Et le froid avait prit place dans les rues, et les doigts rougis s'étaient emmitouflés, dans les gants qu'elle avait finalement trouvé dans un coin. Ô mais la journée était toute faite déjà : naviguer dans les rues décorées, pour se retrouver sur les glaces à venir effleurer les sols. Car il y avait ce marché populaire, là où les boissons réchaufferaient les doigts, là où elle pourrait s'adonner à cet art qui elle ne viendrait que la faire sourire encore et encore. Alors joue et nez rouges, yeux scintillants de ces astres méconnus, elle s'était permise de s'y rendre comme une enfant, la musicienne : découverte des alentours et des plaisirs de se retrouver seule après les cours. Patins au bout des pieds, qu'elle faisait glisser sur la grande patinoire à disposition, elle n'avait pourtant aucun talent dans cette discipline. Car les mains ne quittaient pas une seconde la belle barrière qui soutenait ces pas maladroits : qui l'empêcher de venir glacer ses jambes fines sur les illusions des glaces. Précieux moment que la gamine ne pouvait qu'apprécier, cachée derrière son écharpe beaucoup trop grande, dissimulant les sourires enfantins qu'elle ne cessait de garder cloués aux lippes sacrées.

Alors elle naviguait, sur les océans mélodieux en proie aux glaciations, et elle s'émerveillait des beautés que l'on y retrouvait. Pourtant, la belle avait voulu tester de s'envoler par elle-même, et, s'écartant de la barricade, elle se mit tout doucement à flotter sur les glaces comme si elle en maîtrisait les actes. Ô mais n'était-elle pas si douée, la gamine, car elle n'avait fait que semer la zizanie jusqu'à percuter - non sans le vouloir - et à s'agripper vaguement à cette personne comme pour se retenir de tomber. Mais la prise n'avait pas été efficace : car elle se retrouva rapidement sur son fessier, à présent gelé des eaux solides. Rire angélique qui se dégagea de ses lèvres, visage qu'elle dégagea pour regarder celui qu'elle avait percuté : dérangé, ô elle avait honte, mais l'amusement était sincère. "J-Je suis sincèrement désolée ! J-Je ne vous ai pas fait mal ?" Et elle essayait de calmer ce fou rire charmeur qui d'une mélodie délicate n'arrivait pas à tarir. Alors maladresse encore causée, car elle n'était que de ceux qui ne maîtrisaient pas leurs actions, elle s'inquiétait plus pour les prunelles des autres que les siennes, et elle ne voulait pas perturber les journées des plus doués. Alors excuses prononcées, sous les sourires délicats et chaleureux, des cieux grisâtres et mal-aimés.

@LIBRE POUR QUI VEUT

Les arches tenant le ciel brillait difficilement dans le ciel hivernal chassé par les lumières agressives de la cité technologique, pourtant derrière les brumes effilées des exhalaisons nuageuses. L’hiver avait posé sa couche de maquillage givrée sur les murs de la ville, la beauté glacée qui posait sa blancheur sur les vitres et les murs de la ville. Les doigts gantés qui effleurent la barrière pour dissimuler l’affleurement des sentiments qui font tambouriner son palpitant de rumeurs désaccordées dans sa poitrine. Silencieuse mélodie pour le monde qui fait vibrer l’air à la rendre sourde quand la seule chose qu’elle pense vouloir c’est être amnésique. Le sourire sur les lèvres, souvenir d’une ancienne vie ou habitude délétère d’une fonction dont elle veut revêtir l’uniforme. Hyunah s’est toujours pensé forte, plus forte que son frère, plus forte que sa sœur, plus forte que le monde qu’elle veut attraper dans la paume de sa main. Pas pour l’écraser mais pour le cajoler, l’objectif d’une vie qui marque chacun de ses choix aux fers rouges, de ses études à son départ de chez elle. Une ligne directe pour les délices de l’Olympe, abandonnant sans regret les douceurs de Capoue derrière elle.

La main rouge comme le sang repousse la barrière faisant s’élancer la gracile silhouette tout en collants scintillants et jupe pourpre sous sa capeline. Le froid et la nuit, parfois elle se demandait si elle les aimait. Trop directe pour se préoccuper tant que cela des étoiles alors que l’héritière déchue adore la part de rêve qui s’accrochent à elles, muses ensorcelantes des poètes à qui elles font perdre la tête. Hyunah glisse sur la glace, les frottements effaçaient dans cet élancement gracieux mais basique. Les années à choir d’une planche assurant finalement son chemin qui l’attrapaient, feu follet brûlant de cette flamme ambitieuse dans ses yeux qui ne voulaient pas s’éteindre, rien ne semble pouvoir la retenir. Sauf un vent, voile qui s’apposait sur ces paupières quand ses doigts jouaient, la myocarde reprenant ces droits souverains sur cet être. Elle aurait voulu ne pas le revoir, pas maintenant revenir comme un miracle enfantin qui refusait de disparaître à l’âge adulte laissant revenir les rêves et espoirs d’enfants. Le regard ailleurs, Hyunah patine sans y penser, porté par des émotions comme si elle jouait une musique, le crissement sur l’étendue blanche, reflet de sa certitude qui s’ébranle. Le souvenir du regard d’Edwin sur elle, les lèvres brûlantes de Minho et les mots de Liya. Tout flotte autour d’elle. Elle s’arrête, fragile silhouette sanguine au cœur de la patinoire, immobile comme si elle attendait quelque chose …

Quand le choc arrive, hébétude qui vibre dans son regard en sentant les mains gratter le pull sans l’accrocher, dérivation avant la chute. Et la Ahn qui sent son équilibre -mineur continuel de sa formation au grand levé de regard au ciel de Minho et Tao- suivre celui de son petit missile vers le sol… ou plutôt vers elle. La brune relève les yeux pour croiser des lippes étirées en sourire et le regard percutant dans son regard. Contre les sourcils froncés de Hyunah. Avec les excuses et un fou rire qui la laisse perplexe, délicat dans sa journée grisâtre que l’hiver n’aidait pas. Puis le doux soleil qui semble la réveiller de sa nuit et la liane au cheveux jaïs qui finit par éclater de rire. Un fou rire qui la déborde, un fou rire qui plisse ses yeux et ouvre grand ses lèvres dans la retenir. Un rire entraînant qui l’empêche presque de se relever avant de tenter de reprendre son souffle quelques secondes. « Je ne crois pas. Désolée de t’être tombée dessus. » Elle s’écarte, se décalant sur la glace dont les parcelles recouvrent sa tenue qu’elle tente d’écarter Hyunah regarde la fille contre laquelle elle est tombée, les regards qui se sont posaient sur elles deux, parfois les rires. « Ca va toi ? Tu n’as pas mal ? » Le sourire qui éclate sur son visage, minuscule soleil qui grossit devant une jeune fille, si loin de son monde dont le rythme s’emballe. L’impression de lévitation qui disparaît pour la faire retomber sur terre, terriblement réaliste, délicieusement fragile.

