outfit | Harin avait toujours été passionné de mode depuis sa plus tendre enfance, regardant alors sa mère créer des vêtements à partir de vulgaires bouts de tissu ou bien de dessins. Il en avait décidé d’en faire son métier lorsqu’il sera plus grand, et plus grand, il était, certes pas réellement en taille, il n’avait grandi depuis des années à son plus grand malheur. Il était en étude de mode depuis trois longues années déjà, et le thème de ce mois-ci était l’élégant en dentelle. Harin s’y connaissait en mode féminine mais pas vraiment en tout ce qui était dentelle, il fallait donc faire du repérage, essayer de voir ce que les grands magasins proposent comme vêtements, n’est-ce pas ? Il s’habillait simplement, un col roulé noir, un pantalon noir, et une veste grise, il fallait tout de même qu’il soit présentable, lui qui n’allait jamais dans ce genre d’endroit. Il se baladait dans les rues, regardant les boutiques pour la haute sphère, hésitant d’entrer dans les endroits où il y avait beaucoup de clients mais surtout de clientes, le brun n’était pas encore très à l’aise avec la gente féminine après tout, il n’en avait pas beaucoup côtoyé durant ses vingt trois années sur Terre. Et il y avait ce magasin devant ses yeux, appelé Omega, il n’y avait pas beaucoup de monde, et il semblait avoir ce dont Harin avait besoin, pourquoi ne pas alors entrer ? Il se contentait d’observer durant plusieurs minutes, hésitant à entrer avant d’enfin se lancer. La cloche sonnait alors pour notifier son arrivée, il n’était pas au courant de cela, il fit alors un léger haussement d’épaule avant de se diriger vers la nouvelle collection, cherchant des habits élégants avec de la dentelle, mais ce n’était pas bizarre pour un homme d’entrer dans ce genre d’endroit réservé aux femmes alors qu’il était seul ? Il n’espérait que personne allait juger, sinon il expliquerait tout simplement qu’il est étudiant en mode et qu’il avait besoin de ressource, d’exemple en grandeur nature étant donné que ce n’était pas du tout son monde celui de l’élégance, la richesse. Il commençait alors à inspecter les matériaux, le design puis enfin le prix, c’était si cher, mais est-ce que cela valait réellement le coup ? Il prit alors une chemisette dans les mains, inspectant de plus près le tissu, et c’est à ce moment là que lui vient une idée dont il aurait peut-être honte plus tard dans la soirée, mais avec cette chemisette il pouvait en faire un cosplay, et le voilà qui cherchait sa taille dans un rayon pour femme. Ce n’était pas dérangeant pour lui dans le sens que les vêtements n’avaient pas de genre défini mais il sentait bien les yeux de certaines personnes qui se posaient sur lui, il finissait alors par se retourner et par fixer une des clientes, intensément, avec un léger sourire avant de retourner à ses occupations, c’est-à-dire, trouver sa taille. S’il pouvait la trouver, cela ferait d’une pierre deux coups, une nouvelle pièce pour sa penderie, même si ce n’était pas son style de mettre de la marque, et une idée de comment utiliser la dentelle pour son projet.

outfit | Amour des tissus entre les doigts qu'elle ne faisait qu'arranger, encore et encore, comme obsession permanente. Rythme toujours constant, à ne faire que s'enchaîner sans ne jamais disparaître, ô absurdité des cages vitrées, à faire croire au monde que les boutiques disposées là en étaient si porteuses de plaisir, alors qu'elle voulait simplement voir briller créations et délicatesses. Car au final, Jaehee était comme tout le monde, même si on ne la voyait que comme muse luxueuse, vendeuse à retoucher les vêtements ; passion entre les prunelles pratiquement éteinte, à errer entre les rayons : à observer les visages désobligeant de ceux ne jurant que par argent. Talons qui résonnaient, sur les sols vitreux, à se refléter entre les murs, elle ne fit que saluer le nouveau client poliment, clochette raisonnant pour en afficher les venues qu'elle guettait du coin des yeux. Car cela en était de son travail, d'aider en cas de besoin, de venir conseiller, à pourtant détester les regards se posant sur le jeune homme qui explorait les lieux. Ô la douce ne faisait jamais de préjugé, ni même d'avis avant l'heure : car elle en était elle-même monstre entre les nuits, à cohabiter avec les ombres passives et agressives. Invisible en était-ce là, à ne jamais se faire remarquer ; alors elle en offrait tendresse, à ceux voulant découvrir les tissus parsemant les horizons.

S'approchant alors, remarquant les regards désobligeant à venir rabattre d'un sourire froid, elle se permit de sourire à son nouveau client, de ses vocales plus délicates encore. "Je peux vous aider ?", qu'elle reposa son regard vers la silhouette du jeune homme pour en deviner les mensurations, avant de tirer d'entre les modèles, la chemisette qui lui irait le mieux. "Si je peux me permettre...Je pense que celle-ci serait à votre taille. Si c'est bien sûr cela que vous recherchiez ?" Et elle ne jugeait pas, loin de là, bien heureuse d'en voir que les regards en étaient intrigués par les tissus qui en étaient disposés là. Peut-être finirait-elle par se tromper, à se dire que n'importe qui pouvait s'habiller comme il le désirait. Et peut-être même en était-ce là un cadeau. Qu'importe, elle en resterait professionnelle, à en tenter le diable comme elle le faisait si souvent.

"Si vous avez besoin du moindre conseil n'hésitez pas. Je reste à votre disposition. Peut-être que vous recherchiez quelque chose en particulier ?" Interrogatoire qui ne faisait que continuer, à essayer pourtant de n'être que délicatesse entre les mots. Car elle ne voulait que faire bien son travail, à laisser le personnel de côté pour simplement se contenter des petits instants paisibles. Comme ceux là, à recommander ce qui en irait le mieux aux sveltes figures, à se demander quand est-ce qu'elle n'avait pas été aussi impliquée dans les ventes. Quotidien mouvementé, car depuis les coupures d'électricité, elle avait essayé de faciliter l'entrée à la boutique qui s'en était retrouvée bloquée dans les nocturnes. Peur permanente qu'elle ne pouvait que ressentir, à pourtant essayer d'oublier, pour pouvoir garder son rôle de maître des lieux : celui qui se devait rester droit, la tête haute, sans ne jamais contredire le moindre client.

