assistant d'une dessinatrice de manwha, il espère pourtant pouvoir un jour publier le sien. en attendant, c'est sur le net qu'il publie ses premiers essais, ses premières scènes, dans l'espoir peut-être, d'arriver à réaliser son rêve.
age :
vingt-quatre ans, et il a toujours la frousse de finir sa vie seul. c'est trop tôt pour avoir ce genre de pensées, mais il est irrationnel. il a peur.
heart status :
le cœur de nouveau brisé, ses larmes de diamants roulant sur ses pommettes. quand retiendra-t-il la leçon ? il n'était pas le héros de l'histoire, il ne pouvait pas avoir une fin heureuse. il ne reste plus que les pleures.
vice :
il y a des limites. au début, il adorait, se disant que l'amour allait lui tomber dans les mains et qu'une histoire de roman allait rendre sa vie merveilleuse. mais plus le temps passe, et plus l'amertume se fait sentir.
dark vice :
totalement. un lieu où il sait que son organe vital ne sera jamais broyé, où il peut exposer ses œuvres et ses songes.
here since : 07/10/2020 posts : 236 job/occupation : assistant d'une dessinatrice de manwha, il espère pourtant pouvoir un jour publier le sien. en attendant, c'est sur le net qu'il publie ses premiers essais, ses premières scènes, dans l'espoir peut-être, d'arriver à réaliser son rêve. age : vingt-quatre ans, et il a toujours la frousse de finir sa vie seul. c'est trop tôt pour avoir ce genre de pensées, mais il est irrationnel. il a peur. heart status : le cœur de nouveau brisé, ses larmes de diamants roulant sur ses pommettes. quand retiendra-t-il la leçon ? il n'était pas le héros de l'histoire, il ne pouvait pas avoir une fin heureuse. il ne reste plus que les pleures. vice : il y a des limites. au début, il adorait, se disant que l'amour allait lui tomber dans les mains et qu'une histoire de roman allait rendre sa vie merveilleuse. mais plus le temps passe, et plus l'amertume se fait sentir. dark vice : totalement. un lieu où il sait que son organe vital ne sera jamais broyé, où il peut exposer ses œuvres et ses songes. about me : ↳ en cours daehyun ; munseo (event) ; min tae ; ash (event)
assistant d'une dessinatrice de manwha, il espère pourtant pouvoir un jour publier le sien. en attendant, c'est sur le net qu'il publie ses premiers essais, ses premières scènes, dans l'espoir peut-être, d'arriver à réaliser son rêve.
vingt-quatre ans, et il a toujours la frousse de finir sa vie seul. c'est trop tôt pour avoir ce genre de pensées, mais il est irrationnel. il a peur.
le cœur de nouveau brisé, ses larmes de diamants roulant sur ses pommettes. quand retiendra-t-il la leçon ? il n'était pas le héros de l'histoire, il ne pouvait pas avoir une fin heureuse. il ne reste plus que les pleures.
il y a des limites. au début, il adorait, se disant que l'amour allait lui tomber dans les mains et qu'une histoire de roman allait rendre sa vie merveilleuse. mais plus le temps passe, et plus l'amertume se fait sentir.
totalement. un lieu où il sait que son organe vital ne sera jamais broyé, où il peut exposer ses œuvres et ses songes.
Coup du sort. Lorsqu’il aurait aimé pouvoir le plus au monde avoir un stylo dans la main pour pouvoir dessiner, alors que l’ennui le terrassait sur place et qu’il n’avait que la télé qui racontait les mêmes bobard en boucle pour détendre, Angel se retrouvait avec un poignet cassé. Evidemment, il s’agissait de sa main dominante, sinon, cela n’aurait pas été drôle. Arrêt maladie, totalement remboursé par cette assurance qu’il paye déjà une blinde. Ses yeux étaient fixés sur l’écran devant lui, impassible, le bras en écharpe, l’autre dans la poche de son sweat à capuche. Une femme qui devait avoir la trentaine n’était pas très loin de lui, dodelinant de la tête en se tenant le ventre. Un autre jeune, comme lui, était de son côté sur son téléphone, assis dans une chaise roulante, en train d’attendre ses résultats ou qu’on vienne le chercher sans doute. N’étant pas une urgence, une fois que son poignet fut plâtré, Angel dû attendre pour avoir ses résultats. Les hôpitaux étaient certes réputés pour leur rapidité, on ne pouvait rien faire quand l’afflux était trop important. Evidemment, le dessinateur ne ressemblait à rien. Il se sentait si mal, la douleur recommençant à pointer le bout de son nez, les doigts engourdis, qu’il n’arrivait même pas à rester concentrer plus que quelques minutes. De toute sa vie, il ne s’était jamais rien cassé. Alors pourquoi fallait-il que cela tombe maintenant hein ? La médecin avait dit qu’il se surmenait, qu’il avait affaibli son articulation à force de travailler sans protection. Elle lui avait prescrit de la rééducation, ainsi qu’une attelle pour dessiner en toute sécurité. Elle avait été gentille et altruiste envers lui. Et pourtant, il n’arrivait pas à se faire à l’idée : il allait devoir faire une pause. Et vraiment, pour Angel, faire une pause, c’est la surprise du siècle.
A l’entente de son nom, il sortit de sa léthargie, se redressant pour sourire à la petite infirmière qui lui tendit des papiers. Elle lui expliqua alors qu’il devait aller chercher sa radio au service de radiologie avant de partir, pour pouvoir donner une justification à son assurance et à sa patronne. Evidemment. Très gentiment, elle lui indiqua le couloir, lui donnant néanmoins beaucoup trop de gauche et de droite à suivre. Il la remercia, se disant qu’il allait tout simplement suivre les panneaux et que ça ira très bien. Oh, mais quel idiot ! Il y avait plusieurs panneaux, mais les flèches ne semblaient pas données aux bons endroits. Il finit du côté de la dermatologie une fois, demandant à un jeune interne de lui indiquait la radiologie. L’étudiant le renvoya de l’autre côté. Alors Angel, bien naïf, fit ce qu’il dit. Il marcha un bon moment, demandant à toutes les personnes qui ne semblaient pas occupées et qui semblaient s’y connaître un peu, de lui indiquait le chemin. Malheureusement, elles se contredisaient entre elles. Les informations ne concordaient pas, comme on dit. Ce n’était pas de la mauvaise volonté ! Vraiment pas ! Mais tout semblait contre lui, là maintenant tout de suite. Finalement, il passa une porte automatique, immédiatement accueilli par des rires d’enfants. Encore une fois, il ne devait pas être au bon endroit. Ses yeux s’arrêtèrent sur une pancarte pleine de couleur. Ah… Le coin des enfants. A petits pas, il s’approcha de l’accueil, demandant, la voix tremblante, un mal de tête commençant à lui transpercer le front, s’il était proche de la radiologie. Ce à quoi la réceptionniste ne fit qu’un sourire contrit. Ah d’accord… Okay… Il était totalement à l’opposé. S’effondrant sur le comptoir, il geint de désespoir. Pourquoi cela lui arrivait à lui ? Reprenant alors son courage, il se redressa, prêt à se retourner. Mais son chemin fut bloquer par un torse et par réflexe il le repoussa, s’exclamant en sentant une décharge dans sa blessure avant d’entendre un bruit de fracas sur le sol.
« Oh non ! s’écria-t-il alors en remarquant le téléphone explosé sur le sol. Oh je suis désolé ! Je ne voulais pas- »
Cela lui prit une seconde pour reconnaître le visage devant lui. Et une autre pour l’assimiler. Avant que sa respiration ne se bloque, le petit ange sur son épaule lâchant un « oh non ! » très similaire au sien. La douleur pulsait dans son bras, allant jusqu’à son épaule, mais il ne pouvait pas détacher les yeux des traits de Wáng Junwei, dont le regard le clouait sur place. Il venait de casser le téléphone de l’homme qui avait capturé son cœur en à peine quelques heures sur toute sa vie. Alors, aussitôt, il s’accroupie, tendant sa main libre pour attraper la technologie fracassée.
« Je suis désolé ! Je vais vous en racheter un ! Vous m’avez surpris… Je suis désolé… »
Une grimace lui échappa alors qu’il essayait de manier ses doigts emplâtré pour tenir les fragments, n’osant plus regarder l’homme devant lui. Angel était vraiment le pire des crétins, le plus idiot de maladroits. S’il n’était pas à deux doigts de pleurer, c’était tout comme. Mais il ne le pouvait pas. Ils étaient dans un hôpital après tout. Il y avait des choses bien plus dures qui se déroulaient ici, que quelques larmes pour un téléphone cassé rendaient dérisoires. Mais voilà… Il s’agissait du téléphone de Junwei. Angel que l’hypersensibilité ne laissait jamais tranquille. La frustration de sa blessure en plus. Et de nouveau, ils se rencontraient lorsque tout l’univers se liguait contre le pauvre Ih. Ou alors, était-ce l’univers qui faisait en sorte de les mettre sur la route l’un de l’autre ?
♡ busan vibe ♡
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Sujet: Re: Hello, stranger ((Angwei)) -- Mar 23 Mar - 10:17
ac en main, autre bras occupé par ta petite Xia Mei qui s'est calée contre toi le temps du petit trajet à pieds entre le parking et l'hôpital, tu avances doucement en saluant tes collègues. Certains finissent leurs gardes et partent se reposer, tandis que toi tu es prêt à attaquer ta journée. La matinée est chargée déjà, alors tu auras moins de temps pour passer voir ta fille. Mais bon. Il faut bien que tu t'y fasse, c'est ton boulot. Un boulot important, qui te tient à cœur et qui te permet de vivre correctement en plus de pouvoir subvenir aux besoins de ta fille. Tu l'amène déjà à la garde d'enfant situé à proximité du service de pédiatrie, puis viens lui faire un petit bisou sur la joue tout en ébouriffant ses cheveux qui commencent à grandir bien vite. « On est sage avec les autres hm ? Je reviendrais bientôt. Papa a du travail, mais il fera tout pour passer un peu de temps avec toi durant la journée. D'accord ? »"Ouiiii papaaaaaa. Je t'aimeeuh. Bisouuus." Et elle s'enfuit après t'avoir fait un gros bisou baveux sur ta joue, de quoi te faire rire et sourire comme un idiot. Tu fais un signe de tête à la dame qui s'occupe des quelques enfants aujourd'hui, puis reprend donc ta route en direction des vestiaires. Tu te changes rapidement, troquant ta veste en cuir par ta blouse de médecin. Stéthoscope autour de ton cou, tu passes une main dans tes cheveux pour bien te décoiffer. Ainsi, tu es finalement prêt pour tes petits patients qui n'attendent que toi.
La matinée file vite, tellement les rendez-vous s'enchaînent. Tu as eu même pas une demi-heure de pause pour manger avant de reprendre le travail. Comme tes autres collègues, tu ne peux pas te permettre de traîner et de te tourner les pouces. Alors une fois ton repas avalé, tu retournes immédiatement à ton poste. Plus particulièrement au chevet d'une petite fille qui est hospitalisé dû à une morsure d'un chien. Un très vilain chien de ce qu'elle peut te raconter. Et la trace de sa plaie le prouve bien. Heureusement ce n'est pas assez profond ni grave, quelques points de sutures devraient faire l'affaire. A l'aide de ton infirmière habituelle, tu prépare le tout et rassure du mieux que tu peux la petite fille, avec l'aide de sa mère et de son père. Au départ elle a mal, évidemment. Ce n'est pas agréable de se faire recoudre la peau, mais il faut bien passer par là. Un petit bandage juste après pour éviter que ça ne s'infecte, et tout est terminé. Il ne reste plus que les papiers à faire, mais ça tu t'en occupe avec les parents. Tu prends le temps de leur indiquer les soins à prodiguer pour que son rétablissement se passe bien, et les salue une dernière fois avant de sortir de la pièce. Tu souffle un peu, et frotte ta nuque. La fatigue se fait ressentir d'un coup. Comme un poids qui s'écrase sur tes épaules. En regardant l'horloge, tu vois qu'il te reste un petit temps pour toi. Ni une ni deux, tu te diriges vers la machine à café la plus proche aka celle qui se trouve près du comptoir. Portable à la main suite à un message envoyé par ta meilleure amie, tu ne fais pas attention à ce qu'il se passe devant toi. Et tu aurais dû. Tu te cogne contre quelque chose. Ou plutôt quelqu'un car tu te sens vite repousser. Et un fracas résonne, signe que quelque chose vient de se briser au sol. Malheureusement pour toi, quand tu baisses la tête, tu vois ton téléphone. L'écran pété comme jamais, et une partie de l'arrière qui s'est complètement détaché.
