Paradis éphémère

28/07/2020

Paradis éphémère

✩ *・ﾟ⊹‧₊・ﾟ

Dans les profondeurs de l’océan ;
J’y vois ton âme se noyer chaque jour un peu plus.
Dans les abîmes d’une vie,
Je te vois te faire démon.

Et d’une fatalité divine, Hyo se laisse porter par les flots des désirs immaculés. Par son poison qui s’écoule lentement dans ses veines, car Sae fera de lui, le plus sombre des pantins de bois. Il fera de lui, un jouet terrible, celui qu’il s’amuse à teinter d’un noir terrible. Mais pourtant, le myocarde s’agite dans le secret, les rêves s’agitent lorsqu’il y rencontre celui qui n’est que chaos, lui qui vient apaiser les craintes d’une vie pour en créer de nouvelles, dans l’espoir d’être son pire cauchemar.

Alors que Hyo, ne rêve que d’apaiser son âme.
Colorer sa peau des peintures merveilleuses.
Car de lui, il fera son plus beau chef d’œuvre.

Ses traits qu’il dessine sans cesse sur ses carnets souillés des crayons,
Et il espère, Hyo, que Sae n’apprendra jamais leurs existences.
Car tout n’est qu’une fragilité putride.

Ô, c’est que les pieds ont foulé le sol d’une île ne connaît pas, des légendes et histoire que l’on s’amusait à lui conter autrefois, au bord du gouffre de morphée, mais Hyo, il n’en a jamais vu les couleurs ni même les fleurs qui s’éveillent en merveilles lorsque le printemps vient frapper le sol Coréen. Pourtant, il n’y a que les couleurs chaudes d’un automne bien entamé qui se dessine sous ses yeux depuis leur arrivée. Les pulpeuses courbées en un sublime croissant de lune, et les yeux qui ne savent jamais où se poser.

Sur lui,
Ailleurs.
Mais jamais bien loin de son regard.

La curiosité qui anime le cœur, et les artifices qui explosent dans ses entrailles d’un voyage qu’il ne soupçonnait pas. D’une bonté qui semble encore sommeiller dans l’esprit de celui qui prend plaisir à le torturer, Hyo ne connaît que les paroles froides, les mots durs qui viennent rouvrir des plaies d’antan. Et de ces maux, il ne pourra jamais guérir, car il est marqué au fer rouge, à jamais. Les mains de ce démon qui tendent à graver la chair, prisonnier des sentiments qu’il n’a jamais su contrôler.

Quand est-ce que tout a commencé ?

Quand est-ce que j’ai commencé à croire à ces louanges qui ne sont ;
Que misères.

Et il aimerait mentir en disant qu’il est apaisé comme torturé à ses côtés. Mais ne sonne là, qu’une terrible vérité. Alors il se laisse porter. Qu’importe si ça fait mal. Qu’importe si les larmes coulent lorsque la nuit vient embraser les palpitants, lorsque les étoiles s’écoulent sur les joues épuisées. Hyo ne veut que lui. Tant qu’il est là.

Tant que tu es à mes côtés,
Tout ira bien.

Et dans ces rues, il vagabonde l’enfant, ne sait où poser les yeux depuis qu’ils ont foulé le sol. Le rire qui ne cesse de s’échapper de ses lèvres. « C’est si beau ! » Il pourrait peindre ici, toute la misère humaine. Pourtant, dans le fléau, il n’y a que lui qu’il veut voir prendre forme sur ses toiles immaculées. Des effluves qui caressent son visage, et le regard qui ne sait où se poser. « Tu as faim ? Je veux te remercier, alors je paie le repas ce midi, et ce soir aussi si tu veux ! » Candeur qui le mènera à sa fin, innocence qui lui brûlera un jour les ailes. Car il ose encore croire que tout n’est que paix dans un monde qui ne cesse de s’écrouler, dans les yeux d’un ami qui n’est qu’ennemi de tous. « Il y a un endroit en particulier où tu veux manger ? » Toujours pour le satisfaire,

Toujours pour lui plaire.

Ne vivre qu’à travers toi.

@Yoon Saebyeok

30/07/2020

Paradis éphémère

✩ *・ﾟ⊹‧₊・ﾟ

Et le temps avait fait les choses, sur les rives divergentes, comme les astres qui s'étaient percutés, dans ses opales si immortelles. Ô qu'il ne pouvait qu'admirer les beautés environnantes, sous un visage qui, souriant, le rendait sans doute beaucoup plus doux qu'il ne l'était. Mais qu'était-il finalement si ce n'est qu'un gamin en peine qui ne savaient plus comment réagir avec les autres ? Lui qui tentait sans doute de se racheter de ces envies de fissurer les rêves dans les cœurs de ceux qui l'entouraient. Et créature bien fragile qu'il l'avait suivi, sur l'île des désirs où le bleu régnait de part et d'autres de falaises encombrées. Peut-être que l'entraîner dans le berceau des vices, ne ferait que le briser un peu plus : longue descente vers les Enders incompris. Et pourtant ils naviguaient sur ces terres étoilées, en sa compagnie, en ses doigts qui ne faisaient qu'effleurer l'idée de le garder un peu plus proche de lui. Et les rires s'évadaient, dans ces rues si douces qui lui rappelaient souvenirs d'enfance, et les sourires brillaient comme les étincelles d'un bonheur beaucoup trop étrange entre ses lippes venimeuses. Lui qui ne savait qu'assouvir les nécroses des mots dans le creux des paumes de ceux qu'il appréciait secrètement.

Et peut-être que les sourires auraient pu peindre son visage, à celui qui se retenait de fixer tendrement celui qui semblait s'émerveiller de tout. Gamin qui à ses côtés, libérait les larmes et les sourires amères, d'un démon beaucoup trop agrippé à sa proie. Mais il était heureux, de voir que son choix semblait faire rayonner celui qu'il voulait combler et briser. "Si ça te plait tant mieux. J'aurais pas supporté t'entendre geindre de toute manière...", car tout était bon pour venir briser les douceurs d'un ange aux ailes déjà évincées. Merveilles si délicates pour celui qui ne voulait que semer le désastre sur son passage; démon des parages le plus catastrophique au monde. Alors proposition faite, pour celui qui le charmait de ses envies bien sympathiques. "Me remercier ? En mangeant ? Et bien...Mouais. Pourquoi pas. Tu aimes les fruits de mer ? Y'a un bon restau normalement qui est près des côtes....Enfin... Si t'aimes ça. Sinon y'a des trucs de grillades..."
Et il n'était pas compliqué lui, car tout ce qui se mangeait lui convenait, mais il s'amusait de ces réactions pourtant bien égayée, alors qu'il traînait avec sans doute la personne la plus dangereuse de l'île.

