duel au sommet,
à entrevoir la raison
et le coeur se battre.
à supplier qu'on ne lui retire pas la source de son bonheur. à savoir désormais, ce qui n'a cessé de l'empoisonner ( tumeur nécrosée ) pendant ces derniers mois passés à ses côtés. et si elle ne lui en a pas tenu rigueur, de ces circonstances qui ont tout changé dans les calculs, la peur elle, ne l'a pas quitté.
ni hier,
ni aujourd'hui,
et probablement que demain,
elle demeurera encore — insolente.

alors elle a besoin d'être rassurée,
apaisée, qu'elle sache qu'elle n'est pas toute seule
eux aussi ils sont là, avec elle, prêts à la soutenir ( elle l'espère ) mais pour en obtenir les quiétudes, elle doit avant tout leur dire toute l'histoire ; ce qui se trame sous la cage thoracique.
amour qu'elle a caché jusqu'à maintenant,
à vouloir agir en pure égoïste, le garder pour elle,
à penser que ce n'était pas encore le bon moment de leur en parler
et maintenant, elle voudrait les présenter — mais pas encore, attendre un peu d'abord.

c'est pour ça elle les a convié,
à venir la retrouver, passer quelques heures en sa compagnie,
tous ensembles, se retrouver, comme auparavant. car chacun a pris des chemins différents, à en sentir les éloignements, parce qu'elle-même ne passe plus autant de temps, à taguer les murs qu'elle trouve, à vouloir tout saccager dans les rues.
elle s'est calmée la tigresse,
a laissé le démon se cacher quelque peu.
et surement que c'est mieux ainsi, pour cette vie qui pousse à l'intérieur.
maman te promet d'être sage
à ne pas risquer sa vie, pour préserver la sienne.
et le sourire est affiché sur les lippes quand enfin elle sait qu'ils arrivent, sans jamais savoir s'ils sauront tous là ( sae capricieux ) ça la fait rire pourtant ça la rend triste ; elle a besoin de lui. veut qu'ils soient tous au courant, que bientôt la famille s'agrandit.

porte qui s'ouvre,
et les bras qui viennent enlacer les silhouettes,
une à une, alors qu'elle tente au mieux de cacher ce ventre rond.
petit rictus d'une timidité qui ne lui convient guère, elle est un peu folle gene, jamais sur ses gardes. pourtant, à les voir là, elle se demande si c'était la meilleure des idées. merci d'être venu, je suis si heureuse de vous revoir tous à se dire qu'ils finiraient bien par l'apprendre ; et c'est de ses lippes qu'ils doivent l'entendre. comment vous allez ? à tenter d'échapper aux regards, ne pas le montrer ;
ce malaise suintant,
car ça se voit, qu'elle cache quelque chose.

Les jours passent trop vite. Ou trop doucement. Il ne sait plus trop Orochi. En tout cas depuis l'échange sms avec Gene il est excité comme une puce. Il se demande ce qu'elle a d'important à dire ou à leurs montrer pour les vouloir tous présents. Il jette un coup d’œil à l'heure, faut qu'il se grouille s'il ne veut pas être en retard, surtout qu'il doit au passage récupérer son bro. Pas question de laisser Rubin paniquer. Alors il accélère son rythme. Pour l'occasion il a choisi une tenue un peu plus habillée, propre et pas trouée. Un truc qu'il ne met que pour les moments importants. Bon un jean reste un jean, mais au moins celui là est potable. Une chemise à rayures sur laquelle il met un sweet à capuche. Une fois prêt il prend son blouson et le sac qui contient les petits trucs qu'il ramène. Un pack de bière, des gâteaux et des bonbons. Puis il sort et se met en route pour récupérer son frère de cœur.

Quand Orochi arrive à la hauteur du quartier de Rubin, il lui envoie un sms pour qu'il confirme le lieu où il se trouve. Et une fois fait il le retrouve assez vite assis à une table à l'attendre.
« Salut bro. Tu vas bien ? »
Il le regarde sous toutes les coutures pour s'assurer que rien ne mal ne lui est arrivé, toujours attentionné face à ce gamin. Il ne peut s'empêcher d'avoir un instinct de protection avec le petit dernier du groupe des démons. Pas qu'il veuille jouer les héros, loin de là cette idée. C'est juste que Rubin il colle à son cœur.
« Je ne t'ai pas trop fais attendre. On va y aller si on ne veut pas que Gene nous tire les oreilles. »
Il sourit en pensant à la demoiselle, la seule de ce groupe de garçons. La douceur dans la rage, la tendresse dans la peur. Et ils sortent du bar.
« Alors dis moi comment se passe tes études en ce moment. »
Il sait qu'il a un examen lundi, d'ailleurs après la fête ils iront chez le Petit Prince pour réviser. Et cet idée enchante le blondinet. Ils avancent tranquille et finissent par arriver chez le ronchon de service Sae. Il espère qu'il sera là. Vu que monsieur jouer l'emmerdeur de service. Mais bon ils en ont l'habitude de son sale caractère les démons.

Il sonne et Gene vient leurs ouvrir. Le regard de Orochi se fait plus pétillants quand il retrouve les pupilles de la belle, resplendissante au passage, mais un peu tendue aussi. Ou angoissée. Qu'est ce qu'elle a vraiment ? Enfin il le saura assez tôt quand tous sera là autour d'elle.
« De rien tu sais que c'est toujours un plaisir d'être tous ensemble. »
Il la prend dans ses bras pour un câlin. Il aime ces moments de tendresse le Petit Prince.
« Moi je vais bien. Et toi tout va bien ? »
Demande innocente ne prenant pas tout à fait conscience de l'ampleur de la nouvelle qui a provoqué leur réunion.
« Et je ramène Rubin. On est les premiers ? Ou les derniers ? »
Il est impatient de savoir si d'autres de la bande sont déjà arrivés. Une fois la belle embrassée et serrée, il entre.
« Sae va venir ? Ou monsieur nous joue la fille de l'air ? »
Avec en excuse le boulot. Il soulève son sac et en sort les bières pour que Gene les mettent au frais en attendant qu'ils les avalent.

Gamin capricieux ((écorché)), à s'énerver pour tout et pour rien, de ces paroles qui ne faisaient que l'agacer en permanence. A venir lui dire qu'il ne travaillait pas réellement alors que les journées étaient remplies de ces labeurs impartiaux. Alors il en avait les caractères effleurés, Saebyeok, à ne vouloir personne au risque d'en laisser les nerfs parler. A pourtant devoir finir par rentrer l'un de ces jours dans ces appartements devenus logement de tous. A réunir là les myocardes joyeux. Mais lui, sensibilité de mise : à travailler et essayer d'en finir le plus vite possible, n'avait dans tous les cas d'autres choix que de les croiser. Comme destin insolent.

car Gene leur avait demander.
car elle était Reine entre les pluies stellaires.
à gouverner ces âmes perdues.