outfit | Devoirs qui devenaient de plus en plus conséquent, Harin avait de l’inspiration oui mais il n’avait pas réellement toutes les méthodes, toutes les idées et la dentelle, il ne s’y connaissait pas, voir pas du tout. Ce n’était pas un matériel qu’il avait déjà manipulé ne serait-ce qu’une seule fois, il savait ce que c’était bien sûr, il savait que c’était un matériel hyper féminin, du moins d’après certains codes de la mode, mais aussi que c’était très délicat. Comment faire pour que tout rende bien ? Il lui fallait bien un haut ou bien un bas avec de la dentelle, n’est-ce pas ? Au moins pour voir la chose dans un contexte réel, ce serait mieux. Il entrait alors dans un magasin de vêtements, ce qui n’était pas réellement dans ses habitudes, lui qui préférait les habits de secondes mains, déjà portés, plus vieux, plutôt que des vêtements neufs, jamais portés, sans âme d’après lui, surtout s’il y en avait des milliers. Approchant doucement les vêtements à dentelle dans le rayon féminin, il se mettait à les scruter, longuement avant de remarquer qu’une femme le regardait bizarre, il devait bien s’y habituer, un homme dans les rayons pour femme n’était peut-être pas encore si commun que cela mais ce n’était pas comme s’il se trouvait devant des sous-vêtements après tout. Quel était réellement le problème ? Ignorer, il fallait ignorer, penser aux petits chats.. non pas aux chats, Harin y était allergique. Il se concentrait alors jusqu’à ce qu’une vendeuse vienne le voir, pour savoir s’il avait besoin d’aide, il ne refusait bien sûr aucune aide, surtout si la personne s’y connaissait et il semblait que c’était bien le cas. " Si vous.. avez quelque temps à m’accorder, pourquoi.. pas ! Hum, c’est vrai que celle-ci à l’air d’être à ma taille, attendez, je vais l’essayer.  " Le brun enleva alors sa veste afin d’essayer la chemisette, ce n’était probablement pas une très bonne idée mais il n’avait pas réellement envie de se retrouver dans la cabine d’essayage, ce n’était pas le but de sa quête, pourquoi perdre du temps avec cela, surtout si la chemise risquait de se faire déchiqueter ? Car oui, même s’il commençait à avoir des idées de cosplay avec cette dernière, il comptait bien la prendre en deux fois, au cas où, toujours, comme cela il n’aurait pas à revenir ici une fois de plus.

Est-ce qu’il cherchait quelque chose de particulier ? Juste plusieurs modèles avec de la dentelle, des hauts, des jupes, des shorts même, tout ce qu’il pourrait utiliser comme ressource était les bienvenues. " Il se trouve que je suis étudiant en mode. Et je suis à la recherche de modèle avec de la dentelle, est-ce que vous pouvez m’aider à trouver des vêtements à dentelle ? Ou seulement m’indiquer où je pourrai trouver cela, autre que ces chemisettes, ce serait réellement adorable de votre part.  " Les bégaiements n’étaient pas là aujourd’hui, les joues roses non plus, c’était comme si Harin avait oublié qu’il n’était pas à l’aise avec les femmes, comme s’il s’était concentré sur sa mission du jour, oubliant que la personne devant elle était une femme mais tout changera lorsqu’il se rappelera de ce détail, espérons que personne ne sera mal à l’aise face à ce changement. Mais pour l’instant, l’important pour Harin était de faire le plein d’idées, de matières, de façon d’utiliser la dentelle, le reste, il verra plus tard.

outfit | Approcher les douceurs de ceux qui s'intéressaient aux tissus, à sourire pleinement de ses élégances posées, comparé à ceux qui en dévisageaient ses clients si désagréablement. Ô mais Jaehee se fichait bien de savoir qui elle pouvait avoir en face d'elle. Simple but de renseigner et d'apporter les informations nécessaires à tous ceux qui le désiraient, comme passions dans les vies si peu mouvementées. "Bien évidemment que j'ai du temps à vous accorder, alors si vous voulez bien me suivre.", qu'elle tentait de le rassurer, lippes finement étirées tandis que les doigts s'en tendaient pour mener les invitations vers les cabines d'essayages. Car elle avait presque hâte, de voir ce que le jeune homme désirait faire de ces délicats tissus en dentelles, à venir les essayer pour en créer là compositions sans doute exquises qui venaient lui en changer ses visions quotidiennes. Luxe permanent, à en devenir insolent chez certains, à en aveugler les réalités : alors qu'il y avait tant pourtant à observer autour d'eux. Triste réalité qui s'offraient à eux, alors que tous étaient maîtres de leurs décisions, du moins en apparence.

Pourtant elle se mit à cligner des yeux, à le voir ôter sa veste pour en essayer le vêtement, elle manqua de rire tout doucement de surprise, celle qui n'en avait pas pensé un instant qu'il en resterait entre les allées merveilleuses. Sérieux de l'instant qui l'étonnait légèrement, à en comprendre bien mieux la situation, à en faire briller ses prunelles alors que les idées fleurissaient tout doucement. "Oh je comprends mieux alors. Je vais pouvoir vous aider dans ce cas. La taille importe ? Ou du moment que c'est de la dentelle cela vous conviendrait ? C'est pour faire une composition en particulier ?", questions qui s'enchaînaient, à venir en observer les rayons pour en capturer les meilleures pièces. "J'ai peut-être des pièces que vous pourriez utiliser. J'ai quelques modèles de robes, ainsi que des jupes.", qu'elle prenait entre les rayons les cintres qui pourraient sans doute l'intéresser un peu plus qu'une simple chemisette. Car elle était admirative, de ceux étudiants pour en découvrir les modes incomprises. A venir créer et organiser tout un nouveau monde comme éternelle découverte. A satisfaire les désirs de création qui ne faisaient que la hanter jour et nuit.

Venant alors lui montrer les vêtements comme pour lui en demander son avis, robe longue venant s'arrêter aux genoux, de ses tissus dentelés aux noirs exquis, jupe bouffante, à voilages délicats et à dentelle en pardessus. "J'ai également quelques vestes et hauts avec des petites touches de dentelles. Mais c'est en général sur des modèles féminins. Ce qui est bien dommage.", à en laisser les avis s'exprimer si honnêtement, à lui offrir douceur dans ses regards tandis qu'elle regardait de nouveau ce qu'elle pouvait faire pour l'aider. Changer les mentalités, laisser les gens porter et créer ce qu'ils voulaient. Ô elle espérait qu'un jour tout ne soit plus compartimenté ainsi, à être libre pour tous, à ne faire que resplendir les yeux des plus sensibles. Car tout le monde devait trouver plaisir, à toucher les tissus, à se vêtir comme ils le souhaitaient sans avoir peur des regards d'inconnus sur eux. "Mis à part sur cela...On a quelques sous-vêtements, et vêtement à dos nus en dentelles. Je ne sais pas si ça pourrait vous intéresser ?" Alors elle lui montrerait volontiers ce qu'il désirait, à faire son travail correctement, à le guider vers les quelques pièces qu'elle possédait dans la boutique, jusqu'à comprendre ce qu'il souhaitait pouvoir faire de tout cela.

