J'ai vu le vide, et toi, et moi

Y'a des étoiles couleur pastel dans le fond de ses yeux ; où les nuages sont rosés ; ils un gout sucré ! Ils ont l'air d'être tout doux, à vouloir plonger son visage dedans, laisser le corps s'y bercer ;
Lever les yeux toujours plus haut et admirer la grandeur de l'univers.
Elle pointera vers d'autres cieux ; et s'exclamerait ; Oh un lapin ! Il court, et il saute dans les feuilles ! Dans une candeur immortelle, sans jamais vouloir se réveiller.
Elle a le vertige dans ses rêves ; la peur de tomber, d'imaginer des nuits trop sombres ! Où elle viendrait se blottit, de son corps si fragile, dans les bras d'une soeur ; s'enlacer dans l'immensité.

A retomber en enfance ; laisser les jambes courir dans ces champs de blé, à ne jamais vouloir l'horreur de l'avenir, à ne jamais imaginer, qu'un jour les corps ne seront que des carcasses dans l'herbe du pâturage ; où les cerfs viendraient faire trembler le sol de leur magnificence ; au milieu de ces fleurs qui n'ont fait que naître et mourir dans un éternel recommencement.
Elle aimerait tant être l'une d'elles ; jolie, à rayonner dans astre solaire vient caresser ses joues. Mourir quand astre lunaire ; fatal, à faire fuir ses pétales, sans son froid qui fait frissonner sa peau. Y'a personne pour la serrer plus fort ;
Y'a que toi ; alors quitte jamais ma tête,
Ni mon coeur.

Existence vitale ! Quand elle est si faible ;
A côté, sans son épaule venant recueillir ses larmes, perles salées, aux rivières qui deviennent des fleuves quand elle ne sait plus, utiliser ses petites mains. Quand elles ne savent plus laisser les symphonies s'envoler, à chaque morceau dessiné sur les partitions. Tout est un peu cassé, et on a toujours du mal, à réparer les choses cassées, c'est ce qu'elle se dit, encore et encore. Alors elle l'a regardé, cet instrument des dieux ! Piano abandonné, il n'y avait qu'elle pour s'asseoir à son bord, laisser la tête inventer ces notes jusqu'à ce que le coeur se sente plus léger.
Mais tout est si lourd ; pourquoi maman ?

Les phalanges sont lourdes, et le battant est torturé ! Elle n'arrive plus à rien ;
A fuir ces salles de cours, éviter ces absences qui s'entassent, d'un avenir qui s'enfuit loin de son imagination. Pianiste divine ; le talent qui n'a fait que frapper comme la foudre ; ignoré.
Et les doigts se laissent vagabonder contre le beau ; quand ils y ramassent la poussière accumulée, soupire délicat, de ces jours de pluie à l'observer de loin, dans le fond de son fauteuil, à boire son thé, s'imaginant comment avant, c'était bien.
On devrait le vendre.
Verdict fatal ; final.

Elle ne veut plus l'aimer ; elle ne veut plus l'épouser, ni même le voir dans ses rêves. Abandonnant tout ce qu'elle avait imaginer ;
Ces rêves symphoniques, Ara n'est plus bonne à rien.
Qu'à pleurer.
Réparer tout ce qui se brise.
Tu crois pas ?
Petit corps tourné vers sa soeur ; jumelle pureté ! Quand elle est seul astre dans son monde, l'unique repère de son enfer.
Dis-moi Ash, est-ce que je devrais tout abandonner ?