((car il n'en restait pas moins avec des épines))

"Toi. Tu veux manger quoi ?", question renvoyée alors qu'il arpentait déjà les rues de ses prunelles si violentes et explosées. "Pas que je prenne en considération tes goûts sans doute déplorables...Mais quitte à ce que ça me plaise autant que je t'entende pas râler pendant le repas. " Car cette île regorgeait de plaisirs gustatifs et visuels, autre qu'un gamin en émoi devant boutiques et ruelles. "Puis pas besoin de payer le repas...Je peux très bien le faire. Après tout je t'ai tiré ici que tu le veuilles ou non. A moins que je fasse si pitié pour que tu souhaites m'inviter ?" qu'il s'approcha en souriant, ne faisant que le taquiner de ses mots désagréables. Car les cieux pourraient bien tomber sur eux, qu'il ne cesserait de le regarder lui, astre le plus brillant d'entre tous à ses prunelles sans vie. "Autrement les plateaux de fruits sont excellents en général...Enfin à moins que tu sois capricieux sur ça..." Haussement d'épaules alors qu'il l'entraînait, naviguant entre les rues délicates et parfumées d'un jour bien éclairé. Beautés éclairées, sous les opales de ceux qui y croyaient encore. Lui disparaissait, sous ses lumières qui se propageaient. Mais les sourires se confondaient sous la haine apparente qui à ses côtés s'éteignaient calmement.

((Car il n'y avait que lui, pou réussir à calmer ses ardeurs.))

@Cho Hyo

28/07/2020

Paradis éphémère

✩ *・ﾟ⊹‧₊・ﾟ

Des souvenirs plein le crâne ;
Il voudrait ne jamais oublier ces moments.
Il voudrait que le temps soit immortel, au moins pour cette fois.

Et que les corps restent à jamais dans cette bulle de paix, à se chercher jusqu’à se retrouver avant que le chaos ne frappe. Que les mots dépassent les pensées ( mais jamais aujourd’hui ), que les langues osent enfin avouer les péchés, et que les sentiments s’envolent dans les cieux jusqu’à purifier les cœurs sombres. Jusqu’à le sauver de ses chaînes qui le retiennent prisonnier au fond du tartare. Sae, et le cœur se crève de le voir ainsi sans pouvoir connaître un passé qui semble peser au-dessus de lui.

Mais me laisseras-tu te sauver ?
Si tu prends ma main, juste une fois.
Me donneras-tu une chance ?

Des corps qui se balancent, dans ces rues dont il ne connaît rien, pourtant, il se laisse porter par les effluves, par la beauté d’une île inconnue, seulement contée dans les légendes. Mais il voudrait en connaître les merveilles de ses lèvres, il voudrait qu’il lui montre les joyaux d’une terre oubliée. Des rires qui s’envolent et le cœur qui implose d’une chaleur, d’une bienveillance qu’il avait peur de ne plus jamais ressentir. « Moi geindre ? Jamais ! » Qu’il s’exclame alors que les yeux brillent de bien des astres, un bonheur qui consume ses entrailles. Et ses mots qu’il lui glisse, indécis quant à la proposition, choix qu’il ne prendra finalement pas alors qu’il laisse la décision à Hyo, remerciement bien maigre alors que le voyage signifie tant à ses yeux, prunelles qu’il ne décroche pas de lui, jamais bien loin. ( Car j’ai peur de te perdre dans la nuit. ) « Les fruits de mer, ça me va, ne t’en fais pas. » Pulpeuses qui se courbent en demi-lunes alors qu’il continue son chemin à ses côtés, toujours bercé par ses paroles.

Jamais douce ;
Cœur fragilisé, mais jamais le courage de le quitter ;
De tout briser.

« Hey, tu me fais pas pitié puis je vais pas râler, je commence à croire que tu me connais un peu trop mal… » Fausse mine boudeuse alors qu’il ne peut pas réellement lui en vouloir. Il a toujours été comme ça, d’aussi loin qu’il s’en souvienne. Et les mots sauvages d’antan qui reviennent balafrer le cœur de leurs épines, lèvre mordue alors qu’il chasse rapidement ces pensées pour ne pas tout gâcher. Le regard qui se pose sur chacun des restaurant jusqu’à en repérer un bout de la rue, face à la mer, et ses yeux s’illuminent de nouveau de toutes les merveilles du monde alors qu’il le pointe du doigt. « Là-bas, allons manger là ! » Et il ne lui laisse pas le temps de refuser alors que le corps s’élance, les pas qui frappent le sol dans leur course folle, folie des grandeurs dans l’esprit de celui qui ne grandira jamais. Quelques regards derrière lui, de peur qu’il ne le suive pas, de peur qu’il ne soit plus là. ( Ne me quitte jamais, même lorsque les étoiles ne brillent plus. )

« Tu devrais profiter aussi durant ce voyage, laisse-moi te faire plaisir. » Rougeur aux joues, légère, alors qu’il s’approche enfin de lui et qu’ils s’apprêtent à prendre place sur la terrasse, nombre de personne indiqué au serveur alors qu’il ne peut décrocher les yeux de la mer, tout brille, tout réchauffe son cœur, tout comme l’amour qui suinte dans le myocarde blessé.

@Yoon Saebyeok

30/07/2020

Paradis éphémère

✩ *・ﾟ⊹‧₊・ﾟ

Et il s'amusait de ces réactions si divines, car rien ne pourrait le plus se languir que celui aux facettes si douces, que celui qu'il voulait garder pour lui seul. Ô oui, possessivité maladive, en plus d'être de ces créatures qui voulait dévorer les âmes en paix. Mots charrieurs, rieurs, de tous les maux existants : sans doute aurait-il préféré avoir quelqu'un d'autre à ses côtés, le plus vieux, car lui ne pouvait pas être parfait, lui ne pourrait pas être ce qu'il désire d'une vie si fade de couleurs. Et les astres se moquaient bien de son avis à lui : faire souffrir les autres, c'était tout ce qu'il avait mérité dans cette vie médiocre, mais peut-être était-il finalement cette étoile qu'il attendait, celle qu'il pourrait martyriser, ~~aimer~~, jusqu'à ce qu'elle ne se rende que fréquenter les démons n'était en réalité qu'une très mauvaise idée.