outfit | Et si certaines personnes étaient très fermées d’esprit, ce n’était pas du tout le cas du jeune Harin, lui qui avait toujours été ouvert. Pour lui, les vêtements n’avaient aucun genre, un homme pouvait porter des robes tout comme des femmes pouvaient porter des costumes. Peut-être qu’il avait fini par grandir en pensant comme ça tout simplement parce qu’il avait toujours été dans la mode ? Mais le fait était toujours là, si la personne ne fait de mal à personne, elle a le droit de faire ce qu’elle veut. Il était donc là dans un magasin de vêtements et plus précisément dans le rayon femme, il y avait ceraines personnes qui le regardaient bizarrement, comme s’il commetait quelque chose d’illégal, ce qui n’était pas du tout le cas, d’ailleurs, la vendeuse était venue le voir pour lui en venir en aide, et en aucun cas pour le mettre dehors. Il était rassuré l’orphelin, rassuré d’avoir possiblement une personne aussi ouverte que lui devant ses yeux. Essayer le haut comme ça, dans l’allée du magasin, c’était bien Harin, il n’était pas réellement timide avec son corps, un torse n’était qu’un torse, non ? Lui, il était plus timide auprès des filles, elles étaient sa kryptonite, rares étaient celles qui ne le déstabilisent pas. “ Hum, j’aimerai bien avoir au moins un exemplaire à ma taille, je voudrai bien essayer des styles vestimentaires avec.. Malheureusement j’ai pas encore une idée précise en tête, je dois juste créer quelque chose d’élégant en se basant sur la dentelle.. “ Certaines idées fussent, peut-être qu’il allait faire un costard ou bien une robe qui avait plusieurs couches ? Il y avait tellement de possibilités qu’il ne savait pas encore où il allait mettre ses pieds, ni quelle direction il allait prendre. Les yeux rivés sur les vêtements que la vendeuse lui ramenait, ils étaient tous aussi magnifique les un que les autres, il en oublierait même que ce genre de vêtement n’avait eu aucun vécu et était sans âme, mais une âme, il allait leur en donnait le petit couturier, n’est-ce pas ? “ Les robes sont magnifiques, les jupes toutes autant, je trouve que ça rend bien, personnellement je les adore quand elles sont longues. “ Non pas qu’il était un spécialiste des jupes ou bien des robes, il étudiait juste beaucoup trop la mode mais surtout, il adorait se cosplayer, que ce soit en personnage féminin ou bien masculin, tant qu’il s’amusait, c’était le principal.

Est-ce que le magasin avait réellement en stock des vestes ayant de la dentelle ? Il était bien curieux de voir cela, comment est-ce que les machines avaient cousues la dentelle ? Où ça ? Certes c’était triste de ne voir de la dentelle que sur les vêtements dits féminins.. Peut-être qu’il devrait travailler sur un vêtement masculin et y incorporer de la dentelle ? Cela lui semblait une bonne idée. “ Hum, je voudrais bien les voir si possible, peut-être que je pourrais partir d’un vêtement de base masculin et le rendre élégant grâce à la dentelle.. Mmh..  “ Et il était reparti dans ses pensées, quelques instants, pour essayer de visualiser ce que cela donnerait, il commençait à avoir une idée claire, nette et précise mais tout se brouilla assez rapidement, lorsqu’il revenait sur Terre, lorsque la vendeuse avait parlé de sous-vêtements. Les joues légèrement roses, il n’y avait pas du tout penser. “ Les dos nus pourraient être intéressants ! Par contre les.. sous-vêtements, malheureusement, ça serait un peu bizarre que vous m’en montrez. Les autres clientes risquent de me prendre pour un pervers.  “ Un léger rire sortait alors de ses lèvres, il était curieux de savoir comment la dentelle rendait sur certains sous-vêtements mais il ne voulait pas qu’une cliente potentielle du magasin finisse par faire sa Karen et appeler un manager par rapport à cette situation. Il ne fallait pas que la vendeuse se fasse disputer à cause de lui.

outfit | Sourire, comme une enfant, sous ces missions nouvelles qu'elle n'avait jamais eu à côtoyer auparavant. Et elle était heureuse, Jaehee, d'en accueillir dans les boutiques les présences créatives qui en souhaitaient elles aussi le toucher et velours des tissus. A aimer composer, comme de partitions si fantastiques, à en créer là ouvrages qui en représenteraient les idées si fugaces. Alors sans même hésiter, à ne même pas réfléchir, elle viendrait tenter d'en combler là les demandes qui elle, la faisaient étrangement scintiller. "Je vois...Je vous donne ça immédiatement alors. Puis c'est un beau thème, la dentelle. Surtout que ça peut s'utiliser un peu partout...", qu'elle en complimentait là les envies, à pourtant être rigoureuse dans les vêtements sélectionnés, à se demander si tout pourrait réellement lui aller. "Des robes et jupes longues ? J'ai un modèle de jupe en toile si vous le souhaitez, en transparence pour la première épaisseur.", à en dévoiler les jambes, quand tout en devenait si gracieux de dentelles. C'est qu'elle aussi, appréciait les longs tissus, la sensation au vent, quand voltigeait les tissus, à effleurer les peaux, à faire danser les chevilles de ces danses sur les sols si froids.

"J'aime beaucoup vos idées. Les modèles que j'ai sont surtout bordés de dentelles au niveau des manches ou du col, mais n'hésitez pas à expérimenter. Cela ne pourra que vous donner des idées.", qu'elle lui sourit tout doucement, à venir lui en tendre deux vestes légèrement différentes. A presque se demander, la manière dont il en voyait les choses. Proposition de nouveau offerte, à presque la faire rire de ses réaction si innocentes. "Je me contenterais de vous présenter les dos nus alors. Mais ne vous en faites pas. Si quelqu'un ose vous dire quoi que ce soit, j'en reste la gérante de la boutique. Alors je ne peux qu'encourager vos envies de créer." Alors tout doucement, à en saisir dans un coin de la boutique les pièces les plus délicates de sa collection, elle finit par tout installer en cabine, étendoirs installés pour en apercevoir un peu mieux les pièces choisies avec attention. C'est qu'elle était attentive, à essayer de faire les choses bien trop correctement pour qu'on n'y voit là quelconque gentillesse. Amour des tissus, passion pour les aiguilles, à pourtant le garder la secret entre les eaux, à murmurer aux ombres que tout n'était qu'interdit. A pourtant venir offrir là quelques douceurs, pour celui qui en semblait vouloir accueillir les merveilles du bout de ses doigts.

Finissant par l'inviter avec elle dans les arrières boutiques, à lui en montrer cabines vides et endroits plus discrets, elle souriait, cette enfant qui pouvait en paraitre si froide, à ces visages qui n'en voulaient que découvrir les mondes des délices. "Vous pouvez tester des compositions ici. Vous serez sans doute plus à l'aise qu'en plein milieu des allées non ? Après tout vous avez plus de place.", car elle voulait en réalité voir, ce qu'il pourrait faire de ces quelques pièces de vêtements. Curiosité infinie, à se nourrir là de ces visions qu'elle n'avait jamais vu. Car cela la changeait, de ces petites pièces où elle s'amusait à assembler et créer les quelques vêtements que personne ne voyaient : qui ne seraient jamais vu. A en aimer les plaisirs secrets, à se dire que si cela venait à s'apprendre, elle ne savait pas comme cela se passerait. "Je peux vous servir du thé ou du café pour accompagner vos essayages ?" , à en montrer là de nouveau politesses et délicatesses, à presque en chérir ces instants si délicats, quand les visages n'en étaient que poupons et de porcelaine. A pouvoir se se fissurer, quand les extérieurs en étaient trop froids : à se réchauffer, quand les regards se posaient sur les arts qui l'entouraient.

outfit | Et voilà Harin qui parle sans bégayer à une femme, c’était du jamais vu lorsqu’on connait le jeune orphelin. Il n’était pas très à l’aise avec la gente féminine après tout, non pas qu’il faisait tout pour les éviter, bien au contraire, il essayait d’améliorer cela, mais plutôt parce qu’il n’avait pas eu l’habitude d’entrer au contact avec elles. Alors voir son mal ne plus être là d’un coup lui fait tout bizarre, était-ce parce que l’employée avait réussi à le mettre à l’aise ou bien parce qu’il était passé en mode professionnel ? Il ne savait pas du tout mais il était tout de même soulagé de savoir que tout se passait bien et surtout sans encombre. “ C’est un beau thème oui ! Ça fait longtemps que je n'en avais pas eu un aussi beau, puis depuis le temps que je voulais toucher à la dentelle, ça me donne une belle excuse, n’est-ce pas ? C’est vrai que ça peut s’utiliser partout, faut juste savoir où l’utiliser maintenant.. Je veux bien une robe et une jupe dans ce style si vous avez ce genre de choses en stock  je dois avouer que ça m’intéresse. “  Harin s’y connaissait en mode féminine mais il y avait encore beaucoup de choses qu’il ne connaissait pas. Gamin curieux, bien sûr qu’il allait accepté tout ce que la femme qui se trouvait devant lui allait lui proposer.