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J'ai vu le vide, et toi, et moi

et qu'elles étaient jolies, les étoiles en pots.
à émerveiller les regards, changer les journées,
quand tout était si ternes : à présent.
car ash, épaules si fines, aux pieds balançant entre les mondes pour en contempler les les pas dans les neiges miraculées. froid enivrant les têtes, à la faire se perdre : dans les pays merveilleux. alors elle voguait, vouait ses nuits à celle aux couleurs perdues. raviver les cœurs mortuaires : quand tout en semblait  déjà mort. à se demander si un jour, si les toiles viendraient à ne plus en être trouées pour laisser passer les peintures, si un jour résonnerait de nouveau les mélodies d'antan. car mourrait entre ses doigts les notes délaissées. les cordes ne se pinçaient plus, les archers ne glissaient plus. à pourtant vouloir la voir briller de nouveau : vivre pour elle et non les autres. car oui ; les cœurs en étaient meurtris ! à laisser s'écouler le temps.

et un jour,
il guérira, ara.
ce cœur aux douleurs
impensables.

grandir, encore plus : de la mauvaise manière. car elle aurait aimé la protéger, la conserver de ce que le monde pouvait en offrir comme maux. à bien trop les connaître, poupée de porcelaine aux sourires si souvent imposés. et elle ne lui voulait pas cela ! elle voulait en voir de nouveau les rougeurs sur les visages : dues aux rires et sourires ((non aux larmes)) venant tracer les voies lactées sur les peaux. la nuit portait conseil, disait-on. mais quand les oreillers ne faisaient que bercer les douleurs de mensonges, à se répéter, encore et encore, bercer les corps maudits de ces présences sans ne jamais pouvoir en couper les fils rouges des destins. respire ! danse ! dans ces arcanes immortelles : et libère-toi, ara, de ce qui t'accrochait à ces douleurs. car le temps viendrait murmurer, un jour, à tes oreilles : que tu étais libre, à présent.


échappatoire, à s'approcher de ses paroles terrifiantes. et ash ne savait plus quoi dire, ne savait plus quoi faire : alors qu'elle savait que les musiques en étaient là passions les plus certaines. "c-comment ?", à s'approcher comme si les mots en avaient été mal entendus : à juste vouloir se dire, qu'elle n'en avait jamais fait les propositions. "t-tu veux le vendre ? mais...mais le piano...", valeur sentimentale à vouloir en épouser les souvenirs. et les larmes lui viendraient presque aux yeux : tellement tout faisait si mal. enfant des lumières, à vouloir la bercer de ses pensées à elle pour en prendre toutes les douleurs du monde. "tu...veux plus en faire ? peut-être...que tu devrais y réfléchir, ara...", que les doigts s'enroulèrent autour d'une de ses mains, comme pour en retrouver les chemins de lumières.

secrets interdits :
et elle voulait savoir, ash,
à quoi tu pensais,
jolie fleur.

tout oublier, pour reconstruire. à venir s'asseoir sur les tabourets, quand d'un regard triste, elle laissa les doigts vagabonder sur les touches, à en appuyer pour sortir les notes délicates. "ça fait si mal ? tu sais...", à murmurer tout doucement vers la belle, les pensées enfantines et innocentes. "il aurait aimé te voir continuer jouer.", et elle en était sûre : que ces mots n'en étaient là que blessures à guérir. "t'aimes plus ça ? tu sais t'en as le droit...prendre une pause...", mais ô jamais vendre ce qui en avait bercé les enfances. à lui tendre la main pour l'inviter à venir à côté d'elle. juste une dernière fois : car s'il fallait s'en séparer, elle voulait l'entendre une seul fois encore. elle qui ne savait que jouer quelques notes : quand la plus douce des étoiles savaient en bercer les mondes.

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J'ai vu le vide, et toi, et moi

Et a trop souvent se le demander ;
Comment c'est quand il n'y a plus rien ?
Est ce qu'il fait noir ?
Est ce qu'il fait froid ?

