job explosif

Et si souvent, les pièces n’ont sonné au cœur des tirelires scintillantes - étagères enfantines où brillent encore les belles merveilles. Gamin baigné de douceurs à son âme, il recherche parmi tant de silhouettes, une place ! un endroit où déposer les pieds, ô petit ange quitte le ciel ! embrassé des nuages célestes, il virevolte sous les cieux velours miel ! Car tout colore les bontés de la terre, pluie stellaire qui s’échappe de l’univers. Hyo Jin se réveille - demande faite à une petite entreprise qui aurait bien voulu de son être, de ses quelques qualités ! Pourtant gamin, il est si désorganisé, si bordélique dans ses pensées. Il préfère jouer aux consoles - ou plonger le nez dans ses livres, comme pour enrichir l’intellect et ô Hyo Jin se sent petit face à temps de choses. Terrible manque de confiance qui gigote aux veines d’un petit grandissant trop vite; les parents étoiles, plus là pour offrir de conseils magiques.

malgré tout, les soeurs,




Chaussures qui traînent dans la pièce, il les range encore, chaque jour avant que Yujin ne vienne lui gronder. Adulte qui se voulait parfois bien trop grand, alors que c’est tout ce qui semblait pour lui des responsabilités angoissantes. Alors pour se rassurer, il colle astres et soleil à son âme de bonté ! Prêt à tout - pour que l’or s’écoule des comptes, pour que les placards ne continuent à sonner creux comme le vinyle cardiaque. Mélodies si souvent inaudibles, Hyo Jin voulait avant tout en offrir. Biscuit granuleux qui réveille les papilles éteintes, il sourit au soleil comme il sourit aux fantaisies de la vie ! Enfant solaire qui ne jurait que par les douceurs du monde, que par ce qui lui apparaissait comme les belles symphonies qui sondent ! Alors le noiraud quitte la maison, délicate voix qui chante les mélodieux ‘bonjour’ - délicates vocales qui, comme le doux zéphyr, s'attachent aux tendresses de l'atmosphère familiale.

malgré les tempêtes,
les rancoeurs,



Hyo Jin arrive à l’allée permettant ses onyx brillantes de contempler les lieux, futur endroit où il allait devoir travailler en temps partiel pour pouvoir faire sonner les tirelires. Le grand coréen s’avance, quelque peu curieux de rencontrer les employés - ô il ne sait encore ce qui semble créer les tempêtes, les orages ! Car gamin ne s’est encore accoutumé au caractère explosif du jeune garçon travaillant ici, et alors il l’entend, de sa vive voix, alors Hyo Jin frappe à la porte avec ses doigts. « Je.. Bonjour, il y a quelqu’un ? Je suis le nouveau stagiaire, je m’appelle Hyo Jin. »

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Mains qui se décharnaient, qui se dépêchaient, sous les boîtes infâmes que les humains appréciaient acheter. Car l'argent, ô l'argent, il n'y avait sans doute que cela qui pouvait résonner sous les tympans de certains, ceux qu'il haïssait, ceux qu'il ne trouvait aucun mérite à orner les paniers de nourriture en tout genre. Alors il organisait ses rayons, comme une créature beaucoup trop perdue entre les objets et ses horaires catastrophiques. Envie de tout balancer en l'air, de simplement jouer ces êtres de la nuit, qui sous les étoiles, faisait s'éteindre les plus courageux et les plus téméraires. Mais était-ce réellement ce qu'il était lui ? Une créature sans foi ni devoir, où les chemins ne faisaient que se croiser sous les ombres des plus destructeurs. Lui se demandait encore comment avait-il pu finir ainsi, sous les regards du public qui ne faisait que les juger comme les sentences astrales, lui qui aurait voulu faire de son futur quelque chose de bien plus brillant, quelque chose de bien plus remarquable. Sans doute pour satisfaire les prunelles de celui qu'il aurait voulu pouvoir rendre fier, ou encore celle d'un gamin qui semblait des plus rayonnant. Ô oui, il s'était abaissé à détruire le monde. A brûler tout ce qui lui passait sous les doigts.