((car lui était de ceux à brûler les ailes des plus magnifiques pour le regretter ensuite.))

Alors il souriait, celui qui ne le faisait que rarement : car sur les visages n'étaient qu'inscrit que haine, encore et encore, jusqu'à ce que tout ne se répète, jusqu'à ce que ne rien ne parte en vrille. Et il était ravi au final, de pouvoir le chercher ainsi même si cela n'allait sans doute pas durer éternellement. "Partons sur ça alors. Au moins on aura du chois." qu'il marmonna comme pour confirmer, regard las qui pourtant avait hâte de pouvoir tout simplement se délecter des saveurs d'un séjour à deux. Regard se baladant, comme pour simplement se perdre sur ce visage si doux; il se perdrait sans doute plus discrètement dans les rues sombres, que sur les traits délicats d'une présence beaucoup trop plaisant : mais qu'il n'avouerait jamais. Car les mots ne sortiraient pas d'entre ses lippes nécrosées, mais de ces gestes beaucoup trop fins. Main s'élevant pour tapoter sa tête, faisant mine de ne tout simplement pas s'intéresser à lui, il haussa les épaules. "Ou peut-être que justement : je te connais assez pour savoir ce qui te mettra en boule et ce qui ne le fera pas. Prend pas tout au premier degré. Je vais croire que c'est toi qui me connais mal après." Retourner le jeu, alors qu'il était sans doute le seul à le connaître aussi bien. Car il n'y avait que le plus délicat des astres qui n'avait osé s'attacher à la pire des ordures; et pour cela, il lui en devait sans doute beaucoup plus qu'un simple remerciement : qu'un simple repas.

Doigt pointé, intérêt piqué, alors que les yeux ne purent qu'observer ce corps glisser sur le bitume comme pour rejoindre les archanges. Et les yeux brillaient, et les yeux essayaient de se détourner, alors que les regards se rencontrèrent et qu'il pressa un peu plus le pas sans pour autant accourir. Léger geste de la main comme pour valider son choix, vague sourire doux, qui ne reflétait là que de loin ses émotions. Car il ne disparaîtrait pas, lui, il ne se volatiliserait pas. Escroc qu'il n'était pas alors qu'il s'abattait de ses mots : différences valables pour ceux qui voulaient bien essayer d'y voir les similitudes. Visage bien plus proche de la pâle figure revenue à ses côtés, sourcil qui se hocha sous ses mots, il pouffa légèrement : non pas de moquerie, mais face à ces mots si facilement détournables à son profit. "Fais gaffe à tes mots. Je pourrais te les faire regretter en quelques secondes." qu'il commença avant de rapidement se reprendre pour ne pas le laisser croire le contraire, "Etre ici avec toi me fait bien plus plaisir que tu ne peux le penser. Et ça me suffit amplement. Pense à toi avant de penser aux autres.", conseil que lui ne suivait plus. Du moment qu'il pouvait le voir sourire lui. Pourtant l'océan capta ses opales, merveilles sans fin, et lui, se laissa guider et installer sur ces terrasses au soleil bien timide. Et sans doute préférait-il contempler ce qui se trouvait en face de lui plutôt que les risibles paysages que lui ne connaissait que trop bien. "Tu veux boire un truc ? Apéritif ? Je pourrais très bien commander du vin mais sûr que de si bonne heure ce soit la meilleure des choses.", alors que cela ne ferait que l'enivrer dans ces envies qu'il essayait de raisonner, lui qui sombrait un peu plus de ce myocarde dépravé.

Alors il commanderait : plateau garni de toute choses, suffisamment pour deux et tous les goûts. Ô lui ne s'était pas pensé pouvoir éprouver autant pour de simples mirettes. Il s'en était réduit aux faiblesses des cœurs, alors qu'il s'était juré ne vouloir dépendre de personne. Mais sans doute qu'il ne se rendait pas compte; lui, de son effet sous ses sourires joyaux, comparés aux siens bien trop amères. "T'as pas choisi le pire des endroits je dois dire. T'aime vraiment la mer hein ?", alors que lui ne l'observait pas, cette eau bleue. Paysage qui se composait d'un unique visage : celui qu'il avait devant les yeux, seule chose qui le captivait, seule chose qui faisait briller ces prunelles immondes.

((ô mais il n'y a qu'avec toi que je veux rester.))

@Cho Hyo

28/07/2020

Paradis éphémère

✩ *・ﾟ⊹‧₊・ﾟ

Et les chimères dansent sous ses yeux ;
Les nymphes caressent son visage d’une candeur légendaire.

Cœur bousillé, ~~qui es-tu Hyo ?~~ Pour qui est-ce que tu te bats encore ? Myocarde destiné au pire des démons de ces limbes sombres, elles qu’il foule encore et encore sans jamais savoir où ce funeste chemin le mènera. ( Ô, bel archange, tu aurais dû fuir lorsqu’il en était encore temps. Tu n’aurais jamais dû le laisser posséder ton âme. ) A jamais prisonnier d’un destin aux merveilles sombres sans qu’il ne parvienne à se défaire de ses chaînes. Sae qui tisse ses étoiles du chaos dans ses yeux, trace cette route rayonnante jusqu’à son cœur qui ne bat que pour lui ; à jamais. Gamin massacré, par ces paroles fatales. Gamin épuisé, mais pourtant, il n’abandonne jamais. Les espoirs oubliés.

Mais lentement ;
Renaissent dans l’esprit fragilisé.

Des enfants qui valsent dans les cieux ; sur les pavés de la ville, île aux mystères qu’il aimerait tant percer à jour, tout comme lui, dont il ne connaît rien si ce n’est que cette colère qui brille dans ses yeux, cette violence qui l’accompagne jour et nuit, qui épouse ses pulpeuses jusqu’à faire jaillir le venin putride. Il n’a pas tort, Sae. Hyo ne le connaît pas si bien que ça, pourtant, il aimerait, frôler un passé qui semble hanter, caresser les songes contre son visage faussement angélique. Connaître toutes les saveurs qui bouillonnent en lui ; comme se nourrir de l’amertume qui perle de ses lippes enfantines.