Pas tardifs, car il viendrait en retard, Sae. A ne pas vouloir pardonner si facilement, à alors bien se moquer de ce qu'il pourrait se dire dans son dos. Gamin prétention ; et pourtant si attentif aux autres, à vouloir voir les sourires quand lui provoquait haine et cassures. Doigts fragiles, à se méprendre sur les autres , à se demander ce qu'il y avait de si important pour en perturber les calmes momentanés chez lui. A s'agacer, quand les oreilles devant sa porte ne faisaient que tinter de ces bruits, à faire claquer les langues quand de ces visions tout en semblait si serré. "Parmi tous les endroits fallait vraiment que vous veniez foutre le bordel ici hein ?", qu'il en fronça le nez, à ne même pas les regarder pour en ranger ses affaire. "J'espère que vous vous amusez bien."

à n'être qu'ironie,
dans les berceaux
[ b e a u t é ]

Soupir latent, à ne même plus savoir où se mettre dans ces pièces encombrées, à sûrement en apercevoir là tous les visages possibles. Amis, de ces colères qu'ils forgeaient pourtant, alors qu'il en croisait les bras pour s'appuyer contre un mur loin de ces figures irritantes. Mais peut-être était-il le seul ici à être de mauvaise humeur, pour ne faire qu'ignorer les regards et mots, pour ne pas rester dans l'ignorance. Mais il était fatigué, Saebyeok, de courir partout. De ne jamais réellement se poser, pour tenter d'en faire survivre les lieux qui n'en étaient que cocon. Et personne n'en remarquerait sans doute les efforts, à ne jamais rien en dire, à juste observer de ses silences pesants. Car c'était comme cela qu'il était, à n'être que karma de ses paroles, à alors faire comme s'il n'était plus chez lui pour n'être qu'irritation. Alors que les regards posés sur eux : en étaient juste des plus délicats.

Si Rubin n’était pas forcément à l’aise avec les filles, il l’était beaucoup trop avec Gene, la considérant cette dernière comme une grande sœur. Alors si Gene avait demandé aux démons de venir la voir ce week-end, Rubin ne pouvait que lui faire de la place dans son emploi du temps. Elle avait donné rendez-vous à l’appartement de Sae mais le belge ne savait pas où c’était, heureusement qu’Orochi était là, heureusement qu’il avait accepté de venir le chercher pour l’emmener avec lui. Rubin patientait alors sagement dans un café, ayant commandé juste un verre d’eau, fixant alors la porte afin de ne pas louper Orochi, il ne manquerait plus que ça. Et il n’eut même pas à attendre longuement avant de le voir passer la porte, un large sourire naissait alors sur son visage, heureux, bien sûr qu’il l’était. « Mon Oréo ! ça va et toi ? Oh pas du tout, je venais à peine d’arriver, t’as fait vite ! Et oui, il faut qu’on y aille, j’ai pas trop envie de me faire tirer les oreilles moi.. » Il pourrait prendre Orochi dans ses bras là maintenant, mais il sentait les regards des autres clients, il le fera plus tard, chez Sae peut-être, mais aucunement dehors. Et en sortant, le sujet de la faculté était venu, tout se passait bien pour Rubin, peut-être un peu trop d’ailleurs, génie des mathématiques qu’il était, s’amusant avec tout ce qui touchait aux chiffres, il avait tendance à s’ennuyer. « ça va, même si c’est beaucoup trop facile. Je m’ennuie un peu, j'ai parfois l'impression d’être dans un bac à sable.. » Il a parfois envie de juste se relâcher mais s’il le fait, il s’en voudrait alors il donne toujours son maximum, être dans les premiers de sa promotion était devenu habituel pour lui, tellement habituel que cela même l’ennuyait.

Et les voilà enfin arrivés chez Gene, à peine la belle avait ouvert la porte que Rubin lui faisait un énorme câlin, comme s’il ne l’avait pas vu depuis longtemps, mais c’était uniquement parce qu’il l’aimait, il l’aimait d’un amour fraternel. « Moi je vais toujours bien, et je vais encore mieux parce que Oréo a bien voulu venir me chercher !  » Sans lui, il se serait très probablement perdu et aurait fini par appeler quelqu’un en pleurant, quel enfant ce Rubin. Et ses yeux scrutaient alors l’appartement après avoir entendu les paroles d’Orochi à propos de Sae, est-ce qu’il avait réellement décidé de les abandonner ? Une moue triste apparut alors sur son visage, si Sae n’était pas là, ce n’était pas pareil. Il fallait que tous les démons soient là pour que Rubin soit réellement heureux. Et voilà le petit démon qui faisait enfin son entrée, ni une ni deux, Rubin s'avança pour lui faire un câlin. « Sae, tu penses qu’on s’amuse réellement sans toi ? » Puis plus on est, plus on rit, n’est-ce pas ?

ciel teinté de ses plus belles étoiles,
à en laisser soleil briller encore un peu,
gene à la patience lunaire, gene à l'insolence solaire.
c'est qu'elle rayonne depuis que le ventre s'arrondit, c'est qu'elle éclaire d'une lumière différente d'avant. gamine au milieu de ces enfants perdus, pourtant elle ne s'est pas égarée sur la route, car c'est quand elle les a trouvé qu'elle s'est sentie complète.
à avoir attendu,
le moment voulu,
pour annoncer ce qu'elle recèle,
dans ce coeur tant aimé ( dans ce corps )
à attendre que les célestes arrivent jusqu'à sa portée.

et ne pas en démordre,
de ce sourire qui la sublime,
à en avoir visage qui étincelle,
à les serrer dans ses bras, les inviter à l'intérieur,
appartement qui n'est plus réellement le sien — vie menée à ses côtés.
et bientôt, elle ne sera plus entre ces murs, à vouloir les rassembler alors une dernière fois dans les entrailles d'un démon, car sae aussi, finirait par changer d'habitation.
crainte évasive,
à venir se demander
s'ils seraient toujours comme avant.
malgré les séparations, malgré les amours nés qui sont venus empaler les myocardes battants. mais ils resteront un ; unis à jamais.

à faire danser les palabres,
symphonies de leur harmonie,
c'est que ça faisait longtemps à ne pas réellement se rappeler, de quand était leur dernière réunion, à avoir de maigre souvenir de cette plage, de ce calme amoncelé, à venir en offrir les boissons sur les bords des lippes. hm ça peut aller oui simplement nerveuse à l'idée de leur annoncer, sans jamais en montrer signes trompeurs.
à secouer la tête aux paroles,
les laisser entrer, faire comme chez eux,
oh euh vous êtes les premiers à ramener les préparations, de ces chocolats chaud, thé et autre petits biscuits. haha, oreo à la rescousse hein offert à rubin, comme ce petit frère tant adoré ; vouloir le protéger.
à les laisser s'installer,
corps trouvant les canapés,
hm, je sais pas trop. techniquement il a pas réellement le choix de venir vu qu'on est chez lui à se dire qu'il finirait bien par rentrer ( leur revenir ) et franchir le pas de cette porte.