@Lee Ash

Qu’est-ce que j’aime noël. C’est la plus belle période de l’année pour moi, car ça me permet de passer du temps avec ma famille, mais aussi, je peux ainsi respirer et me reposer. Contrairement à ce qu’on peut croire, je n’aime pas la neige plus que ça. Bien que je n’aie quasiment plus aucun souvenir de mon enfance, je suis né à Sapporo, dans une région très enneigé du Japon et à chaque fois que je vois la neige tomber, je me sens triste et terriblement impuissant. Pourtant, j’arrive à apprécier ces moments, car je les passe le plus souvent avec mes parents. C’est grâce à eux que je chéris maintenant chacun de nos instants, qu’on passe ensemble. Mon travail me prend énormément de temps donc j’essaie de toujours faire en sorte d’avoir du temps libre pour les fêtes. Aujourd’hui, c’est le cas, mais malheureusement, ils ne sont pas disponibles, seulement, je ne souhaite pas rester enfermé chez moi à ne rien faire. Je décide de sortir pour me rendre au marché de Noël. Je pouvais sûrement trouver des petits cadeaux pour leur offrir quand ils viendront me rejoindre demain. Emmitouflé dans une grosse doudoune, bonnet sur la tête et écharpe qui cache la moitié de mon visage, j’étais paré. En plus de me tenir chaud, ça me permettait de cacher un minimum mon idée. J’ignorais si on allait me reconnaître, mais dans le doute, je préférais rester prudent. Très vite, j’arrivais au milieu des stands, où je pouvais voir une foule énorme de personne occupé à dévaliser les échoppes. J’entendais également les cris venant de la patinoire. Je pouvais y faire un tour après, mais avant ça, l’odeur des stands de nourriture me remontait jusqu’à mes narines et je réalisais que je n’avais rien mangé aujourd’hui. Priorité à me rassasier, c’est un petit stand de brochette qui attira mon attention. Il semblait déjà y avoir quelqu’un sur place, mais je m’y rendais malgré tout. L’odeur qui en échappait était trop forte pour pouvoir y résister. « Bonjour ! », lançais-je au cuisinier derrière l’échoppe, alors que j’attrapais une des brochettes qui trônaient devant moi, avant d’engloutir le premier morceau. Il était tellement bouillant que quand il passa dans ma gorge et qu’il descendit dans mon estomac, j’eu une violente quinte de toux, que je tenais d’étouffer avec mon écharpe. Malheureusement, je venais percutais involontairement, l’épaule du client à côté de moi. « Désolé ! », je m’excusais aussitôt en m’inclinant vers lui, une fois calmé.

@  Avec celui ou celle qui veut bien de moi !    

Noël. Noël et la fin de l'année. C'est une période qui, malgré le fait qu'elle soit chargée d'atmosphère familiale, plaît beaucoup à Zéphyr. Il adore s'enfouir sous des couches de vêtements tous plus chauds les uns que les autres, enfoncer sa tête dans une écharpe et se cacher derrière un manteau, des gants aux mains. Alors, le marché de Noël organisé par la ville est presque une évidence pour lui. Il le sait et il a économisé un peu de son argent afin de pouvoir profiter au moins une fois dans l'année. Manger quelque chose de rassasiant, boire du thé bien brûlant et dénicher quelques souvenirs pour lui, mais aussi pour ses amis proches, son patron, etc.
C'est donc fin prêt que le jeune homme abandonne cette fois-ci son violon dans son petit appartement pour se rendre aux festivités le sourire aux lèvres. Dès qu'il aperçoit les nombreuses cabanes en bois, il ne peut s'empêcher de sortir son téléphone portable de sa poche pour prendre plusieurs photos et les poster sur les réseaux sociaux, hastag noël, bien sûr. Il s'aventure ensuite à travers la foule, se faufilant parmi les badauds pour rejoindre des stands, ouvrir grands les yeux pour trouver des objets incroyables. Ce n'est jamais ce qu'il manque ! Et puis, finalement, au détour d'une allée, c'est l'odeur alléchante des brochettes qui l'attire et le fait saliver. Il s'approche doucement, sourit et communique avec son regard, ses expressions, ses gestes polis, avec le vendeur. Alors qu'il vient de déguster une première bouchée qui le rend presque euphorique, un homme à côté de lui s'étouffe, et le bouscule un peu. Les mains prises, ses pupilles s'ouvrent en grand, à Zéphyr. Il espère que ce n'est rien de grave et, ouf, la personne semble s'en remettre. D'ailleurs, elle s'excuse même. Zéphyr secoue la tête pour lui signaler que ce n'est rien, mais ses mots demeurent bloqués. Il se mord la lèvre avant d'essuyer ses doigts à sa serviette et d'attraper en toute hâte son portable pour pianoter dessus. « Ne vous excusez pas. Est-ce que vous allez bien ? Essayez peut-être de boire un peu d'eau ? » Il fait pivoter l'écran vers son interlocuteur, sentant ses joues rosirent légèrement comme à chaque nouvelle rencontre qu'il fait et qu'il reste désespérément muet.

@ishikawa jin

ootd + Un pas vers l’extérieur, et le froid de la saison t’habille, par réflexe tu souffles sur ses extrémités laissées à l’abandon de tout tissu protecteur. Autour de ton cou, c’est cette écharpe que tu réajustes. Sur tes épaules, c’est ce manteau que tu resserres. Puis alors tu t’élances dans cette nuit froide. Une nuit qui pare les arbres dénudés de feuilles d’une mince couverture de givre, qui drapent le sol d’un manteau de neige et déguisent la ville de lumières peu communes. À chacun de tes pas, tu t'émerveilles un peu plus. Noël, douce période qui réchauffe ton coeur. Période de retrouvailles avec ces êtres qui ont partagé ton enfance. Tu as grandi, eux aussi. Vos routes se sont séparées, mais pour mieux se retrouver autour de cette table copieusement remplie. T'enfonçant un peu plus dans la nuit, les bruits de la ville t’entourent. Tu perçois cette activité de vie, grâce aux cris d’enfants et discussion plus adultes. Chaque année, le voilà, toujours au même endroit sur cette place aménagée pour l'occasion - le marché de Noël. Tentée, tes pas se détournent de leur course originelle pour se diriger vers le lieu animé. Passant sous cette arche illuminée, tu t’enfonces dans les petites allées, sourire vissé à tes lèvres, tu te laisses happer par la magie de l’endroit. T'arrêtant, découvrant, gouttant, aucuns petits chalets ne te résistent. Cette marche, tu la termines devant l’étendue d’eau glacée que les gens appellent communément patinoire. Tu rigoles des quelques chutes, terminant le met traditionnel dans tes mains pour les rejoindre. Habillé de patins, tu rejoins la surface glissante renouant avec ce plaisir enfantin, cheveux au vent, froid frappant contre ton visage. Plusieurs fois, tu passes à côté de cet homme qui ne semble pas bien à l’aise, facilement reconnaissable avec ces cheveux couleur sable tu viens à sa rescousse en percevant sa détresse. « Besoin d’un coup de main ?» prononces-tu spontanément à son intention. C’est vrai, rien ne t'oblige à l’aider, et rien ne l'oblige à te répondre à la positive, mais malgré toi il te fait penser à ton petit frère avec ses jambes tremblotantes et ses mains agrippées nerveusement à cette rambarde.

