'y avait que des trahisons derrière ces caresses, ces mots d'amour.
Et comment je fais, maintenant, pour t'aimer toi ?


Présence désirée ; attendue, à s'être enveloppé dans ces plaids, couvé par ces animaux célestes, jusqu'à seulement relever la tête quand sonnette résonne, le corps qui s'empresse de courir jusqu'à la porte ; ouverte ! Et viens-tu pour me sauver ? Sourire dessiné sur ses lèvres, quand les tristesses s'envolent soudainement à sa vue, quand elle vient lui apporter tout ce qu'il ne mérite plus. Tout ce qui ne lui appartient plus. Et douceur de son regard, à détailler princesse maladroite, aux genoux écorchés, aux mains abîmées. Ash... Soupiré alors que d'une main délicate, il l'attire à l'intérieur, refermant la porte sur eux. Ses bras l'entourent d'une tendresse infinie, à l'accueillir dans sa chaleur un peu morte ; c'est bien tout ce qu'il lui reste. T'es encore tombée. Qu'il murmure.
Et si tu te casses entièrement, je fais comment moi ? Lui laissant lentement un peu plus de liberté, sa main n'aura jamais lâché la sienne, l'attirant jusque sur le canapé. Pas grave, je ramasserais encore et encore les morceaux. Attends moi ici. Mains posées sur ses hanches avant qu'il ne daigne aller trouver les soins dans la salle de main, bien vite de retour. ... J'ai acheté des pansements roses. Tu veux ceux là... ?

Des attentions destinées ;
Qu'à elle.

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À l'âge des amours mortes

c'est que les lumières brillaient toujours : n'importe où, n'importe quand, à en raviver les lanternes dans les regards. pureté si parfaite entretenue , et si brisée. quand en venaient les souvenirs ravager les sourires. faire mourir les espoirs, quand pourtant les doigts si fins s'en accrochaient aux lueurs éternelles. mais peut-être avait-elle été un peu trop impatiente, Ash. à vouloir en secourir les épaules, celle qui arrivait à peine à s'aider elle-même. les autres avant elle, et sei en était pourtant devenu joyaux à ses journées. murmurent les nymphes, à ses oreilles, à la supplier, de ne jamais s'attacher : pour ne pas en reproduire les erreurs. mais Ash aimait : de ces amitiés à ces sourires, de ces éclats à ces joies. à n'être que trop chaleureuse pour apprendre.

à tout répéter.
quitte à tomber.

comme de ces pieds trébuchants ! à en érafler les genoux si blancs, pour les transformer en rivière pourpre balayée de quelques doigts. paumes abîmées ! sans ne jamais la freiner, car elle ne faisait que se dépêcher, courir, encore et encore, pour attraper le temps. lueurs naissante, faible éclat, qui entre ses doigts en prendraient alors vigueurs merveilleuses ; à toujours les pourchasser, pour ne pas se perdre elle-même dans les horreurs du monde. car gamine, tu n'en connaissais que trop peu sur les autres. histoire renfermée, oubliée, pour ne pas en laisser les cœurs en plaies, et peut-être qu'avec lui elle saurait en oublier les remords à rebours.


mais c'est que les doigts s'étaient abattus avec anxiété ! sur les portes menants aux paradis. à alors en cacher les doigts, rire mélodieux : quand des visages elle en voyait enfin les silhouettes. "Sei !", que les soupirs ne l'affectaient plus, à bien se moquer : des ecchymoses légères. car elle en était arrivée là, à toujours plus tomber, de ses maladresses. bien trop innocente, ô regards à protéger des monstres, quand elle n'en était que tendresse à ses côtés. mais c'est que les attentions en étaient captives de ces nuques dégagées, aux tons éclatants : quand les rougeurs s'en affichaient déjà aux joues. attirée alors dans les pays à colorer, de ses airs si curieux, quand les yeux en observaient tout ce qui passait devant elle. jusqu'à ce que les corps ne tressautent : paniquent, dans ces calmes instants.

car ce n'était que lui.
ô belle étreinte,
à resserrer ses doigts sur ses flans.


car peut-être n'avait-elle rien à craindre, entre ses bras, à juste tenter d'en calmer les pulsants si fragiles bercés d'illusions. et sei, en soignerais-tu les plaies invisibles marquées sur les peaux ? "c-c'est rien tu sais...? j-j'étais trop pressée de venir...j'ai pas fait attention...!", que les murmures se faisaient si doux, que les souffles s'abattaient sur les cous, car de sa petite taille : elle s'en laissait submerger par ces contacts autrefois si effrayants. mais sei, tu étais si différent. et tout va bien, ce n'est que lui ; murmuré en boucle à ce corps épris aux légers tremblements. à presque vouloir en mourir entre ses bras, de ses doigts s'accrochant aux siens sans ne vouloir plus en bouger. guidée, par ces fragments de chemins tracés, à s'en sentir si précieuse sous ses paroles quand les corps en rejoignit les canapés. à le laisser partir, se décrocher : de ces contacts si chauds. "sûre que tu ferais très bien sans moi tu sais ? puis c'est vraiment pas grand chose..." moue boudeuse, à se sentir si honteuse ...


"r-rose ? t'as des pansements roses ?", que les phalanges en relevaient tout doucement les pans des jupes blanches pour en laisser apparaître les fêlures. "t'as l'air...bien préparé ! sûre que t'avais prévu le coup !", qu'elle riait aux éclats, quand les sourires en étaient bien réels. à en murmurer de légers merci, quand les prunelles en avaient du mal à le quitter. "mais c'est vrai que t'as rien déballé dit moi...! t'es sûr que je vais pouvoir t'aider ?" regard naviguant entre les pièces, à vouloir rendre tout ce qui en était ici des plus chaleureux. "j'ai déjà pleins d'idées ! on va rendre tout confortable ! tu veux commencer par où ? moi je pense...le salon ! c'est le plus facile non ?", alors que curieuse qu'elle était, elle se permettait tout doucement d'en saisir un carton. regard lancé, en attente d'approbation du plus grand, pour commencer à fouiller, : dans ces trésors indélébiles. souvenirs magiques, à y voir dissimulé là les vies entières, pour en oublier les phalanges posées sur elle, quand ses doigts ne faisaient que les réclamer.

de ces étranges sensations,
ô jamais parues aussi douce,
contre sa peau.