Alors quand une silhouette passa ces portes automatiques, que son visage fut obligé de se redresser pour paraître le plus poli, il manqua de laisser s'échapper une exaspération. Car pour lui les clients n'étaient que des gênes, et quand ils se mettaient à débouler dans la supérette, il ne pouvait tout simplement pas se retenir de vouloir bafouer son boulot si désagréable. Mais les mots avaient sonné, et lui ne pu que le regarder avec un air désabusé, ce soi-disant stagiaire. "Quoi ? Qu'est-ce que tu me dis là ? Un stagiaire ? On se fiche de moi c'est ça ? J'ai une gueule à m'occuper d'un gamin ?" qu'il râla alors un bon coup avant de s'afficher à lui, main nécrosée qu'il passa délibérément dans ses cheveux roses avant de lui offrir un simple rictus en guise d'accueil. "Donc t'es là pour bosser c'est ça ? J'adore quand on me prévient pas. Suis-moi Hyo Jin. Je vais te filer ton uniforme. Moi c'est Saebyeok et t'as pas intérêt à me traîner dans les pattes. " Présomptueux, celui qui osait le guider vers la salle des employés pour simplement lui remettre entre ses mains si pures ces vêtements ignobles. Car ô combien travailler ici n'était pas un plaisir, et ô combien il se rendrait compte, qu'il s'était retrouvé ici par non-voulu, par simple égoïsme, par entêtement. "Tu cherches quoi en venant bosser ici ? J'espère que t'es pas un fainéant parce que si on t'a mis avec moi tu vas pas te reposer une seconde." Et il était sérieux, lui, mais peut-être que celui qui allait passer des heures à ses côtés allait trouver la vie bien cruelle, de ses opales si naïves.

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Alors les yeux se réveillèrent au ciel, domptant la vue admirable du merveilleux soleil et de son univers tendresse. Les étoiles encore éteintes dans ce monde de lumières, petit ange contempla ce qui entourait merveilleusement les parages d’une nature urbaine divinement ajustée des doigts des Dieux. Ô monde souverain des Empyrées, qu’il aimait y passer son temps lorsque les corps ne semblaient se mouvoir dans les rêves magnifiques, bercé des symphonies de Morphée. Hyojin colore ses opales - couleurs du monde s’imprégnant à travers ses prunelles, alors il sourit timidement face à cette idylle oculaire. Mais très vite il vit la porte s’ouvrir devant lui, comme une entrée vers les espoirs tant rêvés ! Pourtant ô ne savait-il que cela allait représenter ces tendres tortures des douces enfers - sous le joug des paroles enflammées, le jeune Sae ! Quelque peu curieux des alentours, il n’était venu ici  si souvent, juste un peu, pour rapporter quelques affaires à la maison des parents oubliés. Alors au fond - ça résonnait encore, les chansonnettes qui hurlaient à même l’oreille, mais à l’instant, rien ne brillait à l’ouïe que ce jeune homme dépourvu de néant sonore.

Pourtant grande surprise, quand les raisons se sont dévoilées !


Timidement, la voix s'éleva à travers la pièce sous l’influence mortelle des syllabes libérées. « Eh bien… Oui, j’ai été faire mon entretien il y a peu, on.. On m’avait dit que c’était bon. Je me suis peut-être trompé ? » et très vite tout se ralluma, comme une étincelle à son âme. Il entendait la soeur à travers les paroles, ‘gamin’ disaient-ils tous, et pourtant qu’est ce que cela semblait si vrai pour un bambin pareil piégé dans un corps comme tel. « Ah ? Vous n’étiez pas au courant ? » qu’il continua de sa vive voix, en le suivant à travers les galeries du magasin. Puis c’est que le noiraud rigole légèrement, enfin le comportement du garçon l'intéressait plutôt bien. « Je cherche à avoir un peu d’argent pour continuer mes études, et puis.. Et puis ça permettra aussi d’arrondir les fins de mois. Mais je suis prêt à travailler s’il le faut, t’en fais pas ! » car Ô hyojin souhaitait qu’on le considère si grand alors que le corps ne semblait que condamné par les lueurs d’enfance. vouvoiement qui disparut instantanément sans qu'il s'en rende forcément compte, uniforme entre les doigts comme une clé d'espoir pour continuer à faire crier les tirelires merveilleuses. « Merci beaucoup, je peux savoir où est ce que je pourrais me changer ? »

