Save me from hell

1, brebis égarée dans les entrailles d'un monde illusionaire ; sourire gravé sur les lèvres sacrées d'un amour éternel, vogue dans l'air d'un temps qui ne cesse de se rafraichir, et sans aucune noirceur, chantonnant ces quelques mélodies dans le silence de cette rue, Busan et ses trophées.
Busan et ses démons, guettent dans l'ombre, l'enfant qui n'a que l'insouciance comme mot d'ordre. Bêtes sauvages ; faucheuse se délectant déjà d'un spectacle qui approche, sans un mot, elle ne viendra rien interrompre. Pulpeuses vicieuses, déjà courbées sur le visage de ceux qui ont su le connaître, après toutes ces années, et était-il trop naïf ?
Trop heureux ?
Pour qu'on vienne à le haïr ainsi.
La peur qu'ils viendront raviver dans ses entrailles, quand dans le coin de ses yeux, ô il aura remarqué leur présence, à le suivre dans cette nuit qui sombre, petit à petit. Pas accéléré, à prier pour que ça ne soit pas ça. Que ça ne soit pas eux. Pas après tout ce temps.
Coeur battant, il compte les minutes restantes jusqu'à chez l'amant ; l'amoureux, pour trouver refuge dans ses bras, laisser les démons ailleurs. Qu'il le protège, de son amour, de ses mots doucereux.


2, sac attrapé, tiré en arrière.
Croche pied, l'esprit perd l'équilibre en même temps que le corps.
Il voulait simplement s'échapper, simplement être heureux.
Qu'a-t-il fait de mal ?
Rien.
Simplement existence que l'on ne désirait pas. Il a toujours été trop gentil, trop calme, peut-être trop différent, de ceux qui vivaient autour de lui. Il n'a jamais aimé la violence des mots comme celles des gestes. Il n'a jamais aimé ces ondes négatives, ces murmures envers lui.
Il a toujours détesté ; voulant simplement vivre en paix. Dans cette bulle, petit monde n'appartenant qu'à lui.
Royaume que l'on fracasse, autant que les coups qui viennent heurter la peau fragile, les poings s'abattent sur le corps carcasse, et les rires comblent ces pleurs, ces cries qui s'échappent de ses lèvres. Rédemption réclamé, jamais offerte.
Roi trop loin pour l'entendre, il n'a aucun moyen de repousser les abîmes.
Il se laisse consumer, à mesure que les minutes s'écoulent, égratignant ses phalanges (désirs de fuite macabre), ses genoux, lèvres brisées, et ces douleurs qu'il ne sait plus localiser sur le corps. Dans ses yeux d'enfant, la réalité sonne douloureusement. Jusqu'à ce que le(s) diable soit enfin loin de lui, ils se sont lassés pour cette fois, laissant un corps (sans vie) contre le goudron, il n'y a finalement, que la pluie pour l'accueillir dans ses bras, noyant ses larmes, noyant le sang.

3, genoux douloureux, un bras contre l'estomac fragilisé, et le regard en désespoir, affaires massacrées, dessins déchirés, trempés. Il faudra tout recommencer.
Il faudra tout réparer de lui, une nouvelle fois.
Comme avant.
Les démons ne l'ont jamais vraiment quitté, ils ont simplement attendu qu'il soit plus faible, plus seul.
Les larmes n'auront jamais cessé durant ces longues minutes, où le froid de l'automne frappe violement contre les joues blessées, lèvres en détresses. Il a mal.
Il a peur.
Il est seul.
Téléphone, lui aussi brisé, comme trop de morceaux de lui.
Mais il connaît ce chemin sur le bout de ses doigts, sur le bout de sa langue, sans jamais se retourner, se trainant comme un moins que rien, un minable, n'ayant plus rien de sa gloire d'antan.
Il aura composé le code sans prendre le temps de respiré, aura braver les escaliers, pas par pas, ravalant les grognements douloureux, sans attendre avant de pénétrer dans l'appartement. Le regard en désespoir, à le chercher entre ses murs, murmurer Sae... d'une voix timide, un peu brisée. Il l'aura cherché, le coeur en panique, les entrailles en feu, jusqu'à le trouver, sans même attendre qu'il constate son état, trop honteux, à se fondre dans ses bras, laissant les sanglots résonner violemment contre le tissu, l'agrippant de toutes ses forces.
Frayeur divine, ne le quitte plus.
Sauve moi.

Âme saccagée, une nouvelle fois.

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Save me from hell

Et qu'il aurait aimé, que la porte ne s'ouvre jamais, sur les limbes imprégnant les visions d'horreur. A en avoir vu de nombreuses, de ces catastrophes cinglantes : à ne plus jamais les accepter, du bout de ses doigts tremblant. Car il n'y avait jamais eu que pureté, au bout de ses lippes, à sourire de ses innocences, à le voir rayonner en permanence malgré les côtés ombragés. Depuis bien trop longtemps, déjà. A le suivre, s'agripper à lui, ne faire que de ces caractères son défouloir d'enfance. Gamin apaisant, à en calmer les ardeurs, à faire de ses propres démons délicatesses bien trop étranges. C'est ce qu'il arrivait à faire, Hyo. Transformer tempêtes en soleil, pluie en couleurs : de ces myocardes calcinés. A faire rêver les horreurs, à transformer les bonheurs. Que sonnent les mélodies ; à faire vibrer les peaux de ses regards. Si doux, si épris, à le faire flancher.

comme de ces visions miraculées.
à se haïr.
se détester :
à en crever.

Car tout remontait. A faire pâlir les visages, à se souvenir de ces moments où tout n'avait été que violence : qu'harcèlement. S'accaparer un visage de monstre, en détruire les joyaux qu'il avait été : à pourtant tant l'aimer durant tout ce temps. Bien trop faible, à ne murmurer que les (( v i d e s )). Quand pourtant les regards saignaient, que les visages se décomposaient : à le voir là, simple âme devant lui. A en mourir par les simples visions. Poitrine menacée, à se serrer, s'écorcher. Ongles à se planter entre paumes, à vriller , de ces nerfs si sensibles. Car il voulait en faire exploser le monde, à présent, à avoir touché à la seule personne qu'il avait voulu préserver. A le rendre si précieux que personne n'oserait y poser les doigts. Car même lui, avait peur d'y effleurer les visages : bien trop doux, bien trop fragiles.