Tu te retiens clairement de faire un scandale, surtout lorsque tu croise le regard de celui qui est le responsable de la chute de ton portable. Sur le coup tu n'as pas fait attention, mais en plissant des yeux et le détaillant plus longuement, tu le reconnais. Ce garçon que tu avais aidé il y a de ça un petit moment déjà. Avec sa planche de dessin. Et au vu de l'état de son poignet tu comprends que ça ne va pas top. Rapidement, tu viens ramasser la carcasse de ton portable, ne voulant pas qu'il se dérange pour ça tout de même. « Non, ne t'excuse pas. Je ne regardais pas où j'allais, c'est de ma faute. Ton poignet... Il va bien ? » Parce que tu as bien vu qu'il l'a utilisé pour te repousser dans un réflexe. Son couinement ne t'a pas échappé non plus. Avec délicatesse, tu glisse tes doigts sur le plâtre du jeune homme, puis tique un peu en comprenant facilement qu'il va devoir marquer une pause dans ses dessins. Mais pour le moment c'est le cadet de tes soucis. « Qu'est-ce que tu fais ici ? Je doute que l'aile de la pédiatrie soit pour toi. » Tu ne sais pas tellement pourquoi, mais oui, tu es inquiet. Ce petit être en face de toi à l'air si fragile. L'envie de le protéger se fait ressentir à chaque fois que tu es en sa présence.
assistant d'une dessinatrice de manwha, il espère pourtant pouvoir un jour publier le sien. en attendant, c'est sur le net qu'il publie ses premiers essais, ses premières scènes, dans l'espoir peut-être, d'arriver à réaliser son rêve.
age :
vingt-quatre ans, et il a toujours la frousse de finir sa vie seul. c'est trop tôt pour avoir ce genre de pensées, mais il est irrationnel. il a peur.
heart status :
le cœur de nouveau brisé, ses larmes de diamants roulant sur ses pommettes. quand retiendra-t-il la leçon ? il n'était pas le héros de l'histoire, il ne pouvait pas avoir une fin heureuse. il ne reste plus que les pleures.
vice :
il y a des limites. au début, il adorait, se disant que l'amour allait lui tomber dans les mains et qu'une histoire de roman allait rendre sa vie merveilleuse. mais plus le temps passe, et plus l'amertume se fait sentir.
dark vice :
totalement. un lieu où il sait que son organe vital ne sera jamais broyé, où il peut exposer ses œuvres et ses songes.
here since : 07/10/2020 posts : 236 job/occupation : assistant d'une dessinatrice de manwha, il espère pourtant pouvoir un jour publier le sien. en attendant, c'est sur le net qu'il publie ses premiers essais, ses premières scènes, dans l'espoir peut-être, d'arriver à réaliser son rêve. age : vingt-quatre ans, et il a toujours la frousse de finir sa vie seul. c'est trop tôt pour avoir ce genre de pensées, mais il est irrationnel. il a peur. heart status : le cœur de nouveau brisé, ses larmes de diamants roulant sur ses pommettes. quand retiendra-t-il la leçon ? il n'était pas le héros de l'histoire, il ne pouvait pas avoir une fin heureuse. il ne reste plus que les pleures. vice : il y a des limites. au début, il adorait, se disant que l'amour allait lui tomber dans les mains et qu'une histoire de roman allait rendre sa vie merveilleuse. mais plus le temps passe, et plus l'amertume se fait sentir. dark vice : totalement. un lieu où il sait que son organe vital ne sera jamais broyé, où il peut exposer ses œuvres et ses songes. about me : ↳ en cours daehyun ; munseo (event) ; min tae ; ash (event)
assistant d'une dessinatrice de manwha, il espère pourtant pouvoir un jour publier le sien. en attendant, c'est sur le net qu'il publie ses premiers essais, ses premières scènes, dans l'espoir peut-être, d'arriver à réaliser son rêve.
vingt-quatre ans, et il a toujours la frousse de finir sa vie seul. c'est trop tôt pour avoir ce genre de pensées, mais il est irrationnel. il a peur.
le cœur de nouveau brisé, ses larmes de diamants roulant sur ses pommettes. quand retiendra-t-il la leçon ? il n'était pas le héros de l'histoire, il ne pouvait pas avoir une fin heureuse. il ne reste plus que les pleures.
il y a des limites. au début, il adorait, se disant que l'amour allait lui tomber dans les mains et qu'une histoire de roman allait rendre sa vie merveilleuse. mais plus le temps passe, et plus l'amertume se fait sentir.
totalement. un lieu où il sait que son organe vital ne sera jamais broyé, où il peut exposer ses œuvres et ses songes.
S’enterrer six pieds sous terre, c’est ce qu’il voulait. Il y avait plusieurs facteurs à cela et donc, remettons les choses en place. Tout d’abord, il venait de se casser le poignet. Peu sympathique et absolument pas work-friendly. Ensuite, il s’était perdu dans l’hôpital, airant dans les couloirs en embêtant tout le monde pour aller chercher ses radios. C’était un peu frustrant de devoir demander à des gens qui travaillaient de l’aider, parce qu’il avait vraiment l’impression de déranger et de ne pas être à sa place. Et finalement, il venait de casser le téléphone de Junwei. Junwei qui était, aux dernières nouvelles, le nouveau crush d’Angel, qu’il avait eu en même pas quinze minutes de discussion avec lui. Malheureusement, le cœur de petit ange était bien trop doux et il était un amoureux un peu trop compulsif. Il détestait être seul, se sentant mal en vivant sans avoir quelqu’un pour qui il pouvait donner tout son amour. Bien sûr, il avait son meilleur ami. Mais ce n’était pas la même chose. (En plus, Dae venait de se mettre en couple et, quoi que l’on dise, cela voulait forcément dire qu’il ne serait plus forcément aussi libre qu’avant.) Alors oui, il avait très envie de disparaître de la surface de la terre et de tout simplement ne plus existait.
Un soupire lui échappa alors qu’il l’observa récupérer son téléphone, se sentant tellement mal qu’il avait réellement envie de pleurer. La douleur dans son bras qui se répercutait dans tout son corps n’aidait pas, évidemment. Angel n’avait pas l’habitude de souffrir physiquement. Son cœur avait été brisé plusieurs fois, mais jamais son corps et il détestait cette impression. Alors, il avait l’air pâle, maladif, absolument pas dans la condition qu’il fallait pour revoir l’homme. Lorsque ce dernier effleura son plâtre, Angel cru défaillir. Il avait eu peur qu’il le prenne et lui fasse mal, pour avoir cassé un objet d’une aussi grande valeur que son téléphone. Mais non, il avait l’air plus inquiet que réellement en colère. Cela n’aidait absolument pas Angel pour que son cœur lâche l’affection qu’il éprouvait pour lui.
« Heu… Non… Il ne va pas bien. Je me le suis cassé en dessinant un peu trop. » avoua-t-il avec une petite honte.
Ce n’était pas vraiment le moyen le plus classe de se casser quelque chose. Mais après tout, Angel n’était pas courageux et il passait le plus clair de son temps derrière sa tablette graphique ou sur ses planches papiers pour créer son manhwa. Une vie dangereuse pour ses doigts uniquement. Pas de grandes actions héroïques, pas de grands mouvements sportifs. Il était bien loin d’une image de casse-cou. Cela lui faisait honte, surtout face à Junwei. Même si leur première rencontre avait été basée sur la perte d’un objet important d’Angel, cela ne voulait pas forcément dire qu’il fallait absolument que chacune de leur retrouvaille ressemble à Angel en détresse et Junwei en prince qui le sauve.
« Oui… Je ne voulais pas venir ici en réalité, dit-il en observant autour de lui. Je cherche le service de radiologie pour récupérer les radios de mon poignet. »
Le but n’avait absolument pas été de finir dans la zone des enfants. A vrai dire, il avait toujours eu une bonne énergie avec les plus petits, particulièrement parce qu’il était quelqu’un de doux et de curieux. Il aimait, en plus, observer les plus jeunes créer et imaginer. Ils avaient un cerveau beaucoup plus simple que les adultes et n’avaient pas peur des couleurs, qu’elles se marient ou non entre elles. Il aimait avoir de nouvelles idées venant d’eux, qui inventaient des histoires farfelues dont le sens leur était propre. Il n’osa pas secouer son poignet pour prouver son excuse, mais il ne fit que le montrer, très bonne illustration en elle-même. S’il se regardait dans un miroir actuellement, il ne verrait que la pâleur de son teint et les petits cernes sous ses yeux. En plus, il n’avait aucun style, vu qu’il s’agissait d’un jour de travail à la maison. Vraiment, super, ça donnait envie. Il se mordilla la lèvre, avant de se jeter à l’eau.
« Dis-moi, tu aurais le temps pour m’emmener à… »
Malheureusement, sa phrase fut coupée par la voix aigue d’une petite fille qui alla s’accrocher à Junwei. Angel cligna des yeux. Est-ce qu’elle venait de dire… papa ?
♡ busan vibe ♡
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Sujet: Re: Hello, stranger ((Angwei)) -- Dim 28 Mar - 14:57
n téléphone, ça se rachète. Et même si tu n’es pas issue d’une classe aisée, tu as encore des économies que tu as pu mettre de côté pour t’en dégoter un nouveau. Ce serait même l’excuse pour t’en acheter un bien plus récent que celui-ci. Tu lui souris alors doucement pour le rassurer une nouvelle fois, et retire ta main pour éviter de lui faire plus de mal qu’autre chose. Il s’est donc cassé le poignet en dessinant. Ça te surprend un peu quand même. C’est la première fois que tu entends ça. Tu n’y aurais pas cru, si ce n’était pas Angel en face de toi. Tout simplement parce que ce dernier, tu sais qu’il ne s’arrête pas, presque jamais. Et qu’il prend des risques inconsidérables pour sortir ses planches à temps. « Je vois… Tu devrais faire plus attention la prochaine fois, et faire des pauses de temps à autre. Je veux bien que le dessin est tout pour toi, mais ton poignet se fragilise rapidement. Surtout si tu ne l’échauffes pas assez. » dis-tu sérieusement, tout en rangeant les restes de ton portable dans la poche de ta blouse. Tu imagines que ces conseils, il a déjà dû les entendre. Du moins tu l’espères. Le voir dans cet état te fait quand même de la peine. La dernière fois aussi, il était au plus mal. Tu ne te vois donc toujours pas le laisser ainsi. Surtout suite à ce qu’il te dit. Le service de radiologie est en effet à l’opposé d’où vous vous trouvez. Tu te frottes la tête en te demandant bien comment il a fait pour se perdre. Bon… L’hôpital est grand, ça tu ne peux pas le nier, mais pour toi, il y a déjà beaucoup d’indications. Enfin, ce n’est pas si grave que ça. Tu as du temps devant toi, et tu penses donc à l’y emmener. C’est d’ailleurs ce qu’il comptait te demander, au vu du début de sa phrase. Mais il n’a pas le temps de la finir. « Papaaaa. » Une petite voix que tu connais bien retentit derrière toi, alors que tu sens une petite masse se coller à ta jambe.
Tu baisses les yeux rapidement, et fronce des sourcils en voyant Xia Mei. Toi qui pensais qu’elle serait restée gentiment à la garderie, la voir se balader ici ne te plaît pas du tout. Tu t’abaisses alors au niveau de ta fille, et vient la regarder en faisant les gros yeux. « Dis donc petit chenapan, que fais-tu ici ? » Tu attends une quelconque réponse, mais rien. Elle te regarde avec des yeux de merlan frits tout en triturant le bas de son t-shirt. « Tu te rappelles de ce que Papa t’a dit, hmm ? Oh mais tu peux faire cette tête oui, Papa n’est pas content. » Tu lui relève délicatement son menton lorsqu’elle essaie de fuir ton regard en baissant la tête. « Tu manquais alors voulais te voir. » Tu te retiens de sourire à sa réponse toute adorable, et viens la soulever dans tes bras, pour un petit câlin. « Ce n’est pas une raison pour t’enfuir de la garderie et de te promener toute seule. » Tu n’oses même pas imaginer ce qui se serait passé si elle avait croisé le chemin d’une personne malintentionnée. Un petit frisson traverse ton dos, alors que tu finis par poser à nouveau ton regard vers Angel. Le pauvre, tu l’as complètement laissé de côté durant ces quelques petites minutes. Tentant un nouveau sourire, tu hoches enfin la tête et te reprend. « Désolé. Je… Je peux t’y emmener oui, à la radiologie. Comme ça, on évitera que tu te perdes encore une fois. J’en profiterais pour faire une petite pause. » Sans plus attendre, tu reprends ta marche aux côtés du plus jeune, faisant attention à ce qu’il suive bien. Tu dois traverser une partie du bâtiment pour enfin apercevoir le panneau indiquant que vous êtes bien arrivé en radiologie. Tu finis par poser Xia Mei au sol. Non pas qu’elle est lourde, mais elle ne fait que gigoter. Tu prends le soin de bien tenir sa main pour ne pas qu’elle aille n’importe où, elle qui est une grande aventurière dans l’âme. Et tu te stoppes pour regarder Angel. « Je t’attends ici. Si ça te tente, je peux t’offrir une petite boisson à la cafétéria. » lances-tu doucement, ayant quand même l’envie de prendre des nouvelles de lui. Tu ne sais pas réellement pourquoi, mais plus ça va, et plus tu t’attaches à ce petit jeune.
assistant d'une dessinatrice de manwha, il espère pourtant pouvoir un jour publier le sien. en attendant, c'est sur le net qu'il publie ses premiers essais, ses premières scènes, dans l'espoir peut-être, d'arriver à réaliser son rêve.
age :
vingt-quatre ans, et il a toujours la frousse de finir sa vie seul. c'est trop tôt pour avoir ce genre de pensées, mais il est irrationnel. il a peur.