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Surprise inattendue d'apprendre sur le champ que le travail allait sans doute se montrer plus dynamique que prévu, prunelles toisant le gamin qu'on lui avait offert en offrande, comme un sacrifice au loup que l'on avait voulu oublier. Petit animal pris au piège entre les griffe du monstre : aucun échappatoire, car lui même le savait déjà pris au piège. Alors il l'observait, la petite créature qu'il allait pouvoir dévorer. Jouer avec, jusqu'à entendre ses supplications. C'était tout ce qu'il voulait pouvoir faire, de cette petite étoile qu'on lui avait confié. Car lui était une nébuleuse à retardement, l'une de celle qui avait explosé sans donner le temps aux autres pépites de s'enfuir. "Tu t'es pas trompé. Je pense juste que si je l'avais su en avance j'aurais dit non. Du coup le patron me fait de ces coups à l'envers. Mais bon maintenant que t'es là autant te faire bosser. Pas comme si on avait pas de boulot." Articulations bien claires, alors qu'il l'entraînait avec lui sous des rires qu'il briserait en un instant. Ô rigole tant que tu le peux, gamin, car les abysses ne vont pas tarder à t'attirer en leurs seins. "Toute manière je comptais pas te laisser te tourner les pouces. Mais si c'est pour l'argent on va voir de quoi tu es capable."

Politesse que lui ne lui faisait pas, il ne lui en tiendrait pas rigueur, de ces futilités qui l'exaspéraient. Tous égaux, c'était comme cela que l'astre le plus éteint voyait les choses. Tissus entre ses mains encore douces, prêt à sortir de cette petite salle avec un sourire narquois aux lèvres, il haussa un sourcil en haussant les épaules. "Devant les casiers là-bas. T'en fais pas y'aura que nous aujourd'hui, un petit tête-à-tête. Charmant non ? Rejoins moi quand t'as fini." qu'il lui fit alors un geste de la main avant de sortir de là. Habituellement, il n'y avait qu'à mettre un pauvre tablier quand on venait directement dans une tenue correcte, mais qu'importe. Impatience alors qu'il s'occupa de la caisse avec l'envie inexistante des débuts, il se racla la gorge en fixant un peu les vestiaires. "Bon tu te dépêches par contre ? On est pas un club de vacances ici..." Ironie complète de celui qui ne savait que faire peur aux clients qu'il ne voulait plus voir en photos. Et jamais il n'avait aimé les contacts, lui, jamais il ne voulait converser de la pluie et du beau temps, car il n'était qu'un animal en cage qui ne voulait que se libérer, qui ne voulait que pouvoir enfin être considéré. Et quand le petit être rejoignit ses côtés, il se mit à croiser les bras en haussant un sourcil. "Alors dis moi t'as déjà bossé quelque part ? Tu sais te servir d'une caisse ? Ou alors qu'est-ce que tu sais faire de tes dix doigts hein ? Dis moi tout. Puis t'auras qu'à observer ce que je fais. C'est pas trop compliqué pour le moment comme règle non ?" Lui apprendre les bases de la chose, passage inévitable, mais il ne voulait pas d'un boulet avec lui. C'était marche ou meurt.

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Et si souvent les rêves s’étaient allumés lors des nuits nuageuses et laiteuses ! Ô tant de choses passaient par là, à travers les pensées velours d’un gamin toujours perdu en cet univers de douceur disparue. Car maman l’a tant susurré, que les grands garçons savaient s’amuser - que, les jouets parfois semblaient si souvent ancrés à travers l’âme étoilée. Pourtant la conscience était si détachée de ces regards matures, car soleil ne brillait que lorsque les prunelles embrassaient les surfaces tant aimées ! le technologique, le numérique. Les louanges d’un monde parfaitement électronique. Mais peut être gardait-il intensément le coeur accroché à cette enfance mélodieuse, puisque Morphée se transformait en un amas de myriades colorées, comme la mère, le père et les soeurs adorées;

Pourtant ô petit ange devait ramener tant de merveilles, que les parois douceurs d’une tirelire s’éclatent, s’étiolent en un magnifique brouillard de flammes. « Votre patron n’a pas l’air si doux que cela alors. » qu’il ajouta comme un astre peint sous le brasier émotif des soleils universels. « Enfin je veux dire, cela arrive souvent ? » comme pour apporter à la mémoire, une pièce, une preuve que parfois tout semblait briser les pensées ! que les âmes ne pouvaient toujours s’attacher et que, tant de fois, elles se sont déchirées à hurler les maux, les colères apocalyptiques. « Je le verrais aussi. » disait-il, puisque les pieds jamais ne s'étaient posés en ces lieux des plus fréquentes que lorsque l'estomac s'étouffait en une mélodie disgracieuse.