Voix qui en avait murmuré à ses tympans, jusqu'à le détruire. Epiderme fissuré : brisé ! A venir le hanter bien trop longtemps. Car il avait peur, Saebyeok, de ne pas pouvoir se retenir. "Hyo...?" C'est qu'il ne fit que s'immobiliser, à le laisser se fondre contre lui, à sentir les épaules tressauter quand ses doigts n'osaient à peine le toucher. Et les secondes semblaient si longues, quand les regards s'en mettaient à s'humidier. Cauchemar réalisé, à se détester : de ne pas avoir été avec lui. "Qu'est-ce que..." Pleurs, contre les monstres, à en baisser les yeux sur lui, à se sentir défaillir. Car tout ne semblait plus qu'être horreurs, à présent, quand de son corps si précieux il avait l'impression d'en voir les mondes s'écrouler. Main s'élevant, effleurant les mèches si délicates, jusqu'à se que les bras ne viennent tout doucement l'entourer. Le rassurer, car ici, il n'avait plus rien à craindre. Le garder contre lui sans ne plus jamais vouloir le laisser partir, en sentir ses paumes s'agripper à lui, par peur de le voir disparaître.

Et Hyo, combien de temps encore
fallait-il endurer ces souffrances ?

"Qui t'as fait ça...? Hein ? Qui.", laisser les baisers se poser sur sa tête, tenter d'en relever son visage pour en cajoler les peines et douleurs. Car il en reconnaissait les coups, les galaxies, les rougeurs : qui en peignaient là la plus belles des œuvres. "Je les connais ? Je veux savoir.", que les voix s'énervaient presque, quand les joues en retenaient là larmes amères. "Me dit rien si t'as pas envie. Y'a plus important avant." Lui. Car il était tout, pour lui. A en faire saigner le pulsant, à bien trop le toucher, quand de gestes délicats il ne faisait que le guider vers les lits sans retenue : pour le faire s'asseoir. "T'as mal où Hyo ? Ils t'ont frappé où ? Dit moi. S-S'il te plait.", corps se faisant si doux, à s'agenouiller devant lui pour en saisir ses fins doigts, à ne plus en supporter les visions, quand tout semblait si horrible. A vouloir se réveiller. Encore et encore. A ne pas vouloir y croire. Alors de son front à venir se coller à ses genoux abimés, à le supplier : de le pardonner. Car tout était de sa faute. Toujours. En permanence. "Pardonne moi...", de ne pas avoir été là : de t'avoir laissé tout seul.

quand de ses sanglots, les larmes en coulaient.
à venir serrer ses doigts autour des siens.
mourir comme pour ne plus respirer.
car il l'aimait.

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Save me from hell

Dans le fond de ses entrailles, il y avait ce feu ardent, ce feu de joie qui ne cessait d'éclater sans qu'on ne puisse jamais le controler. Hyo, étoile singulière, particulière, dans les cieux il ne faisait que danser, à travers les astres, il s'amusait à tout envoyer valser, à tout admirer, des merveilles sublimes de l'univers.
Pourtant saccagé, bonheur ravalé dans le fond de sa gorge, bonheur proscrit, interdit, il jurerait avoir entendu les malédictions s'échapper de leurs lèvres, quand lui ne faisait que prier, appelant à l'aide, dans son esprit où son son nom résonnait, comme dernière rédemption.
Sae.
Sans jamais apercevoir ça silhouette dans le noir, il était trop loin, sourd à ses douleurs, sans même en avoir connaissance. Et Hyo a honte
Honte d'être lui.
Honte d'exister.
Combien de fois ce genre de pensée à traversé son esprit, à l'époque ?
Combien de fois, a-t-il seulement songé à ne plus jamais se réveiller ?

Les doigts se resserre autour de sa taille, agrippant fermement le tissu, il n'y a qu'en lui, dans l'océan sombre qu'il est, qu'il vient se noyer, jusqu'à étouffer ses pleurs, étouffer ses souffles. Il veut disparaître. Se fondre en lui, pour ne plus jamais rien ressentir, plus jamais souffrir. Plus jamais pleurer.
Pourtant sa voix est rassurante, l'entendre lui redonne un peu d'espoir, que tout n'est pas mauvais ici bas. Que même dans la noirceur, la douceur existe encore. Sae existe. A se blottir, chercher un peu plus de lui quand il sent ses bras venir l'entourer à son tour, il voudrait ne plus jamais s'en échapper, ne plus savoir revoir la lueur du soleil, s'enfermer dans ce royaume lunaire. Tant qu'il est là, il pourra être sauvé.
Chaleur qui l'enveloppe, laissant ses lèvres se déposées sur lui, laissant sa tête se relever, pour constater les dégâts, la chute si violente de cette étoile, écrasée contre le sol. Souillée, minable, les yeux ne cherchent pourtant pas à le fuir, il se plantent dans les siens, quand les mots ne parviennent pas à sortir, il voudrait qu'il puisse lire en lui comme un livre ouvert. Ô sans un mot, sans résister, les sanglots qui dominent encore trop l'être, il se laissera guidé jusqu'à la chambre, laissant le corps douloureux s'asseoir. Retenant un gémissement, douleur le piquant à vif, fermant les yeux si forts, que des constellations naissent dans les ténèbres.
C'est sa voix, guide dans son enfer, lumière dans sa nuit éternelle, qui viendra une nouvelle fois, le rassurer, laissant les paupières se rouvrir, se posant sur lui, laissant les doigts se faufiler dans la chaleur de sa paume, et lentement,
Le coeur se brise,
A le voir face à lui, découvrir les larmes naissantes dans ses yeux.
Il ne peut pas s'empêcher de penser, qu'il est le seul responsable aujourd'hui.
Que tout est de sa faute.
Main tremblante, trouvant pourtant son chemise jusque dans ses cheveux où elle se loge, avant que le corps vienne se plier, douloureusement, pour le couvrir délicatement, ses bras entourant sa tête de sa faiblesse, fragilité empoisonnée.
Ne pleure pas, je t'en supplie. Sans pouvoir supporter de le voir ainsi, sans supporter de le voir porter ses propres fardeaux. Hyo n'est pas assez fort pour lui infliger tout ça. Hyo l'aime trop, pour le voir s'écrouler à ses côtés. Quand il doit être fort, pour ne jamais le décevoir. Je suis désolé. Etouffé dans ses sanglots, dans l'air qu'il a du mal à capturer. Les poumons noyées sous les rivières, l'eau est trop abondante.
Je n'ai pas mal. Qu'il vient jurer, sans y croire un seul mot. Je peux le supporter. Il sait que non.
Il savent que non.