@Kim Eden

Pas qui s'étaient faits maladroits, sur les sols givrés, enfant apprenant à marcher, de ces patins aux pieds, elle n'avait fait que se heurter à la difficulté de la chose, la gamine qui heurta pourtant un si doux visage. Mais elle riait, car ô combien elle trouvait cela amusant de s'être retrouvée ainsi se l'eau glacée, jambes étirées sur le sol alors même qu'elle se mit à s'inquiéter bien plus pour la pale figure qui s'était retrouvée par sa faute dans la même situation qu'elle. Pourtant les sourires ne la quittaient plus, et les prunelles radieuses de celles qui tentait catastrophiquement de se relever en laissant ses pieds patiner, ne put qu'être admiratives de celle qui avait bien plus de grâce qu'elle. "Qui est tombée sur qui ? Je pense plutôt que je t'ais complètement foncé dedans sans même le vouloir ! Pardonne-moi !", qu'elle essuya tout doucement ses petits yeux humides de rire, alors qu'elle s'illuminait encore plus de par sa bonne humeur quotidienne. Ô mais sans doute devait-elle faire rire les foules, mais aussi agacer celle qu'elle avait percuter. Alors tentant de se pencher un peu pour s'excuser, tout en gardant son équilibre précaire, elle releva son visage en rajustant un peu ses vêtements, pour venir lui sourire de nouveau. "Oh moi ? Ca va ! Juste quelques bleus j'imagine ! Mais du moment que tu vas bien alors c'est le principal.", et elle le pensait, car elle se voulait beaucoup trop douce. Joues légèrement rougies, d'avoir réussi à avoir fait rire à éclat la belle qui lui faisait face. Envie de faire briller les visages d'étoiles dans les opales sacrées.

Eclat de vie, face à une jeune femme qu'elle avait perturbé dans une si belle journée, elle qui allait sans doute devoir quitter la patinoire si elle ne voulait pas se faire incendier par tout ceux qu'elle allait de nouveau rencontrer. "Hmm...Du coup moi c'est Ash ! Enchantée ! Je devrais peut-être pas continuer de patiner je pense !" qu'elle rigola comme pour égayer un peu cette chute qu'elle trouvait étrangement hilarante. "Décidemment si ce n'est pas une rencontre mémorable ! Je suis désolée en tout cas... !", car elle ne s'excuserait jamais assez pour ce qu'elle avait sans doute fait. "Pour me faire pardonner je pourrais peut-être vous offrir un chocolat chaud ?" qu'elle lui proposa alors, de ses prunelles scintillantes et illuminées. Car cette ambiance la charmait particulièrement : esprit de Noël qui la faisait voyager, et chaleur qu'elle voulait partager avec un peu tous ceux qu'elle croisait. La musicienne aimait pouvoir rencontrer des gens, les voir sourire, passer de simples moments avec eux. Alors de ses pieds tremblants, sur les lames brillantes, elle avait préféré tenter de se rapprocher de la barrière pour ne pas causer de nouvelle catastrophe, pour ne pas chambouler, tous ceux qui passeraient auprès d'elle et qu'elle risquait de venir faire tomber, comme une demoiselle au manque apparent d'équilibre.

@AHN HYUNAH + libre si qqun veut

Peut être encore les louanges nivéales ne s’étaient totalement brûlées, à ce nacré si tendrement rougi par la sensationnelle braise familiale. Des plus amères, des plus ouvertes - on ne savait ô comment les corps étaient oubliés, près du feu ! de l’éclatant magique émanant des cieux. Lumière se veut fragile au creux d’un coeur des plus horribles, ô sainte journée se veut merveilleuse pour l’gamin aux rêves affamés. Pourtant encore, buée adorable qui émane des divins bistrots - Ilyan, enjôleur des enivrantes paroles en ces jours de félicité. Jamais bien entouré, un peu trop malmené ! On dirait bien que le Père Noël n’avait su le gâter - que de ce béant néant, opprimant les décibels d’un vinyle écrasant.

ô sainte nuit,
éclose en lui,
miracles et
paradis.

douceâtre brûlant à ces acariâtres.
que tendresse opprime les douleurs
fatales.

ô pour lui, ô pour elle
messi, la plus belle
opalines bénies sous
le cierge.

Chocolat doucereux perlant aux lèvres, Ilyan patiente, peut être un jour borné de tous ces gens. Le vitrail reflétant, les opales enjolivantes s’embrasent un peu plus de ces charmants desserts qu’il aimait tant. Jamais bien entouré, oh, un peu trop malmené ! Sourire de délice, en ces temps de fêtes animatrices, qu’il s’y rattache à ces illusions infantiles, parfois adorablement envahi de ces visions, les nuitées de givre. Mais le myocarde gercé s’abîme encore chaque année, d’y voir malgré tout le néant l’amocher. Bien trop amouraché ; d’ces languissantes soirées, à s’castrer l’esprit contre le cristallin corsé d’alcool calcifié. Et le Canada, les câlineries hiémales du temps des beaux âges. Ilyan se rappelle ô combien la vie semblait si belle.

Mais les doigts rougissent, tandis que le corps se revêt d’aldige ; bien que trop abîmées, les phalanges tremblent à peine de félicité.