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À l'âge des amours mortes

Gloires éphémères ; à ces amours sacrifiés,
A ces amours de haine ! On leur a dédié des requiem ; dans la nuit, quand le son des violons se font résonnance sublime, à choyer les cieux ; choyer les peaux, celles que l'on a maltraité, et les battants qu'on a préféré poignardé. Des trahisons sur le bout des lèvres.
A trainer ces corps dans la poussières des limbes, sous les yeux de leur roi ! Jugeant ces misérables, que l'on ne pardonnera jamais, d'avoir laissé les candeurs apprivoiser les rancoeurs. D'avoir aimé les mauvaises âmes ;
Quand tout était plus beau ailleurs, quand l'avenir rayonnait dans d'autres bras.
Sans savoir ;
Qu'ils ont signé leur fin,
Contrat fatal avec ce dieu des enfers.


Ô prison de glace ; on l'y a enfermé.
Ou bien était-ce sa propre volonté ?
Pour ne plus jamais avoir mal.
Quand il y a des lames dans son dos ; dans sa poitrine. Il s'est laissé piéger par son malheur ! Laissant les souvenirs hanter ses songes, il ne peut plus y échapper, quand compte à rebours déjà trop entamé. Quand tout finira par le rattraper ; colère faucheuse !
Le sable s'écoule dans ses entrailles, sans rien dire, il y a un nœud à la place du palpitant. Il y a quelque chose qu'on ne peut pas réparer ; mais peut-être que si c'est toi.
Si c'est toi, alors je me ferais docile.

Sans jamais savoir jusqu'où l'horizon vient s'étendre. Sans jamais savoir ; à quoi tu penses ?
Dis-moi que des fois ;
Il n'y a que moi dans tes pensées.

Parce que moi,
Je ne vois plus que toi dans tout va mal.

Il a tout confié ; dans ces livres, sur le côté des mots, dans ces marges que l'on oserait jamais souillé ! Il a tout confié, ses maux, de ses paroles, contre ce grain où tant d'aventures se racontent. Il y a des morceaux de lui ; des photos d'enfance. Quelques fleurs séchées ; un peu du parfum d'autrefois. Tout était plus beau ; quand nous n'étions que des enfants.
Ô dans ses bras, à y capturer constellation ! Sans vouloir qu'elle en lui échappe, suppliant les dieux de lui laisser. Quelques secondes, quelques minutes. Sans savoir, que ses bras ne sont qu'une prison ; un supplice. A tout vouloir protéger, sans comprendre, qu'il est fantôme d'un diable d'antan ; de ses mains trop fortes, de son corps trop grand.
De simplement lui ;
Bourreau divin.

A laisser les corps s'échapper vers des ailleurs, où les douceurs sont attentionnées ; les affections sont particulières, portées à ses grâces, seulement pour elle ; et pour personne d'autre. Tu tombes tout le temps, c'est bien le problème. A presque en rire, quand il vient chercher le désinfectant dans la trousse ; laisser les goutes s'échapper du spay, alors que de ses doigts douceur, venant déposer coton délicat avant d'emprisonner les plaies sous ces nuances rosées. Je ferais rien sans toi, en réalité.
Je me demande des fois ;
Si je serais encore là.

Laissant le sourire lentement se graver alors que le regard se pose de nouveau sur son visage, d'une tendresse qu'il n'aurait jamais penser revoir un jour ; ô ni même mériter.
Souillon de ces enfers.
Je fais juste attention à toi, depuis que tu es dans ma vie.
Et je t'en supplie, ne pars pas.
Ne fuis pas.

Mais si tu le fais.
Regarde-moi une dernière fois, que je puisse me souvenir de ton sourire ;
Peut-être de ta voix.

Détestant cette solitude qui le ronge, il a tout laissé trainer, il a tout laissé ici et là, dans ces coins de l'appartement, sans même y offrir un regard, sans même savoir ce que renferme parfois, ces cartons envahissants. Mais oui, ça sera toujours mieux que tout seul. J'ai confiance en toi.
Le salon sera le plus facile je pense, de toute façon, c'est pas très grand ici t'sais. A observer ses doigts et son corps se pencher pour y récolter les trésors dissimulés, quand il s'en approche pour y jeter un coup d'oeil, hochant naturellement la tête. Je pense que c'est des livres. Y'a a beaucoup, désolé d'avant. Mais tout va dans la bibliothèque là-bas. Meuble montré du doigt alors qu'il l'ouvre délicatement, mains à la redécouverte de ces ouvrages oubliés dans sa mémoire. Rire qui s'échappe parfois ; nostalgie, quand il constate quelques vieux titres. Je vais m'occuper de ceux là. Des pages cornées, et de ces poèmes gravés. Hm, là-bas, il doit y avoir des trucs pour la déco, j'crois. Mouvement de tête quand ses mains sont prises par ce carton qui s'envole avec lui, jamais bien loin, lieu trop petit. Hésite pas à fouiller, j'ai rien à caché. Quand ses secrets sont enfermés ;
Dans ces pages dont il prend particulièrement soin.
Quand ses pensées sont enfouies, dans ces carnets sous son lit.

Quand les yeux ne se poseront pas dessus.
Pas aujourd'hui.

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À l'âge des amours mortes

fragilité indéniable !
à se briser en permanence :
sauf entre ses bras.
à croire aux fins heureuses, ash, quand de ces douceurs, elle en était venue à croire autrefois qu'elle en avait été le problème. gamine trop sensible, de ces regards innocents ; à pourtant en cacher les vices, à tous ceux bien trop curieux. mais lui, ô qui de ses étreintes : en refaisaient vivre les arcs-en-ciel, dans les iris irisés. et de ces chaleurs, elle pourrait redessiner le monde, et de ces touchers, elle s'en sentait plus forte. à ne rien craindre venant de lui, que les réflexes d'antan ne faisaient que réagir automatiquement. perdre son chemin, pour le retrouver contre lui.

et ash aimerait croire
que tout était possible.

optimisme merveille, à laisser les maux derrière, quand simples constatations : elle en devenait si heureuse. à passer les heures comme secondes, fleurs à s'embellir à ses côtés. car tout était bien trop beau : pour elle qui n'en avait jamais connu réelles amitiés. alors grand était-il ! à l'avoir enrobée comme chose si précieuse, à l'avoir craint au départ quand pourtant les moindres attentions en étaient si délicates. et les rires viendraient en emplir les pièces : de leurs tendresses, à n'être que prémonition de ces joies urbaines.


explosent les comètes, sous ses sourires, à balancer ses jambes brisées : dans les airs. enfant de saturne, à n'être que les opposées, car elle n'en était que faiblesse dans ces mondes si impurs. candeur parfaite : aux courbes parfumées de fleurs séchées. "c'est vrai...! mais j'arrive toujours à destination ! c'est un progrès tu sais !", qu'elle voulait en être optimiste : quand les peaux en avaient vu pire que les goudrons charbonnés. échauffements sur les joues, picotement sur les genoux, à devenir écarlate ! rose trémière à s'épanouir, se refermer, comme si tout prenait sens entre ses lippes. "je...", que les doigts s'accrochaient entre eux, retenant les pulsants de s'abîmer plus.

car les mots en prenaient
tant de sens
à ses tympans.

