hardest to love

C'est la braise encore brûlante ; Nana.
C'est la passion qui brûle ses sens, dans ses veines où le sang n'est que représentation des flammes d'un enfer au chaos dévorant la chair de ses damnés. Nana, elle n'est pas reine, elle est minable, elle se traîne dans les limbes, elle se traîne, le corps asphyxié par l'alcool ; ô ses drogues qui n'ont aucun sens. Y'a que ça pour l'aider à affronter la réalité ; quand elle se bousille la santé.
Im fucked up.
Et elle se regarde tomber, à travers des miroirs qu'elle voudrait cacher, à travers des illusions d'elle même où elle se sent mourir, à petit feu. Peur de l'abandon qui consume ses veines, l'idée d'être seule l'effraie sans qu'elle ne puisse jamais l'avouer ; ils ne seront jamais, que la nuit je ne peux plus dormir de peur.
Et ses pieds trainent, ses pieds sont sales de tout ce que peut engendrer ce pays dans son coeur. Elle voudrait fuir sans même en avoir le courage, crier de toutes ses forces, laisser les ailes s'envoler, portant son poids et ses souillures.
Mais tout la retient ici, tout l'emprisonne, à pourrir le battant, pourrir ses jolies mains ;
Cette si belle qui ne fait qu'hurler ses malheurs face au public, scène de rose, mais elles fanent dès lors que ses doigts frôlent les pétales. Tout se brise, Nana n'est qu'une tempête violente, pourtant silencieuse.
Nana n'a rien de si joli, que des artifices, maquillage qui couvre le visage, masque doré, sublimé par des doigts de cristal. Fausses joies, faux bonheur.
Mascarade parfaite ! Ils peuvent tout y croire.
Jusqu'à quand ?
Le revers de sa manche vient essuyer ses larmes, alors qu'elle cache son corps fragile dans son manteau, casquette qui couvre la moitié de sa tête, quand son masque vient finir le travail. Elle soupir, les yeux gonflés, tout est trempé sur son visage, ses doigts serrant le vide de ses poches, elle n'a pas d'argent, tout oublié dans sa chambre.
Et Nana, elle a besoin de boire, encore un peu, elle a besoin de se vider le crâne, besoin de manger, jusqu'à ne plus sentir ce qui ronge ses entrailles. Elle a besoin de consommer jusqu'à ne plus en pouvoir. Tête baissée, alors qu'elle vient franchir les portes du konbini, sans prêter attention aux âmes autour d'elle, ni même à celle derrière le comptoir, pourtant familière.
Ils ont tous la même haine dans les yeux ;
Ces gamins là.
Discrète, des pas légers, les mains viennent attraper les objets autour d'elle, un peu plus dans chaque rayon. Soju, bière, quelques chips.
De quoi tenir jusqu'à demain, probablement.
Elle ne mange jamais assez.
Pourtant là, accroupi face à ce paquet de bonbons. Ils adoraient ça quand ils étaient gamin. Dae il aimait ça.
Sae, il s'empiffrait. J'pourrais prendre ça pour eux. Et les yeux restent posés dessus, les doigts ne savent plus quelle décision prendre. Quand la veste est déjà remplie de tout ce qu'elle s'apprête à dérober, sans jamais payer.
Et les larmes coulent toujours.
Torrent éternel.

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nocturnes semblables aux soleils, quand sous les lumières artificielles il n'était que petit prince abandonné. à ne savoir que travailler de ces nuits, quand personne ne passait réellement dans les boutiques. car on le connaissait, sûrement, car on se doutait : qu'il était là. à errer, à s'animer en solitaire contre tout ce qui l'entourait. routine de nuit qui en venait à combler les soirées, orner les argents : pour en vivre ensemble. mais ô gamin perturbé, à s'ennuyer, quand les regards en semblaient si épuisés sans que personne n'en remarque les éraflures. et quand est-ce qu'il avait fini par baisser les bras, Saebyeok ? car il savait que tout changerait : à avoir plans en tête. vouloir en établir surprise pour ceux qu'il voulait rendre fier.

et juste une fois
il voulait réussir
de ces passions.

alors il rêvait, dans ces tanières, à se faire silencieux, le gamin. air pourtant étranges, à alors finir par se déplacer. car lui ne savait que faire les stocks : remplir les magasins, quand l'heure en était si sombre. pas inconscients, à vérifier les étagères : à s'arrêter là, comme cela, quand les doigts maniaques venaient à en remettre les conserves alignées. jusqu'à ce que les regards ne s'en baissent : remarquent les beautés affaissées. s'alarme les pulsants, quand de ces discrétions, il ne l'avait pas vue.


se baisser ! en saisir les poignets délicatement, ô jamais trop fort. regard tressautant face aux visages si dévastés, et lui, soupira un instant quand les situations comprises. "qu'est-ce que tu fous hein ?" doigts venant en saisir les trouvailles, de ces alcools aux gourmandises, l'obligeant à se relever, quand les corps en semblait si petit pour une fois. elle qui d'habitude : n'était que grandeur étincelante. alors les visions déplaisantes, à ne pas savoir : s'il devait s'en énerver, s'en montrer doux, quand face à lui les tableaux en semblaient se dépeindre. "tu veux me faire virer ou bien ?", alors que du bout de la manche il en tentait d'en essuyer les joues. jamais trop délicat, à râler pourtant sans ne la brusquer. larmes inconnues qu'il découvrait comme météores tombés du ciel.

car sans le lui dire
Nana en était famille.
à en voir les efforts permanents
sans ne savoir les accueillir.

