Même dans la mer, ma voix résonne

Apprendre à rêver !
Un peu comme autrefois ; comme avant.
y'a du plomb dans sa tête, c'est un peu plus lourd qu'avant, quand les craintes se cachent à chaque coin de rue ! A y entendre quelques des hurlements, dans ces nuits sombres ; le coeur dans la tête.
Ca fait trop fort, trop vide.
Ca fait peur, c'est effrayant, d'être si fragile.
A se briser en millions de morceaux.
Et peut-être que c'est l'amour, qui ne cesse jamais de le rendre plus fort ; qui le plonge dans ces songes, des royaumes merveilleux à y peindre les nuages de toutes ces couleurs, des couleurs qui ne saignent jamais, quand la pluie est là, ô reine de mes larmes.


Sans jamais se noyer ; sans jamais laisser les vagues l'emporter, de leur violence contre ses côtés, de leur brutalité contre ses hanches. A la frapper, et l'écume brille sur sa chair si pâle. A en dessiner de si belles étoiles, des constellations invisibles, qu'on n'peut pas voir. Qu'on ne peut pas collectionner dans les mémoires factices.
Y'a encore des traces de peinture sur ses doigts d'enfant ; ce sont ses propres larmes, ses propres douleurs, qu'il a essuyé jour et nuit, sans jamais abandonner : faut pas tomber.
Pas blesser ces genoux cassés.
Gamin cabossé.

Des heures ! A s'imaginer, ici et là.
J't'aimerais dans ces champs de blé ;
Entre ces immeubles qui touchent les cieux !

Lueur dansante ; dans ces ténèbres. Sans jamais savoir s'arrêter ; et même la foudre pourra jamais l'emprisonner.
Libre, à en rire, parfois, de ces jugements qui frappent sa carcasse si fébrile ; il brille. Dans les entrailles de la terre ; et la lune vient lui sourire,
Le soleil vient lui ouvrir,
Ses bras sans souffrir.

Courir après le temps ; tout passe trop vite, et neige menace ! De recouvrir ses désirs, ses ambitions, à toujours se dépêcher pour ne jamais louper ce train de joie, ce train de la vie, quand trajet déjà bien entamé, les écouteurs dans ses oreilles.
A chantonner, des mélodies sublimes, elles seront jamais aussi belles qu'à cet instant, quand le regard se perd vers l'horizon, et que sourire dessiné sur les sublimes, nostalgie certaine.
Bonheur sureté.
A s'imaginer les aventures aujourd'hui, aux côtés de celle qu'il n'aurait jamais pu penser peindre un jour, dans ses souvenirs douceurs. A avoir quémandé les attentions ; pour des gestes plus amoureux envers l'amant.
Il ne l'aimera jamais assez, Hyo.
A toujours tout faire, pour lui.
Plan du monde sur le téléphone, alors que tête délicieuse !
S'échappe entre les ruelles, jusqu'à trouver royaume de la belle ; reine et princesse, où siège les anges, les tendresses, tout ce que les damnés semblent trop souvent oublier. Sonnette caressée, dans l'attente d'un parfum ;
Que les fleurs fleurissent dans le fond de sa gorge ! Déjà prêt, à la douceur de ses joyaux merveilleux, d'une existence trop vivante.

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Même dans la mer, ma voix résonne

luciole étoilée,
contemple les nymphes constellées.
à en choyer les aspérités, douceur ébranlée,
comme une symphonie marquée, qui bat à son rythme,
gene dans sa candeur éhontée, à en raviver bonté calfeutrée.
à se laisser porter, au gré des alizés, à en souffler chaud comme froid, de cet hiver qui peu à peu s'installe. et elle qui se noie dans ces exaltations perpétuées, à venir combler les manques battants ( cinglants ) de son absence, quand le travail le submerge et qu'elle se retrouve en solitaire.
et elle ne sait pas vraiment pourquoi,
elle a du mal à supporter ce poids — solitude
alors qu'autrefois, voguer dans les abysses ne la dérangeait guère.

