And in the quiet I can hear you like a flood

Et les minutes s'écoulent,
Les secondes roulent comme des pierres le long d'un chemin ardent, au bord des falaises qui n'attendent qu'une chose ; que l'on finisse par se jeter dans leurs bras.
Le silence cogne, bien plus fort que des poings. Le silence frappe, sa peau, ses côtes, ses lèvres, son esprit.
Son âme.
Celle qu'on ne peut plus sauver, déjà noyée au fond des abîmes.
Il y a son coeur, brisé, il tremble encore. Il s'effrite. On peut encore l'entendre, battre. Il n'y a plus que lui qui résonne.
Il n'y a plus que son souffle contre les pavés, et il c'est la neige qui l'accueille. C'est le froid qui se teint de rouge. La blancheur immaculée du monde, quand le regard s'est perdu dans le loin. Sans jamais pouvoir se défendre, pas assez fort. Il était seul, lui et ses doutes.
Il était seul, et il avait froid, lui et sa solitude.
Lui et ses poings qui n'étaient pas assez fort. Lui et ses cries, jamais entendu. Ses larmes abandonnées, séchées contre les pierres. Il n'y avait personne pour le sauver, et il était convaincu, qu'il n'avait besoin de personne pour percer à jour les secrets nécrosés ! Il pensait qu'il était suffisant, pour porter encore son nom contre ses lèvres, pour apporter vengeance en sa mort.
Mais lui, il n'est rien qu'une étoile morte, laissé sur le bord d'un trottoir. Comme un vulgaire sac, comme un moins que rien, trop minable pour qu'on pose de nouveau les yeux sur lui.

Ses poumons se sont gonflés une nouvelle fois, une ultime fois.
Il a implosé, Sei.
Une supernova qui a tout ravagé sur son passage.
Les blessures sont là, parsemées sur sa peau, sur son visage. Et il ne viendra pas prier les dieux ! Il ne viendra pas supplier pour de l'aide. Ô Sei, il est épuisé de ce combat, il est fatigué de se battre pour des démons qu'il ne pourra jamais atteindre. Tout doit prendre fin, une bonne fois pour toute.
Tout doit s'arrêter.
Parce qu'il ne tiendra plus longtemps, il finira par s'écrouler, il laissera la faucheuse l'abattre, d'un coup sec. Il laissera la lame caresser sa nuque, avant de s'évanouir. Seulement pas aujourd'hui.
Pas encore.
Il lui reste encore des choses à accomplir.
Il lui reste encore des êtres à aimer.
Des mensonges à avouer.

Le corps est mort, dans le fond du canapé, le corps est douloureux, il n'ose plus bouger, se laissant bercer par le calme. Il ne sait plus comment il est arrivé là, il a sûrement déjà oublié, blessure sur la tempe, tout n'est que fragment jusque là. Il n'y a que le bruit sourd de sa respiration, les vibrations de son téléphone qu'il porte lentement à son visage, les doigts sont douloureux. Gelés, contre le froid de la neige, blessés, le sang en est roi ! Souverain de ses cauchemars.
Alors elle aussi, il doit l'éloigner.
Ash.
Il doit l'éloigner, encore un peu, pour ne pas la blesser, ne pas la réduire en cendres, ne pas la briser. Pas elle, seulement pas toi. Quand il a tout réduit au chaos, sa propre existence,
Celle des autres.
Coupable de tous les maux.

Et le coup est porté.
Il ne pourra pas la retenir.
Il se souvent, dans l'attente, il se souvient, l'angoisse au ventre, de leurs visages, de leur sourire. De la victoire sur les lèvres. Il se souvient, de chaque coup, encore et encore, de sa peau qui se tord, de sa peau qui se déchire, du gout dans sa bouche, amer.
Un gout de fer, il déteste ça.
Pourtant il ne veut pas partir.
Le visage encore sale de ses péchés.
Souillon du diable, il n'a pas réussi à venger les anges.
Le bruit de la sonnette résonne, le corps tressaute, la tête est ailleurs, il n'arrive pas à rester là.
Dans cette réalité.
Il ne veut pas l'affronter, pas Ash.
Il ne veut pas lui montrer ses faiblesses, ses défauts. Il en a déjà trop faut, trop prouvé. Il ne peut pas revenir en arrière, pourtant. Il ne peut plus fuir, ses jambes sont comme un vieux mécanisme, et déjà sa main est posée sur la poignet de la porte.
Il inspire, longuement.

Il expire.
Il n'est pas prêt, mais il l'ouvre.
Misérable.
Minable.
Couvert ici et là de son propre sang.
Non, Sei ne va pas bien.
Mais depuis longtemps, il est rongé par un mal bien plus grave que ces blessures éphémères contre sa peau. Sei n'est pas une étoile qui brille en reine dans les cieux, il est celle qui a éclaté. Celle que l'on regardé sûrement, bien loin dans l'univers. De sa faible lumière. Il n'existe plus.
Ash.
Et c'est douloureux, quand il prononce son nom.
C'est douloureux quand il la regarde dans les yeux, il ne peut plus l'éviter, ô c'est bien trop tard.
C'est douloureux, quand le souffle est presque bloqué.
Je suis désolé.

Je suis trop brisé.

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chants venant des étoiles.
car elles murmurent,
tout proche d'elle.
ô sais-tu, que les malédictions se répétaient ?
sans en comprendre mots, quand de ses sourires armés, à danser sous les rues, éclaircir les pavés de chacun de ses pas : elle en guidait les âmes vers les tombeaux remplis de fleurs. là où les rayons du soleil parvenaient encore à faire fleurir les lys blancs, que les pieds n'osaient effleurer de leurs talons. alors elle sautait ! de dalles en dalles, à rire quand elle en avait entre les doigts, les dernières lucioles d'hiver. celles qui de leurs éclats dons réchauffaient les cœurs, faisaient luire les regards quand il n'y en avait que sombre noirceur autour d'eux. et Ash, elle était un peu comme ces papillons ! à voltiger de pétales en pétales, sans ne jamais s'arrêter, se perdre, tout comme ses beautés faneront un jour. comme elles l'avaient déjà fait. pour finalement se déposer, sur les épaules de celui qui en avait appelé ses inquiétudes.

de quelques messages :
à courir pour lui,
de son souffle épuisé.

valser, divaguer, tenir entre ses petites mains les chaleurs gustatives qu'elle en avait préparé pour lui. infatigable, quand elle voulait atteindre même les plus blessés. gamine brisée, à en réparer les autres, enfers évités ! quand dans ses yeux à lui elle y retrouvait là réconfort infini. à ne pouvoir en oublier ses caresses sur sa peau, quand tout n'avait toujours été que verre éclaté contre les sols, cris et pleurs : jusqu'à en blottir les corps loin des mondes vivants. tremblent les peaux, loin des siennes, quand elle voulait en connaître de nouveau les chaleurs, quand de ses sourires éclataient les étoiles pour en faire de ces feux d'artifices dans les regards.
morts autrefois ,
à renaître comme floraison,
jusqu'à s'éteindre de nouveau.
mais elle courait ! encore et encore ! à la recherche de ces joies perdues, quand de mots elle en avait redirigé les regards vers celui comblant les moindres peines. et Sei, tout était si beau, à tes côtés. comme si le monde en avait décidé trêve permanente, une fois les doigts rejoints aux siens, une fois les sourires offerts au plus beau des soleil. car de ces traversées, à braver les rudes hivers, ô les hirondelles reviendraient en rendre les idylles bien plus douces, sans doute. de leurs chants joyaux, de leurs libertés. à voltiger entre les cieux bleus, entre ces nuages blancs, jusqu'à ce que ne s'arrêtent les voyages devant les portes du Paradis.


car quand tout s'ouvrit devant elle, à en recueillir ses plus beaux visages malgré le froid. à pourtant déchanter ! si vite, si fragile, quand ses doigts en laissèrent s'écraser les sacs sur le sol, quand de ses épaules autrefois si hautes, elle en laissa tout tomber. et dans quel cauchemar était-elle encore tombée ? pour que les horreurs ne fassent que se répéter. encore. encore. toujours plus. sans ne jamais la quitter. à en reconnaître les moins blessures, à laisser les cristallins s'emplir si aisément face à ce qu'elle ne comprenait pas. "s-sei...?" que les doigts tremblaient ! à s'en élever pour toucher si délicatement son visage. sa joue, à protéger de tous les mots du monde, quand elle en avait pourtant demander aux dieux de ne plus les incomber de ces maux infâmes. "qu'est-ce que...? et ô tout semblait si cruel, à ses yeux enfantins, quand de ces carmins ils en avaient repeints les visages, quand elle n'y voyait que douleur perfide.