"prend les bonbecs. t'as l'air de baver dessus.", sans en avouer, que tout en était souvenir. caisse atteinte : à venir en passer tous les vols tentés pour payer là les chaos. et peut-être fermerait-il plus tôt, saebyeok, pour en laisser les collègues continuer. il avait mal, si mal. de la voir ainsi, à en briser les cœurs, resserrer les poitrines : à presque avoir du mal à respirer. car elle en était presque sœur, celle à toujours faire attention à eux quand tout n'était que désordre. "qu'est-ce que tu fiches là hmm ? tu pouvais pas simplement me demander ?", qu'il la regardait, elle et seulement elle, derrière ses caisses. celle qu'il voulait voir s'illuminer de nouveau, quand les regards en paraissaient sévères : à pourtant ne lui faire aucune morale, aucune leçon.

car Saebyeok
comprenait.

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Elle n'a jamais été libérée, en réalité.
Nana, elle est toujours enfermée dans cette cage, clé qui n'existe pas, elle ne peut briser ses barreaux ; quand elle est son propre bourreau. Rongée par les souvenirs, par ces paroles qui n'ont jamais su la quitter, et il ne reste plus qu'une carcasse vide, dans le fond de cette prison.
Nana, on a toujours aimé la regarder, la voir briller, étoile malicieuse ! Étoile à en décrocher les plus beaux rêves, sans qu'elle ne vienne réellement rayonner. C'est qu'une comédie, un funeste spectacle. Et elle ment,
Elle ment.
Nuit et jour.
Quand elle ne cesse de sourire, hochant la tête à ces quelques questions trop banales. Elle ment, nana.
Quand elle dit que tout va bien.
Et elle a si peur de l'échec, si peur de ne plus rien être dans les yeux de ceux qu'elle ne fait qu'aimer, admirer ! Quand ils ont bien plus de mérite, à se battre encore et encore, quand elle laisse sa chair de faire bouffer par les vautours. Y'a jamais rien qui n'irait, peut-être.
Peut-être, qu'elle est malade, de ce mal incurable.
La vie comme poison.

Et contre ses phalanges, il y a les vices, il y a le diable qui murmure à ses tympans, ces crimes que personne n'aurait aimé imaginer, ni même dessiner sur la silhouette. Et nana, elle n'aime pas ça.
Elle déteste ça.
Parce que ce n'est pas elle, sans qu'elle sache.
Quand est-ce que ça sera réellement elle.
Mains aux délicatesses sublimes, sursaut quand la peau est touchée, attaquée ! Et les yeux trouvent rapidement refuge dans les siens. Le souffle est coupé, et la frayeur ne fait que l'envahir. Sans même lui répondre, les mots sont bloqués dans le fond de sa gorge, ils refusent de sortir, refusent d'admettre les cauchemars.
Et elle ne fait que suivre la danse, se relevant doucement. Nana, elle n'a jamais été petite.
Mais à cet instant, il y a la honte qui colore les joues cachées, il y a l'estomac qui se tord, jusqu'à la brûler ; jusqu'à lui donner cette envie soudaine de vomir. Elle se sent petite. Elle est honteuse, elle est minable.
Elle n'est rien.


Douceur des gestes, quand la manche vient récolter avec fausse tendresse les perles cristallisées, en profitant pour enfin baisser son masque, sans jamais savoir ou poser les orbes, tête tournées quelques secondes avant que le regard ne se reporte sur lui. Paquet de bonbons ; refus de lui arracher, elle l'observe dans un silence froid ; Nana pourtant si bavarde, sans qu'on puisse la reconnaître cette fois.
Elle ne chantera pas.

Silhouette familière, suivie de ses yeux, billes noires dans la nuit, et le corps se résigne finalement à le suivre, regardant ses mains s'activer à la caisse. Elle n'a pas besoin de ça, n'a pas besoin de sa pitié. Elle n'en dira pourtant rien, des désirs de fuites, sans jamais se retourner, sans jamais le revoir. Il n'avait pas à la voir ainsi, et le coeur se tord, le coeur implose dans cette tempête silencieuse. Elle est désolée, Nana, d'être un poids.
Paquet légèrement glissé jusqu'à lui, doigts fins, souvent froid des amours qui ne se dessinent pas sur sa peau délicate. C'était pour toi. T'aimais ceux là, quand t'étais môme. Dae aussi.
Voix qui s'élève soudainement, après le calme, mais les vagues ne viennent pas l'emporter, elle reste impassible, elle a le regard vide ce soir.
Elle le teint livide. Elle n'a plus envie de faire semblant, quand elle se sent prise au piège. Il a posé les yeux sur la mauvaise nana.
La vraie Nana.
J'savais même pas que tu bossais dans celui-ci. Je serais aller ailleurs sinon. Peu importe. Je te rembourserai, j'ai oublié mon portefeuilles à l'appart. Doigts agiles, se glissant jusqu'à l'une des bouteilles, alors que le bouchon est rapidement retiré, gorgée avalée avant de la tendre ce faux frère.
Tiens, oublie ce que tu as vu. Oublie tout, et demain je serai de nouveau joyeuse. Et sobre.
Promis.
Mais le corps abandonne, quand elle sent les larmes de nouveau monter, quand certaines dévalent de nouveau ses pommettes. Bouteille abandonnée. Quelques pas en arrière alors qu'elle que ses mains retrouvent le fond de ses poches. Laisse tomber. J'vais passer la nuit ailleurs. A demain, peut-être.
Sans jamais rien assurer ; elle veut juste disparaître.
Quelques heures.
Quelques jours.

Mais l'âme lui hurle ;
De l'ai(m)der pour cette fois.
Sans savoir si elle reviendra indemne de son propre enfer.

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hardest to love

et les maux en étaient comme mots.
de raisons aux significations mal-être,
palabre manège ou venaient en danser :
les horreurs aux parfums de mort.