Délicates phalanges, quand il se redresse légèrement pour capturer son visage entre ses petites mains. Brisées, égratignée, sans savoir si elles pourront de nouveau peindre toutes les beautés du monde, quand le coeur baigne dans son propre sang. Quand son coeur se brise lentement, à le voir s'écrouler, son seul pilier, sans qui son univers n'existerait pas. Ses doigts, tremblants, viennent sécher ses larmes.
Ne pleure pas.
Quand lui n'arrive pas à se calmer, quand lui, ses lèvres continuent à créer des océans sur ses joues, des rivières immortelles, à épuiser le corps, épuisant l'âme.
Je t'aime Sae.
Je suis désolé.
Etouffé dans ses pleurs.

Et si je tombe, je ne veux pas t'entraîner avec moi.
J'voudrais te voir briller dans les cieux, éternellement.

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Save me from hell

mots irréparables, à arracher les douleurs de ces écorces arrachées : à se maudire, comme sans doute ne l'avait-il jamais fait. que s'empoisonnent les cœurs, face à lui, à s'étouffer, se resserrer, siffler comme si tout n'était qu'horreur. et qu'avait-il fait de lui ? à en avoir gâché les passés ; miraculé les futurs, quand les étreintes n'arriveraient jamais à en éteindre les peines. c'est que les maux n'en seraient jamais pardonnés, de ses bras autour de lui, de ces douleurs perçues malgré les restrictions.

et quel jeu malsain était-ce ;
à vouloir tuer les dieux de ses doigts :
à vouloir en promettre les immortels.

c'est qu'il en était blessé : et égoïste, à en avoir l'impression d'en absorber bien plus les douleurs. quand les corps reposés sur les draps, à se laisser tomber comme pour le supplier : de le pardonner. miroirs perdus, espoirs écrasés. et ô jamais n'en avait-il même cru y voir là once de rêve, quand il n'était pas dans ses bras. car il n'y avait que lui, qui en faisait briller les regards, rassurer les épaules, quand il s'en écroulait si aisément de ces cauchemars vivant. et si on lui avait dit qu'un jour, il en viendrait à s'attacher autant ((se briser)) comme risible personnage, n'aurait-il cru aucun des mots. à maltraiter les mentaux, à s'orner de tremblements de ces doigts qui ne savaient qu'en saisir les siens.


honte : car tout était de sa faute. s'obstiner bien trop souvent, à tenter d'en retenir les sanglots, quand le corps enveloppé en venait presque à se trouver si horrible face aux douceurs massacrées. s'accrocher à lui, de ses bras, sans ne jamais trop les resserrer. peur au ventre, à lui enfoncer couteaux dans les entrailles à chaque fois qu'il en posait les yeux sur lui. et méritait-il même, ces touchers si précieux qui en faisaient frissonner les corps ? car tout en semblait si chaleureux, contre lui. seule mission imposée : à tout rater. à tout détruire. car il n'était bon qu'à cela, Saebyeok. quand les amours en devenaient poisons. précieux à ses yeux, à ne faire que toujours le détruire. car s'il n'en avait pas mené les attaques : alors jamais les corps en auraient été brisés. "pourquoi...tu t'excuses hein ?", que les mains n'arrivaient plus à se retenir. s'agripper aux dos à en avoir peur de le toucher.

et il était immonde, Sae.
mais toujours plus beau :
à ses côtés.

"tais toi.", car les mensonges faisaient si mal, entre ses lippes. "me mens pas, Hyo.", car il avait mal, si mal, à en tuer les mondes, à vouloir tout réparer alors que les paumes n'en étaient que nécroses. et pourtant : c'était lui, qui en était rassuré, de ces touchers et baisers, à sembler si fragile, à s'effondrer à ses pieds. car il ne méritait rien, car Hyo : tu devrais le fuir. étoiles aux éclats cassés, et comment les réparer ? alors que les chaleurs sur son visage le faisaient se perdre, à cesser les enfantillages qui n'y feraient rien. ô non. il ne devait pas pleurer. pas face à lui, pas comme ça. "ne t'excuse pas. c'est pas à toi, de me rassurer.", que les dos s'en redressèrent, à lui en saisir les délicats poignets au bout des quels les plaies devaient en brûler de ces salins. car du bout des lèvres, il ne pouvait qu'en déposer les douceurs. à vouloir le garder pour toujours avec lui. se pencher toujours plus pour en embrasser les visages, quand le corps ne pouvait que venir l'enlacer. étoile qu'il ne délaisserait plus.

ne jamais paraître faible.

murmurer les promesses magnifiques : de ces mots si légers, car ô trop peu dits, trop lourds pour celui qui n'en était que misère. "je t'aime. alors ne t'excuse pas, quand c'est pas ta faute.", à tout remettre sur lui, quand les visages se défiguraient de ces légères douleurs ((bien trop lourdes.)) ordres permanents, quand il n'en voyait là que désastres, à s'asseoir à ses côtés pour ne plus en alourdir les corps. à ne même plus savoir ou regarder, quand des phalanges ne firent qu'en effleurer les visages. observer ce que les monstres en avaient fait : de ces œuvres d'arts qui n'en restaient que si délicates.  "tu...peux pas rester comme ça, Hyo. montre moi. j'ai des trucs dans le placards.", de ces regards perdus : bien trop tristes. car il n'en voyait que couleurs explosées, galaxies sur les peaux ; alors qu'il ne voulait pas le voir en devenir toile. car hyo, tu en étais déjà la plus belle des étoiles, à ses yeux.


il mourrait, Saebyeok, quand pour en chercher ce qui en cajolerait les corps : s'éloigner pour toujours mieux revenir à ses côtés, lui en tourner le visage, du bout des doigts sans ne rien oser. lui demander d'un regard de le laisser faire. toujours ; car avec lui, il en toucherait les cieux. à murmurer...