Quand enveloppée dans sa tristesse, il n'y a plus aucune chaleur pour cajoler les terreurs ; ô laine ne suffira jamais à recouvrir les peines, à faire fondre la neige sur sa peau. Glace qui recouvre le trou de sa poitrine. C’est la pluie sur la fenêtre, qui coule sur ses joues. Et les doutes qui serrent sa gorge, à l’étouffer jusqu’à hurler, pour un peu d’air.
Pour qu’on puisse la libérer de ses démons.
Quand il n’y a plus rien de réel ; de ses démons en approchent ! Ils murmurent à ses tympans ( on ne t’aime plus ) A en regarder la lune si haute dans le ciel, dans la nuit noir.
Elle est assise au milieu d’un champ de fleurs endormies. Il n’y a que neige sur le sol, terre infertile d’amour quand tout a quitté les corps chauds. Il n’y a aucun bourgeon, elle attend que le printemps lui revienne !
Elle n'y arrive plus ; à trouver l'espoir.
Les vagues ont fait des ravages, sur sa peau, dans le fond de son coeur, il y a eu des naufrages, mais plus rien de vivant. Faucheuse reine, elle a tout emporté avec elle, dans ses bras où tout meurt.

Et moi ?
Et moi je suis quoi ?
La vie, l'amour, ou le chaos ?

A vouloir s'en convaincre, que quelque part, il faut encore y croire !
Mais elle n'y arrive plus.
Elle ne sait plus s'écouter ; elle ne veut plus se laisser de temps.
Elle préfère se noyer dans les regards vicieux de son diable.
La vie ; ça dure 4 saisons.
Mais éternel hiver, il refuse de laisser le soleil réchauffer son épiderme. Il refuse de laisser les pétales danser dans ses cheveux. J'y arrive pas.
A avoir regardé ce piano, jour et nuit,
A avoir eu envie de le posséder, de le rendre vivant, encore un peu, retrouver un gout d'avant. Comme quand tout était plus beau ; et que l'ivresse ne venait pas noyer l'esprit. Quand il y avait des fleurs sur la tableau du salon, quelques tasses encore chaudes, chocolat chaud ! Et dans le coin des lèvres, y'avait encore des étoiles prêtent à s'aimer.


Je ne sais plus jouer.
Echoué sur les lèvres, quand elle est renfermée, parfois un peu plus froide.
C'est pas réellement de sa faute, qu'on ne cesse de dire, si tout est mort dans ses entrailles, si elle est toute vide. Si elle ne chante plus ; elle ne résonne plus.
On lui a tout volé, quand elle pouvait enfin toucher les cieux éternels. Elle est tombée, comme une enfant qui s'écorche les genoux. Elle s'est relevée, loin de ses champs de fleurs.
Tout est mort ici.
Il est plus là, Ash. J'suis sûre qu'il y a rien là-haut. J'suis sûre que tout le monde s'en fiche. Trop blessée, à l'imaginer jour et nuit, la regarder la haut.
Peut-être qu'il a honte, Fei.
Peut-être qu'il voudrait plus jamais m'aimer.
Et je veux plus y penser.
Je veux plus l'entendre quand mes yeux se ferment.
Tu peux en jouer, toi. Si tu veux le garder, fais le.
Je veux plus y retourner, à l'école. Ca sert à rien.

Parce qu'il y a plus rien qui vient faire battre mon coeur ;
Quand l'enfant est morte, quelque part,
Ou alors cachée à pleurer, quand elle se cache derrière cette carapace.
Et la violence de ses paroles n'est jamais naturelle ; à ne pas s'en rendre compte, qu'elle vient poignarder le battant de cette soeur merveille. Sans se rendre compte, qu'elle en devient mauvaise. Et pourtant, céder, à venir s'installer à ses côtés, mais doigts pétrifiés ! Brisés, sans qu'ils ne sachent bouger, paralysés contre ses cuisses et les yeux à l'horizon, ne plus savoir le regarder.
Instrument cadavre.
Je t'écoute.

A des milliers de kilomètres.