à avoir si mal,
souvenirs enfermés débloqués !
quand les pleurs
ne s'en cachaient plus.

car elle avait peur de le perdre, de le blesser de ses gestes, quand tout semblait si fragile, à présent. "q-qu'est-ce...qu'il s'est passé ?", que tout semblait s'effondrer, à vouloir essuyer le sang de ses paumes, quand elle en était si effrayée d'en toucher là ce qui en rongeait les peaux. "j-je...je peux...entrer ?" épaules tressautantes ! à avoir l'impression de vivre dans ce qui ne devait pas être réel, de se voir déjà mourir, quand elle voulait en absorber toutes les douleurs. et tout doucement, à glisser ses bras autour de lui, tentant de ne pas pas faire pression sur son corps, elle laissa tomber tout doucement sa tête contre son torse, à retenir les sanglots ! quand les joues en étaient déjà humides, de ces visions balivernes. et Sei, étais-tu réel, devant ses yeux ambrés de larmes ?"sei...p-pourquoi tu me l'as pas dit ? t-t'as mal...où...? qu'est-ce qu'on...pourquoi...?", voix apeurée ! douloureuse, qu'elle releva tout doucement le visage vers lui, à le regarder tout entier quand elle tentait s'en déceler les moindres blessures.
car le soleil avait tout brûlé,
de leurs joies,
à leurs amours.
à créer galaxies bien trop connus, quand elle se demandait : quelles mains avaient pu y apposer là les créations chaotiques. et tout faisait mal, tout était si douloureux, quand elle ne savait plus où poser les doigts, par peur d'en rayer les épidermes cristaux. et peut-être que les froids viendraient en détendre les maux, à mourir pour lui si elle pouvait. fleur voulant en offrir chacun de ses pétales, comme de ces jeux passés ! quand elle lui en offrirait là affections merveilleuses.

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And in the quiet I can hear you like a flood

La colère implose comme un volcan qui crache son venin, quand la lave vient s'écrouler sur les rocheux, pour couvrir la terre et la vie de sa chaleur empoisonnée. La colère ronge, comme les braises d'un feu dans le creux d'un tronc, lentement, pourtant si fatales. Elles ne laissent rien derrière, seulement des cendres, comme la poussière qui retombent sur les cadavres qui jonchent le sol de l'enfer ; son enfer.
Où il y compte les fantômes et les mirages, là où ses peines s'échouent quand l'espoir s'envole, quitte son corps à la légèreté d'un souffle étouffé dans l'air !
Sei n'a jamais cherché cette rédemption ;
Ne voulait que divine vengeance, pour des actes d'une cruauté sans nom. Pour obtenir des pardons imaginaires, car rien ne saura réellement calmer ses peurs ;
Ni même sa douleur,
Celle d'un coeur arraché, d'un coeur transpercé, retiré de force !
Il ne reverra plus les souvenirs d'antan comme avant ; n'entendra plus les rires dans ses oreilles. Il n'y a plus rien, seulement l'amertume, quelques mensonges pour se convaincre que tout va bien. Quelques illusions, pour éblouir les yeux de ceux qui ne font que l'entourer. Quelques merveilles ;
Pour en voir les beautés sur les visages ;

Quand ses mains ne sont que nécrose.
Ne sont que la mort en personne.
Il a tout perdu, il s'est perdu avec.

Et il n'est qu'impardonnable quand il vient infliger l'horreur à ceux qu'il aime ! Quand il vient massacrer les sentiments, et les amours tant désirés. Il n'est que bourreau d'un coeur qu'il sent se serrer dans cette poitrine, parce qu'il le voit dans son regard, sur son visage, il vient en créer les terreurs ; celles qu'il ne voulait pas revivre ;
Celles qu'elle ne voulait plus subir.
Il est démon, quand ange sombré des cieux s'est écrasé contre les vagues.
Noyé par le sel.
Non Ash, ne pleure pas, s'il te plaît... Quand il en sentait déjà ses yeux se remplir des larmes immaculées, quand il voudrait la serrer si fort dans ses bras, lui promettre que plus rien n'arrivera, parce qu'il ne veut plus tout gâcher, ne plus voir tout se briser sur le sol, dans son coeur, dans les esprits qu'il ne peut jamais contrôlé. Il est désolé, de n'être qu'une déception. Contact si chaud pour sa joue, quand il n'en sent plus que le froid de l'hiver, celui du monde dans lequel il s'est réfugié, il n'y a plus de soleil, il n'y a plus d'étoile, quand elle n'est pas là. Plus rien ne brille, plus rien ne peut l'atteindre. Viens. Poignet attrapé, à lentement la tirer à l'intérieur quand son autre main vient refermer la porte derrière eux. Laissant ses bras lentement la recouvrir, son visage se perdre dans la douceur de ses cheveux, les effluves florales qui doucement viennent apaiser ses douleurs ; ses maux. Parce que c'est compliqué... Je pouvais pas... J'arrivais pas à en parler. Je vais bien. Quand son regard rencontre le sien, baiser déposé sur le haut de son haut, à caresser ses joues de ses pouces pour en récolter les larmes sacrées. Il voudrait en apaiser toutes les souffrances, pourtant il n'y parvient jamais. N'en connait pas même leur diable !
Impuissant ; encore une fois.
Je te dois des explications, je sais. Murmuré dans un souffle, quand les douleurs paraissent pourtant si grandes, le corps se déplace de nouveau jusqu'au canapé, où il vient s'écrouler avec ménagement. Ma soeur n'est pas en voyage. C'est plus compliqué que ça. Le regard n'ose plus se poser sur elle, l'évitant, la tête se tourne vers des ailleurs plus fades. Elle a été tuée. Et je... Je voulais simplement connaître la vérité. Ô sanglots ! Faisant trembler la poitrine fébrile, alors que les lèvres sont dévorés par la culpabilité, par la haine et les colères infames. Je suis allé trop loin. Je crois que... Que c'est terminé. Toute cette histoire. Il se résigne enfin ;
Il a perdu la bataille.
Il a tout abandonné.
Je t'ai menti. Je suis désolé. Je voulais juste... Te protéger.
De moi, de tout, du monde. De tout ce que je ne peux pas contrôler.