mais c'est que tout a changé,
lui n'a fait que transgresser sa vie
pour y apporter des touches de bonheur
parsemant de ci de là les souvenirs évasifs.
à sourire quand elle pense à lui, à se voir rougir quand le coeur palpite, pourtant ce n'est pas comme si elle ne s'était pas confiée, n'avait pas fait paroles d'aveux, elle lui a tout dit ( tout donné ) et bien plus encore, mais elle a encore cette sensation immense de n'être qu'une enfant. qui dans son miracle, en attend un pourtant.
à se dire qu'à présent,
elle est devenue une femme,
comme cette mère qu'elle admirait,
voudrait tant pouvoir revoir — fichue privation
c'est d'elle-même qu'elle s'emporte loin de ses proches.
alors elle tente de combler ce vide qui s'engouffre du mieux qu'elle peut, à venir cajoler de doux rêves merveilleux, bientôt la crevasse se refermera, ne la laissant plus jamais seule. pourtant au fond d'elle, elle voudrait avoir suffisamment le courage, d'envoyer ce message, qu'elle a maintes fois écrit, et juste après effacé. parce qu'elle se sent minable ( honteuse ) de les avoir délaisser de la sorte, elle enfant tant aimé.

et qu'importe,
ça en demeure là,
le prix à payer pour son erreur,
pour ce crime commis sans s'y absoudre.
alors qu'elle tente de ne pas y penser, d'occuper cet esprit qui ne cesse d'y revenir ( car tout tourne en boucle ) à la faire culpabiliser de chacun de ces choix ; sauf quand c'est de lui qu'il en advient. elle ne regrettera jamais, d'avoir pu croiser son chemin.
circonstances fortuites,
rien n'était pourtant prévu,
mais leur destin s'est entremêlé
à en esquisser trace d'avenir si précieux.
et en avoir découvert tout un pan du monde,
les avoir aussi rencontré eux ; figures magistrales.
quand c'est de leur amour et de celui qu'elle donne dont elle se nourrit chaque jour un peu plus. à penser aux amis si inestimables, à se soustraire aux sourires quand elle se sait soleil joyaux au-dessus de leur tête calomniée. et dessiner croissant de lune quand c'est cet ange qu'elle attend sagement.
hyo en fanfare,
hyo qu'elle veut protéger,
rire qui s'illumine, quand elle le sait plus âgé qu'elle
alors qu'elle voudrait agir en grande soeur quand elle orne ses parages.
parce qu'il est ce que sae a de plus merveilleux dans sa vie, à vouloir pour toujours l'en voir si heureux de pouvoir tant aimer. car elle ne pourra jamais le nier, il mérite tout le bonheur que cet univers puisse porter.

et entendre la porte sonner,
si rendre dans un apparat doucereux,
comme pour en accueillir astre lumineux.
à lui ouvrir le creux de ses bras, de ces étoiles qui brillent dans ses yeux.
hyo, si heureuse de te voir parce que ça fait un moment qu'elle n'en a aperçu la silhouette ( fracassée ) quand jia lui avait fait un compte rendu de son état désastreux et elle, ô elle se sentait comme impuissante face aux vices décousus. comment tu vas ? entre, je t'en prie, fais comme chez toi parce que cette maison se voulait être le plus sain des endroits, où les âmes se sentiraient en sécurité ( apaisées ) quand elles y séjourneraient. j'espère que le déménagement s'est bien passé. et que sae va bien aussi, on a pas trop eu le temps de parler ces derniers jours chacun ayant une nouvelle vie entre les mains ;
mais elle ne s'en tiendra
jamais réellement bien loin.

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Même dans la mer, ma voix résonne