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Save me from hell

C'est l'effroi dans le fond de son coeur ; c'est la terreur dans le fond de ses entrailles. Il a peur.
Il a peur.
Et il aurait tant voulu prier les dieux ; implorer un pardon inutile pour des crimes dont il n'a jamais été coupable. Il voulait simplement vivre ; peut-être était-ce trop demandé.
Il aurait aimé se cacher dans les bras de ces divins, jusqu'à ce qu'on puisse oublier son existence. Jusqu'à ce qu'on puisse plus se souvenir de son souffle contre ces peaux saccagées.
Mais les temps ont changé, l'air n'est plus aussi lourd. Hyo, il a caressé les plus belles fleurs de ces jardins, à ne jamais penser un jour trouver celle qui ferait battre son coeur.
Elle n'était pas ici.
Hyo, le corps qui s'accroche au sien, il est plus sombre ; y'a les ténèbres qui collent à sa peau, jusqu'à s'en faire un manteau. Jusqu'à le couronner lui, ce roi en qui personne n'aurait pu croire. Mais Hyo, lui, y a toujours cru.
Dans l'innocence de ses doigts.
Et il l'aime, bien plus qu'un autre ange, bien plus qu'un dieu quelconque. Il l'aime jusqu'à s'en brûler la peau, et Icare en serait probablement fier ! Il l'aime, jusqu'à croire qu'un jour, ses ailes pourront de nouveau rayonner, quand de ses phalanges fragiles, il vient adoucir le temps.
Mais ce soir, ô c'est lui qu'il faudrait envelopper à jamais, dans ces draps blancs, jusqu'à ce qu'il puisse renaître de nouveau ; quand les peurs sont violentes, se gravent dans son esprit. Il n'y a que lui qui puisse le calmer, quand il lui a donné sa vie ; quand il a juré à ces rois, que lui, il pourrait l'aimer qu'importe son visage. Il n'a besoin que de lui,
Et loin de toi,
Je n'existerais plus.

Voix qui fracasse son coeur ; ce n'est pas eux qui l'ont blessé.
Non, ce qui le brise, c'est de voir ces larmes s'écouler sur ce visage qu'il voulait protéger, égoïste, il se pensait assez fort.
Assez fort pour endurer.
Assez fort pour se défendre.
Assez fort pour le préserver.
Mais tu es minable ; fragile.
Tu te casse, quand il vient ramasser les morceaux de toi.
Mais c'est les sentiments qui guident son âme, ses mots sont sans sens. Il ment. Il veut lui faire croire, qu'il ne ressent rien, que ce ne sont que des mirages. Que demain, tout ira bien.
Mais demain, tout sera mort, il ne trouvera la paix que dans ses bras, contre sa peau, si chaude, qu'elle brûle ses démences.
Je voulais pas que ça t'atteigne.
Je suis juste pas assez fort pour protéger ton coeur.
A s'en vouloir, réclamer la pitié des stellaires, imploser son pardon. On peut lui en vouloir.
On peut le détester.
L'abandonner.
Le laisser pour mort.
Il n'y aura toujours que ses mots qui compteront.
Mais il craque toujours un peu, laissant son étreinte l'envelopper, il a peur du froid qui l'attend, une fois loin de lui, si jamais il s'éloigne. Possessif, à le serrer toujours plus fort. Aide-moi ; autant que tu peux m'aimer.
Et contre son corps cassé ; fracassé, il ne peut que l'accueillir, ses tendresses comme ses lèvres qui apportent les douceurs inespérées,
Quelques joyaux offerts, et il vient les aimer, toujours un peu plus, quand les yeux se ferment, il se laisse transporter par son contact, ses mains contre les siennes. Lui aussi, il l'aime.
Sae l'aime.
D'accord... Sans jamais en demander plus, il suffisait de ces quelques mots, pour lui offrir un peu d'espoir, chasser la solitude de ses douleurs. Ses peurs nécrosées de le voir partir, fuir loin de lui. Il sait qu'il restera. Longtemps, il veut y croire plus que tout. Le regard qui suit lentement son corps alors qu'il reste à ses côtés, son visage qu'il vient loger dans sa main quand il l'effleure.
Il a besoin de toi.
Et que faire, s'il ne le trouvait plus aussi beau, dans ce corps est macabre, quand ce visage est un peu moins grâcieux ; moins joli.
Que faire, s'il préférait seulement de le fuir ?
Son estomac se tord, le souffle se coupe dans le fond de ses poumons. Il attendra de le voir s'échapper quelques secondes pour ôter le tissu qui recouvre son torse, laissera apparaître les égratignures de ses épaules, les brûlures du contact contre son ventre, quelques hématomes contre ses côtes ; douloureuses.
A fuir son regard, ne pas oser le regarder, les poings se serrent contre ses genoux. T-tu... Tu peux y aller. J'ai juste peur...
C'est idiot, il le sait.
Que je ne sois plus assez beau à tes yeux.
Ravalant quelques larmes de nouveau. Le dos encore tremblant, de ces sanglots menaçant. Rassure moi encore un peu, je t'en supplie.
Lèvre dévorée, mordue, quand celle ci aussi, n'a fait que subir les violences, au point que le sang soit encore frais.
Sae... Qu'il vient murmurer, alors qu'il tourne la tête vers lui.
J'avais peur de ne plus jamais te revoir.

Et me pardonneras-tu un jour ?
De tous les péchés de mon existence ?

Laissant les doigts s'occuper des plaies, elles aussi, elles ont l'air fragile. Elles aussi, il croit les voir trembler sous son contact. Il est désolé.
Mais les mots sont gardés au fond de lui.