"j-je suis...sûre que si...moi...", mots balbutiés ! fébrile liberté, aux regards s'effleurant, aux jambes se resserrant, quand captivée par les prunelles, elle ne pouvait plus dire mot. et tu sais, sei, sans doute que les paroles : n'en avaient été jamais aussi belles. à n'avoir été que cauchemar toute sa vie, à vouloir protéger les autres de ces horreurs, tu en étais nouveaux cieux, pour celle voulant toucher les étoiles. "pff...moi aussi je veux prendre soin de toi !", à sourire aux aurores, quand en viendrait le temps du printemps. car durant ces hivers, elle voulait en sentir les chaleurs se répandre autour du myocarde. offrir ces magies : qu'on leur avait promis depuis les enfances certaines.

rafraîchir les pensées,
pour ne pas imploser :
car tout sifflait, autour d'elle.

tête qui se hochait ! pour tout oublier, recommencer à écrire les songes entre les carnets. car elle l'écoutait, lui, et personne d'autre, à alors rire de ces délicatesses permanentes ((car plus rien n'était faux)), maintenant. "des livres ! t'en as beaucoup dit moi...! je serais jamais capable d'en lire autant...t'es trop fort !", que le corps s'en relevait pourtant pour en déballer autres boîtes mystérieuses. à se dire que tout ici : pourrait regorger de beauté. "j'hésiterai pas alors ! ah ! d'ailleurs je t'ai ramené quelques plantes...! et de quoi rendre chaleureux ton chez-toi...! j'espère que ça t'ira...je savais pas ce que t'aimais j'ai pris un peu...de tout !", que la belle courait à présent presque dans tous les sens. elle, à faire comme si elle en connaissait les lieux par cœur, meubler les étagères de bibelots et merveilles, faire briller les regards : quand tout l'amusait bien trop.


alors d'un peu de magie, à venir déposer verdure dans quelques coins ,, à en vider les cartons qui passaient devant ses yeux, brûler les éclats de ses lumières, quand tout prenait vie ! sous leurs mérites. "t'en penses quoi ? ça fait mignon non ? j'ai mis des bougies ! et j'ai mis quelques unes de tes affaires aussi !" car de ces mondes crées de toute pièces : cela en deviendrait son château, là où les pleurs ne seraient jamais entendus, où seuls les rires exploseraient en dehors de ces cages d'or. "ah ! d'ailleurs ! je t'ai acheté une guirlande regarde !", et les bras si petits en venaient à déballer les merveilles, quand tout doucement à venir étendre les petites sphères colorées : elles en viendraient à s'illuminer telles étoiles dans les noirs les plus complets !

à alors vouloir lui montrer
que les beautés :
en brillaient dans le noir !

"regarde comme c'est beau !", qu'elle s'extasiait ! à tout éteindre, elle, à en contrôler le temps comme les promesses merveilles. à faire attention à ne pas tomber dans les nocturnes, quand de ses petites tailles elle tenta d'en appuyer sur les interrupteurs : pour en faire apparaître couleurs des cieux. "tu vois ?! ça marche trop-", à se taire ! quand d'un coup en avaient vacillé les lucioles, à s'éteindre sans réellement comprendre. sortilèges qui ne fonctionnaient plus, à se retourner vers le plus grand, de ses regards perdus. "j'étais...sûre d'avoir mis des piles neuves pourtant..." et de ses moues se formant, à juste instinctivement se rapprocher de sei : à se demander, qui de ces nuits éteintes, en viendraient à bout de ses sourires si puissants.

car peut-être qu'après tout,
les nymphes en avaient décidé :
de leur offrir répit,
dans ces brouillards nacrés.

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À l'âge des amours mortes

Ô neiges de décembre ;
S'annoncent à l'horizon.
De leur blancheur, elles annoncent l'hiver qui s'installe, quand son coeur est déjà recouvert de glace. Sa peau n'est plus si douce ; plus si douce. Elle ne connaît que les adieux, sans un regard. Sans un mot.
Il en connaît les douleurs, de ces amours mesquins !
Sans espoir dans ses yeux, de renaître au printemps.

Il y a des absences, quand tout est froid.
A soupirer dans le silence, quand il n'y a plus de corps à enlacer, plus de bras où se réfugier, quand les terreurs sont trop grandes. Jamais fort, Sei. Jamais courageux. A n'avoir fait que fuir les vérités fugaces. Celles qu'il ne voulait pas affronter.
De peur de sacrifier la chair ; de voir son battant périr.
Mais il n'existe déjà plus.
Il ne bat déjà plus.


A y sentir les poignards ! Dans son dos, à laisser le sang dégouliner, ô roi abattu. Roi sans pitié ; sans dignité. On lui a tout arraché, sans jamais s'excuser. On n'est pas venu sécher ses larmes, quand les hurlements résonnaient dans la nuit sombre, comme loup solitaire ;
D'une âme arrachée.

Mais voilà, qu'ô nymphe du paradis ;
Dépose des pétales sur ses plaies.
Des fleurs sur ses blessures, d'une douceur jamais conquise ! Quand il ne sait plus y croire, Sei. A en avoir laissé les vilains ronger ses rêves, ses ambitions. Quand y'a plus que la vengeance qui l'anime. Il est désolé.
De n'être que ce fantôme d'autrefois. Cette fausse copie de lui même. Sans jamais vraiment se dévoiler. Il a créé de belles illusions !
Pour elle ; sans jamais embrasser la vérité.
Comment lui parler, de tout ce qui se meurt en lui.
Comment lui avouer ; qu'il n'y a plus personne qui l'attend,
Dans cette maison familiale.
C'est le froid.
L'automne.
C'est l'absence.
Et la haine.