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le cœur de nouveau brisé, ses larmes de diamants roulant sur ses pommettes. quand retiendra-t-il la leçon ? il n'était pas le héros de l'histoire, il ne pouvait pas avoir une fin heureuse. il ne reste plus que les pleures.
vice :
il y a des limites. au début, il adorait, se disant que l'amour allait lui tomber dans les mains et qu'une histoire de roman allait rendre sa vie merveilleuse. mais plus le temps passe, et plus l'amertume se fait sentir.
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here since : 07/10/2020 posts : 236 job/occupation : assistant d'une dessinatrice de manwha, il espère pourtant pouvoir un jour publier le sien. en attendant, c'est sur le net qu'il publie ses premiers essais, ses premières scènes, dans l'espoir peut-être, d'arriver à réaliser son rêve. age : vingt-quatre ans, et il a toujours la frousse de finir sa vie seul. c'est trop tôt pour avoir ce genre de pensées, mais il est irrationnel. il a peur. heart status : le cœur de nouveau brisé, ses larmes de diamants roulant sur ses pommettes. quand retiendra-t-il la leçon ? il n'était pas le héros de l'histoire, il ne pouvait pas avoir une fin heureuse. il ne reste plus que les pleures. vice : il y a des limites. au début, il adorait, se disant que l'amour allait lui tomber dans les mains et qu'une histoire de roman allait rendre sa vie merveilleuse. mais plus le temps passe, et plus l'amertume se fait sentir. dark vice : totalement. un lieu où il sait que son organe vital ne sera jamais broyé, où il peut exposer ses œuvres et ses songes. about me : ↳ en cours daehyun ; munseo (event) ; min tae ; ash (event)
assistant d'une dessinatrice de manwha, il espère pourtant pouvoir un jour publier le sien. en attendant, c'est sur le net qu'il publie ses premiers essais, ses premières scènes, dans l'espoir peut-être, d'arriver à réaliser son rêve.
vingt-quatre ans, et il a toujours la frousse de finir sa vie seul. c'est trop tôt pour avoir ce genre de pensées, mais il est irrationnel. il a peur.
le cœur de nouveau brisé, ses larmes de diamants roulant sur ses pommettes. quand retiendra-t-il la leçon ? il n'était pas le héros de l'histoire, il ne pouvait pas avoir une fin heureuse. il ne reste plus que les pleures.
il y a des limites. au début, il adorait, se disant que l'amour allait lui tomber dans les mains et qu'une histoire de roman allait rendre sa vie merveilleuse. mais plus le temps passe, et plus l'amertume se fait sentir.
totalement. un lieu où il sait que son organe vital ne sera jamais broyé, où il peut exposer ses œuvres et ses songes.
Ce conseil, Junwei devait bien être le cinquième de la journée à le lui dire. Faire attention, prendre soin de son poigné, ne pas jouer aux irresponsables. Sauf qu’il l’était, irresponsable. Oh, pas dans le sens où il fait n’importe quoi avec n’importe qui. Mais plutôt dans celui où il a dû mal à se gérer et à vivre seul. D’ailleurs, c’est bien pour ça qu’il a un hamster, qui l’aide à tenir un rythme de vie plutôt sain pour le garder en vie. Pourtant, il allait bien suivre les directives de l’infirmière et mettre son atèle pour chaque session de dessin. Cela allait l’handicaper et il allait devoir s’entraîner à travailler avec, mais ce n’était qu’un petit prix à payer pour ne pas avoir à perdre plus de temps. Hochant la tête, il baissa les yeux, n’aimant pas voir l’air de pitié qui pouvait apparaître, même inconsciemment, dans les yeux des médecins lorsqu’ils découvraient la manière dont il s’était fait mal. Ils devaient voir tellement pire dans leur vie, qu’il en devenait ridicule. Il grommela un « d’accord » avant de lui expliquer la raison de sa venue. Ou plutôt, de pourquoi il s’était perdu dans cet hôpital beaucoup trop grand pour lui, petite chouette égarée et fébrile. Il avait un membre de son corps cassé pour la première fois de sa vie, il fallait un peu le ménager quand même.
Sa phrase fut alors couper par l’arrivée d’une enfant. En temps normal, Angel n’avait aucun problème avec les enfants. Il les aimait plutôt bien, eux et leur imagination débordante. A plusieurs reprises, il avait fait de la garde d’enfant, au lycée, pour aider la voisine de ses mamans, femme célibataire, qui assumait l’éducation de son fils seul. Alors, il s’était plusieurs fois retrouvé avec un bambin dans les pattes. Pour l’occuper, il le mettait toujours devant une feuille, avec un crayon dans la main, et il lui disait : « raconte moi une histoire avec ton dessin ». Alors, évidemment, il se retrouvait avec des histoires de monstres et de prince, de sa famille, où seul sa mère et lui étaient représentés. Parfois, il y avait Angel, parfois non. Alors les enfants, il en avait l’habitude. Ce n’est pas ça qui le fit freezer. Ce fut plutôt le constat qui s’effectua dans sa tête. Est-ce qu’elle venait d’appeler Junwei… « papa » ? Le dessinateur se prit alors une vérité en pleine figure : Junwei n’était pas libre et lui avait fantasmé sur un papa. Intérieurement, il se mit à hurler et à pleurer, serrant le poing de tapant contre le sol de son esprit, se demandant bien ce que l’univers avait contre lui pour lui faire vivre ce genre de chose. Parce qu’il venait de se faire larguer, parce qu’il venait de se rendre compte que son nouveau crush était un père de famille – hétéro, si ça se trouve, encore plus terrible pour lui, cela voulait dire que son gaydar était cassé, un comble ! – parce que son meilleur ami avait enfin trouvé quelqu’un et qu’il ne l’avait toujours pas rencontré, parce qu’il n’avait pas vu sa famille depuis quatre mois, parce qu’il était en arrêt maladie suite à sa fracture du poigné. A ce moment précis, il était à deux doigts de faire sa valise et de partir pour Los Angeles rejoindre son père biologique et ne plus jamais revenir en Corée du Sud. Un peu extrême ? Mais Angel est une drama queen, il faut s’y faire.
Il revint à lui lorsque Junwei recommença à lui parler. Ses yeux tombèrent sur la petite dans ses bras. Elle était mignonne et semblait beaucoup tenir à son père, au vu de ses petits poings refermer sur le haut de la blouse blanche du médecin. D’un côté, Angel pouvait comprendre. Un père médecin, cela ne devait pas être facile tous les jours. Remontant le regard vers Junwei, il se força un sourire réel, essayant de passer sous silence les pleures de son romantisme interne et les hurlements de son désespoir qui se faisaient la guerre dans sa boite crânienne. Encore une raison pour terminer sur le canapé de Dae, à déblatérer sur sa vie. Mais, ne soyons pas dans l’extrême… Enfin, peut-être juste un peu. Pour maintenant son image. Se raclant la gorge, il tenta de reprendre contenance, faisant faire le silence dans sa tête alors qu’il suivait Junwei dans les couloirs.
« Merci de m’aider, parce que réellement, cet hôpital est trop compliqué pour moi… »
Ou alors était-il un peu bête sur les bords. Sans doute cette option, mais ce n’était pas la peine de le dire à haute voix. Angel n’avait jamais été le plus intelligent, ni même le plus futé. Il avait toujours été moyen, naïf et lent au démarrage. Mais une fois qu’il était stressé, sous pression ou tout simplement avait une date limite, il était aussi rapide que l’éclair. Comme quoi, il faisait partie des personnes qui travaillaient mieux sous pression. Sauf que là, il avait ingéré plusieurs médicaments pour faire passer la douleur, l’assommant complètement. Mais là, c’était presque se trouver des excuses, et il n’avait pas besoin de ça. Non, il s’était tout simplement perdu et personne n’avait réussi à bien l’aguiller. Heureusement, il y avait son sauveur de tous les instants, Junwei, qui n’avait pas hésité une seule seconde à l’escorter jusqu’au service. Une fois arrivée, il le vit déposer sa fille, qui fixa Angel. Ce dernier se sentit comme analyser par le regard de l’enfant. Okay, qu’est-ce qu’il devait faire ? Est-ce que ça se voyait tant que ça qu’il avait flashé sur son père ? Non, non, elle ne pouvait pas voir ça, c’était une petite fille. Mais quand même, ils sont perspicaces les gosses.
« Hein ? demanda-t-il en relevant la tête vers Junwei. Oh oui, okay, d’accord. Je reviens vite. »
Et il s’empressa de rentrer dans le service pour récupérer ses analyses. On lui dit qu’ils l’attendaient depuis un moment, ce à quoi il répondit qu’il s’était perdu. Cela fit rire la secrétaire qui lui tendait son dossier, lui souhaitant une bonne journée avec un doux sourire avant qu’il ne sorte de là, retrouvant le duo père-fille. Il leur sourit, serrant le dossier contre lui avec son bras valide.
« On peut y aller, dit-il enfin. Oh hum… C’est où la cafétéria ? »
Après tout, il était toujours autant perdu, n’ayant même pas identifié le chemin qu’ils avaient parcouru jusqu’ici. Sens de l’orientation : 0. Cela faisait partie de ses charmes. Ou plutôt, de tous ses défauts qui le définissaient comme adorable. Il tentait au maximum de ne pas montrer que son cœur pleurait de la vision pourtant si tendre de l’adulte et de l’enfant. Il n’avait pas à savoir, ce n’était pas sa vie et même, ils se connaissaient à peine. Pourtant, il ne pouvait s’empêcher de se sentir triste. Il venait encore de voir partir au loin une histoire d’amour qu’il aurait adoré vivre.
u ne pensais pas que ta pause ressemblerait à ça : jouer le guide pour ce jeune Angel, et t’occuper de Xia Mei, ta fille qui t’a désobéi en s’en allant de la garderie. Tu prends pourtant sur toi, sachant que tu ne peux pas faire autrement. Ces deux êtres ont besoin de toi, rien de plus. Et comme le faible que tu es, tu t’occupes d’eux. A commencer par ta petite que tu coince contre toi, dans un de tes bras. Ainsi elle ne risque pas de prendre la fuite, ou tout simplement d’être attiré par quelque chose et se perdre elle-même dans ce grand bâtiment. Tu regardes ensuite ton interlocuteur qui semble légèrement perdu dans ses pensées et attend donc un petit instant, pour être sûr qu’il te suive bien. Ses remerciements tu les entends bien, mais tu secoues doucement la tête en souriant quelque peu. « Ce n’est rien tu sais. Ce n’est pas toujours simple de se repérer dans des grands hôpitaux comme celui-là. Avec tous les couloirs, tous les étages et toutes les pièces qui s’y trouvent… » Il y a de quoi ne plus savoir où donner de la tête. Surtout quand il n’y a pas assez de marquage au sol, ou d’autres indications particulières. « Si ça peut te rassurer, il m’arrivait parfois de me perdre, quand je venais de débuter en tant que pédiatre ici. » dis-tu en riant doucement, te revoyant déjà te tromper à maintes reprises de couloirs. Ton mentor en avait presque marre de devoir te chercher à chaque fois, et te reprendre. Il a même failli te créer un GPS spécial pour ton lieu de travail. Si tu n’avais pas assez de fierté, tu aurais accepté sa proposition. Mais au final, tu as dû t’y faire par toi-même, et au fur et à mesure, tu as fini par connaître chaque recoin du bâtiment par cœur.
Tes pas s’arrêtent devant le service de radiologie, là où tu laisses ta fille poser ses pieds au sol. Tu ne remarques pas le fait qu’elle fixe l’autre jeune homme, et regarde simplement ce dernier se rendre à l’accueil pour récupérer ses résultats. Avant de venir jeter un œil à ton portable, ne sachant pas quoi faire de lui. Tu doutes que le réparer soit possible, au vu de son état. Heureusement pour toi, tu dois encore être dans les temps avec la garantie. Il ne te reste plus qu’à trouver un moment pour te rendre au magasin, mais ça, tu t’en occuperas plus tard. Car tes yeux tombent sur Mei qui tentent de s’en aller, et tu la rattrapes donc de justesse en la collant contre toi. Sa petite moue triste ne te fait rien, tu te dois de te montrer strict par moment, sinon ce serait la décadence. Seule la voix d’Angel te fait relever la tête. « Oh. Oui, suis-moi. » lances-tu en reprenant la route, non sans garder la main de ta petite dans la tienne. Tu salues quelques collègues dans les couloirs, et au bout de quelques minutes à tourner dans ce labyrinthe, tu peux apercevoir la cafétaria au loin. Peu de personnes s’y trouve, et tant mieux pour vous. Enfin surtout pour toi. Un peu de calme, c’est ce dont tu as énormément besoin. Tu sens que ta tête a besoin d’une pause. Tu t’installes donc à une petite table ronde, avec deux chaises de libre, venant poser ta fille sur tes genoux. « Tu peux prendre ce que tu veux Angel. Et il y a du choix ! » Toi tu n’as pas besoin de regarder la carte présente sur la table. Tu sais déjà que tu prendras un cappuccino et un chocolat chaud pour Xia Mei. Cette dernière s’impatiente d’ailleurs et se permet de descendre de tes genoux. Tu veilles sur ce qu’elle compte faire, et qu’elle n’est pas ta surprise quand tu te rends comptes qu’elle est en train de grimper sur les genoux d’Angel. « Tu aimes mon papa ? » qu’elle demande sincèrement, en papillonnant des yeux face au plus jeune. De quoi te faire rougir grandement de gêne. Tu ne pensais clairement pas qu’elle allait dire ça, et tu te mords alors la lèvre. « M-Mei, ce n’est pas correct de se comporter ainsi, hm ? Reviens ici, et ne l’embête pas. »
Encore une fois, ta fille te fait passer pour le méchant en faisant semblant d’être malheureuse. Et elle te boude, ne t’obéissant encore pas. Elle reste sur les genoux d’Angel. Une vraie tête de mule. Pourtant, tu n’as pas envie d’hausser le ton ni même de te lever pour aller la chercher toi-même. Tu n’en as pas la force en fait. Tu regardes alors le Ih et sourit d’un air qui se veut désolé. « Elle est plutôt calme d’habitude, et moins entreprenante avec les inconnus. Je crois… Je crois qu’elle a flashé sur toi. » que tu dis après mûre réflexion. C’est très rare, voire ça n’arrive jamais que la petite Mei s’installe sur les genoux d’un autre. Alors oui ça te surprend. Tu ne comprends pas ce qu’il se passe, et ça te chiffonne un peu.
