ootd // Rives du Styx ; les délires démoniaques qui pouvaient reprendre à minuit. Hisae a tant tenté de s’enfuir, Ô malgré les cauchemars, l’onirique du désastre. A fleur de peau, les pétales qui ont nécrosé jusqu’aux os. Rien n’a brillé dans ces soirées infernales où les sérénades lunaires se sont abattues à l’échine effritée. à son A M E désorientée. Comme les comètes astrales ;  se brisant sous sa bonté abyssale. Pourtant douleur étoile, sur le nacré - tendresse immaculée, d'une silhouette bientôt vandalisée de dégoût, d'hématome et de  t o u t. Horreur, ou peut-être même les affres durant éternellement, a cœur ; au fond, le désespoir, les heurts. Hisae sous la névrose, Hisae qui prenait peur ( onyx troublé ) la psychose ! L’esprit entaché des frayeurs, Ô jamais les semelles ne s’étaient autant frottées à la souillure du goudron, à ces ruelles attaquées d’une haine bestiale. - - - pluie constellée, de sentiments bien trop mélangés.

Lune qui n’éclairait plus . . .



On ne s’échappait de ces épaves ; monstres dont les codes sont brisés ! Fervente tendance à tout saccager, autant les tableaux architecturaux ( amour chronophage ) pour crier leur douleur sur les murs. Graffitti et à l’instant, coups tragiques de Minuit ! à la poursuite, à suivre le souffle perdu d’un blondinet apeuré sous les instances horribles de la majestueuse - de l’unique, la L U N E et ses dysharmonies sur le monde détruit. Hisae déchiré de vouloir tant hurler, pourtant le monde savait que rien ne pouvait s’échapper. D’entre ses lèvres, mais de ces ruelles lunaires au semblant interdit. Harceleurs, qui le menaçaient si souvent. Ô mais dis-moi, pourquoi ne réponds-tu pas ? faible myocarde ayant tant souffert, mer avide de mélancolie achevant ses derniers bruits. Pas même la boîte rythmique ne résonnait, pris de néant, il avait tenté de se cacher. malgré lui, l’esprit n’avait jamais autant été bruyant.

Enfant rattrapé ! Oeuvre bientôt terminée !

Il croisa ses bras au dessus de son visage, ô pitié, épargnez moi. Gouttelettes cristallines à son minois ternit, alors il avait encore tenté ; de leur montrer, qu’aucun bruit il ne pouvait faire, lui. « Donnes moi ton argent, le pouilleux ! Arrête de geindre, sinon on te termine directement ! » rage blessante, coeur lâchant prise ; Hisae n’allait sans doute plus pouvoir sourire. Visages qu’il avait bien trop vu durant ces quelques jours, démons qui ne manquaient plus de couvrir le corps astral de galaxies dégradantes. Bruits dysharmonieux, gémissements d’un gamin qui voulait leur expliquer qu’il n’avait rien fait. « J-J’ai.. J’ai.. du mal, à… à parler. » dernier espoir, avant de voir la nouvelle étoile tomber. « S’il.. vous plaît. Ne me.. frappez pas.. » et tandis que les coups avaient commencé, tandis que la voix s'était brisée, plus rien n’éclata à l’échine que de légers frissons en entendant une autre voix se mélanger aux autres. Lumière à ses prunelles éteintes, le corps avait parlé ! louanges, à celui qui allait peut être le sauver.

ootd // Nuit écarlate au odeurs de brume, pour celui qui avait travaillé toute la journée. Ô rage du démon qu'il avait accumulé, lui qui avait cette envie de se défouler sous l'éclat et les malédictions des astres le surplombant. Pourtant, il était de ceux qui avaient des horaires de nuit, fort opportun, pour celui dont les paroles sortaient plus vite par moment que sa réflexion interne. Aujourd'hui, ses crises de nerfs ne lui avaient pas offert d'épreuves à surmonter. Quelques clients seulement qu'il avait remis à leur place quand on les regardait de haut, eux employés. Ennui complet à ces heures tardives, lui dont la tête reposait au creux de sa fine paume, il fixait ce dieu du temps, dont l'aiguille tournait encore et encore, et qui était rythmée par l'arrivée de visages qui le gonflait sérieusement. Mais il faisait son travail, lui, qui, d'un regard, effrayait les plus jeune, lui qui d'un regard pouvait les attirer tout autant. Beauté fugace, cachant l'un de ces êtres de la nuit, alors qu'en réalité, il demeuré celui détrôné de tous.