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Save me from hell

murmurent : les saisons d'hiver.
à torturer les corps.
car les perce-neiges en avaient été piétinés.
et rien ne réparerait cela, il ne le savait que trop bien : que les plus belles choses en finissaient arrachées. mais alors qu'il en avait dédié les épopées à ces tâches si humbles. passer d'agresseur à protecteur comme si tout en était si aisé. cœur arraché ! à ces douceurs permanentes, à vouloir en brûler les rues, Saebyeok, de celui aux éclats prisonniers des douleurs. et se brisent les joies, et éclatent les couleurs sur les murs si gris, quand se fissurent les peaux sous les coups audacieux. ô sae, explosent les iris quand se posant sur lui les cœurs en faisaient si mal.

et avait-ce toujours été si douloureux
d'aimer ?

car quand mentent les saisons, à changer si rapidement, lui se baissait pour en ramasser les pétales fanés, protéger les derniers restants sans ne plus jamais les voir se détacher. hyo, aux courages si radieux à ses yeux, quand lui n'arrivait à peine à en retenir larmes cristallines. quand les bras l'enlaçaient : pour se sentir vivant ; et il avait peur de le briser un peu plus ! en y touchant les peaux, à ne plus savoir quoi faire quand tout en semblait irréel. et ô il aurait tant aimé que cela soit le cas. crier : dans ces têtes ! tempêtes et chaos quand il viendrait retrouver les visages passés, un jour peut-être. car les haines en reprendraient les contrôles de ces corps si inutiles.


"et tu crois que je devais le prendre comment hein ?" , à murmurer, de ces vocales torturées : quand lui en souffrait tellement. car il en était amoché ,, éraflé ; de juste le voir ainsi. "évidemment que ça m'atteint. et t'as pas à être fort, hyo.", car je le serai à ta place. à en porter tous les fardeaux, à vouloir amasser ses blessures sans ne plus pleurer. car il y en avait là toutes les promesses du monde à respecter, à y déposer sur les visages sacrés les marques d'Apollon ; quand les moindres contacts en étaient frayeurs de n'en casser qu'un peu plus les épidermes. et tout ne faisait que se bousculer ! à ne pas arriver à se détacher de lui ((car il ne le voulait plus)). rester là, à ses côtés, pour en protéger les soleils affaissés. et pour lui : il serait toujours merveilleux, Hyo. de ses cassures à ses éclats, de ses fragilités à ses forces. sans ne jamais le lui dire quand seules les horreurs en sortaient de ces lippes maladroites.

et hyo ;
si tu savais
qu'il ne souriait que pour toi.
à travers les jours.
sous les éclats
de la grande ourse.

car elle rayonnait sur lui, sur sa peau, à en tracer filaments reliant les étoiles : comme galaxies pourtant si détestées. haïr les couleurs, car il aurait voulu devenir aveugle. quand les corps revenus auprès de lui : n'en voyait là qu'horreurs sur la plus belle des créations. et hyo, déteste moi ; car ici, tu es le seul à être vraiment fort. torses dévoilés, à en poser les noiraudes sur lui, et de ses doigts, effleurer les épaules et côtés sans ne réellement les toucher. "tu seras toujours beau. j'ai juste mal à te voir comme ça. c'est pas toi qu'ils auraient dû frapper.", car il n'en était que merveille. toujours. mais les mots trop lourds, et les frissons permanents : le dévastaient bien trop.

à alors ne faire que tourner son visage.
pour en embrasser les douces.

ô et s'il avait su, il aurait accouru. remonter le temps, à se dire que lui aussi : aurait pu ne jamais le revoir. douceur absolue, à tenter d'en éviter les blessures massacrantes, car du bout des pulpeuses, il ne faisait qu'en effleurer les siennes. "et pourtant tu es là. alors n'y pense plus.", car je ne te laisserais plus seul. joue doucement de nouveau épousée : à presque juste vouloir le choyer contre lui. et pourtant il se redressa, à tâter tout doucement ces corps bien trop fragiles, quand les paumes ne firent que s'arrêter sur ses flans, à l'entourer de ses chaleurs, tandis que le front s'en posa des plus délicatement sur son épaule. à essayer de se calmer, soupirer : de ces paniques si extrêmes.


"tes côtes...sont sans doute cassées...et j'ai rien...d'assez forts en antalgiques.", à se détester tellement, à en retenir de nouveau les yeux. "tout ce que je pourrais faire...c'est soigner tes plaies ouvertes et mettre de la pommade.", murmuré, à vouloir en commettre l'irréparables : vols, pour l'en voir fleurir de nouveau. "je suis désolé, hyo." à juste embrasser les bleus sur ses épaules, quand décidé finalement à en apposer les crèmes, il en laissait les tendresses apparaître. car ô combien hyo en faisait parti de son monde, à présent. couleurs effleurées, peau nettoyée : car il ne savait faire que cela. à lui en tendre les cachets magiques : pour en atténuer les douleurs sans ne jamais les faire disparaître. "t'as mal autre part ? je veux dire...autant que...tes cotes...? ce soir faudra te caler dans des coussins.", comme pour lui dire de ne pas bouger : de juste rester là.

à ses côtés.
dans ses bras.
quand il le bercerait :
pour apaiser les horreurs,
et les transformer en douceurs.

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Save me from hell

Et il n'y aurait peut-être jamais cru ; si on lui avait dit avant.
Que les fleurs, elles poussaient même dans la poussière. Dans les cendres, sur ces cadavres de pierre. Il n'y aurait jamais cru ; s'il ne l'avait pas vu rayonner de tout son éclat, au centre de sa plus belle nuit.
Ô mains doucereuses ! Il avait peur de la cueillir ; peur de la voir se faner sous ses phalanges, violences, quand il ne voulait pas l'arracher à sa terre.
Mais moi j'en suis tombé amoureux.
Qu'il avait prononcé ; levant sa tête en direction des dieux. Peut-être pourrez vous le comprendre ?
Mais ils lui ont dit, qu'elle était dangereuse ; que ses épines n'étaient que poison obscur. Ils lui ont dit, que jamais personne ne pouvait l'aimer !
Amour impossible ; cette fleur ne saurait jamais lui rendre.
Car elle était si froide ; si délicate.