Et un léger sourire apparaît alors sur son visage, il était heureux de savoir que ses idées plaisent à quelqu’un qui travaillait activement dans la mode. Qu’est-ce qu’il aimait briser les codes le petit Harin, qu’est-ce qu’il aimait faire des expériences même si la plupart finisse foirées, il vivait pour ça Harin, pour tester des choses, essayer d’aller le plus loin possible tout ça pour quoi ? Pour créer sa propre boutique de vêtements, quelque chose qui lui irait mais qui irait aussi à d’autres personnes.  “ Hum, peut-être que faire ce que vous avez pour les jupes mais sur un haut ? Vous savez faire une couche plus fine, je ne sais pas si ça existe réellement. Vous en pensez quoi ? “ Il avait demandé son avis car en avoir un de plus était toujours très utile, encore plus si la personne était dans le même monde que lui. Et s’il avait vu beaucoup de vêtements, il n’avait jamais réellement vu des sous-vêtements féminins alors lorsque l’employé lui proposait cela, il ne pouvait que rougir, jamais il n’avait pensé à cela, il pensait directement à son image s’il finissait devant ce genre de choses, pervers, c’était le seul mot qui lui venait en tête, est-ce qu’il était prêt à avoir cette étiquette sur lui ? Non, il était loin d’être pervers.  “ Les dos nus me suffisent amplement. Oh, vous êtes la gérante ? Désolé je n’y avais même pas fait attention, donc c’est vous la boss ici ? Je vous remercie en tout cas de m’accorder votre temps. “ Il n’aurait pas pu mieux tomber.

Et le voilà qui allait dans l’envers du décor, un endroit où il n’aurait jamais pensé mettre les pieds, l’arrière boutique d’un magasin, les yeux qui commençaient alors à briller, là c’était son univers mine de rien. Il ne pourra jamais la remercier assez pour ce genre de geste, il savait très bien que d’autres gérants l’auraient déjà viré dans la rue sans poser aucune question.  “ Vous êtes géniale, merci beaucoup de penser à tout ça, j’ai largement assez de place, heureusement que j’ai ramené mes instruments. Bon j’appelle ça comme ça mais c’est juste des ciseaux et un kit de couture que je transporte toujours avec moi.. Oh attendez, je vais devoir payer avant de faire quoi que ce soit, n’est-ce pas ? “ Est-ce qu’il avait au moins assez sur sa carte bleue pour s’acheter tout ça ? Est-ce que sa carte ne sera pas refusée ? Si c’était le cas, il risquerait de mourir de honte là de suite. Peut-être qu’il serait préférable de sortir ses billets pour payer tout ça ? Certes il se balade avec une grosse somme actuellement mais il ne pouvait pas les mettre en banque, il ne pouvait pas se le permettre.  “ Si vous avez du café bien noir, je suis preneur !  “ Il n’allait pas dire non à du café gratuit après tout même s’il devrait plutôt se concentrer sur son boulot qu’autre chose.

outfit | A en tenter là les arts les plus parfaits, dans ces boutiques aux âmes disparues. Et peut-être était-ce elle, qui en animait de ses passions les lieux, à en offrir chaleurs dans ces allées si froides, si éparses, où les richesses ne donnaient lieu à aucune créativité. Mais ô, à en voir les visages aux envies déterminées, peut-être que les yeux incrustés sur son visage de porcelaine : n'en étaient pas que faits pour en voir les monstres des contes. Alors elle souriait de ses airs fragiles, si précieuses, à en être des plus élégante : et déterminée, pour en combler les demandes du plus doux des êtres. "Vous avez bien raison. Mais comme vous avez l'air intéressé par tout, alors je ne peux me faire qu'une joie de vous montrer ce que nous avons en magasin.", que les paroles s'en montraient sans doute bien trop harmonieuses, à vouloir tout lui montrer ! sans restriction possible. Alors que tout ne se montrerait pas aux regards des gens, quand les tissus en étaient pourtant des plus importants face à toutes ces horreurs. Et lui, en aurait entre les mains tout ce qu'elle pourrait lui offrir pour en oublier les peines des lieux. S'enfermer dans les songes : dans son monde si fragile, jusqu'à se perdre toujours plus dans ces étroites pièces si noires.

car les tissus
en étaient meilleurs réconforts
aux cages en or.

Codes et stéréotypes à briser, de ces quelques essais, et elle croyait là que le jeune homme devait en détenir beauté entre les doigts. "Effectivement...je n'en ai vu que très peu de ce que j'ai pu approcher. Mais c'est une très bonne idée. Surtout que cela resterait délicat et léger. J'espère que vous viendrez me montrer ce que vous avez réussi à faire une fois crée." Ô que les curiosités en étaient à le maximum, à vouloir poser les yeux sur les tissus maniés, de ces coutures si fines pour en épouser les corps aux volages tissus qui viendraient alors s'en montrer comme douceur les plus bellâtres. Et peut-être avait-elle espoir d'y voir là nouveautés dans ce que les modèles pourraient porter dans des futurs plus proches encore. Innocence perçue, entre les rougeurs, à la faire tout doucement sourire ;quand elle même ne s'était pas imaginée à de telles réactions. Pourtant la belle pouvait comprendre, en un sens, que les modèles de vêtements pouvaient en être bien trop embarrassant pour un jeune homme. A pourtant se dire que cela faisait une magnifique expérience, au final. "Des dos nus alors. Et oui, je gère la boutique. Mais ne vous en faites pas, cela me fait plaisir de vous aider.", car depuis trop longtemps sans doute, qu'elle n'en avait pas été aussi excitée : d'en offrir ses aides au monde.