Et la lune avait sonné, l'heure de fermer pour laisser sa place à un énième travailleur de la nuit. Aucun regard, il sortit, pieds enfin dehors sur ce bitume froid, alors qu'il traînait avec lui les déchets d'une journée comme un boulet accroché à la cheville. Sac qu'il balança dans l'une des bennes de l'établissement, il soupira de fatigue, main venant frotter sa nuque délicatement alors que les voix des démons agressaient déjà ses tympans immaculés. Langue qui claqua, sous les menaces, voix plus douces pour laquelle il se prit de bonté passagère et divine, il s'approcha doucement de l'endroit, téléphone à la main alors que le stratège se mettait en oeuvre. Yeux perçant dans la noirceur de la nuit, émeraudes des étoiles les plus appréciables, il laissa ses doigts agripper cet appareil si désastreux que lui même n'utilisait plus. Police, haut parleur, tout résonnait, sous cet astres lunaires de tous les maux. Et lui, dont le chemin venait de se faire perturber par des visages inconnus,  il laissa sa mélodieuse voix décharnée s'abattre sur leurs corps en action. Corps vissé face à eux, dos appuyé contre un mur de la ruelle tandis que ses bras se croisèrent, regard légèrement joueur de ces étincelles qu'il aimait tant faire abattre sur tous. Ô qu'il était vicieux, celui dont la langue s’abattrait d'un sifflement sur ces corps violents.

"Oui~ Bonsoir, je vous appelle à cause de quelques connards qui semblent s'en prendre à un gamin. Ils font peur aux gens dans la rue si vous pouviez-" Paroles prononcées assez fort, de cette voix qui se refléta contre les parois si silencieuses. Et avant même de leur offrir le nom de la rue, il agita malicieusement son appareil devant leurs yeux, s'approchant alors que la femme à l'appareil posait des questions qu'il n'écoutait plus. "Vous voyez pas que vous emmerdez le monde là ? Je serais vous je dégagerais si vous ne voulez pas qu'ils ne tracent mon appel." Sagesse de minuit, regard froid qui s'abattu doucement sur le visage du bambin qu'il avait sous les yeux. Jugement sévère, pour lui qui, à de rares fois, avait ces envies de protéger les plus faibles des injustices. Mais façade à laquelle il ne fallait pas s'illusionner. Ephémérité des étoiles Ce n'était qu'une faiblesse parmi tant d'autres, pour ceux qui pensaient réellement à le considérer comme un sauveur, alors qu'il ne causerait que les malheurs de tous. Dévolu jeté sur cet ange en peine, il soupira, regardant des  idiots qui avaient fuit sous la frayeur de se faire attraper.

Visage perdant son sourire, téléphone raccroché face à ceux qui avaient fuis, il fixa longuement celui à la voix coupée, et dont il ne chercha pas à connaître. "Tu comptes rester sur le sol longtemps ? Reprends toi si tu veux t'en sortir dans les rues. Tu vas pas faire long feu sinon." qu'il articula sèchement, contraire de ses actions à venir envers lui. Venin se répandant, sur cet être faible qui n'avait rien demandé, il ne s'abstenait pas, de lui faire remarquer qu'il le dérangeait. "C'est pas en demandant gentiment que ça marchera. Tu te crois dans un rêve ou ?" Rire qui se voulait mesquin, alors que derrière ces pupilles, il examinait son état avec attention. "Suis moi. Et t'as intérêt à suivre ou je te laisse là à mourir sur le sol.", qu'il lança comme des paroles divines, alors qu'il se mit déjà à rebrousser chemin vers son lieu de travail sans l'attendre. Qu'il le suive ou non, qu'importe. Il le retardait, et lui n'avait en réalité rien à faire de ce gamin amoché. Alors il jetait de simples coups d’œil en arrière, comme pour s'assurer que sa malédiction s'était bien attachée à lui.

ootd // Et jamais il n’avait vu les étoiles s’allumer sous le firmament toxique de ces ruelles, là où les âmes déambulaient - les rêves brisés à leur tête, destinée infâme de leurs désirs souillés. Pluie des astres mirobolants ! fervent espoir qui creuse aux veines, à son esprit de gamin plein de tourments. Orage tumultueux au fond des yeux, navire astral qui s’éclate sous le toucher électrique des tempêtes oniriques. Illusion ! --- car aucune compassion à ce petit garçon, qui tentait vainement de dessiner les sons. Faible présence sûrement, dans ce monde où seulement les plus grands ne brillaient au-delà des espérances. Hisae qui s’effaçait sur les chemins de vie, il n’était que pantin de ses envies, et malgré tout rien n’avait permis à son coeur de survivre. Ô mais qu’avait-il fait aux univers ? Or de pénombre sur la psyché étincelante, qui crise et qui fracasse les corps de son venin illicite. Car Hisae ne vibrait pas seulement comme cette douceur détachée des lèvres, mais aussi pour toutes ces fois où la vie avait giclé à ses doigts ( écarlate - incarnât ) ; faiblesse acariâtre de ses mots qui auparavant criaient comme des insultes à celui qui lui ôta la voix.