Les mots qui charment, les paroles qui épousent l’âme alors que le regard se dépose sur l’être aimé dans le plus grand des secrets, sourire joliment dessiner sur ce visage candide, Hyo, le soleil qui ravive chacun de ses traits. Les divines qui voudraient s’éprendre du gamin, mais lui n’est attiré que par un seul cœur. Les joues qui se maquillent d’un rose léger alors que le regard se met presque à le fuir, rire doux et mélodieux qui s’échappe de ses lippes. « Peut-être que je veux penser à toi avant. » Vérité semi-avouée alors qu’il jette son attention sur les passants avant de faussement se cacher derrière la carte des plats, lèvres pincées avant qu’il ne daigne le regarder de nouveau, pulpeuses timidement courbées. « Commandons une bouteille au moins, pour l’occasion. » ( Ou bien pour lever mon verre à un amour jamais mérité. ) Avant que la tête ne se tourne vers l’océan où le bleu merveille vient faire briller les orbes sombres, là où il voudrait noyer son désespoir et les sentiments qu’il ne pense pas réciproques. Car après tout, il n’est qu’un simple idiot que l’on est incapable d’aimer. Il en est persuadé. Léger hochement de tête lorsque les mots viennent chanter à ses tympans. « Oui. Je suis né et j’ai grandi à Séoul, alors en arrivant à Busan, j’ai cru voir la plus belle merveille du monde. » Et la mémoire se rappelle, chacun de ces moments où il rêvait de caresser la nymphe bleutée, de fondre dans ses bras pour ne plus jamais s’en échapper. Fantasme d’un enfant, la tête dans les étoiles. « Et toi ? Tu l’aimes ? » Raconte-moi, dis-moi, tout ce qui te fait vibrer au fond de tes entrailles, ce qui te fait tant vibrer. L’attention qui se reporte de nouveau sur le blond alors que ses doigts finissent enfin par lâcher la carte. « Le plateau de fruits de mer, ça sera parfait, non ? » Car avant tout, il veut que Sae puisse apprécier également le voyage, il ferait tout pour le voir sourire sans jamais s’arrêter. Il ne peut que l’imaginer dans ces rues, gamin d’autrefois qu’il n’a jamais connu, enfant du chaos pourtant, il l’imagine tout autrement. « C’était comment, de grandir ici ? » Qu’il questionne enfin, de peur que la question ne soit trop déplacée.

Mais qu’importe ;
Pour lui il serait prêt à se prendre la foudre.

@Yoon Saebyeok

30/07/2020

Paradis éphémère

✩ *・ﾟ⊹‧₊・ﾟ

Diamants dans les pupilles des plus frêles créatures, qui de ces myocardes nécrosés n'en avait choisi qu'un seul pour délicate pierre : ô il était maudit le gamin qui ne voulait que posséder les innocents. Pourtant, faiblesse d'esprit qui le menait à palpiter sous les sourires, silhouette qui se décomposait sous les lueurs astrales et qui illuminait ses prunelles bien trop livide. Alors il se permit de le détailler longuement, comme pour graver les formes dans ces pensées si abstraitement remplies de son visage rayonnant. Car il pourrait s'en brûler les ailes, même si les nymphes n'avaient fait que les réduire en cendre sous les jougs des pléiades nocturne. "Penser à moi ? T'es bien entreprenant dis moi." qu'il murmura doucement avant de le voir se cacher derrière les pancartes culinaires. Léger rire qui le prit alors, sans qu'il ne put le réfréner, il hocha alors la tête en venant poser son visage au creux de sa paume. "Du blanc ?", sucre qui se répandrait dans les veines comme pour annihiler les néfastes venins qu'il tentait de garder ranger sous ses allures de douceurs. Ô mais il ne fallait pas s'y tromper, car il y avait sûrement que pour lui qu'il se montrerait docile : monstre décharné qui embrassait les lumières pour les garder à la surface.

Regard noyé, sur les profils éblouis par les océans, lui ne se préoccupait que des beautés réelles : non des horizons et espoirs brisés qu'il n'observait que de loin. Comme les lumières éblouissantes qu'il ne méritait pas. Mémoire au travail, pour se mémoriser les paroles des anges à protéger. "Si je l'aime ? De loin. J'ai toujours vécu avec et pourtant je ne fais que la contempler, la mer. Moins je m'en approche mieux je me porte. Même si j'aime bien m'y promener de temps en temps." qu'il haussa les épaules avant d'hausser un sourcil. "Enfin je fais aussi des exceptions quand je veux y balancer des gens.", et pour toi aussi, simple constat qui n'était fait que pour détendre la chose, car il ne nier pas le fait qu'y retourner en sa compagnie devenait tentation infinies. Balades sur les sables chauds qui insufflait les plus grandes passions. Prunelles qui dérivèrent sur l'eau azur, il pencha la tête en fermant un peu les yeux. "Ca sera parfait. Puis si t'as encore faim on pourra prendre un dessert." Doigts qui s'élevèrent pour interpeler l'un de ces serveurs qui voudrait bien les servir, il laissa alors les paroles dérouler sous les bouteilles et plateau demandés.

((pour pouvoir le faire sourire comme il pouvait.))

Attention pourtant revenue sur le gamin sacré, doigts fins tressautant sur les établis de bois, il baissa un peu les yeux en se recalant contre sa chaise. Car les souvenirs étaient amers, car il ne voulait qu'assouvir les curiosités du plus doux. Alors il se souvenait des rues, il se remémorait les années bafouées : sous les injustices au grand jamais avouées. "Ca t'intéresse vraiment ce genre de trucs ?" qu'il l'observa délicatement, en se penchant un peu vers lui pour capturer les prunelles divines. Lui dire ce qu'il était, que le démon n'était en réalité qu'une perle irrégulière. Sans doute ne voulait-il pas attirer ses pitiés, que lui évitait depuis tant de temps. "A vrai dire... J'ai pas passé beaucoup de temps ici. J'étais trop jeune. Mais j'ai passé pas mal de temps à traîné sur les falaises. Je veux pas te dire de conneries, mais j'imagine que quand tu tombes dans la bonne famille ça doit être cool.", vagues souvenirs dont il ne pouvait que penser. Photos de famille risibles, après-midi solitaires, où les regards n'avaient fait que se planter sur le plus vieux de son espèce. Etre parfait, que lui n'était pas.