assistant d'une dessinatrice de manwha, il espère pourtant pouvoir un jour publier le sien. en attendant, c'est sur le net qu'il publie ses premiers essais, ses premières scènes, dans l'espoir peut-être, d'arriver à réaliser son rêve.
age :
vingt-quatre ans, et il a toujours la frousse de finir sa vie seul. c'est trop tôt pour avoir ce genre de pensées, mais il est irrationnel. il a peur.
heart status :
le cœur de nouveau brisé, ses larmes de diamants roulant sur ses pommettes. quand retiendra-t-il la leçon ? il n'était pas le héros de l'histoire, il ne pouvait pas avoir une fin heureuse. il ne reste plus que les pleures.
vice :
il y a des limites. au début, il adorait, se disant que l'amour allait lui tomber dans les mains et qu'une histoire de roman allait rendre sa vie merveilleuse. mais plus le temps passe, et plus l'amertume se fait sentir.
dark vice :
totalement. un lieu où il sait que son organe vital ne sera jamais broyé, où il peut exposer ses œuvres et ses songes.
here since : 07/10/2020 posts : 236 job/occupation : assistant d'une dessinatrice de manwha, il espère pourtant pouvoir un jour publier le sien. en attendant, c'est sur le net qu'il publie ses premiers essais, ses premières scènes, dans l'espoir peut-être, d'arriver à réaliser son rêve. age : vingt-quatre ans, et il a toujours la frousse de finir sa vie seul. c'est trop tôt pour avoir ce genre de pensées, mais il est irrationnel. il a peur. heart status : le cœur de nouveau brisé, ses larmes de diamants roulant sur ses pommettes. quand retiendra-t-il la leçon ? il n'était pas le héros de l'histoire, il ne pouvait pas avoir une fin heureuse. il ne reste plus que les pleures. vice : il y a des limites. au début, il adorait, se disant que l'amour allait lui tomber dans les mains et qu'une histoire de roman allait rendre sa vie merveilleuse. mais plus le temps passe, et plus l'amertume se fait sentir. dark vice : totalement. un lieu où il sait que son organe vital ne sera jamais broyé, où il peut exposer ses œuvres et ses songes. about me : ↳ en cours daehyun ; munseo (event) ; min tae ; ash (event)
assistant d'une dessinatrice de manwha, il espère pourtant pouvoir un jour publier le sien. en attendant, c'est sur le net qu'il publie ses premiers essais, ses premières scènes, dans l'espoir peut-être, d'arriver à réaliser son rêve.
vingt-quatre ans, et il a toujours la frousse de finir sa vie seul. c'est trop tôt pour avoir ce genre de pensées, mais il est irrationnel. il a peur.
le cœur de nouveau brisé, ses larmes de diamants roulant sur ses pommettes. quand retiendra-t-il la leçon ? il n'était pas le héros de l'histoire, il ne pouvait pas avoir une fin heureuse. il ne reste plus que les pleures.
il y a des limites. au début, il adorait, se disant que l'amour allait lui tomber dans les mains et qu'une histoire de roman allait rendre sa vie merveilleuse. mais plus le temps passe, et plus l'amertume se fait sentir.
totalement. un lieu où il sait que son organe vital ne sera jamais broyé, où il peut exposer ses œuvres et ses songes.
« C’est un grand hôpital pour une grande ville, répondit Angel en riant légèrement. Il faut bien de la place pour accueillir tout le monde… »
Dont lui, jeune idiot qui n’avait rien trouvé de mieux que se blesser en travaillant. Les infirmières avaient été clémentes avec lui, même s’il savait qu’il prenait sur leur temps précieux. Il s’en voulait un peu, pour tout dire. Il se disait qu’il aurait pu éviter l’incident s’il avait été moins négligent. Mais lorsque le travail le poussait toujours plus à se surmener, lui faisait faire des nuits blanches infinies, il trouvait cela dérisoire de mettre une attelle pour maintenir son poignet. Or, cela ne l’était pas du tout. Mais là n’était pas la question. Suivant donc le docteur – évidemment, il ne pouvait être que cela… pourquoi fallait-il que le sort s’acharne à les faire se rencontrer ? – Angel redécouvrit un autre endroit de l’hôpital. Il se dit qu’il avait dû passer par là à un moment, et qu’il ne s’était juste pas arrêter à la bonne porte. Peut-être que les médicaments faisaient encore leurs effets et qu’il avait dû mal à se repérer. Franchement, cela l’étonnerait, car il recommençait à avoir mal et un certain engourdissement l’enquiquiner beaucoup. Il ria pourtant à la remarque de Junwei, hochant la tête délicatement.
« Il faut que croire que cet endroit cherche à nous perdre alors ! »
Une fois devant le service de radiologie, il s’empressa d’aller chercher ses résultats, ne voulant pas faire attendre le duo qui avait eu la gentillesse de l’accompagner. Il commençait à se dire que la petite avait compris son manège et qu’elle allait bientôt attaquer. Mais ce n’était qu’une enfant, que pourrait-elle bien lui faire, après-tout ? Ils venaient de se rencontrer, ce n’est pas comme si elle allait le ruiner un peu plus. Angel n’avait déjà aucune chance avec son père. Après tout, il devait être marié, être heureux dans son couple, profiter de la vie dans sa petite famille tranquille. Et or de question qu’Angel brise un couple. Il avait déjà vécu cela trop de fois. Parfois, sans qu’il ne le sache. Etre l’amant ou le petit-copain, pour découvrir qu’il y avait quelqu’un d’autre dans l’équation. C’était terrifiant de ce dire que schéma se répétait à chaque fois. Mais cette fois, il avait appris bien plutôt la situation. Alors, il allait juste faire taire ses sentiments et voir ailleurs si on voulait bien de lui. Ce n’était pas compliqué. Ce n’est pas comme s’il était réellement amoureux ? Pas vrai ? Le petit démon sur son épaule se mit à chantonner qu’il était totalement sous le charme. Ce qui ne dit que l’enfoncer d’autant plus. Il ne verra donc jamais le bout du tunnel.
Alors que ce trio plutôt étrange naviguait dans les couloirs en suivant le chef de famille – hors Angel, parce qu’il n’était clairement pas du même sang – le dessinateur tentait de supprimer courageusement les papillons qui grossissaient dans son ventre à mesure qu’il sentait la présence de Junwei à côté de lui. Mais merde, il ne voulait pas de ça lui ! Son lui intérieur respirait de façon saccadée, afin de se débarrasser des échauffements de son être qui n’avaient pas lieu d’être. En plus, le regard parfois scrutateur de l’enfant ne l’aidait pas. Il avait l’impression d’être sous la lumière d’une salle d’interrogation forcée. Angel n’avait jamais eu beaucoup de prestance ou de charisme. Les seuls moments où il se défoulait justement étaient lorsqu’il se retrouvait dans les rues le soir à jouer les brigands en s’installant sur un trottoir et en dessinant ses camarades rebelles. Il postait parfois ses croquis sur ses réseaux privés, uniquement accessible pour le Dark Vice. Et puis, de temps en temps, il les élaborait un peu plus. Mais jamais assez pour qu’on puisse reconnaitre son style de travail. Qui pourrait croire que le jeune artiste talentueux qui dessine des manhwa puisse être l’un des représentants graphiques les plus probants du monde sombre ?
Enfin, il pu s’asseoir de nouveau. Croisant les jambes sous la table, Angel observa la carte, déposant son dossier sur la table devant lui. Il n’avait jamais goûté à une boisson de l’hôpital, n’en ayant jamais eu l’occasion. C’était nouveau. Avec attention, il inspecta les propositions, jetant finalement son dévolue sur un verre de limonade au citron. Il avait besoin de quelque chose de réconfortant. Il appréciait beaucoup le sucre, mais de temps à autre, un peu d’amer – comme sa journée en somme – faisait du bien. Alors qu’il allait énoncer ce qu’il voulait à voix haute, pour que Junwei puisse le dire lui, il sentit un petit monstre tentait de monter sur lui. Sans se poser de questions, il décroisa les jambes, l’aidant même à se stabiliser sur ses cuisses. Avec surprise, il la regarda, penchant la tête alors qu’elle prenait ses aises, le regardant aussi dans les yeux. « Tu aimes mon papa ? » L’air quitta soudainement les poumons d’Angel. Il resta bloqué, n’entendant même pas ce que disait Junwei. Elle l’avait donc vraiment remarqué. Elle le savait. Angel venait de se faire griller par une gamine. Ce n’était pas insultant. Mais il se disait que si elle avait pu le voir, son père pouvait totalement en faire de même. Seulement… Seulement peut-être que non. Après tout, les adultes ne voient pas les choses de la même manière. Le regard d’Angel s’adoucit alors, attendris par la silhouette qui se resserrait contre lui pour éviter de faire face à son père.
« Je pense aussi… Mais en même temps, n’était-elle pas adorable ? » qu’il dit en l’encerclant dans ses bras.
Angel lui sourit alors, se penchant au niveau de son visage pour lui chuchoter doucement. « Ne le dis à personne d’accord, même pas à ton père. » Il posa la main près de son oreille, bloquant les sons qui pouvaient s’échapper vers le principal concerné. « Je suis amoureux de ton papa. » Et il se redressa rapidement alors, lui présentant son petit doigt pour scellé le secret. Il attendit qu’elle fasse de même avant de rejoindre leur pouce. « C’est notre secret… » gloussa-t-il alors, la tenant comme il faut dans ses bras pour qu’elle ne tombe pas de ses jambes. Puis ses yeux se relevèrent vers Junwei. Ce n’était pas grave si elle lui disait. Après tout, il n’était pas obligé de la croire et peut-être qu’il comprendra qu’il avait répondu ainsi en pensant lui faire plaisir. Ne pas se faire d’illusion. Ce n’était pas une histoire où ils pouvaient tous les deux figurés sur le même tableau.
« Je pendrais une limonade au citron. » énonça-t-il finalement au docteur.
Le cœur battant, le cerveau en ébullition, Angel se remettait doucement de ce mouvement de montagne-russe qui venait de se passer. La petite Mei avait donc découvert son secret. Evidemment, ce n’était que la parole d’une enfant. Et Angel pourra toujours s’en sortir avec une parade bien orchestré. Il les connaissait, les discours tout fait pour se dérober à n’importe quelle situation. Après tout, il en avait été la victime pendant des années. Cacher ses sentiments, ce n’était pas si difficile. Surtout lorsqu’il avait eu le cœur brisé un million de fois. Et qu’il refaisait toujours les mêmes bêtises.
l faut croire que ta fille a un caractère opposé du tien. Un caractère qui ressemble bien plus à ton cher Tao. Curieuse, directe et sans gêne. La question qu’elle pose à Angel te met dans l’embarras, et même si tu lui ordonnes d’arrêter de le déranger, tu n’y peux rien. Elle n’en fait qu’à sa tête. Tu continues donc de te pincer l’arête du nez, et les observe donc simplement. En effet, Mei est adorable. C’est bien pour cela que parfois, tu as du mal à te faire entendre. Entre papa autoritaire et papa gaga, ce n’est pas facile de faire la part des choses. Tu arques un sourcil en les voyant se chuchoter des choses à l’oreille, et ne te doute de rien sur le sujet de cette conversation. Tu croises les bras contre ta poitrine, et attend patiemment en regardant autour de toi. Le hall est plutôt calme, de quoi te permettre d’interpeller doucement un serveur de la cafétéria qui vient à votre niveau. Deux limonades au citron. Tu donnes votre commande une fois que tout est bon, et pose de nouveau le regard vers le jeune homme qui semble s’être fait une nouvelle amie. « Je vais finir par être jaloux, hm… Peut-être que mes genoux sont moins confortables que les tiens. A tester. » Tu souris légèrement, et vient pianoter des doigts sur la table ronde, laissant un petit silence s’installer. Tu ne saurais quoi dire sur le coup, mais faire connaissance en profondeur est une bonne idée. Tu prends donc le temps de réfléchir à quoi dire, et te penche doucement vers lui. « Mis à part le dessin, tu fais autre chose dans la vie ? » Un jeune garçon comme lui doit en effet avoir d’autres hobbies qui pourraient l’intéresser, et le faire se décompresser quand il finit de bosser. C’est ce que tu aurais aimé avoir. Des loisirs, une passion. Mais tout ce que tu as fait depuis ton adolescence c’est de te concentrer sur ton avenir, et ne pas changer de chemin. Devenir pédiatre est ton choix, puisque tu ne te voyais pas faire autre chose. Cependant, tu n’as jamais pris la peine de te détendre un minimum. Les devoirs, les révisions, les examens ont rythmés ta jeunesse. Avec délicatesse, tu attrapes la main d’Angel, et l’observe un instant. « Tu vas avoir du mal à faire les choses du quotidien pendant les premiers jours… Je pourrais t’aider si ça te dit. Je finis ma journée plus tôt aujourd’hui, vu que j’ai fais plusieurs gardes de nuit la semaine dernière. J’appellerais ma meilleure amie pour qu’elle s’occupe de Xia Mei, comme ça on sera plus tranquille. » Non pas que tu ne veux pas être avec elle, mais tu auras moins de boulot le soir.