En emmener les âmes vers les lieux de repos : pour laisser les créations s'adonner à leurs passions. "Vos instruments ? Je vois que vous êtes venu préparé. S'il vous manque quelque chose, n'hésitez pas, j'ai également tout ce qu'il faut ici.", murmuré alors comme de ces grâces, alors que les visages ne pouvaient que s'en hocher tout doucement. "Et...oui. Avant de faire quelconques modifications il serait préférable de payer. Enfin...Sauf pour les vêtements que vous ne comptez pas prendre.". Car les règlements en venaient imposer les réalités, et peut-être que toutes cette énergie en avait fait oublié presque les devoirs à la jeune femme. "Je vous fais cela immédiatement. Le temps que vous vous décidiez.", et de ses doigts, elle en laissait tout doucement les machines diffuser les odeurs de cacao, quand de quelques regards, elle l'observait un instant, avant de lui en ramener les tasses fumantes. "Faites attention, c'est brûlant.", de ses délicates attentions, avant d'en redresser les dos si fébriles. "Hmm... Si vous voulez, vous pouvez d'abord tester. Puis, vous n'aurez qu'à voir ce qui vous tente le plus ? Certains de ces articles sont hors de prix. Alors...peut-être que les coudre par vous même serai bien plus rentable, en vous en inspirant." Et peut-être y trouverait-il là plus de mérite : à tout recréer par lui même sans ne rien modifier.

prête à lui en offrir là :
plan et modèles,
pour le laisser faire.

outfit | Idées qui commençaient à remplir le cerveau du jeune créateur, les vêtements qui commençaient alors à se dessiner dans son imaginatif, c’était à peine s’il entendait le bruit ambiant du magasin. Heureusement tout de même qu’il était concentré sur la personne qui était venue l’aider, elle qui avait l’air autant emballée par ses idées que l’orphelin lui-même et cela lui faisait réellement plaisir, il ne s’attendait pas du tout à faire ce genre de rencontre et encore moins se sentir aussi à l’aise avec une femme. Est-ce que le jeune orphelin avait l’habitude de montrer ses créations ? Pas forcément mais pour cette femme, il pourrait bien faire une exception étant donné qu’elle avait tout de même participer à la future création, il risquerait même de lui faire un petit quelque chose pour la remercier, du moins s’il avait assez de tissu. “ Je suis rassuré de savoir que vous pensez que c’est une bonne idée ! Hum, je pense que je pourrai vous laisser mon numéro de téléphone afin qu’on se donne rendez-vous une prochaine fois ? Je vous montrerai ma création ou mes créations à ce moment-là ! “ Il avait bien pensé à donner son instagram à la jeune femme mais est-ce que cela était réellement une bonne idée ? Non pas qu’il postait des choses bizarres dessus mais plutôt qu’il n’était pas qu’un simple étudiant en mode, lui qui aimait aussi faire des lives pour parler de tout et de rien, surtout de rien, mais aussi de tout. Le brun pensait que cette dernière n’était qu’une employée mais cela ne fut pas le cas, elle était bien plus que ça, elle était la personne qui gérait la boutique alors savoir qu’elle voulait bien passer du temps pour aider une personne comme lui, qui avait l’air suspecte tout de même en entrant dans ce magasin, cela lui faisait chaud au coeur. Il n’y avait pas que de mauvaises femmes dans le monde après tout. “ Je le saurai pour la prochaine fois alors, je viendrai pas trop vous embêter promis, vous devez tellement avoir de boulots mine de rien.. “ Harin avait un petit peu toucher à tout pendant son année de sabbatique, il avait essayé plein de métiers, il s’était essayé à quasiment tout, tout ça pour avoir de l’argent et il savait pertinemment que la vente n’était pas un domaine facile, c’était même quelque chose qu’il ne voudrait jamais refaire dans toute sa vie.

Gamin qui se promenait très souvent avec son nécessaire de couture sur lui, il ne voyait que très rarement sortir sans, parce qu’il voulait être prêt à tout moment de laisser court à son imagination et d’utiliser ses doigts d’argent pour créer des pièces. Harin rangeait alors les pièces, mettant alors sur le côté ceux qu’il comptait garder, vérifiant bien le prix de chaque pièce avant de sortir un liasse de billet de ses poches et de les poser non loin de lui avant de commencer enfin son boulot, ciseaux en main. “ Merci pour le ca- “ Et il n’eut même pas le temps de prendre la tasse de café qu’un éclair de génie venait d'apparaître, laissant alors tomber le café brûlant sur sa main, un léger outch sortait de ses lèvres avant même qu’il bougeait ses doigts pour commencer son travail. “ J’ai mis les plus pièces les plus chères sur le côté, je pense que, comme vous le disiez, je peux les recréer assez facilement ! Je suis content de voir qu’on est sur la même longueur d’onde. “ Par quoi commencer ? Peut-être que dessiner ce qu’il avait en tête était une bonne idée, même s’il devrait plutôt s’occuper de sa main qui devenait de plus en plus rouge.

outfit | Et elle en connaissait là les tentations de créations ! car elle aussi aimait sans doute bien trop planter les aiguilles dans les tissus, à en avoir des lueurs dans les regards : quand avant d'être vendeuse, elle en était passionnée de ces arts. Car les regards ne le savaient souvent que trop peu, à juste la voir comme pantin quand elle pouvait être bien plus Jaehee. Alors de ses délicats sourires, elle ne pouvait que se réjouir de pouvoir en partager les amours de ces tissus ; quand elle ne pouvait qu'en accepter les demandes si délicates. "Avec plaisir. Je serai heureuse de voir ce que vous allez faire." , à en sortir discrètement son téléphone pour lui en offrir les quelques numéros qui en prenaient place sur les écrans. Car en réalité, elle ne faisait que trop rarement cela. Un peu trop insociable, parfois trouvée assez étrange, quand de ses visages trop frêle elle en semblait hautaine ! sans ne même le vouloir, à juste avoir été élevée ainsi.
à ne jamais trop en montrer
les émotions
naissant dans les corps.
Après tout, peut-être viendrait-elle à y trouver plaisance, à partager de nouveau ce qui l'avait animé autrefois avec une autre personne. Car elle avait presque hâte ! de parler de nouveau avec le jeune homme, de voir ce qu'il pourrait alors créer de ses doigts comme d'un talent particulier. Persuadée : que tous pouvait parvenir à faire quelque chose de leurs mains ! curiosités à leur paroxysme, à être bien plus que le rôle qu'elle devait pourtant offrir dans ces boutiques sans âme. Si ce n'était qu'elle ,, elle en redécorerait les lieux ! à vouloir les parer de douceur, de couleur ! d'élégance : comme elle savait si bien le faire. Mais peu importait ce qu'elle désirait, en réalité, quand les avenirs en étaient prévus pour être glorieux. A elle préférer les plus modestes échoppes, raccommoder les petits trous et ratures sur les vêtements. Coller, assembler, désassembler : tout couper ! pour en donner une nouvelle vie à ces vêtements parfois oubliés depuis trop longtemps.

Et peut-être n'aurait-elle pas dû lui avouer qu'elle en gérait en réalité les endroits. A avoir de bien nombreux rôles sur le dos, quand d'une main elle en secoua presque apeurées les doigts pour le contredire. "Oh non ! Ne vous en faites réellement pas. Vous pouvez venir me voir quand vous le désirez. Cela me change d'en voir une personne aussi passionnée que vous.", à lui en avouer les vérités, quand elle en était si habituée aux clients désobligeant, ne faisant que râler pour les moindres détails. Regard pourtant ancrés sur le jeune homme, à le voir trier les habits presque bien trop magnanimement, elle en sourirait tout doucement, si les libertés en étaient de mise. A presque trouver cela assez mignon, d'un côté, sans ne même l'admettre. De ses doigts, à en sourire presque étonnée les billets, elle ne posa pourtant pas de questions, à tout doucement recompter sans se tromper, pour en ranger le tout dans l'une de ses poches avant pour ne rien perdre.