T'as pas besoin besoin de prendre soin de moi tu sais.
Soigne mes douleurs ;
Caresse mes joues, comme celle d'un enfant.
Mais si tu as la foi, je vais pas te dire non.
A en laisser les doigts parcourir les pages de ces livres sacrés ! A y relire, poèmes accrochés, de ces pensées d'autrefois, celles qu'il aurait aimé bruler ; cent fois, et peut-être plus, parce qu'il n'y voit plus aucune beauté.
Plus aucune rédemption.
Hm ? Je passe mon temps libre à lire, ou emmerder des gens. Donc je suppose que ça aide. Je te ferais une liste, si tu veux. Vouloir lui partager, un peu de lui. Un peu de son jardin secret ; quand il a peur de confier ces ouvrages où tout son être est exposé.
Si elle venait à en livre les désirs ; et les aveux fatals, dans ces marges autrefois si blanches. Combien de fois, y a-t-il laissé les larmes tâcher l'encre, jusqu'à ce que sommeil soit roi de son esprit.
Combien de jour, à s'enfermer, ne plus jamais sortir, pour laisser la tête s'échapper, dans ces mondes merveilleux ! A ne plus vouloir en accepter la réalité. Tout est moins difficile, quand ces mondes ne lui appartient pas.
Wow, t'as réellement pas peur qu'elles crèvent. Avec moi, elles vont pas durer deux jours. Que les notes s'exclament, quand le rire accompagne ! A glisser les précieux dans la bibliothèque, et les yeux se posent toujours un peu sur elle ;
Corps fugace.
Elle vole, Ash.
Et lui, il est si lourd.
Contre le sol, son corps ne sait plus se relever.
A l'envier, jalouser cette innocence. Quand elle ne voit que violence entre ses mains, sans même le savoir.
Il en est désolé.
Sans même le savoir.

Laissant les bras retomber contre sa tailles, à frôler ses hanches, de ses yeux curieux il ne fait que l'observer, elle et sa douceur.
Elle et sa tendresse !
Impératrice, de ses idées qui dépassent toujours l'imaginaire. Et elle est si belle, comme un ange qu'on ne peut capturer.
Et pour rien au monde, il aimerait l'enfermer dans une cage.
Colombe bien plus sublime, quand elle peut être libre.
A se jurer de ne jamais être bourreau de son âme ; ou bien de son coeur.
Quand elle mérite bien plus.
Plus que ça.
Oui, c'est vachement joli. Tu es douée. S'approchant, admirant doucement les merveilles qu'elle ne cesse de créer de ses doigts fragiles, elle y caresse un monde inconnu, le sien. Sans savoir que c'est tout un jardin secret qu'elle vient embellir, tout un coeur ;
Ses entrailles semblent plus joyeuses !
Sans jamais s'avouer vaincu, face à ses démons qui veillent dans le noir. A n'attendre que le bon moment pour l'emporter dans les bras de la faucheuse. En fait, ça va être le paradis ici. A le penser réellement ;
Tête fouineuse qui se penche pour en admirer les beautés exposées,
Et ses doigts osent doucement en toucher les plantes, d'un sourire qui naît sur ses lèvres, quand il sent son être s'apaiser.
Son âme se calmer, de sa présence tornade ! Pourtant, elle vient balayer les terreurs, sans même le savoir. Mais la nuit sombre ; quand sur leur monde, tout vient éclater ! Sans en trouver la cause, tête qui se relève pour constater les dégâts invisibles. Il n'y a plus que la lune qui éclaire les âmes ; elle si haute.
Si timide, observant les roses fleurir dans le fond des gueules.
Non, les plombs ont sauté. J'peux pas y faire grand chose, ça finira par revenir quand le concierge se bougera. A ne plus en avoir le contrôle, sentir sa présence, quand elle se rapproche, abandonnée dans le noir.
Et coupable ! De vouloir l'avoir, seulement pour lui, quand un bras se glisse, douceur, autour de sa taille. Je suis là. Pour en rassurer les peurs, tout doucement, elle ne craint rien ici. Tant que je suis là ; rien ne pourra t'arracher à moi. A s'y attacher, bien plus que nécessaire. Innocence, d'une amitié qu'il vient chérir jour après jour, quand la chaleur qu'elle lui apporte est vitale, à le maintenant en vie, toutes ces fois où il voudrait abandonner. Main libre, il en sort son téléphone pour éclairer avec tendresse, le rendre de l'appartement.
Je dois avoir un truc dans ma chambre, bouge pas.
Rassurant, quand il s'éclipse quelques instants, les pas sont pressés, pour ne pas la laisser seule trop longtemps, de peur que le démon l'emporte, lui arrache à lui. Et que quand il revienne, elle ne soit plus là. A y retourner les cartons, précipitation ! Jusqu'à trouver l'objet de ses désirs, et sourire dessiné sur ses lèvres, revenir vers elle, faible lumière entre ses mains.
J'ai ça, viens. S'installant au milieu du salon, attrapant les coussins du canapé pour les glisser sur le sol,
Soigneusement penché au dessus de l'objet, avant de l'allumer ! Attirant les merveilles, de ces constellations qui naissent au sol ; contre les murs.
De leur divine lumière, bien que faible, elles rayonnent comme des reines dans l'obscurité.
C'est joli, non ?
Et dans ses yeux ; y'a un peu de vie.
Un peu de beauté qui revient.
Quand il plonge son regard dans le sien, sourire enfantin, à s'émerveiller de ce qui est bien trop beau ;
Bien trop beau.
Univers divin.
Oh, si on s'allonge, ça sera encore plus beau, non ? T'as une idée ?

La laisser ;
Nymphe de son présent.
Il n'a plus le contrôle sur lui ;
Tout lui échappe déjà.