assistant d'une dessinatrice de manwha, il espère pourtant pouvoir un jour publier le sien. en attendant, c'est sur le net qu'il publie ses premiers essais, ses premières scènes, dans l'espoir peut-être, d'arriver à réaliser son rêve.
age :
vingt-quatre ans, et il a toujours la frousse de finir sa vie seul. c'est trop tôt pour avoir ce genre de pensées, mais il est irrationnel. il a peur.
heart status :
le cœur de nouveau brisé, ses larmes de diamants roulant sur ses pommettes. quand retiendra-t-il la leçon ? il n'était pas le héros de l'histoire, il ne pouvait pas avoir une fin heureuse. il ne reste plus que les pleures.
vice :
il y a des limites. au début, il adorait, se disant que l'amour allait lui tomber dans les mains et qu'une histoire de roman allait rendre sa vie merveilleuse. mais plus le temps passe, et plus l'amertume se fait sentir.
dark vice :
totalement. un lieu où il sait que son organe vital ne sera jamais broyé, où il peut exposer ses œuvres et ses songes.
here since : 07/10/2020 posts : 236 job/occupation : assistant d'une dessinatrice de manwha, il espère pourtant pouvoir un jour publier le sien. en attendant, c'est sur le net qu'il publie ses premiers essais, ses premières scènes, dans l'espoir peut-être, d'arriver à réaliser son rêve. age : vingt-quatre ans, et il a toujours la frousse de finir sa vie seul. c'est trop tôt pour avoir ce genre de pensées, mais il est irrationnel. il a peur. heart status : le cœur de nouveau brisé, ses larmes de diamants roulant sur ses pommettes. quand retiendra-t-il la leçon ? il n'était pas le héros de l'histoire, il ne pouvait pas avoir une fin heureuse. il ne reste plus que les pleures. vice : il y a des limites. au début, il adorait, se disant que l'amour allait lui tomber dans les mains et qu'une histoire de roman allait rendre sa vie merveilleuse. mais plus le temps passe, et plus l'amertume se fait sentir. dark vice : totalement. un lieu où il sait que son organe vital ne sera jamais broyé, où il peut exposer ses œuvres et ses songes. about me : ↳ en cours daehyun ; munseo (event) ; min tae ; ash (event)
assistant d'une dessinatrice de manwha, il espère pourtant pouvoir un jour publier le sien. en attendant, c'est sur le net qu'il publie ses premiers essais, ses premières scènes, dans l'espoir peut-être, d'arriver à réaliser son rêve.
vingt-quatre ans, et il a toujours la frousse de finir sa vie seul. c'est trop tôt pour avoir ce genre de pensées, mais il est irrationnel. il a peur.
le cœur de nouveau brisé, ses larmes de diamants roulant sur ses pommettes. quand retiendra-t-il la leçon ? il n'était pas le héros de l'histoire, il ne pouvait pas avoir une fin heureuse. il ne reste plus que les pleures.
il y a des limites. au début, il adorait, se disant que l'amour allait lui tomber dans les mains et qu'une histoire de roman allait rendre sa vie merveilleuse. mais plus le temps passe, et plus l'amertume se fait sentir.
totalement. un lieu où il sait que son organe vital ne sera jamais broyé, où il peut exposer ses œuvres et ses songes.
La petite s’était réellement installée sur ses genoux, prenant presque ses aises alors qu’Angel faisait attention en la sécurisant de ses bras pour qu’elle ne tombe pas. Il ne fallait pas qu’il la fasse chuter malencontreusement devant son père, surtout si son père s’avérait être le crush secret – plus si secret – de dessinateur. Cela ne le dérangeait pas, il avait l’impression d’être utile, même si son plâtre l’empêchait un peu dans tous ses mouvements. C’était presque amusant de se dire que Junwei pouvait être jaloux en voyant sa propre fille s’asseoir avec un presque inconnu. Mais Angel le rassura d’un sourire. Sans doute que demain elle aura totalement oublié cette rencontre et passera à autre chose. Après tout, les enfants ont toujours une vie bien remplis que les adultes ont dû mal à suivre. D’un côté, le Ih n’avait jamais vraiment quitté cela aussi, dessinant toujours avec des journées plus remplis qu’un agenda ministériel. Sauf pour le moment, vu qu’il était partiellement immobilisé et en congé maladie. Le « hic » c’est qu’il n’allait sans doute pas être payé et ça, ça l’énervait beaucoup, parce qu’il allait devoir demander de l’aide à ses mamans. Ce qu’il n’appréciait pas beaucoup. Même si elles gagnaient bien leur vie, sans doute avaient-elles autre chose à faire que de s’occuper de leur fils adulte vivant en ville. Décalant ses idées sur le côté, il rigola légèrement à sa remarque.
« Voyoooons, ce n’est pas comme si elle allait toujours me choisir à ta place ! Pas vrai ? »
Il baissa les yeux vers la gamine, la questionnant du regard. Il s’en fichait qu’elle garde son secret ou non. De toute manière, il était déjà pris et elle en était la preuve ultime. Angel pouvait juste étouffer ses sentiments dans l’œuf. Ce n’était pas compliqué, il l’avait fait des dizaines de fois avant, une de plus ou une de moins n’allait pas le tuer. Clairement. Alors il ne fit que repousser, toujours un peu plus, les chuchotements de son cœur alors qu’il voyait la douceur de son interlocuteur en commandant ou alors sa manière d’observer sa fille comme si elle était sa personne la plus précieuse. C’était beau et cela le rassurait aussi d’un côté. Il n’était pas tombé sur un homme dénoué de tendresse, chose qui lui avait manquait avec sa dernière relation. Mais de l’autre côté, il se rendait compte que lui trouver des qualités dans absolument n’importe quoi n’était peut-être pas une bonne idée pour passer au-dessus de son crush. A méditer…
« Ce que je fais dans la vie ? répéta-t-il avant de réfléchir pour trouver quelque chose de potable. Je… J’ai un hamster, que je chouchoute. Et j’ai pleins de plantes dans mon appartement. J’aime bien m’en occuper, ça m’évite de me sentir seul. »
Et ce fut à ce moment précis qu’il comprit que sa vie n’était pas une aventure. Il passait son temps à travailler, ne voyait son meilleur ami que quelques fois tous les deux mois (il n’avait même pas vu son état au niveau de la dance et ça le tuait), il se faisait larguer tous les deux matins et retomber amoureux presque immédiatement pour finir par se faire cuire ses ramens tout seul à deux heures du matin. Oui, c’était tristement la vie d’adulte, alors qu’il faisait un travail que beaucoup d’enfants aimeraient pouvoir faire. Dessiner, nuit et jour, qui ne rêverait pas de cela ? Sauf que lorsque l’aspect du travail venait déboulonner tout doucement la passion, il finissait terne. Angel ne l’était pas, pas encore, restant accroché à son rêve éperdu, soutenu par son entourage. Peut-être que dans peu de temps, il finira par devenir ainsi, fatigué de ses personnages, voulant les tuer pour passer à autre chose. Et peut-être finira-t-il coincé dans une spirale infinie. Mais cela arrivera demain, pas aujourd’hui.
Un frisson le surprit alors, sentant la main de Junwei prendre la sienne. Son souffle se bloqua un instant, qu’il camoufla par un sourire. Même si la douleur pointait doucement, elle était dérisoire par rapport à la chaleur lui remonter du bout des doigts jusqu’à sa cage thoracique. Malgré tous ses efforts, il lui faisait de l’effet. Comment passer à autre chose s’il continuait d’agir ainsi avec lui ? Il avait l’impression que tout pouvait exploser d’un moment à l’autre, qu’il dise une bêtise et se retrouve avec la honte de sa vie en pire souvenir à se remémorer pendant ses insomnies. Et il y avait cette petite voix, loin de l’ange qui l’avait encouragé à l’oublier, qui lui disait qu’une soirée ensemble, ce n’était pas si mal. S’il ne se passait rien, il n’y avait pas mort d’hommes.
« C’est vrai que… Je ne suis pas sûr de m’en sortir tout seul ce soir, avoua-t-il. Mais je ne vais pas te déranger pour ça. Tu es occupé et je ne veux pas retirer son père à cette princesse. En plus, comment je pourrais te rembourser ? Une soirée de volée, ça veut bien que je te rende un service en retour, non ? »
Implicitement, il ne disait pas non. Il énonçait seulement la possibilité que cela ne soit pas très fairplay envers la plus jeune. Mais d’un autre côté, c’était tellement tentant de l’avoir avec lui tout seul encore une fois. Il se souvenait encore de ce petit voyage en voiture, de la manière dont il lui avait dit que tout ce passerait bien et qu’il pouvait recommencer. Prouver qu’il valait mieux qu’une première présentation mal fignolée. Alors, même si ses yeux transperçaient d’un espoir sourd, il ne voulait pas avoir d’espoir. Parce qu’à chaque fois qu’il en a, cela finit mal pour lui.
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Sujet: Re: Hello, stranger ((Angwei)) -- Mer 30 Juin - 11:19
u ne sais pas comment tu feras quand ta petite sera grande. Déjà que là, elle te quitte pour aller sur les genoux du jeune homme qu’elle ne connaît pas encore assez pour pouvoir faire ça. Heureusement tu sais qu’Angel ne fera pas de mal à une mouche, qu’au contraire il est adorable et serait même un bon grand-frère presque. Pourtant, tu es un peu jaloux. Jaloux pour rien du tout… Tes collègues se feraient le plaisir de te charrier dessus s’ils savaient que tu ressens de la jalousie pour un homme qui a ta fille sur ses genoux. Tu essaies de faire comme si de rien était, et laisse tes yeux observer Xia Mei qui semble s’amuser de là où elle est. Tu vois ses petites mains tenter d’attraper le gobelet du dessinateur, ou même attraper ses doigts. Sa petite manie qui ferait fondre n’importe qui, toi en premier. Un petit sourire se dessine sur tes lèvres, alors que tu relèves les yeux vers ton interlocuteur. Apprendre à se connaître un peu mieux est l’un des meilleurs choix que tu as pu faire depuis ce matin. A vrai dire, mis à part ses planches de dessin, tu ne connais pas grand-chose de lui. Et lui non plus. Même s’il vient de comprendre que tu es pédiatre et que tu as une fille. Il pourrait très bien vouloir te poser des questions. Tu sirotes alors doucement ta limonade, en écoutant attentivement ce qu’il a à te donner comme détails de sa vie de tous les jours. Et sans te retenir, tu lâches un petit rire. Tu ne t’attendais clairement pas à ce qu’il te sorte ça. Vraiment… Tu le trouves bien trop adorable à ton goût. Et ça te fait bizarre de ressentir quelque chose comme ça. Tu as l’impression de vivre quelque chose de différent, de nouveau. Quelque chose que tu as oublié depuis longtemps. « Je vois. Tu aimes les animaux et les plantes alors. Ce n’est pas tout le monde qui sort ça. » Tu ne te moques pas de lui, loin de là. Toi-même tu as beaucoup de plantes et de fleurs chez toi. Pas d’animaux. Du moins, pas encore, mais tu sens que Mei va finir par te casser les pieds une fois qu’elle aura fait sa petite visite au zoo la semaine prochaine. Tu la connais bien sur ça. Tu t’attendras à ce qu’elle veuille que vous adoptiez un panda ou un tigre. Tu n’as malheureusement pas la place chez toi. Quel dommage. « Eh bien ça nous fait un point commun pour les plantes. Je pourrais te donner quelques conseils, si besoin. A moins que tu aies vraiment la main verte. » dis-tu en souriant légèrement. Toi, tu ne vas pas te vanter. Tu sais planter, prendre soin et reconnaître certaines espèces. C’est déjà bien.
