|	chapter 1 ; archery

— Observer dans le coin des pièces, les affaires inutilisées : celles réduites en poussière, dans les pensées si lointaines. Acharnement ! Haine quotidienne ! Remplacés là par les calmes inhabituels, car ô Saebyeok, quand il n'était pas entouré, ne faisait que ressembler étrangement aux bambins esseulés. A se croire si fort, alors qu'il n'en était rien, à se vouloir si grand : alors qu'il n'était que minuscule. Et peut-être n'y croyait-il pas, à ces chances dévoilées, à vouloir se montrer plus hargneux, à s'agiter sans réellement y croire. Alors doigts effleurant les carquois, ô douleurs disgracieuses entre les traits, à lui faire se souvenir qu'autrefois les passions étaient si vives : et qu'elles n'avaient fait que mourir sous les descentes aux Enfers.

à lui faire croire ;
que tout était si vide.

Examiner, attendre, réfléchir, car Saebyeok ne savait plus : ce qu'il voulait. A croire aux inepties, à divaguer de ses pensées : à venir en saisir les flèches pour contempler ce qu'autrefois les passions désiraient exercer. Piquent les doigts, beautés fragiles si éphémères, qu'il voulait voir divaguer vers les océans des cibles. Ô que tout lui manquait sans pour autant l'avouer. Car personne ne devait même sans doute savoir, qu'il en aimait tant les arcs. Gamin repoussant le monde, gamin si ignoble envers tous : et il n'en gagnerait là que massacre quotidien, à vouloir espérer, crier, que tout ne serait qu'harmonie veine. Et peut-être que si les pieds en venaient à glisser sur les sols si primaires, il se laisserait glisser loin : si loin. Pulsion passante ! A en saisir le matériel, à grimacer sous les poids si longtemps oubliés, si aimés pourtant. Soupir énervé, car ô jamais réellement joyeux, Saebyeok, il se laissa porter en dehors des appartement ; à venir effleurer les asphaltes des pieds, suffoquer un peu plus dans les villes qu'il voulait voir brûler de loin, et il irait en trouver lieu vide : car pas assez d'argent, pour reprendre les cours magnifiques. A vouloir pourtant ressentir de nouveau les doigts tirer les ficelles des âmes, à vouloir reposer les esprits de ses visées si splendides. A simplement oublier tout ce qu'il pouvait avoir sur les épaules, comme trésor inexistant.


Respect des lieux, à pourtant vouloir en emprunter les cibles officielles, à simplement vouloir faire quelques tirs, qu'il disait : car quand les équipements sur le doss en venaient à resplendir les fines tailles, de ses regards de maître, il en était à souffler et à fermer ses paupières : à reprendre là les bonheurs qu'il avait toujours voulu pratiquer sans en énoncer pour autant les moindres mots dessus. Inspiration ; doigts laissant les cordes vibrer au loin : pour en viser dans les milieux comme si tout n'avait été qu'ellipse entre les temps. Lumière entre les iris, à rayonner, à s'armer de patience, frisson le parcourant, comme l'un de ceux qu'il ne ressentait qu'avec lui, et ô il en venait à se rappeler de tout, à sentir palpitations entre les myocardes comme pour l'inviter à continuer. A tirer, encore et encore, sans ne jamais s'arrêter, à essayer d'être encore plus précis : à ne vouloir plus faire que cela. Et entre les nocturnes des voitures abandonnées, il s'en imaginait là champ libre comblé de cibles. Car personne ne viendrait ici, après tout, danger proéminent, quand les horloges indiquaient minuit passé.

et jusqu'aux premiers rayons du soleil,

il en viendrait se laisser bercer,

de ces souvenirs magnifiques.