Le laisser se servir des arrières boutiques comme lieu de créations, à lui en offrir léger réconfort chaleur, elle sursauta finalement : à l'entendre se brûler comme malheur causé. "Je- ! Vous allez bien ? A-Attendez ici...", à en saisir la tasse pour la reposer en lieu sûr, essayer d'en trouver trousse de pharmacie dans les lieux quand pourtant son client en semblait des plus envieux de continuer les merveilles sur lesquelles il travaillait. "Et moi je suis contente de pouvoir vous aider un peu ... mais avant que vous ne repreniez vous devriez sûrement...mettre un peu de crème sur votre mains.", à venir lui en tendre tout doucement sa main pour en recouvrir les fines blessures encore invisibles, presque inquiète, quand les visages en semblaient bien trop insensibles. "Faites attention à vos mains. Elles sont précieuses.", murmuré, presque trop concentrée sans doute, quand elle n'en demandait plus les avis pour en soigner les mains. Délicatement et soigneusement, à faire attention à ne pas lui faire mal. "Et voilà. Ne forcez pas trop. Par quoi voulez vous commencez ? Peut-être que...je feriez mieux de vous laisser dans le calme.  Comme vous le souhaitez.", elle qui était chargée de s'occuper de lui comme invité spécial, à laisser les autres vendeurs s'occuper des autres clients, sans même n'y voir de problème.

outfit |  Gamin qui avait fait beaucoup de petits jobs avant de retourner sur les bancs de l’école, il savait alors que parfois certains clients pouvaient être beaucoup trop envahissants, prenant alors les vendeurs pour leur esclave, les disputant quand rien ne va dans leur sens sans même savoir si cela peut être le cas ou non. Alors il ne voulait pas devenir le client collant qui va toujours demander de l’aide à la gérante, telle une Karen le ferait sans aucune once de culpabilité. Et ce même si cette dernière essayait de rassurer Harin, Harin était Harin, ne voulant pas déranger qui que ce soit. “ ça se voit que je suis passionné par la mode ? En tout cas, j’espère que je fais votre journée.. “ Il savait que cela pouvait être dur à la longue, de toujours tomber sur le même genre de clients alors il espérait avoir mis un peu de rayons de soleil dans la journée de la jeune responsable de la boutique.

Et jamais il n’aurait pensé pouvoir accéder à l’arrière boutique aussi facilement, lui qui avait prévu de tout acheter, quitte à être hors budget, gamin qui ne voulait pas déranger mais si c’était tout aussi bonnement proposé, autant accepter, n’est-ce pas ? Le gamin commençait alors à trier mais c’était en prenant sa tasse de café que le drame arrivait. Heureusement que les vêtements n’avaient pas été touchés, heureusement que ses vêtements non plus, heureusement que la jeune responsable n’avait rien eu en passant. Il n’y avait qu’Harin qui avait été touché par le liquide chaud mais ce n’était pas pour autant qu’il allait arrêter de travailler, de toucher des bouts des doigts l’inspiration qui vient l’entourer. Gamin qui ne prenait aucunement soin de sa propre personne et peut-être que cela se voyait réellement. “ Huh ? je vais bien et vous ? Je bouge pas.. “ Il ne savait pas réellement de quoi la jeune parlait, se contentant d’arrêter tout mouvement et de cligner des yeux, il avait juste eu mal sur le coup, juste sur le coup et rien de plus, puis ce n’était rien de grave après tout. Mais à en voir la femme, peut-être bien que c’était assez grave, elle qui prenait alors la main du jeune orphelin, joues du jeune homme qui commençait à devenir rosées, jamais ô grand jamais il n’avait jamais été aussi proche d’une femme, ne sachant pas comment réagir, il se contenta de se laisser faire. “ vous.. vous m’aidez.. beau- beaucoup mine de rien.. et.; mes .. mes mains ne sont pas si précieuses que cela.. j’essaye d’y faire attention mais.. mais c’est compliqué parfois. “ Bégaiements qui avaient alors repris, gamin qui évitait tout contact visuel, reprenant doucement son tri, par quoi allait-il bien commencé ? Découper la dentelle délicatement, sans en perdre un bout. “ je.. je vais essayer d’enlever les.. dentelles, vous pou.. pouvez rester si vous voulez, vous pouvez même m’aider si vous avez le temps.. un peu d’aide ne serait pas de refus. “ Gamin qui n’était pas habitué à travailler à quatre mains et encore moins avec une inconnue mais en la voyant aussi intéressée par ce qu’il faisait, Harin finissait par lui proposer de l’aider, puis peut-être que tout irait bien plus vite à deux et cela ne sera pas trop silencieux.

outfit | Peut-être que les fougues visibles sur les visages de celui devant elle, venait en inspirer les idylles que tout n'était pas encore perdu, dans ces villes aux allures dépérissantes, de ces silhouettes fenêtrées venant en gâcher les paysages si sublimes. Elle qui en préférait là les natures ((mortes)), de ces océans sans vie, à ces vagues sublimant les esquisses des horizons. Alors elle y voyait là certains espoirs, quand à ses yeux tout en semblait si noir en permanence ! à mourir petit à petit, malgré les éclats dans les regards des autres ; quand elle ne pouvait tout simplement plus briller d'elle-même. "Ca se voit, dans votre regard. On en croise plus beaucoup.", quand tout semblait si factice, à présent : de ces technologies, à ces écrans ne faisant qu'arracher les regards aux plus vils. A le lui dire, qu'il en serait bien méritant dans ces mondes, quand de simples sourires, elle ne pouvait lui en offrir que quelques gentillesses pour l'encourage à poursuivre ce qu'il aimait le plus dans tout ce qu'il faisait.

Mais de ces belles paroles, à en laisser accidents se produire même des plus légers : ô elle n'était pas fière, celle qui voulait que tout soit parfait. Car avant d'être l'une de ces personnes dont elle voulait en écouter les récits, il n'en restait néanmoins client ! dans ces boutiques au parfum d'hôpitaux. A se précipiter, pour en remarquer les légères timidités du jeune homme. "Je vais bien. Ne vous en faites pas.", à murmurer ! quand elle en soigna tous les maux si rapidement.  "Désolée, je ne voulais pas vous embarrasser. Mais cela évitera les cloques sur vos doigts.", car tout était si précieux, à l'entendre bégayer, de ces simples touchers, quand elle en était sans doute bien trop téméraire. Car peu de choses venaient à la perturber, celle aux regards d'acier. A presque rire ! tant il en semblait si adorable, à avoir su l'attendrir, elle enfant perdue à n'avoir jamais retrouvé les chemins. "Je peux vous laisser respirer juste un peu si vous le désirez. Ce n'était pas voulu.", à sourire ! presque s'en vouloir ! quand elle n'en avait fait là que les devoirs si fragiles d'en soigner ce qui devait l'être.