♡ busan vibe & vocivus (icon) ♡

À l'âge des amours mortes

c'est que les sourires ne s'éteignaient plus !
temps où les souffrances avaient trépassé, pour en laisser les étranges phénomènes se produire. car elle l'emmènerait, là où les myocardes pouvaient se reposer, là, où plus rien ne les ferait souffrir ! paradis crée de toute pièce, à tout nier, tout ignorer, de ces peines si vilaines sur ses visages poupons. et ash, elle, n'y voyait que les illusions ! à s'imaginer que n'importe quelles fleurs pouvaient fleurir entre leurs mains, que les ronces ne piquaient plus les doigts ! quand tout n'était qu'innocence. et pourtant, c'est que les souffles s'en coupaient, à maltraiter les poitrines sans ne plus comprendre. enfant perdue, à ne plus savoir aimer ((car trop longtemps oubliée)) par ses propres regards.
et un jour
tu comprendrais :
que toi aussi
tu pouvais aimer.
à s'épanouir, de ces jeux si légers, à rire aux éclats, même quand les iris en voulaient le contraire. et ô, singularité si fragile, à effleurer du bout des doigts les silhouettes comme pour lui demander de rester, de ne jamais disparaître, lui aussi. à faire renaître les chaleurs, dans les endroits si froids, à devenir ces flammes qui de leurs élégances, ne feraient que danser jusqu'à ce que le jour ne réapparaisse. et ne te brûle pas ! à vouloir trop l'approcher. car la douce n'en était que coquille sans âme ; lui avait(on dit : bien trop inatteignable, de ses générosités sans faille. mais sei, toi, ne prend pas peur, quand elle en viendrait à devenir cendres pour te faire briller toi.


alors de ses mots, elle en rigolerait : car c'était tout ce qu'elle savait faire, ash ((prendre soin des autres.)) de lui. "hmm ? bien sûr que si ! qui le fera sinon ?", qu'elle lui souriait, comme évidence des plus parfaites. et elle ne voulait que le faire sourire, de ces temps si frigides. à en être ce qui en réchaufferait les visages, pour faire fondre les gels hivernaux. c'est que les yeux brillaient ! à ses côtés. quand de ces mots, elle s'en imaginait déjà les doigts contre les pages, à lire les proses si charmantes. "oh...une liste vraiment ? je vais tout lire alors !", qu'elle lui promettait les étoiles, à vouloir les apposer les douceurs sur les joues si discrètes ! merveilleuses sensations, quand de ces doigts les peaux en avaient été effleurées, et peut-être : que tout n'était pas si effrayant, au final.

de cette enfant,
à être graciée des cieux
jusqu'aux enfers.

à disséminer fleurs et plantes si robustes, pour lui en tenir compagnie dans les solitudes. car elle voudrait faire en sorte que tout s'illumine, entre les lieux, de ces vivantes qui rayonneraient comme si une part d'elle s'emparait des lieux. jolie fleur imprégnée dans chacun des pétales, à venir raviver les couleurs des lieux quand les solitudes s'en emparaient. et peut-être ne voulait-elle que faire fleurir à son tour : les artifices dans ses regards. "a-avec toi ?" tête tournée ! à rire aux éclats quand les visages ne faisaient que refuser les moindres idées survenues. "elles vont vivre leur meilleure vie ici ! j'ai pris des plantes robustes ! y'aura qu'à les arroser un peu et elles pousseront toutes seules ! puis...", que les mots paraissaient si doux, entre ses lippes. "je ne vois pas mieux que toi pour t'en occuper ! elles sont pas mignonnes ?", car elles en étaient précieux diamants, à protéger de toutes ses forces.
un peu comme elle,
choyée entre ses mains à lui :
à lui faire confiance
en permanence.
car les pas faisant comme chez elle, à danser ! sur les sols si sacrés, venir parsemer d'or les tableaux déjà si agréables. car sans doute ne voulait-elle que lui en construire le plus beau des châteaux, dans ces mondes irréalistes. à être si sûre d'elle ! espérer qu'il en aime les moindres détails, quand les essais n'en étaient que fait pour donner une âme à ces lieux si chaleureux. le voir sourire, s'approcher, se demander :  ce qu'il pouvait bien avoir en tête, de ses visions à lui se posant sur les figures si frêles. "ç-ça te plait vraiment ? je suis si contente !", quand pourtant de ces créations, les doigts n'en faisaient que tout détruire ! à nouveau brisés, les lieux comme antres célestes, à le voir si fort, dans ces lieux pourtant à présent éteints de ces lueurs fugaces !


"oh...j-je suis désolée je....", à presque s'en vouloir, à se mordre les lèvres quand les doigts si fins jouaient de leurs candeurs pour en garder les fébrilités si dissimulées. apeurée, de ces erreurs enfantines, quand les présences s'en faisaient pourtant à ses côtés ! de ces bras autour des tailles, à la faire tressauter, de ces curiosités naissantes. doigts hésitant à venir effleurer les siens, si peu habituée : quand elle n'avait fait que toujours en éviter les contacts. poitrine sursautant, quand les regards posés sur lui en scintillaient de douceurs. à lui sourire tout doucement, venir hocher la tête timidement quand les joues s'en teintaient de vermeilles ! car tout n'avait été que lointain souvenir, de ces touchers si fugaces. "o-oui ! j'ai pas peur promis !" , si forte, face à lui, qui en transformait tout en verre, de ses paumes si rassurantes : quand elle n'en craignait plus les moindres gestes. sei, car tu en étais exception.

alors ne craint plus les noirs,
car les bras en étaient
r é c o n f o r t.

"hmm ?", ne plus bouger, jusqu'à le voir revenir. cligner des yeux : tenter de comprendre. et alors que tout prenait forme ,, les sourires gravés aux lèvres, à trottiner vers lui pour en effleurer les plafonds. car tout s'était illuminé, sous leurs yeux. étoiles venant resplendir, regard vibrant comme rêve éveillé, et elle rêvait à ses côtés, de ces douceurs si tendres. "j-je ! sei c'est si beau ?" de ces corps tout doucement abaissés sur les sols, à venir s'allonger tout en lui tendant timidement sa main, elle replia tout doucement ses genoux, mèches entourant son visage pour en cacher les pommettes. "finalement ça a un côté pratique, cette coupure...! elles sont belles non ?", même dans leurs mensonges.
— à toujours briller, qu'importe le temps.
"tu les regardes souvent ? les étoiles..." corps venant se retourner vers lui ! l'observer, de ces proximités obsessionnelles, à presque retracer les courbes de son visage, comme si tout en était qu'évidence. et ô, pourquoi tout était si apaisant, à ses côtés ? "tu sais...une fois ! quand je finissais le travail, j'ai tellement voulu les regarder que je suis rentrée dans poteau ! moi je les aime beaucoup...! elles ont l'air toujours si fortes, à briller tout en haut !" tendre les bras ! vers ces cieux réinventés. à presque vouloir les attraper une à une, quand les mains en paraissaient si petites. "merci...sei.", de lui en montrer les horizons si nouveaux, de venir en rassurer les épaules, qui si fines, en venaient presque à effleurer les siennes : comme hasard si délicat. à juste caler sa tête contre lui, s'attendrir de ces paysages, quand tout semblait être paradis, à ses côtés. "tu crois...qu'elles nous observent, elles aussi ?" et elle n'avait plus peur, à ses côtés.

car sei : tu en étais,
la plus jolie des perfections
à ses yeux.