Les poissons nagent dans les cieux ; sautent de nuage en nuage, comme un grand étendu d'eau, comme une mer un peu spécial, où les rêvent peuvent valser avec les étoiles, où la lune et le soleil peuvent s'aimer sans aucune retenue ! loin de ces clichés, loin des non-dits. Et il rêve d'une monde aussi doux et beau, quand les paysages défilent souvent dans ses yeux ;
Venant en peindre les courbes, de peut de tout oublier un jour,
De ne plus voir le reflet du soleil dans les ruisseaux, et ne de plus sentir la brise fine et légère dans ses cheveux, contre sa nuque.
Le printemps lui manque, car l'hiver est souvent fatal, vient emporter toute la vie qui s'agite autour d'eux, il ne reste plus qu'une fine couche de neige sur ces bordures autrefois si vertes. Il ne reste plus que les mélancolie, le cruor laissé sur les pavés de la grande ville ; et ses peurs dans le fond de son estomac,
Que le ciel finisse par lui tomber dessus.
Que la pluie ne suffise plus a laver ses plaies,
Et que les baisers ne soient plus aussi chaleur contre sa chair ;
Qu'ils n'en calment plus les frayeurs de la nuit, quand sous un même toit, famille vient se constituer ; encore peu habitué, Hyo. Tout changé, et ça lui fait peur,
Il est terrifié d'un futur qui s'annonce pourtant plus doux qu'autrefois. Lentement, le soleil vient briller à travers les nuages gris.
Et il veut bien faire, devenir perfection pour cet amant à qui il veut voler le coeur, encore et encore, jusqu'à ce ne jamais se lasser. Ne jamais abandonner, il persévère, jusqu'à vouloir en découvrir les secrets contre les langues, à venir réclamer la plus belle des nymphes pour qu'elle lui apprendre, comment vivre, comment simplement cuisiner, quelque chose de simple que ses mains ne savent pourtant pas faire, encore trop enfantin aux gouts difficiles ; il veut simplement apporter chaleur autour de lui.
Porte fermée, s'ouvrant sur elle, et son sourire ! Ne fait que s'agrandir à sa vue, quand dans ses bras, il vient trouver refuge, comme foyer longtemps adoré, qu'il aime dans le secret de son coeur encore candide. Gene!! Je suis content aussi. Qu'il vient s'exclamer, alors qu'il se recule, léger rire qui s'échappe de ses lèvres, et ce n'est rien, c'est seulement le bonheur qui s'extirpe de lui, s'exprime de la plus belle et tendre des façons. Woaaa, tu es sublime !! Mains qui frappent alors qu'il se laisse inviter à l'intérieur, les yeux qui dérivent ici et là, sur un lieu qu'il ne connaît pas encore bien, chaleur douce qui l'emporte. Je vais bien, et toi ? Votre maison est incroyablement belle, je pensais pas ! J'en veux une comme ça aussi plus tard. Sourire sublime, des merveilles qui roulent contre les lèvres, et les rougeurs sur ses pommettes encore abîmées, il retire ses chaussures et vient se défaire de son manteau, en découvre les mains encore cabossées des combats jamais rendu. C'était épuisant ! Mais ça va, l'appartement est génial, tu devrais passer aussi, ça ferait plaisir à Sae. Et ses doigts se glissent contre les siens, de ces mains qu'il vient prendre en hottage, comme kidnappées, et ses yeux qui se plongent dans les siens pour rayonner, toujours plus. Je suis vraiment content d'être ici ! Ca fait du bien, en dehors des cours ! Et j'ai hâte de ce qu'on va faire, et aussi de parler de ton bébé ! J'ai trop trop hâte ! Oh- ! Qu'il s'exclame alors qu'il vient soudainement fouiller dans son sac à dos pour en ressortir merveilles délicates, chocolats et quelques peluches. J'ai craqué sur le chemin ! Je savais pas quoi prendre alors, j'ai tout pris !
Et il ne sait jamais s'arrêter ;
Quand l'amour est trop grand dans son coeur.

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Même dans la mer, ma voix résonne

éclats des lucioles,
comme des brisures d'étoiles.
à venir peindre les constellations.
de ces bonheurs jamais inégalés — vertige
quand tout tremble sous la cage thoracique, c'est si beau.
d'une délicatesse innomée, à se perdre dans les candeurs propagées. tout est si tendre et doucereux. gene n'en garde que miettes d'allégresse. à en combler les vides autrefois bien trop grands. gouffres profonds qui ont fini par se refermer. et le battant en est venu être comblé, à se nourrir de ces amours qu'elle pensait ne jamais mériter.
jia est devenu son soleil,
morceau d'elle-même découpé,
il est venu refermer les fissures élargies.
quand sous les tissus, se cachent les rondeurs. de ces vies à venir ( à naitre ) à n'attendre que les jours merveilleux. à les compter un peu plus, quand le temps semble être si lent. pourtant, il y a toujours les peurs qui se dessinent. à venir s'en demander ; serais-je à la hauteur quand elle sait qu'ils lui offriront tout leur amour. bonheur qui ne s'étiolera jamais. à venir grandir face aux frayeurs, se laisser étreindre par les assurances. tout se passera bien, elle refuse de penser autrement. à ne pas laisser les doutes prendre le dessus.
quand dans ces maisons nouvelles,
elle se laisse guider par les merveilles,
excitation palpable sur son visage — impatience
à en attendre les amis, pas vu depuis si longtemps.