à l'attendre,
parce que c'était lui,
qu'elle voulait aussi à ses côtés.
premier démon rencontré, à avoir sauvé son existence,
misérable et insignifiante, il lui avait donné un toit et de quoi se réchauffer. de quoi apaiser les offenses internées. j'espère qu'il tardera pas trop, j'ai pas envie que vous rentrez quand il fait nuit à s'inquiéter pour eux, plus que pour sa personne ;
c'est comme ça que marche une famille
à en faire passer les nécessités des autres avant les siennes.
et à constamment garder regard rivé
sur cette porte qu'elle voudrait voir s'ouvrir,
jusqu'à l'arrivée tant espérée, de ces mots énoncés.

et venir l'accueillir
l'enlacer quand rubin le libère
à en déposer douceur sur le creux de la joue.
oh râle pas, au moins t'avais pas trop d'effort à faire à en avoir choisi là lieu stratégique, juste pour pouvoir le voir. il a tout dit, sans toi on peut pas s'amuser. parce qu'on est pas au complet.
sans sae,
il n'y a pas de démons.
espoir maigre à venir attraper les doigts,
l'emmener jusqu'au salon pour le faire s'y asseoir.

corps tendu,
rester là, debout,
à se racler la gorge,
damn, vous êtes tous bien habillés et moi j'ressemble à un sac à se dire qu'elle ne pourra pas garder le secret bien plus longtemps. à tenter d'en trouver les failles pour savoir comment y glisser les murmures.
discussion qui ne doit pas s'étendre,
elle ne les fera pas plus longtemps attendre.
bon euh... j'vais pas tourner autour du pot sur le pourquoi j'voulais tous vous réunir fébrilité vacillante j'ai une annonce assez importante à vous faire et la silhouette qui finira par se tourner sur le côté, à venir en soulever le haut à peine pour que les grosseurs soient visibles. je... je suis enceinte tadam et venir en hausser les épaules, leur faire face, silencieuse, dans l'attente de leur réaction.

ô s'il vous plait,
ne m'abandonnez pas.

Sourire aux lèvres Orochi retrouve Rubin. Ce gamin il l'aime et être avec lui est toujours source de joie. Un lien profond c'est tissé entre eux, comme avec tous les démons.
« Je vais bien aussi. L'idée de passer un moment tous ensemble me rend heureux. C'est cool que Gene nous réunisse même si je me demande ce qu'elle a de si important à nous dire. »
Ses sourcils se froncent sous la réflexion, un tas d'idées lui sont passées par la tête au petit démon. Mais pas une fois elles n'ont caressé la nouvelle que leur étoile va leur apprendre. Comment pourrait-il se douter ? Eux ils ne sont encore que des gamins, même si les années passent et les fixent de plus en plus dans l'âge adulte.
Ils se retiennent d'une étreinte sincère et décident de sortir pour éviter les représailles qu'un retard pourrait occasionner. Gene ne manquerait pas de les rappeler à l'ordre. Et les voilà marchant sur le chemin de la maison qui les attend.
Le Petit Prince fronce à nouveau les sourcils face à l'aveu de Rubin. Il sent qu'il lui en vaudrait peu pour tout stopper. Décision qu'il pourrait regretter, surtout qu'il a le potentiel pour continuer.
« Tu devrais peut être en parler avec tes professeurs. Ils trouveraient sûrement de quoi occuper ton esprit. Faudra pas que le fait de t'ennuyer te lasse et que tu lâches tout alors que tu as toutes les capacités pour y arriver. »
Orochi regrette ce temps ou encore il traînait sur les bancs de l'école, mais il ne préfère pas trop y penser. Pas aujourd'hui, ou il ne veut que ressentir la joie de partager un moment avec sa famille. Celle qui la choisi. Plus que ce qu'il ne l'a choisi.

Et le voilà devant cette porte, le palpitant tout secoué de les voir. De savoir. Ils entrent accueilli par la douceur même. Et elle est là avec sa frimousse de femme enfant. Peut être plus femme qu'enfant à présent si Orochi regardait en détail les courbes dissimulées. Mais il s'attarde sur son sourire et ses yeux étoilés, ne remarquant pas la nervosité, il met le tout sur le fait de tous se retrouver chez Sae . Vu l'échange de sms, il a du faire sa mauvaise tête.
« Je n'ai fais que mon devoir de grand frère. Qu'est ce que c'est qu'un petit détour ? »
Le gamin il irait le chercher au bout du monde s'il le fallait, parole de Oréo. Bien sur il demande des nouvelles du maître de maison. Va t-il montrer le bout de son nez le ronchon ? Gene n'a pas trop l'air de le savoir. Il risque fort de se faire remonter les bretelles s'il joue sa tête de cochon et évite cette réunion chez lui.
En attendant après les salutations et la prises de nouvelles, les démons s'installent. Eux ils sont bien au rendez vous, et vont profiter de ce moment à fond, tant pis pour les absents. On dit qu'ils ont toujours torts. Et voilà que Sae débarque.
« Non mais attends Gene fait la réunion chez toi, ce qui te facilite la tâche et toi tu râles.Pff. Bon sang tu es vraiment unique Sae. Et surtout IRREMPLAÇABLE. »
Et Orochi insiste bien sur le dernier mot, que seraient-ils tous sans lui ?
« Je vais bien et toi ? »
Petit sourire qui s'agrandit.
« Vu ton degré de ronchonnage tu sembles aller bien. »
Rire qui éclate à ce mot inventé mais qui sonne parfaitement pour Sae, comme à son habitude le blondinet provoque le démon  qui reste appuyé contre le mur.

Orochi va pour lui dire de les rejoindre sur son canapé, mais Gene le prend de cours en les complimentant sur leurs tenues.
« Fallait que l'on te fasse honneur. Et arrête tu es très jolie. Vous n'êtes pas d'accord qu'elle est super jolie Gene même vêtue d'un sac. »
Un sac qui semble sur le coup un peu grand. Le blondinet regard tour à tour Rubin, Sae quand elle précise qu'elle ne va pas tourner autour du pot. Regard qui se fait plus curieux, esprit plus attentif et sourire plus grand. Les questions fusent une nouvelle fois dans son esprit. Cherchant à savoir avant qu'elle ne prononce les mots. De ce pourquoi elle les voulait tous là à l'entourer comme la famille qu'ils sont.
Le geste reste subtil et l'arrondi se dévoile. Un O immense se dessine sur les lèvres de Orochi qui reste un instant sans voix.
« Quoi ?? Répète ?? »
Gene va être maman. Il ne sait pas s'il doit rire ou pleurer de joie le Petit Prince.
« Tu vas .. avoir .. un bébé  .. vraiment .. »
Douceur dans la voix, larmes dans le regard. Il reste là assis sous l'effet de cette nouvelle. Pas que ça le choque juste qu'il saisit que la femme enfant est plus femme qu'enfant à présent. Et il se lève pour la prendre dans ses bras faisant attention de ne pas trop serrer cette nouvelle vie qui grandit dans le ventre de sa sœur.
« C'est merveilleux .. Je vais être tonton  .. »
Et il en saute de joie le gamin en rigolant aux éclats. A cet instant il est juste heureux.