Gamin emmitouflé, vêtements choisi avec les doucereuses pensées, Ilyan soupire ; fumée, voile cristallin décorant les airs des virevoltants baisers. Alors il s’éloigne, quitte le bistrot sous la maudite rage. Délaissé, abîmé - sans ménage, on l’avait animé. Le canadien traverse la route, téléphone en main, s’apprêtant à être sur écoute et alors tout s’allume, mais tout s'éteint. Cela fait renaître, les couleurs moroses. Les fatalités du destin. « La prochaine fois que vous acceptez un rendez-vous avec un de vos employés, n’hésitez plus à le laisser crever sur le sol enneigé. Après tout, un de perdu dix de retrouvés. » colère gisante à ses décibels navrantes, qu’il n’avait apprécié qu’on écrase le palpitant ravivé. Puis c'est qu'il tente de s'approcher, d'un de ces stands aux propositions sucrées. Biscuits, brioches et pain d'épice aux effluves édulcorées. Le noiraud ajuste avec désinvolture sa veste polaire, attendant son tour pour s'y satisfaire. Cependant, les sylphides s'émerveillent au devant de la scène lorsque la voix cristalline d'une jeune fille vint faire bousculer ses esprits. Peu d'argent, semblait-elle marmonner, mais jamais trop de bonté pour devenir galant. Enfin surtout qu'il n'arrivait encore à tenir sa maudite rage à travers cette impatience irritable. Pensée après laquelle le corps s'était réveillé, mouvant en ce doux mistral brillant.. « Tenez mademoiselle, vous faites attendre tout le monde alors dépêchez vous de payer !  » qui sonne, qui chantonne ! Ilyan s'embrase à colorer le monde, à jaillir bercé par les auréoles. « Prenez tout, gardez l'argent. » qu'il souffla, claquant sa langue face au caractère charmant de la jeune fille.

Vibrante. Alarmante. Jaehee, sous les pluies luminaires hantant son esprit ardent de lumière.

@Seon Jaehee my love

Ce qu'elle faisait ici, la belle au cœur de glace ? Sans doute l'envie de s'évader de ces cages de fer qui entouraient les esprits cloitrés. Ô mais elle n'était que douceur derrière ses allures glaciales, car elle se retrouvait, sous les lumières divines d'un soleil bien trop happé par le froid, bien trop froid pour qu'elle ne puisse en apprécier les méfaits. Mais gris, gris était ce ciel auquel elle ne rattachait que les yeux sans avis particulier, alors que les pas avaient déambulé sous les estrades et échoppes en bois des marchés mondains. Rares étaient les fois où elle se laissait aller aux exploits des sourires et rires, tandis que les illuminations ne faisaient que la garder de marbre en permanence. Mais la belle n'avait rien pris sur elle, car sans doute avait-elle pensé qu'elle n'y resterait que quelques minutes, sur ces places emplies de personnes qui la faisait pratiquement paniquer. Pourtant les yeux se baladaient sur les avenues décorées, éphémérides des plus élégantes : car ô seuls les lippes s'émouvaient des pléiades, cachées derrière son écharpes tressées. Douceur éclatante, quand les myriades n'arrivaient plus à atteindre les doux démons d'hiver : car c'était là qu'elle se retrouvait des plus faibles, sous les délicates blancheurs d'un vile esprit. Et les envies s'étaient posées sur les étales où sucreries et candeurs venaient faire office de beauté pure. Alors appétit dévoilé, sous les odeurs de pain d'épices, enfant sacrée qui se laissa tenter par les délicates attention offertes.

mais démons innés

dans les jougs de l'âge

face aux étoiles divines

Mais les poches vides de monnaie, alors que la carte était là, prête à être utilisée. Refus pour si peu d'argent, moniteur inexistant, elle se retrouvait à peiner à observer les quelques pièces au fond du porte monnaie, dans un monde où elles ne servaient plus que trop peu. Et le voix s'élevèrent de derrière elle, la faisant sursauter, l'enfant maudite des déités au caractère joueur. "P-Pardon ?" qu'elle tiqua alors en plissant doucement des sourcil : car elle n'aimait pas les tons employés sous les politesses oubliées. Pourtant paquet entre les mains qu'on lui tendit sans attendre sous un visage las qui se mit à soupirer. "La patience ne semble pas être l'une de vos qualités. Je vais devoir vous rembourser car je n'en veux pas de votre argent." Elle n'était pas vendeuse pour rien, et sûrement ne voulait-elle pas s'acquitter d'une telle dette envers un inconnu. Créature bien intrigante, de ses airs perturbateurs qui ne faisait que brasser les airs de sa voix. Silhouette bien trop fine fasse à la taille du jeune homme, alors qu'elle essayait de garder sa contenance glaciale qui ne laissait rien paraître si ce n'était peut-être le froid sur son corps si frêle. "Je peux vous offrir quelque chose ? Du moment que je peux payer en carte... Esprit de convenance, pour s'adapter à toute les situations, elle frotta doucement ses petites mains rougies par le froid avant de calmement observer la pâle figure qui lui faisait face. Car les souvenirs reviendraient un jours, sous les astres illuminés qui bâtissaient les chemins pavés d'hiver.

(( et les mystères entre les prunelles sages ne feraient que déverser leurs lumières. ))

@Yang Ilyan le plus doux

Mais les fêtes ; mais les belles décibels qui font tournoyer les êtres, c’est qu’il en était friand de ces douceurs d’allégresse. Pourtant, différentes émotions s’étaient manifestées, toujours aussi baignées d’infernales frivolités. Et sous les voiles enneigés emportant les villes de leur agréable somptuosité, Ilyan vagabondait entre les passants ! Visage dénué de sentiments; ovale bien trop abîmé de foutaise navrante. Le doux mistral se posant à ses joues offrait les magnifiques réminiscences à ces terres de souvenir ; quelque peu éclatantes, scintillantes pour un esprit nécrosant. Preuve à son sein, que les amours ne pouvaient qu’avoir ce genre de mauvaises fin. Puisque ô combien avait-il essayé, de laisser psalmodier le vinyle cardiaque crevant à son âme condamnée. Si souvent il fallait hurler ! parler les poèmes, écraser les problèmes. Alors les onyx se plantent à travers le ciel arborant le hiémal hiver et pourtant si joliment décoré de ses plus belles nuances nacrées.

Et si le jeune homme s’était accoutumé à ces festivités passées sans présence adorée, il ne semblait pour du moins béni de félicité. Car les côtes semblant se fêler aux acariâtres douleurs que les actes provoquaient, Ilyan préférait s’abîmer l’estomac d’édulcoré, de douceâtres sucreries à la ferveur si pleinement appréciée.  

Les rues étaient embellies des scintillantes existences, il était alors difficile d’y trouver la moindre sortie à travers une telle luminescence. Noël, mais avant tout les tableaux de vie bercés d’éclatante aménité. Jour de fête, et pourtant la tête plein de colère. Car ça ne quitte pas ; ça le casse, et que ô soleil ne parvenait à transpercer les affres de neige. Coeur glacé abîmé de givre, les corps s’habillent d’algide en ces temps ravissant l’ébène de cruor s’installant au crépuscule des portes. Jamais trop forts, jamais trop élégants ces rêves de soleil levant. Et malgré tout, ses opales éclatent face aux étoiles ; à celle qui luisait, dans les cauchemars du soir. Oeil demeurant des plus bruni par les ombres de la nuit, qu’il en rencontrait plus d’un, de ces astres brûlants des lendemains. Alors c’est qu’il sourit, aux paroles d’une si charmante jeune fille : « Ma patience elle vous dit de vous grouiller, alors prenez l’argent et arrêtez de chipoter. » douceur à sa manière d’oeuvrer le coeur grand ouvert. Enfin, il était bien animé par cette soirée querellée et ne jurait que par son agressivité. Quand bien même semblait-il apaisé, de tendresse si vainement annihilée en ces rancoeurs des vies passées.