Faisant attention à ne pas lui faire de mal en touchant vaguement son poignet, tu retires ta main délicatement en voyant qu’il a l’air perturbé. Tu as l’impression d’avoir quelque chose de mal. Ou du moins, quelque chose que tu n’aurais pas dû faire. D’ailleurs, ta fille se met à rire soudainement, sans que vous compreniez pourquoi. Tu fronces alors les sourcils et garde un œil bienveillant sur Angel, le temps de réfléchir un peu à la suite de ta journée. Proposer ton aide c’est bien, mais il va falloir aussi que tu t’arranges au plus vite pour ne pas prendre de court Chaeyoung. Cette dernière travaille aussi, et a ses petits moments de pause avec ses amis, alors tu ne voudrais pas faire tomber à l’eau tous ses plans. « Tu ne me déranges pas tu sais. Puis, cette petite a aussi besoin d’avoir une présence féminine. Heureusement que sa tatie est là pour ça. » Puis ça te permettra de te centrer sur toi, de ne pas trop stressé. Tu envoie donc un petit message à ton amie, et à ton supérieur, puis en attendant les réponses, tu finis de boire ta boisson fraîche. Soupirant doucement, tu secoues la tête. « Tu n’auras pas besoin de me rendre un service en retour. Je ne t’y oblige pas, en tout cas. Ça me ferait plaisir de t’aider, et de passer du temps avec toi. » lances-tu le plus honnêtement possible. Toi qui d’habitude passe ton temps avec tes collègues ou avec tes deux meilleures amies, ça te changera un peu. Et te rendre utile dans le même temps ça ne mange pas de pain. Portable qui vibre, tu jettes un œil dessus et tape doucement tes mains, rassuré. « On va pouvoir y aller. Chaeyoung est d’accord pour garder la petite, et mon supérieur me laisse deux jours de repos à partir de maintenant. » Ce qui est rare venant de sa part. Il a simplement vu à quel point tu t’es impliqué avec ton travail et tes patients. Un moyen de te récompenser, et de te donner la chance de te reposer au mieux avant de reprendre les heures à l’hôpital de plus belle. Au vu des jours d’été qui arrivent vite, plus de patients viennent pour des bobos en tout genre. Tu laisses donc Angel finir sa limonade, qu’il prenne le temps qu’il faut. Xia Mei redescend pied à terre, en comprenant qu’elle va aller voir sa tatie, toute impatiente. De ton côté, tu te redresse et vient retirer ta blouse, d’un geste lent.
En attendant qu’il finisse, tu te permets de lui laisser la garde de Mei durant le laps de temps où tu vas déposer tes affaires et te changer pour une tenue civile. Tu prends ensuite ta sacoche, et vérifie que tout est bien dedans. Avant d’enfin revenir vers la cafétaria en longeant les couloirs du bâtiment. Tu salues tes quelques collègues que tu croise et leur souhaite bon courage, puis arrive à la hauteur d’Angel qui semble avoir terminé. La note de la commande sera déduite de ta paie, comme à chaque fois où tu prends une collation ici. Rien de nouveau. « On y va ? » que tu demandes, tout en prenant la main de ta fille. Direction ta voiture. Dans un premier temps, tu devras la déposer chez ton amie. Et ensuite, tu pourras aller chez le jeune homme, pour la suite de la journée qui s’annonce douce et chaleureuse.
assistant d'une dessinatrice de manwha, il espère pourtant pouvoir un jour publier le sien. en attendant, c'est sur le net qu'il publie ses premiers essais, ses premières scènes, dans l'espoir peut-être, d'arriver à réaliser son rêve.
age :
vingt-quatre ans, et il a toujours la frousse de finir sa vie seul. c'est trop tôt pour avoir ce genre de pensées, mais il est irrationnel. il a peur.
heart status :
le cœur de nouveau brisé, ses larmes de diamants roulant sur ses pommettes. quand retiendra-t-il la leçon ? il n'était pas le héros de l'histoire, il ne pouvait pas avoir une fin heureuse. il ne reste plus que les pleures.
vice :
il y a des limites. au début, il adorait, se disant que l'amour allait lui tomber dans les mains et qu'une histoire de roman allait rendre sa vie merveilleuse. mais plus le temps passe, et plus l'amertume se fait sentir.
dark vice :
totalement. un lieu où il sait que son organe vital ne sera jamais broyé, où il peut exposer ses œuvres et ses songes.
here since : 07/10/2020 posts : 236 job/occupation : assistant d'une dessinatrice de manwha, il espère pourtant pouvoir un jour publier le sien. en attendant, c'est sur le net qu'il publie ses premiers essais, ses premières scènes, dans l'espoir peut-être, d'arriver à réaliser son rêve. age : vingt-quatre ans, et il a toujours la frousse de finir sa vie seul. c'est trop tôt pour avoir ce genre de pensées, mais il est irrationnel. il a peur. heart status : le cœur de nouveau brisé, ses larmes de diamants roulant sur ses pommettes. quand retiendra-t-il la leçon ? il n'était pas le héros de l'histoire, il ne pouvait pas avoir une fin heureuse. il ne reste plus que les pleures. vice : il y a des limites. au début, il adorait, se disant que l'amour allait lui tomber dans les mains et qu'une histoire de roman allait rendre sa vie merveilleuse. mais plus le temps passe, et plus l'amertume se fait sentir. dark vice : totalement. un lieu où il sait que son organe vital ne sera jamais broyé, où il peut exposer ses œuvres et ses songes. about me : ↳ en cours daehyun ; munseo (event) ; min tae ; ash (event)
assistant d'une dessinatrice de manwha, il espère pourtant pouvoir un jour publier le sien. en attendant, c'est sur le net qu'il publie ses premiers essais, ses premières scènes, dans l'espoir peut-être, d'arriver à réaliser son rêve.
vingt-quatre ans, et il a toujours la frousse de finir sa vie seul. c'est trop tôt pour avoir ce genre de pensées, mais il est irrationnel. il a peur.
le cœur de nouveau brisé, ses larmes de diamants roulant sur ses pommettes. quand retiendra-t-il la leçon ? il n'était pas le héros de l'histoire, il ne pouvait pas avoir une fin heureuse. il ne reste plus que les pleures.
il y a des limites. au début, il adorait, se disant que l'amour allait lui tomber dans les mains et qu'une histoire de roman allait rendre sa vie merveilleuse. mais plus le temps passe, et plus l'amertume se fait sentir.
totalement. un lieu où il sait que son organe vital ne sera jamais broyé, où il peut exposer ses œuvres et ses songes.
Le rouge lui monta aux joues. La gêne. Il avait honte de ne pas avoir autant de centres d’intérêt. A vrai dire, il avait passé sa vie coincé entre ses pages de dessins. Il avait conjugué passion et travail, un mélange qui le faisait encore tenir aujourd’hui. Mais, alors qu’il expliquait ses quelques activités extérieures, qui se résumaient à deux seulement, il se rendait compte de son étrangeté. D’autres auraient répondu musique, sport ou même lecture. Angel ne parlait que de fuir la solitude dans son animal de compagnie et les plantes qui décoraient son appartement du sol au plafond. Dans la bouche de Junwei, cela lui semblait encore plus hors du commun. Qui expliquerait qu’il fuit l’isolement en comblant le vide des pièces de son appartement ? Peut-être qu’un colocataire lui aurait permis d’avoir un peu plus de connexion ? En réalité, ce n’était pas si simple. Parce que ses ex-petits-amis restaient parfois chez lui, le temps de la relation. Et puis, il finissait toujours seul à la fin, gardant son appartement, son hamster, ses plantes et ses plats tout faits. Un petit rire lui échappa pourtant, permettant de faire lever le voile de rose sur ses pommettes.
« Je me débrouille plutôt bien, je pense, s’amusa-t-il. Même si... je ne suis pas contre une petite astuce de temps en temps ! »
Sa proposition était plutôt tentante. Malgré son envie d’accepter, il ne pouvait décemment pas le faire ainsi. C’était plutôt étrange de dire oui à ce genre de proposition trop rapidement. On aurait presque dit qu’il avait l’air désespéré. Ce qui, en soit, était un peu le cas. En plus, il avait une enfant, adorable, qui avait sans doute besoin de l’attention de son père. Elle qui était venue le chercher dans les couloirs si tordus de l’hôpital pour pouvoir lui parler. Il ne pouvait pas lui voler de son temps comme cela. Ce ne serait pas juste par rapport à elle. Pourtant, il semblait y tenir, le docteur. Angel baissa les yeux sur la plus jeune. Elle ne semblait pas particulière dérangée par la situation. Elle devrait. Si l’une de ses mamans lui avait fait cela quand il était petit, Angel aurait boudé et se serait réfugier chez son autre parente. Evidemment, il avait été gâté par les deux femmes, ne manquant jamais de rien. Il comprenait les parents occupés. Mais pas ceux qui ne libèrent pas du temps pour leur progéniture. Il ressentit une légère fêlure dans son cœur. Il ne refusait pas ; il voulait qu’il vienne l’aider, qu’ils passent plus de temps ensemble. Alors, il laissa la gamine descendre de ses genoux, alors qu’il se relevait en récupérant ses papiers.
« C’est gentil, merci, arriva-t-il à dire. Mais vraiment, tu n’es pas obligé… J’ai l’impression de lui voler son père. »
Il faisait référence à son enfant. Parce qu’il savait que cette petite créature était le signe que, tout d’abord, Junwei était dans une relation. Angel n’avait donc pas de place dans sa vie. Même s’il ferait tout pour en avoir une. Son cœur était en pamoison devant lui, ressentant une attraction bien connue. Peut-être un peu trop. Si pourtant, tout était en ordre, il ne pouvait pas lutter contre sa volonté. Attendant patiemment son retour, Angel n’osa pas trop se perdre dans l’établissement, préférant faire comme les bambins et attendre au même endroit pour être plus facilement retrouvable. Délicatement, il fait bouger ses doigts, s’arrachant presque une grimace sous la petite douleur. Vraiment, qu’avait-il fait pour avoir une telle poisse ? Peut-être que dans une vie antérieure, il avait été un commandant d’armée et avait tué beaucoup de gens. Il n’y avait que cette explication. La plus jeune le regarda avec des yeux mouillés en ayant vu son expression. Aussitôt, il la rassura, lui promettant que ce n’était rien. Peut-être que, lorsqu’il sera remis, il pourra lui faire la démonstration de ses talents. Après tout, s’il ne pouvait pas avoir le père, pourquoi ne pas impressionner la gamine ?
Une fois que Junwei fut revenu, Angel le suivit jusqu’à sa voiture. Evidemment, ils allaient faire un crochet chez les Wáng. Devant la porte, Angel la salua de sa main libre, se permettant de lui faire le signe de garder son secret avant de lui faire un clin d’œil. Dans quelques heures, elle aurait sans doute oublié. Mais c’était amusant de voir ses petits yeux d’enfant s’allumer en se disant qu’elle possédait une missive des plus importantes à ne jamais révéler. La route repris. Et ce fut à ce moment précis que son téléphone s’alluma. Celui d’Angel évidemment. Il s’agissait de son géniteur. Le plus jeune s’excusa avant de décrocher, apportant son appareil à son oreille. Aussitôt, la voix grave commença à lui parler en anglais, lui demandant si la nouvelle de son poignet était vraie, s’il devait lui envoyer de l’argent pour les frais de soins, s’il avait bien été pris en charge. Si ses mamans n’étaient pas déjà des poules qui surprotégeaient leur œuf, son géniteur avait le don d’être le coq qui s’occupait de tout. Dans son anglais impeccable, à l’accent californien, il lui répondit. Cela ne dura pas longtemps, le dessinateur coupa court à la conversation en lui disant qu’il était en voiture. Son appareil de retour dans sa poche, il soupira.
« Désolé, c’était mon géniteur, s’excusa-t-il. Il a dû apprendre que je mettais blessé par mes mamans. »
L’information était sortie de sa bouche sans qu’il ne s’en rende compte. Ce n’est pas qu’il cachait la relation de ses mères, évidemment. Il en était fier, tout comme de sa propre sexualité. Mais là n’était pas la question. La Corée, malgré toutes ses avancées, restait étrangement hermétique aux questions lgbtqa+. Toute son enfance, on lui avait dit qu’il était étrange de ne pas avoir de père, qu’il finirait en manque sans avoir de présence masculine. Bizarrement, il n’avait jamais ressentit cela. Bien au contraire, c’est en quittant le foyer familial qui connut pour la première fois la solitude. La vraie. Celle qui le terrifiait. Jetant un coup d’œil à Junwei, il n’osa pas souligner un peu plus la situation. S’il avait entendu et qu’il avait un problème avec ça, il lui dira. Si non, c’était parfait. Et ils allaient passer à autre chose. Il espérait. Mais avec sa chance aujourd’hui, rien n’était moins sûr.
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Sujet: Re: Hello, stranger ((Angwei)) -- Ven 15 Oct - 16:42
ilencieusement, tu conduis de nouveau, une fois ta fille déposée à la maison. Tu zieutes vers Angel qui commence à parler anglais au téléphone. Avec le peu de mots anglais que tu comprend, tu imagines qu'il parle à quelqu'un de sa famille. Ou un proche tout simplement. Mais tu te concentres sur la route et non sur la discussion qui de toute manière est incompréhensible pour toi. L'anglais est la seule matière où tu as encore du mal. En particulier quand il faut comprendre les paroles d'une personne anglophone. Tu mets plus de temps que tes collègues pour déchiffrer les phrases. Mais passons. T'arrêtant à un feu, tu tournes la tête vers lui une fois qu'il raccroche. Les mots qu'il prononce te font tilter et tu hausses un sourcil. « Tu as deux mères ? » Il ne s'y attendait pas du tout. En Corée, c'est rare voire très rare de voir deux parents du même sexe. Ou alors tu n'a jamais eu l'heureux hasard d'en croiser. Curieux, tu te tâte à lui poser des questions. Tu ne sais pas si ça risque de le braquer. Voire de le rendre mal à l'aise. Mordillant ta lèvre, tu reprend la route. « Ça se passe bien ? Ça doit être chouette d'avoir deux mamans. » que tu dis sincèrement et d'une voix douce. Et c'est vrai. Tu aurais largement préféré deux mères adorables (tu es sûre qu'elles le sont instinctivement) plutôt que tes parents qui t'ont renié pour ce que tu es. Arrêtant le moteur de la voiture une fois arrivé devant la maison d'Angel, tu tapes doucement dans tes mains et lui souris. « J'espère que tu as faim. Je vais commencer par te préparer un bon petit plat. Ça donne faim d'aller à l'hôpital. » Tu sors de la voiture et le rejoint juste après, prenant soin de veiller à ce qu'il sorte sans accro. Vos pas vous mènent jusqu'à chez lui où tu te permets de faire comme chez toi une fois qu'il t'y a invité. Tu prends le temps de t'imprégner de cet atmosphère particulière. Un petit appartement cosy où habite plusieurs plantes. Tu ne connais pas une personne qui a autant de plantes que ça. Mis à part ta patiente préférée qui fête bientôt ses soixante-dix ans. Un petit sourire étire tes lèvres, encore une fois. « C'est mignon chez toi. Tu vis tout seul depuis longtemps ? »
assistant d'une dessinatrice de manwha, il espère pourtant pouvoir un jour publier le sien. en attendant, c'est sur le net qu'il publie ses premiers essais, ses premières scènes, dans l'espoir peut-être, d'arriver à réaliser son rêve.