Industrie qu’il ne pouvait désormais voir, comme aveugle ! comme les yeux crevés de fiel enchevêtré de haine, d’amer. Acerbités d’une existence de rage, douleur magnifique qui demeurait aujourd’hui comme un espoir de tout changer. Hisae tantôt brisé, Hisae tantôt victime de son comportement réservé. Plus jamais il n’était sorti, Japon aux couleurs des réminiscences de remord ! de ne pas avoir refusé de complaire, myriade sentimentale de sa vie éparpillée sous les instances de la mort. Ô et il y avait cru, à ces fables du monde jamais connu. A ces histoires sulfureuses que la vie n’offrait parfois rien de bon et qu’il lui semblait plus facile de détruire les âmes ( corps de charbon ) combustible d’une rage jamais dissipée. Blondinet immaculé, mais dont l’histoire demeure entachée, période qu’il voulait absolument oublier - car jamais sa douceur n’avait résonné à ces moments là, simplement de haine, essentiellement de problèmes.

Alors les écrans ne l’avaient jamais autant aidé à se détacher de sa réalité ; douleur à jamais ancrée à la peau, à l’organe qui demeurait sujet de ses maux. Années passées sous le silence des mots, une voix qu’il tentait de se rappeler / ou peut être d’oublier, au final, puisque rien n’allait s’arranger.

Puis ; étincelle de luminescence à ses espoirs perdus de revoir le soleil briller dans ces ruelles lépreuses et foutues. Pupilles revigorées de distinguer la silhouette appeler ce qui semblait être les autorités ? Il n’en savait rien, toujours peureux d’entendre les coups le fracasser. Mais il se rendit compte que les paroles de l’inconnu semblaient bien plus faire effet qu’il ne le pensait. Surprise étoilée ; d’un garçon à l’auréole saccagée. Présences démoniaques qui s’étaient enfuies,  enfant de survie - il s’était retourné, pour les regarder partir. Mais très vite, ses prunelles se posèrent sur la personne en face de lui. Méfiant, il l’était, n’osant pas plus s’approcher. Distances prises, et rires entendus, il fronça les sourcils avant de s’approcher et de lui donner une tape à l’épaule le poussant légèrement. Petite vengeance après avoir pris en compte ses paroles désagréables. Geste qui n’était pas si violent, et pourtant l’intention était là. Sa voix ne se dévoilait, il devait sûrement être pris pour un gamin réservé refusant de parler. Attendant que l’autre se retourne, qu’il exprime sa colère, ou bien de l’incompréhension.. Hisae s’était légèrement incliné, pour lui montrer sa gratitude, lui dire merci d’avoir fait fuir ces ordures malgré sa maladresse à lui lancer sa méchanceté.

Mais aussitôt que la tête de l’inconnu se retourna, Hisae s’approcha de nouveau en tirant doucement, à plusieurs reprises sur les vêtements de l’autre garçon. Comportement qui allait l'irriter, certainement, mais il ne pouvait faire autrement. « Je suis muet. » mots colorant les silhouettes de ses doigts qui racontaient tant d’histoire, langue des signes mais surtout, unique façon de faire sortir ses poésies idylliques. Cependant, il s’empressa de prendre son téléphone en continuant de marcher justement pour mieux communiquer. « Je communiquerais comme ça, ça te dérange ? » appareil levé, afin que l’écran soit dévoilé. « Je m’appelle Hisae, merci de m’avoir aidé. »