Alors tout scintille, tout brille à travers lui ; lorsqu’il voit la demoiselle lui offrir quelques notes de ses sonorités avant les douze coups de minuit. Mais ce n’était qu’après avoir acheté deux énormes biscuits, que le jeune homme s’était retourné à nouveau. « Vous pouvez me tutoyer, ça me gêne ce genre de paroles formelles… Enfin, c’est surtout que ça me rappelle une femme qui m’a bien fait chié aujourd’hui. Après j’aurai l’impression d’être surplombé par une petite riche aussi. » qu’il crache, comme une insulte, comme des injures. Actes après lesquels les yeux s’élevèrent jusqu’au ciel, se grattant la nuque. « On devrait avoir le même âge non ? » continue-t-il, présomptueux. « Et puis pas b’soin, je te l’offre. Les biscuits de cette femme sont très bons, même au quotidien elle prépare d’autres choses aussi bonnes. » alors il bavarde, il bavarde ne sait tenir sa langue car lorsque la machine est lancée, plus rien ne le ramène au néant. « Ses bonhommes de pain d’épices sont excellents, t’en veux ? » s’exclama Ilyan, agitant le paquet au visage de la demoiselle à l’ovale cristallin, couleur merveille. « Je parle beaucoup, j’espère que ça ne te fera pas fuir. » Mais c’est que le téléphone vibre, démontre les quelques lumières de vie que les amis lui partagent, et ils lui demandent de venir se mouver sur le givre constellé. « Oh bah, je dois y aller. Tu pars vers où ? » pour qu’on soit lié, à jamais, pour toujours.

@Seon Jaehee my love

Vent contres les peaux gelées, onyx vides qui ne faisaient que se poser sur les faciès d'inconnus : car elle était là, à simplement contempler les faits alors que le visage irrité ne pu s'empêcher de s'exprimer un peu plus sous les jougs d'une créature bien trop impatiente. Ô elle n'était pas du genre à se laisser faire, la belle de glace, car elle s'immolait de ces sentiments silencieux. Car elle était insensible aux charmes des autres, insensibles aux paysages décorés de blanc qui pourtant lui rappelaient ces souvenirs d'enfance abandonnés. Pourtant elle était là, à toujours se tenir la tête haute, manières à toute épreuve qui ne faisait qu'accentuer son insensibilité. "Me grouiller...De mieux en mieux...Si vous me le demandez aussi poliment." qu'elle laissa effleurer son souffle sur ses lippes frigorifiées, alors que le corps se laissa glisser sur le côté pour dégager les passages glacés aux odeurs de candeur. "Car ça vous dérangerait si j'étais une 'petite riche' ? Je préfère vouvoyer mais si tu y tiens. Mais tu ne me connais pas alors évite de juger hmm ? Car tu n'es pas le seul à pouvoir avoir de la répartie si tu me cherches." Ô elle était amère, la belle : délicate fleur aux pétales nécrosées qui pouvait pourtant répliquer de ses épines infaillibles.

((misère entre les prunelles détruites.))

Regard jugeur, de celui qui remua ses biscuits devant son nez, elle se retint pourtant d'accepter en secouant la tête. "Et moi j'aurais aimé te rembourser...Puis non merci...je n'ai pas très faim." Mensonge dissimulé derrière ses joues de poupée, celle qui pourtant était aguichée de par ces sucreries qu'elle ne connaissait pas. Ô mais ce n'était pas un problème pour elle, même si elle se retenait un peu de tout au quotidien. "Puis tu n'en as pris que deux. Je ne vais pas t'en prendre un tout de même." Epaules se haussant sous ses commentaires, voix qui s'élevait bien moins que l'énergumène qu'elle avait sous les yeux, elle haussa un sourcil en clignant un peu des yeux, secouant la tête sans ne réellement savoir. Car sans doute s'était-elle mise en tête de rentrer, elle qui sous les vibrations d'un téléphone n'espérait même pas voir son écran s'allumer. "Je ne fais rien...Pourquoi ?", tête qui se pencha comme une poupée désarticulée, regard vif qui tentait de cerner le personnage qui s'articulait lui sous ses opales cristallisées.

Doigts qui se faufilèrent sur sa peau de porcelaine pour venir en dégager ses mèches carbonisées, elle observa les alentours comme un peu mal à l'aise de parler avec un inconnu. Pas sociale, la gamine qui sortait tout droit de sa tour, bien trop délicate en apparence, celle qui pourtant était déjà brisée de toute part. "Et donc...Vous...Enfin tu...a un truc à faire ?" qu'elle lança un regard vers le téléphone du jeune homme. "Je ne voudrais pas te mettre en retard, ni même te déranger. A moins que tu aies quelque chose de plus à me dire ? Car tu as l'air effectivement d'adorer parler aux inconnus." Pas de reproche, simple constatation qui ne faisait que décrire là une réalité bien trop frappante. Délicatesse des regards livides sur les étoiles rayonnants dans ses prunelles à lui.

((météorites explosant entre les myocardes.))

@Yang Ilyan le plus doux

Et les chevelures se fondent au mélange hiémal des nuitées sombres, les onyx se cherchent, se rencontrent ! - - - comme douceur des beaux jours, ils se regardent, se laissent désirer aux plaisirs d’orfèvre charmant. Les sourires éclosent, ô belles fleurs brûlant le morose. Pourtant, l’orageux ! l’impétueux à ses prunelles marquantes, à l'envoutant ébène brasier qui hurle à ses paupières comme effronterie des plus singulières. Ilyan dépeint des plus belles insolences, le corps rayonne de ses cornes luminescentes. Ô démon ; enfant du pandémonium collé à ces rêves d’opium ! que ça explose. explose. maladie amère oeuvrant à sa conscience vipère, il apparaît aussi mauvais qu’il s’avère ; parfaite acrimonie qui découle des lèvres, Ilyan audacieux ô malgré tout ce qu’il perd. Insensible semblait-elle, le teint nigelle; aux douces lueurs porcelaines qui s’allument à son être de merveille. Malgré tout fragile, le joyau brillant entre ses phalanges mesquines. Le faciès se colore des nuances taquines - bien trop de pensées tourmentées à son esprit perfide, Ilyan, ô doux sourire, ravi d'apporter sensations aux lèvres d'une femme si proche de son âme infantile. ”Mais tu ne me connais pas” ; et pourtant, bien assez pour couvrir les coeurs, déguiser le myocarde de désamour béant. - - - les amoureux du néant.