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vingt-quatre ans, et il a toujours la frousse de finir sa vie seul. c'est trop tôt pour avoir ce genre de pensées, mais il est irrationnel. il a peur.
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le cœur de nouveau brisé, ses larmes de diamants roulant sur ses pommettes. quand retiendra-t-il la leçon ? il n'était pas le héros de l'histoire, il ne pouvait pas avoir une fin heureuse. il ne reste plus que les pleures.
vice :
il y a des limites. au début, il adorait, se disant que l'amour allait lui tomber dans les mains et qu'une histoire de roman allait rendre sa vie merveilleuse. mais plus le temps passe, et plus l'amertume se fait sentir.
dark vice :
totalement. un lieu où il sait que son organe vital ne sera jamais broyé, où il peut exposer ses œuvres et ses songes.
here since : 07/10/2020 posts : 236 job/occupation : assistant d'une dessinatrice de manwha, il espère pourtant pouvoir un jour publier le sien. en attendant, c'est sur le net qu'il publie ses premiers essais, ses premières scènes, dans l'espoir peut-être, d'arriver à réaliser son rêve. age : vingt-quatre ans, et il a toujours la frousse de finir sa vie seul. c'est trop tôt pour avoir ce genre de pensées, mais il est irrationnel. il a peur. heart status : le cœur de nouveau brisé, ses larmes de diamants roulant sur ses pommettes. quand retiendra-t-il la leçon ? il n'était pas le héros de l'histoire, il ne pouvait pas avoir une fin heureuse. il ne reste plus que les pleures. vice : il y a des limites. au début, il adorait, se disant que l'amour allait lui tomber dans les mains et qu'une histoire de roman allait rendre sa vie merveilleuse. mais plus le temps passe, et plus l'amertume se fait sentir. dark vice : totalement. un lieu où il sait que son organe vital ne sera jamais broyé, où il peut exposer ses œuvres et ses songes. about me : ↳ en cours daehyun ; munseo (event) ; min tae ; ash (event)
assistant d'une dessinatrice de manwha, il espère pourtant pouvoir un jour publier le sien. en attendant, c'est sur le net qu'il publie ses premiers essais, ses premières scènes, dans l'espoir peut-être, d'arriver à réaliser son rêve.
vingt-quatre ans, et il a toujours la frousse de finir sa vie seul. c'est trop tôt pour avoir ce genre de pensées, mais il est irrationnel. il a peur.
le cœur de nouveau brisé, ses larmes de diamants roulant sur ses pommettes. quand retiendra-t-il la leçon ? il n'était pas le héros de l'histoire, il ne pouvait pas avoir une fin heureuse. il ne reste plus que les pleures.
il y a des limites. au début, il adorait, se disant que l'amour allait lui tomber dans les mains et qu'une histoire de roman allait rendre sa vie merveilleuse. mais plus le temps passe, et plus l'amertume se fait sentir.
totalement. un lieu où il sait que son organe vital ne sera jamais broyé, où il peut exposer ses œuvres et ses songes.
C’était exactement la question qu’il attendait. Ce n’était pas commun en Corée du Sud d’avoir deux parents de même genre. Angel l’avait bien compris lorsqu’il avait grandi, voyant ses camarades parler de leur père comme de leur héros. Souvent, on avait dit à ses mères qu’il allait avoir besoin d’une figure masculine dans sa vie, pour s’y identifier, qu’il allait finir par être mal, à trop sortir de la norme. « Mais ce n’est pas contre vous, hein ! Vous formez un couple très mignon ! » Oui. Elles étaient mignonnes. Mais pas dans la norme. Angel n’avait pas eu besoin de père. Sa figure masculine était un homme tellement ouvert d’esprit et bon qu’il avait accepté de donner quelques cellules pour faire un bébé. A contrario, ses mères avaient des positions de réelles guerrières. Elles étaient toutes les deux reconnues dans leur métier, n’ayant pas peur de s’afficher avec leur partenaire. Cela l’avait toujours fasciné, lui qui ne voyait que des couples homme-femme partout. On lui avait souvent demandé s’il ne ressentait pas de manque. Seulement non. Au contraire. Sa vie était tellement bordée de chaleur que se retrouvait seul l’effrayait. Avec un sourire, il hocha la tête, regardant devant lui.
« C’est incroyable, répondit-il. Mais ça ne change pas beaucoup des autres familles. Elles me faisaient toujours autant manger mes légumes et ranger ma chambre quand on avait des invités ! »
Beaucoup pensait, peut-être à raison, qu’avoir des parents sortant de la norme hétéro changeait la vie. Non, pas tant que cela. Il s’agissait avant tout de parents, ayant pour seul objectif de faire progresser leur progéniture dans la vie. Angel regardait avec amour les deux femmes de sa vie, les noyant lui aussi dans un amour inconditionnel. Il se sentait comme leur fils légitime, venant d’elles deux à égalité. Et même s’il avait le nez de l’une d’entre elle, plus que de l’autre, cela ne changeait rien. Il avait deux mamans qui l’aimaient, qui l’avaient grondé, contre qui il avait voulu brûler le monde à l’adolescence. Jamais elle ne l’avait laissé tomber. Ils formaient une famille comme les autres. Et si cela ne convainc pas le public, il suffisait de les ignorer.
Un rire s’échappa de ses lèvres en l’entendant. C’est sûr que l’hôpital donnait faim. Mais il n’était pas sûr que la douleur lui permette de manger autant qu’il le voulait. Ses yeux se relevèrent vers Junwei alors qu’il faisait attention à sa sortie de la voiture. Son cœur tambourinait de ce simple geste, trahissant la promesse secrète qu’il avait formulée en lui. Il ne devait pas tomber un peu plus pour lui. Il savait qu’il n’allait pas tenir, car c’était plus fort que lui et qu’il ne maîtrisait absolument pas les pulsions de son cœur. Seulement, pour toutes ses précédentes relations, il n’y avait jamais eu d’enfant impliqué dans l’équation. Or, ici, oui. Et elle était tellement adorable qu'il ne pouvait décemment pas se laisser aller à ses faiblesses. Même en lui révélant son secret, Angel allait sans doute couper tous les ponts avec Junwei, pour ne pas rendre la situation encore plus difficile. Il en avait marre d’avoir les sentiments détruits. Pourtant, il s’avançait vers cette pente glissante, alors qu’il l’invitait à entrer chez lui. Comme le bon maître de maison qu’il était, il lui fit le tour de son appartement, montrant la cuisine, la chambre avec son hamster qui roulait frénétiquement dans sa roue, le salon, et vaguement la salle de bain.
« Merci ! reçut-il le compliment. J’ai essayé de le combler le plus possible pour ne pas me sentir trop isolé, à vrai dire. Et je ne vis pas vraiment seul, j’ai mon hamster ! »
L’idée même de vivre seul lui faisait plus peur que d’avoir de nouveau le cœur brisé. D’ailleurs, peut-être que son envie constante d’amour allait avec cette phobie. A vrai dire, il le savait déjà, l’une de ses mamans l’ayant obligé à consulter un psychologue à ce sujet. Les résultats n’avaient pas manqué. Mais on lui avait affirmé qu’il était assez compétent pour s’en sortir tout seul. Et lorsqu’il avait commencé à vivre loin de sa maison d’enfance, il avait arrêté les sessions. Il vivait sur son propre argent, qui ne coulait pas à flot, lui permettant de vivre vaguement. Même si sa famille lui proposait de l’aide, il refusait, ne voulant pas être dépendant. C’était la première étape pour se détacher de cette peur : ne pas reposer sur quelqu’un. Ce qu’il n’allait absolument pas faire, car Junwei lui avait proposé de faire la cuisine. Restant tout de même près de lui, il observait la préparation, dans son dos, par-dessus son épaule. Ses lunettes finirent par s’embuer et il dût s’écarter pour les essuyer, avec quelques difficultés, vu son bras handicapés. Assis à la table, les yeux sur le médecin, il ne pouvait s’empêcher de penser qu’il ressemblait à un vrai père. Et qu’Angel était jaloux de la personne avec qui il partageait sa vie. « Qui que vous soyez, vous avez de la chance… » songea-t-il.
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Sujet: Re: Hello, stranger ((Angwei)) -- Jeu 4 Nov - 11:32
u imagines bien qu’il n’y a pas tant de différences que ça. Entre un papa et une maman, puis une maman et une maman. Au final, ça revient au même : on reçoit le même amour, une bonne éducation pour pouvoir évoluer dans la société d’aujourd’hui. Le problème reste évidemment le regard des autres, et pour certains il est dur de faire comme si de rien était. Mais au vu de la réaction d’Angel, tu as l’impression qu’il n’a pas dû rencontrer énormément d’embûches sur son chemin. Du moins tu l’espères. Vous n’êtes pas encore assez proches pour vous dire les choses, et tu ne comptes pas t’aventurer dans ce genre de sujet au risque de dire des bêtises et le vexer sans en avoir eu l’attention. Tu lui souris alors simplement et l’aide à sortir de la voiture comme tout bon gentleman que tu es. Tu ne fais pas attention à comment il pourrait voir ce geste envers lui et le suit tranquillement, mains fourrées dans les poches, jusqu’à son appartement. Tu te débarrasses de tes chaussures, puis se laisse guider dans chaques pièces. Ton regard s’attarde cependant sur le petit hamster dans la chambre du jeune homme. Tu ris doucement en voyant qu’il fait son petit sport. Tu n’en avais jamais en vrai, de toute ta vie. Tu as toujours eu l’habitude des chevaux, chiens et chats. Revenant vers le salon après la fin de la visite, tu hoches vaguement la tête, le comprenant totalement là-dessus. Vivre seul n’est parfois pas facile. On n’est pas tous pareils, certaines personnes ne supporteraient pas de ne pas avoir de compagnie. Tu le sais… « Tu as eu raison. Et les animaux nous aide plus qu’on ne le pense, à se sentir moins seul. Plus aimé. » Sur ces mots, tu ne manques pas de préparer un bon petit plat avec ce qu’il se trouve dans le frigo. Pas besoin d’acheter autant, et surtout pas des aliments de qualité. Tu as pris l’habitude de te contenter du peu que tu avais, pour nourrir ta petite famille. Tu songes d’ailleurs un peu trop à ta Xia Mei qui doit en ce moment-même bien profiter de sa tatie. Tu as su dernièrement que sa présence à Chaeyoung est devenue plus importante. Elle n’a pas connu son père Tao, et ça te fait peur. Tu ne sais pas comment tu feras lorsque tu devras lui expliquer ça sérieusement. Ni quand. Pourtant, le temps semble pressé. Si ça continue, elle va finir par se demander si sa tatie n’est pas finalement sa maman. Tu soupires discrètement et te concentre au mieux dans ta tâche, secouant légèrement la tête. Surveiller par Angel, tu sens bien son regard, et tu tournes alors le visage vers lui un instant. Avant de prendre quelques bons légumes frais et les couper en lamelles, en plus de quelques petits oignons que tu as pu trouver en cherchant bien. « Tu sais… Sans Xia Mei, je me sentirais bien seul. Elle est tout ce qu'il me reste. C’est pour ça que… Que je suis autant proche d’elle. Autant protecteur. Tellement que certain me dise de la laisser respirer, sinon ça jouera sur son caractère plus tard. » dis-tu soudainement. Tu ne sais pas pourquoi, mais l’atmosphère t’encourage à te lancer. Tu sais que tu peux faire confiance à Angel, même si vous ne vous connaissez que depuis quelques semaines, et que vous vous êtes vu que deux fois. « J’ai peur de la perdre. Je n’ai même pas le courage de la laisser dans un établissement scolaire, alors que c’est pour son plus grand bien. » Tu prépares la pâte, et touille le mélange que tu as fait avec les ingrédients. Une bonne tourte aux légumes, si ce n’est pas merveilleux. Tu l’enfournes après avoir eu le réflexe d’allumer le four quelques minutes avant ça. Plus qu’à attendre que ça cuise. En attendant, tu rejoins le plus jeune à table, lui servant un simple verre d’eau. Tu fais de même et boit une gorgée, avant de plonger son regard dans le sien. « J’ai remarqué que Mei semble beaucoup t’aimer. Ça te dirait de… D’être son baby sitter ? » Tu sais bien que cette demande soudaine risque de le déstabiliser, mais tu ne peux pas t’y empêcher. « Mon amie s’occupe beaucoup d’elle, mais ça lui arrive parfois d’avoir des contretemps professionnels voire même personnels. Ça la soulagera, puis… Je sais que je peux te faire confiance. » Tu le sens. Yeux tournés vers le four, tu laisse un petit temps passer, avant de le regarder de nouveau. Lui. « Ne te sens pas obligé de répondre tout de suite. Ni même d’accepter. Ce n’est qu’une simple proposition. »
assistant d'une dessinatrice de manwha, il espère pourtant pouvoir un jour publier le sien. en attendant, c'est sur le net qu'il publie ses premiers essais, ses premières scènes, dans l'espoir peut-être, d'arriver à réaliser son rêve.