Et peut être que lui n'en avait jamais été que maudit. À entrevoir la les beautés des visages quand pendant tant de temps il n'avait que les bafouer. Et qu'était-ce que les mots quand les sens s'en perdaient ? quand de leurs promesses ils ne faisaient qu'en offrir absent réconfort. Et Nana, tu sais, il ne fallait pas avoir honte face aux monstres, quand s'y cachait la les tendresses ô jamais perçue. Car il aurait tant à dire, Saebyeok, si les poèmes n'en étaient jamais bloqués dans les boîtes de Pandore, qui une fois ouvertes ne parvenaient qu'a en faire sortir les horreurs. Petit monstre qui avait bien grandit : à maintenant comprendre ce que les quelques lettres posées sur les mots en signifient. Famille qui en prenait sens, grâce à eux : grâce à elle. Alors ne pleure pas, toi qui en était souvent si forte, à ne jamais rien laisser apparaître au monde venu.

car aujourd'hui
Il ne dirait rien :
De ces chaos connus.

Ramasser les larmes comme monnaie d'échange, comme l'on en vendait les coquillages contre quelques sourires. Et est-ce que cela fonctionnerait si les tissus en amassaient suffisamment de ces salins ? Réponse inconnue, a pourtant essayer. Coûte que coûte. Que les regards s'étaient croisés ! Finalement évités, sous les faits attrapés. À ne faire que récolter les peines, que les regards l'observaient à peine. Car il n'était pas si horrible, celui aux présences infâmes, a s'être déguisés en faucheur de douleurs pour celle emplies de ces secrets ô jamais partagés. Et qu'est-ce qui te faisait si mal, Nana ?


A l'avoir déjà fait, avant, à n'en punir que de ces paroles jamais réellement maîtrisées, pour en offrir là cadeau aux tendresses féeriques. C'est qu'il avait changé, en sa compagnie. Nana, éponyme aux forces démesurées, a en paraître si fragile face à lui : quand les splendides glaïeuls fleurissaient, a lui montrer la qu'elle n'en était qu'humaine. Sœur imparfaite : comme lui. Car ce n'était pas de la pitié, qu'il lui offrait la. À ne pas en avoir pour les autres, quand les doigts s'en agitaient aux caisses, à passer articles un après les autres, jusqu'à ce que les mots n finissent par l'atteindre. Car il n'y avait eu que les souvenirs, a en relever le visage : lui en donner léger sourire, de ses palabres lippes. "Hm. C'est vrai. T'as une bonne mémoire.", et peut n'était-ce la que les attentions portées durant toutes ces années.

A le faire frémir,
S'attendrir :
face à celle aux yeux ravagés.

"Pas grave. Maintenant c'est fait. Je préfère que ça soit moi qui t'attrape plutôt que quelqu'un d'autre. puis l'as besoin de me rembourser. c'est pour la bouffe que tu nous fait." car ils ne seraient pas tous aussi gentils avec la belle aux cauchemars évidents. Et il voulait savoir : à quel visage il pouvait faire confiance, lui. Bouteille ouverte , a vouloir tout oublie sans doute. Cacher les détresses dans les alcools comme si tout pouvait s'en réparer.  A s'en mentir à soi-même. Lui offrir les présents quand tout doucement il s'en prendrait au jeu du plus fort : à lui aussi en avaler les liqueurs poisons. "Et si j'ai pas envie d'oublier ? Tu me connais mal apparemment.", si tu pensais filer comme si j ne t'avais jamais vu. Comme si les pulsants ne tenaient pas à toi. Alors sous les paroles,  uniforme replié comme pour en clore les horaires, il n'en ferait qu'a sa tête ce soir aussi : à en éteindre les travaux d'hercule ((car il n'était pas aussi fort, lui))

descendons ensemble :
dans les calvaires quotidiens.
à ne pas s'en lâcher
du bout des doigts.

"Tu vas où ?" Murmuré de ces calmes, à ne pas rebondir sur les ouragans accrochés aux visages, quand les sacs faits il en agrippa les poignets dissimulés pour fuir les lieux. "Si t'as cru que j'allais boire tout seul tes bouteilles, c'est le prendre pour un alcoolique." , a juste ne pas vouloir la laisser seule. Quand les pénombres en encerclaient les peaux si fragiles, a juste hanter les lieux pour en retrouver là place des anges. Car toi aussi Nana, tu en méritais les joie. "viens. et pose pas de question la vieille.", à juste vouloir la voir s'énerver contre lui, en faire cesser les larmes. car tout faisait si mal. et rien n'était dit méchamment. Car nana, nymphe des journées quand lui en avait toujours semblé si néfaste. et peut-être que tu ne la connaissais pas si bien, Sae. à l'emmener là où personne ne les trouverait : parc aux allures tranquilles, où ils pourraient en avoir les étoiles rien que pour eux.

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hardest to love

A en avoir dessiné sur les peaux ;
Des plaies où le poison s'écoule, sans jamais plus s'arrêter, sans jamais plus se contenir. Et sur ses lèvres, on a laissé l'amour vagabonder, sans jamais trouver refuge, dans ce coeur périmé ;
Plus bon à aimer.
Plus bon à cajoler au coin du feu.
Y'a plus rien de bon à l'intérieur ; quand il ne reste plus qu'un cadavre en décomposition ! Y'a des insectes, et parfois des cendres, là où se cachent encore, quelques souvenirs d'antan. Quand il n'y a plus rien de vivant, n'est que pourriture d'une comédie qui ne s'arrête jamais. Sans jamais désiré voir le jour ; elle est chimère qu'on voulait contrôler ! Qu'on ne veut plus que brûler aujourd'hui, dans ces bouches où elle n'est que honte.
Putréfaction !
A n'exister que dans ces regards familiers ! Et toi,
M'as-tu un jour regardé ;
Comme eux ils le font ?