« Juger ? Moi ? Tu ne ferais pas erreur ? » pour ne pas dire que les yeux s’attardent sur les magnifiques, les jolies sylphides ; les fleurs, aux semblants chaotiques. La belle et enivrante Jaehee. Alors il s’habille le visage, de ses sourires les plus narquois ; s’abîme l’aura de ses taquineries des plus infernales.

et pour ne pas crier, ô combien les COEURS se crèvent !
à chacun de ces levers de soleil, lorsque les corps se  d é t a c h e n t

s’abîment, de givre FATAL.

mais dis moi belle sirène, n’as tu déjà chanté ces douleurs au démentiel ?
à ce fourbe bien trop honnête, qui court au travers de tes rêves.  

« T’es bien une petite riche on dirait. » qui s’avère visé, de la Terre à la Lune. Baiser lunaire qui se peint d’algide, et qui traverse le souffle comme une réflexion épineuse. « Enfin, la modestie en dit bien long sur tes actions. C’est bien mignon, mais c’est mon argent et je décide d’en faire ce que je veux après tout. Alors prends-en un, ça ne te tuera pas. »  et les sourires, les tendresses enjôleuses s’émanent de ses lèvres si souvent malicieuses. Ambres oculaires posent poèmes à sa silhouette, féminité resplendissante qui demeure si exquise sous les étoiles enneigées. « Ce n’est pas tous les jours que je décide d’offrir, alors profite. »

Et si regardée, si désirée, était-elle.
archange auquel voudraient se joindre des lèvres,
le toucher ! les phalanges célestes.

ô démon se vouait aux merveilles, à ce monde où brillait la princesse.
pourvu qu’elle s’habille au lunaire, pourvu qu’elle lui hôte le solaire !

Mais peut être que sous le stellaire des cieux pittoresques, n’avait-elle vu ses mirettes toujours rivées vers elle. Mais peut être que sous les présences angéliques, démon se tenait en laisse, amour fatidique ! brûlant au doux son chaotique.

Alors il a ri, pour oeuvrer doucereusement à son bien être de jeune fille. « Des amis m’ont proposé de boire un verre. Sauf que.. » les lumières ne sont pas aussi belles qu’à travers tes prunelles. « .. J’suis pas trop d’humeur à voir leur sale tête. » et que les anges, ont dessiné devant lui, la plus belle des déesses. Puis c’était que la discussion semblait bien plus appréciable que les propos aberrants de ses connaissances aux esprits les plus démesurés. Car à leurs yeux ; les plaisirs, les désirs se collent à la chair tendre des proies luisantes. « Me déranger ? C’est bien moi qui semble un peu trop suspect je dirais, après tout j’ai l’habitude de parler avec n’importe qui aussi. Enfin, je peux te proposer quelque chose d’encore plus suspect ? » qui se découle d’entre ses lippes, comme un délice des plus adoucis. Pas même l’once d’insolence qui s’avérait bien trop présente semblait se manifester en ses propos remarquables.  Pas même son arrogance ; ô juste un souffle malheureux béni par les anges. oublié, des entités infernales.

Il s’arrête dans sa petite course, s’adresse directement à la coréenne aux prunelles ébahies. « Ca te dit d’aller à la patinoire d’en face ? Ca fait un moment que j’y suis pas aller. Ca me rappelle mes années au Canada toute cette neige. » flocons majestueux se posant délicatement entre ses longues mèches féminines ; abîmant l’ébène, brûlant les peines de sa belle Divine. Nacré givrant qui se décolore aux semblants d’obscurité, et de ses phalanges rougies par les passions de violence, il s’approche. se décroche à la vie ; comme les coeurs démolis. se détache de ses yeux ; comme sa conscience à ses aveux. mais le hiémal ! « Tu as.. tu as un audacieux flocon dans tes cheveux, je peux ? » qu'il demande ô affectueusement, divin enfant au toucher céleste et captivant. alors si soudain semblait s'abattre le destin, il n'eut suffisamment le temps de réaliser la potentielle glace formée sous ses belles semelles, Ilyan dérape ! plus rien ne l'émerveille,  et très vite le minois se crispe de douleurs, de terribles affres qui lui consume l’intérieur. « P’tain.. C’est quoi ces saletés de routes aussi lisses.. Pas moyen de circuler sans ennuis ici ! » mais démon se réveille, ô les anges n’ont pu l’adoucir de tendresse. Alors il se relève, les doigts givrés au toucher des sols glacés. « Bon.. On y va ? J’ai que ça à faire.. Puis ça fait toujours passer le temps. »

qu’il dit odieusement, pour dissimuler ô combien les sourires lui manquent.
pour ne pas avouer que sa présence, lui semblait divinement plaisante.

à elle, reine envoûtante.
délice peint de ses rêves d’enfance.

alors emmène nous, ô grand dieu,
a ces lieux oubliés des cieux.

@Seon Jaehee my love

Irritation sous les pudeurs d'un visage qui se voulait beaucoup trop inexpressif, beaucoup trop risible. Car la belle ne faisait que fredonner les myriades plaisantes de ceux qui s'amusaient à en partir sur les délicatesses environnantes ; gamin impétueux aux airs arrogants. Et sous les caresses des impuretés errantes, elle ne faisait que se vêtir de ces carapaces glaciales.   Caractère bien trop fort pour ne pas se heurter aux délicatesses de celle qui semblait si douce en apparence. "Je ne crois pas non.", murmure passif entre les lippes de celle qui ne faisait qu'observer les impunités d'un être bien trop brûlant sous les astres éteints. Vague sourire de façade sous les pléiades de celle qui ne laissait sortir que le son des paroles. Générosité éclatée sous les raisons inconnues d'un visage bien trop doux pour jouer aux grand méchant : mais que lui voulait-il donc de ses airs enjôleurs, sourires sacrés dont elle n'avait jamais le droit la gamine. "En profiter hmm...? Et bien si c'est demandé si gentiment." qu'elle soupira pour venir déposer les sucreries sur ses lèvres frigorifiées. "Et la petite riche se moque bien de ce que tu peux penser." Epaules qui se haussèrent sous les paroles bien trop vraies : et elle ne les niait pas, car c'était ce qu'elle était en réalité.

et sous les éclats,

brillaient les nécroses,

d'une journée bien étrange.