♡ busan vibe & mad’eyes (icon) ♡

And in the quiet I can hear you like a flood

et les monstres avaient frappé :
encore, sur les peaux, sur les corps.
à couvrir de galaxies, les joyaux
p r é c i e u x .
et elle en était morte : une, deux, pleins de fois. à ne plus avoir compté les larmes qui en avaient dévalé les joues, à ne plus avoir réussi à en récupérer toutes les perles si pures qui s'en étaient créées, de ses larmes diamantées. c'est que les poignards s'enfonçaient encore ,, c'est que les peurs ne faisaient qu'en animer les nuits. et elle, que pouvait-elle réussir à faire ? quand elle n'en aiderait jamais personne, quand à le voir lui, couvert de ces étoiles qu'elle n'avait pas pu empêcher. et elle a si mal, Ash, et elle mourrait encore plus, que quand les coups lui en avaient été destinés. car Sei : en était devenu univers, à celle qui de ses bras ne pouvait qu'en offrir chaleur, à celle qui n'arriverait jamais à en réparer les cœurs. à les voir se fissurer sous ses doigts ,, quand elle viendrait en placer morceau du sien pour en combler les trous béants ; quand elle finirait, par ne plus avoir rien à offrir.
tant elle lui en donnerait sa douceur ,,
ses sourires
((son amour))
alors tout avait suffoqué ! tout s'était décomposé, de cette porte ouverte sur les chaos. à ne pas savoir, pourquoi tout le corps en paniquait autant, à avoir peur pour lui, de le voir souffrir autant, d'en toucher les corps ! comme si de ses doigts, elle pourrait venir en briser chaque endroit de lui. c'est qu'elle en connaissait les douleurs, à ne jamais le lui dire : quand tout semblait si similaire. et elle ne pouvait s'en empêcher de venir le serrer contre elle, à trembler ! comme si elle en avait été touché de plein fouet, quand pourtant c'était lui, qui en souffrait, lui qui en était repeint de couleurs. et non elle.

alors de larmes si fragiles !
à sanglots incontrôlables :
elle s'en perdrait.

à toujours plus se fondre contre les traits, à le regarder, tenter d'en réchauffer les visages, quand les siens s'en déformaient de frayeurs. et que se cachait-il, derrière les tissus dissimulant les vies ? "S-Sei...", que de ses poignets saisis, elle en laissa toutes ses joies dehors, à sombrer peu à peu, quand les bras n'en firent que l'enlacer à leur tour. lui en offrir le monde, quand elle n'en méritait rien. à juste se cacher contre lui, ne plus avoir peur de ces étreintes si réconfortantes, et ô elle en laisserait les pleurs contre son cou atteindre les cœurs ,, pour en aimer un peu plus ses bras à lui. "c-compli..qué ? t-tu...vas bien ? s-sûr ?", que les mots en seraient incompréhensibles, entre chaque hoquet , quand la gorge n'en serait plus nouée de par ces tristesse qui l'en avait noyée.
à replonger dans les passés ;
à avoir si peur pour lui.
ô Sei ,, à vouloir en soigner tous les maux.
mais Ash, tu découvrirais, que les sourires ne protégeaient pas de tout, que les rires n'en étaient parfois que façades : à ne servir que de baume floraux pour quelques minutes, quelques instants, avant que tout ne vienne imploser. que ses doigts s'en étaient accrochés à ses épaules, quand les paupières fermées, elle en laissait ses mains venir l'effleurer, de ses baisers si précieux. car ils en étaient les seuls, à ne pas être craints. "n-non je...c-c'est...rien...moi du moment que..tu vas bien...même si ... ça en a pas l'air...?", car elle en reconnaîtrait chacun des coups reçus, comme en étant les siens. partager ses douleurs, sans ne même les ressentir. alors les regards le suivirent, à hésiter à bouger, quand toute petite, elle se traîna auprès de lui. à juste vouloir l'écouter se confier, de ces douleurs sur le cœur.

à s'effondre :
sous les vérités
dissimulées.

"je...Sei...", à n'en avoir plus mots ! à y voir là les tragédies faire s'effondrer son monde. ô Sei, et quelle douleur avais-tu encore à supporter seul ? quand les larmes ne faisaient qu'abonder de nouveau, à en avoir respiration bloquée, quand ses doigts en venaient tout doucement à s'étendre pour venir le prendre dans ses bras. pas un mot, à juste se redresser sur ses genoux pour le caler contre elle, tenter s'en retenir les pleurs, quand elle s'en était imaginée voyages si funambulesques. caresser ses cheveux, le garder contre elle : comme si le corps en était sanctuaire refuge. "s-si...j'avais su...j-je t'aurai pas...laissé si souvent seul...je suis...désolée Sei.", car toi aussi : tu devais en être protégé. et Ash, elle n'en avait jamais rien vu, à travers les sourires offerts. "pense...à toi aussi...t-tu sais...t'as le droit...d'avoir mal...de pleurer...je...je...repose toi sur moi...pour ça. n'essaie pas toujours...de me protéger.", quand elle en aurait voulu connaître celle qui devait lui ressembler. quand pourtant elle viendrait en bercer celui aux mots qui en venaient la faire s'animer. à tout doucement lui tourner le visage...


ne pas avoir le droit de pleurer, de s'effondrer : face à celui qui en avait bien plus mal. juste se tenir là pour lui, jusqu'au bout. "ne t'excuse...jamais pour ça. compris ? que tu m'aies menti ou pas...", murmuré, pour ne jamais lui dire, que tout ce qui l'importait était lui. "tu sais...j'aurai été ravie de la rencontrer...et...je suis sûre qu'elle serait fière de toi...!", qu'elle venait en tenter de lui sourire malgré les larmes, de caresser son visage, quand tout doucement, elle en déposa fin baiser contre sa tempe, à essaye de le bercer de tendresse comme elle le pouvait. "je...ça te dérange...si...si je regarde...tes blessures...?", elle qui voulait essayer de s'en calmer, de venir lui en panser les plaies, quand les doigts en tremblaient toujours, de ces récits à en tuméfier de nouveau les myocardes. "promets moi...que...que tu y retourneras plus...", car elle avait peur : de ne jamais le revoir. elle, de ces blessures si connues, à savoir bien trop les soigner. et elle en garderait avec elle les secrets. et elle garderait tout fermé, dans la boîte à musique contenue dans ses poitrines.
pour toujours ,,
à le garder,
dans ses bras.

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And in the quiet I can hear you like a flood