A tout doucement s'éloigner pour ne pas plus le perturber, ne pas vouloir en intimider de ses quelques touchers qui s'en étaient voulus légers, ô elle le regarda alors un peu en arrière, à se dire qu'il pourrait venir se cacher là : tant que personne n'en découvrirait leur secret ! "Je veux bien vous aider si vous le souhaitez.", qu'elle se rapprocha tout doucement, à en saisir les ciseaux de sa poche pour en couper les fils. "Mais vous savez ce n'est peut-être pas le lieu idéal pour cela...Avez-vous un atelier ?", demandé si délicatement, quand elle pourrait en prêter refuge à celui qui voulait y laisser place aux créations. Même si ici, le temps en était compté, de ces travails à surveiller, jusqu'à ce que tout ne vacille devant eux. "Vous aurez peut-être un peu plus de temps pour faire ce que vous souhaitez, vous ne pensez pas ? Enfin. Plus de tranquillité surtout. ", qu'elle demandait, pourtant concentrée sur ses tâches ! à en exécuter les gestes parfaitement, presque trop habitués. Et les yeux vivant de lueurs, elle en aimait tant, toucher elle aussi les tissus du bout de ses doigts pour en créer œuvres d'art. Encore plus accompagnée, dans ces lieux souvent bien trop rigides.

outfit |  Gamin qui ne se condérait aucunement comme spécial, certes il était streamer, certes il était assez doué en couture mais comme il aimait bien dire, chacun à ses qualités et ses défauts et Harin, lui, avait plus de défauts que de qualités. Non pas que l’orphelin les cachait, loin de là, il assumait pleinement la personne qu’il était devenu au fil du temps, au fil des abandons qu’il avait vécu, au fil des dettes qui commençaient à l’étouffer. Alors savoir, dans un sens, que quelqu’un avait remarqué du positif en lui, que quelqu’un avait remarqué que ses yeux brillaient lorsqu’il parlait de mode, que son cerveau partait dans tous les sens, ne pouvait que le rendre heureux, encore plus quand c’était une inconnue qui travaillait dans la mode. Si elle pouvait le voir, est-ce que cela voudrait dire que d’autres pouvaient ? Sourire qui apparaissait alors sur ses lèvres, chose assez rare lorsqu’on y pense, Harin n’a jamais été à l’aise avec les femmes et pourtant, il se sentait bien actuellement.  " Vous trouvez ? C’est quelque chose qui se perd je trouve, avoir une passion. " Car si Harin avait bien appris quelque chose en grandissant, c’est qu’on ne pouvait pas être adulte et vivre de sa passion, et encore moins avoir une passion tout seul. Ce n’était pas être un adulte ça, du moins, dans l’inconscient de la plupart des personnes. Ce serait mentir de ne pas avouer que les profs de l’orphelin qu’il avait au lycée avaient tendance à lui rire au nez lorsqu’il parlait de son avenir et de ses rêves.

Gamin bien trop perdu dans ses pensées, à laisser sa créativité prendre le dessus qu’il n’avait pas fait attention à la tasse de café qui se trouvait dans ses mains. Non pas qu’il était quelqu’un de maladroit mais plutôt que s’il est fixé sur une chose, il avait du mal à s’en défaire. Douleurs qu’il n’avait pas senti, lui qui n’avait juste ressenti la douceur de la jeune femme sur ses mains, ce qui avait fini par faire rougir le jeune homme qu’il était, ajoutant à cela ses pauvres bégayements pour bien l’enfoncer encore plus. " Ah oui, je.. j’ai pas pen.. pensé aux cloques, j’ai hum, rien senti à vrai dire.. " Et il essayait de calmer son coeur en vain, réfléchissant encore une fois à toute allure, est-ce qu’il avait un atelier où faire ses créations ? Non, il n’avait que sa chambre et encore, sa chambre n’était pas si grande que cela. Un léger non de la tête, peut-être que l’arrière de la boutique n’était pas le lieu idéal pour certains mais pour lui c’était suffisant, bien plus que ce qu’il pouvait avoir. " Oh.. Je.. Je gêne ? J’ai pas.. d’atelier.. Je fais tout ça dans ma.. chambre normalement.. Après.. je peux toujours faire le plus gros ici.. puis la tranquillité je. je n’en ai pas réellement besoin, c’est bien aussi de.. de partager ce moment avec quelqu’un. " Il avait l’habitude de la solitude le jeune orphelin, peut-être un peu trop d’ailleurs mais il n’était pas contre d’avoir quelqu’un à ses côtés, quelqu’un qui pourrait l’aider avec ses créations, deux mains en plus, des idées en plus, il ne pouvait pas être plus heureux. Il ne partageait que très peu cette passion avec quelqu’un alors lorsqu’il a trouvé la personne avec qui partager cela, il n’allait pas la laisser partir comme ça. Non pas qu’il avait eu un coup de foudre, mais plutôt qu’il commençait à voir en cette femme une possible amitié naître.

outfit | que les mots en étaient beaux, articulés comme proses si fragiles, à venir en chercher là ce qu'il appréciait tant dans les tissus. presque comme elle, quand les yeux s'en émerveillaient : de chacune des aiguilles qui en traversaient les tissus, de celles qui venaient en relier les morceaux pour en tisser les univers. alors elle en était presque touchée d'arriver à percevoir les éclats dans ses regards, quand dans les siens tout en avait déjà été tué. et Jaehee, n'en percevait plus aucune émotion, dans son cœur perforé. "Effectivement. et c'est pour cela... que vous ne devez pas écouter les autres.", continue à en faire ce que tu souhaites : pour en prouver au monde que personne n'avait son mot à dire. car de ces passions il pourrait en créer rêves, que les autres ne pourraient sans doute pas comprendre, après tout. alors tout doucement, à tout remarquer, tout jauger, elle en deviendrait presque fée, de ses visages si calmes : à ne rien laisser paraître. de ses candeurs à chacune de ses réactions ,, enfant encore si prude, quand elle en avait prévenu les douleurs. à pourtant n'avoir jamais pensé, en intimider autant de ses touchers.

quand tout n'était que délicatesse ,
douceur des gestes,
à venir la faire rire discrètement.

"Je me doute. mais mieux vaut prévenir que guérir, n'est-ce pas ?", quand elle s'en ferait solennelle, celle à ne pas s'approcher plus de lui pour ne pas en échauffer plus les visages si délicats. mais de ses propositions, à tout doucement secouer la tête pour lui indiquer qu'il n'y avait pas à s'en faire, elle tenta tout doucement de l'apaiser, pour ne pas qu'il ne se fasse de mauvaises idées. "Oh non ne vous en faites pas. vous ne dérangez aucunement. c'est juste que tout cela me captive bien trop, alors je risque de ne pas rester à mes postes très longtemps.", qu'elle en avoua alors tout doucement les vérités, à laisser ses yeux sourire à la place de ses lèvres. "Vous faites alors tout dans votre chambre...vous êtes bien courageux. si vous voulez je peux vous prêter mon atelier ?", quand là bas tout y était bazar si bien organisé, à y avoir trouvé refuge, quand les monstres la pourchassaient en permanence. et princesse perdue, elle en devenait là bas, quelqu'un de bien plus normal. à y perdre toutes les pressions qui s'en appuyaient sur ses épaules, comme pour la faire se reposer toujours un peu plus.

sincérité qu'elle venait lui en proposer là, à ne jamais mentir ! quand les refuges proposés pouvaient s'en montrer atelier assez grand pour deux. "J'ai tout le matériel nécessaire là bas. et vous seriez bien mieux installé.", qu'elle venait en affirmer là tout ce qu'elle pouvait lui montrer, à ne pourtant pas le forcer ! quand devant elle, se présentait figure si motivée. c'est que coudre seule, en avait parfois ses bienfaits : mais souvent, le silence en devenait si pesant, dans les solitudes. "Enfin...bien évidemment je ne vous oblige à rien. je devrais même peut-être vous laisser tranquille pour retourner travailler... même si tout serait bien moins intéressant que de vous regarder faire ce que vous avez en tête.", et peut-être en admettait-elle que trop de choses, face à lui. car elle n'en avait jamais réellement croisé une personne en partageant ses passions. à pouvoir parler si librement, dans les arrières boutiques, loin des raffuts causés par les vitrines, par les gens qui n'y voyaient là que luxe : quand elle pouvait y faire naître passions derrière ses cages vitrées.