ootd // Distances prises, pour celui qui venait de se lancer dans une affaire qui le dépasserait sûrement. Silence qu'il avait imposé, par ces quelques mots froids. Réussir à le suivre était quelque chose d'assez complexe, quand on l'observait attentivement. Ses yeux ne brillaient que d'étoiles mortes, alors qu'il fixait le jeune homme à présent libre de toute oppression. Haussement de sourcil, face à un geste qu'il n'aurait jamais pensé. Sans doute que ses rires l'avaient irrités, et c'était le but recherché. Mais son léger coup le fit plus sourire qu'autre chose, en voyant la faiblesse d'un gamin qui ne chercha apparemment pas à s'éloigner de lui suite à cette virulence. Poison néfaste pour les autres, c'était ce qu'il était et il ne cherchait pas à arranger les choses. C'était sûr. "Quoi ? Si t'es pas content va voir ailleurs si j'y suis." qu'il articula ironiquement, bien que le voir s'incliner le fit doucement détourner les yeux. Il n'en avait pas l'habitude, celui aux poings immaculés de méchanceté, pourtant il n'en demandait pas non plus. Ce démon des rues n'était pas non plus un sans cœur, malgré ce que l'on pouvait voir. C'était sans doute pour cela qu'il ne pouvait pas rester les bras croisés face à ce genre de scène. Lui, qui avait autrefois tant envie d'aider les autres et qui s'était retrouvé à les huer.

Et il s'était retourné, ce cauchemar au cœur d'acier, en tête de le faire le suivre. Amoché il était, et sans doute que c'était cela qui allait le perdre, d'aider un gamin dans les rues comme cela. Pourtant il soupira en sentant des doigts s'agripper à son haut pour le tirer avec plus ou moins de force. S'arrêtant alors brusquement en resserrant sa mâchoire, il se retourna sèchement vers lui, irrité. Il n'aimait pas qu'on le touche, ni même que l'on s'agrippe à lui, celui effrayé par le moindre toucher venant d'autrui. Faiblesse d'un cœur trop égratigné. "Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a encore-" qu'il commença avant de plisser des yeux sous ces doigts dessinant des formes dans le vide. Et il ne lui fallu pas longtemps pour comprendre. Comprendre ce que ce comportement plus que silencieux. Il manquait plus que ça. Un peu violent comme réaction, mais il savait que ce n'était en réalité pas la faute du jeune homme et il ne pouvait pas l'en blâmer pour cela. Langage étrange qu'était celui des signes, et qu'il ne comprenait d'ailleurs pas. Venant alors soupirer de nouveau de fatigue, ne s'étant pas attendu à tomber sur une personne qui n'allait pas lui faciliter la tâche, il se remit doucement en route, observant pourtant ce que bricolait celui à côté de lui.

Téléphone porté devant son visage, il freina légèrement pour lire avant de hausser froidement les épaules. "Fait ce que tu veux. J'm'en fiche. Au moins tu me casseras pas les oreilles." Affirmation sans doute blessante, alors que lui y voyait un avantage. Sans doute serait-il plus simple s'il pouvait comprendre son langage, mais le téléphone restait assez efficace pour ne pas trop l'ennuyer. Et encore et encore, toujours la même chose, remerciements écrits, présentation dont il se serait bien passé. Il ne voulait pas faire ami-ami. Après le passage à son combini, tout serait fini. Lui n'était pas du genre à garder contact avec des personnes comme lui. Faible. C'est ce qu'il était, pour le suivre aussi aveuglément. "C'est bien pour toi. On est vraiment obligé de sympathiser ? Puis arrête avec tes remerciements. C'est gonflant.", qu'il prononça sans mâcher ses mots, avant de lâcher dans un soupir plus calme, "Saebyeok." Simple et efficace, pour s'il voulait vraiment nommer ce visage ridicule qu'il avait devant les prunelles et qui allait pourtant disparaître si vite. Après tout il n'était qu'une ombre de la nuit, lui, dont les lèvres ne faisaient que blesser et dont le cœur n'était plus que météores en fusion.

Ses pieds le menèrent rapidement dans son antre, visage se tournant à peine vers son collègue au visage incompris. Et il ne s'arrêta pas, marchant encore et encore jusqu'à entre dans la salle réservée aux employés. Ouvrant en gros la porte, il lui fit un léger geste de la tête, regard le détaillant sans compassion ni pitié. Car ce n'était pas son genre, l'empathie, et il ne comptait pas lui dire non plus qu'une part de lui le trouvait assez courageux en un sens. Non, il devait se montrer le plus monstrueux possible quoi qu'il arrive. "Assied toi là et bouge pas. Touche à rien aussi." Sans même attendre, son corps se retourna, laissant la porte se rabattre en un léger claquement alors qu'il récupéra tout ce qu'il fallait pour compléter un semblant de trousse de soin. Minutes passant légèrement, il revint alors en lui tendant le tout. "Tu peux te débrouiller seul j'imagine ? Si je le fais je te garantis pas que je serais doux." Ton toujours aussi froid, à celui pourtant qui ne lui avait rien fait. Paroles articulées comme d'une évidence, même s'il y mettrait les mains quand cela serait nécessaire. Comme s'il allait veiller sur ce gamin où les galaxies avaient commencé à décorer sa peau, alors que lui, se retenait de ne dire quoi que ce soit. Fragilité débordante, rage filant dans ses prunelles ébènes.