Divine mélodie ; n'est qu'un fracas dans l'air du temps.
Divins sons, quand ils viennent à n'être plus que le silence pesant dans le monde ; les notes ne valsent plus entre les nuages, il n'y a que les nuages sombres qui cachent les cieux, des noirceurs qui viennent envelopper les corps, les rêves, les songes.
De ces blessures que l'on laisse sur les épidermes, comme souvenir d'une tempête trop violence ! D'un chaos à en briser les coeurs et les âmes ;
Car sur le sol il ne reste plus que des éclats d'antan.
Après la brise, la poussière envolée, comment en recoller les morceaux ? Million d'étoiles s'envolent avec les feuilles, ô on ne pourra pas les retrouver, on ne pourra pas faire de nouveau battre cette innocence, ces rêves candides qui l'on bercé,
Encore,
Encore,
Encore.
Jusqu'à ce que tout prenne fin.
Que le fil d'un destin se brise.
Que les coeurs cristallins éclatent sur le sol, bois dur, usé, et entre ses chairs, les morceaux de verres s'enfoncent pour ne laisser que des cicatrices usées, des plaies qu'on peine à panser, quand on sait qu'elle ne se refermeront jamais. A ne plus en entendre les rires, ne plus voir les sourires éblouir les visages ! Tout est différent, et au fond de lui, son monde est un peu mort.
Le soleil s'est envolé, lui et sa chaleur.
Les fleurs n'en fleurissent plus, les papillons ne viennent plus chercher ce nectar désiré. Il n'y a plus rien que des ruines, des cendres, fumée d'une bataille d'antan. Les corps se sont écroulées ; fragiles, les épaules épuisées d'en porter les poids de tout un monde.
Épuisé d'en constater ! Les pierres roulants sur les joues de l'aimer, quand c'est tout son coeur qui s'arrête ; se stoppe.
Il ne peut plus rien controler, ne peut plus rien réparer, ses mains sont sales, désastreuses de tout ce qu'il n'est plus.
Je vais bien. Le visage se brise en un sourire qui se voudrait rassurant ! Quand les mains viennent trouver les siennes pour les envelopper, d'une chaleur qui a quitté son corps, tout son monde, maintenant inexistante ! Et il n'est plus roi ; en a perdu sa divine couronne.
Brisée elle aussi sur le sol de Busan, des morceaux un peu partout, et au fond ; il n'en veut plus. Ne désir plus sa gloire, quand il en voit le résultat. C'est douloureux, dans le fond de sa poitrine, c'est plus comme avant, il a quelqu'un à protéger ! A rassurer. Il un nouveau monde à sublimer.
Le soleil s'est envolé, lui et sa chaleur.
Et la lune s'est levée, lente, gracieuse, d'une tendresse que l'on ne pourrait jamais imaginer.
Ash, stop. Ce n'est pas de ta faute, d'accord ? Je voulais te protéger, mais j'ai pas su le faire de la bonne manière. Je me suis isolé moi-même. Ce n'est pas toi, ne te blâme pour des fautes qui sont miennes. Main portée sur sa propre poitrine, pour en reconnaître les torts !
Et la lune, de sa faible lueur, en fait naître les fleurs d'hiver ; celles de la nuit, blanches et argentés, quand elles deviennent nymphes sous les rayons de son empire. La nuit s'élève, et les étoiles viennent danser à un renouveau qui s'approche après les combats ; quand le monde est silencieux, de ces oiseaux qui ne vivent qu'au levé du jour. Et en affronter son regard, laisser les doigts en récolter les perles, quand il refuse d'en être le coupable ! Mais le voilà résigner, à affronter des plaies qu'il ne voulait pas créer. C'est difficile, quand c'est Ash.
Parce qu'elle est unique beauté dans sa vie, divine à vouloir en protéger chaque morceau de cette perle. Ash... Soupiré quand de sa douceur ! Elle vient en apaiser les flammes de son enfer, c'est la pluie qui lentement bien tout éteindre, de ces larmes qu'il ne controle pas, de ces mains chaudes contre la peau malmenée. Il abandonne, roi blessé, quand baiser est déposé sur l'épiderme, le coeur est amoureux, de bien des façons. Et il ne veut pas en gâcher ce doux sentiment. Non, tu peux... J'ai confiance en toi. Sourire brisé, les lèvres frappées, blessées, il en dépose baiser sur sa joue, en caresser délicatement ses cheveux, il ne veut pas qu'elle s'envole, divine colombe, à en jurer fidélité devant les dieux ! De peur que sans elle ; la lune ne soit plus d'un vague souvenir, qu'il laisse le diable l'emporter dans les fonds marins. Promis. Promesse délicate ! Quand il en relève les tissus pour en dévoiler les tumeurs contre la peau, les bleus, le sang laissé quand peau de poupée, était bien immaculée de tous les péchés du monde, à laisser la tête se détourner, de peur de voir la honte se dessiner sur les courbes de son visage. Je ne me suis pas défendu parce que... Je déteste la violence... Je suis bête. En rire quelques instants, sans jamais l'affronter. J'ai peur que tu me détestes... A cause de ça. Lèvres mordues, à en confier les inquiétudes, les doigts se resserrent autour du tissu alors que le corps se courbe du manque de confort, du poids qu'il ne peut plus porter. Il n'en connaît rien, de ces peurs qu'elle garde au fond d'elle ; pourtant il pourrait presque les deviner. Tu n'as pas peur...?
Et il a peur, qu'elle finisse par le fuir.

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et elle s'envole ,,
((se noie))
de ces cauchemars :
à forme humaines.
qui en venaient comme vipères, à sillonner entre leurs pieds pour en étreindre les nuques ; faire s'étouffer les larmes, quand les douleurs n'en étaient plus que misères. et Ash, elle en aurait aimé le voir heureux : joyaux auquel les sourires n'ont jamais été assez puissants pour en soigner les plaies. car elle s'était dite ((trop naïve)) ,, que tout pouvait en guérir, que si elle souriait plus rien ne ferait mal. c'est qu'elle s'était menti à elle même, à n'être plus jamais sortie de sa cage de cristal, quand elle y avait pensé mettre fin aux maux du monde entre ses paumes bien trop ravagées.
et tu sais Sei, elle aurait aimé les absorber.
tes peines, tes tristesses.
les transformer en nacre :
pour les avaler et tout recueillir.
s'étouffer avec pour de nouveau sourire, tant que les tiens ne s'en éteignaient jamais. calamité bien trop grand pour un si petit corps, à ne pouvoir faire que pleurer comme elle ne l'avait plus jamais fait auparavant, s'éteindre pour le laisser briller lui de toutes ses lueurs. et les épaules étaient si fatiguées, de trembler à chaque fois que les yeux s'en posaient sur les blessures ,, et les doigts en étaient si chauds, entre les siens.

mais de ses mots :
elle en décelait
simples mensonges.

à secouer la tête ! quand elle savait en reconnaître les douleurs, à ne pas le croire, quand il voulait simplement en rassurer les esprits malmenés. "je...vois bien que non...Sei."; voix douce, à vouloir faire fleurir à nouveau les printemps, quand les hivers en avaient été bien trop rudes pour conserver les myocardes endoloris. à ne pas réussir à en sécher les joues, quand pourtant le front en était à se coller contre ses mains ,, à juste vouloir être là pour lui, quand elle n'arrivait même pas à se tenir si droite pour en soutenir juste les calmes des pièces. quand les étoiles en murmuraient à ses oreilles : qu'elle aurait dû mieux faire. quand les fleurs s'en étaient éteintes, pour simplement s'épanouir auprès de lui. "c'est...pas ta faut non plus. rien n'est de ta faute.", quand tout ce qu'il en avait voulu avait été d'en créer mémoire pour celle devenue colombe. car peut-être en viendrait-elle à la croiser, un jour : réincarnée en beauté de la nature ! quand pourtant les pleurs ne faisaient qu'arracher les peines sur son visage.
à vouloir le rassurer ,,
lui offrir ces tendresses
qu'il lui offrait bien trop.
de ces baisers si fins, des ces paumes contre ses plaies. à vouloir faire tout doucement ! en silence ! pour ne pas réveiller les douceurs. de ces joues si cajôlées, à presque rougir, quand elle tentait d'en essuyer les yeux. "m-merci...", et jamais elle ne pourrait le lui dire assez. à vouloir lui répéter, combien il en était devenu refuge pour les amours inconnus. car elle aurait peur à présent : de ne jamais le voir rentrer. et s'il fallait, elle viendrait en attendre des heures entières devant ses paliers, à ne jamais vouloir dire au revoir à ces saisons installées auprès de lui. embrasser les promesses ,, les graver comme marque indélébile. et de quelques secondes, elle en avait fui les chaleurs quand autorisée, elle se permit de fouiller et d'en ramener de quoi faire taire les horreurs. transformer les cauchemars en rêves , juste en restant à ses côtés. à juste observer les cacophonies révélées.


