il sait qu'il va parfois trop loin. mais l'impulsivité le gagne toujours, peu importe la situation. puis de voir daehyun dans cet état lui arrache une once de fierté mal placée. pour être totalement honnête, si les rôles étaient inversés, l'aîné serait probablement dans le même état. enfin, si tant que kyung tae peut être embarrassé d'une telle chose. ce qui ne semble pas être le cas, en voyant comment il fait tourner les choses. paroles susurrées au creux de l'oreilles, tentations qu'il procure à celui qu'il aime. curiosité presque malsaine de voir jusqu'où il peut se rendre avant que le plus jeune ne flanche complètement. que ça soit par une jouissance ou par agacement. et à l'entendre lui sommer d'arrêter son petit manège, il opte plus pour la deuxième possibilité. ce qui ne l'empêche pas de continuer son petit manège avec le sourire aux lèvres. à la limite de l'indécence. mais comment ne pas vouloir lui murmurer des mots salaces? réactivité beaucoup trop plaisante pour celui qui a beaucoup trop de confiance. pourtant, les réactions de son aimé commence à se faire plus désespérées ce qui lui arrache une petite moue mi déçue mi amusée.

propos qui le surprennent quelque peu. la réponse est évidente? alors s'il continuait, il serait récompensé par cet orgasme tant recherché? "intéressant." ça lui arrache un sourire en coin. nouvelle supplication désespérée de la part de daehyun et l'aîné s'éloigne de lui pour remarquer ses yeux larmoyants. et tout de suite, une pointe de culpabilité l'assaille. comment faire autrement en le voyant ainsi dépité? moue boudeuse sur le visage, il observe les doigts qui s'agrippent à son bras avec douceur. il ne va certainement pas ignorer sa demande. pas après lui avoir arraché des larmes, malgré que celles-ci ne se soient pas échappées des yeux de son aimé. mains qui viennent encadrer le visage du cadet pour poser un baiser sur le bout de son nez. de ses pouces, il caresse ses joues. "le prend pas comme ça, voyons. je m'occuperai de toi une fois à la maison, c'est tout." sourire tendre offert avant de venir l'embrasser, appréciant toujours la douceur de ses lèvres contre les siennes. "calme-toi un peu avant de te lever, quand même. je te laisse tranquille, c'est promis." et tae se décale pour empoigner un nouveau morceaux de kimbap qu'il engouffre aussitôt, observant les alentours. ils sont assez reclus pour que personne n'aie remarqué ce qui s'est passé entre eux quelques instants auparavant.

prenant un autre morceau de kimbap entre ses doigts, il le brandit devant la bouche de daehyun avec un petit sourire sur les lèvres. morceau qui disparaît dans cette dernière. les minutes s'écoulent presque trop lentement avant que kyung tae ne juge que c'est le moment de partir. "ton excitation doit avoir eu le temps de redescendre, non? allons-y." le tatoué ramasse leurs choses avant de se lever et inciter son aimé à faire la même chose. main qui se glisse dans la sienne avant de le tirer à sa suite pour sortir du parc et prendre la direction de leur petit nid douillet. "je suis désolé, je voulais pas te faire pleurer." qu'il émet doucement, en tournant la tête vers lui. depuis qu'ils sont ensemble, l'aîné s'ouvre de plus en plus sur ses sentiments et a moins de difficulté à s'excuser. cependant, c'est seulement auprès de lui. car il est le seul à avoir su percer sa carapace et à avoir tout fait pour être dans sa vie. et pour ça, tae l'en remercie mille fois. aimer et être aimé est tellement agréable. il n'a pas envie que ça s'arrête.