entrée fracassante ! dans les brouhaha infernaux. et ô saebyeok, gamin tempétueux, à soupirer là des les visages aperçus. à croire qu'ils ne voulaient que l'agacer un peu plus de leurs obligations incertaines. câlin offert ! à grimacer vaguement ! de ses doigts n'osant à peine toucher le plus jeune. tapotement dans son dos, à pourtant le faire reculer d'un doit. car les contacts en étaient bien trop soudains pour celui au habitudes ô jamais révélées. "bah ouais. mais malheureusement vous êtes chez moi. si c'est pas emmerdant.", agacé plus que tout. car si cela n'avait pas été pour gene, sans doute ne serait-il jamais apparu. mais douceurs permanente, de celle aux ordonnances bellâtre, à embrasser les joues quand les visages ne s'en réjouissaient plus. car il avait peur d'en entendre les mots : bien plus agacé, que tout ce qui pouvait l'entouré.

"t'y mets pas toi non plus gene. y'a déjà assez de l'autre.", à s'énerver un peu plus quand les tons s'en haussaient. "ouais je râle. parce que vous êtes bruyants comme pas possible et que vous allez réveiller Nana. puis prend pas tes petits airs avec moi orochi parce que sinon je me casse. c'est pas vous qui allez me retenir. si vous êtes pas contents cassez vous et aller ailleurs." et il s'en montrerait convainquant s'il le fallait ! à refermer la porte de la chambre quand tout n'était que chaos. et pourtant, tout semblait être si festif, lui qui n'arrivait juste pas à s'incruster dans les ambiances. surpasser les colères, pour s'apaiser un instant.

à ne plus rire,
sous les blagues,
car tout était mort :
entre ses yeux.

"t'es venue pour nous dire que tu sais pas t'habiller ? c'est pas nouveau ça gene.", mensonge, quand elle en était la plus belle des nymphes en permanence, à juste vouloir rependre les poisons en permanence. ventre révélé, et les regards n'en exprimaient que légère surprise. mots frappant les tympans ! à se dire qu'il en était presque vexé de ne pas avoir été au courant plus tôt. regard lancé à douce, extase des autres bien plus perceptible. et peut-être étais-tu un peu rabat-joie, saebyeok, à ne pas rire autant que les autres, à à peine en dessiner là de sourire : quand lui ne faisait que fixer les corps de ses yeux perdus. dos s'adossant au mur, à juste rester dans les silences les plus frappant. ô il en était heureux : pour elle, pour tous, sauf quand les nerfs en étaient autant irrités. mais un jour réussirait-il à sourire, de ces nouvelles naissances, à juste ne pouvoir qu'en lâcher quelques mots comme imperfections sonnant si faux. "bravo à toi. sûr qu'il sera plus mignon que toi, ce gamin."

de ses mots maladroits,
à pourtant esquisser les sourires :
quand les égo dévastés,
mourraient en silence.

car les remarques ne passaient pas, quand lui se démenait comme un fou en permanence, peut-être que les fatigues en étaient immondes, à tout lui faire voir en noir. et ô, corps venant s'accroupir sur les sols, à simplement rester dans son coin, il laisserait les yeux briller : de ces nouvelles formidables. à ne juste pas l'afficher. à juste venir admirer : les beautés créatrices.

Plus les jours étaient passés aux côtés des Démons, plus Rubin avait commencé à les porter de plus en plus dans son petit cœur. Ce dernier était toujours rempli au point que parfois Rubin se retrouve à avoir peur que ce dernier finisse par exploser à cause du surplus de joie. Le belge était enfin arrivé au point de rendez-vous et tout cela grâce à Orochi, il devrait le remercier encore une fois plus tard dans la journée d’ailleurs, le pauvre qui a dû faire un détour pour venir le récupérer, qu’est-ce qu’il aurait fait sans lui sincèrement ? Et le gamin attendait patiemment Sae, celui qui mettait toujours du temps à venir, celui que Rubin aimait beaucoup embêter. Et dès que ce dernier arrivait, sans réfléchir à deux fois, il se précipitait vers lui pour le prendre doucement dans ses bras, parce qu’il était heureux de le voir, parce qu’il voulait lui dire qu’il l’aimait comme s’il était un grand frère pour lui. Il ne le serrait pas longtemps, sachant très bien que Sae n’était pas réellement tactile et il se reculait même assez vite. Une légère moue revenait alors sur son visage, eux, bruyant ? Non bien au contraire, Rubin trouvait qu’ils avaient été assez silencieux comparé à d’habitude. « c’est pas toi si tu râles pas Sae. et si, c’est moi qui vais te retenir, maintenant que t’es là, je veux pas que tu partes hein. » Quitte à lui prendre le bras et à ne pas le lâcher, Rubin préférait réellement lorsque tout le monde était présent, cela le rendait juste triste de penser qu’un jour, ils ne seront plus jamais ensemble.


Et parler du style vestimentaire de chacun n’était pas réellement un sujet que Rubin maîtrisait réellement, lui qui s’habillait le plus simplement possible, lui qui y allait en fonction de ses feelings alors dire qu’il était bien habillé n’était qu’un mensonge et un autre mensonge venait alors se rajouter aux lèvres de la belle Gene, elle qui disait qu’elle était habillée tel un sac alors qu’aux yeux de Rubin Gene était la plus belle femme qu’il avait vu en ses dix-neuf ans de vie et il n’était pas du tout biaisé, bien au contraire. « Oréo a raison, tu es magnifique, réellement, tu es même belle naturellement ! c’est plutôt moi qui est habillé comme un sac, je fais réellement aucun effort. » Mais ce n’était pas la raison pour laquelle la belle Gene les avait réuni, et cela Rubin l’aurait presque oublié d’ailleurs tout simplement parce que pour lui il ne fallait pas réellement de raison pour passer du temps avec sa deuxième famille. Et le nouvelle du jour était la grossesse récente de la seule fille du groupe, l’enfant qu’était Rubin essayait de contenir le bonheur qui commençait à remplir son petit corps, ne pas faire de bruit car il y avait la colocataire de Sae qui dormait encore, il ne voulait pas réveiller quelqu’un qu’il ne connaissait pas et encore moins sous son propre toit, il se contentait alors de sourire à pleines dents. « y’a un enfant en toi ? sérieusement ? c’est une fille ou un garçon ? tu sais pas encore ? on peut le voir si tu as fait une échographie ? » Rubin n’avait jamais vu de bébé, il avait toujours été le petit dernier alors il était très curieux à propos de tout ceci. Il regardait alors les mouvements de Sae étant donné qu’il ne pouvait pas guetter ses expressions faciales, il savait que Sae était Sae et que dans le fond, il était sûrement aussi heureux que Rubin d’apprendre l’arrivée d’un bébé dans leur famille.