Et le coeur s'est accroché, encore et encore.
Jusqu'à s'écorcher.
Mais peut-être qu'elle est seule !
A hurler contre ces consciences divines ; à se faire entendre. Il voulait tout simplement l'aimer. L'aimer jusqu'à pourrir de l'intérieur, s'il le fallait. L'aimer jusqu'à s'arracher les peaux ; jusqu'à laisser les rivières inonder ses joues !
Ô j'en paierai le prix ;
Je vous en supplie.

A seulement vouloir



Tempête reine ! Impératrice de ces coups ; de ce qui ne le rendra jamais plus fort. Il devait payer, pour ce crime. Pour avoir défier bien des dieux ; bien des démons, en serrant si fort cette fleur contre sa poitrine. L'enveloppant de sa chaleur, pour que plus jamais elle ne puisse avoir froid. Qu'elle ne se sente plus jamais détesté. A lui murmurer tendrement ; tu es aimé.


Il doit être fort.
Pour le protéger ; éviter toutes ces guerres qu'on lui déclarera ! Pour se battre en son corps, et garder précieusement, le bien aimé contre lui. Là où il réside, tel un roi,
Tel un empereur, de ces terres qu'il n'a cessé de conquérir. Sa peau qu'il a épousé, qu'il a faite sienne, à en dessiner des constellations sur la pâleur de sa chair. Personne en l'a jamais aimé comme lui. Personne ne l'aimerait jamais comme lui. Aimons-nous pour la vie.
Et jusqu'à ce que les souffles ne soient plus, jusqu'à ce que les yeux se ferment une dernière fois, et que j'entende ta voix avant de m'endormir pour toujours.
Il rêve comme un enfant, d'une candeur qui ne le quittera jamais, pas ce soir, quand il sent ses bras l'envelopper, sa chaleur l'emporter si loin, à presque en faire taire les souffrances, dans le silence le plus doux du monde. A sentir ses phalanges rattraper son visage, et ses lèvres l'épouser ;
Comme on épouse la plus belle des merveilles.
Suis-je ainsi à tes yeux ?
Et les yeux clos, il volera ces précieuses secondes, avant qu'il ne le laisse s'envoler de nouveau ; oiseau libre.
Fleur avide de sa liberté. Quand elle se prive de tout pour n'être qu'à ses côtés, soigner celui qui l'a rendu vivante. Je vais essayer. Murmuré tendrement. Accueillant encore et encore, sa douceur éternelle, comme présent de ces démons à qui il a juré allégeance, quand il a tourné le dos à ces rois célestes. Il ne sera fidèle qu'à lui, divin diable.
Il sent ses paumes autour de sa taille ; sans en prendre peur. Elles sont salvatrices, les douleurs n'existent pas sur elles. Il ne sursaute pas ; ne laisse aucun tremblement faire tressauter sa peau. Il a confiance en lui. Il n'y a rien qui ne peut le blesser, pas quand c'est lui.
Une main se glisse contre sa nuque, à la recherche d'un peu de contact, elle aussi, à la rencontre de ses cheveux, refermant les yeux un instant, et il voudrait que ça soit éternel. Qu'ils restent ainsi des heures ; des jours, pour toujours. A lui chuchoter à quel point Je t'aime. Quand seule sa voix brise le silence. Et peut-être qu'il se répète. Il n'a jamais eu autant besoin de l'avouer ; qu'en cette soirée funeste. Ca ira. Sans laisser la panique s'inviter dans le fond de sa gorge. Sans jamais laisser paraître, qu'il a si peur. C'est déjà suffisant, Sae. On verra plus tard pour le reste... Frisson délicat, à parcourir lentement sa peau, quand baisers sont offerts ; comme offrande cosmique sur la chair maltraitée ;
Mal aimée de ceux qui ne désirent qu'impureté.
Mais lui, il sait m'aimer.
Plus que nécessaire.

A en laisser la paix durer quelques minutes, se fait tendre, se fait docile quand la pommade est délicatement appliquée, sur sa peau chaude des coups, rencontrant le froid du soin. Sans jamais se plaindre ; en faisant taire les douleurs, quand la poitrine se soulève au rythme de sa respiration. A ne plus vouloir l'inquiéter, de peur de voir de nouveau, des larmes naître là où il voudrait seulement voir des étoiles rayonner ; pour toujours dans son regard. Hochant légèrement la tête ; négativement. Non. Le reste fonctionne encore. A venir en rire, tant qu'il le peut encore, cachant les grimaces qu'il retient, avalant sans rien dire les médicaments, précieux, à en faire taire les pensées mortelles ! Hm. Je n'ai pas faim, la douleur prend trop de le dessus. Et il ne forcera pas. Se levant lentement, d'une démarche lentement et pourtant, affligeante, à venir chercher des trésors dans la précieuse armoire ; jamais la sienne.
Mais je t'ai tout volé.
A se débarrasser des tissus restant pour se blottir dans d'autres, sweat qui n'est pas le sien, pourtant il laisse le corps frêle si plonger, sans jamais rien demander. Maladroitement, à revenir vers lui, comme un animal sur le point de mourir,
Mais avec précaution, se laissant lentement plonger dans les draps, là où les coussins sont callés pour épouser les blessures ; absorber les hurlements de cette nuit sauvages. Ne pars pas loin.
Main solitaire, à l'attirer vers lui, quand il veut simplement le garder vers lui, contre lui, ne jamais plus le voir s'éloigner ;
Trop loin, si loin, que même sa main ne pourrait l'atteindre.
Dis... Il le murmure, comme un secret qu'il faudrait prendre soin ;
De ne jamais dévoiler aux divins !
De peur qu'on lui retire tout ce qu'il possède. Tout ce qu'il désire.
Lui.
Est-ce que... Rougeur sur les joues immaculées. On pourrait vivre ensemble, s'il te plaît ?
A en avoir rêve, de se réveiller chaque matin à ses côtés, quand il pourrait s'endormir chaque nuit, contre lui. A profiter de sa voix ; et de ses rires sans se sentir coupable ! De n'être que trop présent.
A ne plus jamais vouloir partir, il l'aime.
Si fort.
Il sait que c'est lui, son âme manquante.
Je crois que je suis prêt pour ça...