ootd // Lumières lunaires qui décoraient les ruelles abyssales d'une ville aux facettes parfois trop infâme ; légère brise qui effleure les commissures pourvues d'eraflures, et eux surtout à briller sous les instances d'un monde nécrosé par le fiel amer des tourments acidulés. Ils n'étaient baigné que dans un monde concilié par la haine maudite entre les côtes détruites. Ô mais les douceurs à son corps n'étaient harmonieuses - échine où les étoiles effarouchées s'illuminaient sous le toucher aigri des phalanges maudites. Silhouette défrichée qui ne s'imposait en société ! Le plus fort avant tout, le plus faible qui crevait jusqu'au bout. Et pourtant, qu'il ne s'était meurtri de plaintes alors que les coups ont résonné. Juste de la rage qui bouillait entre ses veines abîmées d'horreur ; les couleurs acrimonieuses des méchancetés reprises en chœur. Alors Hisae, il s'élevait aux côtés de l'archange ! Les délires harmonieux de ses nuances angéliques qui s'exclamaient comme les plus adorables tendresses et qui, malgré tout, pouvaient faire pousser ses cornes endiablées. Une existence scintillante qui se tâchait si vite du contraire époustouflant ! Car Hisae il dansait sous les cieux majestueux des Empyrées, gamin des astres - l'esprit mirobolant, assouvi d'espoir.

Et alors le petit il le suit, celui dont la silhouette semblait être couverte de desseins diaboliques. Mais qu'il s'en fichait au final, de ses paroles infernales - puisque quelque part, Hisae brillait aussi de ces sentiments des plus détestés. Période dont la vie ne lui avait gâté que d'un néant cristallin au semblant magique d'une nouvelle destinée.  Avenir fatidique d'un garçon magnifique ; musique qui ne sonne qu'à ses doigts aux mouvements inlassables, Hisae s'était miraculeusement bien débrouillé. Et cela, malgré ces multiples fois où le corps a été détruit par les bousculades de certains. Ô et même le mental y avait succombé, renferme sur lui-même, méfiance excessive envers ceux qui seraient aux alentours. Alors qu'il se faisait violence envers l'inconnu, pour ne pas s'échapper ! Car peut-être qu'au final, il n'avait pas autant de méchanceté ? Une fois qu'il l'aurait aidé, ils ne se verraient sûrement plus, n'est-ce pas ?

Mais si ses lèvres ne semblaient sortir pour l'instant le moindre bruit ; ô il entendait les comètes violentes s'abattre à ses tympans. Ces paroles désagréables, ce comportement infernal ! Malgré tout, rien ne le surprenait, présence qui ne semblait l'effrayer. Car lui-même possédait un ami à l'esprit constellé de tout cela, ami qui était apprécié de tous ; mais ami, qui avait été tourmenté par les affabulations d'une société acharnée.

Alors ses doigts commencèrent à s'activer sur son clavier de téléphone, avant que ceux ci ne viennent une énième fois s'agripper au vêtement de l'autre garçon pour qu'il se retourne. « C'est toi qui est gonflant à vouloir sembler si grand. » et rien n'avait sonné comme un reproche insolent, au contraire, doux sourire à son visage d'ange comme pour le taquiner un léger instant. Petit rire doucement lâché, comportement qui le faisait sans doute rigoler ; puisque lui, il y était habitué à ces petits rois aux couronnes tombées. Et à nouveau il se mit à le suivre, comme un petit toutou perdu dans les recoins de la ville. Politesse envisagée au cas où il rencontrerait les collègues du garçon, mais surtout pour ne pas sembler bien plus étrange. Alors que Saebyeok lui trouva un endroit où s'installer, il le vit aussitôt partir, mais légèrement pris de panique Hisae commença à secouer sa tête pour qu'il ne le laisse seul dans la pièce. « Ne me laisse pas-  » paroles criées à travers ses mouvements de doigts, pourtant il savait que le plus grand ne comprenait pas. Malgré tout, la porte claqua et le blondinet se laissa tomber sur une des chaises présentes. Quelques minutes de plus à passer sous le silence du décors ; Hisae jouait nerveusement avec ses doigts abîmés. Pourtant, qu'il n'était si amoché ? Enfin, il ne s'était encore vu dans les glaces de pêché où les beautés semblaient factices.