♡ busan vibe & vocivus (icon) ♡

J'ai vu le vide, et toi, et moi

méandres contagieux, à être de ces beautés fragiles.
et que se passerait-il ? quand les oiseaux ne chanteraient plus, quand les arbres en perdraient leurs habits pour en avoir si froid ? car les étreintes n'étaient plus, car elle n'en était plus que corps sans vie. mais Ara : regarde ! comme brille le soleil malgré les pluies. sifflent encore les symphonies ! quand tout n'était pas perdu. car elle y croyait encore, elle, en ces saphir si joyeux qui embrassés de chaleur pouvait encore briller par eux-mêmes. et ara, toi aussi : tu en avais encore les vies en toi.
alors respire les parfums !
vient en avoir les épaules
plus légères
quand les peines s'estomperaient.
à vouloir lui offrir endroit de repos, entre ses bras, comme seul lieux où mes pleurs pourraient en être apaisés. car dès que la belle en reposerait ses regards sur le monde, elle en était persuadée que viendraient fleurir : toutes les fleurs, à ses simples présences. et de ces larmes, viendraient les plus beaux des récits. "ç-ça reviendra ! il n'y a qu'à tout réapprendre...tu verras...", et ash, entre les espoirs, les pulsants venaient à en faire si mal. si douloureux ! tout ce qu'il y avait entre les poitrines, à la voir ainsi, de ces visions nocturnes. car les soleils ne brillaient plus, au dessus d'elle. à en être lune pétrifiée, pour ne plus en laisser passer les chaleurs sur les peaux délaissées.

car tout venait à en faire mal.
de ses mots,
à ses blessures ouvertes.

"j-je sais bien mais...", larmes ravalées ! pour en paraître si forte. "mais personne...ne s'en fiche...m-moi je m'en fiche pas en tout cas ...", voix brisée : à vouloir la voir sourire à nouveau. quand les printemps en viendraient, pour panser les plaies mieux qu'elle ne le faisait. ((incapable)), ash, d'en absorber les moindres douleurs. inutile, dans les moments les plus importants. "m-mais je suis sûre d'une chose...q-que personne aimerait te voir aussi triste. même pas...lui.", murmurer les douleurs du creux de ses poumons, où tout s'était éteint en même temps qu'elle. miroir adjacent : à être bien plus beau de l'autre côté, quand les cauchemars ne s'y reflétaient plus.


"je...", épaules affaissées, à resserrer les doigts ces pantalons venant y accueillir constellations déchues. car roulaient sur ses joues, les cristallins si fragiles, quand de ses paroles en sonnaient les solitudes infâmes. "t-t'es pas ... obligée d'y retourner...mais...je sais pas en jouer...aussi bien que toi tu sais ? le piano m'aime pas...comparé à tes doigts..." revers de main ! à en essuyer les regards. ne plus oser l'observer, quand tout en semblait si fade à présent. et qu'allaient-elles devenir ? si le bateau ne flottait plus. car ash ne l'abandonnerait jamais, qu'importe les tempêtes : à toujours la laisser à la surface, serrer ses doigts une dernière fois, pour en faire briller les dernières étincelles.
pourtant présence à ses côtés,
à venir rassurer les peurs :
lui donner espoir que tout n'était pas perdu.
"hmm ?", visage venant se montrer si petit, quand ara en avait toujours été harmonie auprès d'elle. "pas sans toi...", qu'elle en tendit tout doucement les doigts vers les siens, saisissant les mains comme cadeau le plus précieux qu'on avait pu lui offrir. resserrer les étreintes autour de ses paumes, pour venir en guider les mains. "tu...me fais confiance ?" ; à la guider, quand les talents en étaient moindres, à juste la faire effleurer les touches de l'instruments ((avec elle)). à ne rien faire sans elle, à juste en guider les pas. "j-juste un peu...", quand de tendresse, elle en laissa la tête tout doucement se poser sur son épaule, à juste en réchauffer les phalanges, en appuyant sur les touches comme mélodie hasardeuse. recomposer les mélodies, comme les vies à venir. lui en offrir endroit : où pourraient enfin se réfugier les enfants perdus.
avec elle : t o u j o u r s.

♡ busan vibe & vocivus (icon) ♡