Et tout tomba lorsque les plans dévoilés semblaient pour autant peu intéresser celui qui ne faisait que plaindre les paroles sous les promesses de rendez-vous. Elle qui était venue seule : comme pour fuir les gens, se retrouvait à jouer sous les regards incompris. "Pas trop d'humeur ? Alors que tu traînes ici ?" qu'elle s'amusa de ces excuses toutes trouvées pour simplement fuir sous les villages enneigés. Alors quand les nuances de mystères tombaient au creux des mains pour venir en délivrer les esprits, elle s'égarait comme flocon sous les incandescences des brasiers d'hiver. "Quelque chose à faire ? Dis toujours." qu'elle murmura délicatement, curiosité qui la prenait alors qu'elle ne savait pourtant pas y faire. Mais quand les beautés tombèrent, sourire discret qui vint combler son visage comme pour l'afficher devant celui aux prunelles ravagées. "La patinoire ? T'inviterais une inconnue à patiner avec toi. C'est bien dangereux. Mais soit. Je n'ai rien d'autre à faire." Car les neiges la connaissaient, car elle ne faisait qu'un avec ceux qui des cieux blancs désarticulaient les envies. Pourtant le corps se rapprocha et panique, sous ses airs de poupée malléable qui ne faisait que détruire les myocardes insensibles.

"H-Hein ?", ô délicatesse des déités qui sous les poèmes n'avaient fait que faire brunir les joues de la plus petite comme pour en camoufler les inconnus. Car elle n'avait pas l'habitude, qu'on ne la regarde ainsi.  Pourtant le corps disparu bien vite de sa vue alors : rire éclatant qui pour une fois sorti d'entre ses lippes si délicates, alors que le jeune homme sur le sol plaignait les constellations dissimulées. Prunelles pétillantes de ces étoiles rallumées sous les éclairs furtifs. "Et bien et bien. Fais attention en essayant de jouer de tes charmes. Tu risquerais de te faire mal." qu'elle tenta de retenir son rire alors que la silhouette se releva comme pour en décrire les ironies. Ton arrogant qui pour elle ne cherchait qu'à camoufler les douleurs reçue, elle réajusta vaguement son écharpe avant de le suivre. "Regarde où tu marches. Si tu n'arrives déjà pas à marcher...Pas trop blessé tout de même ?" qu'elle sourit, cachée derrière les tissus délicats. Ô mais la belle ne se retrouvait ainsi que trop rarement : seul inconnu qui savait réjouir la nymphe nécrosée. Et il ne leur en avait pas fallu si longtemps pour que les patins accrochés aux pieds, habilité qu'elle ne savait manier que trop bien, ne puisse la rendre quelques centimètres plus grande. "J'ose espérer que tu sais patiner." qu'elle lui lança un regard avant de venir effleurer les glaces de sa lame comme grâce éternelle.

((et ô les pléiades ne feraient que résonner quand elle s'amuserait à observer le plus doux.))

Paroles prononcées, elle qui à l'aise sur les glaces divines ne faisait que glisser ses yeux sur celui qui épousait les glaces. "Est-ce que tu es même sûr d'avoir réellement envie de patiner ?" qu'elle soupira en se rapprochant tout doucement : son mélodieux qu'elle laissait s'échapper comme à l'aise sous ses opales à lui. Alors le visage camouflé, celle qui essayait de ne pas trop réagir pour garder ses façades, redécouvrait les glaces comme pour en effleurer les jours joyeux. "Ca faisait longtemps...que j'en avais pas fait.", murmure simple alors qu'elle ne s'éloignait pas trop du maladroit qui risquait de briser rapidement les silences. Souvenirs périlleux d'enfance qui ne faisait que luire sous les discrétions murmurées.

@Yang Ilyan le plus doux

Et aujourd’hui les soleils peinaient à couvrir le monde de leur aimable velours chaleureux, mais lui, mais lui baigné au tumultueux des tempêtes, béni à l’orageux ! à la terrible nécrose qui touchait son être. Lui il y parvenait tout de même, à faire vriller quelques vinyles - - - celui des parents, du père, de la mère. Un peu trop amouraché de colère le petit, un peu trop bercé par le monde criard de peine. Alors ça explose, si souvent, ô ça explose comme à ses antres ( les beaux souvenirs d’enfance ). Les beaux jours, les beaux arts ; et ça se dispute, ça se veut horrible sur le tas ! pourtant les oeuvres se ternissent, vaine couleur qui tourne à l’incarnât, le pourpré amer d’une fierté pourrie de vices. Parfois, les pensées traînent, entre les mirages incertains qui, à travers les souvenirs, règnent.  Mais parfois les propos blessent, comme agréable foutaise d’un tout plein de soleil brûlé par la peine. Alors ô douce Jaehee, ne pleure pas lorsque la vie semble aigri - - laisse le doux zéphyr venir cueillir la tendresse de tes lèvres, et la somptuosité de tes rêves. Ô ne laisse jamais les bouquets crystal se colorer de tes paupières.

et peut être partiront-elles,
ces satanés vipères.

effrayées, apeurées
des nigelles, des nigelles.

‘Une inconnue’ chantait le chérubin de ses croissants de chair - - pourtant bien plus que cela, était elle au creux de son être. « J’aime le danger. » qui sonne en cette atmosphère comme un adorable foutoir. « Et bien, si tu voulais me faire quelque chose ne l’aurais-tu pas fait depuis quelques secondes déjà ? Enfin après tout, je pourrais te laisser du temps pour t’attaquer à moi, on verra bien qui gagnera. » qu'il lui chuchote au creux de l'oreille avant que le bout de ses doigts viennent effleurer sa joue. mais c’est qu’à l’époque, semblait-il toujours la laisser goûter au doux fruit du succès, de cette gloire d’être première à travers certaines éphémérités. Pourtant Démon ne savait que la Princesse lui était familière, ô sûrement quelques traits à l’apparence chérubine lui paraissait connu, mais rien de plus, rien de moins que des mirages à outrance ; qui chagrinent et agitent à démence. Puis c’est que les anges se réveillent, doux rire resplendissant à ses oreilles ! Les familiarités, les chantonnements de joie qui le font rougir. « T-T’aurais pu m’aider au lieu de te marrer ! Et bien sûr que je sais patiner, j’en ai envie.. » affirmation malheureusement factice, lorsque sur le royaume de glace les jambes se sont engagées sur un monde où même les sourires se glissent. Enfant se réveille ; et entend les tendresses résonner à ses oreilles. « Jouer de mes charmes tu dis ? Haha.. Faudrait déjà en avoir. »

amour des plus candides auquel ils se lient,
empyrées charmées par les belles sylphides.