monde doucereux,
aux allures divines.
gene y avait toute une vie qui se créait dans les précipices. et elle voulait qu'ils soient tous à ses côtés dans cet apprentissage nouveau. parce qu'elle était pleine de doutes, la gamine. trop jeune. trop insouciante. elle avait pas encore pris conscience de tout ce qui allait changer prochainement. elle était heureuse ( amoureuse ) à suivre un chemin qu'elle ne se serait jamais vu emprunter.
pourtant jia était apparu,
et tout avait fini par faire sens.
étoiles alignées pour mieux briller.
gene avait été sauvée des mascarades,
on lui avait capturé la main pour lui montre les lendemains.
et elle scintillerait avec les astres, quand elle réaliserait que finalement elle ne fait pas que tout détruire. elle peut construire des galaxies si elle le souhaite, à en contempler les beautés alentours quand elle se maudissait de n'être que crasse nécrosée. plus maintenant car elle a trouvé une famille, des anges tombés des cieux quand ils arborent les sourires démoniaques. mais qu'importe, elle les aimait ainsi. naïfs et mesquins, grognons et attendrissants. ils avaient chacun leur place dans cette communauté soudée ; perfection dans laquelle elle s'arborait.

à laisser les louanges se perdre,
elle en entendait les rires merveilles,
les railleries grisonnantes quand ce n'était que de l'amour foisonnant. c'était leur manière à eux de se dire les choses, ne pas laisser les sentiments s'exprimaient quand dans le fond des entrailles il n'y avait que de la bonté qui les guettaient. tsss comme si t'allais te débarrasser de nous comme ça parce qu'elle l'empêcherait de partir sae. c'était eux tous ou personne.
elle ne lui laisserait aucun choix,
quitte à devoir en faire son prisonnier.
parce qu'elle avait besoin d'eux ; maintenant plus que jamais.
quand les peurs vacillantes abritaient les songes, quand jia aurait pu y laisser sa vie si elle n'avait pas été bien plus consciente des réalités l'entourant. aie toi alors à soupirer aux paroles du yoon quand elle souriait tendrement aux deux autres amis. haha merci, mais non je suis pas venue pour parler fashion loin d'en avoir fait sa priorité, d'être douée sur le sujet.

elle en cachait les bijoux,
à venir aussitôt révéler les précieux,
ventre découvert pour en apparaitre les arrondis.
elle avait parfois envie de prendre la fuite, à se dire qu'ils la trouveraient trop jeune pour fonder une famille, à venir en montrer pourtant là les soutiens inattendus mais tant espérés. hm oui il semblerait bien quand les onyx se déposent sur orochi, sourire perlant sur le creux des lippes. vous allez tous être tontons à finalement en remettre les tissus sur le corps quand les mains glissaient lentement sur l'endroit où à l'intérieur se refermer son futur enfant. ça c'est sur que ça sera l'enfant le plus magnifique au monde parce qu'elle voulait emmerder sae, à venir en tirer la langue comme si c'était elle la gamine qui se refuse à grandir.
était-elle prête à tout cela,
à ce que ça ramènerait dans sa vie.
elle voulait y croire, parce qu'ils seraient là.
hm je sais pas encore. j'aurais du faire ma première écho y a quelques jours, mais les choses se sont pas réellement passées comme prévu mais elle ne mentionnerait pas la découverte soudaine de la condition de jia. ce n'était pas le lieu ni l'instant. elle voulait leur faire garder les joies éclatantes sur leur visage. mais bientôt je vous montrerais tout ça quand elle se remettrait des annonces tombées.
encore sous le choc,
quelque peu déboussolée.
pour ce qui est du sexe de l'enfant, je vous garderais la surprise jusqu'au dernier moment car qu'importe si c'était une fille ou un garçon, ils l'aimeraient, elle en était persuadée.
à venir lentement s'installer aux côtés de sae,
à déposer sa tête sur son épaule — en chercher sa chaleur.
et toi alors, t'es heureux ? car c'était tout ce qui lui importait. qu'il la soutienne, reste à ses côtés. j'ai besoin de toi, sae.

Joie qui illumine les visages quand Orochi et Rubin retrouve Gene chez Sae. Elle est radieuse, bien sur le Petit Prince ne se doute pas une seconde de la nouvelle qui met des étoiles dans les yeux de la demoiselle. Et à voir ses étoiles, il devrait aussi voir ses doutes et ses craintes.  Mais ce genre de détail il y passe à côté, trop dans l'euphorie des retrouvailles. Et puis comment pourrait-il imaginer ce qu'elle est prête à leurs annoncer quand la famille sera au complet ? Pour le moment ils sont aux joies de s'assurer que tout va bien.
Instant simple de bonheur, avant qu'ils ne soient bousculés par l'arrivé de Sae qui comme à son habitude râle un peu. Il reproche aux gamins agités d'être trop bruyants. Orochi le taquine, ne cherchant nullement à le vexer ou à le faire mettre plus en rogne. Il ne pense pas que la fatigue de ses journées de travail puissent venir caresser cet instant de sérénité. Comme les autres démons il a juste envie que tout soit parfait pour Gene. Et où est le mal de rire et s'amuser ?
« Ok désolé Sae, promis on va se tenir tranquille. Enfin je vais me tenir tranquille. »
Emmerdeur professionnel c'est sur qu'il n'était pas le dernier Oro pour foutre la pagaille. Il l'observe d'un regard tendre, n'ayant pas envie de le voir partir. Il s'en voudrait le blondinet.
« Et reste avec nous, sinon ce ne sera pas pareil. »
Rubin et Gene partent également dans cette voie, renforçant par leurs mots le besoin de l'avoir à leurs côtés. Tous sont conscients qu'un jour la vie leurs donnera de moins en moins d'occasion de se voir. Elle les éloigne déjà, Sae a beaucoup de travail, Gene est en couple, Rubin grandit trop vite et Oro lui il suit plusieurs routes sans savoir encore laquelle est la meilleure. Sachant qu'une pourrait le faire finir derrière des barreaux durant quelques années. Enfin il verra bien, là il veut juste être au bonheur de l'instant.

