|	Panique maladroite ; @yoon saebyeok & @yoon seongbae

— Et tout tournait, comme si rien n'était réellement mérité entre ses doigts infligeant peines et horreurs. Ô mais lui n'était plus l'enfant qu'il avait été : visage des plus fermés quand il le souhaitait, aux poisons les plus infâmes. Mais sans doute ne voulait-il plus que pouvoir enfin se comporter comme un frère, lui qui inconsciemment tentait d'en rattraper les temps de ses humours revenus pour le faire sourire lui. Et ô maladroit était-il d'essayer d'en oublier ce qu'il était. Juste pour cet instant à passer, juste avec le plus vieux comme pour lui montrer qu'il en valait la peine. Mais qu'essayait-il de prouver au final, si ce n'était qu'il tenait quand même à lui malgré toutes ces années ? "Du vin rien que ça ? Et bah on a pas les mêmes bouteilles.", qu'il préféra s'amuser : sans y faire là de reproche. Car sans doute que le côté luxueux de la chose l'attirait beaucoup mois que ce que pouvait l'en attirer les bouteilles les moins coûteuses et pourtant aussi savoureuses. "Je vais te faire découvrir autre chose que du vin tu vas voir.", comme pour en signer les jours à venir de leurs présences. Et si cela pouvait lui servir d'excuse pour le revoir sans en paraître des plus faible, lui n'hésiterait pas.

Propositions enivrées qui en ravissait les narines, tandis que lui ne faisait qu'essayer de ne pas en laisser transparaître les joies bien trop grandes en tirant de son visage les humeurs des plus désagréables. "Manquerait plus que tu me colles trop. Je risque de revenir sur mes mots fais gaffe.", juste pour l'embêter un peu plus, juste pour simplement le faire se tenir sur ses gardes, alors que tout n'était que menaces factices derrière des mensonges bien trop perceptibles pour certains. Car comment en cacher le fait qu'il avait toujours attendu cela, lui, de pouvoir le retrouver ainsi, à orner les beautés entre les prunelles de promesses bien trop douces même pour lui ? Passer plus de temps avec lui comme pour en balayer les passés insupportables, et sans doute n'avait-il voulu que cela au fond : avoir l'impression d'exister pour lui, d'être quelqu'un sur lequel un jour ou l'autre il pourrait s'appuyer un peu plus. "Tss...On va voir si t'en gardes l'envie très longtemps. T'as l'air beaucoup trop niais pour du simple soju.", alors qu'en réalité il était heureux de le voir aussi souriant. "Puis ça m'arrive de venir, c'est tout. Y'a rien de dramatique à cela." Traîner avec ceux qu'il appréciait autour des tables, des plats fumants comme pour se donner l'impression de n'être plus seuls : car ils avaient trouvé un semblant de famille en plus, pour en protéger leurs arrières, les enfant des Enfers.

Et sans doute que Saebyeok était bien trop lisible au final ; de ses airs qui se voulaient pourtant si ignorants. "Pff", regard détourné sous les prunelles offertes si doucement, car il ne savait tout simplement pas comment se montrer gentil, lui. "Tant mieux. Comme ça j'aurais pas honte en entendant que t'es venu au travail complètement en décuve." , léger rire discret, tandis qu'il haussa simplement les épaules, lui, comme pour en montrer son désintérêt : alors qu'il en était des plus comblé sous les mots signifiants les retrouvailles. "On sait jamais. Je veux bien payer quand j'ai des primes.", ce qui arrivait en réalité assez souvent : car travailler jours et nuits payait ses fruits malgré son caractères en faisant fuir les clients. Et peut-être un jour parviendrait-il à pouvoir reprendre les loisirs si longtemps oubliés, et qui en restaient pourtant accrochés aux doigts de ces cordes fines. "Hmm ?", qu'il cligna un instant des yeux avant de rire discrètement sous l'appareil tendu, sourcil se haussant doucement comme intrigué. "Parce que tu le connais pas par cœur ?", et il ne faisait que l'embêter, sous les quelques mots, alors que sans hésiter les doigts s'emparèrent du téléphone pour y entrer les quelques chiffres. "Appelle pas trop souvent, je risque de te bloquer sinon.", alors qu'il ne ferait qu'en attendre les messages indéfiniment. "Puis mange ça va refroidir.", tandis que les doigts en piochaient déjà les quelques nourritures pour en délivrer les estomacs.