Et lorsque Saebyeok ouvrit de nouveau la porte, Hisae s'était levé comme plein d'espoir que la solitude n'allait encore le bercer. Mais les paroles démesurées ; mais le désintéressement du garçon. Ils n'étaient vraiment rien au final, des inconnus aux multiples images. Alors par dépit, Hisae s'approcha et pris la trousse. Légère inclination ; énième façon de dire merci, sans doute que cela allait l'énerver. Comètes pleuvant à l'échine enjouée, de ses doigts encore tremblants il ouvrit le trésor a la douce médecine, dévoilant ce qui pourrait guérir les galaxies. Façon poétique d'assumer les horreurs à son corps, il prend du coton avant de l'humidifier avec ce qui semblait du désinfectant. Acidité douloureuse déposée à ses joues légèrement creuses, il laissa échapper une légère plainte ; voix qui ne s'était dévoilé qu'en de légers gémissements agaçants. Mais l'ouïe retenait tout, et à l'instant le bouchon tombe par terre - coup fatal qui fit tomber la bouteille en arrière, Hisae écarquilla avec surprise ses onyx égarées ! Légers regards lancés vers une quelconque silhouette aux alentours, panique qui commençait à reprendre de son cours, il s'était penché rapidement pour éviter que le contenu ne s'en aille malheureusement.

Léger râle désagréable ; maladresse qui jamais n'allait se guérir, Hisae ramassait le carnage avant de voir le garçon débarquer. Peur qui commençait à serrer le cœur, il secouait frénétiquement de la tête pour éviter qu'il ne s'énerve, tentant vainement d'expliquer qu'il ne l'avait fait exprès. Appareil de nouveau sorti, Hisae prit son stylet afin d'écrire cette fois-ci. «  Pardon ! J'ai tout fait tombé, mais je vais ramasser, laisse, t'en fais pas ! » espoir que les univers n'allaient s'écraser sous le feu du cosmos, car malgré tout, les colères explosent en ces mondes astraux ; en ces cœurs, maltraités par les autres.

ootd // Et il était beaucoup trop doux, pour ne pas pouvoir se faire détruire par les miasme que relâchait tout son corps. Éternelle envie de ruiner ceux qui l'entourait, alors qu'il se dirigeait de lui même, vers une antre où il pourrait se poser. Sans doute n'était-il qu'une façade parmi tant d'autres, celui qui de ses lippes ne parvenait pas à avoir un semblant d'humanité. Il n'était lui, qu'un prince à la couronne éclatée, au rêves brisés, qui ne se reconstruiraient jamais. Morceaux de verre éparpillés, sur un sol vermillon qui ne demandait qu'à couper les pieds des gens sans histoire. Blessures des plus profondes, des plus extravagantes, pour ceux qui osaient succomber à ses prunelles flamboyantes. Alors il brûlait, ô oui qu'il brûlait tout ceux qui ne voulait pas se plier à son jugement. Il leur coupait les ailes, comme lui on les lui avait déchiquetées. Et sans doute n'était-ce que les prémices, de désirs bien plus profonds encore, bien plus ancrés, dans cette peau si translucide.

Alors ces doigts sur ses vêtements le firent lâcher un nouveau soupir d'agacement, alors qu'il savait pourtant qu'il n'y pouvait rien pour le coup. Mots écrits sur cette appareil qui le firent rire, alors qu'il ne semblait pas être le type à être aussi violent. "Garde les pieds où tu peux les maintenir gamin. Essaie pas de voler trop vite." qu'il articula d'une voix plus calme qu'avant. Haine qu'il retint juste un peu, partiellement, pour ne pas tout lâcher trop directement, pour ne pas gâcher cette partie de plaisir qu'était celui de rabaisser les autres. Et ils ne tardèrent pas à arriver à ce combini où il le laissa dans la pièce des employés. Il ne lui avait pas laissé le choix au final, que de s'asseoir sur l'une des chaises déjà présente, ne faisant pas attention à ces doigts qui bougèrent en portant sans doute la valeur de mots bien plus importants que de simple silhouettes dessinées. Alors il ne se retourna pas, ne lui laissant aucun de ses regards enflammés pour aller chercher un peu de matériel. Car il n'était toujours pas sans cœur, ce démon aux cornes aiguisées, qui se désagrégeaient au passage du temps. Il ne traîna pourtant pas avant de revenir face à ce gamin qui s'était relevé, comme heureux que la solitude ne se soit pas répandue un peu plus.