outfit | et si pour certains, la santé était quelque chose de très important, ce n’était aucunement le cas de l’orphelin, gamin qui n’avait que des dettes, pas assez pour faire des visites régulières chez un médecin, encore moins pour se soigner ou pour limiter ses fichues allergies. est-ce qu’il se laisserait perdre la vie au final ? non tout de même pas même si parfois c’était tentant. café chaud qui avait fini sur ses belles mains si gracieuses, mains en or qu’il avait et qu’il essayait de ne pas abimer pour rien au monde, lui, il n’avait rien remarqué et heureusement, heureusement qu’il y avait une personne à ses côtés pour s’occuper de lui. léger sourire qui apparaissait alors sur son visage, entre deux trois bégaiements et le rouge qui lui montait aux joues. “ c’est vrai, vous avez raison mais.. j’y pense pas réellement.. “ parce qu’il ne faisait pas attention à son corps le brun au final, bien trop occupé à travailler, le plus possible pour se débarrasser de ses dettes le plus vite possible. et il pensait qu’il dérangeait, il fallait bien se l’avouer, il avait fini par un peu s’étaler dans l’arrière boutique, gamin qui avait fini par croire qu’il était seul au monde l’espace d’un instant, laissant alors la déesse de la création prendre possession de son corps, se laisant guider aveuglément par cette dernière. peut-être qu’au final, il se plaisait beaucoup trop dans cet endroit, bien plus que dans sa maudite chambre où il n’y avait pas réellement de place. “ oh.. je ne voulais pas attirer toute votre attention et encore moins vous empêcher de faire votre travail.. et j’ai rien de courageux, c’est juste que j’ai que ma chambre qui peut me servir d’atelier.. “ il aurait bien sûr travailler aussi dans le salon mais après l’arrivée du chat d’haryu, cela n’était plus possible, allergie aux chats qui menait la vie dure au jeune orphelin, d’autant plus qu’il aimait réellement les chats. et voilà que l’employée qui se trouvait devant l’orphelin lui proposait d’utiliser son atelier, est-ce qu’il le pouvait réellement ? gratuitement ou est-ce qu’il devrait payer quelque chose ? ne fallait t'il pas refuser les choses qui paraissent gratuites ? l’orphelin réfléchissait alors quelques instants avant de laisser un petit soupir sortir de ses lèvres. “ vous feriez ça ?.. me prêtez votre atelier ? mais vous voudriez quoi en échange ? parce que moi je veux bien utiliser un endroit plus grand que ma chambre.. et c’est encore mieux si vous avez tout le matériel.. “ ce serait mentir de ne pas avouer que place il n’y avait plus dans sa chambre, entre son endroit pour streamer, celui pour coudre, c’était à peine s’il avait une place pour dormir. il avait beau garder tout ça ranger, il n’y avait toujours pas assez de place, encore plus quand on pense que l’appartement est partagé entre trois personnes et un chat. “ sincèrement, ça ne me dérange pas que vous soyez à mes côtés, bien au contraire, je commence à vous apprécier puis votre compagnie me fait chaud au coeur ! mais bon, vous devriez tout de même aller travailler, je ne veux pas que vous perdiez votre travail par ma faute.. “ il s’en voudrait après tout si cela lui arrivait, déjà qu’il osait lui prendre du temps alors s’il l’empêche de travailler juste à cause de la déesse de l’inspiration qui s’était emparé de son corps, cela n’allait pas le faire. il continuait tout de même à laisser ses doigts naviguer et commencer à créer une nouvelle création, petit à petit tout prenait forme.

outfit | sans doute avait-il raison en un sens, de ne pas y penser : quand elle se sentait obnubilée de souvenirs en tout genre. à ne jamais réussir à les oublier, à pourtant tenter d'en retrouver les calmes. mais qu'importe, car derrière les boutiques ,, n'existaient que les créativités. à faire exception pour celui qui en était si passionné, et sans doute était-ce elle qui voulait en réalité sortir de son quotidien inexistant, tenter de sortir de ces routines qui en dévoraient les esprits ,, jusqu'à pouvoir enfin faire ce qu'elle aimait tant. alors elle voulait lui permettre de réussir ne serait-ce juste qu'un peu, voir ce qu'il pourrait faire de ces bouts de tissus sans vie et âme quand ils en respiraient luxe indécent. quand pourtant, ils n'en étaient que vêtements comme pleins d'autres. rire pourtant léger ! pour tenter de détendre les épaules de celui qui en semblait désolé. "ce n'est rien. après tout c'est moi qui vous ait encouragé à rester ici.", tendresse étrange, quand elle n'en était jamais réellement accueillante, Jaehee. "et je vous assure que c'est tout de même quelque chose de formidable. vous pouvez être fier.", car pour elle, sans doute en aurait-elle du mal, de travailler dans sa chambre.

alors elle en avait proposé là sans doute solution qui en permettrait au jeune homme de pouvoir s'exprimer plus facilement. à être prête à lui prêter son atelier qui n'en accueillait tristement qu'elle. "évidemment. et pourquoi vous demanderais-je quelque chose en échange ? vous savez, ça fait longtemps que j'utilise cet endroit en solitaire, et je me dis qu'il pourrait servir à quelqu'un d'autre qui en a besoin." c'est qu'elle voulait retrouver une partie de chaleurs, Jaehee. faire en sorte de ne plus être simple pantin, quand elle voulait simplement pouvoir sourire un peu plus. à vouloir en tendre main, même aux inconnus. "alors si vous avez besoin...je pourrais vous le montrer après mon travail ? qu'en dites vous ?", juste pour lui montrer de quoi il en était question, à ne pas l'obliger, simplement lui en faire une proposition qu'il pourrait toujours refuser. air étonné au visage, quand sans doute ne lui en avait-on jamais réellement dit que les présences ne dérangeaient pas. "v-vraiment...?", délicatement prononcé, alors que les doigts s'en accrochaient ensemble comme enfant un peu perdue.

à vite se reprendre ! réagir tout doucement, quand elle en reprit les rôles de celle aux commandes de la boutique. alors...imaginez...je retourne travailler, et à la fin de mes horaires, je reviens vous voir si vous êtes toujours là ?", qu'elle en tentait de trouver là compromis, pour ne pas le déranger lui ,, tenter de travailler un peu : jusqu'à ce que les nuits ne tombent. et peut-être que Jaehee n'en cherchait que chaleur, dans ces ombres qui ne faisaient que la suivre en permanence. à les fuir ! s'échapper de là pour que plus jamais l'on ne vienne l'attraper dans ces horreurs si futiles. si nécrose ! "enfin ... si bien sûr vous avez la patience de m'attendre jusque là. mais je ne vous oblige en rien ! s-si vous êtes pressé vous pouvez juste finir ici et...et partir quand vous le souhaitez !" à tout doucement le saluer poliment, ne plus réellement savoir où aller avant qu'elle ne se mette à trottiner vers le magasin. reprendre cette activité où être glace en était sa spécialité. car pour elle, les gens n'en étaient que mensonges à dissimuler les vérités ,, faire en sorte de paraître pour le mieux : car elle ne savait pas être elle-même dans ces mondes si vastes et dérangés.