"D'ailleurs va falloir que t'arrêtes d'être nerveux pour rien, je vais pas te bouffer.", qu'il articula finalement plus doucement, car lui le voyait bien, car lui même ne pouvait pas le cacher, et sans doute ne savait-il lui non plus tout simplement comment réagir face à lui. "Je suis pas un inconnu non plus. Y'a pas grand chose que tu sais pas.", alors que les années étaient à combler, mais qu'importe, lui aimait bien trop pouvoir finalement se détendre en sa compagnie, sans que rien ne les laisse se douter que le monde n'était plus qu'illusion. "Je sais pas de quoi on est censé discuter entre frères je vais pas te mentir...Mais je te préviens je veux pas qu'on parte dans les trucs clichés style côté coeur." qu'il grimaça un instant, nez se fronçant alors pour simplement lui resservir un verre une fois le dernier fini : pour en faire durer l'instant, alors que les lippes en goûtaient déjà les liqueurs, pour en apprécier sa présence en plus et se détendre. Car il en était heureux, de l'avoir là, juste sous ses yeux, enfin avec lui.

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— les étoiles au fond des prunelles, seongbae savoure cet instant plus que bienvenu. apaisement de l'âme en constatant que son jeune frère ne rechigne pas à passer du temps avec lui. il y a de l'espoir et franchement, c'est ce qui le motive le plus à vouloir tout faire pour réparer les pots cassés. quelque chose qui n'a pas été fait par ses mains, car si l'aîné prend tout le blâme de ce rejet parental, lui n'a rien fait de mal. à part se concentrer sur son avenir. mais c'est le fait de ne pas avoir vu cette déchéance qui le touche le plus. avoir l'impression d'avoir été égoïste alors qu'il n'aurait probablement rien pu faire de plus pour l'empêcher de sombrer. l'adulte ne peut imaginer ce que saebyeok a dû traverser jusqu'à maintenant. toutes les misères qui ont dû lui tomber dessus. car si lui-même en a arraché pour se rendre où il est, il a toujours pu bénéficier de l'argent de ses parents pour pouvoir se concentrer sur son avenir. toutefois, en a débouché des aspects négatifs, comme cette phobie poignante de décevoir autrui, d'être médiocre. peur qui lui noue l'estomac à l'instant-même, alors qu'il se trouve en compagnie de son cadet, le sourire aux lèvres. car même s'il ne va pas super bien, il est bien plus heureux de le retrouver. même si cela signifie de s'enivrer dans l'alcool pour en oublier ses peurs les plus profondes.

léger rire qui lui échappe en l'entendant. "de toute façon, quand n'as-tu pas honte de ton frère?" susurré doucement, le sourire aux lippes. mais il y a quelque chose de triste dans sa façon de le dire, dans la douceur du fait émit. car oui, seongbae croit fermement que le plus jeune a honte d'être le frère d'un type comme lui. à cause de ce qu'il a dû subir par la faute de leurs parents. alors il estime qu'il n'en déteste pas seulement ces derniers, mais lui aussi. regard un peu trop insistant, probablement, avant que l'avocat ne reporte son attention sur la nourriture qui ravit ses narines de ses odeurs exquises. "c'est comme tu le souhaites. je ne vais pas t'empêcher de m'inviter à l'occasion." clin d'oeil à son attention avant d'engouffrer une bouchée énorme qu'il peine à mâcher, l'obligeant à mettre sa main devant sa bouche pour éviter de se taper la honte de sa vie. il en perd ses habitudes d'homme riche et mon dieu que ça fait du bien. juste s'empiffrer sans se soucier d'avoir l'air d'un goinfre. rire qui l'assaille alors qu'il tente de venir à bout de ce qu'il mastique difficilement pendant que saebyeok enregistre son numéro dans son portable. enfin débarrassé de ce qui emplissait sa bouche, l'homme d'affaires essuie celle-ci avant de secouer la tête. "comment je pourrais le savoir par coeur?" léger rire sous les ordres donnés. "tu me dis vraiment ça après cette bouchée énorme que je viens de manger?" cette fois, c'est un rire franc qui le secoue.