car les ombres,

s'étaient emparées de lui bien trop vite

Pourtant il avait accepté d'y revenir, juste pour lui, juste pour les voir briller sous les éclats marins qui le rendait si délicat à son égard. Mais où était-il passé, celui qui s'affirmant n'en avait que faire de ceux qui l'entouraient ? "Je t'y emmènerais si tu veux. Sur les hauteurs. Y'a aussi des cascades par là. A moins que tu ne préfères aller faire un tour sur la plage ? Y'a des coins tranquilles, surtout le soir.", mais lui connaissait les secrets qui faisait chavirer les âmes, alors qu'il ne voulait que le voir s'épanouir sous les amours incompris. Verres qui se remplirent, quand les mains d'un serveur dérangea sa contemplation discrète, qu'il remercia pourtant tout doucement d'un simple hochement de tête. Car il n'était pas agréable, "Hmm...Voilà. Trinquons au fait que tu suives les gens n'importe où." qu'il leva délicatement son verre vers lui en souriant finement. "Merci d'être venu.", murmuré au bout des lèvres comme pour rétablir les vérités bien trop souvent non-dites. Pour une fois, les paroles se libéraient, par peur de le faire fuir, par peur de le perdre : car si précieux, il pouvait glisser entre les doigts des plus désastreux.

((pour simplement le faire rester à ses côtés.))

@Cho Hyo

28/07/2020

Paradis éphémère

✩ *・ﾟ⊹‧₊・ﾟ

Éducation des dieux ;
Caressé par les anges dès son plus jeune âge ; fils de ceux qui brillent dans les cieux ;
À la hauteur des jardins d’Eden, Hyo est joyau dans un monde qui ne cesse de s’effondrer, les démons qui rodent, les vilains qui embrassent les damnés ;
Embrasent les ambitions jusqu’à les faire pourrir dans le fond de leurs entrailles. L’enfant devient homme seconde après seconde, mais la candeur persiste dans l’esprit ; les traits du visage toujours enfantins, car rien ne semble pouvait le faire faiblir, Peter Pan a frappé l’âme ;
La peur de grandir ( la peur de tout perdre )
Et peut-être au fond ;
La peur de te perdre toi.
Les mots volent dans les cieux ; des vérités jamais avouées pourtant évidentes ! Mais Hyo ;
Ô Hyo, il craint trop de le voir s’enfuir à la connaissance des sentiments éternels car jamais éphémères ( pas pour lui ; à se croire maudit, frappé par l’évidence ). Sourire frôle les lèvres alors qu’un rire souffle s’en échappe, le cœur palpite, le cœur se bat pour ne pas imploser des merveilles incontrôlées. « Oui, du blanc c’est parfait. » Parce qu’il a besoin de cette douceur dans ses veines comme sur les lippes qui ne cherchent que la douceur ; jamais l’amertume.
( ~~Quel goût ont les tiennes ?~~ )
À demander au diable s’il peut y goûter ;
À supplier la faucheuse de le laisser sombrer dans son enfer. Car il sait que Sae y réside, presque roi, prince à la couronne brûlante des flammes ( à se brûler les doigts contre ta peau ).
À se blesser à chacun de leur contact, car il brise, déforme, embroche le myocarde jusqu’à le faire sien ; jolie petite marionnette, n’appartient qu’à un démon marqué par le diable ;

Jusqu’à ce qu’il devienne lui-même sa propre malédiction ( se perdre en enfer, à la poursuite de toi ). Il se berce de ses mots comme de ses illusions, le sourire qui fait courber les demies lunes, comme l’échine se courberait pour lui, l’atteindre entre toutes les étoiles, la main se tend sans jamais parvenir à s’emparer de lui ( car il éclate en tant de morceaux ). Rire mélodieux, le bonheur qui pétille dans ses yeux à ces histoires qu’il lui conte, pourtant un brin de solitude ;
Tristesse dans cette nostalgie purulente. « Je vois. Mais évite de te retrouver balancé dedans en cas de vengeance. » Ne souille pas les beautés immortelles que porte ton visage ; laisse simplement ton sourire naître.
Tête qui s’agite à la mention du dessert, comme un gosse, l’envie de ne jamais grandir. « Oui, parfait ! » Mais nul besoin de le préciser davantage. Ces moments à ses côtés sont déjà bien plus que suffisants, les sucreries ne pourraient jamais combler les joies offertes durant le séjour. Mais innocence qui traverse ses veines, ne connaît pas tout le passé de l’être sombre, l’imagine heureux ( image pourtant trop sombre ) ; à courir sur les plages de l’île ;
Mais pourquoi est-il seul dans chacune de ses pensées ?
L’envie de l’accompagner, le rejoindre, le poursuivre sur le sable chaud jusqu’à lui offrir les plus belles roses.
« Je m’intéresse à toi. » Confidence comme à moitié avouée, sourire toujours vivant, se laisse bercer par ses paroles, jusqu’à ce qu’il se brise, à l’amertume de sa voix, à ses mots presque victimes d’une vie, la lèvre se mord doucement. Se sent coupable d’être né dans cette bonne famille, de n’avoir jamais manqué d’avoir, alors il ne peut pas imaginer la douleur qu’il a pu vivre ;
Il ne pourra jamais se mettre à sa place ;
Silence imposé, car il ne sait quoi répondre, il voudrait le comprendre sans jamais y parvenir. Simple hochement de tête aux propositions, le visage qui retrouve lentement, un peu de sa lumière et les lèvres se courbent de nouveau. « On peut tout faire, je veux aller en haut et aussi sur la plage le soir. » Partout où tu iras, ma main ne te lâchera jamais ( car dans le noir j’ai peur de mes propres démons ;
Mais jamais de toi ).