mais pas de lui ! ô jamais de Sei ,, quand il en était rédemption. peur de ne pas réussir à réchauffer les corps si blafards. à se remémorer : qu'elle aussi, en avait déjà soigner tels paysages. alors de ses doigts si fins, à venir effleurer les ecchymoses. sans ne jamais trop toucher, trop appuyer. à souffler tout doucement, quand les paumes venaient à en couvrir les blessures comme pour les faire disparaître. c'est qu'elle aimerait y faire pousser des fleurs, Ash, autour de ses côtes. violettes pour en redécouvrir les épidermes, lavandes pour en apaiser les douleurs. mais jamais les doigts n'en auraient été si cruels, contre lui. "c'est pas...être bête. de détester la violence...c'est même remarquable.", qu'elle en tentait vagues sourires, à l'admirer encore plus de ces quelques mots, tremblements qui en avaient cessé au bout de ses doigts, contre lui. "pourquoi je te détesterai ? au contraire. ça me fait encore plus...t'aimer." ,, avouer les tendresses : vouloir lui montrer, qu'il se trompait dans les mots.
et ce dont elle était effrayé :
n'était que du passé ,,
ô jamais mérité.
car lui aussi, était un peu brisé. mais peut-être qu'à vouloir en recoller les morceaux des siens, arriveraient-ils à en constituer un tout : puzzle à terminer ! quand les temps sonnaient enfin. c'est qu'elle vint en glisser quelques coussins derrière lui, à retirer délicatement son haut en ne voulant pas le faire bouger. "peur ? un peu...mais pas de toi. juste...peur de te voir comme ça. parce que je veux pas ... que tu souffres." gestes si précis ((bien trop)), quand les yeux larmoyant, elle tentait d'en calmer les doigts bien trop habitués, à en soigner les bleus et fêlures. "tu sais...t'es tombé... sur la meilleure pour soigner les blessures ! alors...repose toi. j-j'espère que je te fais pas trop mal...", qu'elle venait enrober les douleurs entre crèmes et bandages. à souffler par moment sur ses peaux, pour ne pas l'abîmer plus. "mais tu sais...j'ai pas peur de toi. j'ai beau...trembler et ... et réagir bizarrement...c'est pas de toi...que j'ai peur Sei. jamais."
c'est qu'elle voudrait le lui dire :
qu'il en avait réparé les vies.
ô combien il en était important.
"alors...j-j'espère...que tu pensais pas que c'était à cause de toi...", que les yeux s'en relevaient de ces étoiles à revivre. car il en était seule étincelle à présent. car les mains en connaissaient les méthodes par cœur ,, pour ne plus faire mal. à en traiter les peaux comme du verre : quand elle pensait que tout s'était répété. "j'ai...eu l'habitude. de soigner ce genre de choses. alors ... ça fait juste un peu mal, ici...de les voir sur toi.", qu'elle en tapotait un peu ses clavicules, d'un souffle légèrement coupé. à trop en dire ! se couper. quand les concentrations en étaient remises entièrement sur lui. le caler toujours mieux, venir respirer un instant contre son épaule, quand les mains s'en faisaient incontrôlables ,, à ne cesser de frémir bien trop violemment.
et si je te disais tout,
me verrais-tu
autrement ?

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And in the quiet I can hear you like a flood

Chaos à s'abattre sur le monde, sur les peaux, dans les tympans, ces chairs que l'on se déchire comme des coeurs à prendre, à s'emparer pour n'en laisser aucun morceau, à personne, à quiconque ! Tempête silencieuse, vient balayer les visages de sa violence, rougissant ces joues, laissant quelques égratignures le long des bras, contre les phalanges usées de frapper le sol, fouetter la poussière.
Larmes cristallisées ont souillé les visages, épuisés, fatigués d'en porter toutes les peines du monde ! Ces épaules trop lourdes, ô roi s'est laissé sombrer, agenouillé face aux démons, à en subir les conséquences, les coups contre le battant, pour tenter d'en protéger tout un monde ! Tout un amour qui sommeil dans le creux de ses entrailles, en cacher les vérités, pour que jamais les secrets ne viennent pur nécroser, déjà pourriture dans le fond de sa gorge. Pour que jamais les vérités ne viennent pour exploser de ces amours fugaces, naissants dans l'creux des estomac. Il sent les papillons, voudraient les laisser sortir, s'exprimer, sans en être capable. Sei n'a jamais été lui même avant elle, n'a jamais su se comporter, en montrer les faiblesses. Il n'a jamais su respirer avant elle, avant qu'elle ne prenne sa main, vienne faire s'envoler les angoisses, les peurs. Il est plus léger à ses côtés, il se sent libre, empereur qui voudrait couronner cette reine de ses lèvres ;
S'interdit le plus beau des pêchés.
Tout ira mieux, maintenant. Qu'il vient promettre à la douceur des dieux, alors qu'il tente d'en essuyer les larmes sur ces joues qui ne méritent que les beautés du monde ! Que les joyaux, quelques perles contre sa peau, les plus beaux rubis dans le fond de ses orbes. Il voudrait la sublimer, encore plus qu'elle ne l'est maintenant. Il voudrait la voir sourire de ses lèvres merveilles, sur lesquelles il rêve d'en déposer les siennes, les couvrir d'un amour pur, qu'il n'a jamais ressenti aussi fort dans sa poitrine ; quand il n'y a eu que des trahison pour le déchoir de son trône ! Quand il n'y a eu que des mensonges, avant, il en découvre maintenant les bonheurs divins, ceux qu'il voudrait lui offrir également jusqu'à la fin de tout ; n'envisage jamais de l'abandonner, de peur de la voir de nouveau malheureuse, et il y a trop d'amour dans le fond de sa gorge pour lui en cacher encore quelques cendres. Laissant ses doigts en caresser les blessures, les yeux déposés sur celle qu'il admire, qu'il a toujours trouvé trop belle pour lui, n'en méritant pas même un regard, pas même une attention, voudrait la faire sienne, enfin ! Ash... Aux aveux parfaits, vient en caresser l'une de ses joues de sa main brisée, le sang séché qui ne risque plus de la tâcher, blancheur de perfection, alors que ses yeux se remplissent de nouveau des larmes immaculées. Mais il n'en dit rien, en écoute ses mots, comme si elle en avait vécu les pires douleurs, les pires années, et il ne comprend que trop vite, quand coeur se déchire ! Poignard se plante jusqu'à finir par lui couper le souffle. Et il a mal.
Mal pour elle.
Mal pour tout.
Ash... Ash... Stop. Qu'il vient en calmer les paroles qui inondent son coeur, ne lui laisse plus le temps de respirer, le regard accroché à elle, ses doigts viennent attraper ses mains avec délicatesse que seule elle connaît avec lui. En caresse les phalanges délicatement, de la chaleur qui l'enveloppe, puis d'un doigt, en relever son visage avec tendresse. Ash, c'est terminé. Tu n'as pas à avoir peur. Si tu as vécu ce que je pense... Ca n'arrivera plus. Je suis là. Je te protègerai. Ash... Continuant à en murmurer son prénom, alors que ses mains lâchent les siennes pour se réfugier contre ses pommettes, séchant les perles salées, rivières qu'il refuse d'admirer plus longtemps. Je t'en fais la promesse. Plus personne ne te fera de mal. Je laisserais plus personne t'atteindre. Ok ? Tu ne méritais pas. Je refuse. Je t'aime trop pour te laisser de nouveau subir ça avec qui que ce soit. Je ferais tout pour qu'on ne te fasse plus rien.
Et dans un acte désespérer, à en sceller ses lèvres avec les siennes, découvrant l'air salé de ses larmes, alors que ses doigts abandonnent son visage pour s'enroule autour de sa taille, bulle de protection, et il se le jure.
Se le promet.
Il ne laissera plus jamais le chaos s'abattre sur elle.
Continuera à l'aimer plus que tout.

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And in the quiet I can hear you like a flood

aimer.
signification perdue :
retracer contre ses paumes.
à en voir les sourires ,, quand dessinés du bout des lèvres ils en étaient rêves éteints. et Sei, elle aurait aimé aussi pouvoir le bercer de ces illusions, lui faire croire que tout irait bien : sauf que les réalités n'étaient que cauchemars. loin de lui elle suffoquait, Ash. à avoir peur du monde, s'écrouler sous les moindres douleurs ((même quand elles n'en étaient pas les siennes.)) vrillent les têtes, à se parer de cristaux gelés, les transformer en feu délicat, venir réchauffer les myocardes, quand il en était plus belles des fleurs qu'elle voulait faire fleurir. et tu sais, Sei ,, sans doute s'en était-elle déjà bien trop attachée : pour en partir de tes côtés. enfant fragile aux sourires solaires, quand tout en semblait valser contre elle, à la faire tomber de nouveau dans les oublis des douleurs. angoisses disparues ,, à lui parler ,, absorber les pleurs, à vouloir en épouser chacune de ces blessures pour en guérir chaque maux. et un jour peut-être y parviendrait-elle, à le faire de nouveau briller de ses éclats. incapable pourtant : d'en soigner ses propres plaies. lune bleue à venir en désigner les nuits ,, son d'un piano qui en contait mélodies ,, et sous les lumières éteintes, elle viendrait lui glisser délicatement ô combien elle voulait en effleurer les étoiles en ses compagnies.

transformer les mensonges ,,
en vérité :
sourire comme réalité.