Et parce que sans toi,
J'ai peur de mourir.

♡ busan vibe & childish (icon) ♡

Save me from hell

tromper les démons !
pour ne pas en paraître faible.
jouer le jeu : pour disparaître parmi les rougeurs d'un styx abolis. et qu'adviendraient-ils d'eux, quand les monstres en auront dévoré tous les espoirs ? à hurler, crier , qu'il voulait tout recommencer, pour ne jamais en avoir perturbé les futurs. mais trop tard, néant perdu, trou à la place du coeur rebouché. car il en était sauveur des mondes, hyo, à être descendu devant lui pour en égayer les journées une à une. étrange phénomène : à pourtant le détruire encore plus à chaque coup reçu ((aperçus)). haine dans le corps, quand il ne voulait qu'être refuge pour celui aux rues évitées. à maintenant les haïr, quand il en avait côtoyé les pires incubes. car il ferait tout, lui, pour en revoir briller les aura.

juste un peu plus,
de ces calmes amers.

offrir ses bras, de ses baisers tendres : à n'avoir sans doute jamais été aussi délicat un jour. quand les doigts s'en montraient comme rubans factices, à effleurer les peaux dégradées ,, et pourtant si p a r f a i t e s  à ses yeux. à l'aimer sous n'importe laquelle de ses formes. pleurer sous les couleurs des nuits, quand les poitrines en souffraient de ces sucres disparus. fondus ! désagrégés ! sous les lueurs des nuits. fantaisies qu'il ne pouvait plus s'offrir : à alors vouloir poser les yeux sur lui à n'importe quel moment. l'aime, pour en sourire, pour en perdre les souffles. jurer sur les peaux de ses souffles et baisers , qu'ô jamais il n'en graverait les épidermes d'horreurs, qu'ô il en serait le seul, à venir embrasser les cœurs ô jamais parcourus. hyo, tu en es le seul roi. alors de ces chaleurs déversées, à ne jamais trop appuyer, quand pourtant le corps s'en montrait si fragile face au sien, ô saebyeok, hésitations au visage, quand il était terrifié : à l'idée de le blesser bien plus.

à être joyaux


confiances laissées comme maître, à presque se sentir bien trop chanceux, de pouvoir en être à ses côtés. quand de ses yeux rougis, il aurait voulu y graver les étoiles sur sa peau : pour lui en montrer à quel point il en était magnifique, qu'importe les univers. alors hyo en avait les courages de poursuivre, lui ne devait céder aux peines, à n'en avoir jamais pensé ressentir autant auprès d'une autre personne. livre aux pages emplies de récits infinis, à ne jamais en connaître les aboutissements. et si au final, tout ne tournait-il pas autour d'un seul personnage ? à toujours l'avoir été, en y pensant, le personnage principal de tous ses rêves. de ses journées. et hyo, si tu savais, combien tu en étais précieux à ses yeux.

bien trop.
toujours trop.
à en déposer :
paillettes sur les corps.

quand les doigts glissés contre lui, lui en donnaient les envies d'avancer. à alors se reprendre : de ces paniques fugaces, ô jamais aperçues avant. "plus tard...oui..." , à ne pas savoir comment faire : pour faire taire les douleurs sous les peaux. et il aimerait, que les étreintes n'en réparent les peaux martyrisées, pour ne faire qu'en offrir les miracles attendus. à en rendre les respirations si invisibles ! si incapables ! à presque se faire mort, devant celui qu'il repeignait de ces corrections pour en rendre les peaux soyeuses. et même les humours : ne viendraient pas le faire rire. "tant mieux alors..", à presque venir lui dire de ne pas trop rire : pour ne pas en aggraver les blessures.

quand de ces vocales soyeuses,
les sourires tentaient de s'en tracer.


l'observer, par peur des carnages, à pourtant venir tendrement se redresser aussi, quand le plus vieux en faisait le fier devant lui : pour ne jamais l'inquiéter. "du repos alors.", à ne rien le forcer, ce soir, quand des vêtements empruntés ((habitude)) à ne plus la remarquer, le laisser se camoufler dans les draps, quand de ses mains nécrosées lui ne voulait que le caler au mieux : dans ces berceaux enchantés. mais agrippé ! quand il ne résisterait pas aux approches, à simplement se glisser tout près de lui sans en forcer les étreintes. laisser les mains s'approcher des dos, sans vouloir lui faire de mal. à pourtant venir glisser ses doigts, phalange délicate : contre les pommettes merveilleuses, à bercer de baiser.

sans même qu'il ne se rende compte
des mots prononcés.

à cligner les onyx, l'observer sans ne même y croire, et peut-être qu'il n'y avait qu'à cet instant, que les lippes ne pouvaient s'en étirer ; sous les demandes mélodieuses. "vivre ensemble ?", à murmurer les douceurs, au creux de ses tympans. 't'arriverai à me supporter alors ? c'est ça que tu me dis...?", tenter les humours, quand lui-même n'en pensait qu'à valider les mots. à ne plus savoir vivre, sans lui à ses côtés. en ressentir les manques, en dévorer les absences, de ces mains ne sachant n'être que baume pour ces corps aux lucioles gravées sur les peaux. à ne vouloir qu'être maison : pour celui se perdant entre les nuits. alors les visages s'approchant tout doucement, à ne jamais trop le resserrer contre lui, quand les paroles murmurées en viendraient être délivrées.

"faisons cela, hyo."

quand les lèvres offertes sur les fronts, promesses aux mots manquants, et pourtant il en jurerait devant les plus grandes déités : qu'il resterait avec lui pour toujours. "quand...tu te seras rétabli. quand tout ira mieux. on pourra faire ça.", même si les instants en semblaient si similaires : à ces vies passées ensemble. "mais oui. je te le promets.", que sans toi, les vies en seraient si différentes. car Hyo, tu en étais devenu là seule raison à ces courages exprimés, à faire rayonner, les éclats dans les étoiles mortes. "mais pour ce soir...repose toi.", lui qui ne voulait : qu'en éteindre les peines, transformer les horreurs en rêves si parfaits. et de ses mains, recalant les tissus autour des épaules, il ne pourrait que dessiner sur les joues, les plus beaux contes au monde.
alors fait moi le plaisir :
de reposer les regards épuisés ;
de rêver de ces futurs,
où les mains en seraient de nouveaux liées.
"t'es...bien installé ?", lui qui ne savait où poser ses mains, à juste vouloir calmer les corps, dans ces aurores nuptiales. fermer les lumières, laisser les regards sur lui : quand de ces nuits, il ne ferait que veiller sur celui aux épaules si fragiles , à protéger pour toujours.

alors promet moi,
hyo, que jamais :
tu ne disparaîtrais.