Liqueur qui transporte, danse dans les verres alors que les doigts en prennent possession, le regard qui se plante dans le sien alors qu’il lèvre doucement son verre, de peur de tout briser ou de lui-même se briser, lèvre qui se mord à la vue de lui ; rire délicieux. Charmé d’un nouveau sourire sur les lèvres du plus jeune, tente de cacher ses rougeurs sans y parvenir, et il tombe trop vite, trop violemment dans les cieux sauvages et amoureux. « Au fait que je suive n’importe qui. » S’encre dans l’esprit ;
Comme les mots qui suivent, remerciement qui ne devrait être alors que le regard se met à fuir, de peur d’être mis à nu ; que les sentiments soient découverts. « Ne me remercie pas. » Simplement ;
Plats déposés sous les yeux, moyen d’échapper aux vérités alors que la gourmandise naît sur les pulpeuses, le regard qui rejoint le sien. « Ca a l’air délicieux. » Parce qu’il le pense ;
Malgré la boule au fond de son estomac.
Il voudrait plus ; plus de lui ;
Plus de bonheur, faim jamais rassasiée. « Bon appétit. » Et il tente peut-être le diable lorsqu’il dépose dans l’assiette de Sae ces merveilles salées sans réellement savoir ce qu’il aime ;
L’envie d’être juste suffisant pour lui ; mais ne sait jamais quand il en fait trop.

@Yoon Saebyeok

30/07/2020

Paradis éphémère

✩ *・ﾟ⊹‧₊・ﾟ

Désastre éternel, qui sous les regards faisait imploser les myocardes sans faille. Mais qui était-il, si ce n'était qu'un ange du désespoir, pour se permettre de venir poser les yeux sur le seul qui semblait bien trop innocent pour comprendre qu'il fallait rester à l'écart : de ceux de son espèce. Alors les douceurs f u t i l e s viendraient combler les appétits indigestes, qui de leurs envie de liqueurs sucrées viendraient essuyer ses envies de s'enfuir avec lui; car ô seul les délicatesse de celui bien plus inconscient ne pourraient le faire retomber dans les peines douloureuses. Blanc commandé, comme pour venir oublier les raisons qui l'avaient poussé à venir ici, sourire discret sur les pulpeuses qui ne se faisait que rare sous les lumières du jour. Et peut-être que les Enfers avaient enfin décidé de lui offrir ce repos que seul les plus dociles méritaient sans encombrer les destinées fugaces. "En cas de vengeance ? Pourquoi, t'as envie de me balancer dans l'eau ?", car sous les rires précieux, lui était prêt à tout pour épouser les grâces du plus souriant. Mais lui ne ferait que couler sous les indomptées : car il n'avait que la maîtrise de la colère à son échiquier; pour se faire submerger par les indélicates eaux nocturnes. "Encore faut-il que t'arrives à m'attraper. Mais passons.", même s'il comprendrait qu'on ne veuille que venir se débarrasser des immondices certaines.

jusqu'à en faire pleurer les cieux;
de ces ridicules pléiades;
dont lui seul délivrait les poisons.

Réactions bien trop douces, quand le nom des sucreries évoquées, ne firent que faire imploser les astres dans les opales d'un gamin bien trop concilient. Car lui ne pourrait se contenter que de venir effleurer les amours de celui qu'il ne voulait faire que suivre : sans briser plus longtemps les constellations définies. Ô confessions irrégulières, quand sous les passés enfouis lui ne voulait cacher que les méfaits du temps. Mais misère des plus souriante, quand les doigts n'auraient voulu que venir effleurer les siens, sous les m e n s o n g e s qu'il proférait, sous les pensées qu'il dissimulait. Prunelles se relevant quand les poèmes ne faisaient que sortir d'entre ses lèvres : réalité qui le frappait sous les innocences naïves. "Ah oui ? T'as de drôle de centres d'intérêts dis moi.", qu'il esquissa un faible sourire avant de rejoindre ses bras contre son torse immaculé. Mais il les observa, ces sourires qui d'un éclat perdu n'avaient que se décomposer. "Me tire pas cette tête, je veux pas de ta pitié.", car lui n'avait fait que lui partager un bout de ce qu'il voulait bien lui dire : comme pour s'ouvrir simplement à lui sous les mirages insolents. Divergence des regards mais harmonie des myocardes dissimulés.

((les mots seulement pour lui.))

Pourtant il se retrouvait là, à ne savoir que faire de ces silences improbables : car sans doute ne s'était-il pas imaginé que cela le toucherait autant. Mythes inconstants qui ne faisaient que s'instruire de ces paroles qu''il avait bien pu lui porter, alors que pour une fois les nécroses ne venaient se répandre que dans les humours incertains. Propositions faites : comme pour le faire s'éclaircir de nouveau sous les rayons bien plus éblouissants. "Alors on fera tout ça. Si ça te fait plaisir.", prêt à tout pour rester à veiller sur lui. Car les yeux ne voulaient pas se détacher de le détailler, de venir contempler les traits bien trop doux : j o u r et n u i t sans ne plus se cacher. Comment échapper aux emprises de ce que lui voulait éviter, sentiments dont il aurait bien aimé se débarrasser en le martyrisant ; sans se douter une seule seconde que l'attachement ne se faisait encore plus que présente.

Doigts autour d'un verre qui trop précieux pouvait exploser contre les rages permanentes, délicatesses insistantes de celui qui lui faisait face sans ne jamais faillir de ses rires vivants. Tintement sous les mots : yeux dérivés quand les épaules ne faisaient que se hausser. Cacher les envies secrètes de celui qui ne l'oserait avouer qu'il lui devait sans doute beaucoup trop. Ô fugacité des sentiments qui lui venait lui rappeler qu'il n'était plus rien ; juste faiblesse qu'il voulait écarter et terroriser. Attente de ces plats salins aux cristaux marins, yeux qui ne firent que croiser les siens comme pour ne faire qu'approuver, il s'y perdit quelques secondes avant de fuir sur les plats. "Hmm. Ca l'est sûrement. Bon appétit.", qu'il marmonna avant que le regard ne se soulève : interrogation visible sous les gestes irrationnels. "Qu'est-ce que tu fabriques tss...Mange au lieu d'essayer de faire le mignon. T'as pas besoin de ça.", qu'il était déjà pourtant celui en face de lui : bien trop troublant. Et les mots ne suivaient pas, car il savoura en premier les cadeaux du divin sans ne lui adresser un regard perturbé.

car il n'y avait que lui ;

pour le faire se perdre entre les douceurs ;

qu'ils voulait effrayer.