à vouloir tout chérir,
de ces moments précieux,
à ces constellations dorées.
quand de cette porte ouverte, elle viendra en enlacer la silhouette. bonheur partagé quand les manques se sont fait présents. à ne pas avoir mis un pied dans la demeure depuis les accidents. à vouloir laisser poser le regard pour vérifier que tout va bien. que les galaxies ne sont plus visibles pour les yeux. de ces difficultés qui ont fait vriller les cieux. et elle voudrait revoir sae, que les moments calomnieux soient différents. mais peut-être qu'elle le retrouvera plus tard, quand les avenirs seront plus délicats.
à alors concentrer toute son attention,
enfant qui n'en est pas vraiment un,
mais hyo restera comme ce petit frère ;
à vouloir l'en protéger, de tous ces maux effrontés.
quand les rires perlent, croissant de lune qui s'esquisse. à le laisser entrer, et en contempler les vues. aah merci hyo. toi aussi tu es magnifique. à le voir rayonner, savoir qu'aujourd'hui il n'est plus brisé. et peut-être qu'au fond il ne fait que mentir, à en cacher les véritables blessures. quand pourtant elle n'en retient que les contentements ;
à le voir solaire,
rayon de retour.
hm ça va, le bébé est encore assez calme alors la fatigue est moins forte. quand les mains caressent dans un schéma constant ce ventre. à n'être que tendresse pour ce petit être. t'as vu ? j'aurais jamais pensé vivre dans un endroit pareil. quand les réminiscences du passé la ramène, pourtant, elle vivait cette vie là autrefois. haha, j'espère que vous aurez une maison comme ça avec sae quand elle en ébouriffe la chevelure. à sourire tendrement. maternelle déjà avant même l'heure présente.
car elle le laisserait entrer dans son univers,
à vouloir en teindre étoiles sur les pommettes.

quand dans le grand salon ils arrivent,
à lui laisser faire le tour, s'émerveille de son regard.
c'est qu'elle n'en lâche pas ses iris, à y voir briller lune.
ah j'en doute pas, c'est fatiguant ces choses là quand elle même se souvient les galères pour tout réaménager. à bouger les meubles d'un endroit à l'autre. quand pourtant elle n'avait pas été tant que ça mise à disposition. enfant précieux qu'il fallait couver. jia refusait de l'abimer. je suis heureuse d'entendre ça alors quand elle viendrait à en ressentir pincement au coeur ;
elle voulait le voir,
retrouver ce meilleur ami
comme perdu dans les naufrages.
oui bien sur, je passerais avec plaisir. quand sae sera disponible. ça me ferait plaisir de le revoir. quand le temps passe si vite. à ne plus voir les heures s'écoulaient. train qui n'a plus la même allure. quand elle le laisse l'étreindre. à en être que bulle de joie et bonheur. amour dérisoire. c'est que lui aussi, est devenu comme sa famille. à se laisser fondre par la douceur. peut-être qu'au fond, il lui ressemblait bien plus que de raison. moi aussi hyo, et te voir comme ça, ça fait vraiment chaud au coeur. quand la douleur est passée, quand elle a pu réussir à en oublier les désastres.
je suis heureuse,
que tu ne souffres plus.
quand l'astre brille à nouveau pleinement dans le ciel.
d'ailleurs, ça se passe bien tes cours ? quand elle a tout abandonné. à réfléchir à y retourner. mais la vie est devenue différente. à en donner nouvelles responsabilités. j'ai tout préparé, j'espère que ça plaira à sae ! mais normalement c'est ce qu'il aime le plus. et toi aussi. à vouloir en faire plaisir aux amis, laisser les goûts être emballés sous les papilles. haha, dis-moi tout ce que tu veux savoir quand elle ne se lasserait jamais de parler de sa merveille.
à le regarder faire,
quand il ramène délicatesse.
à n'avoir que le regard qui fond,
galaxies qui scintillent dans le creux.
oh mais hyo, fallait pas alors que les perles nacrées lui montent aux yeux. à venir le serrer dans ses bras sans même poser un regard sur les offrandes. merci mille fois quand elle ne lâcherait plus son corps. à simplement le garder un peu près d'elle, avant de lui redonner sa liberté. à fouiller les cadeaux, les regarder avec tendresse. des chocolats ? alors ça, ma gourmandise va prendre le dessus. faudra j'en garde pour jia, sinon il va râler. quand elle en laisser sonner les rires. à n'être que douceur. quand elle observer les peluches, à n'avoir que bonheur au creux des phalanges. elles sont si mignonnes. ohlalala, tu le gâtes déjà alors qu'iel n'est même pas né.e quand elle en garderait mystère sur les identités. elle ne les révéleraient que bien après. hm, tu veux voir la chambre qu'on a préparé ? quand les excitations sont mielleuses. à vouloir tout lui montrer. puis comme ça, tu pourras y déposer les peluches et hm, en garder une que tu lui donneras le jour de sa naissance ? ça te va ? quand son enfant en serait merveille comblée.
tout le monde l'aimerait.
et gene, ô de ces papillons
elle ne se séparerait jamais.

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