Et ses mains lui tendirent cette trousse de la bonté, celle qui allait pouvoir combler ces blessures délicatement parsemées sur la peau du plus jeune. Avertissement et froideur qu'il reprit, comme pour ne pas le laisser espérer, ni même lui faire croire à de faux espoirs. Et il était bien content de voir qu'il ne broncha pas face à ce refus direct de toucher sa peau, malgré ce regard abattu qu'il lui offrit. Et il ne comptait pas changer d'avis, être une sombre lueur parmi cette pièce si calme. Appréciable, pour celui qui avait les mains bouillonnantes face à un ange qui tentait maladroitement de se soigner. Corps se reposant contre un mur en le fixant, comme pour guetter le moindre de ses mouvements, il resta ainsi, pupilles ébènes plongées dans le noir. Et tout fut brisé, par ce simple bouchon tombé au sol, par son claquement de langue significatif, alors que les gémissements plaintifs ne l'avaient pourtant pas dérangés. "C'est pas possible..."Soupir face à la vision de cette bouteille roulant sur le sol, il croisa les bras, venin prêt à être lancé à n'importe quel instant.

Et il s'approcha de son vis-à-vis, regard sévère, alors que d'une main il récupéra la bouteille et son bouchon, la posant sur un meuble à côté sans attendre. Message écrit qu'il dévisagea, il laissa un soupir d'insatisfaction sortir d'entre ses lippes divines. "Touche à rien, je sens que tu vas faire que des conneries. Tu pouvais pas faire plus attention hein ?" qu'il articula sèchement, venant tirer avec lui une chaise pour la mettre en face de la sienne, s'asseyant alors à cheval sur cette dernière. Mains du diable s'afférant à se saisir d'un nouveau coton pour l'humidifier, il se pencha vers lui, regard vide de toute constellations déjà bien éteintes. "Et j'ai pas envie d'y passer l'heure. Alors tu bouges plus. Si t'as mal tant pis pour toi. T'avais qu'à faire plus attention." Mots indifférents, contraires de ces gestes qu'il fit pourtant si doucement. Appliqué, sur ce chefs d'oeuvre que les galaxies avaient décidé d'orner, il tapotait finement les plaies, désinfection qui laissa doucement place à ces crèmes qu'il avait ramené directement des étalages, doigts qui brisaient les autres et qui pourtant s'appliquaient sur cette peau d'ange. Car il en avait fait tomber de nombreux, de ces êtres innocents qui ne demandaient qu'à être aimé. Lui, leur broyait leurs envie, arrachant une par une ces plumes délicates qui virevoltaient. Pourtant il faisait bel et bien attention à rester doux dans ses gestes, qu'importe ce qu'il avait pu lui dire.

Regard qui ne s'attardait pas dans le sien, cils effleurant par moment ses propres pommettes sous la concentration, il se frotta rapidement les mains, jusqu'à appliquer la toucher finalement. Pansement couleur chair qui passeraient inaperçus, sur ces cieux ternes et gris. Et il termina par le détailler, celui dont la maladresse agaçait plus qu'autre chose ce cauchemar ambulant. Se redressant un peu, visage fermé et sévère, il se dégagea de sa chaise pour ranger le matériel et lui laisser la trousse auprès de ces jambes fuselées. Il en aurait sans doute plus l'utilité que lui même. "Bien, tu peux déguerpir. Et revient jamais, j'ai pas envie de te recroiser par ici." qu'il prononça violemment, alors qu'il commençait déjà à récupérer ses affaires. Les gens le fuyaient perpétuellement, et il ne s'était pas attendu à ce que cela soit différent avec ce gamin des déités. Pourtant les mots qu'il avait prononcé, si l'on s'y attardait, n'était qu'une marque d'attention comme une autre. Une manière de lui dire de ne plus se laisser faire. Mais ils ne sortiraient pas, ces proses merveilleuses qui le ferait passer pour un être beaucoup trop sympathique. Car il ne l'était pas. Et ces iris incandescents qui brûlaient en permanence, ne présageait que la fin de cette retenue, que la fin, de ces cieux bleus qui se transformerait en journée d'éclipse. Rouge carmin, jusqu'aux étoiles perdues.  