A en avoir prié, les genoux pliés contre sa fragile poitrine, à avoir hurlé, encore et encore, quand les douleurs étaient trop profondes, étouffées dans ces oreillers pour qu'on ne puisse jamais se douter ;
Que nana, elle meurt à petit feu.
Que Nana, c'est la haine qui l'anime, quand elle chante face à la foule, quand ses pieds frappent le sol jusqu'à ce que tout tremble, jusqu'à se sentir vivante. Avant que tout ne retombe, et que dans son enfer, elle vienne se recouvrir de poussière.
A se rendre malade, de cette pitié qu'elle ne cesse de voir dans les yeux, quand elle l'imagine dans les siens, elle a envie de tout briser, les espérances comme ces pulsants qui ne demandent que réconfort certain ! Elle voudrait tout saccager, une dernière fois, tout gâcher,
Pour qu'un jour les dieux puisse la pardonner,
De cette folie qui habite son âme, depuis trop longtemps.
Nana, c'est les ruines d'un empire d'autrefois, là où les sorcières dansent ! S'offrent au roi de la nuit. Nana c'est là où le fou du royaume continue à rire, à chantonner, ces destins funestes. Il n'y a plus personne pour rire ;
Il n'y a plus qu'elle pour pleurer de son malheur.

Et elle a toujours préféré fuir, Nana, quand les dangers se font sentir dans son dos, contre la peau de sa nuque. Elle ne veut plus sentir ces souffles qui hantent sa mémoire, quand il ne s'agit pourtant que de lui. De ce frère au sang lointain, aimé et admiré ici, tout près de son coeur. A vouloir en calmer les peines, quand elle est celle qui s'écroule facilement. Et j'peux pas continuer à tout porter sur mes épaules ; quand elles ont besoin d'un peu d'aide.
Les yeux se détournent une dernière fois sur lui, aux mots prononcés, quand elle l'observe, ô roi prêt à tout abandonner pour elle. Fais ce que tu veux, et j'sais pas. Là où mes pieds décideront d'aller. Dans des soupirs qui caressent ses lèvres, mains plongées dans sa veste et poignet pris en otage contre ses phalanges si froides ! Sans jamais offrir de résistance, laissant simplement les corps voguer vers l'inconnu, sans savoir où l'avenir finira par les faire s'échouer ;
Sur des plages du désespoir,
Ou bien là où les coeurs sont pansés, des amours jamais avoués.
T'aurais pu, avec Hyo, ou Sei. J'en sais rien, je m'en fiche. Sans offrir de ces sourires de gloire, quand le visage est trop fermé, que le battant est trop blessé, d'un passé qui la hante, sans jamais laisser le présent se faire une place dans son quotidien. A détester ; encore et encore.
Cette vie qui ne file jamais bien.
Ce corps, qu'elle voudrait réduire à néant. De l'alcool qui coule dans ses veines, comme la poudre blanche qui vient blanchir son teint, quand les démons dansent et que minuit sonne ! Vieille ? Quand main se libère de sa poche alors qu'elle vient frapper l'arrière de son crâne. Tu veux que je t'étrangle maintenant ou après ? Petit con. A laisser la langue claquer contre son palais, et le rire est étouffé, pourtant si présent dans le fond de sa gorge. A laisser les pas valser jusqu'aux bancs de ce parc, déjà trop plongé dans l'obscurité. Et qu'importe si tout est froid, quand la carcasse s'y affale sans douceur, le nez relevé à observer ces étoiles, sans un regard posé sur lui, mais pourtant toujours présent. Pourquoi t'as fait ça ? Pour moi, j'veux dire. C'était pas la peine. Laissant finalement la peau trouver refuge dans la veste, bas de son visage caché dans le col du tissu épais, et les mains viennent trouver le chemin de son sac, où elle finit par ressortir les bouteilles, gorgée pour oublier ce froid qui paralyse ses membres.
Raconte moi ta journée.
Ca sera toujours mieux ;
Que ce que les démons murmurent à mes oreilles.
Enfin, parle, juste parle. Ca suffira.

Pour oublier les maux.
Nouvelles gorgées.

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détrôner les silences,
amertumes aux lippes :
car les soleils ne brillaient plus entre ses yeux.
elle ,, radieuse , brillante comme les astres à brûler les ailes des plus frêles créatures.et les doigts s'ornaient de brûlures ! quand des mots inoubliés, il n'en avait pas besoin, lui, à comprendre les expressions sans doute bien trop, derrière ses masques d'impassibles, à faire comme si rien ne l'intéressait. et pourtant. pourtant. vivaient dans leur monde, les étreintes inanimées, les affections ô jamais connues : quand il la comprenait, quand ils se comprenaient. bien trop sans doute, à faire ternir les sourires sous les mensonges gracieux. car elle en était officielle, famille éloignée, famille réelle , quand à présent ils pourraient en forger leurs propres univers. à juste rogner les lois, fabriquer les numéros de toute pièce : pour en faire leur propre jeu.

juste à eux.
à s'aimer en silence
à ne jamais le dire.

et de ces royaumes, lui n'y voyait que les pierres à empiler, entasser, pour embellir les murs de leurs souvenirs s'amoncelant. de promesses aux ivresses, à aimer les joies de vivre, à en découvrir les vérités ; tout semblait s'écrouler, pour toujours mieux s'assembler. et saebyeok, roi des construction de ces univers, en avait changé les règles du jeu : pour que ce roi tyrannique n'en créer enfin quelque chose de ses phalanges. c'est qu'il viendrait en offrir simplement les aides réclamées et passées sous silence ; épauler les merveilles sans ne lui dire : lui offrir sommeil éternel, dans ces nuits si complexes.


