princesse d'un néant, amante des illusions les plus majestueuses dans lesquelles elle se laisse oublier des tristes réalités. couronnée aux cendres, poussière dragonnier se situant sur les tissages chevelures tandis qu'elle ne fait qu'observer au loin ce que les âmes peuvent faire de leur existence ; s'enfuir de la sienne. qu'elle ne pourra jamais être reine, autant s'en faire vérité plutôt qu'en devenir misère. mais qu'elle voulait se lier des étoiles, précieuse étant noyer des cieux sans qu'elle puisse savoir ce que l'avenir lui réservait à sa suite. défaite de son jeu,
trop jeune, trop amoureux.
mais peut-être qu'il s'agissait de cet univers qu'elle rêvait, bien qu'on l'a maudissait pour atteindre les empyrées ! et finalement, les conversations des entités amicales ont découvert les radieuses libertés ; à se rejoindre du caractère à l'allure démoniaque, mais si tendre en profondeur. et qu'elle se sentait elle-même, dans ces poèmes aux rimes bien imparfaites. mais, le jeune homme a ses humeurs, être compliqué dont il faut comprendre les malices pour s'enivrer à ses côtés. les sens ciel, couverts pour cette grandiose journée.

eh ! yoon saebyeok, arrête toi ! non mais oh, arrête de... vocales d'alertes, tandis que danse se crée entre les mouvements de chacun. folie des comptines, jeunesse à leur allégresse. bêtises dires, qu'elle s'était trop amusée à le taquiner et le voilà qui finit par vouloir la quitter pour rentrer. prêtresse sans limite, tenant le premier sachet de biscuit présent dans son sac pour lui lancer dessus ; ne réfléchissant qu'à le ralentir. aaaaaa l'attaque !

— confiserie, brute sucrerie.

Courir pour en atteindre les rivières pourpres ; et les visages affichés n'en étaient que galaxies infidèles. Sonne les glas, pour en répandre malheur. Et lui en avait eu les bontés des messages, l'envie des présences secrètement désirées comme pour s'arracher aux nocturnes si maléfiques. Et il l'avait invité ; aussi vite qu'il avait voulu prendre la fuite. Jambe à son cou juste pour en fuir la douce qui pourtant l'amusait tant : ô poésies célestes se dévoilant d'entre ses lippes, pour en capturer le fuyard. Mais lui se fichait bien de cela, alors qu'il en avait décidé tout autrement, de ses pieds dérapant sur les pierres insulaires.

courir pour en attraper les mains ;
courir pour mieux les fuir.

Seule Reine à le faire courir, de son corps bien trop fin ; têtu et dramaturge pour en écrire les récits, jusqu'à en sentir les paquets frapper contre son dos pour en retomber sur les sols. "Mais t'es pas bien ? Vraiment t'es- !", qu'il parvint à articuler, récupérant le paquet en essayant de repartir en courant. Mais sans doute que son arrêt en était mortel, face à celle qui n'en démordrait pas. "T'es timbrée ma parole !", qu'il râlait pourtant sans en dire de réelles méchancetés : car elle le cherchait, et lui aussi. Paquet jeté en arrière comme si cela avait la moindre chance de l'arrêter, il manqua de trébucher avant de s'arrêter, essoufflé, lui qui n'en fuyait que les flics.

pléiades enfantines ;
jeu à leur portée.

Main en arrière comme gamin faussement énervé, et il la fixa un instant, pour en laisser les vocales sortir ; chose qu'il savait le mieux faire, entre les méandres des villes.  "T'as pas intérêt à me sauter dessus ! Sinon je te fous par terre même si t'as acheté la bouffe !" Folie des mouvements incompréhensibles, menaces en l'air : car il ne ferait que l'accueillir malgré les mots. Seul être qui en méritait les bitumes, celui aux figures défigurées, et au corps si fragile ; qui ne faisait que feinter les fuites face à celle qu'il voulait pourtant voir. Comme pour l'induire en erreur, comme pour ne pas lui en montrer les affections.