ootd //Et alors liquide déversé sur les flots de l'univers ! Comètes et étoiles effarouchées parmis toutes ces merveilles. Hisae rencontrait, Ô non seulement les paroles démesurées d'un garçon aux humeurs irritées, mais celles d'un gamin à la conscience constellée. Peut-être de défauts, ou peut-être de qualité. Noirceur naissante au creux des cœurs, de lui, qui auparavant hurlait tant de choses résonnant à l'écho des tendresses et douceurs. Pas si différents ; pourtant, rien n'avait été aussi dégradant que les actions pourvues de maladresse, de celle d'un enfant qu'on ne caresse - à lui, encore, et toujours perdu dans ces univers étranges où les couleurs ne blessent. Phalanges tremblantes à l'idée de toucher le carnage à ses pieds, faible ( éreinté ) de n'être que la présence non désirée. Alors le voile fébrile se posait à ses paupières alourdies de fatigue, rougeurs à des joues effleurées d'horreurs. Oh, mais qu'en était-il de ces malheurs ? Qui creusaient, qui rongeaient la magnificence du cœur. Terrible désarroi pour un gamin qui ne deviendra jamais roi. Tout deux arrachés ; à ces rêves égarés. Tout deux blessés ; de ces espoirs désabusés. Poings qui s'étaient serrés, violence faite à son esprit disloqué - ô mais rien pourtant ne s'était calmé, pas même ces tempêtes orageuses qui coloraient les êtres de ces ondes désastreuses.

Et le soleil veillerait peut-être à leur offrir bonté et sagesse.
Sur ces terres où plus rien ne parvenait à offrir de tendresse.



Onyx de diamant reflétant ces lueurs alarmantes, le blondinet posait ses délicates pupilles sur cette peau nacrée au désir de tout saccager. Terrible impression qui l'envahissait à l'instant, que jamais le garçon ne pourrait frapper l'échine de son gré ! Simplement qu'il était occupé à gérer sa saleté de fierté, ou encore de se contenir pour ne pas tout casser. Alors Hisae sourit, maladresse qui lui avait permis d'assumer ses dires. Doucement le gamin soupira, douceur à son visage qui s'illumina d'un sourire. Alors de ses phalanges à la pulpe édulcorée, il dessina les lettres jamais prononcées à celui qui à l'instant, permettait aux galaxies enflammées de se transformer aux couleurs qui s'annonçaient sur sa peau abîmée. « Dis-moi. 'Saebyeok' s'écrit de cette façon ? » car présence étrangère dans son sang japonais, pourtant qu'il s'était tout de même activé à apprendre les paroles de l'univers. Sûrement avait-il fait une faute à son prénom, mais qu'allait-il y faire ? Prier les foudres à son être ? Hurler les horreurs pour éteindre les tendresses ? Mais qu'il ne sait, ce dont Saebyeok était capable pour de choses aussi futiles qu'une faute à ses belles syllabes.

Ô brille, scintille sur la peau nacrée des gamins perdus.
Colore les diamants stellaires collés à leurs yeux.

Affirme en ce monde, que les rêves se rajoutent.
Et que parfois

simplement, le cœur ne bouge.

Acidité soudaine qui fit échapper sa voix abîmée, méfiance enclenchée face au soigneur de ses plaies. Hisae le poussa légèrement, de ses faibles doigts, de ses mains d'effroi, lui qui ne voulait que le grand ne s'occupe de ses ennuis posés en galaxies. Pourtant il remarqua que le garçon tenta encore d'approcher ce qui semblait pouvoir le soulager, et de sa tête il se mit à l'en dissuader. Expressions souvent implicites puisque la parole ne quittait ses lèvres, et alors il l’avait longuement regardé prêt à l’empêcher de ses mains - et malgré tout, il laissa Saebyeok le soigner après avoir entendu ses mots un peu trop violentés. Et lorsque le fervent peintre dysharmonieux termina ses oeuvres sur la toile nacrée, Hisae le vit se relever sans aucune sonorité, simplement cet air délicat à son visage aux tourments acharnés ; et il lui a tout recraché, de ne jamais plus revenir. Pourtant il ne l’avait pas mal pris, parole parmis tant d’autre qui avait filé à ses oreilles sensibles.

Alors petit prince s’échappe, s’envole ; de ses ailes meurtries, de son auréole détruite.

Hisae s’était dirigé vers la sortie, sans s’occuper de ce que pouvait bien lui reprocher les douleurs de l’autre garçon, peut être bien trop habitué à fréquenter lui aussi, quelqu’un qui lui offrait une étincelle éteinte de sa vie. Une dernière fois il prit son appareil, où les douceurs des nuits s’exclamaient sous le toucher d’un stylet parfois trop utilisé. Et de son sourire innocent, il secoua l’écran pour que Saebyeok le remarque : « J’avais vu juste, tu n’es pas ce que tu prétends être, Monsieur le délinquant. Enfin, je veux dire, la chute de la bouteille n’était pas une maladresse. »

Pour ne pas dire qu’il t’avait poussé à tout dévoiler ; à tout maquiller, sous les douleurs des paroles envolées.  

« Merci. » qu'il rajouta, de sa réelle voix.