bae fait la moue, comme le ferait un enfant lorsque son frère lui ordonne d'arrêter de s'en faire. c'est plus fort que lui, il a toujours été nerveux pour tout, surtout quand ça lui tient à coeur. "j'fais pas exprès, tu sais. d'être nerveux. c'est juste que je suis beaucoup trop heureux de renouer avec toi... et que j'veux pas gâcher ce moment." main qui vient empoigner la bouteille de soju pour la porter directement à ses lèvres dans l'espoir que ça lui donnera un peu de courage. car malgré les apparences, il est loin d'être si sûr de lui. son cadet prend la parole et il repose la bouteille sur la table, probablement un peu trop fort, ce qui le fait sursauter. ses joues commencent à se colorer sous les effets de l'alcool. "je ne sais pas non plus, bien franchement." petit rire désabusé. "je suis d'accord, ne parlons pas d'histoires de coeur." situation compliquée dans laquelle il se trouve sur ce plan. investi dans une relation depuis 5 années avec une demoiselle et secrètement homosexuel. il sait que la nouvelle pourrait détruire son image et surtout, sa situation familiale. ses parents ne l'accepteront jamais, car il est leur prodige, joyau inespéré de la famille. mouais...

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— Enchaînement d'évènements qu'il ne comprenait pas réellement, car Saebyeok était lui-même perdu, lui même épris, et il s'en sentait bien étrange de se tenir juste là face au plus vieux. Et il avait l'impression de retracer le passé, lui, de se tenir à nouveau sur un corde pour en jouer au funambulise. Surveiller ses mots pour ne pas en blesser plus les autres, se retenir de tout faire exploser. Et pourtant, il en était capable, de se tenir correctement. Encore plus face à lui, pour montrer qu'il n'en était pas non plus tombé au fond des abysses, alors qu'il voulait intimement renouer, ces liens disparus. Ô certaine envie de délicatesse, qui lui échappait, et il savait parfaitement qu'il aurait des efforts à faire pour ne pas en briser quoi que ce soit d'autre que lui-même. Alors il essayait, d'en offrir les quelques semblants de jovialité qui lui restait, car il ne savait plus comment faire, Saebyeok, pour ne pas être agressif à chacun de ses mots, à chacune de ses paroles. Boire pour oublier, pour s'ouvrir un peu plus, et essayer d'en détendre les épaules qui s'en montraient des plus stressées face à celui qu'il tentait de ne pas froisser.

Mots qui lui firent froncer du nez, alors que les doigts s'en resserraient sur les verres à vider, il finissait par se demander ce qu'il se passait, dans la tête de son frère. Car ô jamais les mots n'en avaient offert les significations ; car lui n'avait pas honte de lui, bien au contraire. Certaine admiration, de le voir réussir, modèle qu'il n'avouerait jamais, malgré ses obstinations à ne vouloir que lui en montrer les caractères désagréables dont il se parait si souvent. "Est-ce que tu m'as entendu le dire ? Que j'avais honte de toi ?", qu'il prononça alors légèrement, bouchée prise avant d'en relever les yeux vers lui. Honnêteté frappante, pour celui qui en penchait la tête de ses regards sérieux. "Si c'est pas sorti directement de ma bouche c'est que je le pense pas. Alors n'interprète rien. Surtout que c'en est même le contraire tss.", soupir embarrassé, alors qu'il détourna le regard pour se replonger dans son verre. Faire en sorte de ne rien trop laisser transparaitre, à celui qui se faisait de fausses idées sur lui. Alors il le regardait s'empiffrer, de ses clins d'œil le faisant grimacer, pourtant bien heureux de le voir en laisser tomber les barrières aussi facilement. Car c'était là le but escompté, de le voir se reposer un instant même s'il devait le supporter en retour. "On verra ça." qu'il commenta avant de reprendre entre quelques unes de ses bouchées. "Et je sais pas. Peut-être parce que je connais le tiens par coeur sans pourtant l'avoir enregistré.", épaules haussées, et il ne lui avait jamais avoué, au plus vieux, qu'il en avait gardé les numéros pourtant si précieux. Car ne savait-on jamais, tout aurait pu lui servir, alors que si l'on le lui avait demandé : il n'aurait fait que dire qu'il avait tout supprimé.