Puis c’était que les yeux ne pouvaient que se raccrocher, à ces tendresses d’enfance ; à ces années passées sous silence. Car jamais trop le myocarde ne s’était mis à briller qu’aux cotés d’une divine à la douceur mélancolique. Tremblements qui lui prenaient, Ilyan ne lâchait plus les rebords de la piste glaciale ! ça l’apprendra sûrement, à chuchoter tout bas ses exploits toujours baignés d’effrois, jamais de gloire. Et son coeur se colore, un peu d’elle, un peu de ’toi’ - la reine à son roi. « H-Hey ! Jae.. Jaehee !  » prénom qui éclate, à ses lèvres comme un souvenir embrumé ! ses sourcils se froncent, sans qu’il ne comprenne réellement pourquoi ces syllabes étaient sorties d’entre ses lippes. « Désolé, je.. Je me suis trompé, c’est quoi ton nom déjà ? » qu’il hurle à travers l’univers comme espoir de raviver les lucioles à son être, alors il se détache lentement de la barrière avant de se laisser glisser vers la belle silhouette, à laquelle ses phalanges s’y raccrochent soudainement. « A-Attention ! » mais heureusement, les corps se stabilisent mais le temps aussi se stoppe face à la scène aux sonorités archaïques. Ses prunelles ébènes s’étaient plantées à ses océans d’ambre, les heureuses éclatant sous les projecteurs étoilés. Ilyan cligne enfin des yeux, détourne le regard en la poussant légèrement et délicatement en avant. « T’es plutôt douée ma parole.. Tu viens ici souvent ? »

alors redécouvrons nous, comme des diamants brillants à démence.
alors retrouvons toutes ces lueurs d’enfance, et aimons nous à outrance.

@Seon Jaehee my love

Et les regards se faisaient bien plus curieux sur les prunelles de la belle qui ne faisait que hanter les esprits délicats. Mais ô elle brûlait encore et encore, sous les feux ardents des ombres qui ne faisaient que la dévorer. Et sous les prunelles de celui qui n'avait cessé de les poser sur elle comme créature divine aux cendres déjà cramoisies. Sans doute n'était-elle là que pour découvrir les pamoisons d'hiver : où personne n'avait jamais osé venir la regarder aussi brusquement. Et peut-être n'était-ce là qu'une preuve qu'elle n'était pas inatteignable, que les myocardes infinis avaient l'espoir de se voir un jour dégelés de par les risibles pléiades. Lippes souriantes sous les provocations, car elle y était sensible. Cygne qui ne faisait voir ses griffes que dans les ombres nocturnes, comme pour les dissimuler, comme pour faire penser qu'elle n'était qu'une frêle demoiselle. Ô mais le jeune homme ne savait sans doute pas sur qu'il était tombé, car pantin aux souvenirs détruits, car marionnette désarticulée, elle n'en était pas pour autant une enfant de cœur. Mais les doigts sur son visage délicat, comme un astre éteint qui sur ces simples touchers retrouvait ses couleurs d'antan, inhabituée à ce que les tempétueux ne viennent effleurer les peaux frigides. Déstabilisée, car elle ne se souvenait que des fantômes du passé qui avaient osé se comporter ainsi avec elle. "Fais attention à ne pas t'en mordre les doigts, car je risque d'être bien plus dangereuse que tu ne pourrais le penser." qu'elle articula de ses douces lippes, car aucune compétition : rien à gagner au bout.

prunelles exquises qui d'elles-mêmes,

ravivaient les souvenirs éteints.

Et elle avait osé laisser les rires s'échapper, iris illuminés, alors que le visage se posa sur le seul qui savait se poser à ses côtés. "T'aider ? Mais tu es grand non ?", vérité frappante qui dans les deux sens n'avaient que s'élever alors que la muse reprenait don sur les glaces infinies qui ne faisaient qu'illuminer ses yeux d'étoiles toujours aussi insatisfaites. Mais les sons sortaient de la bouche de celui qui ne se croyait que trop moindre. Elle venait de te le dire, que les charmes étaient présent : effet sur celle qui pourtant ne montrait là qu'un intérêt furtif envers celui qui ne faisait que lui adresser la parole. Ne rien répondre, car elle en avait déjà trop dit, et les opales rayonnant pour une fois ne faisaient que confirmer les envies de s'évader dans ses iris à lui.

irrésistibles espoirs entre les pensées entrelacées.

Mais le corps scintillant glissait sur les glaces éternelles, et sans doute n'avait-elle fait que jouer un peu car elle connaissait les arts de la glisse celle aux mèches ébènes. Pourtant attention capturée sous le prénom prononcé qu'elle ne lui avait jamais dit, prunelles s'écarquillant comme perdues sur la figure de celui qui s'élança vers elle. Et ô elle manqua de perdre l'équilibre elle sous la surprise, car elle ne s'était pas attendue à ce qu'il ne connaisse son prénom. "C-Comment tu...connais mon prénom ?" Raisonnement incompréhensible pour celle qui avait besoin de solution : mais ô il ne put que venir poser les mains sur elle quand il s'élança pour finalement raccourcir les distances. Perdues, sur les lames aiguisées qui avaient failli la lâcher, alors que les doigts n'avaient pu que s'accrocher timidement au bras du plus grand. Hésitation "Je...J-Jaehee...Seon Jaehee...O-On se connait ?" Perturbée alors que les iris tendaient à se confondre dans ceux du plus impétueux, sous les mélodies écarlates.

Et les idées fracassées, et les doigts qui le relâchèrent aussitôt, quand d'un geste les chevilles dansèrent sur les cristaux gelés. "Je venais souvent en étant plus jeune. Mais toi tu sembles manquer d'équilibre..." , car ce n'était plus le cas à présent, car le passé était oublié. Façade reprise, pourtant brisée, elle se retourna gracieusement pour faire face à celui qu'elle avait l'impression de connaître : celui qui la troublait bien trop. "Tu t'appelles comment ? Ce n'est pas juste si tu es le seul à connaître mon nom. P-Puis...Si on...se connait...", comme pour ne pas avouer qu'elle n'était plus personne sous les hésitations. Alors les frissons n'en avaient plus que faire de celle qui de marbre restait toujours, de celle qui en grande reine ne venait que briser les silences de ses questions directes. Grâce ultime quand les prunelles se posant sur le plus maladroit, alors qu'elle ne faisait qu'arquer les chevilles pour reculer. Délicatesse alors que le corps ne s'éloignait pas trop non plus, comme pour surveiller les équilibres. "Alors ? Content ? Je dois dire que je ne pensais pas que tu réussirais à rester aussi longtemps debout.", et elle le taquinait, comme elle ne l'avait jamais fait, avant que les timides pléiades ne reviennent aux rives gelées.

mais ô les visages troublés,

scintillant comme pour se souvenir du passé

@Yang Ilyan le plus doux