♡ busan vibe & childish (icon) ♡

Save me from hell

Ô yeux rouges !
Sans jamais l'avoir rêvé ; ni même prié. En y voir, tout l'enfer qu'il n'a fait que provoquer, d'un souffle, d'une tempête qui n'a fait que s'abattre sur les corps, à laisser la pluie ; empoisonnée. Casser ses membres, casser ses espoirs.
Et lui rappeler.
Il n'a jamais été comme tout le monde.
Qu'il était trop spécial pour être aimé.
Mais toi,
Tu m'aimes, non ?

Quand il ne pense pas ; aux souvenirs d'antan, ô il sont là, quelque part dans son coeur, à ne jamais y penser. A ne plus vouloir y repenser. A ne plus vouloir douter de lui, quand il sait qu'il n'y a que sur lui que les regards se déposent.
Qu'il n'y a plus aucune haine dans ses yeux.
Car ses yeux ne savent pas mentir.
Que ses paroles ne seront plus jamais épines ! Si ce n'est que pour protéger sublime fleur ;
Rose pourpre.
Enfant joyaux, à élever les orbes sur lui, jour et nuit.
L'admirer, quand il est étoile unique tout son monde, à jamais son noyau. A jamais l'héros de ses songes, à chasser ses cauchemars de son épée foudroyante. A cajoler les peines de ses bras chaleur.
Quand il semblait si froid ; avant.
Dis-moi ;
Est ce que ton coeur est encore glacé ?


Et Sae ! Il vient glisser ses doigts sur sa peau ; à couvrir les plaies, comme divin remède, quand il est son unique espoir, d'un jour parcourir le monde, de ne jamais cesser de rêver.
Il est la clé de tout une vie,
La clé, de sa seule survie.
Sans toi, je pense que j'aurais tout abandonné.
Sans jamais le savoir, à l'avoir serré si fort, quand il n'était que corps lourd sombrant dans les fonds marins. Quand il n'y avait plus rien dans le fond de son regard ; ses poumons noyés ! De ses larmes secrètes.
Quand tout était trop dur.
Tu as toujours été ma lumière dans le noir.

Entre ses côtés ; résonnent maintenant les rires capricieux ; des douleurs contre sa peau.
Ca tape.
Ca frappe.
Ca foudroie.
Sans jamais rien dire, quand il sait que trop bien cacher toutes les émotions du monde, pour ne jamais voir la tristesse s'emparer de son visage, pour ne plus y voir naître les rivières salées ;
Quand elles ne sont pas joyeuses.
A venir les bannir !
Quand responsable de ton malheur soudain.
J'veux plus t'voir comme ça.

Et enveloppé dans les draps, quand plus rien ne peut le menacer.
Il est là.
A ses côtés, et les vilains peuvent repasser ! un peu plus tard.
Pas ce soir, quand il sera là pour le protéger de tout ce qui menace. Sae est là. A s'en convaincre, quand le coeur tremble encore des frayeurs. Ne lâche pas ma main, je t'en conjure ! Aux attentions délicates, quand elles sont portées à sa peau ; si doux. Il est bien là.
Dans cette bulle où il n'y a plus que l'amour.
Où les douleurs se font presque oublier. Sans jamais l'abandonner. Elles sont là, toujours vivaces.
Sourire naissance ! Quand son coeur se remet lentement à battre, de ces sauvageries dans le noir. Quand il sait lire, l'amour ; comme le bonheur en lui. Sans jamais avoir besoin de ses mots. Il est suffisant.
J'ai pas besoin de te supporter. A rire tout doucement, quand il n'y a aucun supplice dans ses mots, sans dans sa présence. Je t'aime comme tu es. C'est ça l'amour, Sae.
T'aimer dans tes défauts ;
T'aimer même quand tu pleures !
A jamais.

Et ne savoir que faire de ses doigts, quand ils viennent se glisser dans les siens, à voir qu'il ne sait quoi en faire. Le rassurer, le prendre un peu plus contre lui. Il ne le cassera pas plus. Il ne ferra que l'envelopper, le serrer fort pour que les morceaux de lui se recollent. Ne te brise pas.
Et si jamais ! Il vient à éclater.
Alors il en ramassera les éclats.
D'accord.
Baiser offert ; à laisser les paupières se fermer. Trop lourde, quand la vie pèse sur elles, quand il sent le marchant de sable s'approcher, ô faucheuse ne viendra pas ce soir, elle remballera son sourire malsain a la vie des amoureux et de ces promesses murmurées. Je vais me reposer... Murmurer, à rouvrir lentement les yeux, les laisser se poser sur lui, le graver dans sa mémoire avant de sommeiller. Moi... Je te te promets de t'aimer pour toujours.
Confort contre souffrance, sans jamais s'en plaindre.
Sans jamais laisser la voix souffrir. Simplement vivant.
L'admirer quelques secondes, à ses soins, laissant le sourire marquer la fin d'une aventure, jamais celle d'une vie ! Oui. C'est parfait.
Ne t'en fais pas.
La nuit se couche sur les corps, lentement, à laisser les esprits s'envoler, là où le mal n'existe pas. Laissant ses lèvres trouver dans le noir, les siennes. Bonne nuit. Je t'aime. Juré sur les cieux, chaque soir, chaque nuit.
Et jamais ses doigts, ne quitteront la douceur de sa joue. Comme unique réconfort, quand la distance des corps est presque installée ; à cause des violences divines.

Mais il sait que son esprit ;
Restera à jamais dans le sien.

Sae est la clé.
Du coeur de cet enfant éternel.

♡ busan vibe & childish (icon) ♡