Gene les complimente, et ils en font de même, sauf Sae toujours un peu sur la défensive et piquant. Mais il ne serait pas Sae s'il n'agissait pas de la sorte. Tous savent qu'au fond c'est de l'amour à haute dose qu'il distribue. Il cache derrière ses mots qui tranchent les sentiments qu'il éprouve pour chacun des démons. Mais l'amour ça fait peur, l'amour ça fait mal, ils le savent tous. Ils en portent des cicatrices profondes qu'importe la couleur de la base de ce sentiment.
Et Orochi sourit à Rubin qui appuie ses mots sur la beauté de Gene, il sait qu'il pourra toujours compter sur son Bro. Mais parler de mode n'est pas le but de cette réunion de famille. Voilà que la belle dévoile son secret et ses rondeurs. Et la joie éclate parce que l'instant est beau.
Chacun y va de ses mots, de ses émotions, de ses sensations. Encore une fois certains délivrent trop d'effusion alors que d'autres sont sur la défensive. Touchés et bouleversés les démons. L'impact de la nouvelle ne les laisse pas indifférents.
« Pour être magnifique il va être magnifique aucun doute là dessus. »

Orochi cette fois ne relève pas la remarque de Sae, il le voit rester dans son coin comme s'il avait peur que le bonheur qui se distille dans leurs veines, dans ces secondes, explose et se transforme en malheur. Le démon s'approche de lui laissant Gene expliquer la suite à Rubin qui languit de voir la première échographie. Il tique quand elle dit que les choses ne se sont pas passées comme prévu, mais pense plus à un contre temps pour le rendez vous qu'à un sale coup de la vie. Une fois à la hauteur de Sae il passe son bras au tour de son cou.
« Tout va bien se passer Sae, elle va gérer Gene, elle est forte tu sais. Plus forte que nous tous. »
Il lui sourit et essaie de capter son regard.
« Et désolé, de t'avoir énervé. Je suis juste content d'être avec vous tous. »
Parce qu'il ne voulait pas que cette journée soit gâché par des taquineries mal placées qui auraient contrarié Sae. Puis il reporte son attention sur Gene qui compte garder le mystère du sexe de son bébé jusqu'au bout.
« Est ce qu'on peut faire des pronostics ? De toute façon on a une chance sur deux de se planter. »
Il la laisse avec Sae, sentant qu'elle a besoin d'être au prés de lui. Il retourne aux côtés de Rubin pour partager ce bonheur avec lui. Il vient doucement embrouiller ses cheveux en rigolant.
« Alors ça te fait quoi d'être tonton ? »
Orochi, lui est super heureux et ça se voit.

de ces bras autour de lui, à ne pas réellement comprendre, il en tapota les dos du plus jeune, comme pour ne pas en paraître trop horrible. c'est que les marques d'affection n'en étaient que si compliquées, pour celui aux nerfs déjà fragmentés dans ces pièces, à se dire, que plus rien ne devrait pouvoir l'agacer plus après tout cela.  "pff Rubin t'arriverais même pas à me faire rester en place. et c'est pas Gene qui t'aidera. mais bien essayé jeune homme.", sourire léger, quand pourtant il en appréciait peu à peu les significations, à lui se dire que tout n'en avait été qu'énervement. à y retrouver là famille, malgré les bruits qui ne feraient que l'agacer un peu plus.  "hmm merci bien.", à tenter de redescendre tout doucement, croiser les bras loin du monde, à presque s'isoler, quand pourtant il en gardait les regards vissés sur eux, les oreilles attentives, sans ne jamais s'en détacher.
car après tout :
il voulait savoir,
lui aussi.
les secrets que voulait leur en partager Gene, autre que conseils vestimentaires. bien loin de tout cela. quand lui ne pouvait que constater, qu'il ne faisait aucun effort. ignorer les remarques de tous, à ne pas participer au débat, quand pourtant il en contemplait affectueusement les figures : qui en dévoileraient tous ses secrets. car Gene en serait de plus en plus sublime : à porter les vies, à illuminer les regards de tous, même les siens ,, bien que discrets. quand il n'en était pas doué, avec les enfants. à se demander, ce qu'il pourrait bien lui apporter. à pourtant savoir ((qu'il en deviendrait si grand)). "pas passé comme prévu ? des surprises ? tu caches pas mal de trucs Gene." à laisser le plus jeune s'émerveiller, grimacer, quand les bras d'Orochi en rejoignirent son cou, à essayer de ne pas s'agacer plus que cela.  "je t'ai pas demandé ton avis...je sais déjà qu'elle est forte la gamine.", à tout de même hausser ses épaules, aux excuses acceptées. "hmm. pas grave. moi aussi je suis content.", en accorder là les mots, quand le dos se redressant, il guetta la présence de la jeune femme.

à observer,
les joies sur leurs visages.
à l'accepter ,,
à côté de lui.

quand il en cala sa tête contre la sienne, à venir lui prendre sa main pour tout doucement la serrer dans la sienne. "hmm je le suis. t'en fais pas. tout comme eux.", que tout le monde en semblait si épanoui. "pourquoi, ça se voit pas ? c'est génial pour toi. si t'es heureuse alors je le suis.", qu'il en viendrait finalement à sourire, quand tout semblait si timide. "regarde Rubin. sûr qu'il va vouloir te poser masse de questions maintenant, Madame.", qu'il voulait l'embêter, à la garder contre elle, quand il en observait les deux plus joyeux devant eux. "comment tu te sens ?", regard posé sur leurs doigts, quand il n'en osait pas parler trop fort pour en créer agitations. "vous voulez manger un truc ? t'as faim Gene ?" c'est qu'il en resterait attentionné, malgré tout : à se montrer là bien trop calme, quand il ne savait pas comment réagir. quand il viendrait commander pour eux délices méconnus.
car pour lui,
tout en semblait,
bien trop doux.

et rubin était réellement en adoration avec sae, petit chiot qui avait tendance à jeter son dévolu sur les personnes qui ne l’aimaient pas en retour ou bien pour des personnes qui n’étaient pas réellement fréquentable. gamin extrêmement naif et câlin, il avait fini par enlacer sae, tout en sachant que ce dernier n’était pas tactile mais recevoir des petites tapes sur son dos de sa part le faisait sourire, grandement. est-ce qu’il réussirait à faire tenir en place sae ? oui, parce que le belge était têtu et il ferait tout pour qu’il reste avec eux car plus on est fou plus on rit, parce qu’être tous ensemble est toujours mieux que d’être seul. tu me connais mal sae, j’aurai même pas besoin de gene pour te forcer à rester. et il disait ça sans vraiment y réfléchir plus, parce qu’au final, même si rubin voulait que sae reste avec eux, c’était à sae de choisir ce qu’il voulait faire, jamais il ne forcera quelqu’un à faire quoi que ce soit.

le belge était encore qu’un enfant, un enfant pur qu’il n’avait jamais vu la vie grandir dans le corps de quelqu’un, qui n’avait jamais vu de bébés devant ses yeux si doux. il était curieux et heureux d’apprendre cette nouvelle, mais au fond de lui il avait tout de même peur. il avait déjà du mal à reconnaître des adultes, comment est-ce que ce serait avec des enfants ? et des nourrissons ? il essayait de cacher ses pensées, de ne rien montrer, de n'inquiéter personne, il se débrouillera bien le jour venu comme à son habitude. gamin qui était légèrement perdu dans ses pensées sursautait légèrement lorsqu’il sentit une main venant défaire ses cheveux, ce qui le sortait de ses pensées assez brutalement. huh ? ah, ça me fait plaisir ! puis comme on dit, le sexe de l’enfant est pas important.. enfin tant qu’iel est en bonne santé et que gene aussi ! du moins c’est ce qu’il avait entendu dire, si gene se sentait bien, si l’enfant qui grandissait en elle aussi, alors cela lui suffisait amplement.