soupir lâché ! sous les inepties. car s'envolent les soupçons, ailes arrachées, quand la belle en était grâce permanente derrière les allures fortes. à ne jamais mâcher les mots, quand il en était bien trop franc de ses poisons royaux. "je t'entends pas. tu disais ?", à relever les visages, retenir les sourires quand il n'en laisserait les pas aller nul part loin de lui. "j'espère qu'ils veulent pas aller trop loin. faudrait que je cours sinon, ça me saoule déjà." à alors venir la mener jusqu'aux orées des villes, car les brises marines si loin, ne faisaient qu'embellir les natures mortes des environs. alors de quelques pas, quelques tirades, sans ne lui en dire mot : pour la bercer de ces bonheurs discrets.
car d'entre tous ;
elle était celle avec qui
il voulait partager les verres
le plus au monde.
"ouais on s'en fout. c'est toi qui est là.", et c'en était là les plus importants. fait pour respirer les airs purs, loin de tous ces écrans illuminés, où les vies en semblaient factice et menteuses. de ces nuits fallacieuses, aux sons des étoiles murmurant à leurs oreilles qu'il n'y avait qu'eux ce soir, sous leur surveillance chronophage. à alors la chercher comme jeu enfantin, la faire retrouver les écarlates sur les visages, pour faire disparaître les amours morts aux creux des doigts. de ces têtes écrasées des paumes angéliques ! à rire discrètement ! sous les audaces merveilles. car il n'y avait qu'elle pour danser de ses gestes, à violenter les corps de ses douceurs parfaites. "t'oserais m'étrangler ? tss y'a que les choses vraies qui fâchent on dit.", à juste en laisser les sourires tracer les lippes.

rafraîchies par les vents
qui en gelaient les doigts,
réchauffaient les pulsants :
enivrés des liqueurs perfides.

et les mots livrés, en semblaient sans doute encore plus beaux, avec elle à ses côtés. "hmm ? pourquoi pas. j'ai besoin d'une raison peut-être ?", éluder les réponses, ne jamais dire : qu'il en tenait bien trop à elle. naviguer à l'aveugle, sur les récits demandés, quand tout n'était qu'ennuis permanent dans ces journées maudites. "qu'est-ce que tu veux savoir ? à part que je déteste ce boulot de merde.", épaules haussées, romans oubliés, et il voudrait pourtant en détendre ces épaules bien trop encombrées des problèmes de tous. "enfin. je peux combler si tu veux.", que les regards se reposaient sur elle comme pour en évacuer les enfers de ses iris. "c'est quand je t'entends chanter ? parce que c'est bien beau, de nous bassiner avec ça, mais pour l'instant c'est pas trop là."

et peut-être que parler de ses passions,
viendrait en brûler les miasme :
à juste s'intéresser à elle
de la plus belle des poésies.

"tu vas me faire payer ? tss. j'espère que ça en vaut le coup.", à toujours la taquiner de ces pléiades moqueuses : quand il en savait pourtant que tout était bien trop beau pour lui. à ne cesser de rêver, de ces mondes imprévisibles, qui ne viendraient plus jamais briser les peaux fragiles, les pensées innocentes. à juste en vouloir découvrir les joies sur les visages aux encens comme parfum. et qui sait, elle : muse des ouragan, viendrait déchirer les règles !

comme pour errer entre les lumières,
éclatant les yeux :
faisant rayonner les âmes
en accord.

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J'ai, le cœur à la fête
Mais j'ai du plomb dans la tête
Ce soir je tiendrai la scène

Merveilleuse comédie ! Ô théâtre de ses démons, ils y prennent forment, pour s’enticher de son corps, en laissant son cœur pourrir. Elle n’est pas si incroyable, Nana. Elle n’est plus rien qu’un cadavre qui sait marcher, parfois sourire. Mais rire, tout est faux, quand ces notes ne résonnent plus comme celles d’autrefois.
Des couteaux dans la gorge, des ronces autour de sa taille, quand un seul mouvement, ô voilà hurlement le l’hiver. Sans qu’on ne puisse l’entendre.
Le monde est sourd.
Le monde est aveugle.
Le monde est cruel.
Et elle n’en sortira pas indemne.

Y’a plus personne ; ou bien c’est parce qu’il y a déjà trop de gens dans sa tête. A y entendre des voix graves, et ces malédictions qu’elle ne veut plus supporter, sur ses épaules lourdes, ô nana,
Plus personne ne peut te sauver,
Regarde toi tomber, dans les limbes.
C’est son foyer, son unique refuge ! Derrière ces rochers, petite perle abandonnée. On voulait la faire rentrer dans ces cases qui ne lui vont pas. Choisir à sa place ! Son tragique destin, à la confier entre les mains d’un homme ; à le haïr quand il n’y était plus rien.
Pourtant coupable.
Pourtant personne ne l’a sauvé.
Elle a éclaté Nana.
Et depuis ce jour, elle n’a jamais cessé de mourir.

A en vomir des fleurs.
Vomir des épines ensanglantées.
Vomir sa vie.
Quand l’alcool n’est plus que sa seule chaleur.
Ô famille dysfonctionnelle ; y'a jamais rien qui va, partout où elle passe.
Les beautés deviennent cendres, sa voix n'a plus aucun de sens, pourtant elle ne peut pas s'empêcher d'en chanter les malheurs ! Et pourtant secrète, aux yeux de ce faux frère ;
Parce qu'elle l'aime !
A le chérir comme elle le fait avec Dae.
Deux étoiles encore restantes dans son ciel ; plus jamais étoilé.
Nana, elle ne dévoile jamais les maux ;
Car de sa bouche, que des mots de miséricorde.
Ô soupir ! De ses lèvres, à s'en échapper, caresser la douceur des pulpeuses, quand elle ignore la plupart de ses propos, quand elle n'est pas la plus bavarde ce soir. Nana n'a plus rien à raconter.
Elle n'a pas d'histoire à lui inventer.
Elle n'a plus rien ; plus rien d'avant.
Ne peut plus rien lui confier en laissant ses doigts caresser ses cheveux, quand corps épaves contre les matelas. Nana secrète, à disparaître encore et encore, quand elle sent son âme dépérir ; quand elle sent sa carcasse dépérir, à vue d'oeil.
Mais Sae, il est là ce soir.
Pour elle.
A se le répéter en boucle, pour faire taire ses démons, pour faire taire ce qui hurle dans son crâne. Ce soir, elle a le droit d'être égoïste, d'être un peu méchante. D'être un peu contrariée, un peu brisée. Si on lui murmure que tout ira bien ; qu'on lui promet de recoudre ses plaies, quand le sang s'en échappe éternellement.