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À l'âge des amours mortes

Il y a du sang.
Il y a du sang qui s'écoule le long de ses doigts.
Il glisse, formant des goutes jusqu'à ses ongles.
Il y a du sang, sur sa poitrine, là où il y a maintenant un trou. Là où il y avait autrefois un coeur. Il y a du sang, et il continue de presser ses blessures pour que ça s'arrête.
Mais ça ne s'arrête jamais.
C'est un éternel recommencement. Ca sera toujours ainsi. Lui qui saigne, les anges qui pleurent, les misérables qui prient pour un jour apporter le pardon à leurs apôtres.
Le jour où tout s'est écroulé, le jour où tout a commencé, ces douleurs infâme. Tout a commencé là.
Une balle longé dans son corps, elle a tout transpercé, sans jamais ressortir. Elle a tout brisé, sans même partir.
Alors le plomb n'a fait que le rouiller, le pourrir de l'intérieur. Alors le plomb l'a empoisonné, jusqu'à ce que ses lèvres soient elles aussi, une armes contre les amours. Il s'est écroulé, contre le gravier, il a hurlé, il a tout arraché, ces jolies fleurs près de lui.
Il s'est écroulé, s'est énervé.
Il s'est écroulé, comme un corps sans vie, pourtant.
J'étais bien vivant.

C'est un crime !
Mais il n'y a pas de coupable.
Il n'y a que deux victimes.
Elle.
Elle, et lui.
Il n'y a plus qu'une seule victime.
Lui.
Il y a lui, qui reste.
Chaque jour.
A porter ce chagrin.
Ce poids.
Etait-ce ma faute ?
Il y a lui, au milieu de ce chaos, le vent frappe son visage comme le fouet du diable. Le froid caresse ses lèvres jusqu'à ce qu'elles saignent, elles aussi. Il y a les pierres sous ses pierres, qui déchirent sa peau, déchirent sa chair.
Il y a lui, seul.

Tout seul.

Tu penses ? Moi si j'étais toi, j'aurais réellement peur pour leur survie. Quand revient la réalité, quand elle frappe les esprits, les carcasses, les espoirs, en massacre les rêves. Elle est toujours là, la vie. Elle est toujours là, la faucheuse, dans le coin de ses yeux. Elle caresse les joues de ceux qu'il refuse de perdre, qu'il refuse de voir partir dans ses bras, dans les limbes, auprès d'Hadès. Il ne veut pas voir ces messagers de la mort, seulement les anges.
Seulement les nymphes
Seulement elle, à travers son champ de bataille, à travers ses batailles. Il voudrait cesser, déposer les armes, dire que maintenant, c'est terminé, sans arriver à s'en convaincre. Il voudrait enfin connaître la paix.
Mais elle ne lui est pas autorisé.
Alors il ne fait qu'observer, celle qu'il ne peut pas trop désirer, de peur qu'elle finisse par s'en aller, lui tournant le dos. Elle aussi.
Et l'obscurité frappe, à en effrayer les battants, quand il sera toujours là pour elle. Quand il vient serrer cette taille contre la sienne avant de s'envoler à la conquête des étoiles ! Des trésors dans le fond de l'appartement. Quand il en revient, pour en émerveiller les esprits, faire naître dans ces yeux, ces cieux divins, ces astres rayonnants. Laissant les sourires se graver sur les visages, il ne dit plus un mot, pendant quelques secondes, se laissant simplement bercer par sa joie, par son bonheur. Par ses mots, ses rires, ses sourires.
Il laisse le coeur s'attendrir, un peu.
Hm. Elles sont magnifiques. Quand sa main se glissent dans la sienne, que les corps rencontrent la douce chaleur du sol pour laisser les orbes valser dans ces étoiles imaginaires, y laissant les rêves en naître, comme des enfants d'autre fois.
Comme Candide face au monde !
Naïf.
Ca arrive, quand je me sens seul. Sans avouer, que c'est son regard à elle qu'il cherche, à cette soeur dérobée, envolée. C'est à elle qu'il pense, quand les yeux sont levés vers les ténèbres de la nuit. Sourire nostalgique, quand il laisse le corps se tourner vers elle, détaillant lui aussi son visage, son sourire, les imperfections de sa peau.
Les rictus de sa bouche.
Le fond de ses yeux.
Main légèrement, timide, venant lentement se déposer contre sa pommette alors que soupire lentement la poitrine. Tu n'as pas eu trop mal j'espère. Baiser délicatement déposé sur le font de son crâne, front chaud, foyer de ces baisers discrets. Ne te blesse pas trop. Ok ? Et ne me remercie pas. Reculant doucement, sourire toujours accroché à ses lunes, la main quittant lentement son visage.
Le visage se tourne de nouveau vers elle, quand ses doigts n'ont jamais lâché les siens, amoureux de son contact, de sa douceur, de sa tendresse. Il n'a qu'elle, dans son coeur.
Il n'y a plus qu'elle, pour le guider sur ce chemin difficile.
Ma soeur disait... Il s'arrête. Ma soeur dit toujours que ce sont les âmes qui ne sont plus là, qui nous observent de là-haut. Donc, je pense que oui. Je pense qu'il y a toujours quelqu'un pour veiller sur nous.
Il sait qu'elle est là.
Quelque part.
Elle l'observe, ce frère trop ambitieux, trop rayonnant.
Il n'est plus qu'une perle noire.
Mais moi Ash... Il se redresse lentement, sans jamais lâcher sa main, repliant ses genoux contre sa poitrine. Il observe le vide, laisse les constellations danser au dessus de sa tête sans même les regarder de nouveau. La tête se tourne lentement vers elle, le visage plus sérieux, plus sincère. J'ai pas besoin d'être là-haut pour veiller sur toi. Ok ? Je serai là, toujours, pour te protéger.

De ces démons dans la pénombre ;
De ceux aux visages similaires au mien.
Je viendrai tous les tuer, pour toi.