ventre qui commençait à grogner, le belge était si pressé de voir gene et les autres démons qu’il n’avait même pas pensé à manger quelque chose, ne prenant alors qu’un verre d’eau. mains qui se dirigeaient discrètement sur son ventre, comme pour en étouffer le son de ce dernier, léger sourire apparaissant sur son visage, il se contentait de regarder sae avant de parler, d’une voix douce. je me disais bien que j’avais oublié quelque chose.. mais si gene et oro ont faim, alors je veux bien manger ! parce que même si sae avait proposé, il ne voulait pas le déranger et encore moins qu’il fasse beaucoup de bruit car oui, rubin se souvenait que sae n’était pas seul actuellement dans cet appartement.

il n'y aurait plus aucune peur,
regrets lentement oubliés sur le bout de la langue.
gene resplendissait. de ces bonheurs jamais entachés, de ces joies faites pour durer. quand bien même les supplices avaient esquissés les songes, à n'être que subtilités diaboliques dans le corps. elle savait, que tout ne serait plus qu'éphémère. que le soleil viendrait ravir son être, à choyer sa peau dorée. le futur serait radieux, elle y croyait enfin ;
promesse silencieuse,
elle en effacerait les douleurs passées.
à se laisser perdre dans les taquineries, contemplation lointaine quand elle tentait de garder son calme. il lui fallait annoncer la nouvelle, celle de cet enfant dans les entrailles. fruit d'un amour sans faille. à se demander ce que lui réserverait les prochains mois.
doute et peur
emplissant son intérieur.
mais les perles d'allégresse scintillaient.
elle n'aurait plus jamais peur, gene — entourée de ceux qu'elle aime.

et l'effusion était loin de ce qu'elle attendait,
de ces joies jamais entachées, de ces plaisirs divinement partagés.
elle était dans les cieux, à voguer sur les nuages. petit ange qui réalisait qu'elle était devenue femme à leurs côtés. quand de sa suisse natale, c'était comme enfant apeurée qu'elle avait pris la fuite. ah vous en faites pas pour ça, d'accord. c'est pas grand chose, vraiment. quand elle se refusait encore à mentionner la maladie ;
car c'était tout faire devenir réel
une fois les paroles qui auraient franchi le seuil des lippes.
mais ça devrait pas tarder, et quand je l'aurais fait je vous montrerais tout ça, d'accord ? d'un sourire attendri donné à tous. elle ne voulait pas les effrayer, quand elle tentait de se rassurer la première. tout ira bien parce que jia était fort, et qu'ils allaient construire une famille. il lui reviendrait, elle le savait.

à tous les observer,
voir orochi s'excuser de ses taquineries,
quand elle les laisserait jouer de ces paris. bien sur que vous pouvez faire des pronostics. de toute façon comme tu dis oreo, y a pas énormément de choix. et puis de toute façon que ce soit une fille ou un garçon, ça changera pas grand chose car l'amour sera grand, quand les mains viennent toucher ce ventre. à en ressentir un mélange d'excitation et d'anxiété. elle imaginait déjà un garçon, ressemblant aux traits de son père. et gene pourrait y entrevoir jia, tout comme elle y verrait probablement son défunt frère.
mais les souvenirs ne balayeraient pas les miettes de joie,
ils viendraient simplement les enrober un tout petit peu.
quand elle vient s'installer aux côtés de sae,
la tête déposée sur son épaule, à venir se nourrir de sa chaleur.
à le laisser faire, quand les doigts s'entremêlent et que les sourires se parlent. ils n'ont pas besoin de plus quand gene laisse les éclats de rire teinter les airs. j'avais peur, que tu m'en veuilles quand la mine est quelque peu boudeuse. à avoir cette constance vacillante, peur de le perdre. je veux pas qu'on s'éloigne parce qu'on a chacun notre nouveau chez soit. tu sais, toi avec hyo et moi avec jia car elle le voudrait pour toujours dans sa vie. rubin et orochi aussi. vous êtes comme mes frères, ma famille. alors votre bonheur est aussi le mien quand elle en partageait les divines esquisses sous les tissus.
son enfant grandirait avec eux,
c'est ce qu'elle souhaitait au plus profond.
haha il peut poser autant de questions qu'il veut. je suis pas sure de pouvoir y répondre à toutes quand les yeux brillants glissaient sur les silhouettes de deux amis. à en admirer le plus jeune. ils étaient ses bouffées d'oxygène. hm ça va, je me sens mieux. maintenant que vous êtes tous là et que les vérités sont tombées ;
qu'elle n'a plus de secret à cacher.
quand le ventre gronde,
et qu'elle en rigole doucement.
hm je sais pas qui a le plus faim. le bébé ou moi. mais je suis pas contre quand elle se relève doucement, à en tendre la main à sae pour l'aider à la rejoindre dans les hauteurs. corps se dirigeant vers rubin et orochi. à venir les enlacer quand elle englobe le yoon dans l'étreinte. merci d'être là pour moi. je sais pas ce que je ferais sans vous
probablement,
elle ne respirait pas.

Et ils se taquinent les démons. Sortant un peu les griffes. Montrant un peu les crocs. Des abîmés de la vie qui ne veulent pas qu'on voit leurs faiblesses et qui se protègent des affres de la vie comme ils le peuvent. Mais dans le fond c'est juste de l'amour qu'ils éprouvent les uns pour les autres. Pas toujours bien exprimé. Pas toujours bien dosé. Pas toujours bien placé. Pas toujours montré. Mais suffisamment fort pour les faire ressembler à une famille. Et si certains la trouveront bancales, elle a cette force que les liens du sang ne leurs ont jamais donné.
L'instant est doux, vibrant de cette vie que Gene porte en elle et qui grandit au chaud et en sécurité. Bien sur les inquiétudes sont là et elles glissent dans leurs regards et les mots. Mais elles sont vite oubliés pour laisser parler le bonheur ressenti. Un fait marquant qui va les faire quitter le monde de l'enfance, de l'insouciance. Même si déjà certains l'ont abandonné depuis un temps. Comme Sae et Gene. Pour Orochi il serait temps de grandir, d'arrêter ses provocations enfantines et de penser avenir. Mais il a encore besoin de temps le démon.
Peut être que cet enfant à venir va lui ouvrir des portes et lui faire prendre conscience des réalités de la vie.
Foutre le bordel, casser des objets hacker des codes, taguer des murs ce n'est pas un avenir. L'avenir c'est un boulot fixe, prendre des décisions comme le font Sae et Gene. L'avenir c'est pleinement s'assumer sans faire de conneries et faire des projets.
En tout cas le bonheur qu'il ressent à cet instant à les couleurs d'un arc en ciel. Et il ne veut rien gâcher. Alors il se fait sage, s'excuse et câline l'ours mal léché qu'il a rendu râleur.
« L'essentiel dans toute cette histoire c'est être tous ensemble pour partager ce moment de bonheur. Et de savoir Gene et le bébé en bonne santé. »