A balancer les pieds, parfois dans le vide, à les frotter contre le sol, dans la poussière de la nuit, les yeux en l'air, le nez froid, quand elle se cache derrière ces épaisses couches. Finalement, à part râler, tu sais réellement pas parler. Mais continue, ça me fatiguera peut-être. A espérer trouver le sommeil ; aussi rare d'un soleil de décembre,
A espérer pouvoir dire adieu à ses démons ;
Simplement au revoir.
Il reviendront.
La chercher.
La trainer sur le sol, comme si elle ne valait déjà plus rien.
C'est sûrement le cas.
Et elle ne pleurera plus. Elle ne demandera plus rédemption. Nana est épuisée, à laisser l'alcool glisser sur ses lèvres, dans le fond de son gosier. C'est à elle qu'elle voudrait dire adieu.
J'veux plus t'voir comme ça.
Murmuré.
Jamais réel.
Tu m'emmerdes. Sans même le penser ; et il a l'habitude, de ces faux mots, à se cacher derrière violence pour l'amour. Lui aussi, est un peu comme ça.
Mais Nana, c'est juste qu'elle n'ira jamais bien.
Bon. Inspiration, ça gonfle dans ses poumons.
D'accord. Et silhouette qui se relève, lentement, à venir cacher ses mains dans le fond de ses poches ! Grande, pourtant si petite aux yeux de l'univers, au yeux de la lune. Meurs mon enfant.
Laissant les bras valser quelques instants, plantée au milieu de l'herbe, elle ne bouge pas Nana. Elle a le coeur qui bat fort, tant il implose. Elle le sent, et ça fait si mal dans le fond de sa poitrine. Douceur de quelques notes, dans la nuit sombre ; quand chant s'élève comme dernier espoir ! A y laisser son désespoir remplir ce silence monstrueux. D'une voix douce ; un peu différente de toutes celles qu'on peut entendre ailleurs. Elle est particulière, Nana. Elle est étrange, mais elle transperce toutes les coeurs, à y conter ses peines et ses maux, dans ces paroles écrites lors de ces quelques pleines lunes !
A y laisser les poumons mourir ; jusqu'à ce que silence revienne hanter les lieux, froid de la nuit à paralyser ses doigts, laissant son corps retomber contre la fraicheur de l'herbe, étendant ses bras, sans jamais rien atteindre.
Heureux ?
Sans jamais montrer les larmes sauvages contre ses joues, ne plus savoir se relever. Peut-être qu'elle est mieux là, contre la terre.
Là où elle devrait être pour toujours.
Sae. Tu trouves que je suis... Minable ?
Sans jamais lui faire face, quand elle se sait honteuse de sa propre existence.

Larmes noires.

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hardest to love

parler : pour en combler les nuits.
bercer les joyaux, de ses tentatives misérables.
et jamais, il n'en avait été recueil pour les douleurs. à toujours les avoir créer, quand ce soir : pensine ! fabuleuse histoire qui au creux des lippes, en empêchait les chaos. quand dans les cieux, valsent les mémoires, à être seules témoins de leurs péchés dissimulés. gardés entre les paumes ! les secrets assemblés ensemble, et sae, s'il le pouvait : viendrait redessiner un monde pour en accueillir les plus précieux des visages. rien qu'à eux, endroit à forger de leurs doigts, venir égayer leurs vies ,, pour ne plus avoir à se cacher. c'est que dansent les extravagances, de ces mensonges anciennement proclamés, quand à présent il viendrait à son tour faire s'illuminer les visages. presque aux antipodes : de ce qu'il avait été. à vouloir faire la paix ! virer les monstres, les réduire en cendre, pour les faire se volatiliser en paillettes nocturnes.
et nana : viendrais-tu
danser avec lui sous les étoiles ?
à te laisser bercer, de leurs
é c l a t s.
et ce soir : il la laisserait être ce qu'elle n'en montrait jamais au grand public. à toujours bien trop être comme ces paillettes, à vouloir de temps en temps en perdre ses fugaces lueurs. et qui avait-il de mal ? à vouloir laisser les pulsants mourir. juste une fois ! jamais dans les solitudes, pourtant. quand il en serait là pour recomposer les morceaux, reformer les cœurs pour les faire battre à nouveau. car à présent : il s'en sentait capable, de ne plus simplement être débris que l'on voulait abandonner. à se montrer fort ! pour ne plus faillir, quand les tournants en arrivaient, apportant et emportant avec eux les joies enfantines. car à présent ,, sourires tracés sur les visages, il en était diamant brut.


alors à vouloir la protéger un peu à sa manière, venir l'emmener loin des agitations ! juste eux. tête à tête, quand il voulait s'en montrer pourtant au grand jour. lui montrer à elle : qu'elle en était muse merveille trop souvent contée dans les récits aimants. de ces doigts effleurant les hivers, de ces corps assis sur les tablées pour en léviter dans le noir. "y'a que toi qui pense que je sais parler. j'y peux rien, fallait choisir meilleure compagnie.", à pourtant en avoir là les meilleurs avantages : fatiguer les esprits, pour en alléger les épaules si fragiles. ((si belles)) et il viendrait piétiner les horreurs , dans les têtes. les écraser, les balancer loin ! si loin. qu'elles n'en reviendraient jamais de leurs périples. protéger les perce-neiges, de ces blizzards bien trop rudes. les enrober de ses mains, pour en réchauffer les pétales. et pourtant, de ses mots, il en viendrait à rire !