Rire finissant par le faire cligner des yeux, il en laissa un léger sourire se former avant de finir par répondre encore plus honnêtement. "Ouais. On dirait juste que t'as pas bouffé depuis 3 semaines." qu'il articula, se recalant dans son siège pour finalement l'observer un instant. Nervosité palpable, lorsque les bouteilles en claquaient si durement sur les tables, lui provoquant rictus si évidents. "Nerveux au point de te bourrer la tronche ?", sans en mâcher ses mots, car les doigts vinrent en écarter les quelques bouteilles encore présentes, pour finir par commander de l'eau fraîche. Car lui ne comptait pas le porter pour rentrer ; du moins il l'espérait. "Bois pas trop ou alors je vais finir par croire que je t'ennuie.", comme pour ne faire que le chercher toujours plus, celui au visage pourtant légèrement plus expressif. "D'ailleurs t'habites pas trop loin ? Histoire de savoir si je vais devoir te traîner sur mon dos ou appeler un taxi.", soupir lâché, alors que le visage vint en rejoindre les paumes de ses mains pour se concentrer sur lui, sans pour autant en perdre ses airs insolents. Gamin attentionné, et pourtant aux mots si venins et il espérait que le plus vieux ne remarque ses quelques efforts mis en place juste pour lui. Car il essayait, du mieux qu'il pouvait, de sortir de ses habitudes tragiques : pour lui en offrir soirée différente de ce qu'elle aurait pu être avant.

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— aaaah, l'entendre lui dire qu'il n'a pas honte de lui, que c'est même tout l'inverse, ça a secoué seongbae. il n'a rien dit, parce qu'il est pris au dépourvu. lui qui a toujours pensé que son jeune frère le voyait d'un mauvais oeil. de la même façon qu'il voit leurs parents. dents qui viennent martyriser sa lèvre inférieure, alors que ce sont toutes ses pensées qui en sont chamboulées. pourtant, il fait comme si de rien n'était. comment pourrait-il faire autrement face à cet être qu'il chérit le plus au monde? pour lui, saebyeok est la personne la plus importante, pour qui il sera toujours là. à partir de maintenant, en tout cas. ce qu'il aurait dû faire bien avant ce soir, mais qu'il n'a pas pu exécuter. par peur que le cadet le repousse complètement. par peur d'entendre ces mots qu'il a longtemps pensé qu'il lui dirait. assurance qu'il ne détient que par façade, car réellement, il est loin d'être aussi sûr de lui. c'est même tout le contraire. et en cet instant, il sent que tout s'effondre et qu'il montre réellement qui il est à ce frère ô combien précieux. "tu connais mon numéro par coeur??" stupéfaction visible sur les traits de son visage pâle. il en est réellement bouche-bée. avant de lui arracher un mince sourire.

appétit qui lui est revenu, à celui qui n'a fait que régurgiter le contenu de son estomac ces deux derniers jours. crises d'angoisse toujours tellement intenses qu'elles le font vomir à coup sûr. alors il sourit tristement lorsque saebyeok affirme qu'il ressemble à quelqu'un n'ayant pas mangé depuis trois semaines. car c'est presque le cas. en espérant qu'il garde tout à l'intérieur, cette fois. nervosité palpable, alors qu'il en boit rapidement les alcools et fait claquer une bouteille sur la table. hochement de tête aux propos émis. "nerveux à ce point-là, ouais." lui qui ne boit toujours qu'une coupe de vin ou deux avec ses amis. rire nerveux, aigu qui le surprend lui-même. "tu es tout sauf ennuyant, saebyeok." c'est même plutôt seongbae qui se trouve ennuyant. ne sachant pas quels sujets aborder avec son jeune frère. c'est en cet instant qu'il ressent bien leur différence d'âge et surtout, le fait qu'ils font tous deux partis d'univers bien différent. si son cadet est bel et bien né dans le mêm confort que lui, il n'a pas pu en profiter comme lui a pu le faire. et il ne peut s'empêcher de culpabiliser en se disant que c'est sa faute. c'est lui qui l'a évincé, par son intelligence hors norme. leurs parents n'avaient d'yeux que pour l'aîné et ça l'a vraiment détruit plus que de lui donner une confiance aveugle. question qui le fait froncer les sourcils, pensées qui commencent à s'éparpiller. "à busanjin." la voix commence à être un peu pâteuse et les joues sont bien colorées. petit rire qui lui échappe alors qu'il s'imagine son frère en train de le tirer sur son dos. gloussements répétés qu'il n'arrive pas à arrêter pendant plusieurs instants. "pardon." il n'a pas pour habitude de divaguer ainsi à cause des effets de l'alcool.