Orochi sourit aux mots de Sae, et il le laisse avec Gene retrouvant son frère de cœur sur le canapé le surprenant par son geste.
« Tu as raison de toute manière fille ou garçon on l'aimera pareil. On va former la plus belle des familles, celle du cœur.»
Avec un liant en plus ce bébé qui va bientôt venir combler les palpitant ravagés par la vie. Orochi regarde Gene et Sae discuter, cette complicité éclatante lui fait chaud au cœur. Puis ses yeux se posent sur Rubin le petit dernier, celui qu'il aime comme un frère.  Il sourit alors que Sae parle de nourriture. Bien sur ce mot n'échappe ni à Rubin, ni à Gene qui en plus a un petit être à nourrir.
« Si cela dérange pas je ne serais pas contre non plus pour que l'on mange un bout tous ensemble. Je veux bien filer un coup de main et promis je serais sage et je ne ferais pas de bruit. »
Orochi dirige son regard vers Sae en parlant veut qu'ils se sont un peu accrochés. Il sourit aux mots de Rubin.
« C'est sur que si tu tiens qu'avec de l'eau depuis que tu es levé logique que tu es faim. »
Il a bien vu en le récupérant au bar qu'il y avait juste une verre à ses côtés. Les larmes caressent ses pupilles aux paroles de Gene.
« Je suis vraiment heureux de vous avoir aussi dans ma vie. Même si je sais que je ne suis pas le meilleur des frères. »
Et il se lève le Petit Prince prêt à apporter son aide pour préparer de quoi manger pour cette belle famille. Celle qu'il a choisi.

et peut-être que Rubin avait raison : il n'avait pas besoin de le forcer, pour rester ici avec eux. à en quelque sorte y voir seconde famille ,, quand il en forgerait une des plus précieuses encore dans ces appartements. nouvelle vie ; nouvelle histoire : à commencer à tout reforger, quand il en écoutait passivement les récits de tous, à finir par y voir là toutes les excitations régnant dans les lieux, les sourires, les étoiles dans leurs regards. quand pourtant lui avait l'impression que tout changeait bien trop rapidement. c'est que des jeux, ils en venaient à tenter de deviner ce que deviendrait l'individu à les rejoindre : à lui s'en moquer, du moment que cet enfant en était en bonne santé et que tout le monde était heureux avec.
de Gene ,,
à celui appelé Jia ;
d'eux :
à découvrir les douceurs.
"pas besoin d'avoir peur. c'est qu'un gosse, s'il me saoule je vais lui faire comprendre." , toujours dans les excès ! quand pourtant il n'avait que comme appréhension : que tous ne se séparent dans différentes directions. "puis si t'es heureuse, je pense qu'on l'est tous aussi." et il en guettait les innocences, devant eux, à écouter tout le monde parler un peu trop à son goût, quand les fatigues pesaient si souvent. à ne pourtant plus bouger, pour en proposer là plan qui en semblait faire l'unanimité de tous. et peut-être que les estomacs en étaient bien trop gourmands, ici.

alors tout doucement, il finit par se lever, à saisir la main de Gene sans pour autant trop s'appuyer, à les regarder un par un, quand d'une main il se frotta la nuque. "sans nous ? sans doute ça serait plus calme. remercie pas trop vite les gens.", qu'il lança en lui frottant la tête avant de reprendre. "puis tout le monde a l'air de vouloir manger, alors faisons ça. puis pas besoin de mettre les pieds dans la cuisine Orochi, je vais commander ça sera plus simple.", qu'il grimaça un instant sous les élans bien trop niais à son goût. à venir passer simple appel pour en commander poulet et bien d'autres choses : à demander plus grande quantité, pour en conserver pour Hyo et Nana. "ça devrait pas tarder. j''en ai pris beaucoup. en laissez pas une miette sinon je vous étouffe avec.", qu'il prononça : à bien vouloir tout payer du moment que tous en semblaient heureux de ces échanges. "bon sinon si vous voulez bien mettre la table je suis pas contre.", qu'il prononça à venir ouvrir les tiroirs de la cuisine.
à énerver le monde :
ne pas les laisser se reposer ,,
sauf peut-être Gene.

et le belge avait toujours été le petit dernier de la famille, toujours l’enfant le plus pur, comme si un ange avait toujours veillé sur lui pour ne pas lui enlever son innocence. alors apprendre qu’il n’allait plus être le petit dernier le rendait heureux, lui qui avait toujours voulu avoir une petite soeur ou bien un petit frère, il allait enfin être servi, devenant alors tonton même s’il n’était pas le frère biologique de gene car les liens choisis étaient parfois plus fort que ceux du sang. un léger rire sortait alors ses lèvres tandis que ses yeux se posaient doucement sur sae, ce n’était pas vraiment une bonne idée d’utiliser la violence, surtout pas envers un enfant. " j’espère juste que tu comptes pas élever la voix ou le taper sae, le pauvre enfant sinon.. il va avoir peur de toi, je le sens. " non pas que le belge avait peur de sae mais plutôt qu’aux premiers abords, sae faisait peur et il n’était pas sûrement le premier à penser cela.

et le ventre du pauvre belge commençait à gargouiller, quelle idée il avait eu d’oublier de se nourrir, bien trop content de voir sa famille qu’il en avait oublié le plus important. et si sae avait déjà commandé à manger, rubin se levait naturellement pour préparer la table, du moins mettre tout ce qu’il faut sans faire aucun bruit, il ne voulait pas voir sae énervé après tout et encore moins réveiller sa colocataire. léger sourire sur son visage, heureux de manger bientôt, comment est-ce que la journée ne pouvait être plus belle ?  " je viens t’aider sae ! et comme disait sae, sans nous ta vie serait bien plus calme gene, on est bruyant nous, non ? "  parce que même s’il fallait avouer que rubin n’était pas un enfant calme, bien au contraire, il avait juste tendance à vouloir rendre tout le monde heureux et ce même si cela voulait dire qu’il devait crier un peu. vulgaire gamin qui voulait faire sourire tout le monde, être un rayon de soleil alors que lui-même il n’était qu’un enfant brisé au plus profond de lui, cicatrices qui étaient encore bien ouvertes malgré les années qui étaient passées, cicatrices que rubin essayait de cacher le plus possible avec prosopagnosie, parce qu’il fallait garder des choses secrètes pour être accepté, n’est-ce pas ?