brusques ,
à pourtant caresser,
les tympans solitaires.

car il ne voulait qu'en distraire les idées : raviver les flammes. à vouloir bercer ses propres idylles, de ses chants ravages. la regarder elle, reine ! de ces lieux aux absences perfides. et il savait, que les notes ne lui sciaient que trop bien. effleurer les visages des opales moroses, fermer les yeux pour s'en concentrer, sentir les bras frissonner, sous les passages vermeilles. et ô que les vocales n'en étaient que trésor, à se dire : qu'elle deviendrait encore plus grande, nana. mesurer les rythmés du bout des pieds, attendre son heure, lui aussi : à vouloir un jour les faire sourire ! détruire les salins, changer ((tout entier)) "ouais, beaucoup trop. maintenant que tu m'as démonté les tympans." faux ! évidences palpables, à lui sourire dans les nocturnes. car de ces fins, il en avait goûté, aux douceurs des talents que trop peu écoutés ! quand il s'en montrait si ignorant, saebyeok.
à la voir ailleurs,
que repliée :
entre les cages d'or.
de ces herbes servant de refuge ! à accueillir les corps aux peines impensables, quand de ses regards, lui, n'en apercevait que force bien trop souvent utilisée. "c'est pas ça être minable.", argumenter : lui prouver, qu'elle en était perle simplement imparfaite. "être minable c'est de pas vouloir continuer même quand ça fait mal. toi t'es pas minable. t'es forte.", car regarde le , il en était parfait exemple. à s'en être attaqué aux étoiles ! à avoir tout abandonné comme pour se promettre que tout irait mieux. et sae, à présent, voulait en suivre les exemples : de ceux aux épaules si solides. "t'as le droit, de virer la carapace parfois tu sais ? ça fait pas de toi une ratée.", alors pleure ! autant que tu le peux, pour en dégager les sèves bloquant les artères. car nana, tu en avais le droit. "enfin juste un peu. j'avoue que traîner avec moi ça te rend pas forcément cool. moins un point.", quand il l'embêtait juste un peu, pour vouloir en revoir les sourires. "tu peux pleurer, hurler, qu'importe. du moment que ça te fait du bien. tu le fais jamais. arrête de vouloir toujours tout garder pour toi. j'vais finir par croire que tu nous supportes plus qu'autre chose.", et il en ferait confessions !

juste ce soir :
juste pour elle !
à lui donner, un peu de ces douceurs
retrouvées à leurs côtés.

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hardest to love

Le sol tremble.
Le sol tremble.
Encore et encore,
Les pierres roulent sous ses pieds, les genoux tremblent, rencontrent le sol, violence sans divinité, elle ne rencontre que des démons, Nana.
Que les siens.
Nana,
Toujours seule.
Nana,
Elle pleure dans le silence de cette chambre.
Nana,
On l'imagine rire, et sourire, une bouteille à la main, le coeur rempli de joie.
Nana,
Elle ne brille plus.

Et Nana,
Elle souffre toujours en silence.

Y'a des poignards dans son coeur ; elle continue à les arracher, un par un. Puis quand le cruor ne cesse de couler, quand ses mains ne peuvent plus rien empêcher, les drames et le sol de se colorer de rouge ; elle les replante, encore. Elle fait taire les douleurs, porte ce joli masque.
Il est beau, n'est-ce pas ?
Rouge, de ses doigts qui ont laissé quelques traces, quand elle voulait simplement se sauver. Un peu blanc, à quelques endroits, mais l'innocence se perd, l'innocence existe plus, elle s'est noyée dans des litres d'alcool.
Elle a étouffée dans la fumée des cigarettes, overdose d'une drogue trop souvent prise, trop souvent abusée !
Et que faire,
Que faire, si un jour elle n'en revient plus.
Si le souffle se coupe ; les yeux ne se rouvrent plus ?
Elle a peur, plus qu'on ne pourrait l'imaginer.
Pas pour elle, pas pour sa vie.
Celle des autres, d'une famille qui ne tient qu'avec des piliers qui tanguent, ces enfants qu'elle vient serrer dans ses bras, comme prunelle de ses yeux, comme bijoux, les seuls qu'elle possède. Elle veut en sécher les larmes, de ceux qui sont effrayés par le monde. Elle veut passer ses mains dans leur dos, leur promettre, qu'un jour tout ira mieux.
Mais il n'y a qu'elle, Nana.
Prisonnière de ses démons.
Et ça fait peur.

y'a que toi qui pense que je sais parler. j'y peux rien, fallait choisir meilleure compagnie. Résonne en boucle dans sa tête, ne vient pas y répondre, ne vient pas en soulever les mots alors que c'est de ses chants qu'elle viendra en illuminer les nuits, en séduire la lune pour qu'elle ne soit jamais sienne.
Nana n'en mérite rien, pas même un baiser éphémère, pas même ses caresser lorsqu'elle est reine et ronde. Pas même lorsqu'elle vient lui glisser quelques mots contre sa beauté, de ses notes qui finissent par se briser dans le fond de sa gorge, jusqu'à ce que le corps s'effondre contre l'herbe humide et un peu fraiche de l'hiver, et si elle le pouvait ;
Elle laisserait le monde la recouvrir de neige ;
Pour qu'elle ne revienne plus.
Tais toi, tu dis des choses bêtes. Je sais que je chante bien, je sais que tu aimes bien écouter. Le sourire se brise un instant, les yeux en quête des étoiles, mais elle ne pourrait en nommer une, comme des conquêtes dont elle ne se rappelle plus du visage, un lendemain matin. C'est ce que tu penses ? Que je suis forte ? Le visage se tourne un instant vers lui, la main se lève pour trouver refuge jusqu'à sa joue, en caresser chaque centimètre de sa peau, comme enfant précieux, famille délicate, vient rayonner et illuminer son coeur, quand elle ne lui dira jamais assez à quel point elle aime, et à quel point elle veut continuer à le chérir. Je suppose que tu as raison. Mais ça vaut aussi pour toi, le truc de la carapace. Toi aussi, t'as le droit d'être un gros fragile des fois. Elle rit doucement, ne lache pas son contact, quand son autre main vient se lier à la sienne, son corps se rapproche pour se réchauffer de sa présence, déposer sa tête contre son épaule, et personne n'avouera ;
Qu'on y voit encore quelques larmes couler, quelques doigts serrer fort les siens, son nez se cacher dans les tissus, les joues qui rougissent de la chaleur contrastant avec le froid. Y'a pas de meilleure compagnie tu sais. Y'a que toi et Dae. Je n'aime que vous, au plus profond de mon coeur. C'est parce que vous exister que je peux continuer à vivre. Sa tête se relève lentement, un baiser se déposer sur le haut de sa tête, au milieu de son front. Je vous aime. Je t'aime. Mes idiots de frères.