A ne plus savoir où se mettre, se cacher entre ses bras pour en dissimuler là les visages rougissant. Et ô peut-être que cela amusait Kyung Tae de le perturber autant que cela, à vouloir le faire réagir en permanence par ses provocations permanentes. Mais ô, embarras montant jusqu’aux tempes, à le faire se perdre lui-même dans ces luxures si arrogantes. Car Daehyun était bien plus délicat, bien plus timide, à presque se sentir honteux de réagir ainsi en public alors qu’il ne faisait que se passer ses mots en boucle encore et encore. Tentatrice dévotion qu’il lui vouait ; à pourtant être à la limite de ce qu’il pouvait contenir comme émotion. A se retenir de bien trop exprimer ses excitations en se cachant derrière ses vêtements et habits. Ô enfantin était-il de penser que cela en arreterait le plus fourbe d’entre eux dans ses espiègleries si tentatrices. Transformer ses opales fuyantes en lueurs humides, par peur de son propre corps, à ne pas savoir quoi dire pour en garder là les intimités seulement entre eux. Au bord de l’explosion : à vouloir fuir loin pour ne pas se montrer aussi faible à son aîné. S’agripper à lui jusqu’à ne plus pouvoir respirer, à s’ennivrer de la douceur de son parfum comme seul réconfort possible à ses légers jeux diaboliques. Et ô il ne lui en voulait pas, ce n’était que lui, qui en était des plus sensibles : des plus désespéré, à le vouloir contre lui.

Sourires à son visage, à venir hésiter à l’observer pour finir par en avoir les joues entre ses paumes si chaleureuses, il reniffla légèrement, yeux se fermant pour profiter de ses légers attentions, de ses mots, de ses lippes sur sa peau jusqu’à les sentir contre les siennes. Epaules redescendant, de ses doigts gardé agrippés aux tissus du plus vieux, à simplement se laisser aller alors que le myocarde avait sans doute failli exploser. Imploser. Comme toujours, quand il s’en retrouvait avec lui à ses côtés. "Hmm...M-Merci…", qu’il ne lui reprocherait pourtant rien : car il savait qu’il n’avait pas voulu à mal et qu’il ne s’agissait que de ses propres embarras à lui. Et peut-être aurait-il pu se laisser perturber bien plus par ces quelques amusements, si les environs ne le stressaient pas autant, s’il n’avait pas peur des regards, dans ces publics pourtant si côtoyés. A venir le faire vriller, à se sentir trop serré, dans ses vêtements, sans ne savoir quoi faire si ce n’était d’en cacher de nouveau son visage contre l’épaule du plus vieux.

Prunelles finissant par loucher sur les nourritures offertes, à cligner des yeux avant de timidement s'en saisir d'entre ses lèvres, se cachant légèrement pour en savourer les quelques saveurs entre ses papilles. A venir l'aider à tout débarrasser, quand les minutes solitaires en avaient eu raison des quelques patiences. Et sans un mot, à simplement hocher la tête et à en serrer sa main de ses doigts, yeux fixant le sol comme si la honte ne faisait que le pourchasser encore et encore, il n'osait plus rien dire, Daehyun : presque attristé de n'être qu'expressivité de ses émotions bien trop sensible. "T-T'excuses pas...C'est moi...", qu'il tentait de se cacher derrière ses vêtements d'une fine moue au visage. "C'est juste que...j-je sais pas comment réagir... et...Que dehors...J-Je sais pas...", à ne pas savoir mettre les mots sur ce qu'il ressentait, alors qu'il s'en montrait pourtant si expressif habituellement. "J'ai juste l'impression...de pas être à la hauteur...", de ses envies, de ses attentes, à n'être que puéril quand sans doute viendrait-il en attendre là bien plus d'espièglerie.

Alors à se mordre les lèvres, pour se retenir de nouveau, à ne pas lâcher sa main tout en laissant les pas tracer leur chemin vers les appartements, ô il ne manqua pas de se précipiter, une fois les portes atteintes, pour s'en cacher sous les draps, à simplement tenter d'en oublier ô combien il n'était qu'idiot. Car il l'aimait tellement, qu'il voulait bien faire, qu'il voulait le combler, à juste ne plus pouvoir en retenir les embarras malgré tout, car il voudrait simplement pouvoir faire apparaître les sourires sur le visage de celui qui sa vie. Car Daehyun ne pouvait tout simplement plus respirer, quand il n'en était pas à ses côtés. Alors il avait préféré se cacher, comme pour ne pas lui en montrer ses visages perturbés, à tirer de ses doigts ses draps, à se recroqueviller sur lui-même. Souffler simplement, pour ne plus en sentir les ventres le chatouiller, à pourtant vouloir sentir sa présence contre lui ; sans oser pour autant venir en prononcer les quelques mots qui en délivreraient les myocardes si fragiles, et pourtant si envieux d'en découvrir plus à ses côtés. A redéfinir là, la simple définition même de vivre, à ne pouvoir plus que respirer seulement si c'est avec lui.