Mais lui essayait de dissimuler les rougeurs : car les attentions le touchaient un peu trop. Risibles poisons stockés, pour se laisser attendrir d'attitudes bien trop romanesque. "Alors ça te va ?", car lui se régalait de ces sels au coin des lippes. Regard fuyant sous les iris bien trop scintillants, comme pour ne pas se dévoiler plus sous celui qui savait si bien le décrire. "Te coupe pas. Ca serait idiot d'arrêter le voyage là.", car coquillages robustes qui n'essayaient que de se sauver en venant abîmer les quelques doigts bien trop fins. Et lui pourtant, habitudes indélébiles, ne lui laissait pas le choix : de venir goûter à ce qu'il lui posait près de lui. Nacres éloignées, pour ne faire que déposer les chaires vaguement devant lui : et lui rendre les douceurs qu'il avait pu lui faire. "Si t'aimes pas t'auras qu'à laisser. Je les mangerais. Enfin à part si t'as du goût.", qu'il commença, haussant les épaules. "T'étais déjà venu ici ? Sur cette île ?", découvrir encore et encore, ce qui pouvait bien l'intriguer au creux des prunelles, alors que lui se livraient aux faveurs des liqueurs et des océans.

@Cho Hyo

28/07/2020

Paradis éphémère

✩ *・ﾟ⊹‧₊・ﾟ

C’est la chute dans étoiles dans les cieux ;
C’est l’harmonie qui valse, les astres qui brillent dans les orbes sombres et viennent illuminer les cœurs encore enfantins. C’est la beauté d’un monde qui ne cesse de grandir et s’épanouir dans les corps massacré, destin égoïste, ne cesse d’en faire qu’à sa tête lorsqu’il s’acharne sur ces gosses qui n’ont jamais rien demandé.
Ce sont les rêves que l’on préfère détruire ;
Ce sont les espoirs encore candides qu’on regarde s’crever dans le fond du tartare.
Hyo, un peu trop gamin, un peu trop perdu dans ses pensées et dans son propre monde, où l’ami sublime, l’amoureux secret, en reste souverain sans même en avoir connaissance. Pourtant dangereux ; des mots faussement salvateurs, ne sont que les ronces d’une rose trop torturée, las de se laisser approcher ;
Laisse le petit prince caresser ses doux pétales,
Se laisse charmer par la douceur de ses sourires éternels ; car jamais ils ne viendraient à s’éteindre, jamais, car il est repère pour le démon dans les enfers. Et des rires cristallins s’échappent des gorges, qui paroles qui font du bien, réchauffent le cœur alors que sous le soleil de l’île, il se sent intouchable.
Sa présence qui rassure,
Annonce le bonheur ; alors qu’il n’est que malheur dans le fond de son cœur.
« Ne me lance pas de défis, je pourrais bien accepter, tu sais ! » Car il ne cesse de jouer, parfois avec les anges, parfois avec les démons ;
Seulement un seul a su capturer son attention, son cœur, et lentement s’entiche de son souffle de vie, précieux, gamin solitaire semble trouver refuge auprès d’un candide enfant qui traverse les univers, se pose de planète en planète pour trouver le secret de sa belle rose ( et dis-moi, comment puis-je te prouver tout cet amour ? )

Les paroles qui valsent, jusqu’aux tympans, jusqu’au cœur, se gravent dans l’esprit, jamais ne jamais le quitter, des sourires qui naissent et renaissent sur le visage, des rires soufflés, parfois la tristesse qui traverse ses yeux de son voile avant que tout ne soit balayé de ses paroles jamais douces, pourtant il y a quelque chose de spécial derrière elles, quelque chose d’unique.
Quelque chose que seul Sae a le don de lui prouver et offrir.
Il y a une affection certaine, et Hyo aurait presque peur de se méprendre ( car comment peut-on l’aimer ? Lui qui n’a jamais été que rejet pendant tant d’années ). Hochement de tête lorsqu’il semble prêt à tout pour le satisfaire, faire valser le cœur, et les désirs que Sae accepte sans jamais grogner ( à quoi joue-t-il ? ). Gorgées avalées avant qu’il ne se concentre sur la nourriture, celle qu’il dépose dans l’assiette du plus jeune, les lèvres courbées en un beau sourire, concentré à la tâche jusqu’à ce qu’il relève enfin la tête vers le blond, des rougeurs sur le coin des joues, et la malice qui domine dans son regard ( comment lui montrer que l’amour s’y cache aussi ? ).
« Laisse-moi essaye de faire le mignon comme tu dis… Tiens prend ça aussi. » Alors que les couverts déposent alors d’autres merveilles, venant ensuite à se concentrer sur sa propre assiette, la langue qui n’a plus aucune patience pour venir savourer les mets divins. Quelques bouchées avant que les papilles trouvent leur place au sommet de l’olympe, corps qui sautille presque sur place et les mains qui doucement se frappent entre elle. « C’est trop bon !! » Des délices rarement consommés, pourtant, il ne s’en lasse pas, lorsqu’elles rencontrent la langue et ses envies. « Ca vaaa, j’ai pas 5 ans, je sais me servir d’un couteau. » Rire doux ;
Teinté de vermeil occupe l’air alors que les papillons volent dans ses entrailles, à le regarder de temps en temps, la rosée qui caresse ses pommettes, jamais discrets, pourtant heureux ici, là où rien ne peut l’atteindre. « J’aime ça, j’adore même ! Donc je ne te laisserai rien ! » S’exclame le malin, douce insolence embrasse ses lèvres alors que les saveurs salées bercent son âme comme tout son être, prenant soin à ce qu’il mange bien aussi, Sae qui ne doit jamais manquer de rien ;
Encore moins de lui,
Des pensées qu’il gardera secrètes.
« Hm, non. J’ai jamais beaucoup voyagé, tu sais. Mais j’ai hâte de découvrir avec toi. Tu m’emmèneras dans tes endroits secrets, diiis ? » Doucement se penche vers lui, à sympathiser avec le diable en personne, à vouloir embraser tout un enfer, curiosité trop grande, joueur et archange qui n’a pas peur de se brûler les ailes à ses côtés. « J’ai envie de te connaître. Encore plus qu’aujourd’hui. »

Et sous bien des angles.