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— C'est qu'il ne viendrait jamais lui dire, Saebyeok, ô combien les petits gestes du quotidien en étaient précieux pour lui. A retenir informations importantes alors qu'il n'avait cessé de dire qu'il en avait rayé là les numéros, les messages, les photos : à pourtant se remémorer les passés comme trésors. Mais il était têtu, effronté, à n'en montrer qu'agressivité en permanence qu'importe les instants, même pendant les douceurs et amertumes des boissons. "Et ? Pourquoi ça t'étonne autant ?", à soupirer, détourner le regard pour ne pas avouer qu'il en aurait été le seul à être appelé au moindre problème énoncé. C'est qu'il ne voulait tout simplement pas l'avouer, que les regard en étaient encore rivés sur lui. Bien plus grand, bien plus doué, à juste savoir en montrer faux visages pour ne pas qu'on le perçoive de loin."Tss. Me fais pas un coma éthylique. Tu sais même pas boire, qu'elle idée de merde.", car de ses rires émis : il ne faisait qu'en garder les regards sur lui. "Ouais si tu le dis. Alors arrête de boire.", à ne pas avoir prévu : que les joues s'en coloreraient si vite.

Et il était touché ; bien plus qu'imaginé, d'en partager instant sacré. A juste espérer ne plus avoir à fuir encore et encore quand les moindres gestes qu'il faisait en détruisaient les paradis perdus. Regard haussé, quand les airs semblaient divaguer : rient encore les enfants ne supportant pas les liqueurs. Menton posé au creux de sa paume, à ne faire que l'observer d'un léger rictus, il soupira légèrement, presque amusé d'en voir là les plus grands se perdre face à lui. "Pardon ? Pour ? Pas savoir tenir l'alcool ? T'as intérêt à pas me gerber dessus sur le chemin.", qu'il se leva finalement, à l'en séparer des bouteilles et à en poser quelques billets sur la table, alors que de gestes légers il en déposa sur ses épaules sa veste pour finalement le faire se lever. "Aller je te ramène. Si on bouge pas maintenant on bougera jamais. Pas envie de dormir ici.", qu'il en passa un bras sous le sien pour le supporter de ses forces inexistantes, à essayer de ne pas chavirer sous les poids : à sortir prendre l'air, quand les brises en frappaient finement les visages.

"T'arrives à marcher ? On dirait presque un gosse. T'es sûr que t'es mon frère ?" Et il ne faisait que l'embêter, à ne rien lui reprocher pourtant, quand de sa petite taille il s'en retrouvait à surveiller les plus grands."Je suis censé faire quoi de toi hein ? En plus t'es lourd. Tu pouvais pas me dire que tu savais pas boire ? Tss.", à presque s'en sentir maudit, quand pourtant il était le premier à vouloir le supporter. Comme pour en rattraper les temps, montrer que lui ne l'avait jamais oublié. Peut-être un peu trop sensible, au final, à ne faire que toujours que tout nier : à pourtant veiller sur les autres comme prunelles de ses yeux. Venins entre les lippes, or entre les doigts, et tout pouvait se déconstruire, qu'il ne viendrait pas bouger : s'il pouvait rester auprès de ceux qui lui tenaient chers. A juste ne jamais réussir à y mettre les mots, mais à bien trop le montrer.