à vouloir le croire, à ses mots, le regarder tout doucement comme s'il en était Roi des mondes ,, beauté majestueuse : à en faire se colorer les visages si épris. le regarder : comme la dernière fois. car tout en était si chaos ,, là ,, contre ses douceurs pour lesquelles elle voulait vivre un peu plus. "hmm.", simplement déposé, à n'oser à peine le toucher, déposer ses doigts contre ses épaules quand les siennes en tressautaient sous les sanglots retenus. alors elle voulait tout lui confier, de ses silences à ses rires, de ses pleurs à ses joies ,, faire en sorte qu'il en connaisse tout de celle bénie des archanges. car peut-être en méritait-il lui aussi de recevoir ses amours , ses tendresses, quand le cœur en lambeaux venait à en protégé entre ses doigts si fins.
renaître tout doucement ,,
de ses opales :
à rencontrer les siennes.
voix à se briser, d'un nom prononcé comme douce merveille. et ô à en avoir dévoilé là blessures d'un temps épargné quand elle pouvait l'observer lui. main contre sa joue ,, et elle viendrait s'y blottir, Ash. venir tout doucement poser ses doigts contre les siens, à se moquer de si son monde en deviendrait vermillon ; quand déjà trop en avait été dit, de ses allégeances à son seul Roi. tout lui dire, quitte à ne plus rien y comprendre ; à vouloir lui montrer qu'elle en comprenait toutes ses peines ,, qu'il pouvait tout lui donner sans qu'elle n'en brise aucun serment. "o-oui...?", parole arrêtée, à s'en sentir trembler quand les émotions venaient lui en couper la gorge. ne plus pouvoir respirer ,, à en entendre chacun de ses mots, laisser ses épaules retomber comme enfant qui n'en avait jamais rien entendu.


"S-Sei...", à laisser de nouveau les yeux se remplir. et tout était inévitable, soubresaut ,, à venir l'éprendre, quand ses mains venaient à s'en agripper aux siennes, à ne plus vouloir les lâcher ! car elle en aurait l'impression de se noyer dans les souvenirs, Ash. c'est qu'elle aurait voulu ne jamais se rappeler, tout enterrer, à se sentir si faible face à lui qui en connaissait toutes ses failles. et elle, qu'avait-elle à en offrir ? rien. si ce n'étaient amours éternels encore dissimulés. à secouer la tête, l'écouter comme prunelle de ses yeux, quand les mots n'en sortaient plus : elle aurait aimé lui dire ,, qu'il n'avait plus à s'en faire. "t'es...incroyable....tu le sais ? pas besoin...tu...es là maintenant..." quand tout n'était que fragments éparpillés, à en sentir chaleur contre son visage.
à tout relâcher :
tout abandonner ,,
de ses lèvres
contre les siennes.
à ne savoir que faire ,, yeux à s'en fermer d'une douceur nouvelle : à n'avoir pas peur, avec lui. quand tout doucement les doigts s'en élevèrent pour venir s'accrocher à sa nuque. frissons ,, pleurs qui n'en étaient plus, quand les tristesses calmées elle en trouvait réconfort. effleurer son nez, caresser un instant de ses doigts sa mâchoire : et ô jamais sans doute n'en avait-elle ressentit autant d'un seul baiser. quand tout en était si fugace. à pourtant tout lui promettre, d'un simple toucher. "Sei..?", murmuré tout doucement, à se blottir contre lui quand son visage s'en planta dans son cou. chaleur des épidermes, à en calmer les dystopies. ne plus bouger ! immobile, à tenter de reprendre un souffle perturbé : sans en comprendre, pourquoi tout en semblait si beau. "d-désolée...je...j'ai pas...l'habitude...mais...", qu'elle le resserra un instant avant d'oser à peine se redresser pour le regarder. "c'est...agréable. tes baisers."rouge ((écarlate)) de ses yeux gonflés, Ash, innocence merveilleuse quand les regards en venaient à le contempler un instant de ces étoiles dans les yeux, à venir tout doucement l'admirer, glisser ses mains sur ses joues comme pour en zoomer un peu plus. "je...attend..." sourire délicat comme pour en rassurer là le plus grand : que le cœur en était comblé de ce qu'elle ne reconnaissait plus. à tout doucement, furtivement, venir l'embrasser à nouveau comme pour comprendre.
comprendre : qu'elle en était amoureuse.
sans y mettre les mots ,,
se cacher.

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And in the quiet I can hear you like a flood

Il a menti, parfois, parce qu'il ne voulait plus jamais en connaître les tristesses dans les regards, ne plus jamais croiser les perles sur ces quelques joues. Il ne voulait pas de pitié, Sei, quand tout s'est enfoncé dans son coeur, de ces poignards empoisonnés, c'était l'amour, que l'on disait ;
Trop aveuglé pour en voir les trahisons autour de lui, pour voir qu'on finirait encore par tout lui prendre, car rien n'est plus cher que le prix d'une vie, injustement arrachée, injustement volée.
Colère qui l'a rongé, encore et encore jusqu'à ce qu'il ne reste plus que des cendres dans le fond de sa gorge, de sa bouche, à en cracher la poussière de ses propres os contre le sol, d'un rouge qui en colore sa chair, ô roi vient se parer de boue et de nécrose pour en sauver tout un royaume.
Mais peut-être que ce jour marque enfin le début de sa rédemption, quand il voudrait promettre aux dieux, qu'il ne sortira plus jamais de ce chemin si bien tracé pour lui.
Quand il veut promettre, que pour elle, il se fera sage et sécurité, rassurant quand la nuit se montre, et que les peurs prennent possession de tous leurs maux.
Et pour elle, il pourrait le jurer, il décrocherait les étoiles, dresserait des frontières pour qu'on ne puisse plus jamais la blesser, plus jamais lui voler ce qu'il a de plus cher au monde.

Et coeurs à battre avec harmonie, tout ce qu'il voudrait voler est le sien, le garder pour lui, enfant égoïste, à tout désirer, jamais rien offrir.
Quand pourtant, il n'y a que pour elle qu'il pourrait tout partager, de ses propres sentiments à ses attentions si précieuses. Place spéciale dans son coeur, elle est le soleil après la tempête, après les pluies violentes. Elle est celle qui lui montre un chemin plus tendre. Et de leurs lèvres scellées, comme la plus belle des promesses, il vient gouter au fruit interdit, trop longtemps,
Quand il ne se pensait plus jamais méritant d'aimer quelqu'un, parce qu'il en avait trop peur, de ces secrets que l'on cache, qui deviennent trop mortel. Mais avec Ash, avec Ash c'est toujours différent, parce qu'elle est la douceur d'un printemps, la chaleur d'un été contre sa peau, quand tout brûle en lui, contre ses lèvres qui ne font qu'aimer les siennes en retour, avec la plus belle des tendresses. Ash... Quand il l'accueille contre lui, peau chaude et nue, ne s'en inquiète pas encore. Ses bras se referment autour d'elle, dans son dos qu'il vient chérir, voudrait parsemer de ses baisers tendres et doux. Ne t'excuse pas, je... J'avais très envie depuis longtemps et... Main qui se perd dans sa nuque, évitant son regard quelques secondes avant qu'il ne replonge ses yeux dans les siens, rougeurs sur les pommettes. Hm...? Ne rien soupçonner, quand les doigts se glissent contre ses joues, et que ses lèvres accueillent de nouveau les siennes, bras à l'enlacer, sceller l'union de ces deux coeurs trop longtemps torturés, trop longtemps fracassés pour qu'ils ne puissent plus jamais rien ressentir.
Mais Sei, il y a des artifices contre ses lèvres ;
Des papillons dans son estomac, sauvages et puissants.
Et il se redresse, quand le souffle vient à manquer, caresse sa peau de ses doigts au sang séché, sans jamais la souiller, elle n'est que trop divine, nymphe de ces jardins luxueux. Je... Ne te presse pas. Je veux dire... On a le temps et... Je t'aime vraiment beaucoup, tu sais. Mais ne prends pas peur. Je veux... Y aller doucement avec toi.
Pour que tu ne prennes jamais peur.
Enfin seulement si tu as... Envie.
Quand elle est déjà reine de tout son monde.