age :
vingt-quatre ans, et il a toujours la frousse de finir sa vie seul. c'est trop tôt pour avoir ce genre de pensées, mais il est irrationnel. il a peur.
heart status :
le cœur de nouveau brisé, ses larmes de diamants roulant sur ses pommettes. quand retiendra-t-il la leçon ? il n'était pas le héros de l'histoire, il ne pouvait pas avoir une fin heureuse. il ne reste plus que les pleures.
vice :
il y a des limites. au début, il adorait, se disant que l'amour allait lui tomber dans les mains et qu'une histoire de roman allait rendre sa vie merveilleuse. mais plus le temps passe, et plus l'amertume se fait sentir.
dark vice :
totalement. un lieu où il sait que son organe vital ne sera jamais broyé, où il peut exposer ses œuvres et ses songes.
here since : 07/10/2020 posts : 236 job/occupation : assistant d'une dessinatrice de manwha, il espère pourtant pouvoir un jour publier le sien. en attendant, c'est sur le net qu'il publie ses premiers essais, ses premières scènes, dans l'espoir peut-être, d'arriver à réaliser son rêve. age : vingt-quatre ans, et il a toujours la frousse de finir sa vie seul. c'est trop tôt pour avoir ce genre de pensées, mais il est irrationnel. il a peur. heart status : le cœur de nouveau brisé, ses larmes de diamants roulant sur ses pommettes. quand retiendra-t-il la leçon ? il n'était pas le héros de l'histoire, il ne pouvait pas avoir une fin heureuse. il ne reste plus que les pleures. vice : il y a des limites. au début, il adorait, se disant que l'amour allait lui tomber dans les mains et qu'une histoire de roman allait rendre sa vie merveilleuse. mais plus le temps passe, et plus l'amertume se fait sentir. dark vice : totalement. un lieu où il sait que son organe vital ne sera jamais broyé, où il peut exposer ses œuvres et ses songes. about me : ↳ en cours daehyun ; munseo (event) ; min tae ; ash (event)
assistant d'une dessinatrice de manwha, il espère pourtant pouvoir un jour publier le sien. en attendant, c'est sur le net qu'il publie ses premiers essais, ses premières scènes, dans l'espoir peut-être, d'arriver à réaliser son rêve.
vingt-quatre ans, et il a toujours la frousse de finir sa vie seul. c'est trop tôt pour avoir ce genre de pensées, mais il est irrationnel. il a peur.
le cœur de nouveau brisé, ses larmes de diamants roulant sur ses pommettes. quand retiendra-t-il la leçon ? il n'était pas le héros de l'histoire, il ne pouvait pas avoir une fin heureuse. il ne reste plus que les pleures.
il y a des limites. au début, il adorait, se disant que l'amour allait lui tomber dans les mains et qu'une histoire de roman allait rendre sa vie merveilleuse. mais plus le temps passe, et plus l'amertume se fait sentir.
totalement. un lieu où il sait que son organe vital ne sera jamais broyé, où il peut exposer ses œuvres et ses songes.
Le comprenait-il ? Angel l’écouta avec attention, voulant savoir si ce qu’il percevait dans ses paroles était un signe qu’il vivait la même chose d’un certain point de vue. Car le dessinateur le savait, que son envie compulsive d’être en couple, de ne pas être seul, de ne pas supporter l’idée même de terminer ses jours vieux garçon sans quelqu’un pour regarder la vie s’éteindre à deux, n’était pas normal. Il avait un besoin constant de se sentir entouré. Alors, il s’accrochait presque désespérément à son amitié avec Daehyun, le seul qui ne l’avait pas encore lâché et il espérait que cela continuera encore longtemps. Ils avaient vécu tellement de choses ensembles, que c’était tout simplement inconcevable pour lui de ne plus l’avoir dans sa vie. Assis au bar qui séparait la cuisine du salon, Angel l’observait cuisiner, comme hypnotisé par sa manière si simple et efficace de faire à manger. D’un autre côté, il était papa, c’était plutôt normal qu’il sache faire ce genre de chose, non ? Un sourire tendre grandit sur le visage du plus jeune, il se replaça légèrement pour mieux soutenir son bras abîmé. Il n’était pas parent, mais il avait assez de jugeote pour comprendre le dilemme que devait assumer Junwei. Seulement, une question lui tournait en tête : et sa mère alors ? Ne voulant pas dépasser les bornes, il ne se permit pas de la poser, et à la place, joua un rôle qu’il ne connaissait que trop bien.
« Tu es un vrai papa poule, donc, s’amusa-t-il respectueusement. Elle a besoin de son père, tout comme tu as besoin d’elle. Mais il faut aussi qu’elle fasse ses propres expériences, grandir. Elle a déjà assez de jugeote pour s’en sortir toute seule à l’école, tu sais… Je pense qu’elle pourrait même t’impressionner encore plus. »
Il suffisait de voir avec quelle rapidité elle avait percé Angel à jour. Rien qu’à se souvenir, il ne put s’empêcher de sourire. Cette petite Xia Mei avait tout pour elle. Mais ce n’était pas cela qui bloquait. Le « problème » était son père qui ne voulait pas voir son bébé commencer à grandir. Avec tendresse, Angel le regarda finir de préparer le plat du soir. Qui aurait cru qu’il craquerait pour un père surprotecteur, médecin, gentleman et qui sait cuisiner ? Sur quel type de dieu venait-il de tomber ? Lui n’était qu’un petit homme dans un monde qui le dépassait un peu trop, alors qu’il déversait sa frustration dans le dessin sombre et qu’il faisait bonne figure devant le reste de la population pour réaliser un rêve qui était désormais en arrêt maladie. Angel portait bien son nom, c'était sûr, mais comment pouvait-il tomber amoureux d’un dieu s’il n’était qu’un ange ?
Acceptant le verre avec plaisir, il le but doucement, faisant attention à bien utiliser sa main non maîtresse, la seule encore en bonne santé. Une fois finie, il reposa son verre. Pour que ses yeux se fassent immédiatement happer par ceux de Jun. Un instant, il n’en crut pas ses oreilles. Est-ce qu’il venait de lui demander d’être le babysitter de sa fille ? Son enfant chérie, la prunelle de ses yeux, celle qu’il ne veut pas placer à l’école par peur de ne plus l’avoir avec lui ? Le Ih cligna des yeux une ou deux fois, avant de se redresser, le dos droit. Oh merde… Il devra en parler à Dae de celle-là. C’était tellement incroyable que son cœur venait de lui donner un petit électrochoc pour le convaincre qu’il ne dormait pas et que ce n’était pas une de ses fantaisies. Tout vibrait, il avait l’impression d’être dans un mawha et que les lecteurs et lectrices attendaient avec impatience sa réponse, que la suite de la lecture dépendra de celle-là. Il en avait assez lu pour savoir reconnaître ce genre de moment. Sa surprise devait se lire sur son visage peu de temps avant qu’un sourire ne se forme de nouveau dessus.
« Et Xia Mei serait d’accord avec ça ? demanda-t-il tendrement. M’apprécier après une première rencontre ne veut pas forcément dire qu’elle m’acceptera en tant que baby-sitter. »
Ses yeux soutenaient son regard, prêt à discuter sérieusement de cette possibilité. Appelez cela comme vous voulez, mais il avait l’impression de faire quelque chose de mal. Utilisait-il l'influence de la fille sur le père pour se rapprocher de ce dernier ? Ce n’était pas bien de penser ainsi. Le sentiment qu’il allait forcément finir par craquer pour lui définitivement, devenant de nouveau un pauvre petit amoureux épris et sans aucune chance de réussite dans la relation, le retenait de dire « oui » immédiatement. Il ne voulait pas rentrer dans une histoire qui le dépassait et pourtant l’envie brûlante d’être toujours plus proche de lui le dévorer de l’intérieur, lui donnant comme une montée de bulles dans la cage thoracique. Il se sentait devenir fragile sous son regard. Et ce n’était pas bon. Surtout quand il avait décidé de lui tenir tête.
« Si elle te dit, pourquoi pas ? Après tout, je suis en arrêt maladie et dans mon métier, c’est presque comme le chômage. »
Une pointe d’humour lui échappa et il ne put qu’en laisser un petit rire. Ce n’est pas comme s’il avait toujours été un membre actif de la société. Mais maintenant, encore moins, lorsque son seul talent lui était retiré pour des problèmes de santé. Pourquoi ne pas songer à une reconversion dans la garde d’enfant de crush ? Ils avaient encore tout le repas pour en parler (si Junwei restait, évidemment), soit tout le temps du monde pour qu’Angel utilise de fausses raisons de dire « non » pour le moment. Parce qu’il ne le voulait que trop. C’était une occasion en or. Et il aimait beaucoup cette petite boule de soleil aussi. Sa résistance ne dura pas trente minutes. Mais c’était sans doute assez pour que Junwei ne le prenne pas pour un fou.
♡ busan vibe ♡
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Sujet: Re: Hello, stranger ((Angwei)) -- Mar 16 Nov - 17:10
rai papa poule est bien trop léger pour décrire ta relation avec Xia Mei. Tu es presque pire que ça. Surprotecteur. Étouffant même. Tu ne t'en rends pas forcément compte sur le coup, c'est seulement à travers le regard et les jugements de tes proches et collègues que tu percutes. Il faudrait simplement relâcher la pression, lâcher du leste sur la corde. Quelque chose de bien difficile pour un jeune père solitaire, qui n'a plus que sa fille comme prunelles de ses yeux. Soupirant un coup, tu hoches la tête aux dires du plus jeune. Il est bien mature, et les mots qu'ils prononcent sont justes et sans méchanceté du tout. Au contraire. Il te met en confiance. Et c'est bien rare que tu arrives à parler de tout ça sans être trop émotif. Angel a le don de t'apaiser, c'est indéniable. « J'y serais bien obligé un jour de toute manière. Même si la protéger et veiller autant sur elle est quelque chose de bien.. Ça finira par se retourner contre elle. Et je n'ai pas envie de ça. » C'est pour cela que depuis quelques mois déjà, tu te permets de la faire garder par d'autres personnes. Et plus le temps passe, plus tu acceptes aussi le fait qu'elle puisse voir d'autres petits enfants en dehors de la garderie. Ouais... Ça en est devenu grave. Mais c'est ainsi. Depuis la mort de ton mari, Xia Mei est devenu trop précieuse. Tu ne supporterais vraiment pas de la perdre. Elle est le fruit de tes entrailles en plus d'être la fille désirée par Tao et toi. S'il en venait à ça... Tu choisirais de mettre fin à ta vie. Sans hésiter. Tu te mords discrètement les lèvres quand tu arrives à penser à ce genre de choses bien sombres et te distrait de la manière que tu peux. C'est-à-dire en allant surveiller la cuisson du plat, un délicat fumet sortant du four. Il reste quelques minutes déjà. Tu cherches les gants pour les poser à côté, pour ne pas oublier de les mettre lorsque tu sortiras le plat chaud. Tu lui donnes le temps à Angel pour réfléchir à ta proposition. Ce n'est pas quelque chose d'anodin et tu imagines qu'il a d'autres préoccupations. Mais sa réponse quelque peu hésitante te donne un petit espoir. « On aura qu'à faire une période d'essai. Mon amie Chaeyoung pourra te donner des conseils. Puis à la fin de cette période, on décidera tous les quatre pour savoir si ça conviens à tous. » dis-tu en venant enfin attraper la tourte du four, après avoir éteint ce dernier. Tu dépose le plat sur la table et vient couper des parts, en disposant une par chaque assiette. Il a eu raison de te questionner pour Xia Mei. Car même si elle est encore très jeune, elle a aussi ses petites exigences et habitudes qu'il ne faut pas perturber. Elle sera plus à même donner la meilleure réponse possible. Souriant doucement, tu joins tes mains. « Bon appétit. » Et tu attend un peu, l'observant doucement pour voir s'il arrive à bien manger malgré sa blessure au poignet. Enfin... Évidemment qu'il galère. Sans hésiter tu te déplace donc à ses côtés, et le temps que ta nourriture refroidisse un peu, tu viens couper celle du plus jeune en morceau. Il n'aura ainsi qu'à piquer avec sa fourchette ou bien les prendre avec ses baguettes. « Tu t'ennuiera moins dans ces cas-là. Tu vas voir... Mei est vraiment adorable. » Logique que tu dise ça puisque c'est ta petite fille adorée.
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