Et peut-être que sans eux ;
Elle aurait cessé d'exister il y a des années.
Abandonnant toutes les richesses du coeur.

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hardest to love

et dans les cœurs ,,
chavirent les navires :
à en noyer toutes les joies.
quand les dos en étaient toujours si droits, quand les sourires en semblaient toujours si réels. c'est que de masques revêtis, ils en semblaient si beaux ! si forts ! tous les uns comme les autres, là où personne n'en décèleraient aucun de leurs secrets. silence, au fond des torses, à hurler dans les abysses. et y avait-il quelqu'un qui en entendrait les appels ? Nana, combien de tes appels n'avait-il pas entendu, depuis ? quand les mains ne viendraient plus que s'accrocher à elle, quand elles l'avaient toujours fait ! après tout. celle aux splendeurs ,, modèle à en garder secret là , au fond. partie de lui dont elle faisait partie, Nana, car elle en était inspiration permanente, source de réconfort là où on n'avait su que le jeter. à lui devoir tant ! quand les lumières s'éteignaient, que les silences venaient à en emplir les têtes. il n'était plus mort Sae ,, grâce à ces figures aux allures rassurantes ; à ces affections toujours ressenties. il sait. sans qu'on ait besoin de le lui dire. il sait, Nana.
tout ce qui
pouvait en peser :
sur les épaules.
quand il voulait la voir briller ,, lui offrir tout ce qu'elle lui avait offert ! nouvelle vie, nouvelle épopée, qu'il voulait partager comme enfant sans plus aucune crainte. aller plus haut pour en décrocher les étoiles ,, quand seul il ne serait jamais arrivé à rien. alors les rires se faisaient purs pour en charmer les cieux, leur montrer qu'ils valaient bien plus que ce qu'on avait voulu leur dire. et ce soir, ils brilleraient ensemble. montre leur Nana : quand les chants en étaient souffles de vie ! tu en serais sans doute l'éternité, à présent. de ses arrogances, il aurait aimé venir la recouvrir de pétales, lancer lucioles et paillettes pour en éclairer les regards. "tu sais tout dit moi. quelle jeune fille intelligente !", et il ne viendrait en dénier là aucune des paroles ,, car il en voulait voir ses splendeurs ((juste une fois)) délier les poids qui en étaient si pesant.

et les enfances
s'étaient envolées.

"hmm. je le pense. tu l'es.", qu'il en venait à la regarder, cligner des yeux, quand les chaleurs en effleuraient les joues. et de ces confort il pourrait presque s'habitude, à ces instants de douceurs. car Nana était si précieuse, à ses yeux : de ces mots qu'il ne pourrait jamais lui dire, quand elle en était comme sa seule famille dans les veines. à finalement poser plus doucement sa joue contre sa paume, il en viendrait presque à sourire ! à être si idiots ensemble. "ouais. je note dans un coin. même si j'imagine qu'on a chacun sa manière faire, je me trompe ?" à venir en serrer tout doucement ses doigts, l'accueillir sans ne plus la rejeter. car peut-être que les fiertés en auraient trouvées avant là niaiseries si insupportables ,, à pourtant en avoir crevé de l'intérieur : de s'éloigner du monde. lever sa main libre, pour la poser contre son épaule, y tenter quelques caresses contre sa tête, quand à s'adoucir, il ne voulait que la voir heureuse.
réaliser :
qu'il n'était
plus seul.
floraison dans les iris, les étoiles dansaient ,, à s'abandonner aux pulsants si sensibles. rougeurs contre les joues, à la resserrer alors, et Saebyeok ne pourrait jamais rêver meilleure vie. "hmm. tu sais...t'es un peu comme ma seule famille. genre...je pense que décider d'emménager avec toi, c'est sans doute ce qui a tout changé...je regrette pas. je suis content de pouvoir te voir tous les jours. je suis sûr que Dae pense pareil. même si je compte t'emmerder encore longtemps alors j'espère que tu reviendras pas sur tes mots...", qu'il fronça du nez, à loucher sur son visage qui en fit brûler délicatement les fronts, pour finir par tout doucement sourire ! la prendre dans ses bras juste un instant : pour en répondre par ses gestes. et une autre fois, il viendrait se plaindre : de ces surplus d'affection qui en réchauffaient pourtant la poitrine. "j'espère que tu le sais aussi...qu'on t'aime. et pas que ta cuisine évidemment. genre...toi. juste toi.", maladresses permanentes : à pourtant vouloir lui dire ô combien elle comptait ,, combien sans elle, il en perdrait l'un de ses repères les plus précieux. à finir désorienté, loin d'eux. loin d'elle. "alors...si y'a quoi que ce soit...y'aura juste à...je sais pas...venir nous voir. on sera toujours là pour toi, comme tu l'es pour nous. tu le sais ? enfin j'espère."

car pour elle :
il serait prêt
à tout.

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