@Yoon Saebyeok

30/07/2020

Paradis éphémère

✩ *・ﾟ⊹‧₊・ﾟ

Océan d'étoiles entre les prunelles de celui qui, de quelques paroles avait fini par orchestré les jeux incendiaires, ô lui ne ferait que croire aux angéliques mots d'un gamin bien trop innocent : car il était le seul à vouloir le suivre jusqu'aux abysses bien plus chaudes que sous les apparences sombres. Ô brille, encore et encore, dans les tréfonds d'un myocarde suffoquant, comme pour venir sortir les démons de celui en morceaux. Doigts qu'il voulait pouvoir effleurer sans craindre de briser les chairs délicates et p ré c i e u s e s ; sans les empoisonner de ses vices. Un jour peut-être arriverait-il à ne faire fleurir que les joies au lieu d'attirer les nécroses d'un temps révolu. Passer à autre chose, pour ne pas le blesser de ses idylles détruites. Et il riait, face à lui, humour regagné comme une simple victoire ; car il ne voulait pas le voir s'attrister. Alors les sourcils se haussèrent, sous les intrépides commentaires, alors les commissures s'élevèrent, rictus appuyé de ces calomnies. "Ô je ne te lance rien du tout. C'est ça tes risques et périls si tu veux me balancer dans la mer et me noyer." qu'il s'amusa, alors que les iris se faisaient bien plus joueurs. Car qui pourrait l'en empêcher ? Après tout il n'avait toujours fait que dissimiler les peurs pour les faire passer pour force : raté.

éclats de vie;
à rattraper.

Et il lui pardonnerait tout, à celui qui n'avait crainte de venir jouer avec lui : défense baissée, comme pour s'ouvrir un peu plus alors que les esprits ne faisaient que jouer encore et encore jusqu'à disparaître entre les misères certaines. Promesse de lui montrer les vastes cieux ; de lui faire découvrir les beautés éphémères. Et à quoi jouait-il ? Il n'en savait rien. Qui était-il ? Juste un étranger sans doute, voulant pouvoir arrêter de détruire les regards merveilleux de celui qui ne faisait que lui montrer intérêt et douceur. Mais obscur fond, qui lui voulait le faire partir d'ici pour ne pas le rendre comme lui : pour ne pas le blesser de ses stupeurs ignobles. Alors il retenait les paroles, essayant pour une fois de ne pas les laisser se déverser, flots entiers à contenir, de poisons insoutenables. Car il y avait eu les douceurs de déposées dans son assiette, car il n'avait fait qu'avouer tout haut les qualités du plus haut sans réellement les nier. Masque retiré, brisé, pour simplement faire naître les sourires dont il n'avait pas l'habitude, lui. Et sous les mots, il n'avait fait qu'ajouter délices et merveilles sous ses yeux : comme pour l'attendrir un peu plus, alors qu'il ne voulait que résister. "Et en quel honneur tu te montres si généreux ? ", car il ne comprendrait jamais sûrement.

((seulement dans ses iris, il pouvait les voir briller, lui, les étoiles.))

Corps se mouvant, léger rire qu'il tenta d'étouffer pour en reprendre un visage bien trop froid, il observa pourtant les doigts s'entrechoquer, alors qu'il continua de déguster les saveurs incomparables. "Tant mieux. Et arrête de dire n'importe quoi sûr que tu serais capable d'y perdre un doigt.", au vu des excitations bien trop visibles, qui ne faisaient qu'en réchauffer les épidermes de vue. Mots qui auraient pu le faire s'étouffer, nez qui se fronça, il se laissa tenter par reprendre quelques une des perles se trouvant au milieu de la table. "C'est bien dommage. J'espérais que tu n'aimerais rien du tout.", humour plus léger, où les poisons bien que dissimulés essayaient de refaire surface, il pencha doucement la tête en l'observant discrètement. Beauté éphémère qu'il appréciait sans doute bien trop, alors que les éclats rayonnaient, jusqu'à ce qu'il ne s'y prenne pour venir changer les iris de cible sur les horizons bien moins agréables. "Mes endroits secrets ? Pour qui tu me prends, une espèce de type qui connait tous les bons coins ?" qu'il soupira, amusé, avant de hausser les épaules. "De toute manière c'est moi qui décide où on va ensuite. Alors si t'es pas content des endroits tant pis. Je comptais pas t'emmener dans les zones les plus peuplées non plus.", comme pour lui dire qu'il ne voulait rester qu'avec lui, sous les éparses des côtes et sons des mers adoucies à son passage à lui.

Mais le gamin ne savait pas, mais il ne faisait que prononcer les vers interdits : car le connaître revenait à sombrer avec lui. Ô innocence qu'il voulait protéger, de celui qu'il ne pouvait tout simplement que faire fleurir loin de lui. Car c'était ainsi ; lui se connaissait bien trop : capable d'en arracher les pétales jusqu'au dernier pour le laisser faner dans un coin. Alors il aurait aimé ne pas le laisser s'approcher de trop près, car à présent, il ne voulait que l'admirer de trop près : lui, étoiles aux scintillements mélodieux. "Y'a rien à savoir sur moi. Tu sais presque tout, alors essaie pas de fouiner." qu'il planta le regard, finissant calmement son plat sans pour autant le lâcher des yeux. "Alors qu'est-ce que tu veux hein ? C'est pas comme si je t'avais caché des trucs, t'as qu'à demander." qu'il haussa les épaules. Poésies sans charme, que lui ne retenait plus.

"A moins que toi tu sois du genre à cacher des trucs. Je suis censé me méfier ?" qu'il se pencha un peu vers lui, regard concentré pour n'en faire qu'effleurer les délicatesse. "Mais me dit pas. Je préfère apprendre au fur et à mesure même si je suis sûr que t'es ennuyeux et bien trop gentil. Mange et après je t'offre le dessert. Y'a un glacier près des falaises, où ensuite on pourra descendre vers la mer." qu'il expliqua sans réellement lui laisser le temps d'en placer une, commentaire fait alors que Hyo était tout simplement bien plus sage que lui. Nuits que l'un éclairait, tandis que l'autre plongeait dans ses abysses immondes. "Fais gaffe je risque de t'abandonner dans les graviers aussi si la marche c'est pas ton truc. Y'a pleins de recoins sympas.", pour ne venir que rattraper le temps, même s'il l'attendrait toujours : même s'il ne lâcherait pas les doigts de ses paumes chaleureuses.

@Cho Hyo

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