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À l'âge des amours mortes

et que viennent se joindre les mains !
pour en faire vœux les plus fugaces.
quand de ces étoiles :
en défilaient les rêves.
yeux clos ! à espérer pouvoir en faire sourire toujours plus longtemps les lippes sublimes. quand les fragments d'étoiles s'en étaient effondrés sur les joues, à glisser, rouler : à en vouloir les bonheurs. et comment finiraient-ils par arriver ? à se morfondre d'excuses, quand de ses mots elle n'en faisait que catastrophe. et elle était si petite, si fragile, à vouloir en paraître si grande. murmurer à la lune de lui en offrir trêve printanière. endroit où les pétales se coloreraient, où les papillons reviendraient : où eux pourraient reposer ces cœurs si éreintés. quand les pleurs cesseront, corps maltraités par les sanglots, à se laisser recouvrir de ces prairies infinies. jusqu'à en créer colline où pourront de nouveau s'étreindre les vies.
et Ash, de tes touchers,
se créeraient les espoirs :
quand dans son cœur,
mourraient les amours.
à craindre le monde entier, à en garder la tête haute ! et avec lui, elle avait l'impression de renaître. à en sentir les roses s'épanouir dans les poumons, quand les rires en enchanteraient de nouveau les oracles prononcés. à avoir été si seule, dans le noir, quand les corps s'en étaient repeints : à les voir encore éclatés, dans ces miroirs sans fin, qui à présent n'en croisaient plus son regard. car Ash avait si peur ,, de son reflet. de ces flans à présent vierges de toute vengeance, quand elle s'en effrayait pourtant, à en dévoiler trop. à pourtant en offrir là : les chaleurs qu'elle ne voulait que présenter à quelques personnes. "non j'ai pas peur ! je crois en toi !", qu'elle ne ferait que cela. quand elle voyait en lui tout ce qu'elle n'avait jamais retrouvé.

de ces confiances offertes ,
de ces joies avec lui.
à tout lui offrir.

sans même hésiter ! car elle s'en sentait si bien. là, à chanter les chants des vies, pour en dépoussiérer ces plaies déjà refermées. et que voyait-il, de ce qu'elle voulait lui en montrer ? gamine qu'on avait réduit au silence, quand elle n'en avait jamais rien confié. peur des regards, de ces jugements, que tous donnaient d'ires et déjà au quotidien. à être née trop frêle, à ne pouvoir en protéger personne. ni elle : ni ceux auxquels elle tenait. ((maudite)) ,, à se sentir inutile. de ces passions qui n'en feraient que fatiguer les têtes, fatiguer les mains, sur lesquelles elle devait veiller. sans faille, sans erreur. à ne pourtant pas devoir mourir : car elle en accueillerait dans ses jardins, les plus beaux des nymphéas. Sei ! à lui en crier de rester à ses côtés.
de ces noirs épouvantes,
aux contacts frivoles.
et elle ne s'envolerait pas ! à rester contre lui jusqu'à ce que les bras ne l'entoure. à n'avoir d'yeux que pour ces constellations qui en épousaient les cieux. ô candeur sublime ! quand de leurs doigts accrochés pour ne plus se perdre, elle se reposait contre les délices des nuits réinventées. à s'allonger auprès de lui, sans ne plus avoir peur du monde. "et bien...quand tu te sentiras seul...on pourra les regarder à deux, si tu veux." c'est qu'elle aussi rêvait d'un monde où plus rien n'en serait effrayant, où les monstres n'en arrachaient plus les innocences aux plus délicats. à rire de ce qu'on en venait à lui montrer, joies à exprimer : jusqu'aux bouts des précipices. alors quand elle en sentait les opales sur elle, à l'observer à son tour, ô miracle inanimé, de ces doigts contre sa peau, à la faire frissonner de ces simples douceurs. y coller sa joue, pour en combattre les démons. raviver les couleurs, sur son visage si fin.


venir s'y blottir, comme doux réconfort, fermer tout doucement les yeux, jusqu'à en détendre ses paumes resserrées dans les siennes sous les craintes furtives ((d'un passé qui la rattrapait bien trop)). inévitables automatismes, d'un corps aux frayeurs aveugles. ô sans doute était-il le seul à ne pas l'effrayer. quand de touchers, il en parvenait à faire vibrer les harmoniques. à presque venir l'immoler de ces passions naissantes. à se penser en sécurité sous les baisers effleurant les épidermes. c'est qu'elle viendrait en mourir ! tant tout en semblait si irréel. à vouloir le garder contre lui, sans ne plus bouger. se faire si petite : sous chacun de ses contacts. "hmm...promis." et pourtant, elle viendrait le noyer de ces remerciements. à y plonger le visage tout entier de ses larmes. à cacher les cramoisis sur les joues. merci, de l'accompagner jusqu'aux delà des monde. merci, d'en être tendresse envers les plus folles pensées. tout simplement merci d'être là. car dans les pénombres, à ne pouvoir rien dire, elle en aimait les présences, les mots, comme si tout sonnait si juste, à ses tympans tant oubliés par les sérénades. "c'est beau." murmuré là comme requiem les plus précieux. "je vais y croire aussi, alors.", quand elle en venait à le regarder là comme bien plus précieux à ses yeux.
car elle voulait croire
chacun de ses mots,
comme épitaphe sublimée
de c h r y s a n t h è m e s
si purs ! quand pourtant lui s'illuminait à ses côtés, à en captiver les regards de toute une vie. douceur, à faire valser les iris : quand elle voulait ne faire que rester avec lui pour en comprendre, pourquoi les pulsants s'en agitaient autant. à le voir se redresser, sans en retirer les regards de lui, à resserrer ses doigts, jusqu'à tressauter contre les sols. de ses yeux miroitant : à ne plus en comprendre les langages. "S-Sei...", et tout doucement, à se recroqueviller sur le sol, venir en cacher les visages contre cette main tenue. ramener là tous les souvenirs, en trouver tout bien trop doux pour elle, quand de simples sanglots retenus, elle en colla son front contre sa main. à lui supplier : de rester avec elle. "ne...me dit pas ça...", que les yeux se fermaient, à y découvrir là bonheurs inévitables.

et sais-tu ?
qu'elle pourrait mourir,
de ces promesses
merveilleuses ?

genoux se collant contre sa poitrine, à ne plus oser le regarder, ô elle y trouvait chaleur, là où tout le monde n'y voyait que désespoir. car elle ne lâcherait pas sa main, jusqu'à ce que le monde ne s'écroule. "tu sais...je vais vraiment finir par...y croire.", quand tout doucement, elle ne put qu'en relever le visage vers lui. "merci." se redresser délicatement, pour s'en pencher contre ses joues. y déposer là les marques d'affections, quand elle ne savait plus s'y prendre. "e-et moi...j'essaierai de te rendre heureux ! m-même si je suis pas très douée...et que c'est juste un peu !" de ces célestes, quand elle venait relever les commissures, éteindre ses larmes, pour ne pas s'en montrer aussi faible. quand tout doucement, à se recaler tout doucement contre lui, elle en cacha son visage derrière leurs mains nouées. "tu penses...que je peux rester un peu ici ?", quand de tout cela : elle en venait à ne plus craindre d'en rester seule avec lui. à murmurer jusqu'aux cieux les paroles fragiles.