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And in the quiet I can hear you like a flood

et les étoiles filantes ,,
n'en étaient que des illusions.
car devant elle : bien plus grand encore, ces joyaux sublimes qu'elle voulait nettoyer de toutes ses douleurs. de ce sang marquant les cruautés d'un monde dans lequel elle ne voulait pas vivre. et peut-être qu'avec lui à ses côtés elle n'aurait plus peur, Ash, à vouloir s'en brûler les doigts ,, suivre ces instincts qui s'en retrouvaient chamboulés : quand dans sa tête elle n'en pensait qu'à lui. idée lumineuse que d'en ouvrir les cœurs, quand elle voulait en protéger tous ceux qui lui étaient chers. de sa seule fleur à celui qui en faisait naître les bourgeons ,, arriverait-elle sans doute à penser à elle-même : quand elle ne voulait que veiller sur la moitié d'elle-même qu'elle aimait tant. et Ara, penses-tu qu'elle en avait le droit ? de tomber à nouveau amoureuse : quand tout n'en avait été que désastres ? car de ses paumes, elle voulait en couvrir chacun de ces bleus, les faire disparaître pour les transformer en papillons si magnifiques !
quand pourtant ;
la magie n'existait ,,
que dans les songes.
et dans les poitrines, les fatigues en étaient épuisées de faire semblant ! semblant de vivre comme quelqu'un d'autre, comme à n'être que joie permanente quand criaient les douleurs. elle était malade, Ash : de ces mirages qu'elle voulait offrir au monde, comme une fleur morte, qui voulait encore se tenir droite. éblouir ses regards ,, quand les larmes n'étaient que pour lui ; à le voir aussi abîmé. pourtant les froids en avaient été emportés ! avalés par les brûlures qui réchauffaient la peau ,, où venaient se dessiner prophéties à réaliser. quand les lèvres à timidement s'épouser, elle s'envolait ,, tournait au milieu des tournesols ! à venir ressentir leurs parfums, sourire comme une enfant : à ne plus se cacher à présent. car elle voulait elle aussi en connaître un peu les bonheurs, les offrir aux autres : comme elle se voyait elle-même dans son regard.

trouver douceur ,,
contre lui.

quand de quelques regards, elle se perdait dans ses iris. c'est qu'elle y prendrait goût, presque, à ces sucreries qui s'en répandaient sur le bout des lippes. à venir timidement les effleurer de ses doigts quand tout en semblait si irréels. rester tout près de lui, quand les bras ne voulaient plus le lâcher, à en effleurer sa peau sans qu'elle ne le remarque. "oh...? t-t'as plus...à attendre du coup...!", d'un sourire discret, à se sentir si légère de son visage cramoisi, quand pourtant elle voulait tout doucement se réhabituer : à ces quelques gestes qui n'en étaient que réconfort. l'embrasser comme pour réaliser que tout était bien réel. à laisser tout doucement les baisers renaître, faire se colorer les lèvres de nouvelles couleurs, de nouvelles aventures, quand elle pourrait en laisser de nouveau les larmes pointer si elle n'en retenait pas les émotion.
car les valses ,,
venaient à en faire :
joies immenses.
d'un souffle manqué, à se séparer, et les yeux luisaient, à tendre les doigts vers joue pour en garder les contacts qui en réchauffaient les épidermes. tête hochée ,, car elle lui promettait qu'un jour : tout irait mieux. "hmm...j'ai envie. je veux essayer.", d'un sourire tendre, à en embrasser sa joue si légèrement. "parce que...tu...ne me fais pas peur...Sei..." et les éclats de vie reviendraient ! elle le savait ; car lui aussi en était parti de sa vie à présent. "p-parce que moi aussi...Je t'apprécie...beaucoup. et...je veux te rendre...heureux...", frisson à la parcourir, quand elle ne savait plus où regarder, à baisser les yeux ! cligner quelques minutes ses paupières jusqu'à venir en cacher son visage de ses deux mains, quand les corps lui en apparaissaient enfin. "d-désolée je ! j-je voulais pas regarder !", quand pourtant elle en écarta un doigt pour tenter de remonter sur son visage. "t-t'as pas..trop froid ? j-je veux dire...avec les blessures...et...et...sans ... haut...?" et tout doucement, petit corps à s'élever, elle en saisit une simple couverture pour le recouvrir, à tout doucement venir prendre ses mains à lui, pour en nettoyer les quelques traces de sang encore présentes. "t'as pu dormir un peu...? tu...dois être fatigué...non ?"
et elle en caresserait
ses phalanges :
comme pour le bercer.

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Des amours des perlent le long des cieux ; comme des perles nacrées qui roulent contre les chairs de porcelaine. Viennent en créer bourgeons dans les coeurs, poitrines à venir éclore quand printemps s'annonce, quelques mélodies chantent de nouveau dans le ciel, à valser au rythme des oiseaux, grâce des dieux, l'Olympe qui en célèbre les unions ! Après les cauchemars et les mensonges ;
Après les bleus et les pleurs.
Quand enfin les beaux reviennent briller au dessus des vies, comme pour en signifier renaissance des espoirs ;
Tout était mort, dans ces esprits où le malheur a tout fissuré. Malédiction à en emporter les corps et les vies.
Pour qu'il ne reste plus rien que des cendres, un peu de poussière sur les phalanges fatiguées d'en chercher les raisons. A mordre le goudron, en laisser le sang s'échapper ; et enfin ! Vient sonner la fin d'une aventure, quand il n'y a plus de réponse à attendre, quand il n'y a plus de question pour en torturer son esprit. Sei sait, dans l'esprit d'un garçon qui aurait préféré rester innocent. A la candeur de l'enfance que l'on a bafoué, torturé, il n'y a plus que l'absence qui persiste.
Et plus jamais il ne laisserait les horreurs se déposer contre les chairs comme en emporter les lèvres. Plus jamais il ne laisserait ce sourire disparaître sur les courbes de ce visage tant aimé ; admiré dans le silence de ses secrets.
Et si je pouvais en murmurer les amours qui agitent mon coeur.
Si je pouvais t'offrir le monde et ses bijoux jusqu'à ce que plus rien n'existe.