« Je.. j'y vais alors, mais tu fermeras la porte au moins ? Il y a personne d'autres ? » garçon dont le nacré semblait scintiller qu'à travers les prunelles défendues, ô enfant solaire n'appréciait que les anges s'amusent des courbes malicieuses d'un gamin pareil. Si souvent prude, en vue des visions humaines ! enfant se laisse glisser le tissu sur la peau, pour la décorer à nouveau. Mais à l'instant le cœur s'arrêta ; comme un néant affreux qui brisa les battements chaleureux, à l'entente des vocales de son désormais collègue. « O-Oui ! Je me dépêche, désolé ! » termina-t-il de sa petite voix, avant de rejoindre Saebyeok. « Je suis là ! » bouffée enthousiaste, qui illumina les espaces, il l'écoutait avant de répondre : « Je n'ai jamais fait ce genre de job désolé.. Enfin, je n'ai été que livreur une fois mais travailler directement à la caisse, jamais.»

qui sonna comme une louange ; une ode à celui qui pourrait briser ses ailes d'anges.

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Ô sans doute allait-il réussir à le faire fuir des les premières minutes, celui dont les orbes se reflétaient comme ces nébuleuses en dérive. Mais lui n'était là que pour le plaisir de pouvoir briser les pauvres âmes en détresse. Alors il ne savait pas d'où on le lui sortait, mais peut-être qu'en un sens il pourrait s'en amuser, celui qui ne voulait que fuir les ironies de la vie. Et les horloges battaient de leurs aiguilles, sous ses soupirs las et cyniques : car lui n'était que nécrose et décomposition; mort instantanée sous des pensées saccagées. "Non, pas souvent. C'est juste qu'il sait que j'aurais refusé autrement. Sois en honoré du coup, car t'aurais pu louper ta chance." Et il était sérieux, lui le pas commode que son patron essayait de dompter. C'était sans doute pour cela qu'il ne l'avait pas encore viré, sans doute pour cela qu'il était encore là à compter les pièces des petits vieux et à dévisager les gamins insolents. Peut-être était-il insensible, peu importe au final. "Personne d'autre ce soir. Mais on est deux d'habitude. Tu le rencontreras demain à la première heure...Maintenant arrête de bavasser et prépare toi." Et il n'attendit pas plus longtemps lui pour tout de même lui fermer la porte, de ces légères attentions qui montraient qu'il suivait : qu'il restait humain avant tout.


Et il avait sourit discrètement, lui, sous cette voix qui s'éleva, alors qu'il préparait déjà la caisse pour une séance intensive d'explications. Ô mais peut-être savait-il déjà manier la chose, mais il y avait discipline et rigueur à gagner là-dedans, et sûrement qu'auprès de l'ignoble cauchemar parviendrait-il à apprendre certaines choses. Car il avait beau se languir des poèmes venimeux, il n'en restait pas moins habile et doué, celui qui travaillait déjà là, sous les efforts intarissables pour tenter de ne jamais trop s'emporter. Alors oui, l'on pouvait dire tout ce que l'on voulait, mais peut-être qu'il n'était simplement pas fait pour exister. Ou du moins seulement comme les mirages des Enfers dans les opales des plus naïfs. Visage qui se repointa devant sa ligne de mire, laissant la place au plus doux d'entre eux, il plissa légèrement des yeux en un sourire mesquin. "Et bien et bien...Jamais ? Je vais t'apprendre. Et t'as intérêt à retenir parce que j'ai pas envie de repasser derrière tes erreurs." qu'il articula rapidement pour le laisser se mettre aux côtés de ces épaules frêles.

Temps qu'il leur restait, il lui montra alors, de mouvements précis et assez lent, comment tout ce la marchait. Prise de commandes, réductions, ou encore ouvrir et s'organiser rapidement pour pouvoir rendre la monnaie le plus vite possible : car il s'agissait de tout un art, et que le client, malheureux soit-il, était roi. Comme partout ailleurs, sauf dans ses pensées à lui, car ils étaient misérables, ceux qui essayaient de s'imposer comme les empereurs des employés, qui eux devaient rester bien sage. Ô mais lui déversait les flots jusqu'à les faire pourrir de l'intérieur, maladie qui dévorait les myocardes pour les transformer en cendres. Et client qui pointa le bout de son museau, entre les rayons, il se permit de glisser le gamin devant la caisse, se mettant en retrait comme pour un premier test : celui du sang froid. "Montre moi ce que t'as retenu. On va dire que c'est ton premier client. Epate moi." Ironie du sort, marqué sur les décombres d'un visage : alors va, offre lui ces visions de joie, sous les compétences retenues et sous les travaux inachevés.

♡ busan vibe ♡