♡ busan vibe & childish (icon) ♡

À l'âge des amours mortes

Il pourrait jurer sur le monde, il pourrait jurer les avoir vu, ces étoiles sombrer du ciel. Il pourrait jurer avoir tendu leur chant, senti leurs larmes contre ses joues quand sa tête était dirigée vers elle, divines et tragiques, dans leur existence éphémère. Elles sont belle, pourtant déjà mortes, déjà oubliées à des années lumières.
Elles n'existent déjà plus.
Des supernova qui font rêver les enfants, font naître des espoirs dans les yeux des plus vieux. Mais lui ;
Il est seulement triste.
Triste, parce qu'elles ne sont plus, dans leur vie si solitaire.
Il s'est souvent demandé si elles se sentaient seules. Si elles savaient, qu'ici bas, elles faisaient tant rêver, à faire naître des contes et légendes ! Il s'est demandé, si lui aussi, était l'une d'elle.
Un astre près à imploser, à émerveiller l'univers de sa fin dramatique, comme une pièce de théâtre, dès lors que le rideau se baisse, il n'y a plus rien. Il n'y a plus aucun rire, plus aucun bruit. Il n'y a que le silence, et ceux qui partent.
Et il y a ceux qui restent, quand on les a abandonné.
Il y a lui, resté ici.
Coincé dans cette temporalité.
Il y a Sei.
Mais plus personne d'autre.
Il ne peut plus raconter ses histoires, s'il n'y a plus personne pour l'écouter. Il ne peut plus mentir, sur les tartes volées de maman, il ne peut plus s'exclamer devant les mystères de papa.
Il a grandi, et lui aussi.
Il est une supernova qui éclate.


Ash, elle est comme la plus belle fleur du monde. Elle est l'une de ces violettes dans un champ de fleurs sauvages. Elle n'y a pas sa place, bien sûr, elle est bien plus belle que les autres. Elle brille dès lors que le soleil vient briller au dessus de ses pétales. Elle chante, quand la pluie se monte, elle n'a pas peur de se mouiller, n'a pas peur du sale, ou de tout ce qui pourrait entacher sa peau. Ash, elle est l'espoir quand il ne reste plus rien, quand elle même n'y croit plus. Ash, elle est la lune lors d'une nuit d'été, quand la brise est fraiche mais pas assez pour faire naître les frissons. Elle éclaire, illumine son chemin. Elle laisse les ruisseaux couler, chanter lorsque le ciel est sombre, de son bleu jamais roi. Elle laisse les animaux sortir et danser, l'amour flotter, jusqu'au retour de son amant, le soleil. Elle l'aime, d'un amour bien secret. D'un amour que les dieux ne pourraient accepter. Elle l'aime, la belle plus, comme la violette aime le lapin qui vient s'assoupir à ses côtés, au bord de ces champs de blés.
Ils s'aiment.
Qu'importe leur apparence,
Mais les sentiments sont timides, ils ont peur de se briser, comme lorsque les branches cèdent sous le poids du tonnerre.
Ils s'aiment, et peut-être qu'ils devraient se l'avouer, un jour.
Chanter ensemble.

Ils s'aiment, et ces mains restent l'une contre l'autre, dans la nuit, face à ces étoiles artificielles. Dans le silence, il n'y a pas de mot pour simplement s'avouer ces battements. Il est encore trop tôt, quand dans les poitrines sommeillent encore les peurs.
Sei est seul, et il ne l'a jamais été avant. Il a toujours eu ces âmes autour de lui, il a toujours entendu les rires se laisser porter dans le vent, les sourires s'afficher. Sei était seul, dans son coeur où rien ne marchait, où rien ne résonnait, si ce n'était que l'abandon. Et peut-être qu'il ne lui dira jamais clairement, que sans elle, la corde aura étouffé sa respiration, ou bien que l'eau l'aurait noyé au fond de la mer. Peut-être qu'il ne lui fera jamais réellement comprendre, qu'elle l'a sauvé de bien des manières.
Et il sent contre sa peau ! Les larmes étouffées, de ce corps qui se déforme à sa vue, quand, le coeur se serre, se brise, de la voir ainsi. Elle aussi, elle est brisée. D'une manière bien différente. D'une manière violente, qu'il ne peut imaginer. Elle aussi, elle ne croit plus en rien, et pourtant elle est toujours là, rayonnante. Ash n'abandonne pas, malgré tout ce qu'elle peut dire.
Et sans une parole, il la regarde se redresser, sans un mot, il resserre sa main dans la sienne, sans une once de violence, seulement la douceur des actes, quand sa voix serait insuffisante.
Je veux que tu y crois.
Avec moi, parce que sans toi, il n'y a que le désespoir.
De son baiser déposé contre sa joue, à en laisser les rosées se déposer contre ses pommettes, et le sourire, triste, pourtant toujours présent, se dessiner contre ses lèvres merveilleuses. Non. Secouant délicatement la tête. Merci à toi, Ash. De ses lèvres déposées contre ses doigts, à en délivrer les joyaux merveilleux, et lentement, laissant de nouveau le corps basculer, laissant les étoiles dominer les consciences. Des visages cachés derrière les phalanges qui ne se quittent plus, pas même en enfer ! Je suis heureux, dès que tu es avec moi, je crois que je le suis. Laissant les yeux se refermer, laissant le doux parfum de ses cheveux le bercer, quand il ne fera que rêver d'elle dans ses songes, quand il prendra soin de celle qu'il affectionne que trop, jusqu'à dans des mondes imaginaires. Tu peux rester. Tu peux même rester pour toujours si tu veux. Quand de ces promesses silencieuses, les destines se lient toujours plus.

Quand la nuit continuera à les accueillir,
Jusqu'au plus profond de son coeur.

♡ busan vibe & vocivus (icon) ♡