Baiser ; quand les lèvres s'unissent pour se chuchoter dans le silence ces sentiments cachés, à ne jamais parvenir à en mettre des mots dessus. En découvrir douceur sucrées quand il n'y avait plus qu'amertume dans le fond de sa gorge comme dans ses veines, à en pulser les regrets au rythme de son coeur, tout vient se colorer des nuances douces d'un paradis jamais espéré. Ash... Je pensais même pas que tu pouvais m'apprécier... Enfin... Si ! Mais pas... Comme ça ? Qu'il vient lui même en rire alors que les doigts caressent ses pommettes, baisers qui se déposent une nouvelle fois contre ses lèvres, pour en décorer de nouveau ses joues juste après. Hein...? Oh merde je-... C'est rien, j'ai pas très froid... Mais merci... Qu'il vient s'envelopper dans la couverture, comme un enfant que l'on recouvre avec douceur, mais c'est de la sienne dont il vient se nourrir. Non pas encore... Délicatesse de ses gestes quand elle vient en nettoyer le sang sur ses mains, des sourires qui naissent de nouveau sur son visage. Tu es très douce, comme toujours. Dis... Tu voudrais pas rester dormir ici...? Timidité à en faire accélérer le sang, quand les rougeurs se glissent sur ses propres pommettes, main qui s'échappe de la sienne alors qu'il vient se frotter la nuque ; de peur que les rejets soient toujours là malgré tout. Enfin si tu veux... Je veux pas te forcer si tu n'es pas à l'aise... Rire pourtant gêner qui en fait vibrer sa gorge.
Et pourtant elle brille déjà dans sa nuit.

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et la pluie était tombée.
là, sur les pétales, à en créer : rosée sublimée !
celle à éblouir sous les soleils, celle à faire resplendir les couleurs. quand coquelicot si sauvage revenait pousser sur les cœurs, là où les terres en étaient bien trop sèches, avant, pour en redonner vie aux êtres. nuages éparses à en avoir recouvert son ciel ,, pour laisser place aux brises si grâcieuses qui en faisaient valser les fleurs : et ô peut-être en viendrait-elle, elle aussi, venir suivre le rythme, entraîner celui aux carcasses à raviver. c'est qu'elle viendrait en épouser chacune des blessures  ,, pour toutes les soigner ! venir le faire se tenir si droit que le monde ne pourra plus en regarder les torpeurs ((jouer avec)). quand à ses yeux, il en était déjà tout un univers, à lui seul. à tendre ses mains, jamais elle n'en lâcherait les siennes ,, quand à en aimer leurs chaleurs elle viendrait y blottir son visage, sourire ! comme enfant à qui l'on avait produit tout un rêve à se réaliser. et ô de ses candeurs, elle en admirerait chacune des œuvres.
chacun des chants :
qui se feraient comme hymne
à sa gloire.
à laisser contre les lippes , tout un printemps ! qui viendrait fleurir comme pour récupérer les quelques fragments d'âmes oubliés contre les joues. d'émotions à ne pas comprendre ,, quand tout en était si agréable, d'un visage à se colorer et imploser sous les touchers d'amour. "j-je...m-moi non plus...? puis...évidemment...je t'apprécie...beaucoup même...", à murmurer comme secret, quand irrésistibles envies de recommencer : en venaient à se faufiler dans sa tête ,, à en brûler les peaux, contre les rires immaculés ! réaliser alors les corps devant elle, quand les candeurs en viendraient à se réveiller, de tout ce qui en embrumait l'esprit. "o-on sait jamais...! puis...au moins ça...pèsera pas trop sur tes blessures.", quand elle voulait faire attention aux moindres détails, à protéger les corps, des quelques douleurs possibles, quand sur ses joues dansaient les carmins ! "p-pas encore ?! Sei...!", qu'elle en viendrait presque à le réprimander comme un enfant, de ses regards emplis d'inquiétude, à resserrer légèrement ses mains des siennes pour en garder contacts à faire fleurir les glycines, contre les bras.

et ce soir :
il n'y avait qu'à
fermer les yeux !

pour en voyager dans un nouveau monde, le tirer avec lui jusqu'à ce que les épaules n'en retrouvent paix. quand les mots à se glisser à ses oreilles, en firent se redresser un peu les dos, d'artifices à exploser sur son visage. "oh...t-tu veux...?", prunelles à se cligner, à l'entendre rire quand les nervosités en semblaient si ancrées dans les peaux. "Sei...", d'un sourire à raviver les nuits ! elle en éclairait, chacun de ses traits à lui : magnifique poète. "je veux...!", réponse si rapide, presque à venir se jeter dans l'air par peur d'en manquer de temps. et il était temps d'en sourire. "comme ça je pourrai m'assurer que tu dors !", qu'elle se leva tout doucement, à venir lui en tendre une main quand les joies s'en affichaient sur son visage. "tu...viens ?", qu'elle n'en attendait que sa venue, pour tout doucement en rejoindre les chambres, en regarder timidement les lits quand rougeurs à brûler les figures venaient à en faire trembler un peu les doigts qu'elle venait à cacher dans son dos. "hmm...i-installe toi ! tu...dors de quel...côté ? a-ah ! je peux...te piquer un t-shirt ?", demandé soudainement, à presque ne pas savoir où se mettre ! quand pourtant les yeux en brillaient de quelques étincelles !
à savoir déjà ;
que les nuits s'en adouciraient,
de ses présences !

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Le courage était roi, autrefois, dans ses veines d'enfant à l'énergie qui ne savait s'estomper. Ô Sei, il aimait les aventures, il aimait les trésors que l'on pouvait trouver à la fin de la quête sublime ! Il aimerait sentir son coeur battre dans sa poitrine, jusqu'à ce que tout explose des joies miraculeuses. Jusqu'à ce que les artifices brillent dans ses yeux.
Mais il n'existe plus rien.
Absolument rien.
Ses doigts tremblent à l'idée de s'envoler de nouveau, parce que ses ailes sont blessées, le sang s'en échappe, coule le long de la blancheur éclatante pour le salir, pour que la crasse ne s'en aille plus jamais.
Et peut-il réellement en caresser ces peaux si belles, quand il la regarde, Elle. Elle a la peau d'une perle de l'océan. Elle a les yeux sombres d'une nuit au paradis, alors que le soleil ne se couche jamais, il sait qu'il l'imaginerait de cette façon.
Elle a les lèvres rosées, sucrées, comme la plus douce des sucreries. Elle a tout ce qu'il voudrait pour lui seul. Unique trésor qu'il ne viendra pas voler, baiser offert, rendu, il n'en mérite pas même un souffle.
Pas même une attention.
Mais Ash est là. Elle reste à ses côtés alors que sa peau est nécrosées, ne déchire à mesure que le temps passe. Il ne sait pas encore qu'elle viendra soigner chacune de ses plaies, parce qu'il est trop blessé, à peur de croire encore en l'amour. Mais Ash existe et tout son monde plonge dans l'incertitude de nouveau. Les lèvres se délient une seconde, il voudrait lui demander de n'être qu'à lui, mais il refuse son égoïsme, alors qu'il se tait, sourit simplement alors qu'elle vient le réprimander. Pardon... Il passe une main dans ses cheveux, et il a peur de l'abîmer, de la voir se teindre elle aussi de sombre. Mais ce n'est pas de sa faute, ni de la sienne. Le monde est injuste.
Le monde lui a tout enlevé.
Tu es sûre...? Je voudrais pas te forcer tu sais. Qu'il caresse avec délicatesse sa joue alors qu'il vient déposer un baiser sur sa jumelle. Merci... Et comme une valse céleste, il s'accroche à sa main, se lève pour la suivre dans cette chambre si vide qu'elle est froide, qu'on ne peut se glisser que dans les draps, laissant les félins réchauffer les bras la nuit. Oh, je vais te passer un sweat, tu aurais plus chaud. Bras douloureux alors qu'il en fouille dans l'armoire, vient en sortir un haut bien plus chaud. Les pas s'opposent jusqu'à une pièce encore non éclairée, doigts qui glissent sur l'interrupteur. La salle de bain, pour te changer et... ou te doucher. Fais comme chez toi, ok ? Et il reste là, comme figé dans le temps, de peur que ça ne soit qu'un rêve ;
Que la réalité explose soudainement.
Il a peur.

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